Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Le plus con ou le plus évolué ?

Qui n’a jamais entendu ces mots :
« Allons, tu es le plus grand… le plus intelligent… le plus évolué : c’est donc à toi de faire des efforts, l’autre ne le peut pas, voyons ! »
(ou quelque chose d’approchant)
Je suis certains que quelques-uns au moins parmi vous qui lisez ces lignes, ont vécu cette sorte de frustration : sous prétexte que vous étiez le plus âgé, le plus sage, le plus ceci ou le moins cela, il vous appartenait de « faire des efforts. »

Les autres, les plus jeunes, les moins intelligents, les moins évolués et, en somme, ceux qui ne bossent jamais sur eux, avaient l’excuse de leur infériorité tandis que vous deviez subir les conséquences naturelles de votre supériorité présumée, en quelque domaine que ce soit.

 

 

 

sortir du murSi on observe cet état d’esprit d’un angle de vue à la fois dépassionné et déprogrammé, on en arrive vite à cette conclusion que les plus évolués sont pour ainsi dire les dindons de la farce ! Leur avancement ou avantage ne leur sert, en somme, qu’à devoir fournir plus d’efforts et de sacrifices que les autres qui, eux, de part leur position enviable, n’en ont jamais fait ! Or, celui qui sort du rang le fait à la force de son âme : il a bossé dur pour être différent, pour « sortir du lot » et voici qu’il lui est réclamé de bosser encore, mais cette fois, pour le bénéfice d’autrui ! D’un autrui qui ne fait rien pour mériter son aide, d’ailleurs… Autant punir les élèves les plus avancés à l’école et récompenser les cancres !

 

 

 

 

colombo2Qui ces présents propos peuvent choquer et attrister ? Ceux qui n’ont aucun intérêt à ce que ces écrits trouvent faveur auprès du public ! Car si ceux qui sont assez cons pour répondre aux attentes frustrés d’autrui au lieu de suivre leur chemin, se mettaient brusquement à se déprogrammer l’esprit, tous les feignants spirituels de la terre n’auraient plus qu’à se mettre à bosser pour ne pas dépérir ! Cette seule idée devraient donner à certain une « érection spirituelle« , selon moi !

 

 

 

Ah, encore une chose : détendez-vous, car ce concept du plus évolué qui doit faire profitdes efforts pour deux, n’appartient pas au véritable ésotérisme des origines. Cette insanité a été rajoutée bien plus tard, par des gens soucieux de conserver un grappin mental sur les personnes les plus évoluées afin qu’elles ne tentent pas de prendre leur place. Dans chaque chose qui vous choque, cherchez toujours « à qui profite le crime » et vous serez immédiatement éclairés !

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Où écoutent les gens ?

Selon vous, où écoutent les gens, en général ? Dedans ou dehors ? Quelques-uns vont sans doute se précipiter pour répondre : « Dehors, bien sûr, car ils sont si dispersés ! » OK, mais paradoxalement, cette même dispersion mentale les oblige à « écouter dedans« , c’est-à-dire à dérouler le contenu formel de leur « espace mental » tandis qu’ils supposent conduire un « dialogue » au-dehors avec quelqu’un d’autre (ou la vie, même !)

Vous aurez compris que ce « dedans «  n’a rien à voir avec le Divin en nous mais bien avec notre propre fouillis mental que nous repassons en mode ininterrompu tout au long de notre vie. Ce monologue de l’ego en nous, nous coupe du vrai échange avec l’extérieur et les autres.

 

 

 

Quelques-uns n’arrivent même plus à lire ce qui est écrit, tant ils sont habitués à être contrariés ou tant ils ont du mal de se défaire de l’idée définitive qu’ils se font d’une personne. En effet, si une personne est réputée « boulet » ou « fouteur de merde« , nécessairement, tout ce qu’elle fera et dira dans l’avenir ne pourra être qu’en rapport de ce qu’elle était, est et demeurera nécessairement ! Cet état d’esprit est très révélateur des propres compétences aux changement de celui qui entretient cette illusion.

Tout le monde change, bouge, évolue peu ou prou : Condamner l’autre, à l’extérieur, à demeurer en rapport direct et constant avec l’image intérieure (mentale) que nous conservons de lui (elle), revient à condamner cette personne à l’immobilisme et donc, à se condamner soi-même à ne jamais évoluer. Du moins, tant que l’on reste incapable de réactualiser notre contenu mental. Car si vos idées se fixent, se « durcissent« , c’est votre vie que vous rendez immobile et votre âme que vous clouez au sol.

 

 

 

 

forums2J‘en veux pour preuve ce court échange entre un membre d’un autre forum et moi-même… Peu importe le sujet, qui est secondaire, notez simplement ce que j’écris dans le premier post, ce que le membre me répond et ce que je lui répond à mon tour et savourez ce dialogue de sourd !

 

Il est clair qu’en ce domaine (ésotérisme, spiritualité, etc) il n’est guère prudent de forcer quoi que ce soit.
Nous inversons souvent les choses et, par exemple, il n’est pas rare qu’un chercheur de Lumière se dise :

« Si je réussis à faire monter ma kundalini, je serai alors plus pur, clair d’esprit et spontané… »

Il ne lui vient pas à l’esprit que c’est peut-être l’inverse qui est vrai, à savoir que c’est lorsque l’homme a fait l’effort de redevenir plus simple, sain d’esprit et spontané dans l’expression de son moi humain, que la kundalini peut alors s’éveiller…

Et pourquoi, dans l’élan, ne pas proposer la même chose des chakra ? Dans cette optique inversée, ce ne serait plus en « ouvrant » un chakra que nous manifesterions telle ou telle autre qualité, mais en manifestant telle ou telle autre qualité que le chakra correspondant deviendrait bien plus actif… (et se nettoierait au passage.)

Cette dernière proposition serait en plus un moyen supplémentaire pas plus stupide qu’un autre, d’expliquer pourquoi alors que certains passent des années au développement psychique, non seulement ils n’ont que très peu d’effets (comparativement à l’énergie déployée) mais ne manifestent aucune des qualités divines escomptées.
Voilà ce que j’avais envie de proposer à votre bienveillante réflexion.

 

 

Le membre dont je tairai le nom par pure charité chrétienne me répond rapidement ceci :

 

Bonjour [ici mon pseudo sur ce forum], laissons Mère nature décider de ce qu’il doit être, car après il faut pouvoir gérer tout ça, mais je te remercie pour ta réponse. R

 

 

Ce à quoi je répond en faisant mine de ne pas me marrer en douce :

 

Justement, ce que je propose moi, c’est de ne plus rien gérer et de ne plus toucher aux chakra ni à la kundalini ni à rien d’autres d’ailleurs.

Sans doute que mon message manquait de clarté…

Nous sommes tellement habitués à entendre (lire) des gens vouloir tout mieux faire « selon leur volonté » (et non pas celle du Divin) que lorsqu’une personne dit la même chose que nous, on s’imagine entendre ou lire l’inverse ! N’est-ce pas amusant, en un sens ?

Ou alors avons-nous du mal à nous débarrasser de la vision non réactualisée que nous nous faisons sur les êtres ou que d’autres nous aident à nous faire sur eux… La Terre est le monde du « Tout est possible. »

Dans tous les cas, encore un moyen non pas d’apprendre (nous en savons déjà tant et inutilement !) mais de désapprendre et de nous abandonner à la Volonté de Celui qui, de toute manière, a toujours le dernier Mot. (une allusion au Verbe, oui, je suis un peu gamin.)

Donc, pour me résumer, les chakra s’activeront et la kundalini montera chez celui ou celle qui abandonne désir de tout gérer et volonté de s’opposer à ce qui NOUS arrive et qui ne peut être que la Volonté de Dieu en nous. D’ailleurs, pourrait-il se passer une chose que Dieu ne désire pas ? Par contre, il en est toujours à notre époque qui courent de stages en conférences et usent leur bourse (je cause d’argent, n’est-ce pas ^^) dans l’espoir de réussir enfin à « ouvrir » leurs Chakra (de force) et « faire monter la kundalini » !
Que pourrions-nous penser de ces personnes là ?
Voici une intéressante question, ma foi.

Je crois que le mot clef de ce que je désire faire passer et sur lequel il me faudra sans doute revenir ici, est « réactualisation » (volonté de ne pas conserver des idées sur les choses et les êtres qui ne correspondent peut-être plus à leur actualité ou à l’actualité tout court)
Peut-être que « les temps changent » et que sans avoir besoin de céder à la « vague New-Age », certaines énergies issues de la prise de conscience collective de l’humanité, sont en train de transformer et notre intérieur, et notre extérieur, ceci afin de le réaligner sur Celui qui Offre Tout sans que l’on ait même besoin de demander et qui exauce nos vœux avant même qu’ils soient émis.
Sauf si on essaye toujours de se suffire à soi-même, de contrôler le pouvoir selon nos buts personnels et, en un mot, de se passer de Lui.

 

 

Moralité : si on ne fait qu’écouter ce que l’on croit de ce qui est dit, écrit et se passe à l’extérieur, on s’enferme dans un monde imaginaire qui ne correspond plus à l’actualité et on est même plus capable de reconnaître ceux qui pensent comme nous ! En tous les cas, merci à ce membre pour son humour… Bien involontaire il est vrai !

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Faire grandir le sentiment de Soi

persona3Si d’entrée de jeu je vous disais :
« C’est la personnalité qui fait évoluer le Soi et non l’inverse. » Ou encore si j’écrivais :
« J’ai fais grandir le sentiment de Dieu en moi, puis c’est ce sentiment qui m’a fait grandir à son tour. » Vous pourriez être étonnés, voire un brin largués, non ? Mais si vous prenez le temps de lire cet article en entier, vous verrez que c’est facile à comprendre et même à admettre. Sachant que dans cet article, les mots « Dieu » et « Soi » sont identiques en sens et peuvent être interchangeables. Je poursuis…

 

 

 

Soi Divin8L‘homme attend beaucoup de son Soi Divin, de « Dieu en lui. » Il attend de Lui d’être guidé, conseillé, protégé, etc. Et lorsque ces choses là ne se passent pas comme attendu, l’homme se met à râler, à pester après un Dieu qui n’a même pas la politesse de se faire sentir alors qu’il prétend être « plus près de nous que nos mains et que nos pieds, plus proche que notre propre respiration… »

 

 

 

 

se centrerPourtant et de tous temps, il a été demandé à l’homme de se centrer sur son cœur, de chercher à l’intérieur de lui-même cette divinité qu’il a tendance à rechercher au-dehors et, surtout, chez les autres. Sur le forum associatif que ma femme et moi-même dirigeons depuis huit ans (Note : écrit en 2013), à présent, il a été offert certains exercices très puissants (et très anciens) pour faire grandir en soi le sentiment de la Présence Divine.

 

 

 

Dans un certain exercice (qui a d’ailleurs fait l’objet d’un stage, en 2013) il est proposé d’éveiller le Soi en nous. Ce n’est donc pas au Soi de nous Illuminer en premier mais bien à nous de l’ Éveiller afin qu’il puisse nous éclairer ensuite. Si vous faites grandir en vous le sentiment de la Présence (Shékinah), alors ce même sentiment va grandir en vous et… Vous allez grandir avec !
Le croyez-vous ? Osez-vous seulement y songer, aujourd’hui ? Et pourtant, voici les faits dans toute leur extraordinaire et magnifique simplicité :

C’est vous, la personnalité, qui donnez naissance à Dieu, attendu que c’est vous et vous seul qui éveillez cette conscience de Dieu-En-Vous et qui vous dirigez vers elle !

 

 

 

Bien sur, une fois que le sentiment de la Présence est là, une fois qu’il grandit, une fois que vous pouvez entamer un dialogue avec le Divin, alors là oui, puisque vous lui avez permis de naître, le Divin vous permettra de Renaître… Mais pas avant ! Souvenez-vous : « Le Royaume des Cieux est au-dedans de vous. » Et aussi : « Si vous faites un pas vers Dieu, il en fait dix vers vous. » (Bible dixit.)

 

 

 

 

 

Et ce premier pas consiste en cette foi, en cette idée extraordinaire que non seulement Dieu est en vous et y sommeille, mais également que vous êtes vous-mêmes ce Dieu-En-Devenir. Vous avez eu un commencement (votre naissance terrestre) mais votre aventure spirituelle n’aura pas de fin. Comme celle de Jésus, oui. Allez-vous aider Dieu à naître ? Ou allez vous, tels des enfants espiègles et immatures, tout attendre d’une chose que vous devez vous-mêmes engendrer au préalable ?

Dieu attend de Naître ! Quoi de plus urgent, s’il vous plaît ?

 

 

 

Si vous attendez son aide, sa Guidance, sa protection et ses conseils éclairés, alors sachez qu’il vous appartient de faire le premier pas, de DONNER, de poser la première pierre de cet édifice à la gloire de votre potentiel divin. « Pierre, tu es pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église… » Cet autre passage de la Bible, attribué au Maître Jésus, prend d’un coup une nouvelle dimension. Si vous souhaitez « donner corps » au Divin, si vous désirez vraiment que « Dieu marche sur la Terre avec l’empreinte de vos propres pas », alors vous devez, pour commencer, poser le premier acte sacré qui consiste à CROIRE qu’il est possible, pour vous, de devenir comme ces Maîtres du passé qui vivaient dans la présence continuelle du Divin.

Un seul mot d’ordre : Sois !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

L’apport vibratoire animique commun (AVAC)

2013Nous voici déjà en 2014 ! N’est-ce pas formidable ? Nous voici rendu plus d’une douzaine d’années après le second millénaire et les gens ne savent toujours pas que c’est l’homme lui-même qui construit son propre monde, ce monde dans lequel il vit et se meut ensuite. Nous ne «sortons» pas au-dehors et ne rencontrons pas «les autres» : nous pénétrons au plus profond de nos processus mentaux et ne rencontrons que L’IDÉE que nous nous faisons de ces autres.

 

 

 

l'hommeCela, un jour, l’homme le comprendra, car il sera alors parfaitement «outillé» pour le croire. Ses glandes pinéale et thyroïde seront assez développées pour lui permettre d’expérimenter lui-même et en pleine conscience, tout ce qui, pour le moment, se contente d’exister sous la forme bien fragile de quelques mots écrits et lus sur un blog d’ésotérisme.

 

 

 

ambiance3Pour quelques temps encore, nous demeurerons à une époque où les gens n’ont toujours pas compris que l’ambiance générale (psychologique et vibratoire) dans laquelle ils vivent et travaillent (foyer, famille, relations, lieu de travail, etc.) consiste en 75% de l’apport vibratoire animique commun. Ce que nous nommerons désormais «AVAC» (Apport Vibratoire Animique Commun) est bien plus facile à comprendre intuitivement qu’à expliquer à ce couillon d’intellect ! Mais nous allons essayer de traiter de ce sujet sans tout en dire, ceci afin de vous laisser le plaisir de découvrir par vous-mêmes ce vaste champs de connaissance et d’expérimentation.

 

 

 

vibrations9Même quand nous n’en sommes pas conscients, nous vivons dans une mer vibratoire, une ambiance extérieure de base et nommée ici et, pour plus de facilité, « AVAC« . Cette dernière est formée par le dénominateur commun entre notre ambiance personnelle (chez nous, quand nous sommes seuls et en nous sentant en sécurité) et l’ambiance vibratoire générée par ce que nous nommeront simplement le monde extérieur et les autres.

 

 

 

stress2Par exemple, lorsque vous êtes sur votre lieu de travail, que cela soit au bureau, à l’usine ou dans un commerce, vous ne vous sentez certainement pas aussi détendu et à l’aise que lorsque vous êtes chez vous, au sein du cadre familial et avec celles et ceux qui forment ce petit cocon sécuritaire qui est là pour nous recharger et nous détendre après chaque journée de labeur et, n’ayons pas peur de le dire, à la suite de ce stress permanent que forme, désormais, la vie sociale d’un individu moyen.

 

 

 

 

Du coup, il existe une différence de potentiel (DDP), de nature vibratoire, entre la manière dont vous vous sentez, chez vous et la manière dont vous vous sentez au boulot ou en compagnie des autres, hors de votre foyer. Cela, tout le monde a pu le sentir, le noter, d’où le fait de se languir de rentrer chez soi, chaque soir, ou bien d’attendre le week-end ou encore les vacances, avec une impatience bien compréhensible. Nous aimons tous nous sentir bien, nous savoir à l’aise et en sécurité d’un point de vue psychologique.

 

 

 

aura5Mais ce que peu de gens savent ou comprennent vraiment, c’est que lorsque nous sommes au boulot, nous menons, nous aussi, un peu de «nous», de ce qui forme notre «ambiance vibratoire propre.»

Et il serait temps de comprendre puis d’accepter le fait évident que cette ambiance vibratoire, cette «aura» qui émane de nos processus mentaux et des émotions qu’ils produisent en nous et à longueur de vie, peuvent très bien être AUSSI négatives et débilitantes que celles qui émanent directement des autres et qui les accompagnent à chaque instant de leur existence.

 

 

 

 

vibrations10Présenté autrement, cette ambiance plus ou moins agréable que nous ressentons quand nous sommes sur notre lieu de travail (par exemple), est formée par la rencontre de deux états d’esprit aussi différents que limités. Nous ne ressentons pas que «les autres» ; nous ressentons le résultat final et d’ordre purement vibratoire, de ce qui se passe ou se produit lorsque «ce que nous charrions avec nous et dans notre aura», rencontre puis se mélange avec «tout ce que charrient les autres, dans leurs propres auras

 

 

 

 

Jusque là, c’est encore facile à capter en un clin d’œil, plus par intuition que par réelle réflexion. Là où ça devient plus délicat à expliquer et donc, à comprendre, c’est que dans ce «mélange aurique» (relatif à l’aura, donc), dans cette «soupe vibratoire» de fréquences animiques, il existe un « lieu » de rencontre réel, un dénominateur commun à tous les êtres qui se côtoient ainsi.

 

 

 

 

En somme, une partie des autres et une partie de nous «pense et ressent» la même chose, ce qui engendre un «lieu commun», un plan qui est comme une sorte de plateforme sur laquelle des personnalités apparemment très différentes, peuvent à la fois se rencontrer, se comprendre et, surtout, échanger des informations précieuses. Et elles sont précieuses, car elles se rapportent toutes à ce que nous ignorons de nous, à tout ce qui a été refoulé, nié afin de ne pas avoir à à en prendre conscience et donc, à le traiter.

 

 

 

 

rencontresLes premiers mystiques, qui se fiaient plus à ce qu’ils ressentaient que ce qu’ils pouvaient être enclins à comprendre pourquoi il le ressentaient ainsi (l’aspect technique, théorique), conseillaient à leurs disciples de ne jamais refuser les rencontres et les expériences considérées comme négatives, car elles étaient toutes, sans aucune exception, porteuses d’un enseignement utile voire irremplaçable pour leur propre évolution.

 

 

 

 

 

 

oppositionsEt en effet, si les autres, même lorsqu’ils nous paraissent être à l’opposé de ce que nous sommes, ont en leur aura une fréquence qui coïncide avec quelque chose en nous, il serait plus judicieux de ne pas essayer de nous priver de ce précieux apport, de cet enseignement aussi direct que vivant.  Nous pouvons donc déjà un peu mieux comprendre ce que peut être l’AVAC. Il s’agit simplement d’un dénominateur commun entre deux états d’esprit apparemment différents (voire opposés) et donc, de ce qui, à l’intérieur de deux mondes apparemment très différents, est en réalité tout à fait semblable. Mais prenons un exemple concret qui sera bien plus significatif pour nous.

 

 

 

 

Sans doute faites-vous tout ce qui est en votre pouvoir pour obtenir amour, bonheur, argent ainsi qu’une bonne image de vous-mêmes. Ceci est naturel et il n’est pas question ici de chercher à le remettre en question. Par contre, il est question de définir de quelle façon vous procédez pour arriver à vos fins ! Êtes-vous de celles ou de ceux considérés comme étant «trop bon, trop con» pour ne pas dire naïf et sans expérience de «la vraie vie» (sic), ou êtes-vous plutôt de ceux que l’on considèrent comme étant de véritable salauds, des «requins» qui boufferaient leur propre mère pour arriver à leurs fins ?

 

 

 

 

oursMais, finalement, ces «fins» ne sont-elles pas identiques, malgré le fait évident que vous n’y arrivez pas en suivant le même chemin ? Que peut-il y avoir de commun entre un fumier qui vendrait père et mère pour réussir et celui qui incarne à la perfection le monde des Bisounours ? La réponse est évidente : Tous deux s’y prennent très mal pour parvenir à des fins qui, par ailleurs, sont aussi nobles que respectables car typiquement humaines. Captez-vous mieux ce que je cherche à évoquer ici ?

 

 

 

 

boulot-sentir malAinsi, si vous ne vous sentez pas bien au boulot, si l’ambiance vous paraît souvent lourde et apte à plomber votre journée et ce, contrairement à ce que vous ressentez chez vous, dites-vous bien qu’en vérité, la seule chose qui vous pèse, dans votre vie, c’est votre façon de penser puis d’agir ensuite et en conséquence. OK, mais alors, comment expliquer qu’au boulot vous vous sentiez mal et qu’une fois arrivé chez vous, vous poussiez un soupir de soulagement ? La réponse est évidente mais je suis persuadé qu’il me faut tout de même l’évoquer. «Parce que chez vous, la partie de votre état d’esprit qui demande à être améliorée ou carrément transformée, n’est pas invoquée puis dynamisé ! L’ambiance vibratoire sécurisante, car connue et acceptée, ne vous permet pas (ou plus) de SENTIR à quel point vous êtes responsable de vos malheurs !»

 

 

 

dormirEn clair, dans une ambiance sécuritaire, la plupart de nos schémas mentaux peuvent dormir en paix, car rien d’extérieur ou de dérangeant ne peut intervenir avec l’intention de les réveiller. Et pour traiter un problème, encore faut-il en percevoir au moins les contours généraux, ceci afin d’en prendre connaissance et réagir ensuite en conséquence. Dernière question : Comment expliquer qu’au boulot, vous vous sentiez si mal ? Réponse : «Parce que dans cette ambiance peu sécurisante, vous ressentez plus facilement vos propres limites et manquements et ne pouvez plus vous reposer, avec quelque complaisance, sur le rassurant, car connu et accepté.»

 

 

Serge Baccino

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Être Tiède aujourd’hui

atlantide14Ceux qui ont lu le topic concernant les factions qui sévissaient en Atlantide, lors de la quatrième et dernière période, se souviennent que contrairement à la légende, il n’y eut pas deux mais trois factions, la plus importante en nombre étant formés par ce que nous appellerions aujourd’hui « les Tièdes. » Un Tiède ne faisait alors ni le mal ni le bien, se contentant d’avoir le cul entre deux chaises, pouvant ainsi participer aux réunions des « bons » et à celles des « moins bons« , sans avoir pour autant à se positionner vraiment.

 

 

 

A l’époque, l’avantage d’être Tiède était certains puisque l’on pouvait ainsi être convoité aussi bien par un camps que par un autre et bénéficier de la protection des uns comme de celle des autres. Sans pour autant s’impliquer dans les activités de l’un quelconque de ces deux camps, bien évidemment. Le Tiède était un peu « Le Suisse de l’Atlantide. » Mais qu’en est-il de nos jours ? Pouvons-nous encore rencontrer les représentants de ces trois factions ? Bien entendu, car de tout temps, ces trois factions ont été représentées, plus ou moins ouvertement. Toutefois, à notre époque, les trois factions sont plus symboliques que réelles, car il n’est plus utile de rejouer physiquement l’Atlantide pour progresser vraiment… Il nous suffira, cette fois, de « mourir psychologiquement«  pour avoir le droit de nous dépasser enfin.

 

 

 

le cul entre deux chaisesDe fait, les nouveaux « Enfants de Bélial » (ou de Belz-Atl) sont représentés à présent par les hyper-matérialistes qui s’opposent aux progrès de la Lumière, de la véritable spiritualité. Les « Fils de la Loi de Un » (ou Fils d’Adon-Inca, le Seigneur Incréé), sont représentés par tous ceux qui encouragent et favorisent l’évolution de la conscience et donnent l’exemple au lieu de se contenter d’en parler. Et nos chers Tièdes ? Eh bien ! Ils sont là aussi, toujours le cul entre deux chaises, s’intéressant à la spiritualité et à un aspect plus grossier de la vie sociale, mais refusant toujours de trancher et de se positionner enfin. Comme jadis, ils goûtent à un plat puis à l’autre sans s’engager dans un régime particulier. Il étudient bien la sagesse mais ont apparemment encore un peu de mal à l’appliquer dans leur vie de tous les jours. Pourtant, aujourd’hui comme jadis, il leur suffirait de se positionner dans un camps comme dans l’autre, l’essentiel étant de choisir enfin, puis d’assumer leur choix sans trembler à la seule idée de devoir assumer quelque chose ensuite.

 

 

 

cochon2Combien d’entre eux parlent comme des ésotéristes mais se conduisent comme des cochons, même avec ceux qu’ils prétendent aimer ? Combien parlent d’amour mais ont un cœur remplit de jalousie et de rancunes ? Du mal ils n’en font pas, du moins pas volontairement, mais du bien non plus, car les deux formes d’activité leur paraissent tout aussi astreignantes et risquées. Ils demeurent ces « feignants de l’esprit » qu’ils ont toujours été et il se pourrait fort bien qu’ils le demeurent éternellement, si quelque chose n’était pas en train de se passer afin de les forcer un brin à choisir, quitte à « choisir à leur place. »

 

 

 

 

Trouvez un Tiède et parlez un peu avec lui et vous verrez que plus sa vie avance et plus il devient peureux, renfermé, borné et que tout semble se liguer contre lui.

Le Tiède dit souvent : « Je ne me sens pas de ce monde, il est trop méchant. » (Entendez par là : « il m’oblige à me bouger le cul, à me dépasser sans cesse, ce salaud de monde !« ) Le Tiède se voit désormais mettre la pression par le seul fait de vivre sur Terre et dans un corps ! Des nouvelles connaissances (ou des anciennes) des évènements, des problèmes très spécifiques dans leur travail, leur foyer et leur famille, font que le Tiède de jadis ne peut plus demeurer ni chaud ni froid.

 

 

 

 

jeuxLe Tiède est en train de mourir psychologiquement, cela au profit du futur chaud ou du futur froid. Mais cette fois, il ne se suicidera plus pour échapper à son destin : il va devoir rester et assumer jusqu’au bout. Entendez par-là que bientôt, qu’il le veuille ou pas, qu’il résiste ou non, le Tiède va redevenir ce qu’il aurait toujours du être, depuis l’Atlantide : un matérialiste convaincu ou un spiritualiste authentique.

Et quel est le meilleur camp, le meilleur rôle ? Aucun des deux, car tous deux sont tout aussi illusoires ! Mais lorsqu’il y aura autant de « gendarmes que de voleurs », le véritable Jeu va pouvoir enfin commencer. Et à ce jeu-là, il n’y a aucun gagnant et aucun perdant, juste Le Divin Penseur qui se Retrouve enfin.

 

 

 

Serge Baccino

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Un prof de psychologie ésotérique reçoit son élève

Un professeur d’Ontologie reçoit un de ses élèves pour une leçon particulière.

 

 

– « Salut, prof ! De quoi allons-nous causer, aujourd’hui ?
– De toi, de quoi d’autre, sinon ?
– Hum ! Ce jour, je me sens de mauvaise humeur !
– Ce que tu sens est mauvais, parce que ce que tu penses est mauvais.
– J’ai des mauvaises pensées ? C’est quoi, des mauvaises pensées ?
– Des pensées qui sont mauvaises pour toi.
– A quoi croyez-vous que je pense ?
– A ce que tu crois, plus qu’à ce que tu sens, c’est évident.
– Ce que je sens est mauvais : comment me fier à ce que je sens ?
– Ce que tu sens actuellement, correspond à ce que tu penses actuellement. Avant ce dernier ressenti, tu sentais la vérité, mais tu as préféré lui opposer une idée contraire. Tu subis donc la conséquence logique de ton acte.
– Ce que je sentais auparavant ? Je ne sais plus ce que je sentais auparavant…
– Évidemment, tu ne prêtes pas attention à ce qui se passe réellement en toi : tu préfères y opposer automatiquement toutes ces pensées qui te passent par la tête.
– Pourquoi ferais-je cela ?
– Tout le monde fait cela tout le temps, parce que tout le monde craint d’écouter ce que dit le cœur.
– Et que dit le cœur, généralement ?
– Il énonce simplement tes désirs, et ces derniers correspondent parfaitement à ce qui est désirable pour toi.
– Puisque c’est désirable pour moi, comment pourrais-je ne pas le désirer ?
– En ajoutant des désirs secondaires, qui proviennent de pensées qui ne sont même pas de toi.
– Et que disent de telles pensées qui provoquent ces sentiments apparemment contraires aux miens ?
– Elles disent ce que veulent entendre tous ceux qui ont peur.
– Peur ? Peur de quoi ?
– Peur de ne pas être aimé, accepté, intégré ou reconnu par les autres. Tout le monde connaît cette peur : « Si je suis mon cœur et que ce dernier me pousse à dire ou à faire des choses qui déplaisent aux autres, plus personne ne m’acceptera et je me retrouverai seul, sans amour et incompris de tous ! »
– C’est de cela, que les gens ont peur ?
– C’est comme cela que pensent la majorité des personnes, et c’est donc ce que ressentent la majorité des personnes, oui. En fait, tu te fais rouler dans la farine, comme tous les autres.
– Comment cela ?
– Tu crois qu’en pensant « comme tout le monde », tu pourras être reconnu, accepté et aimé comme tout un chacun. En fait, tu ressens la même peur et le même manque de liberté que tous les autres.
– Vous croyez que je suis dépendant des autres ?
– Pas des autres, de ce qu’ils pensent et ressentent. Tu es dépendant d’un état d’esprit qui est devenu un véritable démon pour tes semblables.
– Je n’aime pas me sentir dépendant !
– Personne ne peut aimer un tel sentiment.
– Je lutterai de toutes mes forces contre cette dépendance !
– Et tu t’épuiseras donc inutilement en de vaines campagnes contre tes semblables ! Ils font tous cela, les pauvres choux !
– Lutter contre les autres, mais pourquoi ferais-je cela ?
– Parce que tout le monde fait cela !
– Pourquoi ?
– Parce que tout le monde reproche aux autres ce manque de liberté. Tu sais bien que tu agis en fonction d’une certaine éthique sociale, pour que ta vie corresponde à celle des autres. L’idée des autres se trouve donc dans ton mental, et elle occupe un tel espace conscient, que tu ne vois plus que c’est de ta propre volonté que tu as sacrifié ton indépendance.
– Vous êtes démoralisant !
– C’est ce que tu penses et ressens à ce sujet, qui est démoralisant. Ce réflexe bien humain qui consiste à accuser autrui de notre souffrance, démontre la nature même de cette peur terrible que vous partagez tous.
– Sa nature ?
– Oui, tout le monde a peur de devoir assumer.
– De devoir assumer quoi ?
– De s’assumer Soi. Le plus drôle, c’est que par la faute de cette peur stupide et infondée, vous en arrivez à devoir assumer la responsabilité des autres. Responsabilité que vous vous jetez à la figure avec application !
– Je ne suis pas responsable de la souffrance d’autrui !
– Ce que tu dis est vrai, mais ce n’est pas ce que tu penses en secret ! La preuve, tu commets toi-même cette erreur que tu condamnes chez autrui, en accusant les autres de la responsabilité de tes fautes.
– Je commets des fautes ?
– Non, mais c’est ce que tu crois ! Et c’est cette même croyance qui te pousse à redouter de devoir assumer le poids de fautes inexistantes, qui t’oblige à te comporter comme tous les autres.
– En gros, je fais à autrui ce que je ne voudrais surtout pas qu’on me fasse ?
– Tu subis simplement l’emprise psychologique d’un Songe Collégial. Crois-tu qu’il te suffirait de cesser de croire les autres responsables de tes déboires pour qu’à leur tour, ils te rendent cette même politesse ?
– Ce n’est pas le cas ?
– Non, et tu devrais pouvoir le comprendre aisément. Il t’a fallu un acte de volonté pour t’aligner sur cet état d’esprit immature qui consiste à avoir peur de t’assumer tout seul. Il faudra donc que les autres fournissent ce même effort volontaire, pour qu’ils cessent de te rendre responsable de leurs propres misères.
– Je croyais qu’en se transformant, on transformait les autres !
– En se transformant, on est transformé ! Les autres sont libres de suivre ton exemple ou de demeurer dans l’état d’esprit qui est commun à la masse « bien pensante »
– Et si je change et que les autres ne changent pas ?
– Réalises-tu que ta question démontre que tu es toujours aussi soucieux « des autres » ? Tu t’imagines toujours que les autres peuvent t’aider ou t’enfoncer, d’une manière ou d’une autre.
– Ne dépendons-nous pas les uns des autres ?
– C’est un fait, mais est-ce pour autant une « loi » ou même une nécessité ?
– Si nous étions tous différents, pourrions-nous nous entendre ?
– Si vous étiez tous différents, le problème de « l’entente » ne se poserait plus, puisque vous n’auriez plus besoin de vous écouter, les uns les autres, pour réussir à VOUS COMPRENDRE, en tant qu’individu.
– Nous serions séparés ?
– Vous seriez distincts mais pas pour autant séparés. C’est actuellement, que vous êtes séparés, parce que les sentiments qui naissent de ce que vous pensez collégialement provoquent des conflits avec ce que vous ressentez vraiment, individuellement. Ces conflits qui s’expriment dans votre mental, provoquent des tensions insupportables. Afin de vous en délester, vous essayez de les projeter sur les autres, avec une noblesse d’âme que je te laisse savourer au passage…
– Vous êtes un peu dur, avec le bétail, merde !
– Tu vois ? Encore ce vieux réflexe qui consiste à chercher, au-dehors et chez autrui, la cause d’une souffrance qui se manifeste au-dedans et en soi-même !
– Vous ne savez pas ? Vous n’êtes qu’un vieil emmerdeur !
– C’est ce que tu devrais dire à ce schéma mental qui te bouffe le cœur. Il est vieux, en effet, et son pouvoir de t’empoisonner la vie n’a que trop duré.
– Bon, je m’excuse : vous n’êtes pas si vieux que cela, après tout !
– Tu dis juste : « tu t’excuses » et cela tombe bien, car ce n’est pas à moi de t’excuser pour le mal que tu te fais stupidement.
– Rectification : vous êtes bien un vieil emmerdeur ! Bon, je fais quoi, alors ?
– Ne fais rien : cesse plutôt de faire, et ça ira tout de suite mieux.
– Et que dois-je cesser de faire, Ô, fontaine de savoir millénaire ?
– Cesse de te croire un âne et tu cesseras de braire comme tous les ânes.
– Vous pouvez me traduire cette sublime parabole ?
– Cesse de penser comme tous, et tu cesseras de ressentir comme tous.
– Et comment fait-on cela, votre Sublimité ?
– Et pensant comme soi-même, par exemple ! C’est un excellent début.
– Je ne sais même pas comment je pense en tant que « moi », pour tout vous dire !
– Pour tout t’avouer, tu ne sais même plus ce que tu dois penser par toi-même, ce qui est plus exact.
– Nous tournons donc en rond !
– Certes, mais autour d’un axe central qui consiste en le cœur de ce que tu Es vraiment.
– Et que suis-je, selon vous ?
– Selon moi ? Un âne ! Ta question prouve bien que tu ne peux réussir qu’à braire de concert.
– Plus sérieusement ?
– Mais tu es déjà sérieusement atteint ! N’en doute pas !
– Je ne vous suis plus !
– Si cela pouvait être enfin vrai ! Si tu pouvais réussir à te suivre toi-même au lieu de suivre stupidement les mouvements de l’esprit, dans ton mental ou dans celui des autres, tu deviendrais immédiatement libre !
– Je dois suivre ma propre conscience ?
– C’est bien plus aisé que de suivre une étoile filante.
– Et où peut me mener ma conscience ?
– Au centre, c’est à dire au cœur de ce que tu Es vraiment.
– Et là ?…
– Tu sauras quoi être, penser, dire ou faire, n’en doute pas !
– C’est tout de même un peu gros de songer que nous avons autant de mal pour atteindre un « lieu » qui se trouve au centre de nous-mêmes !
– Comment pourrais-tu réaliser une chose qui l’est déjà ? Tu es déjà ce que tu cherches, puisque c’est toi que tu recherches ainsi ! N’essaye plus d’atteindre ce que tu Es : évite plutôt de prêter attention à tout ce que tu n’es pas. Retrouve un peu de bons sens, et tu retrouveras le sens qui est le tien.
– A propos de « sens », pourquoi ne puis-je sentir mon propre Centre, puisque je le suis déjà ?
– Parce que tu penses à autre chose, ce qui te fait ressentir autre chose que ton centre, voilà tout.
– A quoi est-ce que je pense ?
– A tout ce que pense la majorité des gens, ce qui t’oblige à partager un même ressenti.
– Tous les êtres humains sont coupés de leur Centre ?
– Personne n’est vraiment « coupé » de quoi que se soit : s’il était possible de se couper de soi-même, il serait alors impossible de se reconnecter à soi. Ne plus penser à soi, revient à ne plus se ressentir. Et ne plus se ressentir revient à croire que l’on est « coupé » de soi.
– Une simple illusion, alors ?
– La souffrance que se partagent les hommes te paraît illusoire ?
– Pas vraiment, non ! Alors ?
– Alors, tout ce que produit l’esprit devient réel pour celui qui en accepte la réalité. Avant la pensée, l’homme est libre. Après la pensée, la liberté de l’homme se résume à cette liberté conditionnée que lui laissent ses propres pensées.
– Je ne produis pas l’idée d’esclavage, que je sache !
– Tu ne la produis pas, mais tu la coproduis ! En l’accueillant en ton mental et en lui prêtant une partie de ton attention, tu lui permets de se dynamiser et de devenir réelle pour toi.
– Je déteste cette idée !
– Tu lui fournis donc toujours autant de force pour s’exprimer en toi et à travers toi.
– Hein ?
– Aimer ou haïr une chose revient dans les deux cas à se concentrer dessus ! Pour aimer une chose, il faut que tu y penses, n’est-ce pas ? Pour haïr une chose, il faut que tu y penses également. Dans les deux cas, l’énergie vitale suit ton attention consciente et elle dynamise, indifféremment, ce que tu aimes ou ce que tu détestes.
– Pauvre de moi !
– Pauvre est le « moi », en effet ! Riche est le Soi, en vérité ! Ce que tu appelles « moi » est en fait la somme de toutes les programmations mentales qui forment ce avec quoi tu t’identifies sans cesse. Tu n’es pas ce que tu penses et ressens à ton sujet, ni même ce que tu crois devoir être. Tout cela fait partie d’un « héritage » qui correspond au Songe Collégial. Essaye de te réveiller.
– Comment se réveiller ?
– En cessant de dormir.
– La bonne blague ! Et comment cesser de dormir ?
– Comme tous les autres, tu es en train de rêver ta vie. Sort du rêve, et tu cesseras de rêver.
– Comment sortir du rêve ?
– Pas « comment », mais pourquoi. Pour quelle raison quitterais-tu une salle de cinéma, durant la projection d’un film ?
– En cas de nécessité.
– Nomme ce qui te semble être une nécessité.
– S’il y a le feu ou si le film me fait suer de première !
– Ce Songe Collégial est en train de te brûler les fesses, et tu n’aimes pas son scénario.
– C’est exact, et après ?
– Après ? Rien ! Lorsque tu seras vraiment convaincu que tu n’as rien à faire dans cette salle obscure dans laquelle vous visionnez tous un très mauvais film, tu quitteras définitivement ce spectacle.
– Mais je suis déjà convaincu de ne pas aimer ce scénario à la con !
– La preuve que non ! Si tu te bats encore contre le film, c’est parce que tu espères encore en transformer le scénario, ce qui est une façon comme une autre de démontrer ton attachement à un tel spectacle.
– Hum ! Je crois que vous avez raison…
– Le fait que j’ai raison ou non importe peu pour toi : ce qui compte, c’est de définir, si tu as tort ou raison de poursuivre de telles chimères. Tu ressembles à cet enfant qui réalise qu’il n’est pas aimé de ses parents, mais qui s’épuise toutefois à se rendre aimable, dans l’espoir d’être aimé.
– Et c’est mal, ça ?
– Ce n’est pas « mal », c’est inutile. C’est l’enfant qui ressent ce manque d’amour, pas les parents ! Le fait que les parents réussissent à sentir de l’amour en eux-mêmes, ne permettra pas pour autant à l’enfant de partager un tel ressenti.
– Tout le monde désire être aimé.
– Parce que tout le monde manque d’amour.
– C’est ce que je dis !
– Non, c’est ce que tu comprends de ce que je dis, nuance ! Je dis : le sentiment d’amour est absent du cœur de l’homme, mais c’est à l’extérieur et chez les autres, qu’il recherche la cause de ce manque. Puisque ce manque se manifeste dans cette personnalité précise, alors la cause se situe également dans cette personnalité précise, et pas ailleurs.
– Dans le cœur ?
– Dans le cœur se manifeste l’effet, c’est à dire le sentiment de manque, mais c’est dans le mental et en esprit que se produit la cause d’un tel sentiment.
– A quoi elle ressemble, cette cause ?
– A une formule mentale du genre : « J’ai besoin de me sentir accepté, reconnu et identique aux autres, pour me sentir aimé. »
– Certes.
– La meilleure façon de se sentir aimé, c’est encore de s’aimer soi-même, de s’aimer de la manière qui nous semble la plus appropriée et la plus agréable. Les gens n’aiment pas : ils aiment ce sentiment que l’on appelle l’amour. Ils n’aiment pas vraiment se sentir aimés : ils aiment aimer !
– Je crois que je me sens beaucoup mieux, à présent !
– Crois-le vraiment, et cela deviendra une réalité pour toi.
– Bon ! Nous pouvons commencer notre leçon d’Ontologie de ce jour, patron !
– Elle a déjà commencé, mon ami : elle vient même de se terminer à l’instant ! »

 

 

Serge Baccino

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