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Le Feu Sacré
Qu’est-ce que « le Feu Sacré » ? Réponse : la capacité à aller toujours de l’avant, être motivé, ne jamais se décourager ou laisser les autres y parvenir. Pourquoi cette notion de « feu » ? Parce que c’est la partie supérieure du mental qui seule, est capable d’accueillir puis d’entretenir des idées qui génère un maximum d’énergie vitale. Pourquoi « sacré » ? Parce que « ça crée quelque chose », à savoir une vie passionnante et bien remplie. Quelle est l’antithèse de ce fameux Feu Sacré ? La fainéantise, le manque de motivation, le statisme spirituel, etc. Pourquoi est-il si difficile de seulement se motiver ? Parce qu’on ne peut pas être motivé si on se sert de ces parties d’âmes qui nous cassent le moral.
Avoir le moral est le commencement, trouver une passion est la suite et le Feu Sacré est la finalité. Posez-vous, pour commencer, la première bonne question : Puis-je voir clairement les défauts et limitations du morceau d’âme que j’emploie pour tenter de m’observer ? La réponse est évidente : non ! Puis-je observer sans juger à partir d’un morceau d’âme dont le principal souci est de juger tout et tout le monde, y compris moi ? Même réponse : non ! Pourquoi réussissons-nous à observer les autres bien mieux que nous réussissons à nous observer nous-mêmes ? Réponse : parce que le bout d’âme à partir duquel nous observons, ne peut pas s’observer lui-même ! (Comme l’œil.)
Pourquoi jugeons-nous les autres ? Réponse : parce que ce qui nous sert à observer autrui est conçu pour juger, pas pour comprendre. Il réagit donc selon sa nature, pas selon nos attentes. Or, si nous laissons faire ce même bout d’âme aux allures d’inquisiteur, il aura tôt fait de juger le reste de l’âme, de ce que nous croyons être. Alors nous préférons l’aiguiller en direction des limites présumées ou avérées d’autrui. Pendant ce temps, il nous fout la paix ! Question : Est-ce que les Archontes avaient intérêt à nous laisser expérimenter ce Feu Sacré ? Certes non ! Mais pourquoi ? Peut-on manipuler puis soumettre une personne qui a le Feu Sacré ? Bien sûr que non, c’est impossible ! Voilà la principale raison.
Est-ce qu’il existe une relation entre le Feu sacré et l’Intelligence active (3e Rayon de la Divinité) ? Il en existe en effet une. L’intelligence apparaît spontanément lorsque les bouts d’âmes les plus débilitants sont évacués du complexe psychoénergétique humain (le corps psychique, en somme.) Lorsque l’intelligence apparaît puis s’installe, c’est elle qui nous permet de franchir les derniers mètres vers la pleine liberté d’être. La pleine liberté d’être est installée lorsque l’être est devenu capable de changer d’état d’esprit à volonté, de remplacer une bonne idée par une idée meilleure. L’intelligence est ce qui prépare l’apparition véritable de la Soi-Conscience. Plus l’intelligence s’exprime au travers de nos pensées, de nos paroles et de nos actes, plus la Conscience s’installe, jusqu’à devenir le Principe Directeur de l’individu.
Dès lors, la moindre chose devient magnifique, passionnante et le véritable Feu Sacré s’installe, définitivement. En somme, nous pourrions dire que plus l’âme dirige, moins notre vie est passionnante ou même intéressante. Moins l’âme est aux commandes, plus notre vie s’améliore, cela jusqu’à devenir si intéressante que tout peut devenir, au moins pour un temps, le digne support de notre Feu Sacré. Il n’est pas faux de penser que le Feu Sacré consiste à apprécier pleinement notre vie et à trouver des motifs de passion en de nombreux domaines. Ce que l’on nomme nos hobbies, ce qui produit en nous du plaisir et de la joie, peut devenir l’allumette du Feu Sacré. Il est bien connu que ceux qui ont ce que l’on nomme couramment « une passion », semblent plus vivants lorsqu’ils s’y emploient. Par exemple les passionnés de voitures, de motos, de cinéma ou d’informatique, etc.
Bien sûr, ceux qui ont déjà le Feu Sacré sont proprement incapables de ne se passionner que pour un seul domaine de leur vie. Bien qu’ils ne soient pas obligés non plus, de se passionner pour tout ou de ressentir cette passion tout le temps. Le Feu Sacré s’allume pour ainsi dire à volonté, mais il ne peut demeurer constant, dans la durée, sans risquer de consumer le support de la Flamme. Il existe des êtres, incarnés ou pas, dont le Feu Sacré fait d’eux ce que l’on nomme des « Gardiens de la Flamme. » Qu’est-ce qu’un Gardien de la Flamme ? C’est un être qui a établi l’union avec lui-même, qui n’est donc plus divisé par des morceaux d’âme. Ces GDLF le sont non pas parce qu’ils le veulent ou parce qu’ils ont été mandatés ou missionnés pour l’être, mais parce que c’est là leur Nature essentielle. Et s’ils sont incarnés, ils demeurent ce qu’ils sont une vie durant. Et bien entendu, ils le demeurent ensuite, d’une manière illimitée.
D’ailleurs, après leur vie terrestre, ils continuent à suivre leur passion et se proposent souvent spontanément pour œuvrer en compagnie de ceux, encore incarnés et qui partagent la même passion, voire le même Feu Sacré. Généralement, on considère ceux que l’on nommait « les Grands Maîtres » comme les seuls et véritables Gardiens de la Flamme. C’est non seulement une erreur mais de plus, c’est courir le risque de minimiser à outrance le travail lent et méticuleux de tous ceux qui, depuis « le sol » (la Terre), se préparent à devenir comme les G.M. voire plus que ce qui n’est, après tout, qu’un simple niveau sur un chemin ascendant et infini. Le véritable problème n’est donc pas comment bénéficier de ce « Feu Sacré » ; le vrai problème se présente sous deux aspects complémentaires.
Le premier de ces deux aspects pourrait se résumer ainsi : Comprenez-vous que c’est uniquement ce que vous appelez « mon âme » qui est à l’origine de tous vos problèmes ? Le second se propose sous la forme d’une interrogation aux accents redoutables : « Vous sentez-vous capables d’abandonner toutes ces idées affreusement limitées et qui vous constituent ? » Évidemment que votre âme (ou supposée telle) est ce qui VOUS anime ! Mais c’est cette âme qui est mise en vedette, qui dirige votre vie, pas vous ! Vous le savez déjà : vous ne pensez pas : vous êtes pensés ! Ajoutons à présent ceci : vous ne pouvez pas vous motiver : ce sont tous ces morceaux d’âme qui vous motivent ou pas. Et bien souvent, même si nous croyons être motivés, nous le sommes non pas pour nous et à notre avantage, mais pour ces bouts d’âme et pour leur seul bénéfice.
Comprenez enfin cette écrasante vérité : une âme ou même un de ses constituants, pris séparément, n’a aucun intérêt à VOUS motiver VOUS, en tant que VOUS ! Si vous croyez être motivés, parfois, détrompez-vous ! C’est juste une partie quelconque de cette âme que vous croyez vôtre, qui est en train de se recharger à fond ! Autant dire que vous n’êtes pas prêts de vous en débarrasser et qu’au contraire, elle vous POUSSERA toujours, et avec de plus en plus de force ! Le mot « compulsion » dans « agir avec compulsion » ou « compulsivement », signifie que vous êtes poussés à penser, parler ou agir d’une manière précise et que vous ne pouvez pas y déroger. Avez-vous bien compris ? VOUS êtes poussés ! Vous êtes agi mais vous n’agissez pas : c’est une quelconque partie de votre âme qui se charge de tout, et rien ou presque, ne peut alors l’arrêter ou la faire taire.
Il va sans dire que si nous sommes agi mais n’agissons pas en tant qu’être libre et conscient, la vie fera en sorte, tôt ou tard, de nous placer face aux conséquences logiques de cette problématique interne. C’est là que, généralement, les gens se plaignent d’être poursuivis par les emmerdes. Mais nul besoin que ces emmerdes supposées les poursuivent puisqu’elles se déplacent en même temps que celui qui les abrite et les contient. Il n’est pas intelligent de croire qu’en pensant toujours la même chose et de la même façon, nous pourrons vivre des expériences différentes ! Alors que faire ? Prenez l’habitude de vous observer penser, parler et même vivre. Le plus souvent (rythme) et le plus longtemps possible (durée.)
Au début, vous aurez tendance à « oublier » mais vous ne devrez pas vous décourager pour autant : persistez ! Ensuite, lorsque vous réussirez à entrevoir les premières inepties qui composent une « section d’âme » (ou bout d’âme), vous aurez tendance soit à être choqué ou même vexé, soit à vous juger sans aucune aménité. Vous devez absolument dépasser ce stade critique, car c’est celui à partir duquel « les touristes de la spiritualité », ceux en recherche de nouveautés, se découragent et retournent à leurs anciennes amours (ou habitudes de pensées.) Pour cela, pour passer outre, vous devez toujours vous souvenir que puisque vous voyez une chose, c’est qu’elle n’est pas vous. Ce que vous êtes, en esprit et en vérité, ne pourra jamais se voir lui-même. Il faut toujours l’altérité, pour voir, il faut réussir à se distinguer de ce que l’on observe.
Partant, si vous n’avez plus ni peur, ni honte, ni ne jugez plus ce qui n’est pas vous parce que vous cessez de vous identifier à ce qui est seulement observé, vous aurez passé le stade le plus délicat. Ensuite, c’est presque une partie de plaisir que de faire la chasse non pas à nos défauts, mais à tout ce qui prétend encore être nous à notre place et donc, diriger notre vie. Voilà déjà de quoi s’occuper l’esprit et parvenir à certaines conclusions !
Serge Baccino