La vraie opposition contrôlée

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La vraie opposition contrôlée

(Extrait de conférence.)

Pour comprendre cette conférence, il faut partir du début et avancer progressivement, armé d’une logique aussi simple qu’implacable. La vérité issue de l’actualité, de ce qui se produit vraiment, est toujours simple. Et en cela, elle est un danger majeur pour l’état profond. Ou du moins, pour le peu qu’il en reste. Pour le D.S., il est primordial que les gens ne voient pas ce qui est pourtant sous leurs yeux. Et pour ce faire, ce ne sont pas les techniques de manipulation mentale qui leur manquent !

Les soi-disant « élites » connaissent la différence entre la réalité, toute personnelle et qui dépend de nos filtres mentaux, de nos convictions, de nos croyances et de nos peurs, et l’actualité, à savoir, ce qui se produit vraiment, indépendamment de notre prise de conscience. Autrement dit, tout le génie de la manipulation de masse réside dans cette difficulté, éprouvée par le peuple, de déchiffrer autre chose que ce qui est déjà dans sa tête.

Ou, et plus exactement, de ce qu’on a mis dans sa tête, à coups d’éducation parentale, d’enseignement scolaire et de conventions sociales plus ou moins honnêtes. Pour le dire encore autrement, une personne lambda, croyant voir ce qui se produit au-dehors ou concernant les autres, ne retiendra, en fait, que ce que laisseront passer ses propres filtres mentaux. Les gens ont toujours une idée à propos de ce qu’ils perçoivent, cela à tel point que l’on pourrait se demander s’ils ne perçoivent pas, en réalité, que ce qui existe déjà en eux, à savoir le connu ou, et plus spécifiquement, les Mémoires.

Les Mémoires, entre autres, sont la somme de tout ce qui a été inculqué ou appris et qui a été retenu. Et cela a été retenu parce que cela correspondait déjà à certains archétypes mentaux déjà présents dans le subconscient. En clair, n’est vrai que ce en quoi une personne croit. Tout le reste est faux ou est à ranger dans la vaste section intellectuelle moderne portant l’étiquette « complotisme. » À l’évidence, la seule manière d’accéder à la véritable information est encore de percevoir directement le Monde, sans avoir à passer par les filtres mentaux pré-installés dès l’enfance. Ou les médias.

Évidemment, cela demande un peu d’entraînement et un minimum d’intelligence ou, comme on le dit de nos jours, d’ouverture d’esprit. On dit qu’un esprit ouvert peut laisser entrer la Lumière. Nous préférons avancer l’idée bien plus courageuse que l’esprit est déjà bien encombré et qu’il serait plus judicieux d’en faire sortir d’abord tout ce qui s’accapare l’avant-scène de la conscience humaine. Avant de cirer puis de faire briller une paire de chaussures, il est préférable de la dépoussiérer en premier lieu.

Nous pourrions tenter déjà une question quasi innocente, comme toutes celles posées en avant-propos de l’étude de la Psy Éso. Cette question, nous la résumerons à ceci : « Pourquoi est-ce si difficile pour une personne ordinaire, de percevoir sans se référer aux Mémoires ? » Réponse proposée seulement, malgré la logique qui la sous-tend : « Parce que les gens agissent toujours selon ce qu’ils croient être leur intérêt. » Ce que voient les gens correspond donc plus à ce qu’ils ont envie de voir et qu’ils ont l’habitude de voir, qu’à ce qui est pourtant visible et placé sous leurs yeux.

Une vérité qui dérange n’est pas franchement souhaitable. Elle n’est donc pas souhaitée. Et s’il le faut, elle sera rejetée ou mise de côté pour un hypothétique plus tard. Normalement, la Nature nous a dotés de deux yeux et d’un cerveau pour nous permettre de voir, pas pour nous permettre de voir ce qui nous arrange ou nous dérange le moins. Ainsi et comme nous le laissions entendre au tout début, il est facile de percevoir l’actualité, ce qui se produit vraiment, si on accepte, au préalable de cesser de projeter tout ce qui se trouve déjà en nous, sous forme de Mémoires.

Fort d’une logique qui a fait ses preuves depuis fort longtemps (celle employée jadis par les Maîtres Siddha), il devient aisé de définir pour soi-même et très rapidement, tous ceux qui, de nos jours, sont de « l’opposition contrôlée » et ceux qui ne le sont pas. Il suffit pour cela de se souvenir de ce qu’un homme ou une femme digne de ce nom, est en droit d’attendre de la vie, voire de souhaiter. À quoi aspire notre âme ? À la guerre ? Non, à la paix. Aspire-t-elle à avoir peur des mois durant, à être stressée, à se défier de tout et de tous ? Non, elle aspire à vivre dans la confiance, la tranquillité d’esprit et dans le partage.

En clair et sauf si une personne est mentalement défectueuse, elle désire l’amour, la paix, la joie, le plaisir ainsi que vivre heureuse et épanouie. À présent, posons-nous cette cruelle question : « Quel est l’effet principal, sur notre âme, du travail effectué par les lanceurs d’alertes en vue de nous informer ? » L’ambiance ainsi générée nous aide-t-elle à vivre détendu, confiant, en paix et orienté vers nos buts les plus légitimes et constructifs ? La réponse est évidente : « bien sûr que non, bien au contraire ! » Leur travail a surtout pour effet de conserver notre attention mentale en alerte et orientée principalement sur des sujets anxiogènes pour le moins.

Et pendant ce temps, ces braves personnes qui prétendent œuvrer pour notre bien et par désir de liberté, nous permettent surtout de demeurer les esclaves consentants, bien qu’ignorants, des vibrations les plus basses de l’astral. Le but des lanceurs d’alertes semble se résumer à nous avertir de ce qui va nous tomber sous peu sur le coin de la gueule. Comme cela, nous pouvons prendre une option sur l’enfer à venir, cela avant même que ses flammes nous brûlent les fesses ! Certains argumenteront, disant qu’il faut bien que nous soyons informés, avertis le plus tôt possible, etc.

Certes, mais informés sur quoi ou avertis de quoi ? La réponse est tout aussi visible et sous nos yeux que le reste : informés de ce qui va se produire et averti à l’avance que, de toute façon, cela va se produire ! Il serait sans doute plus judicieux de nous informer des techniques susceptibles de nous soustraire à un éventuel futur désastreux, nous avertir qu’il est possible de faire marche arrière, de changer tout ça, etc. Oui mais voilà : nos alerteurs ne sont pas là pour nous aider à aller mieux, à passer outre ou à nous défendre : leur but se résume à nous informer que c’est déjà foutu pour nous et qu’il nous faut juste nous préparer à être mangés tout crus.

Attendu que « Tout est double », toujours, il existe nécessairement deux pôles concernant l’opposition contrôlée. Le premier est de polarité positive, conscient et donc, volontaire, tandis que le second consiste en la polarité inverse, à savoir la négative, passive et donc, inconsciente. Plus sobrement, il y a les lanceurs d’alerte qui savent exactement ce qu’ils font, pourquoi et pour qui, puis il y a d’autres lanceurs d’alerte qui ne réalisent pas bien le mal qu’ils sont en train de faire sous couvert d’informer ou de prévenir.

Seuls ceux qui nous demandent d’orienter notre attention mentale sur autre chose que sur ce que l’on veut nous vendre, sont vraiment avec nous et pour nous. Dans ce dernier cas, il s’agit moins de positiver bêtement que de réaliser notre propre degré de responsabilité en matière de fréquence vibratoire. Ce ne sont pas les autres qui nous font vibrer haut ou qui nous sauve de nous-mêmes et malgré nous : chacun est responsable de ce qu’il se fait vivre, cela par le biais de son orientation mentale, de ce sur quoi il choisit de se concentrer le plus souvent (rythme) et le plus longtemps (durée.)

Le but qui devrait être celui de chacun et de chacune, est de s’extraire définitivement de l’illusion de l’astral, de ses basses fréquences au sein desquelles nous servons de nourriture énergétique à des êtres qu’il vaut mieux ignorer.

(Fin de l’extrait.)

 

Serge Baccino