Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Un univers pour tous tous son univers

Un univers pour tous, tous son univers

Connaissez-vous le principe du garçon de café ? Non ? Alors voici. Vous allez régulièrement dans un café en ville. Vous aimez ce café. Pourquoi ? Déjà, parce que le cadre est agréable et, surtout, parce que le serveur est à la fois sympa, rapide et qu’il devine presque le moindre de vos besoins. Il arrive toujours vers vous avec un sourire, alors que vous vous prépariez à commander un autre verre. Au début, disons les trois premiers mois, vous jouissez tranquillement et en silence du fait. Vous le notez juste, en somme.

Puis, un beau jour, n’y tenant plus, vous vous sentez obligé de vous adresser au serveur, non pas pour commander, vous l’avez fait il a dix minutes à peine, mais pour l’informer de votre ressenti envers lui. Vous lui avouez que vous appréciez grandement son professionnalisme, qui est un des rares serveurs à être toujours d’humeur égale et qu’il vous sert d’une manière excellente.

Et là, dès la semaine suivante, c’est la catastrophe ! Le serveur semble aigri, limite vous en vouloir. Il oubli votre commande ou vous apporte la commande de la table d’à-côté. Il ne met plus les « amuses-gueules » et quand vous le lui faites remarquer, très poliment, il vous répond que ce n’est pas systématique, que ce n’est pas un dû. Bref, vous ne reconnaissez plus ce serveur. Que s’est-il passé ? Pour le comprendre, il faut savoir reconnaître qui est qui et pourquoi.

Voici une autre question : pourquoi attendons-nous tous des autres ? Les parents des enfants puis les enfants des parents ? Que peuvent bien posséder les autres que nous ne possédions pas déjà nous mêmes ou que nous ne puissions acquérir seuls ? Chacun vit dans son propre univers conscient, géré par son mental, aux niveaux conscient et inconscient, le dernier étant bien plus vaste que le premier. Dans cet univers de conscience individuelle, l’Esprit nous sert sans cesse mais nous ne pouvons pas le remarquer, du moins pas au début.

Au fur et à mesure de l’évolution de notre conscience, à savoir alors que l’inconscient se déverse dans le conscient, nous réalisons graduellement qu’en effet, tout est fait pour que nous puissions vivre comme il se doit et selon notre chemin de vie. Il n’y a pas de moment où commencent ce que l’on nomme les « synchronicités » : il y a juste ce moment où nous commençons à réaliser leur présence.

Mais nous devons encore comprendre cette vérité qu’elles sont là depuis le début, mais que nous n’en étions pas encore conscient. Le fait que chacun soit (et vive dans) son propre univers mental et que l’évolution consiste à évacuer l’inconscient pour le rendre conscient, consiste en un immense secret pouvant changer notre vie. Il est important de comprendre ces vérités, au risque de croire qu’il nous faut attendre que les autres soient libres et conscients pour que nous puissions enfin vivre libres et heureux, en toute conscience.

Par ailleurs, et ce n’est pas la moindre des informations à retenir, l’Esprit nous sert de mille façons différentes et à chaque instant de notre vie. Le comprendre et l’accepter comme vérité nous fait ressentir de la gratitude. Et cette gratitude nous permet de prendre conscience de nos acquits, de les faire passer dans le domaines des Mémoires et de ce fait, nous préparer (disponibilité) à recevoir plus encore. Souvenez-vous de la célèbre phrase de Jésus : « Lorsque vous demandez, faites comme si vous aviez déjà reçu… »

Tout ce dont nous avons besoin existe déjà. Nécessairement ! Dans le cas inverse, comment pourrions-nous l’obtenir ? Après sa fabrication ? Mais alors pourquoi ce conseil de remercier pour ce que nous avons déjà reçu, alors même que nous sommes occupés à demander ce qui nous manque encore ? Est-ce illogique ? Non. En fait, l’Esprit crée toute chose en simultané. Ainsi, il a déjà donné et ce, depuis bien longtemps ! Remercier avant d’obtenir permet au mental humain de réaliser cette vérité inouïe que tout est déjà là, disponible, déjà offert à tous et pour tous, en somme.

 

Serge Baccino

Illusion et témoignage des sens

Illusion et témoignage des sens

 

Comment savons-nous que les choses et les êtres existent ? Nous le savons parce que nous en avons conscience et ce, par le biais de nos cinq sens (vue, ouïe, odorat, le goût et le toucher.) Comme nous prenons conscience de notre environnement par le biais de nos sens objectifs, nous croyons avoir la preuve formelle que cet environnement existe, qu’il est bien concret et donc matériel.

En réalité, nous n’avons pour preuve réelle que le témoignage de nos sens mais ignorons si toutes ces choses existent vraiment, indépendamment de notre prise de conscience. Ce qui est certain consiste donc en ce témoignage de nos sens, pas les choses censées exister selon ce même témoignage de nos sens.

Et si d’autres nous certifient, hilares, que même lorsque nous ne sommes plus là et donc plus conscient de notre environnement, ce dernier existe toujours, la preuve étant qu’il existe pour eux ? Cela sera juste la preuve que leurs propres sens témoignent également d’une perception identique, ce qui prouve l’existence de cette perception et non l’existence de ce dont témoignent leurs sens.

Nos sens ont pour rôle de transformer des longueurs d’ondes différentes ou des structures mentales de fréquences différentes en quelque chose d’intelligible pour notre mental via le cerveau. En somme, ce que nous percevons n’est pas nécessairement relié à ce qui est ainsi capté, au niveau informationnel : c’est juste lié à ce que le mental collectif a besoin ou envie de voir et surtout, à ce qu’il est habitué à rencontrer et qui lui assure une certaine « stabilité psychologique » (pareil pour tous, tout le temps.)

Stabilité qui ne découle pas nécessairement d’une intention louable, surtout si l’on se souvient de la présence imposée d’une Matrice dont l’un des buts inavoués est de nous couper de l’actualité universelle. Ainsi, quelles que soient nos perceptions, elles nous informent seulement de tout ce qui correspond à tout ce qui a été préalablement mémorisé et donc, accepté pour vrai.

L’exemple de la télévision est parfait pour imager notre propos. Ce qui est le double cas de le dire ! En effet, ce qui se passe sur notre écran a l’air bien réel et concret et pourtant, nous savons que la télé se borne à capter des ondes qui sont ensuite transformées en images et en son. Nos sens reliés au fonctionnement du cerveau produisent un effet similaire. Nous croyons voir et entendre ce qui semble se produire « au-dehors » alors qu’en réalité, tout se produit par imagerie mentale et dans notre conscience.

Et comme l’être humain est relié à l’Inconscient Collectif (I.C.) et qu’il y est maintenu quasi de force par la matrice artificielle, quasiment tout le monde « capte » les mêmes fréquences mentales, ce qui maintient un niveau très élevé d’illusion.

Il existe deux niveaux principaux d’illusion : celui produit par la Matrice Divine, faite d’une multitude de sous-matrices secondaires et évolutives (dites soit étagées, soit intriquées) et celui de la matrice artificielle actuelle, qui s’est ajoutée à toutes les autres et qui est en fait la plus débilitante de toutes, coupant l’être humain de l’essentiel de son être et des capacités qui vont avec.

Sans la matrice artificielle instaurée jadis pour nous protéger puis récupérer par la suite par les reptiliens et assimilés, nous serions tous et depuis longtemps, dans la 5D, qui est le seul et véritable premier niveau universel de perception. Présenté autrement, la 5D devrait être notre plan « physique dense » à la place de la 3D, le plan incarnatoire par excellence et donc, le plus bas en fréquence.

 

Serge Baccino

Champ Unifié de Conscience

Champ Unifié de Conscience

 

L’humanité actuelle est reliée par le Champ Dés-unifié de Conscience. Cet immense égrégore permet non seulement la diversité mais aussi un sentiment de séparation très net avec notre Nature véritable. On le nomme Inconscient Collectif (I.C.) ou, en abrégé et comme mentionné plus haut, C.D.C.

Le C.D.C. est ce qui fait croire aux gens qu’ils sont tous non seulement distincts, les uns des autres mais surtout, séparés et sans aucune relation de cause à effet possible, les uns avec les autres. Autrement dit, la croyance la plus répandue est que chacun de nous est une iles déserte, séparée des autres ilots par des milles marins.

 

Le C.D.C. est à la base de toute la problématique humaine passée, présente et supposément future. C’est à cause du fait que la plupart des gens lui sont étroitement reliés, qu’il existe autant de problèmes dans l’humanité et ce, depuis des millénaires.

Le C.D.C. peut être comparé à une immense bulle dans laquelle se trouveraient des myriades de petites bulles individuelles qui se perçoivent comme non-reliées et sans aucun rapport ou presque avec les autres bulles. Toutes se sentent séparées et sans aucun lien les unes avec les autres.

 

Nous pourrions dire que le C.D.C. a permis la formation d’une enveloppe de l’état d’esprit général (ou bulle) pour chaque personne, lui permettant de vivre une forme d’enfermement dans lequel elle se perçoit comme étant séparé de l’univers qui l’entoure, l’intérieur de la bulle ou « moi » faisant face, de tous côtés, à l’extérieur (univers) et aux autres bulles (personnes) et servant d’interface.

Le C.D.C. est créé et maintenu en place par le fait de l’ignorance générale ou presque. N’ayant pas accès à l’information véritable, c’est le pouvoir de l’esprit dans sa partie la moins élaborée (ou évoluée), qui permet de créer puis de maintenir l’illusion de séparation avec toute chose. L’être humain est persuadé qu’il y a lui et tout le reste autour. Tout un univers plus ou moins périlleux.

 

Lorsque l’on a compris puis accepté le fait qu’il n’y a qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps (de manifestation) la pellicule de notre bulle-personnalité devient si fine et transparente, que nous commençons à vivre vraiment. Cette pellicule, aussi fine soit-elle,  n’éclate jamais, car nous avons besoin de nous sentir distincts, mais nous devons absolument cesser de nous sentir également séparés. Ce qui n’est en rien incompatible.

Si les gens qui ignorent la vérité sont tous reliés au C.D.C.,  ceux qui savent et comprennent sont reliés au C.U.C, c’est-à-dire au Champ Unifié de Conscience. Ce champ implique que ceux qui s’y connectent savent et comprennent qui ils sont vraiment, à savoir l’esprit vivant et conscient. C’est au C.U.C. que sont reliés tous les initiés, les Maîtres, les Grands Maîtres et tout ce qui se situe bien au-delà encore.

 

Serge Baccino

Présence du passé

Présence du passé

 

Il est vital de tout assumer, d’assumer la responsabilité de tout ce qui nous arrive, de comprendre que nous sommes co-créateurs avec l’esprit et par l’esprit. Lorsque nous pensons, nous nous servons de l’esprit et ce dernier est le seul créateur qui soit. Le fait que nous soyons persuadés que nous pensons avec « notre esprit » n’y change absolument rien; c’est tout de même avec l’esprit que nous pensons et c’est lui seul qui crée.

 

Tout ce que nous pensons, tout ce que nous ressentons et tout ce que nous vivons, c’est-à-dire tout ce dont nous sommes conscients, se trouve dans notre conscience et non à l’extérieur d’elle. Ce que nous croyons être extérieur à nous, nous prive de tout pouvoir dessus et nous croyons alors être à la merci du destin. À l’inverse, ce que nous acceptons comme intérieur à notre conscience, demeure de ce fait sous notre responsabilité et donc, en notre pouvoir. Mais ce pouvoir ne se manifeste qu’au présent et ne concerne pas le déjà créé.

 

Tout ce dont nous sommes conscients s’est déjà produit. Ce dont on prend conscience est nécessairement du passé. S’il n’existait pas avant notre prise de conscience, nous ne pourrions pas en prendre conscience ensuite. Nous ne pouvons donc qu’avoir conscience de notre passé. Rien ne se produit jamais au présent, nous ne sommes que les spectateurs d’un film déjà tourné et dont nous sommes les scénaristes plus ou moins conscients.

 

Ainsi, assumer le mal ainsi que les cohortes de démons et les déclarer en Soi, revient à placer le mal et le négatif dans notre passé. Et sous notre jurisprudence. Et ce qui est passé, ce qui s’est déjà produit, ne saurait nous nuire. Sauf si nous essayons bêtement de refuser ou de nier ce qui se présente à nous, mais provient de notre passé. Le tout est de cesser de s’identifier au passé puis d’avoir le réflexe de bien réagir, au présent, face à ce qui s’est déjà produit et qui est donc impossible à changer ou même, à améliorer.

 

Serge Baccino

Une Terre comme au Ciel

Une Terre comme au Ciel

Une loi dont il faut se souvenir pour bien comprendre ce qui se passe, en ce moment, sur Terre. Et aussi ce qui justifie une certaine lenteur dans l’apparition de véritables changements, d’améliorations notoires. La loi : « Tout changement terrestre doit être initialisé dans les trois plans invisibles qui permettent au plan dense de vivre les évènements qu’il semble produire. En fait, tout commence dans le ciel pour se réfracter ensuite sur la Terre… »

En clair, si les plans invisibles ne sont pas nettoyés, il ne peut se produire aucun changement durable sur Terre. C’est pour cela que certaines tentatives de défaire le mal, dans le passé, ont échouées ou n’ont durées que peu de temps. Pour révolutionner le plan terrestre dense, il faut tout d’abord révolutionner le plan terrestre éthéré, à savoir les plans mentaux, astraux et vitaux.

Toutefois, pour une révolution définitive, un changement global ou de paradigme, comme on dit, il faut « monter plus haut. » Par exemple, virer non seulement les Archontes et d’autres races plus ou moins humaines, du septième et dernier plan, mais de plus, nettoyer le plan Bouddhique puis reprogrammer le plan Causal.

Certains d’entre vous se sont fait la remarque : l’atmosphère ambiante est lourde et il règne comme une sorte de tristesse. Cela au point où certains exercices spirituels ne pourront pas (ou plus) être effectués et pour le moment. Ou bien rendre peu d’effets. La lourdeur provient de ce véritable « massacre des forces du mal » de l’invisible, qui a lieu actuellement.

Le sentiment bizarre de tristesse provient du fait que l’humain évolué est incorrigible : il culpabilise et refuse du « faire du mal, même au mal lui-même. » Ainsi, non seulement l’atmosphère psychique est saturée de tristesse, à cause de ce que certaines forces sont obligées de faire comme « ménage » actuellement, mais il y a aussi les différents niveaux (poupées russes) de notre être global, dont certaines font un peu figure de « grenouilles de bénitiers » pour l’occasion et pour l’exprimer avec légèreté.

Les âmes qui ont été fortement marquées par les grandes religions humaines, quand elles allaient encore à peu près bien, s’indignent face aux sacrifices qu’on leur demande de faire à l’occasion. Et ce qui leur est demandé de « sacrifier », ce n’est pas le Bien ou La Lumière, en eux, mais toutes ces croyances moyenâgeuses qui interdisent au Bien de faire le mal, même ou y compris pour se défendre.

 

Serge Baccino

Pauvre du moi

Pauvre du moi

Ce qui en l’être humain aime ou déteste est le « moi. » Le « moi » aime ce qui le rassure et déteste ce qui met en péril sa vision des êtres et des choses. Le « Moi-Idéalisé » ou « moi » de procuration, est donc là pour tenter de compenser voire de remplacer, en le niant, ce qui est capable de déstabiliser le « moi ».

Mais à la base, le seul problème est que le « moi » a très peur d’être insuffisant, de ne pas faire le poids et en fait, d’être rejeté et jamais aimé pour ce qu’il est, à savoir encore très imparfait au vu du « Moi-Idéalisé » s’entend (M.I.) Ce dernier est finalement le vrai problème, puisqu’il se sert d’une vraie solution pour parvenir à ses fins. En effet, le M.I. montre au « moi » ce qu’il devrait être pour incarner son futur et bien sûr, dans l’idéal.

 

Mais le futur ne peut pas être incarné au présent, et ça, le M.I. se garde bien de le signaler au « moi ». La solution à tout ce merdier est finalement très simple : il faut intervenir, se positionner entre les deux et faire savoir au « moi » qu’il est très bien tel qu’il est et surtout, « en l’état ». Que de toute façon, il ne pourrait pas être mieux que ce qu’il réussit déjà à être. Et ce qu’il réussit à être est exactement ce qu’il devrait être pour le moment.

Face à cet aveux inespéré, le « moi » va tout d’abord se détendre puis, à force, se sentir aimé en l’état. Il cessera donc d’écouter les prétentions du M.I. qui elles, sont impossibles à assumer. Et il en est la preuve vivante ! En somme, aimer le « moi » tel qu’il est pour le moment, tout en lui rappelant qu’il ne saurait demeurer, même en le voulant, tel qu’il est déjà, va démystifier toute trace de recherche de perfection et donc, va supprimer le stress qui lui est associé.

 

Car le seul problème du « moi », c’est qu’on lui a fait croire, depuis le début de son existence, que ce qu’il était n’était pas suffisant. Et comme le « moi » a un besoin irrépressible d’être aimé, il en a déduit tout naturellement que pour être « aimable », c’est-à-dire « digne d’amour », il lui fallait « faire des efforts » et cela, constamment.

C’est cette recherche d’idéal qui a donné naissance au « Moi-Idéalisé » puis ce dernier a repris le flambeau, en incarnant la demande des parents, de l’école, des employeurs, de toujours « faire plus », de toujours chercher à « faire mieux. »

 

Lorsque le « moi » est de nouveau persuadé que tout va bien, qu’il est exactement ce qu’il doit et peut être dans ce moment présent, il se détend et devient de nouveau accessible à l’amour. Et finalement, il arrive et pour ainsi dire à non pas s’aimer lui-même, ce qui lui est impossible, mais de ne plus avoir ce besoin irrépressible d’être aimé et accepté, issu de cette idée de ne pas être suffisant.

 

Serge Baccino