L’Hermétisme

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L’hermétisme est l’étude des lois et des principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit. C’est de la pure Ontologie, en somme, mais proposée selon les méthodes qui furent celles des anciens initiés de la Grèce antique. Les hermétistes ont toujours été les plus hauts initiés de la planète en ce qui concerne l’esprit. Mis à part les psychologues ésotéristes, évidemment ! Il n’en existe que très peu, par siècle, car il est très difficile, pour un homme, d’étudier une Loi sans donner son avis sur la manière de s’en servir ou sur sa destination présumée. De nombreux spiritualistes, mêmes « bons« , sont encore bien trop programmés, mentalement et malgré leur grand savoir, pour ne pas croire en certains buts ou états d’esprit plus « vertueux » que d’autres.

Leur connaissance est donc conditionnée.

Les hermétistes étudient et pratiquent « hors conditions« , c’est-à-dire qu’ils ne cherchent pas à savoir ce qu’il « faut » ou « ne faut pas » faire ou être. Il n’existe que SEPT PRINCIPES de vérité, qui sont les sept modes véritables d’expression d’une chose unique :

L’esprit vivant et conscient.

 

On prête à Hermès Trismégiste l’invention de l’hermétisme (en Égypte, c’est Thot qui en serait, dit-on, le fondateur.) Le terme de trismégiste, qui signifie trois fois grand, se rapporte à un grade ou à une prérogative : celle de faire usage du pouvoir spirituel dans les trois mondes.

Ces « trois mondes » sont :

1. Le monde spirituel
2. Le monde psychique intermédiaire et
3. Le monde physique « dense » (la matière, l’univers et notre planète.)

On dit d’une explication difficile à comprendre, qu’elle est « hermétique » (dans le sens de « fermée ») laissant ainsi entendre qu’il faut posséder un intellect particulièrement développé (ou un peu dérangé) pour en saisir toutes les nuances. Mais l’intellect n’a rien à voir dans l’hermétisme. Lorsque l’homme comprend vraiment qu’il est LE CRÉATEUR de sa propre réalité, il devient de facto un hermétiste, c’est tout ! Il n’est plus du tout « fermé », car il se retrouve au contraire ouvert à tous et à toutes choses. Sans a priori.

 

Serge Baccino