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Nous allons prendre chair
Que se passe-t-il actuellement sur la planète ? Pourquoi les animaux du parc de Yellowstone, aux USA, quittent-ils, selon leur espèce et en groupes, cette région ? Même les animaux qui, d’ordinaire ne vivent pas en meutes, voire sont plus ou moins solitaires, comme les ours, par exemple, pourquoi se sont-ils regroupés, et encore une fois, selon leur espèce, pour quitter cet immense parc national ? Voyons tout d’abord la partie « selon leur espèce ». Par quel miracle les félins, les ours et les différents ordres de cervidés, par exemple, acceptent-ils de se regrouper selon leur espèce, pour quitter le parc ? Pourquoi ne le font-ils pas d’une manière aussi spontanée qu’irrationnelle, c’est-à-dire dans le désordre le plus absolu et au risque de se mêler aux autres animaux, dont certains prédateurs ?
Cette volonté de rassemblement nous parle ! Cette volonté de rassemblement doit absolument nous parler ! Car nous sommes rendus, désormais, à ce moment de l’histoire de l’humanité où même ceux qui refusent catégoriquement de le faire, devront finalement faire un choix. Quel choix ? Celui de se rassembler selon leur espèce. Selon leur espèce ? L’être humain n’est-il pas une espèce unique ? Certainement pas ! En apparence, nous semblons tous faits de la même étoffe et pourtant, cette étoffe n’est pas conduite ou utilisée par le même tisserand. Posons-nous cette intéressante question : « En compagnie de qui nous sentons-nous vraiment à l’aise et en sécurité ? » Certains répondront « La famille, évidemment ! » Oui, peut-être, du moins, la famille de sang, celle issue de la génétique. Mais on sait que certains enfants, très tôt et par la suite une fois rendus à l’âge adulte, se sentent à l’aise dans leur propre famille et avec ses membres, comme une poule se sentirait à l’aise au milieu d’un groupe de renards femelles désireux de nourrir leurs chers petits !
D’autres choisiront les amis. Voilà, nous sommes très bien en compagnie de nos amis ! En êtes-vous certains ? N’avez-vous jamais été trahis par un ou plusieurs amis ? Et si vous en avez encore quelques-uns, n’est-ce pas à force de fermer les yeux sur leurs limitations, cela au point d’en perdre la vue, que vous pouvez encore vous vanter de compter quelques amis réputés « fidèles » ? D’autres encore choisiront la religion. Là au moins, penseront-ils, on ne risque pas d’être déçu : tout le monde croit en un même dieu et s’efforce de respecter ses commandements. Ou plus exactement, ont tout intérêt de respecter les commandements issus de ses ministres, seuls capables d’accéder à la volonté de dieu afin de pouvoir la retransmettre aux fidèles. Nous sommes donc en présence d’hommes et de femmes qui suivent sans se poser de questions, d’autres hommes et, prière de le noter au passage, très rarement d’autres femmes, qui ont été choisis pour être différents, voire supérieurs, puisque seuls capables de comprendre la divinité.
On ne citera les différentes sectes réelles que pour mémoire, puisque là, mieux qu’en religion, il existe une volonté d’endormissement plus que d’éveil véritable. Dans ce cas particulier, nous trouvons des êtres humains paumés qui ont bien senti que quelque chose devait être fait ou même, devait être vécu, mais qui pour le découvrir se trompent de direction et cherche au-dehors ce qui ne s’y trouvera jamais. Viennent ensuite les spiritualistes, qui n’ont comme différence que leur manière de ramener à leur propre sauce, une même connaissance généreusement offerte sur un plateau par le Deep State, dans les années soixante à 70. Cette espèce foisonne et se tortille en tous sens, tels des poissons piégés dans une nacelle trop remplie et qui s’efforcent de s’en sortir. Le fait que tous croient en les mêmes choses est quelque peu compensé dans la manière plus ou moins originale d’en parler aux autres.
Mais que trouvons-nous, finalement et qui soit vraiment original ou nouveau ? L’emploi des pierres et de leurs pouvoirs sur notre âme ? L’emploi de la pensée positive et supposée « créatrice » ? Les Chakra ? La Kundalini ? Le contact avec les disparus ou encore et bien mieux, avec les guides, les anges et les maîtres ascensionnés qui, malgré leur distance ascensionnelle, ont encore l’envie et le courage de s’occuper des petites misères de la personnalité humaine ? Posez-vous cette importante question existentielle : Qu’est-ce qu’il y a de nouveau, d’original et surtout, de vraiment utile dans le fait d’attendre que des flottes entières d’extraterrestres viennent botter le cul des vilains pas beaux qui font des misères à ce pauvre être humain non seulement incapable de s’assumer seul mais de plus, désireux d’être assumé de pieds en cap par d’autres ?
Notre époque est sans aucun doute formidable, unique dans les annales ! Nul moment, dans l’histoire du Monde, n’a sans doute été plus proche de ce que certains nomment excités : « Le Grand Dénouement. » Mais il est également envisageable que nulle autre époque n’ait été plongée dans un tel état de… Bordel organisé ! En effet, avouons que c’est le bordel ! Une chienne de chasse ne retrouverait pas ses petits au flair, tant tout se mélange et tout est confondu ! Si nous écoutons les informations, tout va toujours pour le mieux dans le meilleur des mondes, dormez braves gens ! Si nous écoutons les lanceurs d’alertes, nous déciderons nous-mêmes de nous pendre avant la fin de la journée ! Il paraît que « C’est terrible, que nous allons tous mourir la bouche ouverte, crispés dans d’atroces souffrances morales et physiques ! » (Tant qu’à faire.) Les uns bénissent le libérateur du Monde en la personne de Donald Trump, tandis que d’autres le dénoncent comme étant le diable incarné !
En somme, les gens ont tellement de choix différents en plus de nombreux et chacun d’eux étant au moins anxiogène, plus personne ne sait à quel saint se vouer. Nous assistons à une forme nouvelle et donc, inattendue, « d’individualisme par nécessité. » En effet, comment trouver un « camp » ou un groupe de personnes qui nous ressemble et qui nous permet de nous sentir sécures, si chacun ne prêche que pour lui-même, persuadé que tous les autres en font autant ? D’ailleurs, vous remarquerez que dans le dernier groupe ou la dernière « espèce » évoquée, à savoir les spiritualistes, il semblerait, après une étude attentive et rapidement exhaustive, au vu du niveau proposé, qu’il y ait, actuellement et sur Terre, soit des « starsseds » et autres envoyés spéciaux des étoiles issus de lointaines galaxies bien en avance sur la nôtre (tant qu’à faire, là encore ), soit le pôle opposé, à savoir de pauvres humains aussi ignares que paumés, mais très désireux d’apprendre, faute de « qui ils sont », qui ils pourraient éventuellement devenir. A la condition expresse qu’on les prenne totalement en charge s’entend !
Bien sûr, les premiers font souvent mine de s’en plaindre et traitent ceux qui les font manger, plus qu’à leur faim souvent, d’incapables de se débrouiller seuls, d’assistés, faisant mine d’ignorer que si tous ces suiveurs devenaient libres et indépendants, ils n’auraient plus personne à instruire ou même à guider et retourneraient pointer au chômage ou, pire encore pour des immenses initiés, seraient obligés de se remettre à travailler pour un employeur ordinaire. Ce sont donc ceux-là mêmes qui sont traités de moutons et même de shootés à la dépendance affective ou autre, qui leur permettent non seulement un certain train de vie, il faut bien le reconnaître ici, mais surtout, la possibilité de se distinguer, par rapport aux masses dites laborieuses. Or donc, les gens ne savent plus qui suivre ni même avec qui se grouper, très bien. Mais pourquoi cela ? Réponse : parce qu’on ne leur a jamais appris à assumer totalement non pas « qui ils étaient » mais bien « qui ils sont, à un moment donné. »
L’être humain n’est pas un animal mais il est « construit » à partir d’une infrastructure dans laquelle on retrouve de larges traces d’animalité ou, plus sobrement, « d’anima » (l’un des deux pouvoirs en action et combiné au sein de la Création Continue.) Et justement, tous ces animaux qui désertent certains lieux, nous allons voir plus loin pourquoi, sont restés assez naturels pour se regrouper selon leur nature et donc, selon leur espèce. Il serait étrange sauf en cas de feu de forêt par exemple, de trouver un daim fuyant aux côtés d’un ours ou d’un loup. Le moment de danger passé, leurs instincts naturels referaient surface et l’un d’entre eux au moins se sentirait de trop ! Là, nous assistons bien à un exode animalier, mais pas à n’importe lequel. Les animaux ne luttent pas contre leur nature et encore moins contre leur espèce. Ils ne cherchent pas à « être plus ou mieux », comme adore le faire l’être humain. Un être humain qui semble « mal se vivre lui-même » ou, à tout le moins, refuse d’incarner qui il est déjà et… De toute manière.
On verra rarement un daim se prendre pour un loup ou un lapin attaquer sauvagement un ours. Pourtant, toutes proportions gardées, c’est exactement ce qui se passe, actuellement, chez l’être humain. Pour résumer à outrance, nous pourrions dire que l’humain ne sait plus non seulement « qui il est » et tente par tous les moyens, surtout les moins heureux, de découvrir « qui il pourrait être. » Et c’est justement cette seconde partie de cet état d’esprit (être incapable de s’assumer en l’état, même provisoirement). Tandis qu’elle est en recherche d’une version potable d’elle-même, une personne incarne au moins un état qui consiste à n’en incarner aucun ! Jamais le terme « personne », dans le sens d’absence de quelqu’un, n’a été plus à propos pour désigner l’humain. Il s’agit là d’un simple constat et non d’une critique acerbe. Ainsi, les animaux se groupent, selon leur espèce, et fuient d’un commun accord, comme guidés par une seule âme, vers une direction connue que de cette âme unique ou « Déva. »
Et ils réagissent ainsi parce qu’ils ne luttent pas contre leur nature intrinsèque, contre leurs instincts premiers : ils répondent à un Appel et c’est sans réfléchir et d’un commun accord qu’ils assument ce mouvement vers d’autres lieux. Mais qu’est-ce que ce fameux « Appel », d’où vient-il et par qui a-t-il été lancé ? Cet Appel est très ancien, pourrions-nous dire et il a été émis il y a bien longtemps de cela. Mais il a mis quelques milliers d’années pour nous parvenir. Du moins, pour parvenir aux animaux dont l’ouïe spirituelle est bien meilleure que la nôtre. Il est issu du cœur même de notre planète puis il a franchi les différentes « couches » vibratoires que nous appelons « plans ». À présent, cet Appel qui résonne chaque semaine un peu plus fort, depuis le début de l’été 2025, est arrivé à la lisière de notre terre, à savoir aux abords de la croûte terrestre. Cet Appel, sous la forme d’une énergie colossale, irrépressible et surtout, très bientôt impossible à ignorer, est en train de « pousser », de toutes ses forces, contre cette même croûte terrestre là, juste sous nos pieds.
Cette énergie d’Appel est « un Feu Dévorant », comme cela est parfois mentionné dans la Bible et dans certains écrits Esséniens. Et la version, pour nous, en surface, la plus proche de cette idée de Feu Dévorant, c’est bien évidemment le magma qui couve sous les cendres. Les animaux sont donc guidés pour fuir les endroits à risques, à savoir là où couve la lave sous la cendre des volcans. Et les animaux se laissent guider parce qu’ils ne résistent pas à l’Appel. Ils écoutent la Mère dont le but est de s’élever au travers de ses enfants, de tous ses enfants, si possible, y compris les animaux qui forme, actuellement, le Règne vivant et semi-conscient qui la perçoit le mieux. Que reste-t-il à apprendre pour l’être humain à propos de cet exode animalier ? En particulier qu’eux savent se rassembler par affinités vibratoires. L’homme est devenu incapable de savoir ce qu’il est, même ponctuellement dès lors, comment pourrait-il s’associer étroitement à ses semblables ? Semblables à quoi ? À qui ?
La plupart des gens cherchent à « devenir » ceci ou cela. Quant ils ne cherchent pas carrément ce qu’ils pourraient bien devenir ! Or, cela qui veut devenir quelque chose est déjà en place ! Il faut que quelque chose soit déjà là pour chercher quelque chose. Rien ne saurait désirer quoique ce soit. Si l’homme désire devenir, c’est qu’il est déjà. Et tandis qu’il tente de devenir, il cesse d’être conscient qu’il Est déjà ce quelque chose qu’il serait souhaitable qu’il soit.
Serge Baccino