Getting your Trinity Audio player ready...
|
On ne se concentre que sur ce que l’on connaît
En toute logique, nous ne pouvons nous concentrer que sur ce dont nous avons conscience. Si nous ne sommes pas conscients d’une chose, quelle qu’elle soit, pour nous, cette chose n’existe pas. Mais le sujet est bien plus que seulement logique ou simple en apparence. Il y a aussi une dimension dramatique dans le fait que le mental humain ne puisse se concentrer que sur ce qu’il connaît. C’est ce que nous allons essayer de comprendre plus loin. Pour le moment, il est bon de savoir qu’il existe trois moyens différents de connaître les choses et les êtres.
Le premier moyen est dit « extérieur », cela dans la mesure où il se réfère à ce que les autres sont susceptibles de nous apprendre, que ce soit verbalement, ou en lisant, en visionnant une vidéo, etc. Le second se résume à ce que nous allons penser et comprendre nous-mêmes, en nous référant à nos processus mentaux usuels. En somme, ce que nous allons nous apprendre à nous-mêmes à partir de ce qui se trouve déjà en nous comme « matériel Mental. » Le troisième est plus délicat d’accès, puisqu’on le confond souvent avec le premier. Il est relatif à nos filtres mentaux, à nos croyances et conditionnements en tous genres.
Toutefois, il est orienté sur l’extérieur et les autres et consiste en notre manière toute personnelle d’appréhender le vivant, en général et les autres, en particulier. En somme, il est fonction de qui nous croyons être et, surtout, de ce que nous croyons devoir demeurer. Nous pourrions tout aussi bien nous référer au « Noyau dur » de notre âme qui, pour mémoire, n’est pas ce que nous sommes vraiment, mais bien ce que nous voulons vraiment être et demeurer, voire devenir un jour. Nous aurons à revenir sur cette troisième manière de connaître, lorsque nous aborderons le sujet de la dernière Matrice.
Ce fait de ne pouvoir se concentrer que sur ce que l’on connaît déjà est piégeur, comme nous l’avons clairement laissé entendre plus tôt. Mais pour traiter correctement de ce dernier sujet, il nous faut l’aborder depuis ses deux angles différents, aussi opposés que complémentaires. Pour cela, nous prendrons comme exemple concret les gens qui font confiance en Trump et en Alliance et, à l’inverse, ceux qui ne veulent même plus en entendre parler. Certes, il existe une autre faction de personnes plus ou moins bien intentionnées (genre nos merdias), qui se servent du peu qu’ils savent (ou qu’on leur permet de savoir), pour présenter Trump et l’alliance comme de dangereux personnages qui mettent les nations en péril ! (Excusez du peu ^^)
Mais dans le cas qui nous concerne, pour la présente étude, nous ne conserverons que ces deux premiers opposés mais complémentaires. Ils suffisent largement pour étayer nos propos. Prenons tout d’abord et des deux, le cas le plus simple : celui formé par les gens qui attendent avec impatience que Trump ainsi que l’Alliance planétaire fassent tout ce qu’ils ont promis. Ces gens-là et pour la plupart, vous l’aurez sans doute remarqué, sont pour le moins pressés ! Certains commencent même à désespérer qu’il arrive enfin ce jour béni à partir duquel la planète tout entière sera libérée de ce que nous considérons souvent comme étant « les forces du mal. »
Ils sont donc informés de ce qui devrait se produire, à plus ou moins long terme. Mais pourquoi cet empressement ? Pourquoi, même, ce stress que l’on ressent très facilement par celles et ceux qui ne savent plus à quel saint se vouer pour connaître la date d’échéance ? Ils se languissent, certes ! Qui ne souhaiterait pas que cela arrive le plus tôt possible ? Mais la question n’est pas là ! La vraie question est celle-ci : « Pourquoi tous ces gens qui n’en peuvent plus d’attendre, qui se désespèrent que le Grand Jour arrive enfin et même, pourquoi certains commencent-ils déjà à se décourager, voire à se lamenter en affirmant que tout n’était qu’un rêve inaccessible ? »
Celle ou celui qui ne sent pas la tension mentale et émotionnelle qui règne désormais en France comme dans bien d’autres pays, celle-là ou celui-là devrait consulter un neurologue et ce, au plus vite ! Cette tension est quasi palpable ! Même les animaux ressentent qu’il se passe quelque chose d’exceptionnel, quelque chose d’inusité, de jamais vu ou même connu, sur Terre et ce, depuis des millénaires au moins. Si ce n’est plus, bien plus encore ! Ainsi, pour ceux qui croient encore en cette Promesse de liberté et de bien-être social général, la question qui devrait nous brûler les lèvres n’est pas « Mais quand tout cela va-t-il enfin cesser ? » ni même, et à l’inverse : « Mais quand allons-nous enfin devenir libres et heureux ? »
Pour comprendre en profondeur ce qui se passe vraiment et pourquoi cela se produit ainsi, la bonne question est celle-ci : « Pourquoi celles et ceux qui devraient juste être porteurs d’espoir, sont-ils à deux doigts de péter un câble et de tout envoyer bouler ? » Et voici la réponse, accessible à celles et à ceux qui tiendront compte de ce qui a été proposé plus avant : « Parce qu’ils se concentrent sur une nouvelle connaissance et comme elle est de plus extraordinaire, elle leur prend carrément la tête ! Ils ne peuvent plus penser qu’à ça, désormais, et ils sont pour ainsi dire hypnotisés par cet espoir immense. Et ils supposent que la tension psychologique qui en découle, cessera le jour de l’Avènement promis et, de ce fait, ils supportent de moins en moins l’attente qui semble leur être imposée. »
En gros, comme c’est nouveau et terriblement positif, ils sont subjugués. Ils ne pensent quasiment plus qu’à ça et ont presque cessé de vivre, tant ils sont désormais dans l’attente fiévreuse d’un lendemain qui tarde à venir. Se sont-ils fait piéger en sachant trop tôt ce qui ne concernait alors qu’un futur, plus ou moins proche ? Oui et… Non ! Non, parce que ceux qui savent, depuis, devaient absolument savoir ! Cela faisait partie de leur « entraînement », de leur mission de vie, pour ceux qui préfèrent cette ancienne formulation. Et en même temps, oui, il s’agit d’une sorte de piège pour eux, car ils ignorent, pour la plupart, les lois et les principes du fonctionnement de l’esprit. Ils subissent ce que l’on nomme une « DDP », à savoir, une différence de potentiel énorme.
La plupart des gens concernés par ce premier piège, avaient plus ou moins réalisé qu’ils en avaient carrément marre de leur vie. Du moins de ce en quoi consistait leur vie, désormais. Et inutile de citer toutes ces raisons qui font qu’il est devenu difficile de vivre dignement, de par les temps qui courent ! D’autres, habitués à se mentir avec quelque efficacité, n’avaient même pas compris qu’ils étaient au bord du « burn-out », comme on le dit aujourd’hui. Alors il arrive non pas « une lueur d’espoir » mais un Soleil Flamboyant, en les personnes plus ou moins physiques et morales de Trump, de l’Alliance, de « Q » et consorts. Le cadeau est presque trop beau ! Cela réclame une foi bien trop énorme car cette fois, « la montagne » à soulever est hors toute mesure.
Le mental des personnes capables de supporter cette première tension, ou qui sont capables d’imaginer que cela puisse être vrai, est carrément subjugué ! Comment pourraient-ils, ces femmes et ces hommes, penser à autre chose qu’à « ça » ? Qu’est-ce qui peut bien sembler ne serait-ce qu’aussi important que « ça » ? Bien sûr qu’ils ont compris qu’il était question de devenir souverain et de vivre enfin libre et heureux. Ce n’est pas la compréhension, qui leur manque mais autre chose… Quelle chose ? Pour le comprendre, il nous faut tout d’abord nous souvenir du Principe de Polarité, qui énonce que « Tout est double », toujours.
À partir d’un regard de surface, il serait facile d’en déduire que parmi ceux qui savent, il en est déjà qui se décourage, cela à cause de leur manque de foi. Mais ici comme ailleurs, la seule foi est-elle suffisante ? La réponse est NON ! Pour que cette foi soit durable, elle doit être FORTE ! Si notre foi n’est pas assez forte, elle ne tiendra pas le long terme. Et c’est exactement ce qui se produit actuellement. Ceux qui croyaient en les promesses futures commencent à douter, faute de carburant. Et ce carburant n’est autre que la Force Vitale. Force vitale qui est hélas largement employée dans la somme faramineuse de processus mentaux inutiles qui émaillent la journée d’une personne lambda. Lorsqu’elle n’est pas carrément épuisée !
Fort heureusement, certains ont capté intuitivement le piège, le processus en présence. Au lieu de se prendre la tête pour savoir ce que valent ou non ceux qui se prétendent les architectes d’un futur meilleur, au lieu de tirer des plans sur la comète ou de « boursicoter » à propos du quand, du comment et du qui, ils font la seule chose intelligente à faire. Et on pourrait croire qu’ils font simplement montre de patience ou pire, qu’ils savent quelque secret ignoré de tous. En fait, ils mettent en pratique une loi du fonctionnement de l’esprit qui affirme que « le mental ne peut pas se concentrer sur plus d’un objet d’attention à la fois. » En clair, ils ne cherchent même pas à savoir où en sont les choses, ce que disent les médias ou même les réseaux sociaux : ils se concentrent sur le moment présent, sur ce qu’ils ont à vivre pour l’instant, tout en conservant, en arrière-plan de leur conscience, que de grands changements sont à prévoir et qu’ils se produiront quand ça sera le moment qu’ils se produisent.
Certains parleront de sagesse mais nous préférons invoquer une forme méconnue d’intelligence, qui se résume à connaître les lois et les principes du fonctionnement de l’esprit (comme étudié en Psy Éso) puis à les mettre simplement en pratique. Terminons ce sujet par la seconde version d’êtres humains présents sur cette planète, celle qui regroupe tous ceux qui ne veulent rien entendre, rien savoir et donc, ne pas avoir à connaître autre chose que ce qu’ils connaissent déjà. Avec cette dernière partie, il est quasiment possible de deviner la suite ! Pourquoi ce refus de connaître quelque chose de nouveau, de différent ? Ce n’est pas de la bêtise, contrairement à ce que pensent les mauvaises langues. Et ce n’est pas uniquement la peur du changement, comme le pensent ceux un peu plus intelligents.
Alors, comme certains l’ont déjà deviné, il s’agit d’une forme d’intuition mal interprétée mais fort bien captée par ailleurs ! En effet, le sujet est si gros, si gigantesque, si novateur, qu’aucun lieu commun ou aucun adjectif pourrait en témoigner. Et cela, ils l’ont parfaitement ressenti ! Ils ne sont donc pas si « bouchés » que cela, au risque d’en chagriner quelques-uns au passage ! C’est juste que leur presque total investissement dans leurs actuels processus mentaux, leur coûte déjà l’essentiel de leur énergie. Énergie qui, pour mémoire, est celle de l’âme, n’est-ce pas ?
Alors, intuitivement, ils pressentent que s’ils acceptent de rentrer dans ce nouvel état d’esprit, ils vont apprendre, comprendre et retenir de nouvelles connaissances et ces dernières vont leur mettre une pression insoutenable. Cela parce qu’ils RISQUENT de CROIRE, d’avoir foi en ces nouvelles connaissances, mais ne pas pouvoir tenir sur la longueur. D’ailleurs, on peut s’attendre à ce que des « purs et durs » de la résistance aux nouvelles énergies, changent brusquement d’avis, du jour au lendemain, cela dès que les premiers résultats concrets seront avérés. En gros, dès qu’il ne sera plus nécessaire d’attendre quoi que ce soit ou qui que ce soit pour avoir des preuves concrètes. N’oublions pas qu’ils ressentent très fortement un piège, sans en connaître la nature exacte. Voilà pour cet intéressant sujet.
Serge Baccino