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Fausse lumière et humilité
Tout est double, comme vous le savez. Et il aurait été étonnant que « les forces de Résistance et d’Opposition », ce que nous appelons plus communément « le Deep State », n’en aient pas tenu compte dans leur volonté de nous soumettre. Ainsi, nous empêcher d’évoluer, de connaître notre nature véritable n’aurait pas suffi à nous maintenir bien longtemps en esclavage. Il fallait frapper un second coup, au cas où la chose deviendrait nécessaire et, si possible, un coup fort. En effet, compter sur le fait que nous resterions de pâles copies d’humains ignorants de notre capacité à nous envoler pour explorer le Cosmos, ne suffisait pas : il fallait jouer la sécurité et faire en sorte de nous bloquer non pas une fois, seulement, mais deux fois.
La première forme de blocage, nous la connaissons déjà : elle consiste à nous programmer, dès la naissance, en nous imposant une éducation parentale puis, plus tard, un enseignement scolaire, capable de nous maintenir à un niveau constant de conscience. Un niveau minimal s’entend ! Juste ce qu’il faut pour que nous ne réalisions pas que tout, depuis notre naissance jusqu’à notre trépas, concourt à nous maintenir dans l’ignorance de nous-mêmes la plus totale. Disons la plus sécurisante pour ceux qui ont besoin de notre docilité pour vivre à nos crochets. Et nous en avons nourri, des êtres, humains ou pas, sur la Terre comme au ciel, comme on dit ! Nous les avons nourris d’une énergie que nous ne savions pas utiliser pour nous-mêmes, cela parce qu’on ne nous l’avait pas appris, tout bêtement.
Mais rien n’a été perdu ou gaspillé pour autant ! Certains ont su profiter de notre ignorance et abuser de notre confiance, voire de notre naïveté. Cela dit, même l’ignorance la plus crasse n’a qu’un temps. Il arrive un moment où quelques-uns lèvent les yeux au ciel et s’inspirent de la brillance des étoiles. Les Forces de Résistance et d’Opposition en sont pleinement conscientes. De même qu’elles savent que nous serions non pas déçus seulement, mais que nous trouverions cela très suspect, qu’il n’existe pas un moyen de sortir d’une forme d’esclavage, une fois que cette dernière aurait été rendue consciente puis dénoncée. Alors il fallait qu’il existe une méthode de « libération » pour sortir de la forme d’esclavage spirituel qui nous a toujours été imposée. Évidemment, il n’était pas question que cette méthode soit efficace.
À la limite, il était même opportun, pour nos esclavagistes, qu’elle soit surtout efficace pour nous maintenir dans une forme plus poussée et plus complète d’esclavagisme spirituel. En somme, il fallait que nous soyons puis que nous demeurions des esclaves d’un seul pouvoir en place, sur la Terre comme au ciel. Et pour cela, il fallait, en plus d’obtenir la maîtrise de la vie incarnée, obtenir la maîtrise de la vie désincarnée. Alors ceux que nous nommerons juste « les Archontes », pour simplifier, inventèrent une forme de spiritualité d’apparence positive et même salvatrice mais qui, en fait, avait été étudiée pour nous enfoncer un peu plus dans une forme d’ignorance dont peu sont sortis depuis.
Nous étions, dès lors, encerclés, enclavés voire immobilisés et positionnés entre deux puissantes mâchoires se resserrant sur nous, des deux côtés à la fois, aussi bien durant la vie terrestre qu’à sa suite. Comme nous ne devions pas nous douter que même notre « porte de sortie » était factice, que tout avait été prévu pour nous conserver « en l’état », il fallait agir et vite ! L’urgence était évidemment « le ciel », autrement dit, le lieu où vont, tout naturellement les gens après leur « mort ». Les gens meurent à chaque seconde, sur Terre : il fallait donc et en urgence, prévoir un lieu circonscrit pour les recevoir et surtout, pour conserver le contrôle sur leur âme, après l’avoir eu sur leur vie terrestre.
Ensuite, il fallait inventer une forme de spiritualité capable de faire croire à l’homme qu’il pouvait se libérer de son esclavage spirituel tout juste conscientisé, mais évidemment, sans qu’il n’y arrive jamais. Ou alors, au prix d’efforts que peu d’humains sont enclins à fournir. Il y eut plusieurs tentatives en ce sens, couronnées plus ou moins de succès, selon les époques et sous certaines latitudes plus que d’autres. La plus récente étant connue sous le nom de « période New-Âge », ultime tentative pour faire de l’être humain légume spirituel. « Peace and love » : nous sommes pour la paix, évitons une vérité qui puisse déranger notre quiétude mentale !
Durant les siècles passés, la fausse spiritualité s’est lentement mais sûrement mêlée à la vraie. En fait, personne n’a touché à la vraie spiritualité : certains ont juste habillement œuvré afin qu’elle soit lentement mais sûrement remplacées par la fausse. Le but était de rendre difficile l’accès à de véritables techniques de libération de l’âme humaine, cela en noyant la vérité sous des tonnes de mensonges ou de vérités très incomplètes, amputées de l’essentiel, en somme. Avec le temps, les véritables initiés furent désignés aux peuples comme étant de dangereux personnages, tandis que « les faussaires de l’esprit » étaient présentés en sauveurs et seuls dignes de l’’attention d’un peuple désireux d’obéir.
Il va sans dire qu’au bout de deux cents ans à peine, il était devenu quasiment impossible de séparer le bon grain de l’ivraie, comme on dit. Pire encore, les fausses croyances s’étaient intimement mêlées aux connaissances originelles. Dans ce fatras mental, issu de la recherche de pouvoir et de la volonté de cacher ce qui rend l’homme libre, certains chercheurs de lumière, voire certains initiés de haut rang, perdirent carrément la vie en essayant de transmettre tout de même la Science dite Sacrée. Et elle était dite sacrée, car seul ce type de science est capable de créer des hommes libres. C’est sacré parce que ça crée quelque chose, prirent plaisir à répéter les anciens initiés.
Mais ce n’était pas là un simple jeu de mots ni une vulgaire forme d’humour au rabais : il s’agissait d’une astuce mnémonique pour que plusieurs générations de chercheurs de Lumière, retiennent une leçon digne de ce nom. Tout ce qui semble venir du ciel n’est pas pour autant béni, mais si ce que nous étudions et pratiquons a ce pouvoir de créer quelque chose de nouveau, alors c’est bien la preuve qu’il fait partie de la Science Sacrée. C’est sacré parce que ça crée… Des états d’esprit différents, originaux pour la plupart ou novateurs au moins. L’astuce secrète était lancée : si ça ne crée rien de nouveau, ce n’est pas la vraie Science de l’esprit !
Une autre astuce vit le jour presque en même temps, se résumant à cette sentence apparemment simpliste : « Si ça réprime, si ça interdit, si ça explique quoi faire, alors ce n’est pas sacré, car ça ne crée rien de nouveau et ne fait que conserver et préserver l’ancien. » En clair, la Science Sacrée Originelle, celle qui permet de créer quelque chose de nouveau et n’a donc pas d’antécédents, se reconnaît au fait qu’elle ne réprime jamais les êtres, qu’elle ne leur interdit jamais rien et ne leur dit jamais quoi faire de leurs différentes acquisitions mentales ou autres. Encore plus simplement, si dans un enseignement quelconque supposé vous apporter quelque chose de « plus », si ce plus n’est pas nouveau, s’il réclame de vous que vous reteniez votre nature, s’il évoque le moindre interdit et s’il est livré avec un mode d’emploi exclusif, alors ce n’est pas un « plus », c’est encore et toujours du conditionnement mental.
Prendrons-nous quelque exemple concret ou même abstrait, pour étayer nos propos ? Allez, et puisque nous y sommes ! Imaginez que vous appreniez un jour à « sortir de votre corps », comme on dit, à « voyager en astral », comme le disent d’autres, et qu’une fois la technique acquise, on vous explique ce que vous devez faire de cette faculté et ce qu’il est interdit que vous en fassiez, par exemple. Ce serait là une preuve flagrante que le cadeau est empoisonné et que l’on forme de futurs initiés à demeurer sous l’emprise et la tutelle spirituelle de leurs geôliers. Initié ou pas, si vous n’êtes pas libres de vos actes, vous êtes toujours conditionnés, vous vivez sous conditions et votre liberté est donc de la conditionnelle.
Mais le summum de l’abus de fausse spiritualité, est et demeure cette idée immonde d’humilité ! Pourquoi ce besoin d’humilité, de modestie et pourquoi est-il malvenu de se vanter même de ce qui nous met en valeur ou qui est tout à notre honneur ? Réponse : parce que si on laisse un être humain s’encourager lui-même, grâce à ses réussites et si ces dernières le rendent fier de lui, alors il risque de découvrir quelque chose qui terrorise les Archontes et l’État Profond. Que va-t-il découvrir ? Réponse : sa valeur. S’il se contente d’être heureux de ses réussites, quelles qu’elles soient, il risque de ressentir quelque chose qui manque affreusement à l’être humain pour décoller, pour s’extraire de sa gangue humaine, de ce songe collégial duquel très peu réussissent à s’extraire indemnes.
Il risque de prendre conscience de sa valeur, cela, en la ressentant ! La valeur d’un être échappe au mental et donc, à l’intellect (ce que le contenu mental est capable de formuler.) La valeur d’un être se ressent et consiste en de la force vitale qui se met à circuler plus souvent et plus longtemps au sein du système nerveux. Enseigner aux gens qu’ils se doivent d’être humbles est encore la meilleure façon de suicider leur évolution spirituelle. Cette évolution ne se mesure pas à ce qui est appris, compris puis rabâché, mais à ce qui est ressenti et donc, vécu intérieurement. En ceci les religions ont à faire amende honorable, car elles sont pour ainsi dire les instigatrices de certaines idées déplorables mises au point pour empêcher l’être humain de devenir libre et heureux.
L’intérêt d’empêcher les êtres humains de devenir libres et heureux ? C’est simple : essayez de manipuler un être libre et heureux, de lui dire qu’il se doit de se ruiner pour qu’un groupe de parasites puisse vivre à ses crochets puis voyez les résultats ! Celui qui croit qu’il est « peu de chose » et qui est régulièrement ramené à plus de modestie, va finir par se croire inférieur. Il suffit ensuite de le mettre en présence de quelqu’un qui se prétend supérieur, et il se mettra à le nourrir de son propre sang s’il le faut. L’humilité est à ranger dans le rayon des armes de destruction massive interdites par la Convention de l’Esprit, qui elle, n’est pas sise à Genève, mais de partout en même temps. Ce concept aberré d’humilité se trouve juste à côté de celui du « patriotisme » et au-dessus des « devoirs d’un honnête citoyen. »
Serge Baccino