Ne jamais oublier de vibrer haut

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Ne jamais oublier de vibrer haut

Lorsque les choses évoluent ou semblent le faire, rien n’est jamais remplacé : tout est toujours ajouté, du moins, en termes de découverte, car tout existe déjà, ne serait-ce qu’en esprit… Un peu comme nous découvrons d’autres pays inconnus, lors de vacances à l’étranger. Ces autres pays ne sont pas créés juste pour nous et lorsque nous les visitons : ils étaient là avant, c’est juste que nous ne les connaissions pas ou juste de nom. Ainsi, la 3D ne sera jamais remplacée par la 5D ou n’importe quelle autre dimension fréquentielle. Sa découverte et son emploi régulier s’effectueront tout naturellement, comme pour la plupart des découvertes humaines. Toutefois, la 5D ne sera pas non plus « ajoutée », du moins dans le sens que nous attribuons à ce concept précis. La 5D existe déjà : c’est juste que, jusqu’à présent, très peu de gens réussissaient à y accéder.

De même que nous n’avons pas à « ajouter » une profondeur sous-marine quelconque : elle existe déjà mais, sans doute n’a-t-elle pas encore été atteinte par beaucoup de gens, d’où le fait que presque personne n’en parle. Il est évident que la plupart des gens vont demeurer en 3D. Non pas parce qu’ils sont bêtes ou manquent d’évolution mais simplement parce qu’ils pensent comme ils le font depuis toujours et se croient incapables de changer d’état d’esprit général. Ils ne seront ni « punis » ni défavorisés d’une quelconque façon : il s’agit là de libre arbitre et chacun a le droit de penser comme il l’entend. Et ne pas pouvoir penser autrement fait également partie du libre arbitre humain. Pour l’esprit, ne pas pouvoir et ne pas vouloir sont deux choses identiques. Il s’agit simplement d’un choix et chacun d’eux est scrupuleusement respecté par l’esprit.

Ceux qui « passeront en 5D », voire ceux qui y sont déjà et depuis quelques petites années, y sont simplement parce que leur mental vibre à la fréquence de base que nous nommons « la 5D. » La 5D n’est en fait qu’un état de l’esprit différent, une manière de voir la vie, les autres et soi-même différemment. C’est la manière de penser ainsi que le contenu formel de cette pensée qui décide du niveau vibratoire à partir duquel un être humain peut prendre conscience de lui-même et de son environnement, les autres compris. Pour l’esprit, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises pensées : il y a ce que nous choisissons plus ou moins consciemment de penser, ce en quoi nous croyons et notre manière de nous positionner face à notre vision de la vie, en général. Il faut bien comprendre cette vérité étonnante : pour l’esprit, tout est égal ! Rien n’est « mieux » ou « meilleur » : tout est utile. C’est à l’homme qu’il appartient de juger et de choisir son état d’esprit général.

La carotte existe en même temps que la tomate et aucune des deux n’est « supérieure » à l’autre. C’est la diversité qui engendre le véritable choix. C’est donc parce que les gens, en général, pensent ce qu’ils pensent et de la manière qu’ils le font, qu’ils vivent ce qu’ils vivent et y réagissent comme ils le font. Le fait qu’un grand nombre de personnes pensent comme elles le font et vivent donc ce qu’elles vivent, n’est pas un gage de vérité ni même d’erreur. Le fait de penser comme tous les autres peut être rassurant mais c’est surtout piégeux, d’un point de vue humain s’entend. En effet, de là à penser que puisque tout le monde pense pareil, cette manière de penser est la seule ou la meilleure, il n’y a qu’un pas que beaucoup se sont empressés de franchir allègrement. Penser comme d’autres nous permet évidemment de nous sentir intégrés, voire en harmonie avec l’extérieur et les autres. Mais cela signifie simplement que nous sommes en accord avec certaines personnes, quel que soit leur nombre.

Penser autrement peut en effet s’avérer pénalisant, surtout si ceux qui refusent notre manière de penser différente sont persuadés « d’être dans la vérité » Dès lors, il ne nous reste plus que le « choix » opposé, à savoir « d’être dans l’erreur » ! En réalité, penser différemment nous permet simplement de vivre différemment. Un peu comme le fait de changer de destination pour nos vacances, peut changer l’expérience que nous en aurons. Nous vivons toujours en accord avec nos processus mentaux, selon ce qu’ils énoncent comme vérité du moment. Et notre vérité est toujours « du moment », même si elle doit durer toute une vie terrestre. Notre vérité n’a pas le pouvoir de changer l’actualité, à savoir ce qui se produit vraiment, mais cela peut changer notre perception de cette actualité et la transformer en notre réalité intérieure du moment.

Une société dans laquelle les gens sont persuadés de devoir bosser dur pour gagner leur vie et qui croient que de bien vivre n’est pas à la portée de toutes et de tous, engendre une société de pauvres et de d’esclaves du travail, dans ses aspects les plus rébarbatifs ou méprisables. De nos jours et plus que jamais, il est vital de comprendre cette loi incontournable du fonctionnement de l’esprit. Personne ne vit ce qui se produit dans les faits : chacun vit en fonction de ce qu’il pense de ce qui est perçu par le mental conscient. Cela dit, ce même mental conscient est capable de véritables choix ! Il peut, et par exemple, ne retenir que ce qui l’arrange de ce qu’il peut percevoir par ailleurs. Nous le faisons tous déjà, plus ou moins volontairement. N’avons-nous pas ce réflexe de ne retenir que ce qui nous arrange ou, du moins, ce qui ne nous dérange pas outre mesure ?

Il ne s’agit pas de tricher avec la vie ou encore de nous abuser volontairement : il est ici question de véritables choix ! Il est primordial de bien faire la différence entre le fait de se mentir et celui de ne retenir que ce qui nous convient vraiment. On ne peut se mentir qu’en niant ce que nous ressentons vraiment. Par exemple, nous avons peur mais nous affirmons que ce n’est pas le cas. Ce faisant, nous nions une chose dont nous avons pourtant conscience, ce qui est très dangereux pour notre équilibre psychologique. Tandis que ne retenir que ce qui nous convient ou même, ce qui nous arrange, n’est pas de nature émotionnelle mais de nature mentale. Il s’agit d’un simple choix délibéré de ne retenir que ce qui est bon et agréable pour nous, en somme. Il n’est pas question d’inventer non plus ce qui n’existe pas encore mais seulement de changer ce regard que nous posons sur les choses et sur les êtres.

Voici trois exemples grossiers, certes, mais surtout très parlants. Imaginons que nous observons un verre d’eau qui est rempli à moitié. Ce verre est-il à moitié vide ou à moitié plein ? Le mot « vide » n’est pas agréable pour notre fonctionnement mental en rapport avec les déductions et associations d’idées que fait sans cesse notre subconscient, que nous le sachions ou pas. Le mot « plein », au contraire, est synonyme de richesse, de plénitude et il est estimé comme étant bien plus favorable pour notre subconscient. Alors et désormais, nous ne voyons plus que des verres à moitié pleins. Par choix délibéré et donc conscient. Et en toute compréhension des lois du fonctionnement de l’esprit, ce qui ne gâche rien ! Il en va de même au sujet du jugement que nous avons tous tendance à poser, ne serait-ce que par défaut, par pur réflexe, comme pour nous débarrasser de quelque chose de supposé gênant.

Par exemple, nous avons un membre de notre famille que nous apprécions et qui, brusquement, adopte un comportement indigne de lui ou qui a le pouvoir de nous chagriner. Nous aimons cette personne. Nous n’aimerions pas, par contre, avoir à regretter, plus tard, d’avoir posé un jugement exagéré ou très négatif sur elle, car nous pourrions avoir à retrouver cette personne telle qu’elle a toujours été, par la suite. Devrions-nous éluder notre jugement pour nous sentir mieux ensuite ? Nous mentir ? Mentir à la personne concernée ou encore nous trouver quelque excuse pour avoir agi comme nous l’avons fait, à savoir juger durement comme si la personne nous était indifférente ou étrangère ? Dans ce cas, nous adoptons la compréhension par défaut et rejetons le jugement gratuit. Cette personne aimée nous parle mal ou agit d’une manière injuste ? Elle ne peut pas être devenue stupide du jour au lendemain. Elle a donc des raisons, pas nécessairement logiques ou rationnelles, pour agir ou réagir comme elle l’a fait.

Nous cherchons à savoir plutôt qu’à condamner. Chercher à savoir invoque des réponses tandis que condamner permet simplement de passer à autre chose en laissant des interrogations en souffrance. Dernier exemple. Nous pénétrons dans une grande salle, un mariage, un baptême ou peu importe comme motif de se retrouver réunis à plusieurs. En arrivant, immédiatement, nous reconnaissons des têtes qui ne nous sont pas agréables ou favorables et seulement deux ou trois convives que nous apprécions particulièrement. D’ailleurs, en nous reconnaissant, ces deux ou trois visages nous sourient rapidement, comme dans une muette invite. Une invite à quoi ? Simplement à faire un choix et le plus rapidement possible ! Ce choix consiste à oublier carrément les têtes qui peuvent vous faire la gueule ou vous reprocher votre seule présence en ce lieu, pour vous concentrer complètement sur les visages familiers et aimés.

Dans cette salle vous pouvez faire un choix décisif pour tout le reste de votre journée ou soirée, cela en comprenant que tout existe déjà, là, pour vous et en simultané ! Vous avez le droit de pester, de vous sentir mal à l’aise et même, de lancer des regards agressifs à ceux qui ne vous aiment pas. Vous êtes libres, comprenez-vous enfin ? Et vous pouvez, en invoquant cette même liberté, ne retenir de « ce qui est » que ce qui vous convient et trouve grâce à vos yeux. Enfin, vous pouvez faire la même chose avec toutes ces pensées plus ou moins rationnelles ou intéressantes qui vous visitent à chaque instant de votre vie. Vous pouvez ne retenir que celles qui vous dérangent le plus et ont ce pouvoir étonnant de « flinguer votre journée », comme disent certains. Mais vous pouvez tout aussi bien ne retenir que celles qui produisent du plaisir ou de la joie, par exemple.

Cela en sachant que ce sont les trains d’ondes mentales que vous allez choisir librement, qui vont hausser sensiblement votre fréquence vibratoire ou l’abaisser à un point tel que vous aurez très vite le sentiment de vivre en enfer. L’enfer et le paradis ne sont tout deux que de simples états d’esprit, ne l’aviez-vous pas encore compris ? Si vous choisissez des processus mentaux navrants, vous resterez en 3D, comme la plupart des gens sur cette Terre et pour le moment. Mais à l’inverse, si vous choisissez librement, en pleine conscience de votre responsabilité en la matière, des processus mentaux qui produisent une hausse de la fréquence vibratoire de votre corps psychique ou « âme », vous allez « grimper » au moins en 5D ! Le but n’est pas vraiment de monter haut. Du moins pour le moment. Le but est de vous maintenir à un niveau vibratoire satisfaisant mais surtout, constant. La constance crée l’habitude et l’habitude rend l’effort inutile. Ceux qui sont constants dans leur état d’esprit général, prennent l’habitude de vibrer haut et ils le font rapidement sans même plus y penser, si l’on peut dire.

 

Serge Baccino