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Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

La résurrection des morts

La résurrection des morts

Comme vous le savez sans doute déjà, le processus d’incarnation, à partir des Soi Naturels, a été initialisé dans le but de libérer l’esprit devenu matière. En effet, il est apparu que lorsque l’esprit abaisse un peu trop ses vibrations afin de donner forme à certaines créations mentales, il en oublie carrément sa Nature première et ne peut donc plus remonter vers ses fréquences précédentes. Imaginez une personne riche à milliards mais qui a perdu la mémoire et qui découvre, dans sa poche, une dizaine de cartes bancaires. Hélas, elle ne se souvient plus d’aucun des différents codes et comme elle a perdu ses papiers d’identité, elle ne peut pas se rendre à une banque pour se sortir de cette ignorance. Il faut bien comprendre que l’esprit demeure conscient de sa propre Nature divine, cela aussi longtemps qu’il se propose de ne donner naissance et de faire durer seulement des formes mentales qui vibrent haut.

Notez le détail important au passage : l’esprit donne forme puis fait durer cette même forme. Autrement dit, la quantité d’esprit investie dans une quelconque forme mentale, continuera à donner vie, force et durée à cette même forme et cela, aussi longtemps que ce même esprit le jugera opportun. Cela peut durer des millions, voire des milliards d’années, du moins à notre échelle et selon notre vision linéaire s’entend. À présent, imaginons que l’esprit soit si malléable, qu’il se laisse utiliser par tout et par tous. Prenons un premier cas d’une personne très évoluée : ses processus mentaux seront à sa mesure et de ce fait, vibreront toujours très haut, ce qui permettra à l’esprit, bien qu’il soit investi dans des formes mentales, de demeurer conscient de ce qu’il est vraiment et pour l’éternité. Prenons le cas d’une personne très peu évoluée. Cette personne aura également des processus mentaux, n’est-ce pas ? Ce qui obligera l’esprit à baisser sa fréquence de manière à s’adapter à la forme qu’il doit ainsi créer puis… Faire durer !

Si ces processus mentaux donnent forme à des idées dont la fréquence est très basse, la forme sera évidemment créée, certes, puis elle sera prévue pour durer possiblement pour des éons de temps. Hélas, cela fera perdre la mémoire à l’esprit qui, passé une certaine barrière vibratoire, oubliera, dans un premier temps, ce qu’il est vraiment et perdra ainsi toute chance de pouvoir le redevenir un jour. Il faut comprendre que l’esprit n’avait pas l’intention première de faire durer éternellement n’importe quelle forme mentale ! Le but était, au départ et si l’on peut dire, de proposer des états d’esprit d’une grande richesse, en termes de diversité et, surtout, d’une qualité indéniable. Autrement dit, le but était de fournir aux êtres vivants et conscients de l’univers, des états d’esprit dont la qualité leur permettrait de ressentir de grandes et magnifiques émotions et sensations. En somme, le ravissement dont parlaient les saints, il y a des siècles de cela.

Cela dit, même si l’esprit est capable de présumer, par expérience, de ce qui plaira aux dieux, comme on dit (les êtres), il est toujours disposé à apprendre et à comprendre. C’est un excellent élève dont le seul tort a été de manquer de prudence, en un certain sens. Ainsi, tandis que l’esprit propose un panel extraordinaire de processus mentaux hautement inspirants et dont les vibrations lui permettent de demeurer conscient, il est toujours à l’écoute de la volonté et des désirs d’expérimentation de tous les êtres vivants et conscients de l’univers. Certains êtres orientèrent leur attention mentale vers des idées certes nouvelles et donc, excitante pour l’esprit, affamé de savoir, mais surtout, nécessitant des fréquences beaucoup plus basses que celles auxquelles l’esprit était habitué.

À un moment, les formes mentales nécessitèrent de si basses vibrations, que l’esprit en « oublia » carrément qui il était. En conséquence directe, plus que d’un quelconque Karma, les êtres désireux de ces mêmes fréquences et désormais affiliés d’office à un certain type de processus mentaux, en oublièrent, eux aussi, qui ils étaient et, surtout, ce qu’ils étaient en train de commettre comme grosse bêtise cosmique ! En clair, tandis que les êtres voulaient des processus mentaux nécessitant de plus basses fréquences, l’esprit perdait la mémoire et comme il avait pour ordre de conserver toutes formes mentales utilisées, il les rendit quasiment éternelles. Et en même temps que l’esprit s’enfermait au sein de sa propre création mentale, ceux qui employaient ces mêmes créations s’y enfermèrent aussi, oubliant possiblement pour toujours ce qu’ils étaient au départ ou vraiment.

Ceci aurait été une véritable catastrophe cosmique, une erreur mortelle et irréparable, si l’esprit n’était pas… L’intelligence pure absolue. Du moins à l’origine. En fait, et dès le départ, il semblerait que l’esprit ait senti venir la patate, comme on le dit de nos jours. Pour ne pas se laisser piéger à sa propre soif d’aventure, d’expérimentation et de connaissance, il décida de se couper en deux, si l’on peut dire. Entendez par là qu’il décida de ne pas s’investir entièrement dans ce processus certes fascinant mais quelque peu risqué de création mentale universelle. La mémoire des hommes a retenu cette scission tout imaginaire par les termes « Brahman actif » et « Brahman passif ». Le premier, le Brahman actif, était formé par « la quantité » d’esprit allouée à la Création Continue, à l’Œuvre Cosmique, en somme. Seule cette partie serait « connaissable » puisqu’elle seule serait de toute manière expérimentée.

La seconde moitié est représentée par le Brahman passif, l’inconnaissable, forcément puisque non expérimentale. Pour connaître vraiment une chose, il est nécessaire de l’expérimenter en live, directement. Il existe évidemment d’autres appellations pour cette fameuse division primaire de l’esprit, mais conservons la version hindoue qui est de loin la plus précise et simple. Évidemment, le Brahman passif reste attentif à cette aventure cosmique, mais sans intervenir jamais. Du moins jusqu’à nos jours. On nomme également cet aspect spirituel primordial « le Saint-Esprit », terme supposé souligner le fait que cet esprit-là demeure vierge de toute création, mentale ou matérielle. Nous en resterons là de ces explications sommaires qui étaient nécessaires pour comprendre la suite. En résumé, une partie de l’esprit s’est enfermée dans sa propre création et est devenue incapable de s’en extraire seul. Pour ce faire, il a besoin d’y être aidé et c’est là l’Œuvre collégiale de la présente humanité.

Comment cette présente humanité peut-elle libérer l’esprit, ou, comme on le dit, respiritualiser la matière ? Simplement en procédant en marche inverse, à savoir exiger de l’esprit des formes mentales dont la fréquence est de plus en plus élevée. Mais attention ! Non pas en sélectionnant des pensées déjà de hautes vibrations, car ces dernières consistent déjà en de l’esprit réveillé ! Non, le but est de partir des vibrations/pensées les plus basses qui forment l’esprit qui s’est oublié, et leur redonner, comme on dit, leurs lettres de Noblesse. Il s’agit purement et simplement d’alchimie mentale, consistant à transformer non pas le plomb en or mais ce qui vibre très bas et qui est lourd à plus d’un titre, en ce qui vibre haut et qui, du même coup, pourra nous-mêmes nous emporter vers les cimes de l’Esprit. Souvenez-vous de l’interaction totale : celui qui enferme l’esprit s’enferme du même coup avec lui ! Et inversement, celui qui libère l’esprit se libère lui-même, avec l’aide de l’esprit.

Mais quel rapport avec la résurrection des morts, penserez-vous soudain ? Le rapport, tout en n’étant pas tout de suite évident, est totalement logique. Surtout si vous vous souvenez que l’esprit répond toujours aux attentes des êtres vivants, même plus ou moins conscients ! Imaginez le nombre de personnes qui sont « mortes », qui ont quitté la surface de cette planète, lorsque leur corps a poussé son dernier soupir ! Imaginez, également, à quel point tous ces êtres s’étaient lentement mais inexorablement identifiés à ce qu’ils considéraient comme étant « leur âme » ! Non pas l’âme planétaire mais bien « leur âme » ! Tous ces êtres ont eux aussi voulu aider, jouer le Jeu de la Conscience. Ils font tous parties de cette Conscience unique qui a essayé de venir en incarnation pour prendre sur elle ce que les premiers Chrétiens nommaient « Les péchés du Monde. »

Avez-vous seulement médité, ne serait-ce que 5 minutes sur le sens à donner à cette expression biblique « Jésus est venu parmi nous pour porter tous les péchés du monde et pour les expier. » Et si « Jésus » ne désignait pas un homme mais le « Je Suis » ? À un « I » près, et nous y sommes ! Dans ce cas, nous serions tous des « Je Suis » et partant, des « Jésus », venus dans la chair pour racheter le poids animique de cet esprit devenu si condensé, qu’il a fini par former une planète ! Nous sommes là pour alléger le fardeau, pour respiritualiser la matière, en un mot. Quel rapport avec les soi-disant « défunts » ? Le rapport est direct ! Eux qui sont « morts » en Mission de sauvetage planétaire, méritent d’être à leur tour aidés.  Alors ils vont être « Ressuscités », à savoir qu’il leur sera rendu, d’un seul coup, la mémoire de qui ils furent et en même temps, le pouvoir de le ressentir et de le vivre. Ceux qui attendent de voir des cadavres, des os blanchis par le soleil ou même de la poussière, renaître à la vie, comme par miracle, ceux-là peuvent continuer à attendre et à attendre encore.

 

Serge Baccino

 

 

 

Récupérer le travail de la Lumière

Récupérer le travail de la Lumière

Comme vous l’avez sans doute compris, les choses vont changer, les choses s’accélèrent, tout change déjà. Pour les uns, c’est un boxon pas possible tandis que pour d’autres, nous vivons actuellement une époque aussi unique que formidable. Certains vivent dans la peur du soir au matin. Peur de la guerre, peur de ce qu’ils vont devenir, peur de manquer d’argent, voire de tout. Certains se demandent ce qu’il faudrait faire et finissent par constater qu’ils ne savent pas ce qu’il faudrait faire. D’autres sont allés plus loin dans la réflexion et sont désormais persuadés qu’il n’y a rien à faire, car ils ne peuvent rien faire.

Parmi ces derniers, il y a bien sûr les défaitistes, ceux qui en déduisent que ce monde est foutu, que tout cela va mal finir, ce qui les angoisse d’autant qu’ils sont persuadés de ne rien pouvoir y faire. Ce qui, en un sens, n’est pas faux mais juste incomplet. Puis il y a ceux qui savent qu’il n’y a rien à faire, simplement parce que, selon une loi spirituelle peu connue, comme ils ne sont pas à l’origine du problème, ils ne peuvent donc pas le faire cesser. Évidemment, ceux qui sont non pas « à l’origine » du problème mais qui s’en servent pour asseoir leur vie de parasites, n’ont aucune intention de faire cesser quoique ce soit. Cela dit, eux non plus n’ont pas le pouvoir de changer les choses.

Nous savons, en tant que Psy Éso, que nous n’avons aucun pouvoir, du moins, si nous persistons à nous présenter comme des « moi » humains, nécessairement limités, pour ne pas dire carrément impuissants ! Toutefois, ceux qui se savent être autre chose que de vulgaires « moi » humains, savent également vers quel niveau exact il est préférable de se tourner. Évidemment qu’il n’y a rien à « faire » mais il nous paraît désormais évident qu’il y a tout à être ! Être conscients, déjà. Conscients des véritables enjeux et de ce qui se passe vraiment, au-delà du voile illusoire qui nous est présenté depuis la vision volontairement floutée des hommes politiques, de ceux qui tirent les ficelles cachées derrière leur bureau et, bien sûr, selon la version hautement mortifère des journalistes à la solde des pouvoirs en place.

Une fois que l’on sait la vérité, il devient évident qu’il n’y a pas de gens de pouvoir dans le sens que nous pourrions attribuer à ces termes trompeurs. Il y a surtout un peuple d’assistés qui ont été formés pour craindre pour leur existence et pour dépendre de tout autre qu’eux pour vivre une existence plus miséreuse que réelle. Autrement dit, ce ne sont pas ceux qui gouvernent ce monde qui sont puissants, mais ceux qui le peuplent qui sont persuadés d’être « peu de chose. » Et « peu de choses » ne sauraient être puissantes et exister sans une aide respiratoire quasi totale.

Ceux qui deviennent conscients des faits commencent à réaliser que puisque les « puissants » de ce monde ne l’ont jamais été vraiment et que ceux qui auraient pu détenir le véritable pouvoir ont été lentement mais sûrement formés à le refuser, sortir de cette Matrice débilitante consiste moins en des actions plus ou moins heureuses qu’en une solide et définitive prise de conscience des faits. Car plus la conscience d’un peuple augmente, moins les puissants se sentent inspirés pour gouverner. En fait, il arrive, tôt ou tard, que ceux qui gouvernaient jusqu’alors, deviennent subitement incapables de continuer à le faire.

Du moins, à gouverner avec vice et efficacité, car il n’a jamais été question d’autre chose, et surtout pas d’intelligence. Une force invisible est en train de transformer le Monde ! Cette Force s’est mise en branle à la suite d’un réveil de quelques-uns, au sein des masses populaires. Tous ne se réveillent pas. Tous ne se réveilleront pas, durant ce siècle. Mais tous, par leur état d’esprit et quel qu’il soit, favorisent, à leur manière et dans une certaine mesure, ce même réveil de masse. En clair, selon une progression mathématique autant que spirituelle, plus il y a d’êtres conscients de leur Nature véritable ou première, plus la Lumière brille au sein du chaos. Et plus la Lumière brille, moins ceux qui nous gouvernaient, jusqu’à ce jour, ont de chance de continuer à le faire.

Mais il est question de « récupération de la Lumière », semblerait-il. Et en effet, c’est ce qu’il se passe actuellement et sous nos yeux. Des yeux qui ne sont pas tous attentifs aux faits ou qui ne voient que ce qui ne risque pas de blesser leur regard, plus ou moins programmé et de manière plus ou moins différente. Il existe bien, en ce moment même, des gens qui tentent par tous les moyens de récupérer la Lumière. Autrement dit, des gens qui, conduits par leur « moi » humain fragile et pourtant motivé par un besoin impérieux de connaître sa propre « valeur marchande » (sur le marché spirituel s’entend), tentent par tous les moyens modernes en leur possession, de faire croire qu’ils ont participé activement à la libération des consciences.

Le sujet est peu connu. Voire pas du tout. Du moins, pas encore. Est-ce que nous essayons de dire que nous avons affaire à des êtres humains, aussi dépassés que tous les autres mais qui essayent malgré tout de récupérer pour le compte de leur « moi » humain l’action impersonnelle de la Conscience planétaire ? La réponse est « Oui, c’est tout à fait ce que nous tentons de démontrer ici. » Ce qui, bien évidemment et si nous y parvenons un tant soit peu, en chagrinera plus d’un et plus d’une ! Cela fera grincer les dents de tous ceux qui essayent de s’immiscer plus ou moins grossièrement, plus ou moins finement, dans ce processus aussi naturel qu’autonome et qui se passe parfaitement bien de la partie humaine de cet écorché vif que l’on nomme « le moi » et que d’autres persistent à appeler « l’ego. »

Comment le « moi » essaye-t-il de récupérer à son compte un travail qui, de toute manière, se poursuit sans lui ? Les tentatives sont multiples mais nous retiendrons les plus classiques, voire les plus grossières d’entre elles. Pour commencer, nous avons tous les « voyants » et autres médiateurs non officiellement reconnus (mais qui adoreraient l’être) qui tentent de prédire, avec plus ou moins de bonheur, un futur qui se présente tantôt comme apocalyptique, tantôt comme paradisiaque. Ici, l’idée principale est bien sûr le fameux « Je vous l’avais prédit !!! » À l’évidence, l’information elle-même passe immédiatement au second plan, le tout est de faire remarquer aux moins attentifs que la chose avait été correctement prédite par ce grand voyant d’opérette qu’est le « moi » humain.

Sur la même place du podium de la reconnaissance du « moi » se place, ex æquo, le lanceur d’alerte, mais pas n’importe lequel. Certains ont pour mission d’instruire réellement les gens, bien qu’ils soient peu nombreux. Ils se reconnaissent au fait qu’ils ne prennent pas ombrage du fait qu’ils ne sont pas toujours compris ou même écoutés. Mais il y a le lanceur d’alerte qui « s’alerte surtout et lui-même », du fait, proprement impensable, qu’on ne lui prête pas assez de crédits, qu’on ne le prend pas suffisamment au sérieux, en somme. Chez ce dernier, le besoin de reconnaissance est tel, qu’il n’hésitera pas à carrément insulter tous ceux qui ne tiennent pas compte de ses avertissements ou qui ne suivent pas ses conseils. Il nous semble inutile de nous faire plus « d’amis » en donnant des exemples de réactions de ce type de personnage dont le but n’est même plus de récupérer pour son compte la Lumière (la gloire, en somme) mais qui en est déjà à se venger verbalement de ceux qui ont osé ne pas lui prêter l’attention qu’il méritait.

Mais alors, comment poursuivre cette forme d’éveil de la conscience de Soi, naturelle, presque automatique, sans pour autant devenir esclave des attentes frustrées de notre « moi » humain ? Pour cela, il suffit de comprendre pourquoi certains, réputés capables de FAIRE quelque chose en matière de changements planétaires, sont autant haïs et critiqués. Le sentiment qui apparaît au Regard de celui qui a appris à Voir vraiment est évident : de la jalousie. Le « moi » rêve de briller aux yeux des autres du fait qu’il se sent incapable de le faire à ses propres yeux. Mais il ne supporte pas de voir les autres « réussir » là où lui échoue. C’est aussi la raison pour laquelle beaucoup bondissent à la seule idée qu’il puisse y avoir des « élus ». Pour ces gens-là, il s’agit d’une injustice, d’une chose impensable dont la seule idée doit être immédiatement éradiquée ! Pourquoi ? Parce qu’ils ne supporteraient pas que d’autres soient des élus tandis qu’eux resteraient « sur le carreau », comme on dit parfois. La jalousie est le sentiment humain le mieux partagé.

Or donc, et pour en finir (momentanément) avec le sujet, comment continuer à s’éveiller sans déranger l’autre ? (On dirait une pub pour matelas) La réponse est évidente : Observer, être le simple Témoin des changements qui s’installent sans qu’aucun « moi » humain puisse ralentir ou accélérer un processus qui ne s’arrêtera plus, désormais. Être seulement CONSCIENT ne nécessite aucun effort, ne fait prendre à nos véhicules de chair aucun risque et pourtant, il s’agit là de la plus terrible et définitive des puissances en action ! Inutile donc de perdre un œil ou une main lors d’une manif. Inutile de risquer sa vie en dénonçant des choses « secrètes » que les individus conscients connaissent déjà et que ceux qui ne sont pas conscients et qui refusent encore de l’être, ne désire pas savoir. On ne meurt jamais pour la liberté ou pour la vérité : on meurt, bêtement, pour des idées qui, de toute manière, sont déjà partagées par ceux qui le veulent bien et qui seront toujours refusées par ceux qui pourraient en ressentir quelque inconfort mental.

Autant croire que l’on verra un jour des généraux et des marchands d’armes venir assister à une conférence sur la paix ! Le fait de ne pas accepter de voir l’évidence ne la supprime pas pour autant. Les consciences individuelles s’éveillent et certains l’ont parfaitement compris. D’autres ont vu là un moyen unique et à ne pas louper, de faire briller leur « moi » même en plein soleil. Grand bien leur fasse ! Mais pour celle ou celui qui désire vraiment vibrer en syntonie avec l’Air du Temps, il convient d’être plus raisonnable et plutôt que de modestie, voire d’humilité hypocrite, parler plus simplement de logique et de bon sens psychologiques.

 

Serge Baccino

 

On ne se concentre que sur ce que l’on connaît

On ne se concentre que sur ce que l’on connaît

En toute logique, nous ne pouvons nous concentrer que sur ce dont nous avons conscience. Si nous ne sommes pas conscients d’une chose, quelle qu’elle soit, pour nous, cette chose n’existe pas. Mais le sujet est bien plus que seulement logique ou simple en apparence. Il y a aussi une dimension dramatique dans le fait que le mental humain ne puisse se concentrer que sur ce qu’il connaît. C’est ce que nous allons essayer de comprendre plus loin. Pour le moment, il est bon de savoir qu’il existe trois moyens différents de connaître les choses et les êtres.

Le premier moyen est dit « extérieur », cela dans la mesure où il se réfère à ce que les autres sont susceptibles de nous apprendre, que ce soit verbalement, ou en lisant, en visionnant une vidéo, etc. Le second se résume à ce que nous allons penser et comprendre nous-mêmes, en nous référant à nos processus mentaux usuels. En somme, ce que nous allons nous apprendre à nous-mêmes à partir de ce qui se trouve déjà en nous comme « matériel Mental. » Le troisième est plus délicat d’accès, puisqu’on le confond souvent avec le premier. Il est relatif à nos filtres mentaux, à nos croyances et conditionnements en tous genres.

Toutefois, il est orienté sur l’extérieur et les autres et consiste en notre manière toute personnelle d’appréhender le vivant, en général et les autres, en particulier. En somme, il est fonction de qui nous croyons être et, surtout, de ce que nous croyons devoir demeurer. Nous pourrions tout aussi bien nous référer au « Noyau dur » de notre âme qui, pour mémoire, n’est pas ce que nous sommes vraiment, mais bien ce que nous voulons vraiment être et demeurer, voire devenir un jour. Nous aurons à revenir sur cette troisième manière de connaître, lorsque nous aborderons le sujet de la dernière Matrice.

Ce fait de ne pouvoir se concentrer que sur ce que l’on connaît déjà est piégeur, comme nous l’avons clairement laissé entendre plus tôt. Mais pour traiter correctement de ce dernier sujet, il nous faut l’aborder depuis ses deux angles différents, aussi opposés que complémentaires. Pour cela, nous prendrons comme exemple concret les gens qui font confiance en Trump et en Alliance et, à l’inverse, ceux qui ne veulent même plus en entendre parler. Certes, il existe une autre faction de personnes plus ou moins bien intentionnées (genre nos merdias), qui se servent du peu qu’ils savent (ou qu’on leur permet de savoir), pour présenter Trump et l’alliance comme de dangereux personnages qui mettent les nations en péril ! (Excusez du peu ^^)

Mais dans le cas qui nous concerne, pour la présente étude, nous ne conserverons que ces deux premiers opposés mais complémentaires. Ils suffisent largement pour étayer nos propos. Prenons tout d’abord et des deux, le cas le plus simple : celui formé par les gens qui attendent avec impatience que Trump ainsi que l’Alliance planétaire fassent tout ce qu’ils ont promis. Ces gens-là et pour la plupart, vous l’aurez sans doute remarqué, sont pour le moins pressés ! Certains commencent même à désespérer qu’il arrive enfin ce jour béni à partir duquel la planète tout entière sera libérée de ce que nous considérons souvent comme étant « les forces du mal. »

Ils sont donc informés de ce qui devrait se produire, à plus ou moins long terme. Mais pourquoi cet empressement ? Pourquoi, même, ce stress que l’on ressent très facilement par celles et ceux qui ne savent plus à quel saint se vouer pour connaître la date d’échéance ? Ils se languissent, certes ! Qui ne souhaiterait pas que cela arrive le plus tôt possible ? Mais la question n’est pas là ! La vraie question est celle-ci : « Pourquoi tous ces gens qui n’en peuvent plus d’attendre, qui se désespèrent que le Grand Jour arrive enfin et même, pourquoi certains commencent-ils déjà à se décourager, voire à se lamenter en affirmant que tout n’était qu’un rêve inaccessible ? »

Celle ou celui qui ne sent pas la tension mentale et émotionnelle qui règne désormais en France comme dans bien d’autres pays, celle-là ou celui-là devrait consulter un neurologue et ce, au plus vite ! Cette tension est quasi palpable ! Même les animaux ressentent qu’il se passe quelque chose d’exceptionnel, quelque chose d’inusité, de jamais vu ou même connu, sur Terre et ce, depuis des millénaires au moins. Si ce n’est plus, bien plus encore ! Ainsi, pour ceux qui croient encore en cette Promesse de liberté et de bien-être social général, la question qui devrait nous brûler les lèvres n’est pas « Mais quand tout cela va-t-il enfin cesser ? » ni même, et à l’inverse : « Mais quand allons-nous enfin devenir libres et heureux ? »

Pour comprendre en profondeur ce qui se passe vraiment et pourquoi cela se produit ainsi, la bonne question est celle-ci : « Pourquoi celles et ceux qui devraient juste être porteurs d’espoir, sont-ils à deux doigts de péter un câble et de tout envoyer bouler ? » Et voici la réponse, accessible à celles et à ceux qui tiendront compte de ce qui a été proposé plus avant : « Parce qu’ils se concentrent sur une nouvelle connaissance et comme elle est de plus extraordinaire, elle leur prend carrément la tête ! Ils ne peuvent plus penser qu’à ça, désormais, et ils sont pour ainsi dire hypnotisés par cet espoir immense. Et ils supposent que la tension psychologique qui en découle, cessera le jour de l’Avènement promis et, de ce fait, ils supportent de moins en moins l’attente qui semble leur être imposée. »

En gros, comme c’est nouveau et terriblement positif, ils sont subjugués. Ils ne pensent quasiment plus qu’à ça et ont presque cessé de vivre, tant ils sont désormais dans l’attente fiévreuse d’un lendemain qui tarde à venir. Se sont-ils fait piéger en sachant trop tôt ce qui ne concernait alors qu’un futur, plus ou moins proche ? Oui et… Non ! Non, parce que ceux qui savent, depuis, devaient absolument savoir ! Cela faisait partie de leur « entraînement », de leur mission de vie, pour ceux qui préfèrent cette ancienne formulation. Et en même temps, oui, il s’agit d’une sorte de piège pour eux, car ils ignorent, pour la plupart, les lois et les principes du fonctionnement de l’esprit. Ils subissent ce que l’on nomme une « DDP », à savoir, une différence de potentiel énorme.

La plupart des gens concernés par ce premier piège, avaient plus ou moins réalisé qu’ils en avaient carrément marre de leur vie. Du moins de ce en quoi consistait leur vie, désormais. Et inutile de citer toutes ces raisons qui font qu’il est devenu difficile de vivre dignement, de par les temps qui courent ! D’autres, habitués à se mentir avec quelque efficacité, n’avaient même pas compris qu’ils étaient au bord du « burn-out », comme on le dit aujourd’hui. Alors il arrive non pas « une lueur d’espoir » mais un Soleil Flamboyant, en les personnes plus ou moins physiques et morales de Trump, de l’Alliance, de « Q » et consorts. Le cadeau est presque trop beau ! Cela réclame une foi bien trop énorme car cette fois, « la montagne » à soulever est hors toute mesure.

Le mental des personnes capables de supporter cette première tension, ou qui sont capables d’imaginer que cela puisse être vrai, est carrément subjugué ! Comment pourraient-ils, ces femmes et ces hommes, penser à autre chose qu’à « ça » ? Qu’est-ce qui peut bien sembler ne serait-ce qu’aussi important que « ça » ? Bien sûr qu’ils ont compris qu’il était question de devenir souverain et de vivre enfin libre et heureux. Ce n’est pas la compréhension, qui leur manque mais autre chose… Quelle chose ? Pour le comprendre, il nous faut tout d’abord nous souvenir du Principe de Polarité, qui énonce que « Tout est double », toujours.

À partir d’un regard de surface, il serait facile d’en déduire que parmi ceux qui savent, il en est déjà qui se décourage, cela à cause de leur manque de foi. Mais ici comme ailleurs, la seule foi est-elle suffisante ? La réponse est NON ! Pour que cette foi soit durable, elle doit être FORTE ! Si notre foi n’est pas assez forte, elle ne tiendra pas le long terme. Et c’est exactement ce qui se produit actuellement. Ceux qui croyaient en les promesses futures commencent à douter, faute de carburant. Et ce carburant n’est autre que la Force Vitale. Force vitale qui est hélas largement employée dans la somme faramineuse de processus mentaux inutiles qui émaillent la journée d’une personne lambda. Lorsqu’elle n’est pas carrément épuisée !

Fort heureusement, certains ont capté intuitivement le piège, le processus en présence. Au lieu de se prendre la tête pour savoir ce que valent ou non ceux qui se prétendent les architectes d’un futur meilleur, au lieu de tirer des plans sur la comète ou de « boursicoter » à propos du quand, du comment et du qui, ils font la seule chose intelligente à faire. Et on pourrait croire qu’ils font simplement montre de patience ou pire, qu’ils savent quelque secret ignoré de tous. En fait, ils mettent en pratique une loi du fonctionnement de l’esprit qui affirme que « le mental ne peut pas se concentrer sur plus d’un objet d’attention à la fois. » En clair, ils ne cherchent même pas à savoir où en sont les choses, ce que disent les médias ou même les réseaux sociaux : ils se concentrent sur le moment présent, sur ce qu’ils ont à vivre pour l’instant, tout en conservant, en arrière-plan de leur conscience, que de grands changements sont à prévoir et qu’ils se produiront quand ça sera le moment qu’ils se produisent.

Certains parleront de sagesse mais nous préférons invoquer une forme méconnue d’intelligence, qui se résume à connaître les lois et les principes du fonctionnement de l’esprit (comme étudié en Psy Éso) puis à les mettre simplement en pratique. Terminons ce sujet par la seconde version d’êtres humains présents sur cette planète, celle qui regroupe tous ceux qui ne veulent rien entendre, rien savoir et donc, ne pas avoir à connaître autre chose que ce qu’ils connaissent déjà. Avec cette dernière partie, il est quasiment possible de deviner la suite ! Pourquoi ce refus de connaître quelque chose de nouveau, de différent ? Ce n’est pas de la bêtise, contrairement à ce que pensent les mauvaises langues. Et ce n’est pas uniquement la peur du changement, comme le pensent ceux un peu plus intelligents.

Alors, comme certains l’ont déjà deviné, il s’agit d’une forme d’intuition mal interprétée mais fort bien captée par ailleurs ! En effet, le sujet est si gros, si gigantesque, si novateur, qu’aucun lieu commun ou aucun adjectif pourrait en témoigner. Et cela, ils l’ont parfaitement ressenti ! Ils ne sont donc pas si « bouchés » que cela, au risque d’en chagriner quelques-uns au passage ! C’est juste que leur presque total investissement dans leurs actuels processus mentaux, leur coûte déjà l’essentiel de leur énergie. Énergie qui, pour mémoire, est celle de l’âme, n’est-ce pas ?

Alors, intuitivement, ils pressentent que s’ils acceptent de rentrer dans ce nouvel état d’esprit, ils vont apprendre, comprendre et retenir de nouvelles connaissances et ces dernières vont leur mettre une pression insoutenable. Cela parce qu’ils RISQUENT de CROIRE, d’avoir foi en ces nouvelles connaissances, mais ne pas pouvoir tenir sur la longueur. D’ailleurs, on peut s’attendre à ce que des « purs et durs » de la résistance aux nouvelles énergies, changent brusquement d’avis, du jour au lendemain, cela dès que les premiers résultats concrets seront avérés. En gros, dès qu’il ne sera plus nécessaire d’attendre quoi que ce soit ou qui que ce soit pour avoir des preuves concrètes. N’oublions pas qu’ils ressentent très fortement un piège, sans en connaître la nature exacte. Voilà pour cet intéressant sujet.

 

Serge Baccino

Les matrices formatrices

Les matrices formatrices

Comme vous le savez tous, la pensée est dite « créatrice. » En réalité, elle n’est pas créatrice mais formatrice. La différence est de taille ! En effet, si nos pensées étaient créatrices, elle serait en mesure de créer une réalité qui nous serait propre. Et comme nous vivons dans un monde 3D partagé par toutes et par tous, le résultat serait que nous imposerions, aux autres, notre créativité mentale ! Autant dire que cela serait en violation de la loi du libre arbitre ou, et plus simplement, de la liberté d’expression.

Cela perturberait l’évolution planétaire elle-même, car pouvez-vous imaginer un monde dans lequel chacun transforme l’extérieur selon ses vues ? Ce serait un vrai boxon ! Le pouvoir de la pensée se doit de respecter ses propres lois. Il ne peut pas nous permettre d’empiéter sur le pouvoir de créativité mentale d’autrui et ce, sans sa permission du moins. En réalité, il existe deux choses en simultané : la Matrice générale extérieure, qui nous tient lieu de décorum collectif, et les matrices individuelles, propre à chacun de nous.

C’est la seule manière de respecter à la fois chacun et tous, sans exception. Mais comment cela s’articule-t-il, concrètement ou dans les détails ? La chose est plus difficile à expliquer qu’à comprendre. Comme pour beaucoup de sujets ésotériques, d’ailleurs. Disons que la matrice générale, considérée comme étant extérieure à nous, contient le scénario de base. Celui proposé à chacun et à tous, donc. Autant dire qu’une personne qui ne penserait à rien de particulier ou qui, plus couramment, serait de l’avis commun ou collégial sur les grandes lignes de la vie sociale, assisterait au même film et suivrait le même scénario que chacun.

Toutefois, une personne ne partageant pas ou plus le même état d’esprit que les autres, doit elle aussi vivre certains évènements et participer à un film suivant un scénario sensiblement différent. Mais comment cela est-il possible, sachant qu’à l’extérieur ne se produit qu’un seul et unique film, issu d’un scénario commun ? C’est là que nous pouvons à la fois mesurer le génie de la Création spirituelle continue, et réaliser à quel point ce qui est pourtant simple, s’avère difficile à décrire correctement. Mais nous allons essayer tout de même et si vous faite l’effort intellectuel ou mental nécessaire, autrement dit, si vous réussissez à bien suivre le raisonnement qui suit, vous pourrez alors comprendre et vous émerveiller également.

Prenons l’exemple le plus connu et simple qui est celui du supermarché. Dans ces grands magasins, il y a sans doute des centaines de milliers d’articles différents. Et lorsque vous allez faire vos courses, comme on dit, vous n’entrez pas en ce lieu de commerce avec l’intention de tout acheter, n’est-ce pas ? Plus sobrement, et si vous avez une liste de courses, vous ne vous intéresserez qu’aux articles figurant sur cette même liste. Il en va de même pour ce qui relève de l’actualité planétaire ou Matrice générale : vous n’allez « voir » et ne retenir que ce qui relève de vos idées, croyances, besoins et, en bref, ce qui est en résonance avec votre état d’esprit du moment.

Ici, le pouvoir de l’esprit qui est seul créateur, se fie à ce qui se trouve déjà en nous pour le faire correspondre avec certaines parties bien précises et surtout limitées, de la Matrice Collégiale. Ainsi, l’esprit peut vous montrer ou vous faire vivre l’essentiel de ce qui se passe dans votre tête, sans pour autant déranger les autres « usagers » de cette grande toile qu’est la Matrice collective qui génère ce que l’on nomme l’actualité. Dès lors, chacun peut vivre sa réalité personnelle sans pour autant s’ingérer dans les réalités des autres. En somme, l’actualité planétaire ou « Matrice Originelle » s’inscrit telle un vaste décorum au sein duquel chacun peut extraire l’évènementiel qui correspond à son état d’esprit du moment.

 

Serge Baccino

 

Cette vie et après

Cette vie et après ?

Il n’y a pas la vie terrestre puis la vie après la mort : il n’y a qu’une seule vie qui se produit, peu importent les circonstances ou les supports. Il n’y a donc pas de « vie après la mort » mais seulement La Vie. De nombreuses personnes s’interrogent au sujet de cette vie d’après. Ils feraient mieux de s’interroger sur la vie d’avant, c’est-à-dire sur la vie de pendant ! Les gens essayent de savoir quoi faire durant leur vie. Quoi faire pour trouver l’âme sœur, ou pour devenir riche et si possible, sans se fatiguer outre mesure. En un mot, ils veulent savoir comment obtenir toutes ces choses qui, selon eux, permettent de vivre heureux. Pourtant, très peu parmi ces gens, et en particulier chez ceux qui obtiennent l’essentiel de tout ce qu’ils souhaitaient, parviennent à être heureux.

Pourquoi cela ? Certains seront tentés de répondre par une platitude : « Parce que l’argent ne fait pas le bonheur. » Mais dans ce cas, obtenir un travail valorisant ou même, trouver une supposée « âme sœur », ne le fait pas non plus ? D’autres en sont revenus de leur recherche effrénée de l’âme sœur. Surtout ceux qui croyaient l’avoir trouvée mais qui finissent par se séparer en se déchirant mutuellement. Mais alors, qu’est-ce qui fait vraiment le bonheur ? Avant de répondre à cette question, voyons déjà ce qui ne permet pas son apparition, du moins, pas sans un solide « Moi-Idéalisé » ou un pouvoir de négation du réel hors du commun !

Pour mémoire, le Moi-Idéalisé est un moi de procuration qui apparaît pour aider le « moi » naturel à supporter ses limitations, voire à les éluder carrément. Le problème est que les prétentions de ce moi de procuration, imaginaire, ne sont pas réalisables. En fin de compte, la souffrance est augmentée car le « moi » originel comprend très vite qu’il n’est pas cet être idéal qu’il essayait d’être ou même, de devenir.

Il est évident que l’argent ne fait pas le bonheur parce que ce qui a le plus de valeur ne s’achète pas. Sans compter toutes les copieuses emmerdes que peut entraîner le fait d’attirer la convoitise de ceux qui ont encore besoin des autres pour se sentir pauvres et dépendants ! Celui qui devient riche se fait subitement beaucoup d’amis ! Du moins, c’est ce qu’il peut en arriver à penser, s’il en a encore besoin. Et nombreux sont ceux qui ont besoin de croire en l’amitié sincère des autres ! Celui qui devient riche se doit de changer son train de vie, ses relations, les lieux qu’il fréquente et se fait très vite happer par la fréquence qui est celle de la majorité des personnes riches et qui, surtout, désirent le rester.

Trouver « l’âme sœur » ? Mais comment la chercher puis la reconnaître ? Ceux qui prétendent l’avoir trouvée s’abusent tellement qu’ils feraient encore mieux de terminer leur expérience terrestre en restant seuls. Se marier, avoir des enfants ? Pour quoi faire ? Pour réaliser, une fois que c’est trop tard, que l’on vit mieux seul plutôt que mal accompagné et que d’élever des enfants relève du pur défi, pour ne pas dire mieux ? Et sinon quoi d’autre ? Que pourrions-nous FAIRE pour devenir puis pour rester heureux ? Là est le véritable problème, en fait ! Non pas au niveau de l’interrogation mais plutôt au niveau de la réponse aussi franche que cruelle : RIEN ! Vous ne pouvez RIEN faire pour être heureux ! Le bonheur n’est pas une chose que l’on puisse obtenir en « faisant quelque chose » mais bien « en ne faisant plus quoi que ce soit en ce sens. »

Le bonheur ne nécessite pas le « faire » : il réclame d’être seulement. D’être… Quoi ? Réponse : d’être Soi. Et comment devenir Soi ? Réponse : on ne le devient pas, nous le sommes déjà ! Si nous le sommes déjà, pourquoi n’en avons-nous pas conscience ? Réponse : parce que, justement, nous n’en avons pas conscience ! OK, mais dans ce cas, que devons-nous faire pour en avoir conscience ? Réponse : comme indiqué plus haut, à savoir, en cessant de « faire » quoique ce soit susceptible d’orienter notre attention mentale vers l’extérieur et les autres. Puisqu’il s’agit de prendre conscience de ce que nous sommes déjà, il nous faut donc nous concentrer sur nous, pas sur le monde extérieur ou sur les autres. Ce n’est pas au-dehors et en relation avec autrui, que nous trouverons le moyen de nous sentir être déjà le Soi et donc, en relation avec nous-mêmes !

Très bien. Et que se passe-t-il lorsque nous orientons notre attention mentale au-dedans de nous ou sur nous ?
 Réponse : nous donnons corps ou incarnons alors la phrase du Maître Jésus : « Le Royaume des cieux est au-dedans de vous. » Ce même Royaume des cieux que nous ne quittons jamais, si ce n’est que nous le perdons souvent de vue. Cela en « faisant » un tas de choses à l’extérieur et avec les autres, ce qui nous éloigne de nous, de ce que nous sommes et devons à tout prix en avoir conscience si nous désirons l’incarner ou le vivre ou l’expérimenter. Et que se passe-t-il, exactement, lorsque nous réussissons à demeurer centrés sur ce que nous sommes déjà et sans aucun effort (le Soi) ? Réponse : nous comprenons alors que ce que nous sommes, c’est-à-dire la Conscience de Soi, est toujours présent ou active, quoiqu’il puisse se passer et qu’elle se manifeste toujours, pour nous, au présent.

Dès lors, nous pouvons comprendre plus directement ce qu’il se passe durant la vie de notre corps de chair et… Juste après et tout le temps, pour toujours mais uniquement au présent, à savoir au moment où, de nouveau, nous nous référons à ce que nous sommes. Ce que nous sommes est toujours présent. Et c’est cela qui est la clef d’une correcte compréhension de ce qui se passe à la suite de cette dépose du corps de chair.

 

Serge Baccino

 

Ne jamais oublier de vibrer haut

Ne jamais oublier de vibrer haut

Lorsque les choses évoluent ou semblent le faire, rien n’est jamais remplacé : tout est toujours ajouté, du moins, en termes de découverte, car tout existe déjà, ne serait-ce qu’en esprit… Un peu comme nous découvrons d’autres pays inconnus, lors de vacances à l’étranger. Ces autres pays ne sont pas créés juste pour nous et lorsque nous les visitons : ils étaient là avant, c’est juste que nous ne les connaissions pas ou juste de nom. Ainsi, la 3D ne sera jamais remplacée par la 5D ou n’importe quelle autre dimension fréquentielle. Sa découverte et son emploi régulier s’effectueront tout naturellement, comme pour la plupart des découvertes humaines. Toutefois, la 5D ne sera pas non plus « ajoutée », du moins dans le sens que nous attribuons à ce concept précis. La 5D existe déjà : c’est juste que, jusqu’à présent, très peu de gens réussissaient à y accéder.

De même que nous n’avons pas à « ajouter » une profondeur sous-marine quelconque : elle existe déjà mais, sans doute n’a-t-elle pas encore été atteinte par beaucoup de gens, d’où le fait que presque personne n’en parle. Il est évident que la plupart des gens vont demeurer en 3D. Non pas parce qu’ils sont bêtes ou manquent d’évolution mais simplement parce qu’ils pensent comme ils le font depuis toujours et se croient incapables de changer d’état d’esprit général. Ils ne seront ni « punis » ni défavorisés d’une quelconque façon : il s’agit là de libre arbitre et chacun a le droit de penser comme il l’entend. Et ne pas pouvoir penser autrement fait également partie du libre arbitre humain. Pour l’esprit, ne pas pouvoir et ne pas vouloir sont deux choses identiques. Il s’agit simplement d’un choix et chacun d’eux est scrupuleusement respecté par l’esprit.

Ceux qui « passeront en 5D », voire ceux qui y sont déjà et depuis quelques petites années, y sont simplement parce que leur mental vibre à la fréquence de base que nous nommons « la 5D. » La 5D n’est en fait qu’un état de l’esprit différent, une manière de voir la vie, les autres et soi-même différemment. C’est la manière de penser ainsi que le contenu formel de cette pensée qui décide du niveau vibratoire à partir duquel un être humain peut prendre conscience de lui-même et de son environnement, les autres compris. Pour l’esprit, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises pensées : il y a ce que nous choisissons plus ou moins consciemment de penser, ce en quoi nous croyons et notre manière de nous positionner face à notre vision de la vie, en général. Il faut bien comprendre cette vérité étonnante : pour l’esprit, tout est égal ! Rien n’est « mieux » ou « meilleur » : tout est utile. C’est à l’homme qu’il appartient de juger et de choisir son état d’esprit général.

La carotte existe en même temps que la tomate et aucune des deux n’est « supérieure » à l’autre. C’est la diversité qui engendre le véritable choix. C’est donc parce que les gens, en général, pensent ce qu’ils pensent et de la manière qu’ils le font, qu’ils vivent ce qu’ils vivent et y réagissent comme ils le font. Le fait qu’un grand nombre de personnes pensent comme elles le font et vivent donc ce qu’elles vivent, n’est pas un gage de vérité ni même d’erreur. Le fait de penser comme tous les autres peut être rassurant mais c’est surtout piégeux, d’un point de vue humain s’entend. En effet, de là à penser que puisque tout le monde pense pareil, cette manière de penser est la seule ou la meilleure, il n’y a qu’un pas que beaucoup se sont empressés de franchir allègrement. Penser comme d’autres nous permet évidemment de nous sentir intégrés, voire en harmonie avec l’extérieur et les autres. Mais cela signifie simplement que nous sommes en accord avec certaines personnes, quel que soit leur nombre.

Penser autrement peut en effet s’avérer pénalisant, surtout si ceux qui refusent notre manière de penser différente sont persuadés « d’être dans la vérité » Dès lors, il ne nous reste plus que le « choix » opposé, à savoir « d’être dans l’erreur » ! En réalité, penser différemment nous permet simplement de vivre différemment. Un peu comme le fait de changer de destination pour nos vacances, peut changer l’expérience que nous en aurons. Nous vivons toujours en accord avec nos processus mentaux, selon ce qu’ils énoncent comme vérité du moment. Et notre vérité est toujours « du moment », même si elle doit durer toute une vie terrestre. Notre vérité n’a pas le pouvoir de changer l’actualité, à savoir ce qui se produit vraiment, mais cela peut changer notre perception de cette actualité et la transformer en notre réalité intérieure du moment.

Une société dans laquelle les gens sont persuadés de devoir bosser dur pour gagner leur vie et qui croient que de bien vivre n’est pas à la portée de toutes et de tous, engendre une société de pauvres et de d’esclaves du travail, dans ses aspects les plus rébarbatifs ou méprisables. De nos jours et plus que jamais, il est vital de comprendre cette loi incontournable du fonctionnement de l’esprit. Personne ne vit ce qui se produit dans les faits : chacun vit en fonction de ce qu’il pense de ce qui est perçu par le mental conscient. Cela dit, ce même mental conscient est capable de véritables choix ! Il peut, et par exemple, ne retenir que ce qui l’arrange de ce qu’il peut percevoir par ailleurs. Nous le faisons tous déjà, plus ou moins volontairement. N’avons-nous pas ce réflexe de ne retenir que ce qui nous arrange ou, du moins, ce qui ne nous dérange pas outre mesure ?

Il ne s’agit pas de tricher avec la vie ou encore de nous abuser volontairement : il est ici question de véritables choix ! Il est primordial de bien faire la différence entre le fait de se mentir et celui de ne retenir que ce qui nous convient vraiment. On ne peut se mentir qu’en niant ce que nous ressentons vraiment. Par exemple, nous avons peur mais nous affirmons que ce n’est pas le cas. Ce faisant, nous nions une chose dont nous avons pourtant conscience, ce qui est très dangereux pour notre équilibre psychologique. Tandis que ne retenir que ce qui nous convient ou même, ce qui nous arrange, n’est pas de nature émotionnelle mais de nature mentale. Il s’agit d’un simple choix délibéré de ne retenir que ce qui est bon et agréable pour nous, en somme. Il n’est pas question d’inventer non plus ce qui n’existe pas encore mais seulement de changer ce regard que nous posons sur les choses et sur les êtres.

Voici trois exemples grossiers, certes, mais surtout très parlants. Imaginons que nous observons un verre d’eau qui est rempli à moitié. Ce verre est-il à moitié vide ou à moitié plein ? Le mot « vide » n’est pas agréable pour notre fonctionnement mental en rapport avec les déductions et associations d’idées que fait sans cesse notre subconscient, que nous le sachions ou pas. Le mot « plein », au contraire, est synonyme de richesse, de plénitude et il est estimé comme étant bien plus favorable pour notre subconscient. Alors et désormais, nous ne voyons plus que des verres à moitié pleins. Par choix délibéré et donc conscient. Et en toute compréhension des lois du fonctionnement de l’esprit, ce qui ne gâche rien ! Il en va de même au sujet du jugement que nous avons tous tendance à poser, ne serait-ce que par défaut, par pur réflexe, comme pour nous débarrasser de quelque chose de supposé gênant.

Par exemple, nous avons un membre de notre famille que nous apprécions et qui, brusquement, adopte un comportement indigne de lui ou qui a le pouvoir de nous chagriner. Nous aimons cette personne. Nous n’aimerions pas, par contre, avoir à regretter, plus tard, d’avoir posé un jugement exagéré ou très négatif sur elle, car nous pourrions avoir à retrouver cette personne telle qu’elle a toujours été, par la suite. Devrions-nous éluder notre jugement pour nous sentir mieux ensuite ? Nous mentir ? Mentir à la personne concernée ou encore nous trouver quelque excuse pour avoir agi comme nous l’avons fait, à savoir juger durement comme si la personne nous était indifférente ou étrangère ? Dans ce cas, nous adoptons la compréhension par défaut et rejetons le jugement gratuit. Cette personne aimée nous parle mal ou agit d’une manière injuste ? Elle ne peut pas être devenue stupide du jour au lendemain. Elle a donc des raisons, pas nécessairement logiques ou rationnelles, pour agir ou réagir comme elle l’a fait.

Nous cherchons à savoir plutôt qu’à condamner. Chercher à savoir invoque des réponses tandis que condamner permet simplement de passer à autre chose en laissant des interrogations en souffrance. Dernier exemple. Nous pénétrons dans une grande salle, un mariage, un baptême ou peu importe comme motif de se retrouver réunis à plusieurs. En arrivant, immédiatement, nous reconnaissons des têtes qui ne nous sont pas agréables ou favorables et seulement deux ou trois convives que nous apprécions particulièrement. D’ailleurs, en nous reconnaissant, ces deux ou trois visages nous sourient rapidement, comme dans une muette invite. Une invite à quoi ? Simplement à faire un choix et le plus rapidement possible ! Ce choix consiste à oublier carrément les têtes qui peuvent vous faire la gueule ou vous reprocher votre seule présence en ce lieu, pour vous concentrer complètement sur les visages familiers et aimés.

Dans cette salle vous pouvez faire un choix décisif pour tout le reste de votre journée ou soirée, cela en comprenant que tout existe déjà, là, pour vous et en simultané ! Vous avez le droit de pester, de vous sentir mal à l’aise et même, de lancer des regards agressifs à ceux qui ne vous aiment pas. Vous êtes libres, comprenez-vous enfin ? Et vous pouvez, en invoquant cette même liberté, ne retenir de « ce qui est » que ce qui vous convient et trouve grâce à vos yeux. Enfin, vous pouvez faire la même chose avec toutes ces pensées plus ou moins rationnelles ou intéressantes qui vous visitent à chaque instant de votre vie. Vous pouvez ne retenir que celles qui vous dérangent le plus et ont ce pouvoir étonnant de « flinguer votre journée », comme disent certains. Mais vous pouvez tout aussi bien ne retenir que celles qui produisent du plaisir ou de la joie, par exemple.

Cela en sachant que ce sont les trains d’ondes mentales que vous allez choisir librement, qui vont hausser sensiblement votre fréquence vibratoire ou l’abaisser à un point tel que vous aurez très vite le sentiment de vivre en enfer. L’enfer et le paradis ne sont tout deux que de simples états d’esprit, ne l’aviez-vous pas encore compris ? Si vous choisissez des processus mentaux navrants, vous resterez en 3D, comme la plupart des gens sur cette Terre et pour le moment. Mais à l’inverse, si vous choisissez librement, en pleine conscience de votre responsabilité en la matière, des processus mentaux qui produisent une hausse de la fréquence vibratoire de votre corps psychique ou « âme », vous allez « grimper » au moins en 5D ! Le but n’est pas vraiment de monter haut. Du moins pour le moment. Le but est de vous maintenir à un niveau vibratoire satisfaisant mais surtout, constant. La constance crée l’habitude et l’habitude rend l’effort inutile. Ceux qui sont constants dans leur état d’esprit général, prennent l’habitude de vibrer haut et ils le font rapidement sans même plus y penser, si l’on peut dire.

 

Serge Baccino