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L’alignement vibratoire mental
Que se passe-t-il lorsque vous écoutez quelque chose ? Quand vous observez quelque chose ou même, quand vous essayez de comprendre ce que vous raconte votre voisine, encore en robe de chambre et en bigoudis, dans son jardin et à 13 h 00 de l’après-midi ? Réponse : il se passe une seule et même chose, un phénomène méconnu, voire inconnu, surtout de cette science dite « officielle », expression pratique pour éviter d’affirmer carrément qu’elle est la seule qui soit autorisée. Mais tout d’abord, étudions de plus près en son entièreté, la loi spirituelle en présence ou concernée. La première partie de cette loi se présente ainsi : « Nous ne pouvons pas prendre conscience d’une chose qui ne soit pas dans notre conscience, en termes d’imagerie mentale de la chose concernée. »
Autrement dit, si vous percevez quelque chose, quoique ce soit, c’est qu’une représentation mentale se trouve bien dans votre conscience. La seconde partie de cette même loi s’énonce ainsi : « Nous ne pouvons pas prendre conscience d’une chose et en mentaliser une autre (qui soit différente.) » Avec les deux parties de cette même loi spirituelle, nous pouvons déjà arriver à de très intéressantes conclusions. La première partie nous informe du fait que si nous sommes conscients de quelque chose, n’importe quoi, c’est bien la preuve que ce quelque chose se trouve dans notre conscience. Sinon, nous ne pourrions pas en être conscients. C’est aussi simple que cela. Évidemment, si nous observons un arbre ou une maison, cela ne signifie pas que ces deux choses peuvent se trouver dans notre conscience « en l’état », c’est-à-dire sous la forme matérielle d’un arbre ou d’une maison de deux cents mètres carrés !
Cependant, cela signifie que l’image que nous percevons de cet arbre ou de cette maison, se trouve bien en notre conscience car dans le cas contraire, nous ne pourrions pas la percevoir. C’est ce qui a fait dire aux ésotéristes d’antan que « Tout se trouve en nous ». Autrement dit, que dès que nous sommes capables de conscientiser une chose, c’est bien la preuve que cette chose se trouve bien dans notre conscience. Si elle se trouvait au-dehors seulement, nous ne pourrions pas en faire l’expérience. Nous devons être conscients que quelque chose est là, existe et se manifeste pour nous et pour cela, il est nécessaire que la manifestation se produise en nous, au sein même de notre conscience. De là à affirmer que « Tout est déjà en nous », il n’y avait qu’un pas que les ésotéristes du passé, voire du présent, se sont empressés de franchir allègrement.
Même si cela ne rend pas compte vraiment du phénomène, car il serait sans doute plus exact de dire que « tout peut se manifester en nous », plutôt que « tout est déjà en nous. » En effet, si tout était déjà en nous, alors nous serions conscients de… Tout ! Ce qui est bien sûr impossible. De toute manière, nous ne pouvons pas nous concentrer sur plus d’un sujet d’attention à la fois. Ceci nous permet d’obtenir une concentration maximale sur chacune des images mentales qui défilent devant l’écran de notre conscience objective, nous permettant ainsi d’en prendre conscience avec un maximum de précision et de clarté. Même si cela peut paraître secondaire dans notre présent propos, il est à noter une nette différence possible entre le fait d’être pleinement conscient d’une chose, et le fait de comprendre parfaitement ce dont nous prenons ainsi conscience.
Par exemple, vous pouvez observer et détailler à loisir le moteur d’un hélicoptère, mais ignorer totalement son mode de fonctionnement, ainsi que les noms et fonctions de chacun des éléments composant ce même moteur d’hélicoptère. Voici les trois temps forts que nous devons retenir de ces quelques explications fournies plus tôt :
1. Pour prendre conscience de quelque chose, cette même chose doit nécessairement se trouver dans notre conscience, sous la forme d’une image mentale s’entend.
2. Nous ne pouvons pas, et par exemple, prendre conscience d’une chose et penser à une autre. Même si les deux choses peuvent se succéder, de par le fonctionnement du raisonnement déductif.
3. Nous ne pouvons pas nous concentrer pleinement sur deux sujets d’attention mentale à la fois. Même si les deux peuvent là encore se succéder rapidement.
Reprenons à présent chacune de ces trois propositions qui, nous le rappellerons ici, consistent en des lois du fonctionnement de l’esprit, et non en des choix laissés aux caprices de l’homme. La première proposition implique cette nécessité que ce dont nous avons conscience se trouve du même coup dans notre conscience.
Voilà qui est des plus intéressant et peut expliquer rapidement certains mystères apparents de la psychologie moderne. En effet, si ce dont je suis conscient se trouve bien dans ma conscience, alors cela signifie que j’accueille, sans le savoir, une forme spirituelle dans mon propre espace mental et que, du moins le temps de la prise de conscience, elle fera partie intégrante de ce même espace mental qui est le mien. Et nous savons que l’esprit est vivant et qu’il peut même être conscient, c’est-à-dire contenir des besoins et des buts.
Cela peut s’avérer très positif si ce dont nous prenons conscience vibre sur une très haute fréquence et possède ainsi ce pouvoir remarquable de nous permettre de ressentir l’un quelconque au moins des quatre grands états (pour mémoire : amour, paix, joie, plaisir.) Ce serait un peu comme avoir l’insigne honneur d’accueillir chez soi un personnage illustre et admirable sous bien des rapports et de l’inviter à demeurer chez nous, voire à nous revisiter quand bon lui semble. Mais cela peut aussi bien s’avérer très négatif si ce dont nous prenons conscience présente une fréquence spirituelle très basse. Cela reviendrait à inviter chez soi un voyou soucieux de critiquer et de souiller notre intérieur. Hélas, il faut bien admettre que dans les deux cas, nous allons être, disons « marqués », par le phénomène. En clair, nous allons penser souvent à nos prises de conscience agréables et tout aussi souvent, à celles beaucoup moins agréables.
À moins que nous commettions l’erreur grossière de « chasser » nos souvenirs les plus accablants et que, du même coup, nous placions, sans le réaliser, un poison au cœur même de notre organisme. Poison qui aura tout le temps de diluer sa substance nocive sans que nous puissions en avoir conscience, puisque nous avons refoulé le souvenir même d’une expérience sous prétexte de son haut degré de négativité. En première conclusion, nous pouvons déjà comprendre que le fait d’accueillir par exemple une simple idée en notre mental conscient, consiste en une expérience qui est évidemment toujours enrichissante, d’un point de vue pédagogique mais qui, en même temps, peut s’avérer très importante, et pas seulement d’un point de vue très heureux. L’idée, ici, n’est pas d’avoir peur et de refuser ensuite de jouer le jeu de la conscience, mais bien de savoir, en toute connaissance de cause, ce qui se produit à chaque fois que nous prenons conscience de quelque chose.
Nos arrière-grands-parents possédaient une forme de sagesse intuitive et recommandaient à leurs propres enfants, devenus des parents, de bien surveiller les fréquentations de leurs rejetons. Tout devient clair lorsque nous comprenons qu’un enfant, pour se sentir intégré à un groupe quelconque, aura ce réflexe naturel de s’adapter, de « s’aligner » sur les fréquences mentales de ses camarades de jeu. Autrement dit et dès le départ, il cherchera à comprendre l’état d’esprit général de ceux qu’il désire rejoindre, accueillera en sa conscience ce même état d’esprit puis tentera, au mieux de ses possibilités, de s’aligner sur les prétentions de cet état d’esprit. Un groupe d’êtres humains, enfants ou adultes, consiste avant tout en une sorte de conscience « collégiale », c’est-à-dire en une manière plus ou moins commune voire unique de penser. On parle aussi d’égrégore.
Généralement, cet état d’esprit commun et alignée sur celui ou celle qui se veut à la tête de ce même groupe. Tout individu souhaitant penser autre chose et donc, autrement, est immédiatement exclu de ce groupe. Quand on se demande pourquoi, on comprend dès lors la raison pour laquelle un simple virus, microscopique, peut produire les dégâts que nous connaissons dans un organisme complexe et bien plus élaboré. Présenté autrement, disons que nous avons tout intérêt à vérifier l’état vibratoire réel de ce que nous accueillons dans notre conscience mentale. Surtout s’il s’agit de quelque chose de nouveau. Car même s’il s’agit seulement d’une simple idée aux allures passagères, il sera peut-être difficile ensuite de nous en débarrasser et elle pourra éventuellement détruire l’édifice ou la construction mentale personnelle que nous avions construite.
Il suffit parfois d’une idée, d’une simple pensée apparemment innocente pour nous faire perdre nos moyens. Les chefs de gangs le perçoivent intuitivement et ne laissent jamais à personne l’occasion de contredire leurs ordres ou de refuser de s’aligner sur la volonté commune. Une simple idée ou une seule personne suffit pour détruire tout ce qui avait été préalablement construit. Ici, la taille ou le nombre ne sont pas un gage de sécurité. Ainsi et pour en terminer, nous allons devoir apprendre, très vite, à faire la différence entre une remontée d’énergie mentale refoulée, et une tentative extérieure de nous rajouter quelque chose de négatif en plus. Bonne réflexion à tous !
Serge Baccino