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Où il est question de libre arbitre
Qu’est-ce que le libre arbitre, en clair ? Voici ce que propose Wikipédia : « Le libre arbitre, parfois orthographié Libre Arbitre, est l’aptitude de l’être humain à se déterminer librement et par lui seul, pour agir et penser. Cette notion s’oppose au déterminisme ou au fatalisme, qui affirment que sa volonté est régie par des « forces » qui l’y obligent. » Étymologie : vient du latin libertum arbitrum. Dictionnaire Larousse sur internet (extrait) : « Libre arbitre : faculté qu’a la volonté de se déterminer (par opposition au serf arbitre) ; volonté non contrainte : Conserver son libre arbitre. »
Dictionnaire de philosophie Christian Godin (extrait) Sens ancien : synonyme de liberté ; « Capacité de se déterminer par soi-même, spontanément et volontairement. » Sens moderne : « Capacité de choisir entre deux ou plusieurs comportements, sans incliner a priori d’un côté ou de l’autre. Autrement dit : capacité d’être cause première ou absolue de nos actes. » Selon Nietzsche, « Les hommes ont été considérés comme libres, pour pouvoir être jugés et punis, pour pouvoir être coupables. » Cette phrase est bien plus profonde et logique qu’il n’y paraît de prime abord. Pourquoi ? Parce que si l’homme n’était pas préalablement libre et innocent, par exemple, il ne pourrait devenir prisonnier et coupable.
On pourrait croire que le Deep State a préalablement œuvré pour nos droits, pour notre bien, puisqu’il a lui-même instauré des lois censées nous protéger. En réalité, le D.S. n’a fait que respecter certaines lois spirituelles et les tourner à son avantage. Par exemple, pour qu’une personne puisse « perdre » quelque chose, elle doit au préalable posséder cette chose ou, du moins, croire la posséder. Ainsi, pour être déclaré coupable, il est nécessaire que nous soyons préalablement réputés innocents. Et pour pouvoir être jugés puis punis d’emprisonnement, nous devons partir de la condition sociale opposée, à savoir être libre ou présumé tel.
Il fallait juste que l’être humain croie fermement en l’acquisition du premier pôle (innocence/liberté) pour le mettre en état potentiel d’esclavage. La fraude ou complot planétaire dont nous subissons – désormais consciemment – les derniers outrages, va bien plus loin qu’une « simple » fraude du Nom légal. Le complot était total, parfait et prévu pour être définitif, sans aucun moyen humain ou autre de s’en échapper. Notons ces termes très importants : « que nous subissons désormais consciemment. » Voilà ce qui a déclenché le processus d’annihilation du complot planétaire global.
Et aussi le fait que, contrairement à d’habitude, ceux qui deviennent conscients de ne pas être libres, développent cette volonté incontrôlable de rendre également les autres conscients des faits. Jadis, à ceux qui découvraient l’essentiel de ce complot, il était conseillé de n’en rien dire, de conserver pour eux une prise de conscience censée faire plus de dégâts que de bien. Alors les êtres se libéraient les uns après les autres, isolément et sans rien laisser paraître à ceux considérés comme non encore prêts pour de telles révélations. « …considérés comme non encore prêts »… Par qui ?
Par ceux qui étaient en charge de notre présente humanité, à savoir certains grands êtres de la Hiérarchie ésotérique, plus connue sous le vocable de « Grande Loge Blanche » ceux qui occupaient alors cette auguste assemblée de grands maîtres, formaient quant à eux ce que l’on connaît sous le nom de « Grande Fraternité Blanche. » Rien à voir, évidemment, avec aucunes de ces piètres copies humaines (de même nom) qui ont tenté d’usurper ces rôles, titres et appellations. Le but de ces êtres héroïques était-il de nous laisser croupir dans l’ignorance ? Bien sûr que non !
Le but était essentiellement de « protéger » chaque être humain de terribles révélations que leur âme elle-même n’aurait jamais supporté. Il n’était donc pas question, comme se l’imaginent un peu rapidement certains initiés, de juger de qui pourrait être libre et de qui ne pourrait pas l’être : il était vraiment question d’agir au mieux pour tous, en respectant, justement, le libre arbitre de chacun et de tous. Avec le recul et, surtout le développement mental exceptionnel qui est celui des humains de notre présente époque, il est facile de se laisser abuser par les apparences, de voir en ces grands maîtres du passé, des êtres peu recommandables, surtout soucieux de demeurer les seuls à savoir, avec une petite minorité issue de leur choix partial.
En réalité, nulle erreur n’a été commise, nulle violation du libre arbitre humain. Pour l’époque, il s’avérait nécessaire que certaines grandes âmes prennent sur elles le lourd fardeau de devoir décider à la place d’être si peu conscients de leur possibilité de choix véritables. Lorsque certaines conditions mentales planétaires ont évolué, c’est-à-dire durant la période allant de 1970 à 1985, environ, cette Hiérarchie de grands êtres a été dissoute, la Grande Loge Blanche a déserté ses locaux spirituels et la Fraternité associée a cessé d’exister, du moins d’un point de vue formel. On comprend désormais la raison de ces actions concertées de la part des grands maîtres de la Loge Blanche : les gens n’étaient vraiment pas prêts à apprendre et à comprendre l’ampleur du complot terrestre et plus.
On comprend également pourquoi, au vu de l’évolution des consciences mentales, il est désormais possible non seulement de découvrir la vérité, mais de plus, chose nouvelle, de pouvoir la partager avec quelques-uns seulement. Car la plupart des gens demeurent inaptes à ce type de savoir et le demeureront sans doute jusqu’à ce qu’ils aient quitté leur enveloppe de chair. Mais désormais, il n’est plus interdit de partager avec qui veut bien entendre, car ce n’est plus un secret. Mais revenons au libre arbitre et essayons de savoir s’il existe ou pas, en fin de compte.
Pour cela, nous devons évoquer de nouveau l’action des premiers grands maîtres de la Hiérarchie Ésotérique, du temps où elle avait encore le pouvoir d’imposer une certaine forme de sagesse adaptée à l’état d’esprit général humain. Comprenons autrement et d’une manière plus subtile encore, pourquoi seuls quelques-uns, parmi les initiés d’antan, pouvaient accéder à ce qui était considéré alors comme un secret et se nommait, déjà, à cette époque, « le complot cosmique » (pour ceux qui ont déjà lu ou entendu ces termes.) Reprenons une partie des définitions acceptées du libre arbitre :
« Le libre arbitre, parfois orthographié libre arbitre, est l’aptitude de l’être humain à se déterminer librement et par lui seul, pour agir et penser. » Ou encore : « Capacité de se déterminer par soi-même, spontanément et volontairement. »
Voici une question qui n’en est pas vraiment une : « Sommes-nous vraiment libres de penser ? Sommes-nous certains qu’aucun conditionnement mental et qu’aucune croyance infondée, ne viendra jamais interférer dans nos processus mentaux ? » Est-il seulement utile d’apporter une réponse ? Nous savons pertinemment que nous ne sommes pas libres de penser, que certains schémas, voire pires, nous POUSSENT à penser d’une manière que nous sommes les premiers à réprouver. Si nous ne sommes même pas d’accord avec certains de nos processus mentaux et que ces derniers semblent nous imposer leur présence débilitante, pouvons-nous sérieusement affirmer que nous sommes libres de choix, que nous possédons cette capacité enviable de nous déterminer par nous-mêmes ?
Bien sûr qu’il appartient à l’homme de s’écrire librement. À l’évidence, ce qu’il pense un jour, il devra le vivre un autre jour. Mais est-ce toujours volontairement que nous pensons ? Ne sommes-nous pas quelquefois « pensés », par des idées avec lesquelles nous ne sommes pas vraiment d’accord ? Voilà pourquoi les Hiérarques d’antan avaient décidé de ne pas informer les peuples de leur bien piètre condition humaine. Il est clair que cela leur aurait fait plus de mal que de bien et, surtout, cela ne les aurait pas rendus plus libres pour autant ! Moralité, le libre arbitre n’existe pas et n’a jamais existé. Il existera le jour où l’homme sera seul à penser dans sa tête, qu’il ne sera plus illusionné par certaines couches de l’astral inférieur et même moyen.
Très bien, mais dans ce cas, pourquoi dissoudre la Grande Loge Blanche et supprimer la Hiérarchie Ésotérique ? Même à présent, nous ne sommes pas vraiment libres, n’est-ce pas ? La raison de cette dissolution (H.E.) ne dépend pas de notre degré de liberté mentale actuelle, mais du fait que protéger est une chose qui ne peut durer qu’aussi longtemps que cette même protection ne se transforme pas en assistanat à caractère possiblement définitif ! Si les hiérarques d’antan avaient dû attendre que tous les humains soient libres dans leur tête, comme on dit, ils n’auraient jamais été libérés eux-mêmes de leur fonction.
Désormais, nous sommes non pas « seuls », mais les seuls à décider si nous nous considérons comme libres ou si cette notion de libre arbitre n’est encore qu’une illusion de plus au sein de la matrice artificielle qui nous tient lieu de réalité collective.
Serge Baccino