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Pourquoi c’est si long ?

Pourquoi c’est si long ?


Une question se pose encore et toujours : pourquoi est-ce si long ? Question qui se pose au sujet du moment où la Lumière va vaincre définitivement les ténèbres. Et il semble à certains que l’attente se fait un peu longue. D’un autre côté, c’est fait exprès ! Et pas seulement à cause de l’état profond. Ce sont les Grands Êtres qui filtrent pour nous le débit de la Lumière dans notre Système solaire qui sont à l’origine du timing exact et à ce propos.
Mais pourquoi cela ? Quel besoin ou intérêt il y a à attendre ainsi une libération qui ne semble jamais arriver ?

Même si l’intellect peut comprendre l’idée d’un changement radical, l’âme ne peut l’admettre et encore moins s’y résigner vraiment. Ou alors, il lui faut du temps. Beaucoup de temps, parfois. Par nature, l’âme est dynamique, c’est-à-dire qu’elle est (ou devrait être) en perpétuel mouvement. Et qui dit mouvement dit évolution, voire changements. Mais l’I.A. a savamment œuvré pour que l’âme humaine devienne la plus statique possible. Et dans une large mesure, et même si l’âme conserve ses prérogatives, son potentiel dynamique, l’I.A. a réussi à rendre toute idée de changement négatif ou sujet à méfiance au moins.

C’est pour cela que toute idée nouvelle, surtout si elle n’est pas reposante pour le mental (si elle peut effrayer) est immédiatement rejetée et considérée comme fausse au minimum, voire malveillante. L’idée est de ne surtout pas mettre la pression à l’âme qui a pour mission de bouger le moins possible et en un mot, de ne surtout pas évoluer. L’âme humaine est programmée en profondeur et ce programme de base lui intime de ne pas changer, que le changement consiste nécessairement en une déchéance, puisque cela revient à passer du bon à son contraire, le mauvais.

En effet, un programme secondaire réussit à faire croire à la majorité des âmes humaines que « le Bon, le Bien, le Juste et le Vrai, ce ne peut être que maintenant. » Partant, tout changement ne peut orienter que vers l’autre polarité, l’inverse, vers le contraire, donc, du bon, du bien, du juste et du vrai. Autant dire que pour beaucoup, changer ne peut entraîner que de la souffrance. En cela le Deep State a adroitement œuvré. C’est ce qu’il désirait faire croire, c’est ce qu’il a réussi à faire admettre, de la plupart des êtres humains.

Or donc, l’âme humaine se méfie comme de la peste du changement. Y compris de l’idée même de changement. En fait, même les initiés sont concernés et, à leur manière, souffrent de la même maladie animique (relative à l’âme, donc.) J’en veux pour preuve certains sujets qu’il a fallu introduire adroitement, doucement et selon un rythme soutenu et sur une durée assez longue tout de même. Je parle de sujets qui vous ont été présentés, depuis trois ans, environ. Par exemple au sujet de l’I.A. une révélation majeure rendant cette dernière omniprésente.

Et ignorer ce sujet revient à ignorer sa nature même, puisque l’I.A. a réussi à nous faire admettre que nous n’étions pas ce que nous sommes tous et pourtant. Avouez que certains d’entre vous, et je m’adresse surtout aux ésotéristes, aux initiés, qui ont eu du mal, au début, d’entendre brusquement parler de l’I.A., voire de ne plus entendre parler que de ça ou presque ! Preuve s’il en est qu’il n’est pas si évident que cela de préparer l’humanité, initiés compris, à la somme globale des révélations en cours à venir.

Ainsi, pensez au temps qu’il vous a fallu à vous, non pas pour comprendre, mais plutôt pour accepter ce nouveau concept de l’I.A. et pour supporter l’idée que l’on ne parlerait plus que de cela durant des mois. Imaginez un peu les difficultés que rencontreront monsieur et Madame Toulemonde, lorsque le moment sera venu, pour eux, d’accéder à cette même connaissance sur l’I.A. ! Vont-ils seulement comprendre ? Car accepter relèverait, il est vrai, du miracle ! Mettez-vous une minute à leur place.

Donc, s’il faut des mois aux plus instruits des choses de l’esprit, pour comprendre et surtout, pour accepter certains sujets inclus dans les changements radicaux à venir, selon vous, combien faudra-t-il de temps pour que les peuples comprennent puis acceptent les parties les plus importantes de ces révélations ? Les plus cruelles, donc. Il est possible que comme beaucoup, vous pensiez que si c’est si long, c’est à cause du manque d’intelligence et d’évolution des peuples, des non-initiés…

Essayons d’être logiques deux minutes : voyez-vous, autour de vous, beaucoup de gens qui vous traitaient de complotistes il y a deux ans, vous avouer à présent qu’ils avaient tort, que vous aviez raison, qu’ils ignoraient ces choses mais que maintenant, ils sont au courant et acceptent tout ce que vous leur proposiez, il y a deux ou trois ans ? La réponse tombe comme un couperet : TRÈS PEU de personnes ont réussi à changer radicalement d’avis ! Et il n’est pas question ici de ceux, plus ou moins au courant et qui ont retourné leur veste ! Il est question du peuple, de ceux qui, désormais, vivent quasiment sous hypnose.

Et ce même peuple n’a pas bougé d’un millimètre ou alors, dans de très rares cas. Tellement rares qu’il serait illégitime d’en tirer un quelconque pourcentage. Mais alors, si le peuple ne bouge pas, ne varie pas au niveau de sa conscience, qu’est-ce qui définit la vitesse à laquelle les révélations ont lieu et qui, de ce fait, est en relation avec la date à laquelle tout sera révélé et où les changements radicaux auront lieu ? C’est ici que nous devrons tous accepter d’être un brin vexés ! Contrairement à ce qui nous arrangerait bien, ce ne sont pas les ignorants de tout, qui conditionnent l’avancée des révélations et donc, le moment de la Libération finale, de la victoire de la Lumière sur les ténèbres.

Mais qui ou quoi, alors ? La réponse tombe comme un couperet : ce sont les initiés du monde entier ! Cela vous semble incroyable, illogique ? Très bien. Alors expliquez autrement le fait que, depuis trois ans, certaines révélations importantes ont eu lieu ? Qu’est-ce qui a permis cette avancée ? Qu’est-ce qui en conditionne le rythme, exactement ? Réponse : la rapidité avec laquelle tous les initiés du monde comprennent puis acceptent ces vérités parfois excessivement choquantes. Choquantes au point que même ces initiés se demandent pourquoi on devrait autant parler de certains sujets à la une, autrement dit, pourquoi l’information underground actuelle tourne autant autour du Deep State et de l’Intelligence Artificielle.

La réponse est évidente : parce qu’il faudra, aux plus éveillés, des mois encore pour se sentir capables de tout « avaler « puis digérer sans se décourager ou sans se sentir impuissants, incapables de s’en sortir, etc. Inutile de préciser que ceux qui, les premiers, reçoivent ces révélations dans le but de les partager ensuite, sont eux aussi enclins à vouloir se reposer un brin entre chaque révélation-coup-de-tonnerre ! Ce ne sera sans doute qu’après cet été 2023 que nous serons capables de passer à une vitesse supérieure et que nous pourront non pas « tout gober » mais ne plus prendre certains sujets pour des extraits de films de science-fiction.

Pour mémoire, les initiés sont toujours plus sensibles que ceux qui ne le sont pas et refusent de l’être. Il était donc couru d’avance que les toutes premières révélations concernant par exemple, les horreurs perpétrées sur de très jeunes enfants, allaient être rejetées de prime abord puis allaient produire de profondes mutations émotionnelles capables de modifier certains aspects de notre ADN.

En clair, de révélations en révélations, nous avons été préparés à non seulement comprendre ce qui se passe depuis toujours mais à notre insu, mais surtout à admettre certaines vérités contre lesquelles notre âme avait tendance à se révolter. D’aucuns ont eu besoin de plus de temps que les autres pour se laisser pénétrer par ces révélations, sans péter un câble ou deux au passage. N’oubliez jamais que notre humanité voit ses différents composants liés par un même besoin de bonheur, de bien-être et de paix.

Tout ce qui pourrait ébranler ou pire, détruire les supports intérieurs et extérieurs de ces besoins viscéraux, est toujours ignoré ou rejeté a priori. La prochaine fois que vous trouverez le temps long, ressentez plutôt de la gratitude, car de Hautes Intelligences universelles qui nous connaissent mieux que nous-mêmes, font les choses au mieux pour nous. Et ce sont les initiés, c’est-à-dire nous, entre autres, qui consistons en leur étalon modèle. Ils vont aussi vite que nous pouvons l’assimiler sans perdre pour autant une partie de notre humanité au passage et face à toutes ces horreurs.

 

Serge Baccino

Image des autres et image de soi

Image des autres et image de soi

Nous adorons être reconnu, respecté et aimé. Nous adorons séduire, voire manipuler. OK, mais pourquoi ? Voilà la bonne question. Les autres ont ils ce pouvoir de nous donner la foi en nous-mêmes ? Non, mais nous leur prêtons ce pouvoir afin qu’ils nous le rendent en version améliorée, remastérisée. Nous nous servons des autres dans l’espoir de compenser ce que nous croyons, à notre sujet et plus ou moins consciemment. Et même quand ça marche, on est volé, car ça ne fait que compenser ponctuellement, ça n’efface pas ce que nous croyons à notre propos.

Alors, nous recommençons à nous servir des autres, sans nous questionner plus avant. Et ainsi de suite. Mais pourquoi avons-nous besoin des autres ? Pour qu’ils réussissent à nous convaincre, à nous rassurer, pour qu’ils nous certifient, nous confirment, en retour, que nous sommes bien ceci ou cela, à savoir ce que nous aimerions tant être et manifester. En réalité, nous n’y croyons pas vraiment. Nous sommes en mode auto-condamnation et intérieurement, sans doute inconsciemment, nous sommes persuadés du contraire. Du contraire de ce que nous demandons aux autres de nous prouver.

D’où le besoin de remettre le couvert, chaque jour, d’attendre des autres qu’ils nous rassurent voire qu’ils nous aiment et nous respectent à notre place, qu’ils aient confiance en nous, toutes choses que nous ne réussissons pas à nous offrir à nous-mêmes. Généralement, le problème vient de l’enfance. Nos parents n’ont pas réussi ou même n’ont pas voulu reconnaître notre valeur, nos qualités, ou bien ils ont fait mine de relever surtout les traits de caractère qui leur plaisaient à eux, qui leur parlait d’eux.

Où se trouve le pouvoir ? Il se trouve en nous, au sein de l’inconscient ou même du subconscient. Le conscient ou « moi » n’a aucun pouvoir, si ce n’est celui d’arbitrer notre vie, de faire savoir ce qui est bon ou mauvais, juste ou pas, agréable à vivre ou non. Les affirmations et autres « loi d’attraction » sont de la fumisterie. Le conscient a beau désirer, ce qu’il obtient, c’est ce qu’il pense de lui et en secret. Et c’est tout. Exemple, celui qui a besoin d’être apprécié et qui adore séduire, a en fait peur des autres, de ceux qu’il ne contrôle pas et donc, qui pourraient lui faire du mal. Ou simplement lui refuser le strict nécessaire.

Une personne qui désire devenir riche, le désire-t-elle pour son propre plaisir secret ou pour prouver aux autres qu’elle vaut mieux que… Que quoi ? Que la vision défaitiste qu’elle entretient en secret d’elle-même ? L’univers répond toujours à nos demandes, dit-on. Mais il ne faudrait pas se tromper d’étage ou même de demandes ! L’univers ne cautionnera jamais cette idée de vouloir prouver que l’on vaut mieux que ce qu’une partie de nous le croit. Il écoutera donc la partie inconsciente et lui refusera de s’enrichir. Car qui, dès lors, deviendrait riche ? Réponse : l’état d’esprit défaitiste. Ce qui serait terrible.

Posez-vous toujours la question : Pourquoi ? Pourquoi j’aime ceci plutôt que cela ou pourquoi je désire devenir ceci plutôt que cela. Et vous réaliserez alors que ce que vous désirez, avant toute chose, c’est faire mentir votre subconscient, lui prouver qu’il a tort, que vous valez mieux que ça, etc. Vous ne réussirez, au mieux, qu’à compenser ponctuellement, pas à annuler la manière morbide de penser à vous. Pour annuler la façon de penser inconsciente, il faut rendre consciente la cause réelle de vos comportements les plus usuels. Et là, vous pourriez être surpris !

Observez-vous. Questionnez-vous : pourquoi ? Pourquoi suis-je en train d’essayer de séduire, de plaire, de me faire aimer, de passer pour une personne formidable, instruite, etc. Prenez-vous en flagrant délit d’adultère psychologique : vous « couchez » avec un état d’esprit qui n’est pas le vôtre. Que désirez-vous compenser ? Quelle idée terrible entretenez-vous à votre propre égard ? Voulez-vous encore et toujours faire mentir l’un quelconque de vos parents, qui vous affirmait que vous étiez incapable de ceci ou bien de cela ? Quel démon intime souhaitez-vous exorciser, en vous servant des autres pour y parvenir ?

Serge Baccino

Daemons et conscience de soi

Daemons et conscience de soi

Nous sommes arrivés après la formation de notre corps. En effet, d’abord notre corps a été formé dans le ventre de notre mère, puis ce corps, arrivé à maturité, est sorti de cette matrice humaine qu’est la femme puis, c’est au cours du temps, d’années en années, que notre conscience du  » moi  » est apparue. En somme, notre corps physique est né avant nous ! Réfléchissez et vous verrez !

Un tout jeune bébé n’est pas vraiment conscient. Du moins, pas conscient tel qu’il le deviendra plus tard lorsqu’il sera capable de dire  » Moi Je… »  Il n’est absolument pas capable de retourner son attention mentale vers lui-même et réaliser ainsi que quelque chose en ce corps et là et a conscience d’être ou d’exister. Au départ, le corps du nourrisson consiste en une interface permettant de synchroniser le point focal d’attention mentale incarné par le petit corps, avec l’évènementiel, c’est-à-dire avec tout ce qui se produit au-delà de ce très jeune corps et qui a un impact sur ce dernier.

Mais alors, depuis la naissance et jusqu’à ce moment magique où l’enfant réalise qu’il est vivant et conscient, qu’est-ce qui gère l’entité corporelle ? Réponse : les Daemons. Ce terme générique tiré du latin, rassemble toutes les formes mentales plus ou moins autonomes, plus ou moins conscientes. Cela va des processus mentaux les plus élaborés et capables de véhiculer la conscience, jusqu’aux processus mentaux les plus grossiers et qui ne permettent que des modes de réactivités vitale semblables à ceux des vers de terre ou de certains insectes les moins évolués.

Plus sobrement, nous pourrions comparer les Daemons à des programmes mentaux plus ou moins bien écrits (plus ou moins évolués.) Certains permettent un degré de réactivité qui se contente de singer la véritable vie, comme chez certains formes primaires animales, tandis que d’autres permettent l’expression de la conscience, comme certains animaux supérieurs et, bien évidemment, chez  l’être humain. Un bébé paraît conscient mais, en réalité, c’est l’ensemble des processus mentaux associés à ce même corps qui donne l’impression que ce corps est habité par quelque chose de distinct, de personnel ou d’individuel.

Ce sont donc les Daemons qui contrôlent et animent ce corps que nous appelons un bébé. Mais au début, il n’y a personne à l’intérieur de ce même corps, si nous pouvons l’exprimer ainsi. Cela dit, attention de ne pas confondre Daemons et… Démons ! Le terme générique de Daemons désigne l’ensemble des processus mentaux capables d’animer un corps de chair, de le rendre quasi autonome, en lui donnant l’apparence de la vie consciente. Quant aux démons, ce terme désigne simplement tout état d’esprit plus que négatif et capable d’engendrer malheur et souffrance.

Un démon est donc un état d’esprit morbide au mieux, destructeur au pire. Il ne s’agit pas d’une espèce de monstre mystérieux et sadique, tel que nous le dépeint avec une imagination débordante bien que largement morbide, l’industrie du cinéma américain. Une personne, même adulte, qui est animée d’intentions destructrices et dites animée par un démon. Autrement dit, par un état d’esprit hautement destructeur.

Ainsi, depuis la naissance et même avant, le corps humain est animé et géré par des Daemons. Ce qui semble être de la conscience de soi, est en réalité de la conscience  » par soi « , à savoir une forme inférieure de conscience relative aux processus mentaux. Rien de plus.  En somme, le corps possède sa propre conscience d’être, mais sous une forme moins élaborée que la conscience de soi, cette forme de conscience permettant de se distinguer et de son corps, et de l’ensemble des processus mentaux propres à ce corps.

Dans ce que l’on nomme parfois le corps subtil et que les ésotéristes nomment le corps psychique, qui est le résultat global de l’âme humaine (animus et anima, pensées et émotions), nous trouvons trois grands canaux éthériques, que sont le Canal Central (Sushumna Nadi, en sanskrit) et qui double la moelle épinière, la Canal Solaire (Pingala Nadi), situé à droite de la colonne, et le Canal Lunaire (Ida Nadi), situé à gauche de la colonne vertébrale (vu de dos.)

Le Canal Central s’occupe de la conscience, de la sensation, du mouvement et de la motricité. Le Canal droit s’occupe de laisser circuler l’énergie spirituelle qui construit la pensée et le corps, par la même occasion (ou le régénère.) Le Canal gauche permet la circulation de la force vitale, de cette énergie qui, en circulant dans notre système nerveux, produit les sentiments et les émotions. Le Canal droit (Pingala Nadi) débute dans le second Chakra (Ou Centre Sacré, en français et Swaddhistana Chakra en sanskrit) et se termine dans l’hémisphère gauche du cerveau, en croisant l’axe central du corps au niveau du chiasma optique (ou Centre Frontal, Ajna Chakra). Le Canal gauche débute dans le premier Chakra (Centre Coccygien, Muladdhara Chakra) et se termine dans l’hémisphère droit du cerveau, toujours en croisant l’axe médian du corps au niveau du front, juste un peu au-dessus de la ligne des sourcils.

C‘est au sein de ces deux Canaux ou Nadi, que circulent les Daemons, ainsi que l’énergie vitale spécifique à chacun de ces processus mentaux. Les deux Canaux latéraux, Ida et Pingala, canaux soli-lunaires, sont les deux autoroutes empruntées par les Daemons et l’énergie qui les sous-tend. Il va sans dire que les deux premiers Chakra (Coccygiens et Sacré) sont les deux sièges principaux des Daemons. Ou des démons ! Cela dépend essentiellement que la fréquence vibratoire des particules d’esprit qui composent ces formes mentales, ainsi que de la qualité de l’énergie qui leur est associée.

La circulation des deux énergies, dans les canaux soli-lunaires, est ce qui oppose une force magnétique contraire à la conscience, positionnée ordinairement tout autour du corps et attendant d’être rendue manifeste, ne serait-ce que par le biais des Daemons les plus élaborés, à savoir les processus mentaux les plus évolués et capables de manifester autre chose que des pensées. A ce stade de l’évolution des formes mentales, ce que l’on nomme l’Atome Germe (connu dans certaines traditions sous le vocable  » étincelle Christique « ) commence à être activé. Il est important que l’Atome Germe soit activé, car une fois que cela est fait, la conscience possède elle aussi sont lien magnétique lui permettant de relier la colonne vertébrale et de la magnétiser de plus en plus.

C’est cette force magnétique circulant le long de la colonne vertébrale, qui permet à la conscience de passer outre les deux barrages opposés par Ida et Pingala. Formulé autrement, notre sentiment de dualité est issu du double fonctionnement des canaux soli-lunaires. Lorsque la moelle épinière se retrouve magnétisée, l’activité des canaux latéraux décroît pour laisser la prépondérance à la conscience. En clair, nous pensons bien moins (Canal Solaire), nous avons moins d’émotions (Canal Lunaire) et sommes plus naturellement conscients (Canal Central.)

Pour les amateurs de symbolisme biblique, comparer ce qui est proposé ici avec Ésaïe, chapitre 60 et verset 19 :  » Ce ne sera plus le soleil qui te servira de lumière pendant le jour, Ni la lune qui t’éclairera de sa lueur; mais l’Éternel sera ta lumière à toujours… » Ne plus être éclairé ni par nos processus mentaux (le soleil) ni par les sentiments et les émotions qu’ils font naître (la lune) mais par  » le Seigneur « , à savoir la Conscience de Soi, qui est dite éternelle, car jamais elle ne varie.

Les textes des canons Orientaux les plus fiables affirment que  » La victoire est assurée lorsque les deux premiers Chakra passent sous la tutelle de la conscience de Soi.  » Ou lorsque ce ne sont plus nos pensées et nos émotions qui gèrent ou contrôlent notre vie. Ce sont d’ailleurs ces deux premiers Chakra en montant (Coccygien et Sacré) qui nous permettent d’incarner qui nous sommes vraiment, au lieu que ce soit les états d’esprit inconscients (Daemons/démons) qui le fassent pour nous et à notre place. Nous devons « faire corps » avec le corps de chair (nous incarner vraiment) et le transformer énergétiquement pour le faire « à notre ressemblance. »

Autrement dis, nous devons rendre conscient l’état d’esprit général avec lequel nous faisions corps au préalable. Dès lors, notre âme qui était déjà vivante, devient également consciente, et nous devenons l’esprit vivant et conscient, et plus un simple corps animé (réactif) et sans personne au gouvernail pour diriger le navire.

 

Serge Baccino

 

L’orientation mentale

L’orientation mentale

Pour commencer et pour camper le décor, voici la loi en présence (concernée) : « Nous expérimentons le contenu formel de ce vers quoi s’oriente notre attention mentale et ce sur quoi nous demeurons concentrés, le plus souvent (rythme) et le plus longtemps (durée.)»

Or, vers quoi s’oriente notre attention mentale, la plupart du temps ? Réponse : vers les emmerdes et les pensées les moins agréables. Pourquoi ? Parce que nous croyons que les évènements se produisent indépendamment de notre volonté et, bien sûr, de nos processus mentaux (quoique nous pensions, en somme.) Pourquoi cette croyance ? Parce que nos parents, lorsque nous étions de jeunes enfants, ont réussi à nous faire croire puis admettre que nous devions nous conformer à leur volonté, voire à des obligations inventés et donc, crées mentalement, par d’autres que nous.

Sur quoi restons-nous le plus souvent concentrés ? A quoi sommes-nous le plus attentif, en fin de compte ? Réponse : à ce qui se produit au-dehors et par la volonté et les processus mentaux d’autrui. Nous croyons toujours devoir obéir, nous conformer à ce que les gens et la vie, en général, nous proposent, voire nous imposent. Nous n’avons pas pu, enfant, faire le lien entre notre volonté, nos désirs et les évènements extérieurs. Nous ne savions pas que ce sont nos processus mentaux qui attirent les autres et engendrent des évènements que nous nommons ensuite « notre vie. »

Nous avons conservé en mémoire des schémas comportementaux en rapport avec le pouvoir supposé d’autrui, le modèle de référence étant, bien évidemment, celui de nos parents. Puis, plus tard, le schéma sera confirmé par tous ceux qui jouissent d’une quelconque autorité, quelle soit légale, morale ou religieuse, par exemple.

Comprendre comment nous fonctionnons et pourquoi, est le début de la libération spirituelle, prônée par les Maîtres spirituels du passé. Mais beaucoup en ont parlé, peu ont réussi à le vivre, car il leur manquait souvent la connaissance des lois et des principes du fonctionnement de l’esprit, telle qu’enseigné en psy éso.

 

Serge Baccino

Je deviens ou je suis ce que je suis conscient d’être

Je deviens ou je suis ce que je suis conscient d’être

Il est dit que nous sommes ce que nous pensons. En fait, nous devenons surtout ce que nous ressentons ! Si nous nous sentons faibles, nous le devenons ! Si nous nous sentons fort, nous le sommes immédiatement ! Bien sûr, nos pensées invoquent toujours leurs émotions connexes (qui leur sont liées), mais ce ne sont pas directement les pensées qui produisent nos réactions ainsi que notre vécu, mais bien nos émotions.

Un émotionnel qui nous poussera à vivre ceci, plutôt que cela, à nous sentir faibles ou fort, heureux ou le contraire. Ceci est tout particulièrement vrai et important dans le Monde de l’âme et donc, par extension, dans le Monde de la Magie. Tout le monde désire plus ou moins avoir accès à des secrets de magie et au pouvoir qu’ils confères, éventuellement. Mais rares sont celles et ceux qui comprennent qu’ils en font déjà, de la magie et ce, à tous les jours !

La magie, c’est quand l’âme agit, dit-on. Ce qui est tout à fait exact. Toutefois, la plupart des étudiants de la spiritualité en général et de  l’ésotérisme en particulier, s’interrogent sur comment faire en sorte que « l’âme agisse » ! Ils ne comprennent pas que l’âme agit… À chaque instant ! Que la moindre de leurs journées est magique !

Pour que l’âme n’agisse pas ou n’agisse plus, il faudrait faire cesser les processus mentaux. Nous arrêter de penser, en clair ! Or, cela est au minimum improbable, n’est-ce pas ? Du moins en règle générale. Si l’on pouvait cesser de penser et donc, de ressentir, nous pourrions faire cesser la magie ! Mais en réalité, le processus même de la pensée et ce qu’il enclenche, c’est-à-dire les émotions, consiste justement en le processus créateur constant de l’esprit !

Ne plus penser reviendrait à ne plus créer et ne plus créer reviendrait à ne plus rien vivre, que ce soit quelque chose de « bon » ou quelque chose de « mauvais ». Ou considéré comme tel. Or, la Création est dite continue, justement parce qu’il est très difficile de rester sans penser bien longtemps. Pour tout le monde.

Ne plus penser et donc, ne plus rien ressentir, revient à sortir de la Création Continue, à se placer « de côté » (ou en dehors), en laissant le flux universel poursuivre son élan Créateur mais… Sans nous ! Du moins pour un moment. C’est ce que font les Grands Maîtres et certains de leurs plus proches disciples avancés. Mais cela reste encore très aléatoire pour le commun des mortels.

Imaginez : vous êtes assis en silence, les yeux fermés, vous ne pensez à rien et vous êtes juste conscients… À ce moment et durant ce laps de temps sans pensées, vous êtes « hors création » et, du même coup, il ne se passe rien, il ne vous arrive rien, car vous n’êtes plus affectés par les mouvances mentales, par les modifications de votre esprit (Vritti, en sanskrit.)

Enfin, parlons plus intelligemment des fondements premiers et réels de la « magie blanche » et de la « magie noire », sachant que la magie, c’est quand l’âme agit, et que cette dernière est presque constamment en mouvement, créant ainsi pensées et émotions connexes…

Lorsque nos pensées sont négatives, orientées vers la peur et, en conséquence, qu’elles peuvent nous nuire en tout premier lieu, nous sommes bien en présence de magie noire, à n’en pas douter ! Nous sommes alors en train de « nous envoûter », de nous porter malheur, de nous faire du mal, psychiquement ! Nul besoin des autres pour ce faire, assurément !

À l’inverse, lorsque nos pensées sont positives, orientées vers la paix, la joie, l’amour ou le plaisir, nous pratiquons, sans trop le réaliser, la magie blanche ! En somme, toute forme de magie commence par soi-même, tout dépend du contenu formel de notre mental, et de la qualité de l’énergie qu’il invoque automatiquement.

Voilà qui devrait inspirer quelques lecteurs intuitifs.

 

Serge Baccino

 

Comprendre les dimensions

Comprendre les dimensions

(Les brèves de la psy éso)

Il est temps de comprendre vraiment ce qu’est une dimension, quelle qu’elle soit. Une Dimension est une somme d’états d’esprit conciliables qui donnent naissance à une vision commune. Ce que nous appelons  plan terrestre ou « 3D » est l’une de ces sommes d’états d’esprit combinables ou associables. Le raisonnement qui s’ensuit est donc relatif à cette somme au niveau des processus mentaux couramment employés, puisque reconnus voire choisis, comme seuls garants d’une « réalité » devenue unique car… Réellement unique !

Nous voyons donc que ce que l’on nomme « réalité » est en fait produit par une manière circonscrite de penser, élaborée au sein même d’un consensus mental. De fait, une personne ne se trouvant pas ou plus dans la 3D, aura du mal à se faire comprendre de ceux qui y demeurent encore. De même, elle ne comprendra plus guère ceux de la 3D, du fait que son mental est désormais et lui aussi, taré sur les limites d’une somme mentale (programmes) certes plus conséquente, mais nécessairement limitée par nature.

Partant, on comprend que si pour un 5D, les penseurs 3D deviennent inaccessibles, de la même manière, la pensée 5D présente de sérieuses limites pour un penseur de la 6D, 8D et plus. Tout est donc relatif, la bêtise tout comme l’intelligence ! Relative au plan de conscience à partir duquel ces notions arbitraires et typiquement humaines se manifestent.

 

Serge Baccino