Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Considérations sur le Mensonge à Soi

espace mentalPour être heureux, nous avons besoin de libérer notre « espace mental », car ce dernier est très souvent encombré de choses inutiles voire néfastes, qui nous privent de mouvement, de liberté et, surtout, de la libre expression de Soi. Ce que nous exprimons, en règle générale, est un mélange peu ragoûtant de ce que les autres ont semé, en nous, et de nos efforts bien inutiles pour nous en débarrasser, pour en nier la valeur ou et à l’inverse, pour nous l’approprier.

En somme, nous ne sommes pas « nous » mais un mélange peu harmonieux des idées des autres et de nos propres réactions face à ces mêmes idées. Tout cela brule énormément d’énergie et nous épuise, telle la plus harassante des activités purement physiques.

 

 

 

 

Pour nous débarrasser de ce véritable dépotoir mental, il faut simplement s’observer, sans prendre peur de ce qui sera vu, car la plupart du temps, ce qui est vraiment moche n’est pas de nous mais issu de notre combat entre ce que nous aimerions penser et l’expression autonome de nos programmations mentales issues de tiers (on dit alors « héritées. ») Il existe deux sortes de programmés et deux sortes de programmations. Les premiers programmés ont été brimés et s’en sont sorti en faisant aux autres ce qu’ils détestaient qu’on leur fasse à eux-même. C’est la manière « naturelle » et sans efforts qu’ils ont trouvé pour nier un programme qui, de toute manière, demeure toujours en eux et s’exprime par eux. Les seconds programmés ont été brimés mais se sont réfugiés dans une sorte « d’aimable faiblesse« ; ils ont si peur de faire aux autres ce qu’on leur a fait, qu’ils en deviennent un brin timorés et passent souvent pour des gens peu intéressants, car sans véritable personnalité.

 

 

 

 

programmes mentauxLa première forme de programme consiste en une lutte directe entre le mental de l’individu et les programmations qu’il contient. La seconde forme de programmation consiste en une négation, une fuite ou une acceptation passive des programmations contenues dans le mental. Il faut bien comprendre que lutter et nier ou accepter, cela revient à demeurer sous la férule des schémas mentaux ! La seule méthode viable est le processus alchimique complet, c’est-à-dire qui présente ses deux pôles (« Tout est double ») qui sont la comparaison et la polarisation. A longueur de journée, sans efforts inutile, vous observez tranquillement vos processus mentaux (les idées qui vous viennent) et vous comparez « ce que ça raconte » avec ce que vous, vous avez envie d’entendre et de conserver comme idée.

 

 

 

PQ-DollarsQuand vous trouvez un programme qui ne correspond pas à votre version personnelle, vous détournez votre attention de lui et vous concentrez votre attention sur la version qui est la votre et que vous préférez. Se faisant, vous ne commettez aucune des trois erreurs fondamentales des programmés :

La négation (Je refuse de me croire programmé.)
L’acceptation (Faisons semblant d’être d’accord avec le contenu du programme afin de ne pas avoir à lutter.)
La lutte (Je lutterai contre ce programme de peur de devenir comme ce qu’il contient et exprime.)

Cette dernière technique proposée ici (comparer puis se polariser sur la version préférée) est en relation directe avec les Lois naturelles du fonctionnement de l’esprit. Agir de la sorte revient à obtenir l’aide de Dieu en nous. Voici un mantra très efficace qui invoque l’aide du Soi Divin :

 » Aide-moi en tous temps et en tous lieux, à demeurer ce que je suis et à ne prêter attention qu’à ce que je désire être et manifester ! « 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Manipulation d’énergie

Mage Rouge-femmeOn dit bien « Charité bien ordonnée commence par soi-même. » Les Mages Rouges, entités de l’invisible qui inspirent depuis toujours les psychologues ésotériques, ajouteraient volontiers ceci : « Toi qui aime aider, pardonner et comprendre chez autrui, que désires-tu ne pas faire, ne pas comprendre et NE PAS pardonner en toi ou à ton sujet ? » La psy éso enseigne des choses… euh, comment dire… Difficiles à reconnaître puis à digérer ! Comme tout ce qui est honnête et authentique, d’ailleurs Smile La psy éso n’est pas faite pour les âmes poltronnes !  Mais les gens ne sont plus aptes à se montrer véridiques et francs, sans détours et spontanés. Alors ils s’abritent derrière l’excuse ringarde du « bien comme il faut », c’est à dire qu’ils n’acceptent de dire et d’écrire que ce qui ne contient aucune Shakti (pouvoir vital) et qui, bien sur, ne dérangera personne et les laissera dormir (mourir) en paix.

 

 

 

Foetus-briqueLe forum Psukelogos, vitrine de l’association culturelle dirigée par épouse, Lætitia Beretti et moi-même, que nous avons créé, il y a huit ans de cela (en 2006), a pu exister et « briller » non pas parce que les gens, à ce moment là, manifestaient ouvertement un besoin de spiritualité, mais parce que la plupart des forums déjà en place, à cette époque, ne réussissaient pas à RÉPONDRE correctement à cette attente. Cela, c’est la version soft réservée aux fragiles de l’âme qui s’enrhument au premier Souffle de l’Esprit. Il y a une dizaine d’années de cela, les forums de spiritualité ressemblaient à des crèmeries dans lesquelles il était possible de se confectionner des tartines de confitures spirituelles aussi grasses que trop sucrées. En clair, ces forums pour femmes d’intérieur qui s’ennuient après leur ménage et qui attendent le retour de leur mari, servaient surtout à cajoler l’ego et à faire briller plus encore un Moi-Idéalisé déjà bien enluminé.

 

 

 

dormirDe véritable connaissance, il n’y en avait point, pas plus que d’explications exhaustives des Lois et des Principes du fonctionnement de l’esprit, présentés avec simplicité et placés à la portée du public. Et encore moins d’exercices vraiment efficaces pour expérimenter soi-même les joies du développement psychique et spirituel. En somme, à cette époque, le Net foisonnait soit de personnes qui étaient en mal de reconnaissance (car délaissées, mal aimées dans leur propre foyer ou dont la valeur n’était pas reconnue à leur boulot), soit de gourous d’opérette soucieux surtout de soulager de braves ménagères du peu d’argent que leur mari leur laissait et qu’elle pouvaient dépenser tandis que lui, reconstruisait une France véritablement de Gauche, dans un bar, avec des collègues de boulot et à renfort de boisson hautement fermentées.

 

 

 

besoin reconnaissanceCe que je dis là peut paraître choquant ou exagéré mais c’est pourtant l’expression honnête et franche de la plus stricte vérité. En fait, et pour user d’un langage un peu moins châtié, je dirais que c’est parce que les forums de spiritualité étaient alors composés d’un ramassis de faux-culs et d’hypocrites en tout genre, que le forum Psukelogos a pu naître et subsister (jusqu’en 2012.) Pourquoi cela ? Parce que, selon la Loi, il ne peut y avoir de Lumière au sein de la Lumière. La Lumière ne peut briller que là où elle fait le plus cruellement défaut, et non dans la pénombre seulement. De même, il ne peut y avoir de « vérité cachée », (non-imposée) qu’en présence d’ êtres vivants et conscients qui possèdent, en eux, quelque chose qui la réclame à grands cris. 

 

 

 

Dit plus simplement encore, si la vérité qui dérange était partout présente, le libre arbitre humain ne serait plus respecté. Dès lors, personne ne pourrait plus visiter un forum sans tomber du même coup sur cette vérité qu’il a le droit de craindre voire de refuser. Même les Ténèbres ont des droits !  Mais quand cette vérité est rare, alors l’être humain conserve son libre arbitre, car il existe du même coup de rares chances de tomber sur cette vérité sans que cette dernière ne soit ardemment souhaitée. Mais même là, le résultat final appartient à la personnalité, et non à Dieu ! C’est la personne physique qui est libre de refuser ou d’accepter sa Divinité, pas Dieu, pour lequel « c’est déjà trop tard », si je puis dire ! Nonobstant mon humour à deux francs six sous, saisissez-vous tout ce que cela implique ?

 

Ce que je viens d’écrire plus haut sera possiblement mal interprété par une majorité et c’est très bien ainsi, car cette majorité là, tremblante et peureuse d’elle-même, a besoin de se sentir libre de se rencontrer ou d’aller voir ailleurs, surtout là où elle ne se trouvera pas. Comprenne qui voudra, car tous le peuvent, désormais.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Les débats stériles

Il est de mode, à notre époque, de se lancer dans des débats interminables durant lesquels chacune des parties en présence essaye de convaincre l’autre (ou les autres) de son bon droit et de ses raisons. On trouve aussi bien ce genre de débat stérile dans des groupes d’amis, lorsque deux d’entre eux ont du mal à s’admettre ou à se supporter mutuellement, ou, cas le plus répandu, au travail, avec les collègues, un chef ou l’employeur.

 

 

 

Pourquoi la psy éso nomme ce genre d’échange interminable entre personnes des « débats stériles » ? Nous pourrions répondre : « Parce que la psy éso connaît l’homme comme si elle l’avait fait ! » Mais ceci ne consisterait pas en une réponse satisfaisante, n’est-ce pas ? Alors nous développerons un peu. Si vous prenez la peine d’observer sans passion mais avec honnêteté, vous en arriverez très vite à cette conclusion : « Ceux qui recherchent le plus le dialogue sont aussi et surtout ceux qui y sont le moins ouverts et qui désirent seulement avoir raison. »

 

 

 

En effet, pourquoi discuter lorsque les faits sont là pour témoigner ? Si je sais avoir tort, pourquoi discuter ? Si je sais avoir raison, pourquoi discuter ? Qu’est-ce que ce fameux « dialogue », en vérité ? Lorsqu’une personne insiste pour avoir raison, l’autre l’accuse de fermeture d’esprit, admettant de ce fait que son esprit à elle est plus « ouvert » tandis qu’elle insiste également pour avoir le dernier mot ou pire, refuse que l’autre essaye seulement d’y parvenir.

 

 

 

Il est vrai que si l’un des deux protagonistes de ces joutes oratoires se sent blessé ou mis en danger, il quittera immédiatement le sujet du débat pour tenter de se justifier et de défendre ses droits. C’est d’ailleurs ce qui arrive quatre fois sur dix, lors de discussions interminables durant lesquelles chacun essaye de prouver à l’autre qu’il a tort. On dit que de la discussion naît la lumière. Celui qui a accouché de cette fumisterie devait adorer argumenter et donc, avoir raison dans toutes ses discussions. La lumière ne saurait naître de quoi que ce soit, car elle est déjà là ou bien ne se manifestera plus.

 

 

 

Celui qui vit dans la Lumière est éclairé dans ses pensées, dans ses propos et, bien sûr, dans ses actes. Il commet des erreurs comme tout être humain, car la Lumière éclaire, certes, mais ne vit pas à notre place et nous laisse libre d’accepter ou non ce qu’elle met en valeur. Mais dans ce cas, l’erreur est connue (conscientisée) et l’éclairé ne se perd pas en palabres, car il sait que la Lumière a déjà montré. Celui qui refuse de voir ce que la Lumière révèle est aussi libre que celui qui se laisse pénétrer par cette même Lumière au point de ne plus faire qu’Un avec Elle. Argumenter n’est pas seulement un manque de respect envers l’autre : c’est avant tout un manque de respect envers soi-même et envers la Lumière. En effet, argumenter malgré l’éclairage naturel, revient à agir comme si cet éclairage n’était pas suffisant ou comme si la Lumière ne savait pas éclairer chacun de nous comme il se doit.

 

 

 

Mais attention : il n’est pas ici question de mysticisme, d’amour inconditionnel et autres grandiloquences issues d’un Moi-Idéalisé ayant pris le pas sur l’Intelligence humaine. Il est question d’économie d’énergie, de logique et du bon sens le plus élémentaire. Il faut deux secondes à une personne vraiment éclairée pour comprendre que son vis-à-vis est un gros boulet qui a un besoin viscéral d’avoir raison, d’être le plus beau, le plus grand et le plus fort. La bonne question a se poser à soi-même (et non à l’autre) est celle-ci :
« Étant donné que j’ai conscience d’avoir affaire à un boulet de première qui va me faire perdre mon temps, pourquoi est-ce que je me laisse piéger à mon tour et insiste également pour avoir raison à tout prix ? »

La réponse peut nous faire beaucoup de peine bien qu’évidente en soi :
« Parce que moi aussi j’ai besoin d’avoir raison, même si je semble un peu moins atteint que l’autre pingouin ! »

 

 

 

Très bien, mais pourquoi aurais-je BESOIN d’avoir raison ? Et si c’était le cas, si l’autre truffe me disait que j’ai raison, qu’est-ce que cela me permettrait de penser, de ressentir et d’être ? La réponse, une fois encore, coule de source :

« Je me sentirais rassuré, je penserais plus de bien de moi et je pourrais être une personne aimée, respectée et que tout le monde écoute ! »

Ah, c’était donc ça…. Damned ! Voilà qui change quelque peu la donne et nous fait oublier deux minutes les défauts supposés du voisin pour nous concentrer un peu plus sur nos défauts avérés. Mais, au fait, est-il bien question ici de défaut ? Est-ce un défaut d’avoir besoin d’amour, de reconnaissance et de respect ? Sans doute pas mais avouons que c’est tout de même un brin risqué d’être mené par ce genre de besoin plus ou moins primitif/compulsif !

 

 

 

persona4A l’évidence, si j’ai autant besoin des autres pour me sentir exister, alors j’offre à ces autres un pouvoir supérieur au mien puisqu’ils possèdent des moyens que je ne possède plus : ceux qui me permettent de me sentir exister et d’y trouver sécurité et plaisir. En clair, j’ai besoin moi aussi d’avoir raison parce que je doute sans cesse de moi, de ma valeur et du fait d’être ou pas « dans le droit chemin », comme disaient nos ancêtres. Et si je suis vraiment éclairé ? Et si la Lumière –qui est l’Intelligence de l’Esprit- éclairait non seulement mon chemin mais aussi, chacun de mes coins d’ombre, serais-je tout autant tributaire d’autrui ? Serais-je autant porté à leur offrir un pouvoir que je me refuse à moi-même ?

 

 

 

La réponse, pour moins évidente qu’elle soit, est assez facile à imaginer. Si chacun de mes coins d’ombres est éclairé et si j’accepte de regarder en face la vérité (les faits), alors oui, je puis me suffire à moi-même et m’émanciper du regard d’autrui. M’en émanciper vraiment et… Définitivement. Mais être éclairé ne suffit pas : encore faut-il accueillir la Lumière en soi et la laisser nous montrer ce qui cloche dans notre état d’esprit actuel. On a souvent cru que les êtres Illuminés (qui sont bien plus nombreux qu’on ne le croit) sont des êtres devenus parfaits, des sortes d’anges asexués qui ne commettent plus aucune erreur. L’erreur étant humaine, tant que l’on demeure humain, on lui demeure assujetti.

 

 

 

ignoranceLe problème n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais dans l’erreur elle-même mais dans le fait de persister dans l’ignorance, une fois cette ignorance éclairée (désignée.)
D’ailleurs, ce que l’homme moyen appelle une erreur, le Maître de Sagesse l’appelle Une expérience enrichissante. Mais tout comme il est possible de s’enrichir de différentes manières, de même il est possible (et préférable) de s’instruire par le biais de différentes « erreurs. » Commettre sans cesse les mêmes sans rien en retirer, frôle à mon goût l’aberration mentale. Ainsi, celui qui est éclairé est aussi faillible que celui qui ne l’est pas mais le premier ne commet pas sans cesse les mêmes erreurs et apprend très vite de sa propre ignorance.

 

 

 

ignorance2Et il apprend parce qu’il désire avancer et qu’il a le courage de conserver ses yeux et ses oreilles ouverts et attentifs aux moindres signes de la Grande Vie. Signes qui, bien sûr, peuvent très bien passer par les autres (paroles, comportements) mais qui peuvent tout aussi bien se passer d’intermédiaire et se manifester dans notre esprit, notre cœur, notre corps et notre vie de tous les jours. Voici un petit secret de psychologue ésotériste, comprenne qui pourra :

« Les Maître sont aussi faillibles que les hommes ordinaires mais à l’inverse d’eux, ils apprennent directement de la Vie, plus de leurs semblables. »

 

 

 

Les Maîtres n’apprennent plus rien de leur semblables ? Oui, cela signifie qu’ils n’ont plus besoin d’attendre que leur propre divinité les rencontre depuis l’extérieur et par le biais d’un autre : ils ont tous accueilli, en leur cœur, cette Divinité et elle peut désormais les instruire et les Guider depuis l’intérieur. Sans vouloir vexer personne, sachez même que le fait d’apprendre « grâce aux autres » ou « par l’intermédiaire d’autrui » est un signe de manque d’évolution ou d’immaturité spirituelle ! Cela se comprend (et s’accepte) un peu mieux si on se souvient que le BUT UNIQUE de l’évolution humaine est de permettre au Divin de se manifester pleinement au travers la forme physique de l’homme, et non d’être instruit par aussi timoré que lui ! Présenté ainsi, c’est plus simple à capter et donc à retenir.

 

 

 

maitriseSi vous laissez la Lumière se répandre sur vous et en vous, alors vous allez être comme les Maîtres, c’est-à-dire que vous serez, avant tout, « maître de votre propre esprit » et donc capable de percevoir clairement la vérité des choses et des êtres. Lorsque vous rencontrerez une personne malade dans son esprit et fiévreuse à l’idée d’avoir le dernier mot, vous le lui laisserez volontiers ! Pas parce que vous avez pitié de l’autre truffe mais parce que vous aurez désormais pitié de vous ! Vous n’aurez plus envie de vous faire du mal, de vous énerver pour un rien ou de vous rendre malade à l’idée de ne pas avoir « mouché » l’autre andouille de Gontran qui faisait le beau, lors du repas de fin d’année de votre boite.

Lorsque vous rencontrerez Léon, vous obéirez à ses ordres sans discuter (même s’ils sont idiots) parce que vous savez désormais deux choses dont la seconde est primordiale : Qu’il est votre chef de service (ou assimilé.) Que lui a besoin d’avoir raison pour réussir à survivre dans ce monde de cinglés.
Alors vous serez dans la paix et vous pourrez enfin ressentir Ananda.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Je sens, tu sens, il sent, nous puons !

mouchoirs-pleurs

 

La femme s’empara d’un énième mouchoir et sous le regard amusé de son mari assis à son côté, se moucha bruyamment en versant une larme ou deux pour faire bonne mesure. Lorsque la chanteuse magnifique qui passait à la télé monta dans les aigus, la femme ressentit un frisson qui la parcourut de la tête aux pieds, et se moucha de plus belle en étouffant un sanglot.

 

Le mari :
Eh bien, tu as l’air d’apprécier mais es-tu certaine que ça va ?
Oui, oui, ne t’inquiète pas, mais tu comprends, cette femme me fait un tel effet quand elle chante, elle est si sincère, profonde et magnifique qu’elle me remue l’âme jusqu’aux tréfonds.
Le mari prit doucement la main de sa dame et l’embrassa avec tendresse :
Ma chérie, lorsque tu me parles d’elle, on dirait que tu te décris toi
La femme hocha la tête avec un sourire timide, puis se moucha plus bruyamment encore.

 

 

 

ressentir en soiIl n’est pas rare que nous disions, au sujet d’un être que nous apprécions :
« Je sens la bonté qui se trouve en lui (elle), cela en est presque palpable ! »
A l’inverse, nous pouvons dire :
« Je n’aime pas du tout ce que je ressens tandis que je me trouve en présence de untel… »

Nous affirmons également pouvoir ressentir la vérité ou le mensonge qui se trouve en l’autre ou en les autres. Mais, le sentiment de la vérité et du mensonge, c’est-à-dire « cela que nous ressentons au sujet de cette vérité et de ce mensonge », ne se trouve jamais à l’extérieur et chez les autres, car dans ce dernier cas, nous ne pourrions pas le sentir nous. C’est si évident ! L’extérieur (ou supposé tel) n’est que le Révélateur de ce qui se trouve au-dedans de soi en matière de ressenti. Nous ne pouvons pas sentir une chose dehors et donc hors de notre système nerveux et émotionnel. D’ailleurs, qui sent ainsi ? Où est-ce que ce ressenti s’exprime ? Avec quels instruments ressentons-nous ? Que viennent faire « dehors » et « les autres » dans l’affaire ?

 

 

 

ressentir2Quand on prend le temps d’y réfléchir en faisant montre d’un peu de bon sens, on en arrive vite à la conclusion logique qu’il nous est carrément impossible de sentir autre chose que nous-même et que ce ressenti qui se produit en nous-même ne peut pas concerner les autres, seulement être en relation avec certains aspects psychologiques d’autrui. La question à mille euros (et des brouettes) est donc celle-ci :
« Damned ! Mais alors, si je ne peux que me sentir moi, à quel moment pourrais-je ressentir l’autre et est-ce seulement possible ? »
Ou plus prosaïquement :
« Comment faire la différence entre « je me sens moi » et « ce que je sens provient vraiment d’autrui ? »

 

Une fois cette question posée, on s’aperçoit qu’elle est mal posée, justement !
La vérité est que ON NE PEUT PAS sentir les autres, c’est une impossibilité mathématique (et physiologique) puisque le ressenti ne concerne que celui qui ressent, point barre ! (Son système nerveux et glandulaire, ses émotions et souvenirs, son imagination, son vécu etc.) Toutefois, si on change les mots, on peut arriver à connaître ce que vivent et ressentent les autres, cela non pas en le « sentant » nous-même (sur nous ou en nous), mais en ayant CONSCIENCE de ce que vivent et ressentent les autres.

Celui (ou celle) dont la conscience s’est épanouie peut très bien devenir conscient d’une manière parfaite, indéniable, « cosmique » même, de ce que pense, vit et ressent un autre que lui. Il ne « sent » pas ce que sent l’autre, c’est impossible, mais il est si conscient du vécu de cet autre qu’il peut fort bien CONFONDRE cette prise de conscience spirituelle avec un quelconque ressenti, tant les deux fonctions peuvent être semblables aux yeux de celui qui ne maîtrise pas ce genre de processus.

 

 

 

ressentir3Et tandis que le ressenti est souvent brouillon et mélangé à des émotions plus ou moins fiables et agréables, la conscience d’un évènement ou d’une personne est non seulement fiable mais totalement adaptée au nouveau vécu d’une personne libérée de ses mouvances astrales et mentales (ses démons intimes.) Dans le premier cas, nous avons le fonctionnement usuel d’un être, le « moi » est ce qui coupe et sépare l’homme de son Dieu (et c’est fait exprès, pas de panique !) Dans le second cas, nous avons le Soi-Conscient, c’est-à-dire la partie de l’être global qui n’est PAS impliquée dans le processus d’individualisation, et qui demeure connectée jour et nuit avec toutes les autres Soi-Conscience (sans « S » ce serait une hérésie, pour parler de la Conscience Unique !)

A ce niveau, des échanges d’informations diverses (et exactes, elles) s’effectuent sans cesse et celui qui « capte » ce courant d’esprit vivant et conscient, demeure « branché » sur la vérité, simple et sans fard, qu’elle paraisse « belle » ou « moche » (Ce qui fait une belle jambe à votre propre Divinité !)

 

 

 

ressentir-pierreAllez, dans l’élan, faisons donc tomber un mythe ! Boum ! Le mythe des mythos de l’éso ! Le mythe de celui qui se la joue tellement empathique et bourré d’amour et de compassion qu’il ne peut pas s’empêcher, à longueur de journée, de « ressentir » la souffrance de ses frères et sœurs en humanité ! (prouut !) Vous captez le gag, hum ? Espérons. C’est votre intérêt ! Autre gag et pas des moindres : Celui qui se plaindrait d’en avoir marre de capter le ressenti des autres et de souffrir « à cause des moins évolués de la planète » (si, si, j’ai déjà entendu, pouffez pas tout de suite) Bon, OK, on ne peut pas ressentir ce que ressentent les autres, mais qu’en est-il, de ce fait, du fameux « vidage astral et mental«  qui se passe actuellement sur Terre ? Il se passe que tout remonte à la conscience des gens, de tous les gens, dans un premier temps. Cela remonte de leur dedans à eux, n’est-ce pas !

Autrement dit, chacun de nous ne sent que ce qui le concerne lui, la chose est bien entendue (enfin, du moins, espérons-le !) Mais dans ce cas, comment pourrions-nous être dérangé par toutes ces poubelles qui remontent des autres et qui ne devraient les concerner qu’eux ? C’est ici qu’il nous faut nous montrer rusé comme le pachyderme Afghan et subtil, comme la truite d’Éthiopie (ou l’inverse, je confonds toujours.)

 

 

 

inductionConnaissez-vous le phénomène d’induction, en physique ? Ou celui de mise en résonance acoustique, en musique ? Non ? Bien fait ! Cela vous apprendra à tripoter votre voisine (ou votre voisin) durant les cours ! Lorsque une personne qui se trouve énergétiquement liée à nous d’une quelconque façon (bien/mal; j’aime/je déteste, etc.) opère un vidage de subconscient, par induction, le nôtre commence à se vider également mais en correspondance avec la nature du lien qui nous unit. Plus sobrement, si vous avez été lié par l’affectif à une personne quelconque, si l’une se vide, la même chose s’enclenche chez vous par induction mentale.

Le problème, c’est que là, c’est l’ensemble de l’humanité qui est en train de vider ses poubelles ! Et ça fait un sacré monticule de déchets, je vous l’assure !
Du coup, l’élan d’induction est si puissant, qu’aucun être humain vivant sur Terre ou dans les plans dits « incarnatoires » de l’invisible (jusqu’au plan causal, donc) ne peut se trouver à l’abri de ce vidage intempestif, fut-il un Maître déjà largement épanoui (mais encore et toujours incomplet, bien évidemment.)

 

 

 

8znwe9yfComme le dit le fameux slogan publicitaire : Tout doit disparaître ! Nous devons vider nos tinettes ! Nous devons nous nettoyer l’âme de toutes formes de souffrance avant de prétendre en élever la fréquence. Car la souffrance pèse assurément plus que le plomb, dans la Demeure de Nos Pères. (De nos Soi Divins.) Donc, et vous l’aurez compris, nous ne sentons pas vraiment les souffrances d’autrui. C’est la puissance avec laquelle toutes les souffrances sont évacuées, à l’extérieur et chez les autres, qui crée une sorte de siphon qui aspire et extrait de force nos propres souffrances. Ce sont elles que nous ressentons, bien évidemment. Ceux qui trouvent qu’ils vont bien sont simplement ceux qui ne se sont pas encore fait « siphonner l’âme » ! Et c’est juste une question de temps !

Nous n’avons pas tous la même sensibilité ni le même Désir de liberté absolue.
Alors tandis que certains se demandent s’ils ne sont pas en train de perdre la boule, car plus rien ne semble aller en eux alors que l’extérieur paraît être « comme d’habitude« , d’autres se marrent en se demandant ce qu’il peut bien arriver à leur femme ou à leur mari, ignorant de ce fait ce qui leur pend au nez et dans un futur proche.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

L’autre partie

androgyneUne chose est évidente, c’est que nous sommes tous bien là, incarnés sur terre, dans un corps soit masculin, soit féminin…OK. Mais sommes nous « tout » là ou « complètement » là ? Ne sommes-nous que ce que nous semblons être ici et maintenant ? Mais que sommes-nous, pour le moment ? Un homme ou une femme ? Si nous sommes un homme, alors pour être complet, il nous manque le pôle ou l’aspect féminin pour être des Êtres complets (ou Entités Globales.) Si nous sommes une femme, alors c’est l’autre partie qui nous manque. Cette même partie que les deux sexes cherchent désespérément dehors et chez les autres, soit dit en passant.

 

 

 

 

Et si « l’autre partie » n’était que pure énergie ? Et si nous représentions (homme ou femme) la partie consciente de l’Être Global et que l’autre partie consiste en notre pouvoir ?… Mais dans ce cas, où est-elle ? Et pourquoi sommes-nous venus sur Terre ? Mais est-ce là deux questions ou les deux parties d’une seule et même réponse dont l’évidence est telle, qu’elle nous crève les yeux et que c’est pour cela qu’on ne la voit plus ?

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La Musique des Sphères

pythagoreDans certaines traditions, il est fait allusion à une Musique des Sphères. Qu’est-ce que cette musique, exactement ? Attendu que nous ne sommes plus au moyen-âge et que le but n’est plus de « cacher » une connaissance qui sera à la portée d’une classe de maternelle dans une dizaine d’années, nous vous ferons gagner un peu de temps en expliquant ici, en termes simples et modernes, de quoi il retourne réellement, symbolisme ou poésie mis à part.

 

 

 

 

 

yin et yangNous savons que « Tout bouge, remue et vibre sans cesse. » Tout est en mouvement : les électrons qui forment une partie de la matière dite « solide » dansent constamment de joie autour de leur Dieu/noyau atomique. Protons, neutrons, électrons, et autres « cucutrons »  jouent sans cesse un Jeu Amoureux que ce soit en virevoltant, en se repoussant, en s’attirant ou en échangeant des informations d’ordre électromagnétique. Bref, tout ce qui existe vibre sur des fréquences toutes différentes, et la somme de ces vibrations consiste en un Chœur Harmonieux qui représente le Chant d’Amour de la Création pour son Créateur et de son Créateur pour sa Création.

 

 

 

 

24 vieillards2Les 24 Vieillards, autour du Trône Sacré, posent leur genou à terre et jettent avec vénération leur couronne en direction du Trône mais ce dernier leur restitue sans cesse cette couronne, leur demandant de Régner à sa place, se nourrissant de cet Amour Exponentiel qui s’échange entre les particules d’une Seule et Même Chose : l’esprit universel ! La Musique des Sphère est donc la somme vibratoire de tout-ce-qui-Est, du « Tout-Esprit » et cet Océan Vivant et Conscient qui consiste en la Parole de Dieu.

Tous les sons confondus en une seule Mélodie Divine.

Celui ou celle qui entend la Musique des Sphère a presque tout entendu.
Il lui reste à s’Ecouter puis à s’Entendre avec lui-même, car lui aussi est une note dans ce Grand Orchestre de la Vie !

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)