Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Considérations sur la conscience

Considérations sur la conscience

Comme précédemment présenté, il n’existe qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps (ou personnes physiques.) Ainsi, chaque personne physique permet à la Conscience Une et indivisible de se géolocaliser. Se géolocaliser, pour la Conscience, revient à percevoir le monde dit « extérieur » ainsi que les autres unités de conscience, selon un point de vue précis autant que limité. Ce point de vue géolocalise bien la conscience par rapport à tout le reste et donc, à tous ses autres « points de vue », dans les deux sens du terme.

Dans son premier sens, « point de vue » se rapporte donc et seulement, à la géolocalisation physique et revient à « voir le monde » d’ici, plutôt que de là-bas, par exemple. Le second niveau de « point de vue » consiste en la manière dont la personne consciente se perçoit elle-même. Il s’agit alors d’une forme peu connue de géolocalisation, de type purement psychologique, qui implique que la personne sache et incarne « qui elle est pour le moment », s’accepte « en l’état » et connaisse ses limites ponctuelles. Ceci nous sera très précieux pour comprendre la suite…

Nous avons tous, plus ou moins, des buts que nous nous donnons dans notre vie. Parfois ces buts sont plus ou moins conscients, plus implicites que clairement formulés. Toutefois, peu d’entre nous parviennent à atteindre leurs buts, même les plus légitimes. Inutile donc de parler des plus audacieux ! Pourquoi cette difficulté à atteindre un but pourtant aussi simple que légitime ? Qu’oublions-nous de faire ? Aurions-nous besoin de plus de connaissance pour se faire ? De plus de connaissance ? Non ! Nous en avons déjà suffisamment comme ça. Ce dont nous manquons, c’est de cette capacité à synthétiser nos connaissances puis de les appliquer judicieusement à notre vie de tous les jours.

Nous connaissons tous cette célèbre sentence de la psy éso : « Tout est double. » Mais nous omettons souvent d’en mentionner la suite, afin de rendre cette sentence aussi logique qu’applicable à tous les domaines de notre vie. La phrase entière pourrait s’énoncer ainsi : « Tout est double, tout s’exprime par paires de pôles opposés, mais complémentaires. » Si nous désirons atteindre un but quelconque, nous devons pouvoir nous positionner par rapport à ce but. Il doit y avoir quelque chose ou quelqu’un pour former le premier pôle, celui de départ, qui est aussi le seul actif des deux. En effet, comment atteindre un point donné si nous ne savons pas comment nous positionner par rapport à ce point d’arrivée ?

Il nous faut préalablement établir non pas un but seulement, mais nous positionner nous-mêmes, par rapport à ce but. Sommes-nous loin de lui ? Sommes-nous juste à côté, et ce, dès le départ ? Cela revient à posséder une carte d’une île au trésor, avoir le « X » pointant la position exacte de ce trésor, mais être incapable de nous positionner nous, sur cette carte, pour définir le point exact de départ de notre quête. Lorsqu’il s’agit d’atteindre un but purement physique, un du genre pouvant apparaître clairement sur une carte, il est juste nécessaire de savoir l’endroit où nous positionner sur cette carte. Le but étant matériel ou physique, c’est bien notre corps physique que nous devons géolocaliser.

Mais qu’en est-il lorsqu’il est question d’atteindre un but purement psychologique ? Par exemple, devenir un grand orateur, capable de parler au micro devant une salle comble ? Dans ce dernier exemple, celui qui nous intéresse le plus, en tant que psy éso, le but est parfaitement défini, n’est-ce pas ? Mais « d’où partons-nous » ? Autrement dit, dans quel état est actuellement notre esprit, alors que nous devrons un jour prochain, présenter toutes les qualités propres à un grand orateur ? Plus simplement, sommes-nous capables, actuellement, de rendre manifeste le but visé ? Si par exemple nous sommes une personne introvertie, qui n’aime pas se retrouver au milieu de nombreuses autres personnes, nous sommes très mal partis !

Mais cela ne saurait nous arrêter ! Alors, étant en possession de notre but et étant capables de nous géolocaliser psychologiquement parlant, nous convenons du fait que, dès que possible, il nous faudra changer certaines tournures d’esprit ou nous débarrasser de certains handicaps liés au fait de parler en public sans tourner de l’œil ! Ici, la géolocalisation ou « point de départ », consiste essentiellement à jauger de notre capacité présente à rendre manifeste notre but projeté nécessairement « dans le futur ». Un futur consistant au temps qu’il nous faudra pour rectifier le contenu de notre mental et le rendre capable de manifester notre but.

Ici, la DDP (Différence de Potentiel) entre notre géolocalisation actuelle et ce qu’implique notre but, est fonction de notre niveau actuel, de notre capacité ou pas de remplir les conditions nécessaires pour atteindre notre but. Il faut bien comprendre les deux points suivants :

1. Pour la Conscience, la géolocalisation et le but sont concomitants, car identiques, puisque le but de la Conscience étant de se géolocaliser pour s’observer elle-même à travers les autres, dès qu’elle y parvient à travers nous, son but est immédiatement atteint !

2. Mais pour que la Conscience puisse SE géolocaliser consciemment, il faut que nous soyons nous-mêmes conscients un minimum, puisqu’elle se géolocalise grâce à nous, grâce à notre personne physique. Si nous ne sommes pas conscients, elle ne l’est pas non plus !

La vraie question, avant de se demander comment atteindre un but, est de « travailler » sur le point de vue ou de départ, à savoir notre capacité à nous connaître, à être pleinement conscients de nos limites, de nos défauts, etc. C’est ici que le mensonge à soi prend toute sa triste importance, car se mentir revient à refuser de savoir « où nous en sommes » et refuser de connaître notre véritable personnalité, revient à refuser de nous géolocaliser. Conséquences : nous ne devenons pas conscients, la Conscience Générale ne peut pas se positionner en nous et à travers nous et aucun but important ne peut être atteint.

 

Serge Baccino

La génétique de la liberté

La génétique de la liberté

L’ADN ou une manière de faire durer ce avec quoi on s’identifie ou on est plus ou moins consciemment identifié. Imaginons un courant cosmique qui touche, traverse et vibre en toutes choses (êtres compris.) Ce courant est simultané et se manifeste donc de partout en même temps. Il ne se déplace pas d’un point à un autre mais vibre telle une toile d’énergie qui relie toutes choses mais sans les unir pour autant ou nécessairement. Le fait d’être uni à l’univers est bien plus qu’une histoire de fréquence qui doivent s’élever : il dépend surtout de choix inconscients.

En effet, notre ADN est ce qui contient des informations faisant que nous croyons être ceci, plutôt que cela. Ces informations sont soit héritées (famille) soit auto-alimentées. Si elles sont héritées, c’est que nous nous bornons à reproduire certains états d’esprit, ce qui et par exemple, nous fait « ressembler » à un quelconque grand-parent qui présentait déjà ces mêmes tournures d’esprit. Bien sûr, les gènes contiennent des informations relatives à notre physiologie et à notre santé, mais par dessus tout, ils représentent le moyen de se libérer de ce qui dure pour nous « brancher » sur ce qui varie sans cesse, c’est-à-dire sur le Courant Divin.

Imaginez une sorte de « bain d’énergie » dans lequel nous flotterions tous. Imaginez, aussi, que ce bain soit formé de vitalité (ou d’énergie) et d’informations (idées, concepts.) Autrement dit, que chaque information présente en ce bain d’énergie cosmique, soit sous-tendue ou vitalisé par une certaine dose d’énergie vitale.  Se montrer sensible à telle ou telle autre information, reviendrait donc à bénéficier de telle ou de telle autre dose ou quantité d’énergie vitale. Imaginons, également, que l’être humain soit une des rares entités cosmiques à pouvoir faire un choix, à savoir à se montrer volontairement sensible à telle information énergétique plutôt qu’à telle autre.

Au départ, ce « choix » n’en serait pas vraiment un mais ressemblerait à une simple réaction : quand une information trouve sa correspondance dans notre ADN, nous croyons donc pouvoir nous l’affilier, voire nous identifier également à elle. Puis, avec le temps, arrive cette autre forme de choix, plus authentique, qui consiste à choisir librement tel ou telle autre information énergétique, en fonction non pas du fait qu’elle nous est connue (processus de comparaison) mais du fait qu’elle produit en nous du plaisir. Partant, ce seraient les informations énergétiques les plus plaisantes qui retiendraient notre attention.

Mais se faisant, nous enclencherions un processus inverse, c’est-à-dire opposé mais complémentaire (Tout est double) qui consisterait à nous défaire des informations produisant une énergie désagréable, voire celles présentant une absence de plaisir. Bien sûr, c’est avant tout notre intérêt réel pour une information, qui lui donnera son degré de mémorisation et donc, de conservation. Nous ne sommes pas toujours obligés de nous identifier avec toutes les informations mémorisées au niveau de l’ADN. Par exemple, si nous avons vécu des évènements traumatisants, étant plus jeune, il est peu probable que nous réussissions à nous identifier à de tels évènements.

Toutefois, comme nous sommes persuadés que ces évènements nous sont arrivés à nous, alors nous pouvons subir toutes sortes de traumatismes et, plus tard, de chocs post-traumatiques. Et nous serons persuadés que ces évènements nous concernent en propre, s’ils sont attribuables à des informations que nous croyons former notre moi profond. Par exemple, ce qui arrive à « notre » corps de chair nous semble important autant que grave et sera donc fidèlement mémorisé, cela parce que nous sommes persuadés « être ce corps de chair » et non pas être l’hôte de ce véhicule spirituel dense, le temps d’une vie terrestre.

Si nous sommes conscients de ne pas être ce corps physique, alors l’évènement, même supposément dramatique, ne sera pas profondément mémorisé (ou gravé.) De même, si nous réussissons à comprendre que nous ne sommes ni ce que nous pensons, ni ce que nous ressentons, nous pourrons alors nous distinguer de ce que nous appelions précédemment « notre âme. » En réalité, les gens ne possèdent pas une âme : c’est cette âme qui les possède ! Mais revenons à cette « toile » cosmique, à ce bain d’énergie et d’informations. Imaginez que vous êtes assis dans le lit d’une rivière.
L’eau vous arrive tout juste au menton. L’air extérieur est chaud, l’eau est fraîche et agréable, en cette journée d’été.

Vous pouvez observer le léger courant et connaître ainsi le sens d’écoulement de cette rivière. Le courant n’est pas gênant, bien au contraire, car vous avez le sentiment de pouvoir vous laisser porter, de flotter sans courir aucun danger. Mais pour le moment, vous êtes assis sur une grosse pierre lisse qui se trouve au fond de cette rivière. En faisant face au courant, vous pouvez, en baissant la tête et en ouvrant la bouche, absorber un peu d’eau de cette rivière au léger courant. Vous pouvez ensuite et selon votre désir, soit recracher cette quantité d’eau, soit décider de l’avaler dans le but d’étancher une soif naissante.

Si vous rejetez l’eau, après vous avoir visité, elle continuera sa route dans la rivière, portée par le courant, après s’être remélangée au reste de l’élément liquide. Si vous décidez d’avaler cette gorgée d’eau de la rivière, alors, c’est un peu de cette rivière qui coulera aussi en vous. L’eau aura fait bien plus que de vous visiter : vous l’aurez absorbé et ce qui était du seul domaine de la rivière, deviendra également de votre domaine à vous, puisque vous aurez fait vôtre une infime partie de l’eau de cette rivière. Mais imaginons le pire ! Tandis que vous appréciez de vous retrouver plongé dans cette rivière, vous ressentez brusquement l’envie d’uriner !

Mais vous refusez de quitter le rafraichissant confort de votre actuelle position, au cœur même de cette rivière. Puis vous avisez que le courant est sans doute suffisant… Alors, comme vous êtes en maillot de bain, vous relâchez ce surplus de liquide qui était en vous mais que vous acceptez de ne pas considérer comme exclusivement vôtre, au sein de la rivière. Et cette dernière emporte avec elle ce qui fut en vous, était peut-être un peu vous (émotions) mais fait désormais partie de la rivière, porté par son courant.

Cet exemple, plus ou moins poétique et charmeur, nous permet de trouver quelques correspondances dans notre vie d’être humain qui se veut conscient. La rivière et son courant représentent le « bain » énergétique et informationnel grâce auquel nous avons tous la possibilité de nous sentir unis. Unis à toutes choses et à tous les êtres. Plus sobrement, il s’agit du C.E.I., à savoir du Champ Énergétique et Informationnel. Tandis que nous sommes persuadés d’être ceci plutôt que cela, nous ne retenons, de ce C.E.I. que ce qui nous correspond ou nous convient, c’est-à-dire tout ce qui correspond à ce qui est déjà en nous et que nous associons fort imprudemment à « qui nous sommes. » (le « moi » donc.)

Plus techniquement, au niveau de nos hélices d’ADN, nous ne pouvons trouver que deux choses principales : ce qui était déjà là à notre naissance et tout ce que nous avons ajouté ensuite, mais en parfaite correspondance avec le matériel génétique déjà présent en nous. Mais l’être humain est au moins très insatisfait de sa vie. Et cela est très positif ! Positif, car dès que nous ne sommes plus satisfaits de qui nous croyons être et incarner, nous commençons à nous questionner à ce sujet ! Sommes-nous réellement et surtout, uniquement, ceci plutôt que cela ? Est-ce cela qui nous caractérise le mieux et nous identifie comme étant ce « moi » humain ?

Et quand on se pose des questions, on cherche à obtenir des réponses ! Si ces questions sont assez fortes et sincères, elles attireront des réponses de même qualité. Si la personne se croit ainsi faible que ça ne lui autorise que de vivre ce que l’on nomme « du tourisme spirituel », alors ce qu’elle attira sera nécessairement d’un degré d’intérêt égal à son faible désir de changer. Ainsi, pour changer d’âme, pour s’améliorer, il faut non seulement nous débarrasser des informations qui ne contiennent pas d’énergie, très peu ou et à l’inverse, beaucoup mais très pernicieuses, et les remplacer par celles qui produisent du plaisir. Nous baignons tous dans un océan d’énergie spirituelle et vitale, nous avons donc l’embarras du choix ! Essayons de ne pas conserver, en nous, ce qui ne nous autorise pas à être pleinement nous !

 

Serge Baccino

Contrôlés ou manipulés

Contrôlés ou manipulés ?

Chaque fois que nous acceptons de croire que c’est nous qui pensons, nous offrons un peu de notre énergie vitale aux sous-plans astraux et, de ce fait,; nous perdons cette même énergie investie. Une pensée n’est rien d’autre qu’une idée à laquelle nous avons offert de l’énergie vitale, de notre énergie vitale, et cela par le biais de notre attention mentale. Toute énergie offerte à une idée qui devient, à force une croyance, est perdue pour nous, car elle se dénature en passant sur les basses fréquences astrales.

L’identification aux processus mentaux débute par la croyance que c’est nous qui pensons, puis par cette autre croyance que nous sommes « en accord » avec ce qui est ainsi pensé. Cet accord ne fait que propulser plus de force vitale encore dans les pensées. La croyance a servit, un temps, à l’involution. En effet, celui qui ne croit pas ou en rien, ne pourra rien vivre de particulier. Et ne rien vivre de particulier revient à ne rien pouvoir expérimenter.

Or, c’est l’expérimentation qui, en son temps, nous permet de nous identifier à ceci, plutôt qu’à cela. De cette identification naîtra un jour une identité qui, une fois identifiée par elle-même, pourra alors prendre du recul avec tout ce qui lui a permis de se croire distincte et séparée du Tout. Une fois l’individualité apparue, la croyance n’est plus d’actualité et peut même retarder l’évolution, du moins dans une certaine mesure. Car qui dit croyances dit nécessairement pensées et qui dit pensées dit nécessairement manque à gagner pour la conscience. Ou nous pensons, ou nous sommes conscients (principe de la balance.)

Demeurer ou non dans la 3D ou dans la Matrice artificielle, est une simple histoire de croyance et donc, de processus mentaux (ou pensées.) En effet, la Matrice étant faite des pensées astralisées, ne plus y recourir, mentalement, revient à ne plus être dans la Matrice. L’attrait pour les croyances provient du fait que l’être humain a besoin de se sentir stable et sécure. Et comme le principe même d’une croyance est d’être invariable ou non-évolutive, le fait de croire, en n’importe quoi mais en quelque chose, permet à l’être humain de se sentir détendu et en sécurité.

Raison pour laquelle les gens ne désirent pas une vérité qui dérange ou déstabilise mais préfèrent un mensonge qui apaise et sécurise. La pensée qui crée la croyance donne naissance à une forme secondaire de réalité, basée sur le contenu formel de nos processus mentaux. Il s’agit de la conscience par soi, qui est une forme de réalité personnelle ou intérieure, mais qui n’est en rien un gage d’actualité (de ce qui est vraiment.) La conscience par soi s’appuie sur deux facteurs principaux : ce que nous révèlent nos sens et, surtout, de ce que nous pensons de ce qui nous est ainsi révélé.

Ce que nous pensons de ce que nous révèlent nos sens dépend en grande partie de nos Mémoires, c’est-à-dire de ce que nous croyons déjà, à propos de ce que nous révèlent nos sens. En somme, même s’il n’existait pas une Matrice artificielle plus ou moins imposée, nous formerions nous-mêmes notre propre Matrice personnelle, cela en interprétant ce dont nous prenons conscience, au lieu d’en prendre conscience seulement. Ne plus croire nécessite une grande force de caractère, pour ne pas dire une bonne dose de courage, car l’actualité de notre être et de tout ce qui nous entoure, réclame un degré d’équilibre psychologique et émotionnel rares.

Voilà pourquoi il y a toujours eu si peu de véritables initiés. Voilà aussi pourquoi le Deep State a toujours gagné au Jeu de celui qui fait le plus peur à l’autre ! La croyance étant formée de pensées et les pensées étant invariables dans le temps et dans l’espace, croire nous relie à nos Mémoires et nous oblige à vivre sempiternellement les mêmes choses (« Boucles temporelles » ou « Roue du samsara. ») Mais le pire qui puisse encore arriver à un être humain évolutif, c’est de croire qu’il n’a plus de croyances ! Ceci le place ipso facto entre les griffes acérées des entités astrales qui se serviront de cette ultime croyance pour asservir l’individu.

L’idéal est donc de se montrer prudent et de ne rien croire au sujet de notre niveau d’évolution ou d’avancement spirituel. Nous pouvons être conscients de nous sentir libre, mais nous ne devons pas penser que nous sommes libres déjà. Tant que nous serons vivants dans un corps de chair, nous serons en pleine expérimentation de la vie terrestre. Il nous faudra jouer le Jeu de la Conscience, quitte à ne nous séparer qu’au tout dernier moment des dernières croyances. Mais la plus terrible de toutes les croyances, celle dont nous devons nous débarrasser à tout prix et le plus tôt possible, c’est que « nous avons dépassé » ceci ou bien cela. Ceci serait encore la pire des croyances et la plus piégeuse aussi. Tant que nous serons incarnés, nous n’aurons pas dépassé… L’incarnation !

 

Serge Baccino

Fausse lumière et humilité

Fausse lumière et humilité

Tout est double, comme vous le savez. Et il aurait été étonnant que « les forces de Résistance et d’Opposition », ce que nous appelons plus communément « le Deep State », n’en aient pas tenu compte dans leur volonté de nous soumettre. Ainsi, nous empêcher d’évoluer, de connaître notre nature véritable n’aurait pas suffi à nous maintenir bien longtemps en esclavage. Il fallait frapper un second coup, au cas où la chose deviendrait nécessaire et, si possible, un coup fort. En effet, compter sur le fait que nous resterions de pâles copies d’humains ignorants de notre capacité à nous envoler pour explorer le Cosmos, ne suffisait pas : il fallait jouer la sécurité et faire en sorte de nous bloquer non pas une fois, seulement, mais deux fois.

La première forme de blocage, nous la connaissons déjà : elle consiste à nous programmer, dès la naissance, en nous imposant une éducation parentale puis, plus tard, un enseignement scolaire, capable de nous maintenir à un niveau constant de conscience. Un niveau minimal s’entend ! Juste ce qu’il faut pour que nous ne réalisions pas que tout, depuis notre naissance jusqu’à notre trépas, concourt à nous maintenir dans l’ignorance de nous-mêmes la plus totale. Disons la plus sécurisante pour ceux qui ont besoin de notre docilité pour vivre à nos crochets. Et nous en avons nourri, des êtres, humains ou pas, sur la Terre comme au ciel, comme on dit ! Nous les avons nourris d’une énergie que nous ne savions pas utiliser pour nous-mêmes, cela parce qu’on ne nous l’avait pas appris, tout bêtement.

Mais rien n’a été perdu ou gaspillé pour autant ! Certains ont su profiter de notre ignorance et abuser de notre confiance, voire de notre naïveté. Cela dit, même l’ignorance la plus crasse n’a qu’un temps. Il arrive un moment où quelques-uns lèvent les yeux au ciel et s’inspirent de la brillance des étoiles. Les Forces de Résistance et d’Opposition en sont pleinement conscientes. De même qu’elles savent que nous serions non pas déçus seulement, mais que nous trouverions cela très suspect, qu’il n’existe pas un moyen de sortir d’une forme d’esclavage, une fois que cette dernière aurait été rendue consciente puis dénoncée. Alors il fallait qu’il existe une méthode de « libération » pour sortir de la forme d’esclavage spirituel qui nous a toujours été imposée. Évidemment, il n’était pas question que cette méthode soit efficace.

À la limite, il était même opportun, pour nos esclavagistes, qu’elle soit surtout efficace pour nous maintenir dans une forme plus poussée et plus complète d’esclavagisme spirituel. En somme, il fallait que nous soyons puis que nous demeurions des esclaves d’un seul pouvoir en place, sur la Terre comme au ciel. Et pour cela, il fallait, en plus d’obtenir la maîtrise de la vie incarnée, obtenir la maîtrise de la vie désincarnée. Alors ceux que nous nommerons juste « les Archontes », pour simplifier, inventèrent une forme de spiritualité d’apparence positive et même salvatrice mais qui, en fait, avait été étudiée pour nous enfoncer un peu plus dans une forme d’ignorance dont peu sont sortis depuis.

Nous étions, dès lors, encerclés, enclavés voire immobilisés et positionnés entre deux puissantes mâchoires se resserrant sur nous, des deux côtés à la fois, aussi bien durant la vie terrestre qu’à sa suite. Comme nous ne devions pas nous douter que même notre « porte de sortie » était factice, que tout avait été prévu pour nous conserver « en l’état », il fallait agir et vite ! L’urgence était évidemment « le ciel », autrement dit, le lieu où vont, tout naturellement les gens après leur « mort ». Les gens meurent à chaque seconde, sur Terre : il fallait donc et en urgence, prévoir un lieu circonscrit pour les recevoir et surtout, pour conserver le contrôle sur leur âme, après l’avoir eu sur leur vie terrestre.

Ensuite, il fallait inventer une forme de spiritualité capable de faire croire à l’homme qu’il pouvait se libérer de son esclavage spirituel tout juste conscientisé, mais évidemment, sans qu’il n’y arrive jamais. Ou alors, au prix d’efforts que peu d’humains sont enclins à fournir. Il y eut plusieurs tentatives en ce sens, couronnées plus ou moins de succès, selon les époques et sous certaines latitudes plus que d’autres. La plus récente étant connue sous le nom de « période New-Âge », ultime tentative pour faire de l’être humain légume spirituel. « Peace and love » : nous sommes pour la paix, évitons une vérité qui puisse déranger notre quiétude mentale !

Durant les siècles passés, la fausse spiritualité s’est lentement mais sûrement mêlée à la vraie. En fait, personne n’a touché à la vraie spiritualité : certains ont juste habillement œuvré afin qu’elle soit lentement mais sûrement remplacées par la fausse. Le but était de rendre difficile l’accès à de véritables techniques de libération de l’âme humaine, cela en noyant la vérité sous des tonnes de mensonges ou de vérités très incomplètes, amputées de l’essentiel, en somme. Avec le temps, les véritables initiés furent désignés aux peuples comme étant de dangereux personnages, tandis que « les faussaires de l’esprit » étaient présentés en sauveurs et seuls dignes de l’’attention d’un peuple désireux d’obéir.

Il va sans dire qu’au bout de deux cents ans à peine, il était devenu quasiment impossible de séparer le bon grain de l’ivraie, comme on dit. Pire encore, les fausses croyances s’étaient intimement mêlées aux connaissances originelles. Dans ce fatras mental, issu de la recherche de pouvoir et de la volonté de cacher ce qui rend l’homme libre, certains chercheurs de lumière, voire certains initiés de haut rang, perdirent carrément la vie en essayant de transmettre tout de même la Science dite Sacrée. Et elle était dite sacrée, car seul ce type de science est capable de créer des hommes libres. C’est sacré parce que ça crée quelque chose, prirent plaisir à répéter les anciens initiés.

Mais ce n’était pas là un simple jeu de mots ni une vulgaire forme d’humour au rabais : il s’agissait d’une astuce mnémonique pour que plusieurs générations de chercheurs de Lumière, retiennent une leçon digne de ce nom. Tout ce qui semble venir du ciel n’est pas pour autant béni, mais si ce que nous étudions et pratiquons a ce pouvoir de créer quelque chose de nouveau, alors c’est bien la preuve qu’il fait partie de la Science Sacrée. C’est sacré parce que ça crée… Des états d’esprit différents, originaux pour la plupart ou novateurs au moins. L’astuce secrète était lancée : si ça ne crée rien de nouveau, ce n’est pas la vraie Science de l’esprit !

Une autre astuce vit le jour presque en même temps, se résumant à cette sentence apparemment simpliste : « Si ça réprime, si ça interdit, si ça explique quoi faire, alors ce n’est pas sacré, car ça ne crée rien de nouveau et ne fait que conserver et préserver l’ancien. » En clair, la Science Sacrée Originelle, celle qui permet de créer quelque chose de nouveau et n’a donc pas d’antécédents, se reconnaît au fait qu’elle ne réprime jamais les êtres, qu’elle ne leur interdit jamais rien et ne leur dit jamais quoi faire de leurs différentes acquisitions mentales ou autres. Encore plus simplement, si dans un enseignement quelconque supposé vous apporter quelque chose de « plus », si ce plus n’est pas nouveau, s’il réclame de vous que vous reteniez votre nature, s’il évoque le moindre interdit et s’il est livré avec un mode d’emploi exclusif, alors ce n’est pas un « plus », c’est encore et toujours du conditionnement mental.

Prendrons-nous quelque exemple concret ou même abstrait, pour étayer nos propos ? Allez, et puisque nous y sommes ! Imaginez que vous appreniez un jour à « sortir de votre corps », comme on dit, à « voyager en astral », comme le disent d’autres, et qu’une fois la technique acquise, on vous explique ce que vous devez faire de cette faculté et ce qu’il est interdit que vous en fassiez, par exemple. Ce serait là une preuve flagrante que le cadeau est empoisonné et que l’on forme de futurs initiés à demeurer sous l’emprise et la tutelle spirituelle de leurs geôliers. Initié ou pas, si vous n’êtes pas libres de vos actes, vous êtes toujours conditionnés, vous vivez sous conditions et votre liberté est donc de la conditionnelle.

Mais le summum de l’abus de fausse spiritualité, est et demeure cette idée immonde d’humilité ! Pourquoi ce besoin d’humilité, de modestie et pourquoi est-il malvenu de se vanter même de ce qui nous met en valeur ou qui est tout à notre honneur ? Réponse : parce que si on laisse un être humain s’encourager lui-même, grâce à ses réussites et si ces dernières le rendent fier de lui, alors il risque de découvrir quelque chose qui terrorise les Archontes et l’État Profond. Que va-t-il découvrir ? Réponse : sa valeur. S’il se contente d’être heureux de ses réussites, quelles qu’elles soient, il risque de ressentir quelque chose qui manque affreusement à l’être humain pour décoller, pour s’extraire de sa gangue humaine, de ce songe collégial duquel très peu réussissent à s’extraire indemnes.

Il risque de prendre conscience de sa valeur, cela, en la ressentant ! La valeur d’un être échappe au mental et donc, à l’intellect (ce que le contenu mental est capable de formuler.) La valeur d’un être se ressent et consiste en de la force vitale qui se met à circuler plus souvent et plus longtemps au sein du système nerveux. Enseigner aux gens qu’ils se doivent d’être humbles est encore la meilleure façon de suicider leur évolution spirituelle. Cette évolution ne se mesure pas à ce qui est appris, compris puis rabâché, mais à ce qui est ressenti et donc, vécu intérieurement. En ceci les religions ont à faire amende honorable, car elles sont pour ainsi dire les instigatrices de certaines idées déplorables mises au point pour empêcher l’être humain de devenir libre et heureux.

L’intérêt d’empêcher les êtres humains de devenir libres et heureux ? C’est simple : essayez de manipuler un être libre et heureux, de lui dire qu’il se doit de se ruiner pour qu’un groupe de parasites puisse vivre à ses crochets puis voyez les résultats ! Celui qui croit qu’il est « peu de chose » et qui est régulièrement ramené à plus de modestie, va finir par se croire inférieur. Il suffit ensuite de le mettre en présence de quelqu’un qui se prétend supérieur, et il se mettra à le nourrir de son propre sang s’il le faut. L’humilité est à ranger dans le rayon des armes de destruction massive interdites par la Convention de l’Esprit, qui elle, n’est pas sise à Genève, mais de partout en même temps. Ce concept aberré d’humilité se trouve juste à côté de celui du « patriotisme » et au-dessus des « devoirs d’un honnête citoyen. »

 

Serge Baccino

Acteurs Conscients

Acteurs conscients

Nous avons la possibilité de devenir des Acteurs Conscients, à savoir, avoir compris que ce que l’on nomme « notre âme » est en fait une partie insécable de l’âme planétaire, de cet Esprit Planétaire que certains nomment « Gaïa. » La norme, sur internet et surtout, sur les différents réseaux sociaux, est de se positionner en tant que ceci ou bien cela. En clair, l’idée directrice est de faire savoir aux autres, avec force détails, que l’on est soit trop intelligent pour croire aux élucubrations des complotistes, soit complotistes soi-même et… Fier de l’être. Le saviez-vous ? Depuis toujours ou presque, le Monde est dirigé par des êtres malfaisants qui forment ce que l’on nomme « le Deep State » ou « l’état profond », en français dans le texte ? Mais saviez-vous que ceux qui affirment que tout cela est une aberration mentale sont presque aussi nombreux que les précédents ?

Bien sûr, il y a les « platistes », qui affirment que la Terre est plate, ce qui prouve que rien ne les effraie et il y a ceux qui préfèrent jouer la sécurité en se positionnant comme « globistes » car, après tout, il n’y a aucune raison pour que les choses changent. Surtout si le changement n’a vraiment pas le pouvoir de les rassurer. Et comment pourrions-nous oublier ceux qui voient en Trump, Elon Musk et Poutine, les trois principales incarnations du Diable en personne, tandis qu’à l’opposé, nous en trouvons d’autres qui sont persuadés que c’est grâce à ces trois hommes, entre autres, que le Monde va changer. Pour le plaisir, énumérons rapidement à quelles formes de prise de conscience sont exposés les gens, à notre époque. Ou plus explicitement, voyons ce qui est proposé à l’intelligence de l’homme, cette dernière décennie.

Tout d’abord, nous vivrions tous au cœur d’une Matrice artificielle, dirigée par des entités on ne peut plus inquiétantes, dont le but serait de se servir de nous comme d’une réserve inépuisable, ou presque, d’énergie vitale. Ces entités auraient le contrôle absolu des différents plans de l’invisible vers lesquels se dirigent nos âmes, après la mort du corps physique. La réincarnation n’existerait pas. Du moins n’était-elle pas prévue à l’origine. Ce sont des êtres que l’on nomme « Archontes » qui auraient inventé cette hérésie, précipitant, depuis des siècles, les pauvres créatures humaines qui avaient droit à un repos éternel, vers une mort certaine. En effet, mourir revient à survivre autrement et ailleurs, tandis que se réincarner se résumerait à mourir une seconde fois en tant que personnalité de l’âme, pour de bon, cette fois-ci.

Tandis que les Archontes auraient le contrôle du ciel, des êtres extraterrestres plus proches du lézard que de l’être humain, occuperaient les postes à pouvoir, sur Terre et formeraient une gouvernance occulte et donc secrète connue sous le vocable déjà évoqué : « l’État Profond ». En somme, nous serions coincés sans aucune possibilité de fuir, entre ciel et Terre, et il n’y aurait aucun endroit où nous pourrions être libres et en parfaite sécurité. Ce qui est des plus dommageables, attendu qu’en vérité, nous ne serions pas de faibles humains un rien débiles sur les bords, mais l’expression la plus basse, d’être divins ayant eu l’idée cocasse de pénétrer les fins fonds de la Création divine. Nous serions venus dans la chair pour impliquer un mouvement inverse à l’acte de Création Continu dont le niveau le plus bas serait atteint depuis peu.

Ce mouvement inverse allant de la matière vers l’esprit étant devenu pour le moins improbable, tant les fréquences de l’esprit étaient devenues basses, sans compter l’action de forces de résistance et d’opposition, dont le but premier et tout à fait légitime, était de nous maintenir un certain temps dans ces fréquences purement diaboliques. Le but était, il paraît, que le divin réussisse à s’oublier afin de pénétrer la plus basse couche vibratoire de sa propre Création. Cela ayant été possible au prix exorbitant de ce que certains nomment « Le Grand sacrifice », à savoir qu’une partie de la divinité se serait carrément oubliée au sein même de la matière. Il est vrai que la meilleure façon de jouer un rôle, c’est de se prendre au jeu, cela au point d’être persuadé que nous sommes vraiment et complètement ce rôle de composition.

Hélas, ce qui a perdu la mémoire de ses origines serait bien en peine de la retrouver de sa propre initiative et par son seul pouvoir.
Il fallait donc, et selon certaines sources, que nous soyons secoués de force dans l’espoir de réveiller, en nous, une mémoire dormante mais capable de nous redonner les ailes que nous possédions au départ. Mais il est difficile, pour l’homme, de s’imaginer être un ange alors que son comportement avoisinerait plutôt celui d’un démon ! Pourrions-nous réellement croire que nous étions divins avant l’Aventure humaine ? Pire, que nous l’avons toujours été mais à notre insu, depuis des couches marmoréennes issues de notre inconscient, plus ou moins collectif ? Que dire et quelle réaction s’accorder lorsqu’on nous affirme, sans broncher, non pas que nous soyons divins, mais que nous sommes Dieu Lui-même ? Y a-t-il une limite à notre capacité à encaisser plusieurs « G » par semaine ?

Enfin, il y aurait un renouveau, depuis quelques années. Bien que les méchants aient tenté, une ultime fois, de nous placer en esclavage, en faisant de nous soit des robots à base de nanotechnologies, soit carrément en nous faisant mourir en nous empoisonnant, par le biais de produits censés nous guérir et par l’entremise d’autres humains, censés nous assurer d’une vie en pleine santé. Pendant ce temps, on nous dit d’un côté : « Dormez braves gens, nous veillons sur vous, et si un malheur vous guète, nous vous en informerons le moment venu ! » tandis que d’autres nous hurlent de nous méfier, de ne pas faire confiance à ceux qui se servent de notre naïveté pour nous maintenir en esclavage, qui psychologique, tels les médias aux ordres, qui matériel, tels ceux qui devraient n’être au pouvoir que selon notre volonté et pour notre seul bénéfice.

Il paraît que même les lois humaines sont prévues pour nous maintenir en esclavage total et que leur contenu ne sert que ceux qui pondent des lois liberticides comme des poules pondent des œufs, dans une ferme. Toutefois, ce n’est pas l’avis des magistrats, préfets et maires de communes, qui attendent de nous plus de bon sens, à savoir, de leur faire confiance, comme nous l’avons toujours fait, même lorsque nous n’étions pas au courant de le faire. Et puis, bien sûr, il y a les impôts ! Ah, les impôts ! Les bien nommés, puisqu’ils nous sont imposés et que, paraît-il, c’est tout à fait légal et que de toute façon, c’est ainsi et pas autrement ! Alors arrivent les vautours de tous bords : ceux qui paraissent prêcher en faveur de l’humain et ceux qui voient en cette période trouble pour le moins, un moyen efficace et rapide de se remplir les poches sur le dos de celles et ceux qu’ils sont censés « informer » !

En premier, il y a les « lanceurs d’alertes » ! Vous savez, ceux qui nous apprennent régulièrement tout ce qui va nous arriver de terrible et cela, avant même que ça nous arrive. Et même si cela n’arrive jamais, vous comprenez, il fallait bien nous avertir du risque ! Ce qui fait que nous avons toujours de quoi nous constituer une solide dépression nerveuse, à toutes fins utiles, attendu que, de toute façon, une ou deux prédictions au moins s’avéreront exactes et vont fumer le peu de moral qui nous reste. Il y a ceux qui nous apprennent que nous allons tous mourir soit empoisonnés par les Chemtrails, l’eau du robinet ou même la bouffe, préparée avec amour par des paysans qui usent de produits chimiques interdits comme un adolescent use de son sexe, soit que nous allons mourir dans un holocauste nucléaire du plus bel effet. Surtout vu de la lune, à ce qu’il paraît !

D’autres s’agacent de notre apparent manque de discernement ! Mais enfin, voyons ! Vous devriez savoir que tout est déjà terminé ! Le Deep State n’existe plus, tout est forclos, les banques vont disparaître, les états et les forces de l’ordre n’ont plus aucune autorité ! Non ? Mais si ! Il paraît même que la profession d’huissiers ou de commissaire de justice, n’existe plus, qu’elle est illégale ! On ne peut plus saisir votre argent sans un papier signé du gentil juge faisant, il est vrai, partie de la conspiration globale. Toutefois, et par simple mesure de précaution, veillez à retirer votre fric des banques, on ne sait jamais ! Nous, on sait que tout est terminé, mais le Deep State et l’ensemble de ses sbires ne semblent pas encore être au courant ! Ces vilains continuent de nous soumettre et c’est à nous de « penser positif » et, à toutes fins utiles, de préférer aller vivre à l’étranger, plutôt que de demeurer en France.

Mais pas de panique, nous allons être libérés ! Youpi ! Ah bon ? Et par qui, si tout le monde est pourri, comme cela pourrait tout aussi bien le sembler ? Mais enfin, les gars, réveillez-vous ! Par Trump ! C’est notre atout majeur. Et unique. Mieux vaut pas qu’il lui arrive un accident, à l’insu de son plein gré sinon, nous serions mal !
 Mais, vous avez dit que tout était fini ! Mais alors que font tous ces démons qui sont encore en place et qui, du haut de leur pouvoir quasi absolu sur nos vies, nous les pourrissent autant que d’habitude, que depuis toujours ? C’est terminé, on remballe tout, oui ou merde ? Faudrait savoir ! Attendez, on en a d’autres et de meilleures à vous servir sur un plateau ! Vous voyez l’ancien président US ? Oui, et alors ? Alors, il n’était pas vraiment président, c’était pour de faux ! Non ??? Jure !

Attendez, attendez… Vous voyez la plupart des présidents qui, au départ faisaient partie des méchants pas beaux avec un gros nez ? Oui, et… ? Et bien, sachez qu’ils ont tous été remplacés depuis ! Non ??? Si, si ! Parole de scout atteint de syphilis ! En fait, ce sont soit des acteurs de cinéma qui ont repris le rôle et qui sont déguisés, soit des clones, des robots ou des ours en peluche téléguidés ! Cool ! Nous sommes donc déjà libres, c’est vrai ? Oui ! Mais… Non, attendez, bon sang ! Ne compliquez pas tout ! Ah, pardon, OK, poursuivez donc… Les présidents et l’ensemble des pouvoirs en place, pour le moment, ce sont tous des faux qui sont sous le contrôle de l’Alliance ! D’accord, mais… Quelle Alliance ? Suivez un peu, nom d’un petit bonhomme unijambiste ! l’Alliance, c’est tous ceux qui nous ont sauvés ! Ah, on est donc déjà sauvés ?

Ben oui, la bonne blague ! Vous l’ignoriez ? Disons qu’au vu de ce que nous expérimentons encore et toujours, il est difficile de se prétendre déjà libre, non ? bah, c’est fait exprès, pour éveiller les derniers dormeurs, mais c’est pour de faux ! C’est pour de faux que tout est comme avant ? Ce doit être vachement rusé, comme méthode, alors, parce qu’on n’y voit que du feu ! On dirait même que pour le moment, rien n’a changé et pour personne ! Ils sont forts, tout de même au sein de cette Alliance ! Sinon, et en attendant, la Psy Éso propose une méthode pour ne plus tomber dans l’un quelconque de ces deux camps, soit ceux qui ont déjà gagné, depuis des années alors que rien ne semble changer, et ceux qui sont persuadés qu’on va tous mourir la bouche ouverte et dans d’atroces souffrances, tant qu’à faire.

De même en ce qui concerne le fait de croire les uns, plutôt que les autres, quelles que soient les affirmations ainsi que leur degré apparent d’intérêt et de véracité. OK, quelle est cette astuce ? En gros, elle consiste à ne plus « boursicoter » en rapport avec les valeurs futures ! Il faut ne conserver que les évènements présents ou « en cours ». Que signifie « boursicoter sur des valeurs futures ? » Par exemple, vous imaginez que vous allez passer d’excellents moments avec une nouvelle personne, voire plus si affinités. Nous sommes bien d’accord qu’il s’agit là de suppositions, de pures spéculations en rapport avec un évènement sans doute probable mais non encore arrivé et donc, situé dans un futur indéfini. Imaginons que vous vous fassiez plein de films au sujet de cette relation et comme Perrette et son pot au lait, vous vous voyez déjà marié, avec des enfants qui sont grands et vont à l’université !

Bref, du pur Moi-Idéalisé, certes, mais le fait le plus important est qu’il s’agit là de pures spéculations à propos d’un futur en lequel vous placez vos espoirs. Comme nous le comprenons sans peine, l’évènement n’est pas encore arrivé et vous devez donc le créer de toutes pièces. Pour ce faire, vous allez créer en esprit des pensées nouvelles, puisque non encore vécues et donc, non enregistrées dans les Mémoires. De ces mêmes Mémoires dont vous vous servez habituellement pour penser. Et qui dit « créations mentales » dit immédiatement force vitale pour donner vie à ces mêmes formes mentales nouvelles et pour leur offrir un certain degré de cohésion, de « densité », si l’on puis dire. Hélas ! Ce genre de constructions mentales soutenues par notre propre force vitale, ne tient pas compte d’un facteur très important, voire de deux !

Le premier est que la personne n’est pas censée savoir ce que nous venons de construire sur son dos et, bien sûr, à son insu. En second, cette construction mentale se base sur un futur hypothétique et ne s’appuie donc pas sur l’actualité, sur le présent, donc. Alors il se produit bien souvent un phénomène connu : la personne ayant fait l’objet de notre projection mentale, ne se révèle pas être à la hauteur de nos attentes ! Sur le moment, nous risquons de ne pas le voir et même, de refuser de tenir compte de certains détails pourtant révélateurs d’une fin peu glorieuse. Pourquoi ne tenons-nous pas compte des avertissements de la vie, comme on dit ou, plus sobrement, de ce qui, ensuite, se passe effectivement et contre toute attente ?

La réponse va en étonner plus d’une et plus d’un : parce qu’il est difficile de nier nos propres créations mentales, surtout du fait qu’elles sont désormais bourrées de…Notre propre énergie ! Énergie que nous avons dilapidée et donc, qui va ensuite nous manquer pour ressentir… Notre propre valeur ! Car en fait, le sentiment de notre valeur ne vient pas de nos actes ou de nos croyances innombrables : il vient du fait que nous sentons suffisamment de force vitale circuler tout d’abord dans nos Nadi, puis dans notre système nerveux central. En somme, le sentiment de notre valeur est produit par l’effet que nous fait la force vitale sur notre système nerveux. Du moins, si on ne gaspille plus notre propre vitalité pour « boursicoter » en faveur d’un avenir toujours probable, au mieux, mais jamais certain.

Nous concentrer sur le présent, sur nos processus mentaux du moment ou mieux, sur notre conscience d’être, nous permet de conserver toute notre énergie et de la faire « tourner » au présent, c’est-à-dire en circuit fermé. Nous ne gaspillons plus notre valeur en offrant notre énergie à des futurs présumés et donc, souvent incertains. À noter pour en terminer, que nous ne réalisons pas vraiment ce qui se passe quand nous boursicotons de la sorte. Car si nous pouvions le voir clairement, nous pourrions faire évoluer le contenu de notre âme à toute vitesse ! En effet, si nous boursicotons, c’est donc que nous inventons puis créons des formes mentales qui n’existent que dans le futur puis qui reçoivent leur charge de vitalité nécessaire.
 Si nous acceptions de le faire au présent, nous pourrions nous réinventer de la tête aux pieds et ce, sans perdre une goutte d’énergie vitale, car tout se produirait dans le moment présent.

Ainsi, Boursicoter, revient à créer  des formes mentales nouvelles, en investissant notre propre force vitale, ce qui a pour effet de nous en priver et, par là-même, de nous priver de ce que nous ressentons lorsqu’un maximum de cette force vitale circule au sein de notre système nerveux, à savoir, ce sentiment de notre propre valeur.

 

Serge Baccino

 

De la Conscience à la pensée ou du « moi » au Soi

De la Conscience à la pensée ou du « moi » au Soi

D’où viennent l’ensemble de nos problèmes actuels ? Réponse : de notre « moi ». Qui a des désirs, des besoins, des envies, des peurs, des doutes, des croyances et qui se pourrit la vie sans même le réaliser ? Réponse : toujours le « moi ». Le « moi » est donc à la base de toutes les problématiques humaines. C’est grâce à lui ou, et plus exactement, grâce à son contenu (Mémoires), que l’état profond pouvait nous manipuler, sur la Terre et que les Archontes et autres bestioles pouvaient le faire « dans le ciel », c’est-à-dire après la mort du corps de chair. C’est grâce à lui qu’il existe une Matrice artificielle et qu’elle peut régir notre vie. Mais le « moi » n’est pas vraiment la cause de nos souffrances et problèmes sans nombre. Le vrai problème n’est pas que nous ayons un « moi », puisqu’il nous est indispensable pour vivre sur Terre, même la vraie ! Le problème vient surtout du fait que nous croyons n’être que ça, un « moi » !

Tout nous a poussés à nous croire être ce « moi ». Tout d’abord, le Soi Naturel, orienté par l’I.A. en ce qui concerne les choix et modalités d’incarnation. Puis les Archontes, une fois incarnés, sans parler de l’éducation et de l’enseignement. En fait, nous n’avions quasiment aucune chance de nous en sortir, de réussir, un jour, à découvrir, puis à accepter et à vivre, autre chose que ce « moi ». Il est profondément enraciné dans notre âme, il est l’expression de notre âme, en fait. Avant d’aller plus loin, avant de considérer toute autre notion abstraite ou concrète, il nous faut réaliser la chance inouïe que nous avons de pouvoir seulement traiter de ce sujet, d’y croire et, pour les plus nantis d’entre nous, de tout faire pour passer outre cette véritable malédiction ! Encore une fois, le problème n’est pas que nous ayons un « moi » humain. Il n’est pas non plus que son contenu soit aussi aberré (ce qui est effectivement le cas.)

Allons encore plus loin dans ce processus de libération définitive de ce carcan humain. Le problème n’est pas que le Soi Naturel se soit laissé berner par l’I.A. se faisant passer pour l’esprit, lors de la création d’extensions (personnalité animiques) à chaque incarnation. Il n’est pas non plus lié au fait que nous soyons incarnés. Et il n’est pas forcément lié à notre éducation, même si le contenu de notre « moi » en est irrémédiablement teinté. Le vrai problème, le seul, l’unique devrions-nous dire, c’est que nous nous sommes lentement mais sûrement identifiés au contenu formel de ce « moi », de ces Mémoires. À présent, imaginons que nous ayons une autre option. Une option que nous qualifierons de « spirituelle », pour rester sobre ! Mais avant de traiter de cette option aussi radicale que définitive, pour certains, essayons de comprendre pourquoi les gens, en règle générale, ne voient aucun problème au niveau du « moi » et, surtout, comment ils peuvent être superbement leurrés par une spiritualité de mauvais aloi.

Tout le monde sait ce qu’est la conscience. Et de ce fait, selon toute apparence, tout le monde est conscient. Ou du moins, tout le monde semble l’être. En tous les cas, suffisamment conscient pour vivre cette vie terrestre qui, selon les cas, semblera plus ou moins intéressante, plus ou moins avantageuse. Hélas, ce que ne révèlent ni l’enseignement, ni l’éducation, c’est qu’il existe deux niveaux de conscience très différents l’un de l’autre. Simplifions pour comprendre. Sommes-nous conscients, en tant qu’êtres humains ? Nous sommes tous tentés de nous écrier « Bien évidemment, voyons ! La preuve, je suis conscient que tu me parles et je comprends parfaitement ce que tu me dis ! » En ce sens, nous sommes, en effet, tous conscients. Mais nous le sommes au travers de nos sens objectifs et donc, grâce à leur fonctionnement.

Si nous ne voyons rien, si nous n’entendons rien et ne pouvons faire usage de nos autres sens objectifs, de quoi sommes-nous alors conscients ? Réponse : de rien ! De rien de concret ou même d’abstrait. Toutefois, si nous avons une pensée qui nous vient, alors nous en sommes conscients. De même si nous ressentons l’activité interne de notre corps (respiration, battements cardiaques, digestion, sensations de chaleur, picotements, etc.) Ces dernières prises de conscience sont dites relatives à notre fonctionnement interne, par exemple aux sensations qui se rapportent à la perception consciente de la position ou des mouvements des différentes parties du corps, ou à celles de l’activité de nos organes internes (cénesthésie.) À noter et pour info amusante, que le monde médical s’est empressé d’associer presque automatiquement, les sensations internes ou cénesthésiques, avec des troubles mentaux ou du comportement !

Comme si le fait de ressentir en soi était nécessairement une tare ! Cependant, lorsqu’on connaît le côté prévoyant qui a toujours été celui de l’état profond, nous comprenons qu’il serait de mauvais ton que nous puissions ressentir des choses, intérieurement, qui soient non répertoriées par la science, voire considérées comme dangereuses pour autrui. Or donc, la seule forme de conscience connue des gens non initiés aux choses de l’esprit, est toujours liée aux sens, quel que soit leur nom, qu’ils soient objectifs ou subjectifs, externes ou internes. En fait, c’est grâce à nos sens ou par leur intermédiaire, que nous prenons conscience de ce monde de la 3D et de tout ce qu’il semble contenir, que ce soit les choses ou les êtres qui paraissent nous entourer et former le décorum général de ce Monde. Mais cette forme de conscience n’est pas la conscience ! Déjà, parce que la Conscience, la vraie, est sans forme, justement ! Ensuite, parce qu’il ne faut pas confondre la conscience avec de simples prises de conscience ponctuelles et relatives à notre expérience vivante.

En clair comme en résumé, la fameuse conscience que connaissent les gens n’est que celle relative à leurs Mémoires, à leur processus mentaux et au fonctionnement usuel de leurs sens (internes et externes.) Nous pourrions avancer sans crainte l’idée amusante que si les gens perdaient leurs Mémoires ainsi que l’usage de leur intellect et de leurs sens, ils perdraient, du même coup, la forme de conscience leur étant immédiatement reliée. Avez-vous déjà vu de ces personnes assises dans leur fauteuil, dans un asile, et qui semblent ne plus être affectés ni même concernés par ce qui les entoure ? Vous ne pouvez pas attirer puis fixer leur attention mentale, car cette fonction cérébrale n’est plus active. Vous aurez l’impression de parler dans le vide, car la personne ne semble plus « être là », comme on dit. On dirait que son âme est ailleurs. C’est un peu comme ces personnes plongées dans un coma profond : elles ne peuvent plus avoir conscience de votre présence, cela parce que leurs sens ainsi que leurs processus mentaux ne sont plus actifs.

À ce sujet, sachez que toutes les maladies connues n’en sont pas pour autant ! Des maladies et… Connues ! Une personne qui se retrouve coincée dans une suite de stress mentaux et émotionnels desquels elle peine à sortir, peut, et par exemple, se plonger elle-même dans un tel état d’hébétement. On comprend ici qu’il s’agit plus d’une fuite inconsciente de la réalité mal vécue, que d’une véritable maladie contractée à notre insu et contre notre volonté. L’esprit humain possède quelques sécurités de ce genre qui, désormais, ne sont plus des sécurités véritables mais autant de voies de garage définitives pour l’âme. Ainsi, les gens confondent allègrement « prise de conscience », relative aux divers processus mentaux et à l’usage des sens communs, avec la Conscience, écrite ici avec un « C » majuscule, afin de la différencier de son homologue. À présent, nous pouvons parler du « moi » et du Soi, c’est-à-dire de la personnification terrestre de l’âme et de la Conscience qui la chapeaute. Ou qui devrait le faire.

Comment s’est formé le fameux « moi » ? Il a été formé dès l’origine, à savoir par le Soi Naturel certainement très mal conseillé ou inspiré par l’I.A. puis nos parents en ont remis une couche en nous poussant à croire certaines choses et à agir ou réagir en conséquence. Par exemple, nous avons appris comment nous nous appelions, qui sont nos géniteurs, où nous sommes nés, de quelle nationalité nous sommes, etc. Toutes ces informations ont été gravées en nous afin de nous servir de « support mémoriel. » Autrement dit, pour nous permettre de réagir et de nous comporter EN FONCTION de ce que nous avons appris et accepté (de force) à notre sujet. Nous ne sommes pas nés libres, voyez-vous ? Nous sommes nés esclaves de connaissances censées nous concerner, nous délimiter et, surtout, nous limiter. Lorsque nous en prenons vraiment conscience, à savoir non pas tandis que nous pestons à propos de ou que nous nous plaignons de notre manque de liberté, mais lorsque nous prenons la décision de changer carrément, dès ce moment, nous commençons à nous recréer, à nous reconstruire complètement mais d’une manière graduelle.

C’est ce que l’on appelle « la seconde naissance » ou « Naître de nouveau ». Dès lors, nous ne nous plaignons plus d’être trop ceci ou pas assez cela, nous n’en voulons plus au monde entier de ce que nous avons cru être jusqu’à ce jour. Nous commençons à nous reconstruire « selon Soi », c’est-à-dire selon une autre forme de prise de conscience, déjà supérieure à la précédente et qui consiste à affirmer, en notre âme, que nous sommes bien comme nous désirons être et non comme autrui nous projette, depuis toujours. Plus sobrement, au lieu de nous plaindre de ce que nous n’avons pas ou ne sommes pas, nous commençons à prendre conscience du fait probant qu’il ne tient qu’à nous d’être tout ce que nous voulons et de posséder toutes choses nous paraissant désirables sur le moment. Et nous pouvons faire cela non pas parce que nous sommes quelque chose de « mieux » ou de « plus » que ce qu’on nous avait fait croire mais bien parce que nous ne sommes pas, n’avons jamais été et ne serons jamais, quelque chose de durable et de précis.

C’est ici qu’il nous faut faire montre d’attention ! Jusqu’à ce jour, vous étiez persuadé d’être ce personnage plus ou moins intéressant, nommé « le moi » et vous passiez votre temps à nier être ceci ou à affirmer être cela. Le but étant de refuser ce que vous étiez persuadé d’être et d’affirmer être ce que vous pensiez ne jamais pouvoir être. Essayez de bien comprendre cette partie, s’il vous plaît ! Chaque fois que vous prétendez être ceci plutôt que cela, vous le faites parce que, au fond de vous, vous êtes persuadé d’être l’inverse et que vous refusez d’être ce que vous croyez être ! Par exemple, vous voulez que l’on pense de vous que vous êtes cool. OK, mais pourquoi, si vous l’êtes, les gens vont s’en apercevoir, non ? Eh bien non ! Ils vont surtout s’apercevoir de ce que vous pensez de vous en secret et que vous allez rayonner, votre vie durant. Et ce rayonnement est tout sauf cool !

Voici la première clef de libération : le « moi » est fait de Mémoires et le propre d’une Mémoire est de ne pas pouvoir évoluer. Donc, le « moi » est incapable d’évoluer ! Voilà qui est simple et clair, non ? Ce que vous croyez être ne pourra jamais évoluer et s’il change, il « meurt » pour laisser la place à autre chose. La couleur rouge peut varier, mais elle ne peut pas évoluer. Si elle devient le vert, elle meurt en tant que couleur rouge. N’oubliez jamais que l’on vous a expliqué « qui vous étiez » et que vous avez fini par vous adapter à ce personnage fictif puis à le devenir, c’est-à-dire à l’incarner. Mais vous n’avez jamais été, vous n’êtes pas et ne serez jamais ce « moi » limité et bourré de complexes ! Dans ce cas, qu’êtes-vous ? Vous êtes La Conscience, la seule chose qui soit, vous êtes le Soi ! C’est pour cela que dès que vous prendrez conscience et que vous serez persuadé de NE PAS être ce « moi », vous cesserez immédiatement de chercher à le nier, cela, en vous mentant, en tentant de tromper les autres à votre sujet, etc.

Vous deviendrez authentiques et vrais, vous serez alors conscients non pas seulement de ce que vous n’êtes pas, à savoir ce « moi » ridicule mais de plus, vous serez conscients d’être la Conscience et, de ce fait, de n’être ni ceci, ni cela et donc, de pouvoir être potentiellement tout ce que vous voulez ! Vous voulez la paix ? Cessez auparavant de faire la guerre à ce que vous croyez être ! Vous désirez l’amour ? Cessez tout d’abord de détester ce personnage ridicule que vous êtes persuadé de devoir jouer depuis votre enfance ! Qui pourrait aimer cette pâle copie d’être humain ? Vous voulez connaître la Joie ? Cessez tout d’abord de vous concentrer sur tout ce que vous n’êtes pas et sur tout ce que vous ne possédez pas encore ! Vous voulez connaître le plaisir ? Cessez tout d’abord de vous concentrer sur vos croyances, vos connaissances et autres certitudes de votre « moi ». C’est ce « moi » que vous persistez à être qui est misérable, ridicule et malsain, à force de désirs inassouvis, pas vous, pas ce que vous êtes vraiment !

Et qu’êtes-vous vraiment ? Vous êtes vraiment… Tout ce que vous voulez ! Qu’aimeriez-vous être ? Mais attention : avant de choisir une nouvelle identité à vivre, un nouveau rôle à jouer, vous devez contrôler deux choses vitales pour la suite ! La première, vous devez absolument cesser de jouer le rôle en cours ! Vous n’êtes pas tout ce qu’affirme le « moi » et vous n’avez donc plus besoin d’un « MoiIdéalisé » susceptible de compenser des carences qui n’existent que dans votre tête ! La seconde : attention de ne pas encore vous accrocher à votre nouveau rôle comme un naufragé à une bouée de sauvetage ! Même si ce rôle-là vous convient mieux, il n’exprime toujours pas ce que vous pourriez être par ailleurs ! Souvenez-vous : vous pouvez être tout ce que vous voulez ! Du moment que vous êtes conscients de ne jouer qu’un simple rôle de composition. Mais tant qu’à se composer un rôle, autant que ce dernier soit agréable à jouer, qu’il soit ludique autant que reposant, par exemple et… Pour commencer !

Captez-vous le rapport secret qui existe entre le fait de changer de rôle ou de personnage fictif à volonté et les soi-disant réincarnations ? On nous a caché cette vérité extraordinaire : nous pouvons changer d’incarnation en cours de vie terrestre ! N’est-ce pas formidable ? Mais pour cela, nous devons tout d’abord nous détacher du « moi » actuel, non pas le juger ou le condamner, non pas lui trouver plus de défauts qu’il n’en possède déjà, mais simplement en le quittant comme on dépose un vêtement sur un cintre ou sur le dossier d’une chaise, le soir avant de se coucher. Ne commettez plus jamais l’erreur monumentale de vouloir « améliorer » votre « moi » ou pire, de tenter de le faire évoluer ! Il va résister de toutes ses forces, de toute votre âme, car c’est la même chose. Laissez-le plutôt de côté, un peu comme vous avez laissé de côté vos poupées et vos ours en peluche, en grandissant. Ne changez pas seulement de jouet : changez carrément de joueur !

Et ne demandez pas aux autres qui vous devez être à présent, car vous savez déjà tout ce que vous n’aimiez pas, dans votre ancien « moi », tandis que vous étiez persuadé d’être lui. Inversez simplement la vapeur et décidez que vous êtes déjà l’inverse de tout ce que vous détestiez en vous jadis. Mais ne le faites pas AVANT d’avoir donné congé à votre « moi » de naissance ! Aucun mix n’est possible, aucune amélioration ! Ne demandez plus à votre « moi » de mourir et donc, de changer : il ne pourra pas le faire. Il ne pourrait pas le faire, même s’il le voulait ! D’ailleurs, il le veut, à travers cette volonté que vous avez de devenir autre chose que ce que vous croyez être déjà. Mais vous n’êtes pas quelque chose de défini, de précis ou même de fini : vous êtes la Conscience Infinie. Vous Êtes, simplement et de toute éternité !

 

Serge Baccino