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Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Soi ne peut être égoïste

Soi ne peut être égoïste

Le titre pourrait laisser penser à un thème philosophique de plus, du genre : « Le Soi ne saurait être égoïste puisqu’il est d’origine divine, et bla, bla, bla… » Il est vrai que les gens raffolent de ce genre de platitude qui, ne voulant rien dire, ne peux qu’être compris. Ou pas. C’est égal, n’est-ce pas ? Eh bien oui, puisque de toute manière, la philosophie ne sert qu’à « philosopher », une manière polie de dire qu’il est permis de parler pour ne rien dire, du moins, de parler de choses qui ne dérangeront pas les autres durant leur sieste séculaire.

Mais la psy éso ne fait pas de philosophie. Elle a même l’habitude de venir secouer les endormis durant leur sieste, justement ! Réveillez-vous, braves gens ! Vous dormiez ? Mais non, voyons, ce n’était que d’un œil, l’autre restant ouvert à toutes fins utiles. Car comment savoir à quel moment faire encore plus mine de dormir, si on ne peut voir arriver de loin, les empêcheurs de roupiller en rond ? Or donc, nous affirmions, plus haut, qu’un Soi ne saurait être égoïste. Diantre ! Et pourquoi cela, je vous prie ? C’est ce que nous allons voir ensemble, pour ne pas dire démontrer gaiement.

Une personne qui vous réclame quelque chose, le fait parce qu’elle se fie à ce qu’elle ressent. Et elle ressent le besoin d’obtenir quelque chose. Ce besoin, elle est tout naturellement concentrée dessus, ce qui est la meilleure manière de le ressentir et donc, d’en prendre conscience ! Cette personne en demande est donc on ne peut plus attentive à son propre ressenti qui lui crie à l’oreille : « J’ai besoin de ceci » ou encore, « J’ai très envie de cela. » Gageons que jusqu’ici, tout le monde aura suivi ? Mais c’est ensuite que les choses se gâtent. Parce que voyez-vous, cette personne qui est en demande et qui en est consciente, cela parce qu’elle se fie à son ressenti, va se fier et être conscient de deux ressentis, et non pas d’un seul, comme on pourrait l’imaginer.

Le premier ressenti, le plus simple et évident, consiste en son besoin ou désir. Quel est le second ressenti qui provoquera, en toute logique, la seconde prise de conscience ? Puisque cette personne est « en attente d’autrui », qu’elle attend d’un autre qu’il satisfasse ses besoins à elle, on peut imaginer que cette personne en demande est surtout une personne qui ne se croit pas capable de subvenir à ses propres besoins ou désirs. Raison pour laquelle elle réclame d’un autre de les satisfaire à sa place.

Question : pourquoi la personne en demande ressent-elle cette incapacité à subvenir à ses propres besoins ou désirs ? Réponse : parce qu’elle PENSE qu’elle en est incapable. Du coup, elle est bien obligée de se tourner vers les autres afin qu’ils fassent quelque chose pour faire cesser ce feu qui la mine (besoin/désir.) Très bien, mais pourquoi cette personne pense qu’elle est incapable de faire ceci ou bien cela ? Parce que durant la période de sa prime enfance, l’un quelconque de ses proches parents a réussi à le lui faire croire.

Alors la personne étant persuadée de son incapacité à exaucer ses propres désirs (par exemple), elle sera obligée de sentir cette pensée qu’elle croit véritable et, c’est véritablement qu’elle en vivra le contenu formel (ce que raconte la pensée ou l’idée négative de départ.) En somme, une fois qu’une pensée, une idée, un concept ou une croyance quelconque possédant un caractère débilitant s’est installée dans la subconscience, l’émotion qui lui sera liée par la suite et cela, d’une manière indéfectible, tendra à « prouver » le degré de véracité de ce qu’exprime l’idée négative de départ.

Soyons logiques : si vous pensez que vous avez peur et que vous sentez la présence, en vous, d’un sentiment de peur, pourquoi voudriez-vous nier ce qui prend pour vous les allures d’une évidence ? De même si vous sentez que vous avez raté votre vie, c’est parce que vous le pensez en arrière-plan et, surtout, à votre insu. Personne n’a un accès direct et entier à son subconscient. Tout ce qui y est inscrit l’est souvent à notre insu. Et même si nous avons su une chose jadis, cette chose est à présent oubliée. Et bien qu’elle fasse techniquement partie de nos Mémoires, ces Mémoires-là ne sont pas immédiatement accessibles et du coup, nous n’en avons pas conscience. Nous ressentons donc une émotion, mais nous en ignorons LA CAUSE. Il est vrai qu’en toute logique, seuls LES EFFETS sont apparents (d’où leur nom, n’est-ce pas.) Les causes, quant à elles, demeurent toujours « inconscientes », ce qui explique pourquoi nous avons tant de questions au sujet de nos malheurs, de nos souffrances, de nos inaptitudes, etc.

Nous disions donc que la personne en souffrance étant persuadée d’être incapable de faire certaines choses et que c’était la raison pour laquelle elle en ressentait l’angoissante pression. Il est ici question de « pression », parce que le désir « pousse » mais la croyance en l’incompétence de s’assumer « freine » et cela, en même temps. Lorsqu’un désir est trop fort et que nous sommes persuadés d’être incapables de nous débrouiller seuls, alors il pourrait sembler « normal » de se tourner vers autrui. Notez le « sembler normal » ! Et pour mémoire, ce réflexe est conditionné par l’attention qui a été portée à un besoin ou un désir quelconque. Vous suivez toujours ? Cool, car c’est maintenant que l’on va un peu se marrer et inverser carrément les valeurs morales ! Chiche ? Alors c’est parti !

On va dire que vous, qui lisez ces lignes, vous êtes le demandeur, la personne persuadée d’avoir besoin d’aide « et pour cause » ! Ce qui est le cas de le dire, mais passons. Vous prêtez attention à vos besoins et vous venez me voir pour me réclamer quelque chose, peu importe quoi, mais une chose que vous croyez être incapable d’obtenir par vos propres moyens. À présent, faites jouer un peu votre imagination et oubliez deux minutes les canons poussifs de la morale judéo-chrétienne, OK ? On va dire que votre phrase : « Je sens que tu dois m’aider » (par exemple) me fait un tilt d’enfer et que je me dis alors que si vous avez le droit de vous fier à ce que vous ressentez, j’en ai le droit également, non ?

Mieux encore : puisque vous portez une attention quasi compulsive à votre ressenti, un besoin ou désir quelconque, alors je puis en faire de même, en ai le droit voire le devoir moral ! Seulement voilà : en quoi consiste mon propre ressenti, en l’occurrence ? Il consiste en ce que je pense, consciemment ou pas. Et nous dirons ici que même inconsciemment, je pense très fort que chacun est capable de se démerder seul et en a même le devoir absolu ! Du coup, je vais ressentir une forte envie de vous envoyer sur les roses, de vous dire de vous démerder seul et comme un grand ! Ce n’est en rien négatif puisque c’est exactement ce que je ferais moi-même, si les rôles étaient inversés !

Par contre, si les rôles étaient inversés, le dépendant ne pourrait pas à son tour subvenir aux besoins d’un autre, incapable qu’il est déjà de se démerder tout seul ! Et comment va réagir le dépendant/demandeur, lorsqu’il va réaliser qu’il ne sera pas aidé ? Dans notre jeu, c’est de vous qu’il s’agit, hein ? Suivez un peu, que diable ! Je viens de vous inviter à aller vous faire aimer ailleurs (version soft) et vous, vous ne dites rien ? Non ??? Vraiment ? Pas de réaction intempestive du genre « si tu refuses de m’aider je me fais pipi dessus » ou un truc du genre ? Mais quelle maîtrise !

Car en général, c’est là que le demandeur qui, ne l’oublions pas, croit devoir dépendre d’autrui pour être heureux, place un viril : « Mais ne sois pas aussi égoïste, bon sang ! Tu ne penses toujours qu’à toi ! » (Ou un truc du genre.) En clair, le dépendant vous interdit de faire comme lui, sans plus, à savoir… Rester concentré sur et fidèle à votre propre et seul ressenti ! Dès lors, qui est le véritable égoïste, dans l’histoire ? Celui qui refuse d’aider ? Dans cette version, cela peut encore passer, oui. Mais que dites-vous de notre version psy éso ? La voici résumée ci-dessous :

« Te fiant à ton ressenti, tu me demandes de t’aider. Me fiant au mien de ressenti, je refuse de le faire et de cautionner, en passant, l’un quelconque de tes schémas mentaux à la noix. Si je suis égoïste de me fier à mon propre ressenti, alors tu l’es également en te fiant au tien. Nous sommes donc soit deux égoïstes, soit c’est l’un des deux qui se sert de règles de morale poussiéreuses pour tenter de manipuler l’autre, de lui forcer la main. À toutes fins utiles, je garderai mon égoïsme et tu devras garder ton sens inouï de la générosité. De la générosité des autres envers toi seulement ! »

Observez le visage de tous ceux qui ne rigolent plus, vous aurez la liste exacte de tous ceux qui vont devoir rester… Dans le besoin !

 

Serge Baccino

Pour une dynamique mentale plus évolutive et pratique

 

Ce que nous vivons, actuellement, provient évidemment du passé, puisque ça nous arrive maintenant. Cela ne pourrait nous arriver maintenant si cela n’était pas présent quelque part et  auparavant. De fait, sur tout ce qui semble advenir et même, « nous arriver », nous n’avons aucun pouvoir. Si ce n’est celui de nous instruire à notre propos. En effet, ce que nous vivons, actuellement, a été produit par notre subconscient et correspond donc essentiellement à tout ce que nous croyions, pensions et tenions pour vrai auparavant. Que ce soit il y a dix ans ou il y a trois semaines. Du coup, analyser ce qui nous arrive revient à mieux comprendre pourquoi cela nous arrive et surtout, où nous en sommes vraiment.

 

Nous ne pouvons pas agir sur les évènements présents, car ils appartiennent déjà au passé, comme tout ce dont nous pouvons prendre conscience d’ailleurs. Mais nous pouvons changer nos « futurs probables », cela en réagissant de deux manières différentes et complémentaires à ce qui se produit. Premièrement, nous devons surveiller nos réactions, être plus dans l’expectative que dans le jugement, aussi hâtif qu’inutile au demeurant. En effet, puisque « c’est fait » et qu’il est trop tard pour changer quoi que ce soit , que peut-on faire de plus, à part accepter « en l’état » les choses qui se produisent ou se proposent à nous ?

 

Par contre, si outre une correcte réaction à notre présent, nous l’étudions pour être en mesure de changer notre futur, nous accélérons la Marche en avant (Notre Aventure humaine personnelle) qui est une énergie constante qui circule du pôle « moi » (ce que nous pensons et croyons être, pour le moment) au pôle « Soi » (tout ce que nous pourrions être par ailleurs.) Ou du pôle « Je suis » au pôle « Nous ne faisons tous qu’Un », ce qui revient au même. En sachant que ce que nous vivons ne peut pas être changé, n’a d’ailleurs pas à l’être et encore moins jugé, mais qu’il doit être attentivement étudié, nous en arrivons à évoluer beaucoup plus vite et nous changeons sans cesse de « moi » (de « moi » dans le sens de « Voilà ce que je suis ponctuellement ») et nous dirigeons fermement vers la Soi-Conscience une et indivisible.

 

Un Soi Conscient qui s’épanouit sans cesse et nous donne ainsi l’impression de reculer tandis que nous (le « moi ») nous avançons ! Mais même là, il est possible de se faire piéger une nouvelle fois, puis de sortir de ce nouveau piège, cela en faisant un break mental (faire le point), de temps à autres (par exemple un ou deux fois par an) et pour mesurer le chemin déjà parcouru avec cette nouvelle dynamique mentale. Clairement, l’idée n’est pas de comparer ce que nous sommes devenus avec avec ce que sont restés les autres ! (sic) Elle se résumerait plutôt à comparer « qui nous sommes devenus » avec « qui nous pensions être, précédemment. » Nous devons nous souvenir que si le « moi » humain a pour mission de demeurer le plus statique possible, l’âme, ce qui nous anime, à savoir nos pensées et nos émotions, demeure dynamique en diable !

 

Le « moi » aime ce qu’il ressent parfois à cause du contenu formel passager de l’âme. Le problème, c’est qu’il a tendance à s’y attacher, cela dans l’espoir (compréhensible) de REPRODUIRE tout état d’esprit porteur d’émotions agréables et positives. Positive selon le « moi » s’entend ! Preuve s’il en fallait encore que même le « moi » humain, la conscience objective (ou l’ego, des Métaphysiciens) sait pertinemment que « Tout passe, rien ne dure, tout varie sans cesse… » En effet, s’il n’était pas au moins un peu conscient de la vérité, il ne tenterait pas de « reproduire » les moments de plaisir; il chercherait juste à les faire durer. Le « Moi » est conscient de voir son reflet vieillir dans le miroir; il sait très bien que rien ne dure, alors il tente de reproduire, faute de faire durer ce qui ne peut le faire.

 

Il voit les jours, les semaines et les années passer et loin d’être un imbécile, il serait plutôt un brin naïf, puisqu’il est persuadé que reproduire revient, quelque part, à faire durer. Mais il n’est pas dupe pour autant et s’il fait mine d’ignorer les fait, c’est pour éviter de se souvenir que tout a une fin. Même lui.

La psychologie ésotérique (ou « psy éso»), propre à la Voie de la Siddha, dans sa version laïque, propose de transformer ce qui, pour beaucoup, est devenu un petit calvaire journalier en un Jeu de la Conscience capable de nous rafraichir les Mémoires, si j’ose dire. Ce que nous avons mémorisé tendra toujours à se reproduire, cela parce que tout ce qui vit et se meut est en devoir de le faire. C’est pour cela que plantes, animaux et humains se reproduisent dès qu’ils en sont capables, dès que les conditions présumées extérieures les y autorisent. L’esprit est vivant et conscient et rien de ce qui s’imagine exister n’a envie de cesser de le faire un jour. Rien ! Surtout pas l’homme !

 

Mais tout ce qui s’imagine exister mais se contente d’être présent dans la conscience sous forme d’imagerie mentale, est fait d’esprit. Or l’esprit n’a aucune forme sinon toutes et de ce fait, c’est lui qui est vraiment immortel, pas les formes changeantes dont l’un des buts principaux est de permettre à l’esprit d’évoluer. Et pour évoluer, il faut changer, selon un rythme qui est propre à chacun des « Règnes » par lesquels passe la conscience spirituelle, la conscience de l’esprit, dont jouissent chacune des formes mais qui ne sont pas relatives à ces formes mais bien à l’esprit lui-même. Une forme qui croit exister refusera toujours d’évoluer, c’est évident. Cela parce que pour faire évoluer une forme, il faut la changer, la transformer en autre chose. Pour la forme dont l’image est pour ainsi dire « figée », cela revient à mourir, à ne plus être ce qu’elle était. Mais ce ne sont pas les formes qui sont éternelles tout en étant capables d’évoluer : c’est l’esprit !

Et en effet, l’esprit qui est à l’origine formelle de « Tout ce qui est », est vraiment le seul à pouvoir évoluer sans pour autant ne plus être ce qu’il est continuellement, à savoir l’esprit informel. L’esprit est donc, en toute logique, la seule « entité » à pouvoir évoluer sans cesse tout en demeurant immortel, inchangé.

 

Serge Baccino

Non-intervention et libre-conscience

 

En particulier à notre époque, de nombreux spiritualistes (ou assimilés) se questionnent de la sorte : « S’il existe de hautes instances spirituelles ou cosmiques, pourquoi n’interviennent-elles pas pour nous aider à nous extraire de notre marasme actuel ? »  Marasme général qui inclut, évidemment, les dérives politiques, les abus de pouvoir, les passe-droits et toutes ces inégalités qui laissent le chercheur de lumière moyen, aussi confus que dégoûté de lui-même et de ses pairs. De ses pairs, on peut comprendre pourquoi, mais « de lui-même » ?

En fait, spiritualistes ou pas, matérialistes convaincus ou non, tout ce beau monde partage, sans le réaliser vraiment, une même croyance, un même dogme absolu : « Ceux qui savent doivent expliquer à ceux qui sont encore ignorants et ceux qui peuvent doivent agir à la place de ceux qui n’en ont pas le pouvoir. » Cette règle universellement partagée ou presque, serait intéressante, d’un point de vue purement psychologique, si elle n’était pas aussi immature, infantile et dangereuse au premier chef !

 

Les enfants ont le droit de tout attendre, ou presque, de leurs géniteurs. Surtout lorsqu’ils sont encore très jeunes. Mais une certaine logique voudrait qu’en grandissant, les parents apprennent à leurs enfants les moyens naturels et sains de « se faire grandir eux-mêmes ». Hélas, il n’en est rien et jusqu’à la majorité, les parents restent rois et seuls décideurs réels de la vie et du destin de leurs progénitures. Bien sur, personne n’a envie, qui soit parent lui-même, de reconnaître les faits. De même qu’aucun homme politique digne de ce nom, ne consentira à avouer qu’il n’a d’intérêt que pour son ego et se moque comme de l’an quarante du destin de celles et de ceux qu’il est censé guider, protéger et pour lesquels il devrait œuvrer, principalement et en leur nom.

Tout comme l’on devient parent pour satisfaire de simples besoins personnels et donc purement égoïstes, de même, on devient maire d’une commune ou ministre d’un état, dans le seul espoir d’obtenir pour soi-même ce que d’autres n’auront pas la chance d’obtenir. Si on parle d’une position « en vue », d’un métier « de pouvoir », etc., ce n’est pas pour rien !

 

Mais lisez plutôt ce qui suit, avant de tirer quelque virile conclusion de ces propos. Chaque être humain est sur Terre pour ne s’occuper QUE DE LUI ! Si c’est lui qui s’incarne, c’est bien de lui qu’il devra s’occuper, sa vie durant. Personne ne s’incarne pour « sauver les autres » et gageons que les Avatars ne courent plus les rues ! Bien qu’ils courent souvent dans le mental de quelques enfiévrés de l’âme. Mais ceci est un autre débat. Voilà qui va faire bondir plus d’un « spiritualiste de Facebook ». Mais je crains que, de toutes manières, leurs ressorts intimes resteront bien huilés et ce, aussi longtemps qu’ils penseront, en secret, être « différents » et donc en une quelque façon, meilleurs voire « supérieurs » aux autres.

Ce qui, du coup, les rend aussi égoïstes, intéressés et faux-culs que tous ceux qui briguent un poste en vue tout en alléguant leur désir de « servir leur prochain. » On devient parent, patron d’entreprise, maire d’une commune ou ministre d’une nation, dans l’espoir unique de servir ses propres ambitions, et non dans le but hypocrite et hyper-mensonger de « faire profiter les autres de nos acquisitions ou de notre pouvoir. » Celui qui n’admet pas cela, qui ne le comprend pas ou qui refuse de le comprendre, n’est pas encore entrée pleinement dans le Règne humain, et j’écris ici « humain » avec un « h » minuscule, c’est-à-dire le « h » du minimum vital !

 

Certains, plus soucieux d’étudier avant de juger que de hurler à l’assassin et à refuser ainsi à d’autres la liberté d’expression qu’ils leur imposent eux et du même coup, vont vouloir comprendre le sens de mes paroles écrites. C’est seulement pour eux que ces phrases sont couchées sur la toile ou sur le papier, pas pour les autres dont le seul but est de protéger leurs sombres manigances et qui, ce qui est un comble, le dénonceront eux-mêmes en critiquant vertement ces quelques proposition d’ouverture de conscience à une forme de vérité un peu supérieure à la précédente, qui a assez durée et qui a permis tant d’abus de confiance et d’inepties spirituelles.

Soyons aussi rationnels que logiques : comment peut-on incarner soi afin de travailler… Pour les autres ? Ne sont-ils donc pas capables d’en faire autant, de s’occuper d’eux comme vous pourriez vous occuper de vous, uniquement ? En quoi est-il « égoïste » de manger quant on a faim, de boire quant on a soif, de travailler pour gagner de l’argent que l’on dépensera exclusivement en faveur de soi et de ses proches (mari, femme et enfants) ? Qu’est-ce qui VOUS gêne à VOUS en lisant ces quelques lignes ?

 

Avez-vous peur de devenir « égoïstes » ? L’égoïsme ne serait-il pas plutôt du côté de celui qui espère que vous allez travailler pour lui et à sa propre gloire ? L’égoïsme n’est-il pas dans le fait de réclamer à une autre personne qu’elle s’occupe de nous, plutôt qu’elle s’occupe d’elle ? Réfléchissez, s’il vous plaît, puis réalisez les faits : on vous a berné d’une manière extraordinaire ! On vous a fait prendre des lucioles agonisantes pour des lampes de 2000 watts.

On vous a menti, trompé et induit en erreur, voire en esclavage psychologique, moral, religieux et tout cela dans le seul but VRAIMENT ÉGOÏSTE de vous voler vos acquits, de vous faire travailler pour d’autres que vous. Et c’est quand vous voulez que vous en prenez conscience ! Ceux qui l’ont déjà fait ont tout leur temps, et ceux qui redoutent que vous ayez un jour cette même prise de conscience salutaire, ont tout votre temps, votre argent et votre énergie animique ! Merci pour eux ! Mais sans doute pouvaient-ils, à leur tour, prendre soin de la seule personne qu’il emporte avec eux, où qu’ils aillent et quoiqu’ils fassent, c’est-à-dire eux ?

 

Mais en ont-ils envie seulement ? Moralité : tant qu’il existera des « vaches à lait énergétiques », il y aura des mains « serviables et attentionnées » pour les traire un maximum ! Voici ma question :

« Êtes-vous une de ces vaches à lait énergétiques que l’ont peu ENCORE traire à volonté et même, qui culpabiliserait si elle venait à conserver son lait pour ses propres veaux ? »

Que vous ayez « des montées de lait » (des choses à vous, précieuses et enviables) est naturel et sain et surtout, n’est en rien égoïste, puisque vous au moins pourriez en bénéficier ! Et sans montée de lait, comment alimenteriez-vous vos veaux successifs ? Ah ! Mais suis-je bête : c’est exactement ce que nous faisons en buvant du lait ! Nous privons la vache du plaisir d’alimenter son veau qui lui, doit finir à l’abattoir, ce qui est « plus humain » que de le laisser mourir de faim pour que nous connaissions les joies du café au lait du matin !

Youpi ! Nous sommes de vrais humains et l’égoïsme n’est qu’un mot ancien et grossier pour désigner… Les autres ? Très certainement, voyons ! Et qui d’autre, sinon ?

 

Mais voici que nous en revenons à notre sujet premier. Le voici ci-dessous résumé et pour mémoire : « Pourquoi ceux qui en ont le pouvoir, n’interviennent-ils pas pour nous aider à grandir et même, à nous extraire de notre marasme social ? N’ont-ils pas CONSCIENCE des problèmes dans lesquels nous nous débattons jour après jour ? » Le mot le plus intéressant de tous vient d’être lâché : « conscience » ! Nous sommes intimement persuadés, du moins pour celles et ceux qui croient à ces choses, que « les instances supérieures » sont parfaitement au courant de nos malheurs ! Et malgré cela, elles n’interviennent pas !

Voilà qui est pour le moins choquant, non ? Faut voir… La question serait moins de définir si ceux qui peuplent les Mondes qui pour nous sont encore invisibles, sont CONSCIENTS de nos problèmes que de savoir SI NOUS LE SOMMES VRAIMENT ! Si nous sommes vraiment conscients, donc.

 

Rappelez-vous la prémisse importante pour une parfaite compréhension : « Nous n’incarnons que nous et donc pour nous seulement. » Tout ce que nous apprenons, pensons, ressentons, passe par certains FILTRES MENTAUX qui, bien souvent, nous cachent la vérité. Sans compter toutes ces croyances moralisantes, ces conditionnements familiaux et sociaux, qui ne nous aident guère à raisonner intelligemment et en tant qu’être unique ou individualité ! Car divisés, voilà ce que nous sommes ! Et ayant perdu de vue l’unité de notre être, nous en sommes réduit à nous fier et donc à suivre tout autre que nous et donc, autre chose que SOI. Et c’est là le seul et véritable problème !

Un problème qui vient de nous, pas du Monde ou des autres !

Nous cherchons à changer le Monde que nous projetons sans cesse à l’extérieur et, bien sur, sur les autres. Nous tentons, en vain, de réaliser l’irréalisable, de faire le contraire même de ce pour quoi nous sommes ici. Faut-il changer quelqu’un ? Alors changeons nous nous-mêmes et devenons ce que nous aimerions que les autres soient, pour nous et à notre place, ce que, bien sur, ils ne peuvent pas.

 

Faut-il changer le Monde ? Alors changeons LA VISION (version) que nous en avons ! Il y a autant de « mondes » (ou d’univers) que d’être humains et jamais nous ne pourrons accéder vraiment à celui d’un autre ou lui du nôtre. Il s’agit d’une Loi du fonctionnement de l’esprit, pas d’un simple avis personnel. Si vous n’y croyez pas, alors continuer à vous épuiser en vaines croisades, prétextant agir pour le bien de tous mais ne visant en réalité que votre propre bien. Un jour vous apprendrez à être, tout simplement, à être vous vraiment. Et seulement.

L’égoïsme est une notion qui a été inventée par ceux qui désiraient faire bosser les autres pour eux et se nourrir ainsi éternellement sur le dos de tous les autres, de tous ceux assez ignorants pour croire en ces fadaises mentales qu’un modeste curé serait le premier à dénoncer. Mais en secret s’entend ! Vous me répondrez peut-être que vous ne voyez toujours pas le rapport avec le fait de ne pas recevoir d’aide de plus puissants que nous…

 

Pourtant, vous devriez comprendre que eux aussi sont sous le coup de LA LOI et qu’ils s’occupent d’eux-mêmes, avec au cœur l’espoir que nous apprenions enfin à en faire autant ! Vous voulez bénéficier de leur aide, voire devenir comme eux ? Rien de plus simple : pensez et vivez comme ils le font déjà, et vous serez aussitôt comme eux, à savoir non pas « égoïstes » mais conscients que le seul changement radical possible pour la Terre, c’est que chacune des consciences individuelles qui s’y trouve, fasse l’effort de changer sa manière de concevoir la vie ainsi que les autres.

Si chacun se met à ne s’occuper que de lui, chacun deviendra instantanément LIBRE et ceux incapables d’agir de même, finiront par « mourir de faim », comprendre « à être obligé d’en faire autant ou bien d’aller voir ailleurs si des ignorants de leur nature spirituelle véritable s’y trouvent encore ! » Lorsque vous prenez conscience non pas des problèmes extérieurs, mais de votre pouvoir intérieur de les régler, vous devenez libres et vous libérez les autres ! Surtout de vos propres attentes envers eux ! Ce qui est une forme supérieure d’altruisme qui, étrangement, ne semble pas tenter ceux qui prétendent « Rechercher plus de Lumière » !

 

Mais qu’est-ce que la Lumière, finalement, si ce n’est ce qui éclaire nos ténèbres personnelles ? Et qu’est-ce qui mieux que LA CONSCIENCE peut nous éclairer… A notre propre sujet ? Si vous réalisez « Qui vous êtes vraiment », alors vous faites progresser le Monde. Même celui supposément « extérieur » à votre propre état d’esprit ! Et vous aidez aussi les autres, en les soulageant d’un fardeau que vous appeliez précédemment « moi » (l’ego et ses tyranniques besoins imposés à autrui.) Croyez-vous toujours que de ne penser qu’aux autres et d’œuvrer « à leur service » est positif pour ces autres et les aidera à grandir en conscience de soi ? Pensez-vous toujours que de vous rendre libre, heureux et rayonnant de Lumière, ne va servir qu’à vous et ne pas bénéficier, peu ou prou aux autres ?

Je vous laisse y réfléchir, mais si j’étais vous (ce que je suis aussi tandis que vous êtes également moi), je réfléchirais vite !

 

Serge Baccino

Changer le Monde, mais comment ?

Il est souvent question de changer les choses, car ces dernières, à l’évidence, ne vont pas bien du tout. Mais comment agir ? Par où et par quoi commencer ? Peut-on vraiment espérer changer les choses ? Est-il possible de faire progresser le Monde ? Réponse Oui et… Non ! Non, si votre but, perdu d’avance, est de  « faire bouger » les autres, de les pousser à se réformer et en un mot, à changer ce que vous considérez sans doute encore comme « le Monde extérieur et les autres. »

Si c’est là votre dessein, arrêtez tout de suite ! Vous ne pourrez, au mieux, que vous épuiser et vous attirer des ennuies de la part de ceux que vous allez forcément agacer par votre désir de transformer leur vie. Y compris, voire surtout, si comme la plupart, vous êtes persuadé que votre paix, votre liberté et votre bonheur, dépendent essentiellement de ces personnes !

 

Si vous souhaitez transformer les hommes politiques, arrêtez tout de suite ! Si vous voulez faire régner la justice dans votre pays, voire dans votre ville, arrêtez tout de suite ! Si vous voulez que la Paix règne dans le Monde, arrêtez tout de suite ! Si vous voulez améliorer les conditions de vie des gens dans le pays où vous vivez, arrêtez tout de suite ! De même si vous désirez que les gens cessent de manger de la viande, de torturer les animaux, d’adorer la compétition, d’exploiter leur prochain, j’en passe et des meilleures !

Pourquoi cela ? En quoi le fait de militer pour une cause juste est-il une mauvaise chose ?

Militer, c’est-à-dire partir de la prémisse que vous devez et donc pouvez changer l’état d’esprit des autres, n’est pas mal : c’est seulement inutile en plus d’être fort improbable. Inutile ? Oui, parfaitement : inutile, totalement inutile ! Il s’agit là d’une perte de temps et d’énergie extraordinaire et, en fait, tout sauf une marque d’intelligence ou « de spiritualité » ! Soyez un peu patients et vous comprendrez mieux plus loin. Si tant est que vous en ayez vraiment ENVIE, il va de soi !

 

Il y a de nombreuses années de cela, je discutais avec un homme simple mais intelligent, qui me contait une de ses aventures pittoresques dans le monde particulier des syndicats. Vous savez, ce sont ces groupes d’hommes et de femmes qui essayent de changer les choses, par exemple, d’améliorer les conditions de travail dans une entreprise, de faire augmenter le salaire des ouvriers, etc. C’était là du moins l’intention première des ces groupements visant au maintient des droits ouvriers, pour résumer. Il me racontait qu’à une époque, alors déjà marié et père de deux enfants, il avait décidé de rejoindre les rangs d’un de ces syndicats. Il l’avait fait simplement parce qu’il avait envie que les choses changent. Qu’elles changent pour lui, évidemment, puisque c’était lui qui ressentait, en lui, ce besoin ou ce désir.

On lui proposa donc de s’unir à d’autres, arguant du fait que le nombre fait loi ou, à tout le moins, qu’il permet en étant groupé, de forcer un peu la main de ceux qui détiennent le pouvoir sans aucune envie de le partager. Notre homme suivi donc des réunions, alla même coller des affiches dans les rues et essaya, lors de ses pauses, de gagner l’intérêt voire la confiance, de certains de ses collègues de travail.

 

Une semaine plus tard, le patron le fit appeler dans son bureau. La première question qu’il lui posa fut : « Il paraît que tu es allé grossir les rangs de ces autres feignants de service qui trouvent le temps de militer contre ceux qui les nourrissent alors que le boulot s’empile sur les docks ? Mais pourquoi as-tu fais ça, bon sang ? Je te connais, tu n’es pas homme à perdre ton temps en politique de bas étage ! » Et avant qu’il puisse répondre, son employeur lui posa cette question qui l’orienta vers une expérience psychologique qui le marqua le reste de sa vie : « Mais tu veux quoi, au fait ? Qu’aimerais-tu voir comme changement, comme amélioration et à quel niveau précis ? »

Il essaya bien de bredouiller un ou deux slogans appris par cœur depuis son entrée dans le syndicat mais le patron le coupa court : « S’il te plaît, André, fais-moi grâce de ces sornettes que scandent ceux qui son trop occupés à perturber les autres ouvriers pour continuer à être efficaces et donc à mériter leur salaire : dis-moi plutôt ce que toi tu attends de moi, ce que tu veux, car si tu as fait cette démarche de rejoindre cette troupe de bras cassés, c’est bien parce que tu avais des attentes, non ? Et tu es seul à être toi, que je sache ? Alors c’est à toi seul de me dire ce que tu désires, oublie un peu tes camarades de barricades, s’il te plaît et sois franc avec moi ! »

 

Alors le dénommé André réalisa qu’en effet, s’il avait rejoint le rang des militants, c’était parce que lui aussi avait des attentes, des attentes lui étant personnelles, voire uniques, qui sait ? Sans chercher à tergiverser, il expliqua que les horaires de travail l’empêchait d’aller chercher « sa petite dernière » à l’école, tous les soirs, que sa femme était malade et qu’il trouvait que son salaire était insuffisant, surtout avec ces nouveaux frais médicaux, sans compter qu’il n’avait plus été augmenté depuis trois ans à présent.

Son employeur eu l’air un peu étonné, fronça les sourcils, alla tirer un dossier d’un tiroir de son bureau puis revint s’assoir en face de lui. Il lui demanda de l’excuser deux minutes et se mit en devoir de parcourir un épais dossier dans lequel André cru reconnaître son nom de famille écrit à l’envers. Au bout de moins de deux minutes, son employeur redressa la tête et avec un sourire :
« Tu as parfaitement raison. Tu n’as plus été augmenté depuis trois ans, or, tu aurais du l’être depuis deux ans, quasiment. Je viens de voir également que moyennant un petit supplément, ta femme et tes gosses peuvent passer sur ta mutuelle d’entreprise et obtenir les mêmes droits que toi. Enfin, je constate que tu as toujours les mêmes horaires que depuis tes débuts, il y a dix ans de cela. Voici ce que je te propose : je vais t’augmenter de cinquante francs par mois, mais tu toucheras deux-cents francs par mois, le temps de rattraper et de compenser les deux années d’arriérés. Les frais supplémentaires concernant ta mutuelle qui couvrira désormais ta femme ainsi que tes deux enfants, seront prix en charge par l’entreprise durant la première année. Ensuite nous aviserons. Est-ce que cela répond en partie à tes attentes, André ? »

 

Le gars André était scotché et ne savait plus quoi dire. Comme faire la bise à son employeur n’était pas convenable, il se contenta de se lever et de lui serrer la main avec reconnaissance : « C’est bien plus que j’en attendais ! Merci, merci beaucoup.» Le patron pris un air narquois : « Je suppose que puisque tes attentes frustrées ont inspiré ton entrée dans le syndicat, à présent que ces mêmes attentes sont comblées, tu n’as plus aucune raison d’en faire partie ? »

Le chef d’entreprise esquissa un rapide sourire discret en voyant la mine déconfite de son employé :

– « Alors quoi ? Ta joie est de courte durée ! Quel est le problème insurmontable qui te tracasse, à présent ? »
– Ben… Vous savez… les autres, là…
– Oui, eh bien quoi, les autres, André ?
– Mais ils vont penser que je les ai trahis et que…
– Et que j’ai réussi à t’acheter, c’est bien cela ?
– Ma foi… Puisque c’est vous qui le dites… »

Le patron d’André poussa un petit soupir, se donna le temps d’allumer une cigarette, en proposa une à André qui la refusa, puis après avoir réfléchi à la manière de formuler ses propos, il dit :

« Tu sais, André, les hommes pensent qu’ils sont faibles et c’est la raison pour laquelle ils s’unissent, dans l’espoir de se sentir plus forts. Hélas, comme seuls les faibles ont besoin de s’unir, ce qu’ils unissent en fait, c’est leur faiblesse seulement. Dès lors, ils sont plusieurs à être faibles mais jamais ils ne seront forts s’il ne cessent pas d’entretenir la peur qui affaiblit leur cœur. La véritable force ne vient jamais du nombre; elle provient de cette capacité intérieure de répondre soi-même et pour soi-même à ses propres besoins. Au départ, tu avais des désirs et tu as cru bon de te lier à d’autres dans l’espoir de pouvoir les exhausser. Mais en te liant à d’autres, tu as juste augmenté la force de ces désirs, tu as aidé à leur multiplication, mais tu as surtout ajouté ta propre faiblesse à la leur. On ne change pas le monde en agissant à l’extérieur : on fait en sorte de satisfaire nos moindres attentes, et cela, depuis notre intérieur. Vois comme sont les choses, finalement : j’ignorais tout de tes attentes, mêmes si par ailleurs, elles étaient parfaitement légitimes. Tu n’as eu qu’à me les expliquer, et voilà tes attentes comblées ! J’espère que tu apprendras vraiment à changer le Monde, mais j’espère que, désormais, tu ne te tromperas plus de Monde ! »

 

Voilà l’histoire d’André. A présent, reposons la question : « Changer le Monde, OK, mais comment ? »
En ne se trompant plus de sens, d’adresse et en fait, de Monde !
Qui ressent ce besoin impérieux de changement, d’amélioration ? Celui qui ressent cela doit être également celui qui en vit le dénouement. La preuve : ceux qui ne ressentent pas ce même besoin de changement, d’amélioration et qui, accessoirement, se conduisent comme de véritables animaux, ne le vivrons pas. Il n’en ont pas l’envie, car n’ont rien à changer en eux qui ne soit pas toujours identifié à eux.

Ils pensent être « dans le vrai » et ils vivent, selon la Loi, le contenu de leurs pensées. Pour eux, c’est vous qui êtes un malade. Et un inquisiteur, qui plus est ! Aimeriez-vous que l’on vous change de force ? Qu’on vous impose de changer, que l’on vous menace au cas que vous refuseriez ? Où est la véritable justice, la véritable liberté, d’un Monde où l’amélioration prend des allures de tyrannie ? Vous voulez changer le Monde ? Cool ! Alors changez donc le vôtre et laissez aux autres le soin d’en faire autant s’ils en sont capables et quant ils y seront correctement préparés, à savoir grâce à un vécu produisant une prise de conscience salutaire.

Vous n’avez rien à changer « au-dehors et chez les autres », car c’est en vous et chez vous que se produit cet élan impérieux, ce besoin de changement, d’évolution ou d’amélioration. Êtes-vous si faible qu’il vous faille vous lier, vous liguer avec d’autres et… Contre d’autres, finalement ? Où est l’évolution dans cette envie de forcer les autres à adopter votre point de vue ? Cet état d’esprit tyrannique n’est-il pas déjà « en service » et ce, depuis bien trop longtemps ? Allez-vous ajouter votre guerre personnelle en vue d’instaurer une paix fratricide ? Voulez-vous ressembler à ces imbéciles heureux qui, à la moindre occasion, reprennent vertement les autres à propos de leurs paroles, de leurs écrits ou de leur comportement, sous prétexte que ces choses ne correspondent pas à leurs attentes frustrées ?

 

Au lieu de parler d’amour, de respect, de compassion et d’humilité, si vous commenciez par mettre ces belles choses en pratique, vous et le premier ? Le premier et… Le seul ! Vous seuls devez vivre en concordance avec vos croyances, opinions et désirs, pas ceux qui ont le droit à avoir aussi les leurs.
Les autres ne vous doivent rien, ne peuvent pas vous décevoir si vous n’avez pas le culot d’attendre quelque chose d’eux. Quelque chose que, selon toutes apparences, vous refusez de vous offrir à vous-mêmes ou… Êtes incapables de vous offrir ? Alors vous comptez sur les autres pour compenser vos manquements et vos faiblesses ? Est-ce cela votre Monde parfait ? Si oui, puissiez-vous être le seul à y vivre jamais !

Le Monde est en vous; pour le changer, changez-vous et il le sera aussi. Du moins, vous ne serez plus en demande et donc, en attente de ce que vous espérez encore voir instauré en vous et pour vous, mais depuis l’extérieur et par les autres. S’il vous plaît, vous qui prétendez à la spiritualité, Réveillez-vous !

Réveillez-vous vraiment !

 

Serge Baccino

Polymerdence spirituelle

Polymerdence spirituelle

Ou tenter de s’occuper de tous les domaines de la spiritualité en même temps ou pire, d’un seul mais trop tôt.

 

Nous sommes, paraît-il, au siècle de la polyvalence, le saviez-vous ? Si vous l’ignorez encore, c’est que vous ne bossez plus pour un employeur depuis fort longtemps déjà. Du genre une vingtaine d’années au moins ! Car dans le cas contraire, et sauf votre respect, (voir plus loin), vous êtes embarqué dans la même galère que tous les autres bossant en entreprise ou dans une quelconque société et pour un patron. Au départ, l’idée pouvait en effet paraître séduisante. Du moins pour le patron. Bien que du point de vue d’un employé passablement naïf, il est bon d’apprendre, encore et toujours et ce, dans son propre métier.

Si vous travaillez au rayon chaussure d’une grande enseigne de sport, par exemple, vous devez en savoir déjà pas mal sur les différentes formes de chaussures, ainsi que leur utilité, par exemple. Mais si par manque d’effectif (excuse souvent invoquée, même de nos jours) vous devez passer au rayons « pêche et appâts », vous risquez de ne plus pouvoir mettre à profit vos connaissance en chaussures de sport. De même si vous passez, le jour d’après, au rayon des « boissons toniques » et la semaine suivante, au rayons des « vêtements de sport masculin. »

 

La phrase magique entonnée par tous les employeurs de France et de Navarre est : « De nos jours, il faut être polyvalent ! » Traduction complète et en tenant compte des véritables intérêts de chacune des deux parties (employeur/employés) : « Vous allez devoir travailler pour deux, voire pour trois, et vite apprendre des spécialités que vous ne connaissez pas. Bien sur, vous deviendrez ainsi de bien piètres conseillés de vente pour les clients, mais moi, je vais faire des économies substantielles ! » Si au bout de quelques années, vous en avez marre d’être toujours payé au SMIC, vous irez sans doute tenter votre chance chez un autre employeur. Comme vous en connaissez « un rayon » (le cas de le dire) sur votre premier métier (rayon chaussures de sports), vous allez chez le concurrent direct de votre précédent employeur, croyant pouvoir ainsi le faire suer.

Là, vous demandez à vous occuper du rayon chaussures de sport, et l’employeur vous questionne sans même pouffer : « Mais vous ne savez vendre que des chaussures ??? » Alors, en toute innocence, voire naïveté, vous répondez : « Non, car dans mon emploi précédent, je passais souvent dans les autres rayons mais… »

Et avant que vous terminiez votre phrase, l’employeur probable vous lâche un sournois : « Évidemment ! Plus personne n’embauche d’employés qui refusent de se plier aux exigences de l’entreprise ! »

 

Et là, vous apprenez que pour une somme modique (car vous débutez chez eux, n’est-ce pas ? Même dix ans d’expérience comptent pour du beurre, quant on change d’emploi) Vous allez avoir les mêmes fonctions que chez votre ancien employeurs. Tous deux en riront d’ailleurs beaucoup, devant un verre, en se racontant leurs aventures de patrons d’entreprise, et votre ex-employeur dira en trinquant avec sa troisième bière : « Il s’imaginait quoi, le bougre, qu’ailleurs ce serait le Pérou ? » Ce qui leur permettra de rire de longues minutes encore et grâce à vous.

Bien. Vous allez sans doute me demander quel rapport avec la choucroute ? En quoi cette histoire bien triste de polyvalence concerne la spiritualité ? Pour le comprendre, je dois poursuivre quelques lignes encore puis ensuite, promis, vous allez comprendre ! Surtout les concernés !

 

Nous retrouvons notre infortuné spécialiste en chaussures de sport, qui décide de changer non pas de crémerie seulement mais carrément de métier. Il va d’abord, et avant de prendre cette douloureuse décision (voir plus loin) chez un marchand de chaussures, se disant que là, au moins, il est assuré de… Vendre des chaussure. Même si c’est pour un SMIC ! Et là, l’employeur potentiel lui demande : « Vous avez quelle expérience de la chaussure et sur combien d’années successives ? » Toujours sans aucun vice, soucieux d’équité et honnête, l’homme répond : « Disons que je n’ai pas fait que ça, car dans mes trois précédents emplois, il fallait être polyvalent, et… »

Et là, le marchand de chaussure lui coupe la parole et rétorque avec un air narquois du plus bel effet : « Polyvalent ??? Quelle drôle d’idée ! Si vous vendez des chaussures, vous n’allez pas vendre des saucisses chaudes ou des voitures de course : vous devez rester dans votre spécialité, cela au risque d’être surtout mauvais en tout ! Je suis désolé, mais la place vacante dans mon magasin réclame un vrai chausseur, qui n’a fait que cela les dix dernières années au moins. »

 

En colère, on le serait à moins, l’homme quitte le magasin de chaussures et décide de changer de métier. Carrément ! Et dès son premier rendez-vous d’embauche, la première question qu’on lui pose, c’est : « Quelle expérience sur un long terme avez-vous et dans quel métier précis, cher monsieur ? Car notre entreprise n’embauche que des spécialistes. » Croyez-vous utile de continuer ou vous commencez à « sentir arriver la patate », comme le disait un pote ?

A présent, nous pouvons parler de spiritualité. Mais oui ! Spiritualité qui contient tant de domaines différents, spéciaux, fascinants, n’est-ce pas ? Qui serait assez fou pour se limiter à l’étude exhaustive… D’un seul sujet ? Un inconscient, sans doute ? Faut voir…

 

Au départ, on est littéralement fasciné et nous trouvons tous les sujets comme étant fascinants. C’est un fait. Mais c’est surtout un problème, voire un piège dans lequel tombent désormais les générations de « Chercheurs de Lumière » qui, je vous rassure, ne « chercheront » pas bien longtemps ! Peut-être le temps de deux, trois séminaires sur un week-end et après avoir lu deux livres et rencontré l’auteur de ces derniers. Tout au plus. Au départ, ils vont tout lire, tout avaler, de plus en plus d’info et de plus en plus vite. Jusqu’à l’indigestion. Ensuite, ils deviendront quasiment sages et décideront de se « spécialiser » !

Entendez par là qu’après avoir perdu leur temps sur des années à étudier mille sujets différents et sans aucune relation, si possible, ils vont, en quelques mois, voire une année tout au plus (pour les plus sérieux), « se spécialiser » dans un des différents domaines de la spiritualité.

 

Vous me rétorquerez sans doute que, jusque là, ma foi, il n’y a rien de répréhensible ni même de critiquable ! Nous verrons bien. Au vu de ma longue introduction, si j’ose dire, on pourrait penser que ce désir de se spécialiser, après de longues errances dans différents secteurs, ce désir de spécialisation va dans le sens apparent de nos espoirs. Mais il n’en est rien. Car faire tout et n’importe quoi, c’est la meilleure manière de devenir non pas « bon à tout » mais « mauvais à tout ». Rien n’est plus hasardeux qu’une connaissance incomplète.

Mais prétendre « se spécialiser » en n’étudiant et ne pratiquant que quelques mois seulement et à la va-vite, revient à postuler à un emploi pour lequel il est réclamé vingt ans de métier alors que l’on commence à peine à en connaître les bases. Car la nouvelle « maladie » chronique et hautement transmissible par voies mentales, qui sévit depuis quelques petites années dans le Monde de la spiritualité, se nomme : « Demain, je m’installe à mon compte pour enseigner les autres ! » Comme déjà mentionné, un ou deux stages intensifs, une demi douzaine de livres et la rencontre d’un célèbre praticien (qui a un demi siècle d’expérience à son actif, mais bon) et hop ! Je peux m’installer comme Pro, la conscience tranquille !

 

Mais est-ce bien là de la spécialisation ? D’aucuns (sans doute concernés mais chut) argumenteront : « Oui, mais bon, pour l’obtenir, cette expérience, cette spécialisation, encore faut-il débuter et attendre que les années passent en faisant leur œuvre, non ? » Réponse mesquine mais honnête : Oui et… Non ! Oui, car la formulation est bonne, au départ. Il faut en effet débuter puis laisser faire le temps avec la pratique.

Mais certainement pas d’une manière professionnelle et sur le dos d’autrui, surtout !

Rien ne vous empêche de vous entrainer « à vide » ou sur des parents et amis et ce, durant quelques petites années, en toute gratuité (encore heureux.) AVANT d’en faire votre métier et laisser entendre ainsi que vous êtes déjà un pro de la question ! Car même si vous ne le dites pas ouvertement, votre carte de visite le laisse désormais entendre.

La nouvelle vague, pour ne pas employer le mot mode, c’est « le coaching » ! Une véritable hécatombe chaque année ! A ce rythme là, la plupart des jeunes gens qui avaient bien besoin d’être guidés et d’apprendre à s’assumer en l’état, voire retrouver le sentiment de leur propre valeur, vont être « coach » !
Ben oui, ce sont surtout les jeunes gens qui ont le plus besoin de guidance et/ou de conseils éclairés, non ? Mais si la prémisse est bonne, qui va « coacher » qui, si le nombre de « coachs » est tel, qu’il n’y a presque plus de jeunes à coacher ? C’est rigolo, non, présenté ainsi ? Pas vraiment, non. Cela ferait plutôt peur !

Une nouvelle vague, n’ayant pas peur du ridicule qui, décidément, ne tue pas, c’est maintenant un fait probants, se nomment elle-même « coachs de vie » ! COACHS DE VIE ! Vous réalisez ou pas encore ? Eux, c’est clair, ils ne réalisent pas. Ils n’ont d’ailleurs aucun intérêt à le faire, c’est clair !

 

A une époque où les spiritualistes de Facebook ont la bouche pleine et débordante d’amour, de compassion et, surtout, d’humilité (sic), voilà que nos jeunes gens à peine équarris par la vie, prétendent « apprendre à vivre » à leurs semblables ! Eux qui n’ont pas encore eu l’occasion de s’y entrainer un minimum au moins. Coachs de vie ! Au secours ! Le monde est devenu complètement maboul ! On peu désormais faire avaler tout et n’importe quoi au peuple : il ne voit ni ne comprend plus rien, désormais. La désinformation de masse est un franc succès : félicitations ! Remarquez, c’est peut-être pour cela que le premier gamin venu peut leur réapprendre à vivre ?

Si c’est bien le cas, cela fait encore plus froid dans le dos ! Et le fait que ceux qui sont concernés se sentiront surtout « agressés », comme tout jeune un peu déboussolé qui se respecte, n’est pas fait pour nous encourager à penser différemment ! Car si les premiers concernés ne réalisent pas dans quel piège spirituel très anciens ils sont tombés, la tête la première, ils auront tendance à se débattre et donc, à s’enfoncer plus encore. Sans compter qu’ils ne comprendront alors jamais pourquoi ils ont choisi de s’occuper des autres, au lieu d’eux-mêmes, comme ils l’auraient dû.

 

« C’est le progrès, c’est de notre temps », dirons certains vieux sans trop y croire mais décidés à ne plus se prendre la tête en vain et pour des personnalités naissantes n’en valant peut-être pas la peine, finalement. Mais dans un monde où règne en maître la désinformation et autres pièges à gogo, un monde où certains (soi-disant) « lanceurs d’alertes » font très gaffe à ce qu’ils disent ou écrivent, n’est-il pas naturel voire simplement humain de vouloir tirer à son tour la sonnette d’alarme, puisque personne d’autre n’ose le faire ? A moins qu’il y ait des « alertes » à lancer et d’autres, surtout pas ? Nous savons la Presse officielle définitivement gagnée par cette gangrène de l’information conditionnée et orientée, lorsqu’elle n’est pas carrément fausse ou prévue pour faire figure de somnifère public.

Allons-nous au devant d’une époque dans laquelle même les spiritualistes soit disant « purs et durs » vont apprendre à se taire, voire à parler la langue de bois des hommes politiques ? De toutes manières, quels sont les « risques » réels encourus par nos charmantes têtes blondes à peine sorties des jupes de leur maman, mais prêts à enfiler la tenu du médecin, du psychiatre voire de Superman ?

 

Un juge d’instruction, un procureur ou un ministre, par exemple ont un réel pouvoir sur les masses. Si l’un d’eux se met à dénoncer une activité quelconque, là oui, il y a de quoi se faire un brin de souci ! Mais une personne ordinaire, issue du peuple et y restant, surtout, quel pouvoir a t’elle vraiment ? Et pourtant, les personnes concernées s’affolent littéralement et en arrivent à être méchantes et acides dans leurs propos ou dans leurs actes, lorsqu’on fait mine de parler seulement de leur manque de maturité spirituelle (car c’est de cela qu’il s’agit en fait, mais chut.) Pourquoi cette réaction ? Que risquent-ils les pauvres choux ? Qu’on fasse cesser de force leurs activités un brin superflues, pour ne pas dire mieux ? Et avec quel pouvoir, s’il vous plaît ?

 

Alors leur frayeur doit être tout autre et venir d’autres part. Ou de bien plus haut dans leur propre hiérarchie animique. Mais là n’est pas la question, car ce dernier point nous entrainerait trop loin et la patience de mes lecteurs les plus assidus, a des limites quand même ! Je terminerai cet article par une question déjà posée mais que je désire absolument proposer à votre réflexion : « A quel moment un lanceur d’alerte véritable devient-il gênant pour ceux qui ont inventé ce principe visant, justement, à avertir simplement les autres d’un risque potentiel ? N’est-ce valable que pour les autres, pour les méchants déjà reconnus comme tels ou bien est-ce valable pour tout et pour tous ? » Mais dès lors, ne risquons-nous pas à en arriver à ce qu’il se crée des « lanceurs d’alertes » pour dénoncer… Les « lanceurs d’alertes » ?

Qui va s’y retrouver, si cela arrive ? Les gens du peuple ? Surement pas ! Voyez déjà pour qui ils votent et dans quel état d’esprit ils vont voter, et passons tout de suite à autre chose. A la suite logique de cette dégringolade des valeurs humaines.

Et vous, qui lisez, qu’en pensez-vous ?

Nota : Cette question ne s’adresse pas aux « coachs » et assimilés, car je connais déjà leur réponses et je crois que je survivrais si je dois me passer encore un peu de leur avis éclairé.

 

Serge Baccino

Sortir de son corps, c’est quoi ?

Il est souvent fait mention, dans les écrits mystiques, spiritualistes ou même ésotériques, de « sorties de corps » ou autre expressions du même genre. Par exemple, « Journey out the body », en anglais, ou, dans notre chère langue natale, « voyage hors du corps » ou encore, « voyages astral », « dédoublement », etc. Pour les ésotéristes, le terme exact serait plus « projection psychique ». En effet, ces termes sont bien plus explicites de ce qui concerne le phénomène en lui-même et de ce qui se produit vraiment dans ce cas précis. A noter que dans l’expression « projection psychique », nous trouvons le mot projection, bien connu des psychologues de tous bords.
On parle par exemple de projection quant une personne s’adresse à une autre et lui parle de choses qui la concerne pas au premier chef. Peu ou prou, tout le monde ou presque « projette » sur autrui, ne serait-ce que sur les enfants, les parents, le conjoint, etc. Il peut donc nous arriver de reprocher à un tiers, une chose dont nous sommes l’unique responsable, cela parce que nous refusons catégoriquement de l’assumer. En psychologie ésotérique ou «psy éso», pour faire plus court, un transfert est une tentative de projection qui a réussi.

Exemple, vous accusez une personne innocente de vos propres fautes et cette dernière se met à culpabiliser, cela parce que vous avez réussi à lui transférer le poids de vos propres responsabilités. Bien sur, vous ne perdrez pas pour autant ce poids qui vous demeurera lié, mais au lieu d’une seule personne malheureuse, il y en aura deux. C’est là un état d’esprit typiquement atlante, selon la phraséologie propre à la psy éso (et seulement à elle pour le moment.)

 

Mais revenons à nos fameuses sorties de corps. Dans les faits, l’homme ne sort pas de son corps : il pénètre d’autres états d’esprit, s’identifie temporairement à eux et, durant ce laps de temps, il « oublie » (perd de vue) l’état d’esprit principal, celui avec lequel « il fait corps » habituellement, c’est-à-dire l’état d’esprit général avec lequel il s’identifie, le plus souvent et le plus longtemps (rythme/durée.) Lorsque la conscience ne se manifeste plus par l’intermédiaire de la Fréquence-Terre, par le biais du corps, en somme, elle se retrouve un peu comme dans les rêves et elle s’imagine être plongée ou encore se trouver au milieu d’un décor mental qui devient alors « son monde » et ce, aussi longtemps que la conscience n’est plus ré-associée au système nerveux (au sensoriel) du corps de chair.

En clair, pour l’être, il y a toujours un « plan de vie », un Monde et il y a toujours un corps (éthérique) et la seule différence est que tout y est plus beau, plus brillant, plus « vrai », peut-être…

 

Conclusion : chaque état d’esprit, chaque émotion durable, peuvent être « habitées » et donner ainsi l’impression d’être autant de « Mondes » dans lesquels la conscience de Soi (« Je Suis ») peut se projeter et s’y promener, comme dans un décor terrestre, Elle au centre, tout le reste autour d’Elle. En fait, ce que la personne croit être elle et tout le reste, ce qui lui semble encore lui être étranger, en somme.

Serge Baccino

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