Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Amoralité de l’esprit Divin

Mage Rouge-femmeVoici un sujet qui tient tout particulièrement à cœur aux Mages Rouges et donc, aux psychologues ésotéristes, leurs plus fidèles représentants charnels. Un minimum de subtilité mentale sera réclamé ou mieux, obligatoire, pour ceux et celles qui vont lire ce sujet et surtout, y participer par leurs commentaires. Cette subtilité est en fait un mélange de logique, de bon sens, d’humour et de discernement, rien de plus. Il n’est pas question d’instruction mais d’intelligence. Procédons avec rythme et méthode, avec ce rythme et cette méthode qui me sont chères, en tant que psy éso. Il est dit que « Tout est fait d’esprit et que cet esprit est Dieu. » De fait, il y a fort à parier que cet esprit soit… Divin !

Mais attention : le mot « Divin » est pris ici dans un sens un peu différent de celui qu’on lui accorde généralement. L’esprit est Divin pour la bonne raison que « Dieu est esprit » et… Qu’il n’existe rien d’autre que l’esprit.

 

 

 

La Divinité de l’esprit se réfère donc à son caractère unique et absolu, et non à une qualité quelconque. L’esprit n’est pas Divin dans le sens de merveilleux, absolument pur, parfait, etc. Autrement dit, il n’y a rien de religieux ou de moral en l’esprit ou en Dieu. L’esprit n’est pas « gentil » ou « juste »; il n’est pas non plus « pur » dans le sens usuel de ce terme. L’esprit étant la seule chose qui soit, il serait difficile de le comparer à quoi que ce soit de « mieux » ou de « moins bien« , c’est évident ! Le Divin est parfait dans le sens où il est… Parfaitement lui-même ! Voire parfaitement unique. Le seul à Être.

Il ne peut être ni amélioré, ni divisé, ni fragmenté ni même étiré ou compressé. On ne peut pas non plus le rendre autre chose que ce qu’il est déjà, depuis toujours et à jamais. En clair, l’esprit est… Amoral ! Il ne fonctionne pas en concordance avec nos convictions et nos idées sur ce qui est « bien » ou « mal. »

 

 

 

esprit-lumineuxL‘esprit n’est pas « lumineux » dans le sens usuel de ce terme; il est Lumineux parce qu’il rayonne son propre pouvoir et qu’il est « La Lumière du Monde », la seule chose qui puisse nous éclairer vraiment. La seule chose qui soit, donc. « Tout est fait d’esprit et par l’esprit. » L’esprit ne se scinde pas et ne se fractionne pas pour créer l’univers : il le fait mentalement ! Le Mental Divin est la somme spirituelle Cosmique, le grand cerveau central qui imagine toutes choses et crée toutes choses « en esprit et dans son Mental. » Tout comme lorsque vous pensez et imaginez un paysage vous ne créez pas les décors avec votre structure mentale, de même, l’esprit crée toutes choses sans pour autant employer sa structure, car « il pense l’univers » plutôt qu’il ne le construit vraiment avec son essence. C’est la raison pour laquelle l’univers matériel est en réalité PURE ÉNERGIE.

 

 

 

Si vous préférez, les particules d’esprit ne forment pas vraiment la matière, elles l’imaginent, la pensent, et cette concentration mentale ainsi que cette visualisation sont si puissantes, que l’univers nous semble aussi vrai que… Nous-mêmes ! En fait, ni l’univers ni nous autres, humains, existons autrement qu’en esprit ! Tous les exemples employés pour essayer de comprendre l’esprit ne sont que de pâles tentatives toujours avortées pour expliquer…l’Inexplicable. Il n’existe qu’une seule façon pour comprendre comment Dieu-esprit crée toutes choses : observez-vous penser ; Dieu fait exactement la même chose mais en infiniment plus grand et… En beaucoup mieux ! Mais revenons à l’amoralité de l’esprit, sujet presque aussi difficile à capter, même intuitivement, que la Nature de l’esprit lui-même.

 

 

 

DiviniserLes gens associent d’une manière risquée la Divinité (ou l’esprit) à des concepts religieux, moraux et, en un mot, à ce qui est beau, juste, noble, généreux, compatissant, etc. Même ceux qui se prétendent « Athées »reconnaissent quelquefois que s’il existait un Dieu, il serait « nécessairement » tel une sorte de « Bon père aimant » attentif aux caprices de ses créatures. Du moins devrait-il être ainsi, s’il se prétend Dieu (sic.) Il est évident, pour qui a les yeux ouverts et n’a pas peur de s’enrhumer le Regard, que Dieu ou l’esprit n’est pas tout à fait tel que le projettent les êtres humains… Non pas qu’il ne soit pas « bon » ou « compatissant« , mais plutôt semble-t-il être en dehors de ce genre de considérations relatives à l’expression débridée de notre Moi-Idéalisé.

L’esprit ou Dieu n’est ni bon, ni mauvais, ni juste, ni injuste et il n’est en fait ni ceci, ni cela (Neti, neti, en sanskrit) Dieu-l’esprit n’est pas soumis aux contraintes de la dualité, en clair.

 

 

 

entropomorphismeSoyons un peu logique : Si Dieu était « bon« , alors, selon sa propre Loi, il devrait être « mauvais » également ! (« Tout est double ».) En n’étant RIEN Lui-Même, il peut donner naissance (spirituelle) à Toutes Choses sans en être affecté le moins du monde. D’ailleurs, il donne chaque jour naissance à tout et… à n’importe quoi ! Si vous en doutez, regardez autour de vous et vous verrez ! Bon, très bien, tout est fait d’esprit, l’esprit est Dieu et tout est engendré « en esprit » et donc mentalement, c’est-à-dire que l’univers est pensé, pas réellement créé. Pour ça, c’est bon, on a compris.

Mais ce qu’on ne comprend pas encore, c’est… Qui ou Quoi « pense » ainsi en esprit et dans son mental ? Car si l’esprit est Dieu, alors « Cela » qui se sert de l’esprit doit nécessairement être autre chose que l’esprit, être distinct de lui afin de s’en servir pour « rêver l’univers » Vous suivez le raisonnement ?

 

 

 

 

architecteDu coup, Dieu-esprit est bien l’Agent Créateur (ou Formateur) de toutes choses, mais il n’est pas le Scénariste ! Qui ou Quoi se sert de l’esprit Divin pour penser l’univers ? Ce ne peut être Dieu, car lui est occupé à créer, vous vous souvenez ? Dieu ne peut être à la fois le Penseur et la Pensée. Quelque chose d’autre se sert de l’esprit pour pondre un Super-Scénario Cosmique au fur et à mesure que celui-ci se déroule sous nos yeux ébahis. Voilà qui fait rêver, non ? C’est le cas de le dire, oui, il y a largement de quoi Rêver, car il y a tout l’univers et les dieux à rêver ainsi ! Cela qui se sert de l’esprit pour créer mentalement est apparemment loin de nos considérations humaines, c’est le moins que l’on puisse dire ! Ce Grand Penseur est on ne peut plus amoral. Tout comme son esprit, en somme. Cet esprit qui lui sert à Orchestrer l’Univers visible ET invisible (à nos sens physiques du moins.)

 

 

 

Ceux qui ont peur de Dieu, qui désirent (ou espèrent) lui plaire, l’implorent ou se demandent pourquoi « il leur fait ça » (sic) sont donc complètement à côté de la plaque. Non seulement l’esprit qui est Dieu est « pensé » et donc pas libre d’agir à sa guise, mais de plus, il semblerait que le Penseur ne se préoccupe guère des résultats de sa rêverie consciente. Il ne semble avoir ni a priori ni but particulier qui puisse s’inscrire dans la dialectique humaine. En somme, même si le Grand Penseur poursuis un But, ce dernier n’est pas accessible à l’entendement humain. Il est donc inutile d’essayer d’aborder Dieu ou Cela qui se trouve derrière Lui, avec une mentalité typiquement humaine et donc affreusement limitée, et qui ne tient pas compte de toutes choses en simultané (Nommé « Actualité Cosmique » par les psy éso.) Du moins pour le moment.

 

 

 

 

commentaires2Je vais à présent vous permettre de réagir et participer à ce nouveau sujet qui, je l’espère, éveillera de l’intérêt en vous. A toutes fins utiles, je tiens à préciser que ce sujet, s’inscrit dans une série d’articles dont le contenu, des plus subtils, n’avaient pas été porté à la connaissance du public, et étaient jadis réservés à de hauts initiés capables d’appréhender ce type de concepts. Autant d’idées susceptibles de déstabiliser des personnes non correctement préparées. Mais ces thèmes n’ont jamais été « secrets »; ils étaient simplement refusés par les masses « bien pensantes » (ou autorisées à penser) ou impossibles à assimiler vraiment, du fait d’un développement mental insuffisant.

J’ai espoir que vous êtes conscients de la valeur de ce qui vous est proposé, même si cela l’est en termes modernes et quelque peu « remastérisés » pour devenir accessible à tous. Remastérisé, cela au risque de frôler quelques erreurs nécessaires, du moins pour le moment.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Maya contre nouvelles énergies (Dossier)

Note : Ceci n’est pas un simple article mais une étude ou, comme il est dit sur ce blog, un « dossier. » Le texte est nécessairement très long et réclame d’être lu « à petites doses » afin de ne pas lasser le mental et risquer un décrochage de l’attention. Cela dit, écoutez votre ressenti et lisez autant ou aussi peu que vous le souhaitez. Seul votre ressenti doit demeurer le maître absolu qui dirige vos pensées et vos actes. Cordialement votre.

 

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Maya contre nouvelles énergies

 

(Première partie)

 

 

 

 

connaissance-scienceComme vous le savez sans doute, le pire ennemi des spiritualistes du passé fut leur tendance à confondre connaissance et sagesse, c’est-à-dire savoir et application intelligente de ce même savoir. Car apprendre et savoir sont choses aisées : il suffit de se remplir la tête de choses plus ou moins hétéroclites puis d’être capable de les ressortir et de les réciter par cœur, le cas échéant. Observez tous ces magnifiques jeunes qui sortent des écoles avec BAC + 2,3,4 ou 5 voire plus ! Ne sont-ils pas instruits jusqu’à la garde, gavés comme des oies de ce savoir si précieux qui, n’en doutons point, leur sera plus tard d’une aide incalculable dans leur vie de tous les jours ? (Qui a pouffé ?)

 

 

 

 

connaissances2Nos jeunes « BAC+quelque chose » se retrouvent un peu dans la situation de nos anciens spiritualistes, ceux de la vieille énergie : ils savent beaucoup de choses, mais aucune ne semble applicable aux problèmes réels et vitaux qu’ils rencontrent une fois lancés dans la vie active.
A peine finis d’être gavés de ce savoir si précieux, les voici lâchés en pleine nature, avec pour mission d’apprendre à voler tout seul et à définir leur propre itinéraire. Eux qui, durant des années, n’ont appris qu’à obéir sans discuter, à retenir tout ce qu’on leur présente et à apprendre sous la menace de ne pas être reçu au précieux échelon supérieur, les voici à présent «libres» de se comporter comme si on leur avait appris de tout temps à se débrouiller seuls !

 

 

 

 

 

connaissances3Résultat, ils se retrouvent paumés, avec le sentiment très net mais rapidement étouffés par une fierté bien compréhensible, de s’être fait blousé et de n’avoir servi que de cobayes vivants à ceux qui ont pour insigne honneur de définir le parcours scolaire et les matières étudiées par nos chères têtes blondes et ce, dès le cours préparatoire. Préparatoire à l’état d’inadaptés sociaux.

Connaissant sur le bout des doigts des choses qui ne leur serviront pas ou plus dans « la vraie vie », les voici obligés de réapprendre de nouveau.
Apprendre à survivre dans une jungle sociale pour laquelle ils n’ont jamais reçu la moindre préparation, bien évidemment. En somme, les voici confrontés à L’ACTUALITÉ HUMAINE, et non plus seulement à cette réalité largement idéalisée, à l’aide de laquelle ils ont été conditionnés.

 

 

 

 

lois divinesLes mystiques et les spiritualistes du passé étaient dans la même situation psychologique que nos infortunés Bacheliers + quelque chose
Eux aussi ont du apprendre les Lois et les Principes qui président au fonctionnement des choses de ce monde et de tous les autres. Du moins est-ce là ce qu’ils ont appris ! Une Loi est quelque chose d’incontournable et qui s’applique pour un même plan à tous ceux qui s’y manifestent. Et c’est ce qu’on leur a enseigné, si, si !

Ils ont aussi appris que les forces du Bien sont plus puissantes que les forces du Mal et que celui qui viole une quelconque loi doit en subir tôt ou tard les conséquences fâcheuses. Une fois les études usuelles terminées (parfois 20 ans ou même plus) nos jeunes « Bacheliers de l’âme » ont été eux aussi lâchés dans l’arène très peu mystique de ce Monde. Et ce qu’ils y ont vu, ce qu’ils y ont vécu, ne correspondait pas à tous ce qu’ils avaient appris et qui avait au moins l’éclat de l’or, sinon la pureté du diamant.

 

 

 

 

Et voici que, de nouveau, les hommes se tournent vers la spiritualité. De nouveau, « des âmes compatissantes et désintéressées » (sic) se précipitent pour les accueillir, les instruire et les former aux changements que tout le monde pressent comme étant pour Demain. Pourquoi devrions-nous penser puis croire que, cette fois-ci, les « matières scolaires » présentées aux nouveaux mystiques et aux nouveaux spiritualistes, consisteront en un matériel qui leur sera utile et qui se révélera parfaitement adapté aux temps qui s’en viennent ? D’ailleurs, goûtons un peu à cette nouvelle sauce spirituelle pour définir si son goût relève du nouveau, car au premier abord, c’est encore le parfum de l’Ancien. Que savons-nous du Nouveau AVANT qu’il ne se manifeste ? Allons-nous le tuer avant de lui laisser le temps de naître, cela en le traitant avec les outils qui nous ont servis à louper notre passé, et qui appartient désormais à l’ancienne vie ?

 

 

 

Est-il seulement possible de se préparer à une chose dont on ignore tout, du seul fait de sa totale nouveauté ? Quelles sont les méthodes, les techniques proposées ? Quel plat réchauffé va nous être servi ?
Va-t-on nous parler d’amour, de Lumière, de compassion, de pardon, d’aimer son ennemi ou de ne pas entretenir de pensées négatives face à l’adversité ? Allons-nous devoir, encore et toujours, jouer le rôle de celui ou de celle qui doit beaucoup méditer, aller à de nombreuses conférences, appartenir à un groupe ancien et reconnu et, dans l’élan, pourquoi pas, essayer une thérapie auprès d’un psychiatre hors de prix et bien sur non remboursé par la sécurité sociale ?

Allons-nous encore nous ruiner en stages dans lesquels il nous faudra crier tout nu en position de fœtus, respirer comme des locomotives, régresser pour connaître « nos vies antérieures » ou encore apprendre à voir l’aura ternies de personnes devenues aussi paumées que nous ?

 

 

 

incarner qui nous sommesNous avons fait toutes ces choses et nous en incarnons désormais le résultat, ne le voyez-vous donc pas ? Nous pourrions aussi faire des stages qui coûtent des fortunes à nos entreprises Françaises et dans lesquels nous apprendrions à vendre des aspirateurs à des aborigènes d’Australie qui ne possèdent pas encore l’électricité.

Et avec un peu de chance, soit nous pourrions nous suicider sur notre lieu de travail, soit succomber à une crise cardiaque ou à une rupture d’anévrisme au bout de quelques années d’auto-trahison ?

Les choix sont nombreux et pourtant, il n’existe qu’une seule cause à nos errements. Dire que « nous sommes sous l’emprise de Maya » fait certes très instruit et un brin New-Âge, mais n’explique rien de manière intelligente et de ce fait, ne consiste pas en une connaissance applicable à notre vie de tous les jours. Donc, ça ne sert à rien, si ce n’est à se branler les méninges ou à briller en société.

 

 

 

 

illusion5Pourtant, la clé se trouve au niveau de ce concept très mal compris que nous connaissons sous le nom de Maya. Le concept de Maya a été aussi mal expliqué et donc compris que celui du Karma, les deux étant d’ailleurs plus liés qu’il n’y paraît de prime abord. Maya n’est pas un pouvoir qui nous illusionne. Si c’était le cas, alors ce pouvoir serait plus puissant que nous et notre avenir serait foutu pour de bon et par avance !

Si Maya existait indépendamment de nous, les êtres humains, alors Maya serait un pouvoir cosmique dépendant de l’Actualité, et non de notre réalité. Et nous ne pourrions nous extraire d’un contexte global ou cosmique dans lequel nous serions immergé.

Tout ce qui dépend de l’Actualité Cosmique est intouchable et éternel. Nous n’y avons pas accès. Tout ce qui dépend de la réalité dépend de nous. De nous tous, du « Soi Collégial », dirons-nous pour faire simple. Retenez ces mots :

Ce que pense un homme ne marque que cet homme, mais ce que pense l’humanité marque toute l’humanité.

 

 

 

 

Mais rappelons un peu la Genèse du sujet, si vous le voulez-bien…
Au départ, nous avons des Dieux (les Élohim) qui désirent expérimenter un niveau de conscience que leur fréquence divine leur interdit d’expérimenter.
En effet, expérimenter revient à pénétrer une zone dans laquelle peut se produire cette expérimentation. Pour entrer dans certaines formes mentales et les connaître de l’intérieur, les Dieux doivent, au préalable, accepter d’abaisser leur fréquence vibratoire afin de se rapprocher à quelques octaves seulement de la fréquence qui est celle de la zone à expérimenter de l’intérieur.

Cela revient pour eux à descendre dans les profondeurs Océaniques de l’esprit universel et au sein desquelles règnent une densité ainsi qu’une pression monstrueuses. Même si tout ceci est dans leur conscience.

 

 

 

 

conscience2Imaginez une zone d’ombre au sein de notre conscience, qui nous soit inaccessible… Que ferions-nous si c’était le cas ? Si nous étions capables de visiter tous les plans ou niveaux d’existence (ou de conscience) sauf un ?

Eh oui, nous ferions comme l’ont fait ces Dieux d’Antan : nous chercherions par tous les moyens possibles et imaginables à pénétrer dans ce no man’s land de l’esprit. Et nous réussirions, assurément !

Oui mais voilà : à ce niveau de densité spirituelle, ce n’est plus de l’esprit que nous trouvons mais… De la matière ! Et la matière, c’est de l’esprit qui s’est oublié. Ce qui est pour le moins fâcheux, attendu que cet esprit est aussi Dieu ! Et qu’est-ce qu’un Dieu si n’est de la Supra-conscience ? Comment ce qui est pure conscience d’être et d’exister, pourrait ne plus être… Conscient ? En n’étant plus Dieu ou en n’étant plus l’esprit, ce qui revient au même. Est-ce seulement possible ? Non, bien évidemment !

 

 

 

 

conscience3Alors quoi ? Alors, il reste la solution non pas de ne plus être divin, ce qui est impossible, même à un Dieu, mais…De ne plus être conscient de sa divinité. Autrement dit, demeurer conscient, certes, mais pas d’être l’esprit divin mais quelque chose d’autre !

Mais, est-ce possible, attendu que « Seul existe l’esprit et que l’esprit est Dieu » ? Présenté ainsi, non, ce n’est guère envisageable, en effet.
Mais si l’esprit demeure conscient de lui-même tout en ignorant qu’il est l’esprit et donc, qu’il est Dieu, alors la chose devient envisageable !

Il suffit de concentrer assez de matière mentale puis de la programmer pour qu’elle se croit « libre » et distincte de tout le reste de la création, et le tour est joué ! Et c’est ce qui fut fait !

« Et Dieu vit que cela était bien…. »

 

 

 

 

CommencementNotre conscience pénétra des formes mentales que nous avions nous-mêmes visualisées, de plus en plus denses et de moins en moins Lumineuses, c’est à dire « reflétant de moins en moins sa propre Nature qui est Lumière. »
La forme la plus basse était faite d’esprit tellement concentré qu’il apparaissait sous une forme trop « dense » pour que l’esprit qui la compose se souvienne de qui il est vraiment.

Alors une partie de ce Dieu Créateur (Brahma) qui était investie dans sa propre création mentale, oublia qui elle était et elle perdit la conscience de sa propre divinité, ainsi que les pouvoirs (siddhi) qui vont avec.

 

 

 

 

Commencement2Et nous sommes cette partie. Du moins, une partie (personnalité terrestre) de cette partie (le Soi) L’homme est de l’esprit trop concentré pour qu’il lui soit possible de se percevoir comme étant unit à autre chose que lui-même. Alors pensez un peu s’il peut croire qu’il est un Dieu et que ce même Dieu est uni au Grand Tout Cosmique ! La forme humaine et la conscience qui s’y rapporte, sont si parfaitement visualisées comme uniques, distinctes de tout le reste et privées de pouvoir, que l’esprit qui les compose et leur permet de s’exprimer croit dur comme fer qu’il est distinct de toutes choses et donc, de la Divinité (relative ou absolue.) En somme, l’esprit s’illusionne tout seul et se fait croire qu’il est tout, sauf ce qu’il est vraiment : de l’esprit !

 

 

 

 

commencement3L’homme est distinct, c’est vrai, mais il n’est pas séparé de tout le reste et ne l’a jamais été ! Il fallait seulement qu’il le croit d’une manière absolue et définitive, cela pour réussir, entre autre, à explorer les plus basses vibrations de la création divine continue. Et nous voici occupés à nous imaginer être « ceci ou cela » en esprit, en le visualisant avec cette parfaite concentration dont seul un Dieu est capable. Imaginez que vous puissiez vous éveillez dans (ou durant) le rêve : ne seriez-vous pas tenté d’y participer avec un plaisir immense ? Un tel pouvoir ne serait-il pas enivrant, voire… Hypnotique ?

Imaginez, enfin, que vous soyez si mordu de ce rôle, de ce rêve rendu vivant, de cette visualisation, que vous en arriviez à oublier que ce n’est qu’un rêve, qu’une vue de l’esprit.

Si vous pouvez imaginer cela, alors vous connaissez comment fonctionne la Création Cosmique Continue et comprenez désormais, qui sont les Maîtres. Tout ce que fait le Mental Cosmique (Dieu-Le-Tout) un Dieu le fait aussi, mais en plus petit : sa création ne concerne que Lui et tous ceux qui acceptent de le suivre au sein même de sa rêverie.

 

 

(Seconde partie)

 

 

 

illusion6Les Mystiques et spiritualistes du passé se méfiaient de Maya qu’ils traduisaient quasiment tous par « illusion. » Pour eux, les 5 sens objectifs les trompaient et ne leur permettaient pas d’accéder à la vérité. Ils établissaient une nette différence entre l’actualité » ou «Tout ce qui existe vraiment» et  «la réalité», c’est-à-dire le peu d’actualité à laquelle leurs sens leur permettaient d’accéder.

En fait, les sens ne trompent personne et ne déforment rien : ils sont seulement limités à une forme d’activité spécifique et ils remplissent parfaitement leur rôle dans les limites mêmes de cette activité spécifique.
Nos yeux ne déforment pas ce qui se trouve à dix kilomètres, car ils n’ont pas accès aux choses qui se trouvent à cette distance. Et même s’ils y avaient accès, ils n’auraient aucun pouvoir sur ces choses et ne pourraient donc pas fausser les faits ou nous tromper à leur sujet.

 

 

 

 

Conscience4Ainsi, nos sens ne faussent rien, bien au contraire ! Leur rôle est de transformer un véritable bain de vibrations à peine distinctes les unes des autres, en des objets ou des choses apparemment aussi distinctes que séparées, et sous une forme et à partir de détails recevables pour notre cerveau. Plus sobrement, nos sens transforment des ondes vibratoires en des objets clairement délimités et adoptant pour nous, « une forme solide » et distincte de tout le reste.
Mais ces ondes ne sont pas séparées du Grand Bain cosmique de vibrations. Penser autrement serait ILLUSOIRE, assurément.

Les choses ne sont pas telles que nous les percevons avec nos sens mais ces derniers ne faussent rien, ils transforment de l’informel en du formel, de l’illimité en du limité, nous permettant ainsi de distinguer les choses et les êtres, de pouvoir les considérer séparément de tout le reste.

Nos sens sont un peu comparables à un microscope : ce dernier ne « sépare » pas les choses, il nous permet seulement de les mettre en valeur, d’accentuer leur présence en les rendant « plus présents » à nos yeux.

 

 

 

 

Maya2Il en va de même des sens psychiques, certes moins limités que leurs homologues charnels, mais capables, eux aussi, de transformer l’informel en formel, mais sur d’autres octaves vibratoires. Prenons un exemple. Nous croyons être capables de « voir » les couleurs de l’aura, mais en réalité, ce n’est pas le cas, et ceci pour la bonne raison que l’aura n’a aucune couleur ! Toutefois, les vibrations qui émanent d’un être humain viennent frapper certains Centres psychiques et nerveux qui se trouvent dans notre cerveau, et ces derniers transforment de simples ondes vibratoires porteuses d’informations, en des couleurs chatoyantes capables de créer une impression plus marquée dans notre conscience individuelle.

 

 

 

 

Shiva-ParvatiMaya ne représente donc pas une forme d’illusion qui nous serait imposée par je ne sais qu’elle obscur pouvoir qui ne dépendrait pas de notre volonté. Maya représente l’état actuel de nos perceptions, qui sont limités VOLONTAIREMENT afin de nous permettre d’expérimenter des niveaux de densités spirituelles qui nous seraient totalement inaccessibles si nous restions dans l’état d’esprit qui devrait être le notre et qui interdirait l’Aventure Humaine.

Dans nos cellules humaines sont gravé les codes de limitations requis pour participer pleinement de ce plan de conscience Terrestre ou physique. Depuis le début, le subconscient humain avait pour ordre formel de nous « vendre » l’idée-germe surpuissante que nous ne sommes que ce que nous pouvons appréhender de nous-mêmes. Ce qui est faux, bien entendu, mais considéré pour vrai par la moindre de nos cellules.

 

 

 

 

espritNous sommes faits de particules de Lumière densifiée auxquelles il serait grand temps de donner le nom qui est le sien depuis toujours. En Français, ce nom est L’ESPRIT. Ce même esprit qui nous sert à penser. Et puisque TOUT est fait d’esprit, nous sommes nous aussi conçus à partir d’une combinaison très savante de particules d’esprit, formant des atomes, des cellules et des organismes complexes ou, en un mot, notre corps de chair. Et puisque nous sommes fait d’esprit et que cet esprit vibre actuellement très bas, c’est avec le degré de conscience et d’intelligence relatifs à cette très basse fréquence que nous pouvons nous « estimer » à notre juste valeur, c’est-à-dire nous connaître nous-mêmes.
Autant dire que nous avons autant de chance de nous percevoir comme étant divins et partie intégrante du Tout-Esprit, qu’une fourmi a de chance de réaliser un jour que la lune n’est qu’un satellite de la Terre.

 

 

 

 

recul psychologiqueCe manque de « recul psychologique » est ce qui nous prive de cette prise de conscience que nous sommes divins en Essence et depuis TOUT LE  TEMPS. Pour le moment, il nous est très difficile d’imaginer puis de croire que nous ne pouvons pas être autre chose que divins et parfaits. C’est cet état de fait, cette incapacité de nous croire divins, qui nous permet de vivre comme si nous étions faibles, seuls, uniques, séparés et donc, en danger à la moindre occasion. Et il fallait absolument que nous ressentions les choses ainsi et que nous en fassions notre seule et unique réalité !

Sinon, nous serions demeurés bien incapables de comprendre ce que c’est que de se ressentir humain et faible, seul et distinct de toutes choses et, en un mot, Libre, y compris… De notre propre Divinité !

 

 

 

maya3Moralité, Maya n’est pas une tare ou l’ennemi; elle est un cadeau, une réussite gigantesque et notre plus grande fierté future ! Comprenez-vous toute la Beauté de ce qui vous est présenté ici ? Prenez un peu de recul… Mieux encore : imaginez ! L’imagination est l’antichambre de la conscience de Soi. Imaginez… Vous êtes fait d’esprit, OK ? Et l’esprit, il a quelle forme, quel nom ou quelle identité, selon vous ? Réponse : il a toutes les formes possibles et imaginables, car il peut donner forme à toutes choses, du moment qu’il peut y penser puis concentrer sa propre Lumière sur ce qu’il pense.

Le résultat sera qu’il deviendra ce qu’il pense (ou visualise) et que devenu cette pensée, cette forme, il sera alors limité par cette pensée ou cette forme et ne pourra dès lors s’exprimer qu’à partir des limites propres à cette forme spirituelle (faite d’esprit, donc.)
Mais une telle « limite » est souhaitée et consiste en une réussite totale, non en une limite ou un échec !

 

 



limitationsVoyez ce poisson qui nage dans la mer… Il ne vole pas et ne peut survivre dans l’air, car ce qu’il incarne le limite en même temps et ce, aussi parfaitement que ce qu’il incarne est… parfaitement incarné ! Ce poisson est divin, parfait, il ne peut être mieux que ce qu’il est déjà ! Voyez cet oiseau qui vole dans le ciel… Il ne peut survivre sous l’eau ni voler au-dessus de l’atmosphère terrestre et ceci, justement, parce qu’il incarne parfaitement l’idée de ce qu’est un oiseau. Cet oiseau est divin, il ne peut être plus réussi que ce qu’il est déjà ! Comprenez-vous bien tout ceci ? A présent, observez celui qui observe toutes choses mais oublie à chaque fois de s’observer lui-même !

Oui,  je parle de vous ! Vous êtes non seulement l’esprit mais encore, vous êtes FAIT d’esprit. Et cet esprit est Dieu. Mais vous n’êtes PAS Dieu et ne devez essayer de l’être sous aucun prétexte !

 

 

 



Jeu-consciencePourquoi ? Parce que sinon le Jeu de la Conscience serait terminé pour vous. Réfléchissez deux minutes : vous êtes l’esprit… Vous êtes fait d’esprit… Ces deux choses là sont déjà «réussies», si j’ose dire, car vous êtes déjà l’esprit ou «fait d’esprit», vous n’avez rien d’autre de plus à réaliser en ce domaine et à ce sujet, voyez-vous ? Dès lors, qu’est-ce qui vous reste à être, à faire ou éventuellement, à devenir ? Réponse : ce que vous êtes déjà, c’est à dire VOUS ! Ce «Vous» est le rôle que vous jouez actuellement, votre identité terrestre, votre rôle ou ce Jeu d’Acteur que vous incarnez pour le moment. Vous devez ABSOLUMENT le Jouer avec cœur, courage et fierté, car ce rôle a été choisi par le plus Génial Scénariste qui puisse se concevoir !

 

 

fier de soiVous devez absolument être FIER de ce que vous êtes actuellement ou que vous CROYEZ être, plus exactement. Car sachez que si vous êtes déjà l’esprit, devenir ce que vous êtes, actuellement était loin d’être gagné d’avance car, souvenez-vous : seul existe l’esprit et l’esprit est Dieu. Vous êtes actuellement occupé à faire l’impossible, c’est à dire incarner autre chose que ce que vous êtes en esprit et en vérité, à savoir l’esprit Divin !
Et cela, même Dieu ne pouvait pas le réaliser ! La preuve ? Il vous a envoyé vous, pour réussir à être cet homme ou cette femme, à sa place, certes mais… En Son Nom. (« Celui-ci est Mon Fils en qui Je prends Mon plaisir… »)

Mais voici que l’Aventure Humaine (sous sa forme la plus grossière du moins) va se terminer d’ici quelques temps. Peut-être est-ce notre dernière vie sur un plan aussi dense, qui sait ! Mais présentons le sujet sous un angle amusant : après avoir passé des millénaires à demeurer dans l’ignorance de ce que nous sommes, nous devons à présent déloger les anciens codes devenus obsolètes et installer de nouveaux programmes qui tiennent compte de notre divinité !
(Notez que je n’écris pas que « nous devons redevenir Dieu » )

 

 

 

 

O.S. not foundEn somme, il nous faut désinstaller notre O.S. (Opérating System) actuel et en installer un autre nous permettant d’avoir « fenêtres sur cosmos », si j’ose dire. Jusqu’à ce siècle, nous ne devions pas savoir qui nous sommes vraiment. Du moins, pas d’une manière trop générale (pas tout le monde ni en même temps.) Désormais, nous ne devons plus croire que nous sommes uniquement ce que nous semblons être. Forcément, cela va en embrouiller quelques-uns ! Et le mieux serait de vous entrainer, dès à présent, en installant en votre esprit, des idées-germes capables de vous détourner des anciens codes engrammés (gravés) dans vos cellules.

 

 

 

Revenons sur un point pouvant paraître quelque peu obscur

 

 

 

prendre conscience4Il faut essayer de comprendre que ce que nous percevons n’est PAS illusoire, car si c’était le cas, nous ne pourrions PAS en être conscient !  Smile Il est impossible de prendre conscience d’une chose qui n’existe pas ! Cela est si évident, qu’il a fallu arriver aux années 2010 pour le réaliser vraiment. Ce que nous montrent nos sens est relatif à TOUT ce qu’il est bon que nous connaissions et donc, tout ce dont nous avons BESOIN de prendre conscience tandis que nous sommes sur ce plan (la Planète Terre physique.) Nous sommes donc tous parfaitement équipés pour la « mission » qui a été -et est encore pour quelques années- la nôtre.

Et cela, les mystiques et les spiritualistes du passé (je cause bien entendu des élèves ou disciples les plus avancés) ne l’ont jamais compris. Tous cherchaient à se « libérer » des chaînes hypothétiques de la matière, alors que si chaînes il y avaient, elles ne pouvaient se trouver que dans leur propre esprit et, surtout, dans leur manière peu intelligente de penser et de ressentir.

Pourquoi s’incarner si le but est de rester le plus longtemps possible en sortie de corps, en Samadhi ou pour passer le plus clair de son temps terrestre en contact avec l’invisible ? 

 

 

 

 

Pape-ventLes anciens connaissaient beaucoup de choses (souvent fort inutiles, d’ailleurs) mais rares furent les élèves avancés des Grands Maîtres capables de faire montre d’assez d’humour et de sagesse pour accepter leur situation et pour appliquer la connaissance avec intelligence et sans passion, là où elle pouvait être le plus utile : leur vie de tous les jours. Sortis de leurs périodes d’étude, de méditation, de réunion secrètes en Loges, etc., ils se comportaient exactement comme tout un chacun mais refusaient simplement de le reconnaître. (Croyez-vous que cela ait changé ?)

Durant les vingt dernières années, j’ai personnellement eu l’occasion de vérifier l’exactitude de ce que je propose ici et que les psychologues ésotéristes essayent en vain de faire comprendre à leurs confrères et consœurs de la spiritualité depuis des siècles : Les dangers du Moi-Idéalisé, responsable du mensonge, de l’hypocrisie et du besoin compulsif de ne jamais « fauter » (ce qui bien sur est impossible à l’homme.) Tant qu’un ésotériste se trouve dans un temple, une Loge, à des repas fraternels ou assiste à des conférences, il s’affiche comme le ferait selon lui « un véritable initié » et selon des archétypes comportementaux qui aurait de quoi filer le bourdon à une autruche naine du Crétacé !

 

 

 

 

cesser de se mentir3Dire à une personne qui se croit très spirituelle ou très évoluée, qu’elle devrait arrêter de se mentir et de balayer la poussière dans sa demeure avant de prétendre aider les autres à y parvenir, voilà qui ne consiste pas en la meilleure manière de se faire accepter puis aimer ! C’est très certainement pour de tels spiritualistes que le proverbe « La vérité n’est pas toujours bonne à dire » a été inventé ! Cela dit, nos sens évolueront bientôt en rapport avec la hausse considérable de vibrations de la structure atomique de la matière.

La matière va évoluer, c’est-à-dire que les particules d’esprit qui la composent vont se mettre à vibrer sur une fréquence plus élevée. Nos sens vont donc s’adapter rapidement et ce qui était préalablement « physique » deviendra psychique mais… Nous ne le réaliserons pas ! Ou pas tous, pas en même temps ni même dès le début des changements, en tous les cas. Et c’est parfait ainsi !

 

 

 

 

changer-transformer8Si vous quittez durant des années votre famille terrestre, en la retrouvant, disons dix ans plus tard, vous allez être frappé par les changements extérieurs installés au fil du temps. Les visages, les corps et jusqu’au décorum de la maison familiale, tout aura sans doute changé. Pour vous, cela sera évident et vous le verrez immédiatement, mais pour les autres membres de votre famille, les changements se seront opérés très graduellement et ils n’en seront pas aussi conscients que vous. Voire pas du tout ! Pour prendre conscience de changements en nous ou tout autour de nous, il nous faut être capables de comparer deux points de vues différents.

Il en va de même pour la Planète Terre : comme nous sommes dessus et que nous vivons tous à son propre rythme, si ce rythme augmente, nous n’en seront pas nécessairement conscients. Mais si des humains étaient parti durant vingt ans sur une autre planète d’un autre système solaire que le notre, à leur retour, ils seraient effarés des transformations radicales installées durant leur absence prolongée. En fait, il ne serait même pas certain qu’ils puissent seulement… Nous voir !
Pour eux, nous serons peut-être tous passé « derrière le voile », un peu comme l’ont fait avant nous -mais plus radicalement- les Mayas.

 

 

 

pouvoirsImaginons quelques minutes que nous ayons tous les pouvoirs d’un Dieu tout en étant de simples adultes normalement constitués et que notre désir soit de connaître puis d’expérimenter la vie d’un très jeune enfant, histoire de savoir ce qu’il pense, ressent et vit exactement. Et nous voici dans la peau d’un bébé !

Afin de jouer le jeu, il n’est plus question, désormais, de nous percevoir comme un adulte dans la peau d’un enfant car, à l’évidence, cela fausserait l’expérience. Alors, nous nous donnons des instructions mentales, en employant les lois et les principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit.

Et, en particulier, les lois très précises qui régissent le fonctionnement harmonieux de la subconscience, siège de toutes les programmations possibles et imaginables. Ces instructions très précises pourraient se résumer ainsi :

« Je Suis vraiment un bébé, point barre ! »

 

 

 

Alors une fois la forme du bébé investie, nous devenons un bébé et pensons, ressentons et agissons comme tel. Il nous est interdit, pour le bien de l’expérience librement consentie, de savoir « Qui nous sommes vraiment » ni pourquoi nous sommes venus pour le plaisir de porter des couches ! Durant le temps programmé de cette expérience de bébé, le subconscient a pour seconde fonction d’enregistrer fidèlement tout ce que nous pensons, ressentons et expérimentons en tant que bébé, ceci de manière à ce que nous puissions en retirer quelque précieuse informations, lorsque l’expérience sera terminée et que nous serons redevenus des adultes. Et devenir un adulte sera pour le moins aisé puisque, en vérité, nous le sommes encore et l’avons toujours été ! Nous ne pourrons donc pas « le devenir » (logique.)

 

 

 

 

Très bien, la chose est entendue, mais puisque nous sommes vraiment devenus des bébés, comment saurons-nous que l’expérience est terminée (ou satisfaisante) et que nous pouvons redevenir des adultes ? Et quel est le pouvoir qui nous rendra notre identité première ? Jusqu’à ce jour, la méthode de « rappel à Soi » (ou de Retour à la case départ) était on ne peut plus simple et radicale : la mort ! En effet, si la forme du bébé est détruite, les limites programmées auparavant cessent immédiatement de faire loi et nous redevenons ce que nous n’avions jamais cessé d’être, en vérité.

La mémoire cellulaire (nos annales akashiques personnelles, en somme) est alors immédiatement transférée des cellules physiques aux éthers vitaux (« corps éthérique ») puis au corps Causal, au moment de la mort. 

 

 

 

C‘est ce transfert de la mémoire qui produit ce brusque et très rapide défilement de notre vie devant nos yeux, au moment où l’on manque mourir, pour ceux qui connaissent ce phénomène étonnant. En fait, il s’agit tout bonnement du « vidage » énergétique des cellules qui transfèrent le vécu enregistré à une partie du corps psychique nommée « corps éthérique. » Or donc, la mort physiologique (du corps) est en effet un moyen à la fois logique et radical, de faire cesser « l’Aventure bébé » ! C’était d’ailleurs le seul moyen véritable et fiable sous le règne des anciennes énergies. Mais désormais, et depuis 1998, il est possible de terminer une Aventure quelconque (le rôle joué sur Terre) sans avoir à faire mourir la forme qui permet cette même Aventure.

 

 

 

Il me semble utile de revisiter certains passages qui ont pu passer inaperçu au début de cet article (Note : plusieurs posts, à l’origine) La véritable et seule « illusion » est celle engendrée par l’homme et non par les Dieux (les fameux « Élohim ») Ou, et si vous préférez, nous avons, dans le Principe Actif, un scénario divin pondu par des êtres parfaits mais qui désirent dépasser cette perfection afin d’en apprendre encore plus sur eux-mêmes et expérimenter plus avant leur nature. Et de l’autre côté du Voile, nous avons des humains qui commencent à s’éveiller et qui, sous prétexte que le monde est illusoire (tel que l’homme le pense et le projette) se mettent à tricher avec la vie et à inventer des réalités secondaires non prévues et « autorisées » au départ.

C’est un peu comme si vous étiez un acteur de cinéma célèbre qui s’enorgueillit d’être une très grande la vedette, une « Star« , comme l’on dit désormais, et qui se met à changer des passages entier du scénario sous prétexte que, de toutes manières, ce n’est que de l’illusion, que ce n’est pas « la vraie vie. »

 

Ici, l’expression « Jouer le Jeu » est tout à fait de circonstance. Croyez-vous vraiment que les Grands Maîtres du passé ignoraient que cette vie terrestre n’était qu’un « Songe Divin » ? Ils le savaient, mais ils jouaient le Jeu avec reconnaissance et simplicité.
Et j’avoue que de tous les « secrets » qu’il m’a été donné de connaître ou de découvrir, c’est celui-là qui m’a le plus touché, le plus ému, et qui m’a rendu éternellement amoureux de ces grands Êtres d’Amour et de Lumière.

 

 

 

Ils auraient pu tricher et se faire passer pour des Dieux auprès de quelques-uns ou même de beaucoup car ils en avaient le pouvoir. Mais ils ne l’ont pas fait, car ils étaient également conscients que tous les autres étaient également des Dieux. Et ils auraient eu honte à la seule idée de devoir, plus tard, justifier de leurs actes médiocres auprès des autres Dieux. Comprenons bien comment fonctionne le Jeu Divin, le Jeu de la Conscience (Dixit les Shiva Sutra.)

Il existe des règles précises qui ne doivent pas être transgressées, cela sous peine de fausser définitivement le Jeu Divin. Évidemment, un seul Grand Être pourrait, à lui tout seul, faire cesser définitivement le Jeu, ceci en démontrant à la face de tous (la Planète entière) que non seulement il est Dieu mais que de plus, nous le sommes tous.

En théorie du moins ! Car en pratique, à peine aurait-il émis l’intention de le faire, que la moitié des forces du Cosmos se précipiteraient pour l’en dissuader avec une immense ferveur ! (sic)

 

 

 

 

KBLDès le départ, des sécurités ont été placées afin d’éviter que le Jeu cesse trop tôt ou par le fait d’un seul être incapable de tenir sa langue jusqu’au bout. Parmi ces règles, il y a ce que nous connaissons toujours sous le vocable « Forces du Mal« dont la fonction RÉELLE et approuvée par tous les Dieux, est de compenser une activité trop grande des forces de la Lumière. L’inverse est vrai également. La vérité, oui, OK, mais pas pour tous, pas tout de suite et pas trop tôt, surtout ! Nous sommes là pour Jouer, que diable ! Pas pour venir pisser dans la mallette du jeu de société ! (Notez le degré effarant de poésie au passage !)

Ces choses seront connues et acceptées d’ici une petite trentaine d’années par tous et, d’ici trois cents ans, il n’y aura plus aucune différence de « qualité » entre le monde terrestre et les premiers sous-plans astraux.

Et il en est bien ainsi !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Considérations sur le Mensonge à Soi

espace mentalPour être heureux, nous avons besoin de libérer notre « espace mental », car ce dernier est très souvent encombré de choses inutiles voire néfastes, qui nous privent de mouvement, de liberté et, surtout, de la libre expression de Soi. Ce que nous exprimons, en règle générale, est un mélange peu ragoûtant de ce que les autres ont semé, en nous, et de nos efforts bien inutiles pour nous en débarrasser, pour en nier la valeur ou et à l’inverse, pour nous l’approprier.

En somme, nous ne sommes pas « nous » mais un mélange peu harmonieux des idées des autres et de nos propres réactions face à ces mêmes idées. Tout cela brule énormément d’énergie et nous épuise, telle la plus harassante des activités purement physiques.

 

 

 

 

Pour nous débarrasser de ce véritable dépotoir mental, il faut simplement s’observer, sans prendre peur de ce qui sera vu, car la plupart du temps, ce qui est vraiment moche n’est pas de nous mais issu de notre combat entre ce que nous aimerions penser et l’expression autonome de nos programmations mentales issues de tiers (on dit alors « héritées. ») Il existe deux sortes de programmés et deux sortes de programmations. Les premiers programmés ont été brimés et s’en sont sorti en faisant aux autres ce qu’ils détestaient qu’on leur fasse à eux-même. C’est la manière « naturelle » et sans efforts qu’ils ont trouvé pour nier un programme qui, de toute manière, demeure toujours en eux et s’exprime par eux. Les seconds programmés ont été brimés mais se sont réfugiés dans une sorte « d’aimable faiblesse« ; ils ont si peur de faire aux autres ce qu’on leur a fait, qu’ils en deviennent un brin timorés et passent souvent pour des gens peu intéressants, car sans véritable personnalité.

 

 

 

 

programmes mentauxLa première forme de programme consiste en une lutte directe entre le mental de l’individu et les programmations qu’il contient. La seconde forme de programmation consiste en une négation, une fuite ou une acceptation passive des programmations contenues dans le mental. Il faut bien comprendre que lutter et nier ou accepter, cela revient à demeurer sous la férule des schémas mentaux ! La seule méthode viable est le processus alchimique complet, c’est-à-dire qui présente ses deux pôles (« Tout est double ») qui sont la comparaison et la polarisation. A longueur de journée, sans efforts inutile, vous observez tranquillement vos processus mentaux (les idées qui vous viennent) et vous comparez « ce que ça raconte » avec ce que vous, vous avez envie d’entendre et de conserver comme idée.

 

 

 

PQ-DollarsQuand vous trouvez un programme qui ne correspond pas à votre version personnelle, vous détournez votre attention de lui et vous concentrez votre attention sur la version qui est la votre et que vous préférez. Se faisant, vous ne commettez aucune des trois erreurs fondamentales des programmés :

La négation (Je refuse de me croire programmé.)
L’acceptation (Faisons semblant d’être d’accord avec le contenu du programme afin de ne pas avoir à lutter.)
La lutte (Je lutterai contre ce programme de peur de devenir comme ce qu’il contient et exprime.)

Cette dernière technique proposée ici (comparer puis se polariser sur la version préférée) est en relation directe avec les Lois naturelles du fonctionnement de l’esprit. Agir de la sorte revient à obtenir l’aide de Dieu en nous. Voici un mantra très efficace qui invoque l’aide du Soi Divin :

 » Aide-moi en tous temps et en tous lieux, à demeurer ce que je suis et à ne prêter attention qu’à ce que je désire être et manifester ! « 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Manipulation d’énergie

Mage Rouge-femmeOn dit bien « Charité bien ordonnée commence par soi-même. » Les Mages Rouges, entités de l’invisible qui inspirent depuis toujours les psychologues ésotériques, ajouteraient volontiers ceci : « Toi qui aime aider, pardonner et comprendre chez autrui, que désires-tu ne pas faire, ne pas comprendre et NE PAS pardonner en toi ou à ton sujet ? » La psy éso enseigne des choses… euh, comment dire… Difficiles à reconnaître puis à digérer ! Comme tout ce qui est honnête et authentique, d’ailleurs Smile La psy éso n’est pas faite pour les âmes poltronnes !  Mais les gens ne sont plus aptes à se montrer véridiques et francs, sans détours et spontanés. Alors ils s’abritent derrière l’excuse ringarde du « bien comme il faut », c’est à dire qu’ils n’acceptent de dire et d’écrire que ce qui ne contient aucune Shakti (pouvoir vital) et qui, bien sur, ne dérangera personne et les laissera dormir (mourir) en paix.

 

 

 

Foetus-briqueLe forum Psukelogos, vitrine de l’association culturelle dirigée par épouse, Lætitia Beretti et moi-même, que nous avons créé, il y a huit ans de cela (en 2006), a pu exister et « briller » non pas parce que les gens, à ce moment là, manifestaient ouvertement un besoin de spiritualité, mais parce que la plupart des forums déjà en place, à cette époque, ne réussissaient pas à RÉPONDRE correctement à cette attente. Cela, c’est la version soft réservée aux fragiles de l’âme qui s’enrhument au premier Souffle de l’Esprit. Il y a une dizaine d’années de cela, les forums de spiritualité ressemblaient à des crèmeries dans lesquelles il était possible de se confectionner des tartines de confitures spirituelles aussi grasses que trop sucrées. En clair, ces forums pour femmes d’intérieur qui s’ennuient après leur ménage et qui attendent le retour de leur mari, servaient surtout à cajoler l’ego et à faire briller plus encore un Moi-Idéalisé déjà bien enluminé.

 

 

 

dormirDe véritable connaissance, il n’y en avait point, pas plus que d’explications exhaustives des Lois et des Principes du fonctionnement de l’esprit, présentés avec simplicité et placés à la portée du public. Et encore moins d’exercices vraiment efficaces pour expérimenter soi-même les joies du développement psychique et spirituel. En somme, à cette époque, le Net foisonnait soit de personnes qui étaient en mal de reconnaissance (car délaissées, mal aimées dans leur propre foyer ou dont la valeur n’était pas reconnue à leur boulot), soit de gourous d’opérette soucieux surtout de soulager de braves ménagères du peu d’argent que leur mari leur laissait et qu’elle pouvaient dépenser tandis que lui, reconstruisait une France véritablement de Gauche, dans un bar, avec des collègues de boulot et à renfort de boisson hautement fermentées.

 

 

 

besoin reconnaissanceCe que je dis là peut paraître choquant ou exagéré mais c’est pourtant l’expression honnête et franche de la plus stricte vérité. En fait, et pour user d’un langage un peu moins châtié, je dirais que c’est parce que les forums de spiritualité étaient alors composés d’un ramassis de faux-culs et d’hypocrites en tout genre, que le forum Psukelogos a pu naître et subsister (jusqu’en 2012.) Pourquoi cela ? Parce que, selon la Loi, il ne peut y avoir de Lumière au sein de la Lumière. La Lumière ne peut briller que là où elle fait le plus cruellement défaut, et non dans la pénombre seulement. De même, il ne peut y avoir de « vérité cachée », (non-imposée) qu’en présence d’ êtres vivants et conscients qui possèdent, en eux, quelque chose qui la réclame à grands cris. 

 

 

 

Dit plus simplement encore, si la vérité qui dérange était partout présente, le libre arbitre humain ne serait plus respecté. Dès lors, personne ne pourrait plus visiter un forum sans tomber du même coup sur cette vérité qu’il a le droit de craindre voire de refuser. Même les Ténèbres ont des droits !  Mais quand cette vérité est rare, alors l’être humain conserve son libre arbitre, car il existe du même coup de rares chances de tomber sur cette vérité sans que cette dernière ne soit ardemment souhaitée. Mais même là, le résultat final appartient à la personnalité, et non à Dieu ! C’est la personne physique qui est libre de refuser ou d’accepter sa Divinité, pas Dieu, pour lequel « c’est déjà trop tard », si je puis dire ! Nonobstant mon humour à deux francs six sous, saisissez-vous tout ce que cela implique ?

 

Ce que je viens d’écrire plus haut sera possiblement mal interprété par une majorité et c’est très bien ainsi, car cette majorité là, tremblante et peureuse d’elle-même, a besoin de se sentir libre de se rencontrer ou d’aller voir ailleurs, surtout là où elle ne se trouvera pas. Comprenne qui voudra, car tous le peuvent, désormais.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Les débats stériles

Il est de mode, à notre époque, de se lancer dans des débats interminables durant lesquels chacune des parties en présence essaye de convaincre l’autre (ou les autres) de son bon droit et de ses raisons. On trouve aussi bien ce genre de débat stérile dans des groupes d’amis, lorsque deux d’entre eux ont du mal à s’admettre ou à se supporter mutuellement, ou, cas le plus répandu, au travail, avec les collègues, un chef ou l’employeur.

 

 

 

Pourquoi la psy éso nomme ce genre d’échange interminable entre personnes des « débats stériles » ? Nous pourrions répondre : « Parce que la psy éso connaît l’homme comme si elle l’avait fait ! » Mais ceci ne consisterait pas en une réponse satisfaisante, n’est-ce pas ? Alors nous développerons un peu. Si vous prenez la peine d’observer sans passion mais avec honnêteté, vous en arriverez très vite à cette conclusion : « Ceux qui recherchent le plus le dialogue sont aussi et surtout ceux qui y sont le moins ouverts et qui désirent seulement avoir raison. »

 

 

 

En effet, pourquoi discuter lorsque les faits sont là pour témoigner ? Si je sais avoir tort, pourquoi discuter ? Si je sais avoir raison, pourquoi discuter ? Qu’est-ce que ce fameux « dialogue », en vérité ? Lorsqu’une personne insiste pour avoir raison, l’autre l’accuse de fermeture d’esprit, admettant de ce fait que son esprit à elle est plus « ouvert » tandis qu’elle insiste également pour avoir le dernier mot ou pire, refuse que l’autre essaye seulement d’y parvenir.

 

 

 

Il est vrai que si l’un des deux protagonistes de ces joutes oratoires se sent blessé ou mis en danger, il quittera immédiatement le sujet du débat pour tenter de se justifier et de défendre ses droits. C’est d’ailleurs ce qui arrive quatre fois sur dix, lors de discussions interminables durant lesquelles chacun essaye de prouver à l’autre qu’il a tort. On dit que de la discussion naît la lumière. Celui qui a accouché de cette fumisterie devait adorer argumenter et donc, avoir raison dans toutes ses discussions. La lumière ne saurait naître de quoi que ce soit, car elle est déjà là ou bien ne se manifestera plus.

 

 

 

Celui qui vit dans la Lumière est éclairé dans ses pensées, dans ses propos et, bien sûr, dans ses actes. Il commet des erreurs comme tout être humain, car la Lumière éclaire, certes, mais ne vit pas à notre place et nous laisse libre d’accepter ou non ce qu’elle met en valeur. Mais dans ce cas, l’erreur est connue (conscientisée) et l’éclairé ne se perd pas en palabres, car il sait que la Lumière a déjà montré. Celui qui refuse de voir ce que la Lumière révèle est aussi libre que celui qui se laisse pénétrer par cette même Lumière au point de ne plus faire qu’Un avec Elle. Argumenter n’est pas seulement un manque de respect envers l’autre : c’est avant tout un manque de respect envers soi-même et envers la Lumière. En effet, argumenter malgré l’éclairage naturel, revient à agir comme si cet éclairage n’était pas suffisant ou comme si la Lumière ne savait pas éclairer chacun de nous comme il se doit.

 

 

 

Mais attention : il n’est pas ici question de mysticisme, d’amour inconditionnel et autres grandiloquences issues d’un Moi-Idéalisé ayant pris le pas sur l’Intelligence humaine. Il est question d’économie d’énergie, de logique et du bon sens le plus élémentaire. Il faut deux secondes à une personne vraiment éclairée pour comprendre que son vis-à-vis est un gros boulet qui a un besoin viscéral d’avoir raison, d’être le plus beau, le plus grand et le plus fort. La bonne question a se poser à soi-même (et non à l’autre) est celle-ci :
« Étant donné que j’ai conscience d’avoir affaire à un boulet de première qui va me faire perdre mon temps, pourquoi est-ce que je me laisse piéger à mon tour et insiste également pour avoir raison à tout prix ? »

La réponse peut nous faire beaucoup de peine bien qu’évidente en soi :
« Parce que moi aussi j’ai besoin d’avoir raison, même si je semble un peu moins atteint que l’autre pingouin ! »

 

 

 

Très bien, mais pourquoi aurais-je BESOIN d’avoir raison ? Et si c’était le cas, si l’autre truffe me disait que j’ai raison, qu’est-ce que cela me permettrait de penser, de ressentir et d’être ? La réponse, une fois encore, coule de source :

« Je me sentirais rassuré, je penserais plus de bien de moi et je pourrais être une personne aimée, respectée et que tout le monde écoute ! »

Ah, c’était donc ça…. Damned ! Voilà qui change quelque peu la donne et nous fait oublier deux minutes les défauts supposés du voisin pour nous concentrer un peu plus sur nos défauts avérés. Mais, au fait, est-il bien question ici de défaut ? Est-ce un défaut d’avoir besoin d’amour, de reconnaissance et de respect ? Sans doute pas mais avouons que c’est tout de même un brin risqué d’être mené par ce genre de besoin plus ou moins primitif/compulsif !

 

 

 

persona4A l’évidence, si j’ai autant besoin des autres pour me sentir exister, alors j’offre à ces autres un pouvoir supérieur au mien puisqu’ils possèdent des moyens que je ne possède plus : ceux qui me permettent de me sentir exister et d’y trouver sécurité et plaisir. En clair, j’ai besoin moi aussi d’avoir raison parce que je doute sans cesse de moi, de ma valeur et du fait d’être ou pas « dans le droit chemin », comme disaient nos ancêtres. Et si je suis vraiment éclairé ? Et si la Lumière –qui est l’Intelligence de l’Esprit- éclairait non seulement mon chemin mais aussi, chacun de mes coins d’ombre, serais-je tout autant tributaire d’autrui ? Serais-je autant porté à leur offrir un pouvoir que je me refuse à moi-même ?

 

 

 

La réponse, pour moins évidente qu’elle soit, est assez facile à imaginer. Si chacun de mes coins d’ombres est éclairé et si j’accepte de regarder en face la vérité (les faits), alors oui, je puis me suffire à moi-même et m’émanciper du regard d’autrui. M’en émanciper vraiment et… Définitivement. Mais être éclairé ne suffit pas : encore faut-il accueillir la Lumière en soi et la laisser nous montrer ce qui cloche dans notre état d’esprit actuel. On a souvent cru que les êtres Illuminés (qui sont bien plus nombreux qu’on ne le croit) sont des êtres devenus parfaits, des sortes d’anges asexués qui ne commettent plus aucune erreur. L’erreur étant humaine, tant que l’on demeure humain, on lui demeure assujetti.

 

 

 

ignoranceLe problème n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais dans l’erreur elle-même mais dans le fait de persister dans l’ignorance, une fois cette ignorance éclairée (désignée.)
D’ailleurs, ce que l’homme moyen appelle une erreur, le Maître de Sagesse l’appelle Une expérience enrichissante. Mais tout comme il est possible de s’enrichir de différentes manières, de même il est possible (et préférable) de s’instruire par le biais de différentes « erreurs. » Commettre sans cesse les mêmes sans rien en retirer, frôle à mon goût l’aberration mentale. Ainsi, celui qui est éclairé est aussi faillible que celui qui ne l’est pas mais le premier ne commet pas sans cesse les mêmes erreurs et apprend très vite de sa propre ignorance.

 

 

 

ignorance2Et il apprend parce qu’il désire avancer et qu’il a le courage de conserver ses yeux et ses oreilles ouverts et attentifs aux moindres signes de la Grande Vie. Signes qui, bien sûr, peuvent très bien passer par les autres (paroles, comportements) mais qui peuvent tout aussi bien se passer d’intermédiaire et se manifester dans notre esprit, notre cœur, notre corps et notre vie de tous les jours. Voici un petit secret de psychologue ésotériste, comprenne qui pourra :

« Les Maître sont aussi faillibles que les hommes ordinaires mais à l’inverse d’eux, ils apprennent directement de la Vie, plus de leurs semblables. »

 

 

 

Les Maîtres n’apprennent plus rien de leur semblables ? Oui, cela signifie qu’ils n’ont plus besoin d’attendre que leur propre divinité les rencontre depuis l’extérieur et par le biais d’un autre : ils ont tous accueilli, en leur cœur, cette Divinité et elle peut désormais les instruire et les Guider depuis l’intérieur. Sans vouloir vexer personne, sachez même que le fait d’apprendre « grâce aux autres » ou « par l’intermédiaire d’autrui » est un signe de manque d’évolution ou d’immaturité spirituelle ! Cela se comprend (et s’accepte) un peu mieux si on se souvient que le BUT UNIQUE de l’évolution humaine est de permettre au Divin de se manifester pleinement au travers la forme physique de l’homme, et non d’être instruit par aussi timoré que lui ! Présenté ainsi, c’est plus simple à capter et donc à retenir.

 

 

 

maitriseSi vous laissez la Lumière se répandre sur vous et en vous, alors vous allez être comme les Maîtres, c’est-à-dire que vous serez, avant tout, « maître de votre propre esprit » et donc capable de percevoir clairement la vérité des choses et des êtres. Lorsque vous rencontrerez une personne malade dans son esprit et fiévreuse à l’idée d’avoir le dernier mot, vous le lui laisserez volontiers ! Pas parce que vous avez pitié de l’autre truffe mais parce que vous aurez désormais pitié de vous ! Vous n’aurez plus envie de vous faire du mal, de vous énerver pour un rien ou de vous rendre malade à l’idée de ne pas avoir « mouché » l’autre andouille de Gontran qui faisait le beau, lors du repas de fin d’année de votre boite.

Lorsque vous rencontrerez Léon, vous obéirez à ses ordres sans discuter (même s’ils sont idiots) parce que vous savez désormais deux choses dont la seconde est primordiale : Qu’il est votre chef de service (ou assimilé.) Que lui a besoin d’avoir raison pour réussir à survivre dans ce monde de cinglés.
Alors vous serez dans la paix et vous pourrez enfin ressentir Ananda.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Je sens, tu sens, il sent, nous puons !

mouchoirs-pleurs

 

La femme s’empara d’un énième mouchoir et sous le regard amusé de son mari assis à son côté, se moucha bruyamment en versant une larme ou deux pour faire bonne mesure. Lorsque la chanteuse magnifique qui passait à la télé monta dans les aigus, la femme ressentit un frisson qui la parcourut de la tête aux pieds, et se moucha de plus belle en étouffant un sanglot.

 

Le mari :
Eh bien, tu as l’air d’apprécier mais es-tu certaine que ça va ?
Oui, oui, ne t’inquiète pas, mais tu comprends, cette femme me fait un tel effet quand elle chante, elle est si sincère, profonde et magnifique qu’elle me remue l’âme jusqu’aux tréfonds.
Le mari prit doucement la main de sa dame et l’embrassa avec tendresse :
Ma chérie, lorsque tu me parles d’elle, on dirait que tu te décris toi
La femme hocha la tête avec un sourire timide, puis se moucha plus bruyamment encore.

 

 

 

ressentir en soiIl n’est pas rare que nous disions, au sujet d’un être que nous apprécions :
« Je sens la bonté qui se trouve en lui (elle), cela en est presque palpable ! »
A l’inverse, nous pouvons dire :
« Je n’aime pas du tout ce que je ressens tandis que je me trouve en présence de untel… »

Nous affirmons également pouvoir ressentir la vérité ou le mensonge qui se trouve en l’autre ou en les autres. Mais, le sentiment de la vérité et du mensonge, c’est-à-dire « cela que nous ressentons au sujet de cette vérité et de ce mensonge », ne se trouve jamais à l’extérieur et chez les autres, car dans ce dernier cas, nous ne pourrions pas le sentir nous. C’est si évident ! L’extérieur (ou supposé tel) n’est que le Révélateur de ce qui se trouve au-dedans de soi en matière de ressenti. Nous ne pouvons pas sentir une chose dehors et donc hors de notre système nerveux et émotionnel. D’ailleurs, qui sent ainsi ? Où est-ce que ce ressenti s’exprime ? Avec quels instruments ressentons-nous ? Que viennent faire « dehors » et « les autres » dans l’affaire ?

 

 

 

ressentir2Quand on prend le temps d’y réfléchir en faisant montre d’un peu de bon sens, on en arrive vite à la conclusion logique qu’il nous est carrément impossible de sentir autre chose que nous-même et que ce ressenti qui se produit en nous-même ne peut pas concerner les autres, seulement être en relation avec certains aspects psychologiques d’autrui. La question à mille euros (et des brouettes) est donc celle-ci :
« Damned ! Mais alors, si je ne peux que me sentir moi, à quel moment pourrais-je ressentir l’autre et est-ce seulement possible ? »
Ou plus prosaïquement :
« Comment faire la différence entre « je me sens moi » et « ce que je sens provient vraiment d’autrui ? »

 

Une fois cette question posée, on s’aperçoit qu’elle est mal posée, justement !
La vérité est que ON NE PEUT PAS sentir les autres, c’est une impossibilité mathématique (et physiologique) puisque le ressenti ne concerne que celui qui ressent, point barre ! (Son système nerveux et glandulaire, ses émotions et souvenirs, son imagination, son vécu etc.) Toutefois, si on change les mots, on peut arriver à connaître ce que vivent et ressentent les autres, cela non pas en le « sentant » nous-même (sur nous ou en nous), mais en ayant CONSCIENCE de ce que vivent et ressentent les autres.

Celui (ou celle) dont la conscience s’est épanouie peut très bien devenir conscient d’une manière parfaite, indéniable, « cosmique » même, de ce que pense, vit et ressent un autre que lui. Il ne « sent » pas ce que sent l’autre, c’est impossible, mais il est si conscient du vécu de cet autre qu’il peut fort bien CONFONDRE cette prise de conscience spirituelle avec un quelconque ressenti, tant les deux fonctions peuvent être semblables aux yeux de celui qui ne maîtrise pas ce genre de processus.

 

 

 

ressentir3Et tandis que le ressenti est souvent brouillon et mélangé à des émotions plus ou moins fiables et agréables, la conscience d’un évènement ou d’une personne est non seulement fiable mais totalement adaptée au nouveau vécu d’une personne libérée de ses mouvances astrales et mentales (ses démons intimes.) Dans le premier cas, nous avons le fonctionnement usuel d’un être, le « moi » est ce qui coupe et sépare l’homme de son Dieu (et c’est fait exprès, pas de panique !) Dans le second cas, nous avons le Soi-Conscient, c’est-à-dire la partie de l’être global qui n’est PAS impliquée dans le processus d’individualisation, et qui demeure connectée jour et nuit avec toutes les autres Soi-Conscience (sans « S » ce serait une hérésie, pour parler de la Conscience Unique !)

A ce niveau, des échanges d’informations diverses (et exactes, elles) s’effectuent sans cesse et celui qui « capte » ce courant d’esprit vivant et conscient, demeure « branché » sur la vérité, simple et sans fard, qu’elle paraisse « belle » ou « moche » (Ce qui fait une belle jambe à votre propre Divinité !)

 

 

 

ressentir-pierreAllez, dans l’élan, faisons donc tomber un mythe ! Boum ! Le mythe des mythos de l’éso ! Le mythe de celui qui se la joue tellement empathique et bourré d’amour et de compassion qu’il ne peut pas s’empêcher, à longueur de journée, de « ressentir » la souffrance de ses frères et sœurs en humanité ! (prouut !) Vous captez le gag, hum ? Espérons. C’est votre intérêt ! Autre gag et pas des moindres : Celui qui se plaindrait d’en avoir marre de capter le ressenti des autres et de souffrir « à cause des moins évolués de la planète » (si, si, j’ai déjà entendu, pouffez pas tout de suite) Bon, OK, on ne peut pas ressentir ce que ressentent les autres, mais qu’en est-il, de ce fait, du fameux « vidage astral et mental«  qui se passe actuellement sur Terre ? Il se passe que tout remonte à la conscience des gens, de tous les gens, dans un premier temps. Cela remonte de leur dedans à eux, n’est-ce pas !

Autrement dit, chacun de nous ne sent que ce qui le concerne lui, la chose est bien entendue (enfin, du moins, espérons-le !) Mais dans ce cas, comment pourrions-nous être dérangé par toutes ces poubelles qui remontent des autres et qui ne devraient les concerner qu’eux ? C’est ici qu’il nous faut nous montrer rusé comme le pachyderme Afghan et subtil, comme la truite d’Éthiopie (ou l’inverse, je confonds toujours.)

 

 

 

inductionConnaissez-vous le phénomène d’induction, en physique ? Ou celui de mise en résonance acoustique, en musique ? Non ? Bien fait ! Cela vous apprendra à tripoter votre voisine (ou votre voisin) durant les cours ! Lorsque une personne qui se trouve énergétiquement liée à nous d’une quelconque façon (bien/mal; j’aime/je déteste, etc.) opère un vidage de subconscient, par induction, le nôtre commence à se vider également mais en correspondance avec la nature du lien qui nous unit. Plus sobrement, si vous avez été lié par l’affectif à une personne quelconque, si l’une se vide, la même chose s’enclenche chez vous par induction mentale.

Le problème, c’est que là, c’est l’ensemble de l’humanité qui est en train de vider ses poubelles ! Et ça fait un sacré monticule de déchets, je vous l’assure !
Du coup, l’élan d’induction est si puissant, qu’aucun être humain vivant sur Terre ou dans les plans dits « incarnatoires » de l’invisible (jusqu’au plan causal, donc) ne peut se trouver à l’abri de ce vidage intempestif, fut-il un Maître déjà largement épanoui (mais encore et toujours incomplet, bien évidemment.)

 

 

 

8znwe9yfComme le dit le fameux slogan publicitaire : Tout doit disparaître ! Nous devons vider nos tinettes ! Nous devons nous nettoyer l’âme de toutes formes de souffrance avant de prétendre en élever la fréquence. Car la souffrance pèse assurément plus que le plomb, dans la Demeure de Nos Pères. (De nos Soi Divins.) Donc, et vous l’aurez compris, nous ne sentons pas vraiment les souffrances d’autrui. C’est la puissance avec laquelle toutes les souffrances sont évacuées, à l’extérieur et chez les autres, qui crée une sorte de siphon qui aspire et extrait de force nos propres souffrances. Ce sont elles que nous ressentons, bien évidemment. Ceux qui trouvent qu’ils vont bien sont simplement ceux qui ne se sont pas encore fait « siphonner l’âme » ! Et c’est juste une question de temps !

Nous n’avons pas tous la même sensibilité ni le même Désir de liberté absolue.
Alors tandis que certains se demandent s’ils ne sont pas en train de perdre la boule, car plus rien ne semble aller en eux alors que l’extérieur paraît être « comme d’habitude« , d’autres se marrent en se demandant ce qu’il peut bien arriver à leur femme ou à leur mari, ignorant de ce fait ce qui leur pend au nez et dans un futur proche.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)