In Devil We Trust

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In Devil We Trust

Rien n’est plus simple que de comprendre comment toujours honorer et réactualiser notre Lumière intérieure, autrement dit, notre connexion au Divin en nous. Hélas, rien n’est plus compliqué à comprendre et donc, à expliquer ! Bien qu’expliquer soit simple : c’est la compréhension qui tarde généralement à venir ! La vie de tous les jours suffirait pourtant à nous permettre de demeurer connectés à notre Lumière Intérieure ou, comme on le dit généralement, à notre divinité ou, plus précédemment, à Dieu. Le fait de croire ou non en un Dieu, qu’il soit considéré comme étant « en nous » ou « hors de nous » n’a aucune espèce d’importance. Pour certains, plutôt qu’un Dieu, il existe simplement un Idéal, quel qu’il soit. Les Américains ont une devise nationale, plus ou moins connue, plus ou moins évoquée : « In God We Trust ». Autrement dit, c’est en Dieu qu’il leur est conseillé de commercer.

Mais notez bien le sens des mots, même si cela se propose dans une autre langue que la nôtre : il n’est pas précisé que nous devons commercer AVEC le Divin mais bien que nous devons commercer EN LUI ! Le détail possède son importance ! Si la proposition était de « commercer avec Dieu », cela nécessiterait, à l’évidence, de connaître celui avec lequel les Américains sont censés commercer ! Mais il est bien indiqué que c’est EN DIEU et non pas AVEC LUI que ce commerce, ces échanges en bonne entente, doit avoir lieu. Et personne ne semble avoir seulement relevé un détail qui a pourtant une immense importance ! Car franchement, si nous cessons de croire que cette devise n’est réservée qu’aux Américains, nous obtenons quoi ? Un conseil d’une immense sagesse ! Cette devise nous indique que tant que nous tiendrons compte du ressenti d’une bonne énergie générale, nous pourrons avoir puis entretenir des rapports harmonieux et même constructifs avec autrui.

Mais au préalable, il faut établir ce que nous pourrions nommer « un protocole d’échange. » Selon ce protocole, commercer reste quelque chose de divin ou de positif et d’agréable, cela aussi longtemps que les énergies échangées, le « commerce », donc, s’effectue dans les deux sens. Plus sobrement, rien n’est plus facile que de construire puis de maintenir des rapports harmonieux, dans nos échanges avec autrui. Il suffit pour cela de respecter une règle qui ne devrait jamais être oubliée ou pire, temporairement mise de côté. N’oublions pas la prémisse : ce n’est pas « avec » Dieu que nous allons échanger mais « en lui », à savoir dans une atmosphère sereine et de confiance. Et une telle atmosphère ne saurait reposer que sur un aller simple ! Ainsi, pour commercer « en Dieu » et donc, dans une atmosphère lumineuse et saine, il nous faut vérifier deux conditions qui ne devraient jamais être absentes ou même ignorées sciemment.

Peu importe l’idée directrice, le but recherché ou on ne sait quelle forme de manipulation mentale plus ou moins adroite, lorsqu’une seule de ces deux conditions vitales est absente, la relation ne s’établit plus à partir de « l’étage divin » mais à partir d’un « étage » situé à son opposé et généralement retenu dans la plupart de nos échanges modernes. Il n’y a pas plusieurs choix, seulement deux : soit nos rapports sociaux se produisent au niveau symbolisé par la phrase « In God We Trust », soit ces mêmes rapports sociaux s’établissent sur la base psychologique symbolisée par la phrase « In Devil We Trust. » Et comme déjà évoqué, « commercer avec le Diable », à savoir échanger dans une atmosphère au minimum désagréable, voire au sein d’une ambiance mortifère, représente bien souvent l’essentiel de notre « commerce extérieur ».

 

À noter que, suivant cette symbolique séduisante, notre « commerce extérieur », à savoir nos rapports usuels avec les autres, découle généralement de notre « commerce intérieur », c’est-à-dire de notre manière de nous juger et de nous appréhender nous-mêmes. De prime abord, chacun sera à même de reconnaître un fait évident : tout le monde, ou presque, désire commercer dans une ambiance la plus positive et constructive possible. Ça, c’est l’espoir émit par de nombreuses personnes, en général. Pourtant, peu d’entre nous s’avèrent finalement capables de commercer dans de telles conditions idéales. Pourquoi ? Nous connaîtrons la raison première et profonde plus loin dans cet exposé. Pour le moment, il serait utile de préciser ce que peuvent bien représenter, pour nous, les deux propositions, à savoir « In God We Trust » et « In Devil We Trust. »

Ce qui fut connu sous le vocable pratique de « Deep State » ou « d’État Profond » et qui était formé par certains groupes occultes désireux de conduire les destinées de ce Monde d’une manière aussi égoïste que malsaine, a très longtemps basé sa gouvernance à partir de la seconde proposition, à savoir « In Devil We Trust ». D’ailleurs, fait presque amusant, de très nombreuses personnes ont rapidement associé le D.S. avec quelque force de nature diabolique, voire satanique. L’idée n’est pas de savoir si cette vision était fondée ou non. Le but est de démontrer, si cela était encore utile, que les gens font souvent preuve d’une étonnante forme d’intuition. Selon la forme extérieure « In Devil We Trust », les échanges sont nécessairement à sens unique. Par exemple lorsque vous devez témoigner du respect à des personnes qui elles, ne vous en témoignent pas ou même font l’inverse. C’est aussi basé sur le fait de soutirer de l’argent aux gens sans rien apporter en retour.

Dans ce premier cas, les échanges, qu’ils soient psychologiques ou bien extérieurs et sociaux, sont tous basés, sans exception, sur l’unilatéralité. Vous ne faites que DONNER mais ne recevez rien d’équivalent en échange. Beaucoup de lois, décrets et autres règles de conduites, sont basées sur un but de pouvoir pur et simple. Comme le fait de payer des impôts ou de subir des taxes à n’en plus finir. Ou encore d’obliger un propriétaire terrien à déclarer ce qu’il ajoute à sa propriété pour en augmenter la valeur sous peine de représailles administratives. Vous ajoutez une piscine sur votre terrain ? N’avez-vous pas honte d’en jouir sans en faire profiter vos pauvres représentants de l’état ? Il vous sera imposé de payer plus cher en termes de taxes d’habitation ou autre formule inventée.

L’administration, en général, et les états, en particulier, sont tous basés sur le fait de vous forcer à commercer avec le Diable, à savoir, non seulement de donner, sans rien recevoir en retour mais de plus, dans une ambiance délétère qui ne vous laisse que peu de portes de sorties. Obéissez ou subissez le courroux de vos gourous, en somme. Et le fait que nous nous soyons habitués, avec le temps, à plier sous le joug des représentants du Diable, ne nous a pas pour autant ôté le pouvoir non pas de choisir mais de savoir, sans équivoque, ce que serait le meilleur choix. Notons au passage ce que nous appellerons ici « la mauvaise foi du Diable et de ses représentants » : avez-vous remarqué que la version « In Devil We Trust » est non seulement basée sur une circulation d’énergie en sens unique mais que de plus, il était strictement interdit de faire au Diable ce que lui nous fait à nous ? Non ?

Alors essayez de gagner de l’argent sans le déclarer aux impôts ou de faire travailler quelqu’un « au noir », comme ils disent, et vous allez vite comprendre de quoi il retourne ! Dans l’élan, essayer de retirer de l’argent sans avoir à vous justifier, alors que les banques font fructifier votre argent sans vous en faire profiter, voire en vous demandant de payer pour certaines transactions bancaires ! Or donc, nous n’avons pas perdu le sens de notre véritable intérêt : nous avons juste appris à en étouffer l’expression. Expression qui prend toujours la forme de ressentis ou d’émotions de nature indiscutable. Nous avons juste appris à passer outre, en nous disant que c’est ainsi, que l’on n’y peut rien, etc. Pourtant, on y peut et pour beaucoup, même ! En nous basant sur notre ressenti, nous pouvons établir à coup sûr la nature exacte d’une relation.

Et si nous ne pouvons pas éviter certaines formes de totalitarisme social, issues en majeure partie des gouvernements, nous pouvons améliorer nos rapports avec autrui, en n’acceptant plus qu’une chose : commercer dans une ambiance agréable, avec une circulation d’énergie dans les deux sens.

 

Serge Baccino