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Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

Différence entre réflexion et réfraction

Différence entre réflexion et réfraction

 

Parfois les mots parlent d’eux-mêmes et parfois non. Par exemple, le mot réfléchir devrait nous parler et, surtout, nous informer de ce que nous faisons réellement lorsque nous réfléchissons. Bien sûr, nous connaissons bien ce mot ou du moins, nous croyons le connaître. En fait, ce que nous connaissons, c’est l’action qu’il est censé nommer, à savoir la réflexion, un processus mental généralement conduit par l’intellect qui, sans doute, s’imagine inventer quelque chose ou, et en l’occurrence, faire preuve d’une quelconque originalité. En vérité, réfléchir est tout, sauf original, justement ! Sinon, autant dire que notre reflet dans un miroir est original ! Ou encore, que c’est la lune qui nous éclaire par la lumière qu’elle produit !

 

Mais nous savons, n’est-ce pas, que la lune ne produit rien du tout, se contentant de réfléchir la lumière du soleil. Mais l’effet est assez trompeur, il nous faut bien l’admettre, surtout si, comme des millions d’autres personnes, nous avons tendance à nous fier aux apparences ! Et il en va de même pour notre reflet dans un miroir : qui oserait dire que c’est le miroir qui produit notre forme ? Nous savons que ce miroir ne fait que réfléchir (refléter) ce qui se trouve positionné juste devant lui, à savoir l’image de notre forme physique (ou supposée telle.) Mais est-ce à dire que lorsque nous pensons, ou croyons le faire, nous ne faisons en fait que réfléchir et donc, refléter la pensée considérée alors comme étant « la nôtre » ?

 

Mais oui ! C’est tout à fait ce qui se produit en vérité et, souvent, à notre insu. Nous croyons penser mais nous ne pensons pas vraiment : « nous sommes pensés », si vous nous passez ce petit libertinage littéraire. Mais que signifie au juste cette expression inquiétante : « nous sommes pensés » ? Cela signifie que si la pensée préexiste à son emploi ponctuel et attendu que l’homme est tel qu’il pense en son cœur (ou ce qu’il pense), alors très peu de gens « pensent » vraiment mais ne font, au mieux, que réfléchir les différents états d’esprit les plus communs et usités, et au pire, ils sont complètement sous la tutelle d’états d’esprit plus ou moins compulsifs. Cela n’est pas sans nous rappeler la réponse du démon faite au Maître de Galilée, lorsqu’il lui est demandé son nom (  » Mon nom est Légion « .)

 

C‘est en effet à partir d’une Légion  de pensées toutes faites, reflétées en la hâte et d’une manière récurrente, que d’aucuns s’imaginent toujours posséder un « moi », c’est-à-dire une personnalité « mortelle » ou terrestre. Il est dit, dans la Voie de la Siddha et donc, dans la psy éso, qui n’est en fait que sa formulation moderne, que « nous devenons ce que nous pensons. » Autant dire que selon la nature du contenu formel de nos processus mentaux, nous allons nous imaginer être comme ceci ou comme cela, d’incarner ceci ou bien d’incarner cela. En réalité, c’est l’esprit qui fait toutes choses, pas celui qui, pour le moment, commet l’erreur de s’identifier à ses processus mentaux, cela sous le prétexte qu’il s’y est associé ponctuellement. Voire pire.

 

Imaginez la lune qui, après tous ces millénaires à refléter une lumière autre que la sienne, s’y serait associée si étroitement, qu’elle en serait venue à s’identifier totalement à elle… Dès lors, nous aurions quoi ? Une lune qui se prendrait pour le soleil ? Pourquoi pas, après tout ! L’homme se prend bien pour le créateur unique de toutes choses, alors qu’il n’en est, au mieux, que le cocréateur inconscient ! C’est l’esprit qui crée toutes choses et c’est l’esprit qui fait tout ! Et comme il est mentionné dans la Bible et en toutes lettres que  Dieu est esprit, alors nos pensées sont faites de Dieu, mais sous une forme si grossière, en termes de fréquence vibratoire, que ce dernier n’est pas ou plus conscient de sa Nature véritable. Certes, il semble culotté d’affirmer que Dieu est esprit, du moins si nous sommes d’accord sur cette idées intéressante que nous nous servons de l’esprit, sous forme de pensées prémâchées, pour nos divers processus mentaux. Nous ne pensons pas à Dieu, nous pensons AVEC Dieu ! Difficile, dès lors, de se percevoir comme étant séparé de Lui !

 

Non pas que nous soyons associés à Lui en la matière, mais bien parce que puisque l’esprit est Dieu, alors nous devons nous rendre à ce qui pourrait bien devenir une évidence dans cette prochaine décennie : Penser revient à SE SERVIR de Dieu ou à attendre de lui qu’il nous serve ! Qu’il nous servent à penser, et c’est déjà pas mal sans doute ? A chacun de voir. Notre présent propos est double : non seulement nous aimerions beaucoup que vous réalisiez vraiment et en profondeur, ce qu’implique ce que vous venez tout juste de lire, mais de plus, nous aimerions que vous compreniez pourquoi il nous semble encore et même en notre époque considérée comme étant  moderne, que « Dieu se désintéresse de sa création. » En réalité, Dieu est inclut dans sa Création, puisqu’il est l’esprit qui nous sert à penser, mais ce n’est pas lui qui décide de la nature ou de la qualité de nos créations, mais NOUS ! Il est donc inutile d’en vouloir à Dieu pour les funestes résultats de NOS PROPRES créations mentales, puisque Dieu se laisse utiliser selon notre bon vouloir, attendant peut-être de nous que nous prenions conscience de notre degré exact de responsabilité. C’est nôtre volonté qui est faite, non la sienne.

 

Il est dit, dans un verset de la Bible, dans sa version originale non-censurée par la prêtrise : « J’ai mis mon fils au-dessus de moi. » Cela signifie que l’un des trois Aspects de la Trinité Divine, à savoir l’esprit créateur de toutes formes mentales, a pris la décision de se laisser employer LIBREMENT par un autre des trois Aspects, nommé ici « le Fils », mais que nous savons être le Christ, et plus spécifiquement, la Conscience d’être ou le Soi-Conscient, comme on le dit en psychologie ésotérique (ou « psy éso », pour faire plus court.) Est-il seulement utile de citer cet autre magnifique verset qui dit : « Je suis plus près de toi que tes mains, que tes pieds et que ton souffle même…» ? C’est évidemment l’esprit qui, ici encore, est censé s’exprimer, sous la forme du Verbe, c’est-à-dire du Verbe Être, qui se conjugue au Plus-Que-Parfait de l’Éternel présent.

Et pour ceux qui aiment ce genre de sujet, voici une vidéo d’une vingtaine de minutes qui le développe un peu différemment ou, sans doute, d’une manière quelque peu complémentaire :

 

 

 

Serge Baccino

 

Mémoires Karmiques mais de qui ?

Mémoires Karmiques mais de qui ?

 

 

 

Comme vous le savez sans doute déjà, l’enseignement de la psy éso et celui de la Voie de la Siddha, dans sa version laïque, précise qu’il n’y a pas vraiment de réincarnation. Du moins, pas pour la personnalité présentement incarnée. Si cela était, cette personne mourrait définitivement non pas en quittant son corps, au moment de la transition (mort) mais bien au moment de la réincarnation. Comme on ne peut imaginer un bébé ou un jeune enfant pleinement conscient de sa personnalité adulte, force-nous est de reconnaître (et de constater), que pour chaque naissance, une nouvelle personnalité (et future individualité) est créée de toutes pièces.

On pourrait dès lors s’interroger sur le niveau d’intelligence de l’esprit (l’énergie des « Quanticiens ») qui après avoir permis la formation d’un être, le condamnerait à mourir ensuite, mais cette fois-ci, définitivement ! À quoi bon s’instruire, se former une individualité, si le but est de tout perdre au moment du premier cri d’un nouveau-né, se réappropriant tout ce qui fut Nous un jour ? On oublie nos vies passées, dites-vous ? La belle affaire que voilà ! Quel intérêt d’en avoir une, alors ? Je veux dire une qui soit bien à nous.

 

Cela dit, peut-on ignorer pour autant les millions de témoignages poignants au fils des siècles ? Peut-on affirmer sans broncher, que cette fumée-là n’appartient finalement à aucun feu ? Certainement pas ! On ne peut nier le témoignage des sens de ces personnes qui, après avoir frôlé la mort (NDE ou autre) affirment avoir « vu », voire « revécu », une de leurs vies passées. Alors quoi, bon sang ? Avons-nous une seule vie ou bien des centaines ? Il faudrait peut-être nous entendre sur le sujet, non ? Certes, mais comment contenter tout le monde ? Comment exprimer, même à notre époque de haut développement mental (pour ne pas dire intellectuel), des choses qui dépassent encore l’entendement du plus grand nombre et pour lesquelles il n’existe pas, à ce jour du moins, de mots humains ou terrestres pour en véhiculer l’époustouflante Beauté ?

 

C‘est la question que posent les psy éso et les Siddha (laïques) au Monde, depuis… Disons depuis longtemps. Pour n’avoir à vexer personne. Cependant, il serait actuellement possible, aux dires de certaines entités des plans mentaux supérieurs, de faire comprendre enfin ce très subtil sujet à ceux qui ont eu le réflexe salvateur de ne pas commettre l’erreur grossière des spiritualistes modernes, consistant à bouder leur mental, le confondant hélas avec leur intellect. Intellect duquel ils auraient forte intuition à se défier enfin. Or donc, pour ceux capables de ne plus commettre ce quiproquo, il est désormais possible de comprendre enfin la vérité complète (ou presque), sur ce plus qu’intéressant sujet. Alors, vie terrestre unique ou réincarnations ?

 

 

Et si je vous répondais, avec l’outrecuidance littéraire qui me caractérise : « Les deux, mon Colonel », comment prendriez-vous la chose ? En fait, depuis votre position actuelle de personnalité humaine incarnée, vous n’avez, effectivement, qu’une seule et unique vie. Mais cette dernière s’étend bien après la disparition du corps physique et, en fait, n’a absolument aucune fin.

Votre conscience individuelle se manifestant par le biais de votre âme, est éternelle. Pour l’âme, espérons que non ! Car voyez-vous, ce n’est pas l’âme qui vous caractérise mais votre conscience personnelle. Ce qui est très différent ! L’âme, c’est ce qui vous anime, à savoir vos pensées et vos émotions ! Ou comme on le disait jadis, « animus » et « anima » (latin : l’esprit et la force vitale, en gros.)

 

Il est primordial de comprendre, déjà, la différence entre le soi et l’âme. Sinon, pour le reste, inutile même d’y songer ! C’est bien plus difficile à capter. Mais imaginons que vous soyez capables de comprendre la différence entre une personne, consciente d’être, mais qui ne ressent rien et ne pense à rien (si, si, ça arrive !), alors vous comprenez la différence entre « qui vous êtes vraiment » (la conscience) et toutes les expériences propres à cette même conscience durant une vie humaine, faite d’idées, de concepts, de croyances et, bien sûr, d’émotions plus ou moins fortes et donc, plus ou moins marquantes. La seconde partie formant donc « votre âme ». Une âme qui est « vôtre » comme le bassin d’alimentation en eau de toute une ville, est « propre » à un seul pâté de maison. En effet, comment votre âme pourrait bien vous être complètement personnelle, attendu que d’autres que vous partagent les mêmes concepts, pensées et sentiments ? Cela même qui forme l’âme, donc.

Cela dit, même si l’âme est finalement unique (on parle alors de Sur-Âme), elle contient différents « départements » (les « portes » dans la Demeure du Père dont parle Jésus) que peut s’approprier celui-ci plutôt que celui-là, voire un millier de « ceux-ci », alors qu’un autre millier de « ceux-là » préférera partager tel autre « secteur » particulier et donc, limité, de l’Âme Unique.

 

Considérez l’Âme Unique comme une double réserve d’énergie, soit l’énergie qui sert à donner forme à nos idées, et celle qui permet de leur offrir vie, force et durée. En somme, nous (la conscience de soi), pensons et ressentons des choses, mais puisque nous pouvons évoluer, à savoir penser autrement et ressentir différemment, alors c’est la preuve formelle que nous ne conservons pas la même âme, une vie durant. Imaginez dans ce cas… L’éternité durant ! Mais cela ne rend pas notre âme « mortelle » pour autant : cela fait d’elle un instrument d’expérimentation et de cognition aussi formidable qu’évolutif ! Voyez-vous mieux les faits ? En clair, vous aurez toujours une âme, mais elle évoluera au fil du temps, cela au point de changer du tout au tout.

 

Or donc, revenons à nos moutons, histoire de voir s’ils se réincarnent ! Si vous avez déjà compris le manque de logique (et d’amour divin) de cette croyance universellement répandue (ce qui devrait déjà vous paraître suspect), il vous reste encore à faire coïncider l’idée renversante, plus que vraiment novatrice, d’une vie terrestre unique avec toutes ces « preuves » (naïves) de réincarnations. Que disent les gens convaincus d’avoir eu plusieurs vies ? Et sur quels critères émotionnels et mentaux se basent-ils pour y croire ? Avez-vous noté les termes apparemment « innocents » « critères émotionnels et mentaux » ? Si c’est le cas, les plus intelligents d’entre vous ont déjà tout capté intuitivement, les veinards ! Pour les autres qui, comme moi, ont besoin de se mettre des bases mentales rationnelles et logiques sous la dent, prière de continuer à lire ! Ou pas, vous êtes libres, moi je connais la suite !

 

L’enseignement que ma femme et moi dispensons depuis des années, explique que « nous ne sommes pas tout là ». Si vous me permettez ce langage un brin champêtre. Pour comprendre, nous devons remonter au-delà de la naissance terrestre et nous focaliser sur ce que nous nommons « le Soi Naturel ». Ce dernier est le véritable être humain. Du moins au départ (voir plus loin). C’est lui, l’être complet, qui a plusieurs vies. Sauf que puisque tout le monde s’accorde pour dire que le temps et l’espace n’existent pas, toutes ses vies de ce même Soi sont forcément… Simultanées ! Ben oui, hein ? Logique ou pas ? Ou il y a temps et espace, ou il n’y a ni temps, ni espace.

 

Ou alors, troisième solution, la version la plus spirituelle, il y a temps et espace, mais seulement pour nous, personnalités incarnées ! Pour le Soi et depuis son propre niveau de conscience, tout est simultané. Ou presque. Tout dépend du niveau d’évolution propre à chacun de ces Soi Naturels. Ainsi, spiritualistes et ésotéristes sont réconciliés. Du moins en esprit ! Donc, imaginez que votre Soi Naturel, ce qui était « Vous mais au complet », au départ, envoie plusieurs extensions de lui-même en simultané. Ou pour le dire autrement, des « portions » de lui-même, qu’il répartit en disons une dizaine de personnalités secondaires terrestres. L’une des dix, c’est… Vous ! Partant, au départ, ce qui s’incarne dans un corps, c’est… Lui, du moins, une partie de Lui, ce Soi Naturel. Et c’est cette partie de conscience devenue inconsciente de par le choc de l’incarnation (oubli), qui va graduellement prendre conscience de son environnement et qui sera élevée et éduquée en fonction de son époque, de son ethnie, de sa famille, etc. Votre propre vie, depuis le début, en somme !

 

Mais voici une question vicieuse : imaginons que vous ayez une quarantaine d’années, selon notre version linéaire et donc, spatio-temporelle de notre plan terrestre actuel. Êtes-vous toujours une portion de la conscience de votre Soi originel (ou Naturel) ou bien êtes-vous devenu… VOUS, c’est-à-dire « quelqu’un d’autre » ? Drôle de question, n’est-ce pas ? Et pourtant ! Que dit la science ? Elle affirme (comme à son habitude d’ailleurs, quitte à dire l’inverse vingt ans après) que nous ne nous servons que de 10 % de nos facultés cérébrales ! Cool ! Voilà qui m’arrange bien !

Remplaçons seulement « facultés » par « conscience », et nous obtenons quoi ? Hum ? Nous obtenons ceci : « l’être humain ne se sert actuellement que de dix pour cent de sa conscience. » Voilà qui est intéressant, surtout si nous savons qu’une majeure partie de notre conscience originelle (Celle du e Soi Naturel) est VOLONTAIREMENT cachée et donc, inexploitable en l’état ! C’est le fameux « inconscient » de C.G. Jung, si vous voulez.

 

OK, mais pourquoi ne pouvons-nous pas nous servir de plus de dix pour cent de notre conscience ? Pour deux raisons légitimes : la première, parce que ce n’est pas (ou plus) « notre » conscience : c’est celle du Soi naturel (notre papa spirituel d’origine, si vous préférez.) La seconde, pour que nous placions l’accent sur les dix pour cent qui forment « qui nous sommes actuellement », soit une personnalité aussi unique que distincte de tout le reste de l’univers et donc, des autres.

Du moins est-il bon que nous pensions ainsi ! Mais alors… Allons-nous rester à dix pour cent de conscience, seulement ? Bien sûr que non, voyons ! Nous allons « grimper les échelons de la Soi-Conscience Universelle » ! Une Conscience impersonnelle que nous ne volerons à personne, puisque nous allons partir de ces dix pour cent « prêtés » par notre papa spirituel, pour les faire fructifier en vingt, trente, quarante ou même soixante pour cent de conscience INDIVIDUELLE ! Ou bien à nous.

 

Un Soi Naturel, c’est une sorte d’humain très ancien, certes, mais c’est… Quelqu’un ! C’est un être entier qui ne doit pas se sentir fragmenté. En prêtant dix pour cent de ce qu’il est, il « lance » une nouvelle création humaine et comme cet humain-là ne se souvient plus de rien, il est bien obligé, ne pouvant « reculer » (se souvenir), d’avancer, c’est-à-dire de s’inventer de toutes pièces, de se créer sa propre conscience individuelle ! Imaginez-vous seulement la Splendeur indicible de ce que vous lisez, en ce moment ?

À vous de juger. D’années en années ! OK, supposons, mais une fois « de l’Autre-Côté » du Voile d’Isis (une fois le corps physique abandonné à la poussière), devenons-nous un Soi Naturel à notre tour ? Réponse : oui et non !

 

Oui, parce que c’est notre destinée à tous, sans exception. Une fois nés, nous sommes éternels et évoluons sans cesse (ou nous sommes censés le faire ^^) Non, parce que certains mettront des millénaires terrestres sans doute pour se faire à cette seule idée ! Raison pour laquelle il existe, sur d’autres plans de conscience que la Terre (astraux et même mentaux), des sortes de « maisons » semblables à nos maisons de repos, de retraite ou même, à certaines cliniques de luxe. Car soyons francs, voulez-vous ? Et parlons net, surtout, comme si nous étions encore en démocratie (qui a pouffé ???) : croyez-vous vraiment que Musulmans, Chrétiens, laïques et Athées, accepteront de cautionner une seule et même vérité pour tous ? Vous débarquez de Vénus, ou quoi ?

 

Certains se diront (ou se condamneront à être) « incapables » d’adhérer aux croyances ressemblant un peu trop à celle d’un autre. On a son amour-propre ou on ne l’a pas, n’est-ce pas ? Et puis quoi ? Cela voudrait dire que durant toute une vie sur Terre, on se serait fourvoyé à outrance, nous mettant le doigt dans l’œil jusqu’au… Enfin, vous voyez. Vous êtes certainement assis dessus. Croyez-vous que l’homme puisse changer d’âme comme ça, sur un ordre d’autrui et en un claquement de doigts ? Bref ! Vous avez compris, je pense, où je désirais en arriver, à savoir à l’âme ! Autant dire à toutes ces idées, croyances, peurs, doutes et certitudes sur lesquelles nous fondons notre existence même. Du moins, aussi longtemps que nous croyons n’être que cela. Comment lâcher tout ça et rester équilibré et debout ? Voilà les faits, nus et crus.

 

Ainsi, certains deviendront des Soi Naturels juste après cette vie, disons quelques années terrestres plus tard, tandis que d’autres auront l’impression soit de devenir fous, soit d’être abusés par des démons, chacun y allant de son refrain intellectuel favori ! Comme sur Terre, voilà, vous avez bien compris. Bien, mais quel rapport avec la croyance en la réincarnation ? Il nous manque un élément, non ? En fait, non ! Tout a été dévoilé dans cet article. Mais tout ne sera pas compris d’un seul coup et lors d’une seule lecture rapide.

Le Soi Naturel est lui aussi une conscience individuelle, un peu comme nous, mais en plus grand, complet et… Ancien ! Par rapport à nous s’entend ! Et comme toute conscience individuelle, il possède une Âme. Une très grosse, si vous me pardonnez cette facétie ! Et c’est dans cette Âme que vient « puiser » chacune des diverses extensions d’un même Soi naturel, pour se confectionner une âme propre. Pensant ensuite et en toute bonne foi, qu’elle est « à eux » et qu’elle est unique à n’en plus pouvoir ! Et avez-vous déjà essayé de compartimenter une Âme ? Non ? Alors n’essayez même pas ! Cela parce que c’est plus qu’improbable d’y parvenir vraiment ! Autant essayer de couper « des portions d’eau de mer » de l’océan, avec le tranchant d’un couteau !

 

Mais c’est pourtant ce que font les personnalités (ou « extensions ») d’un même Soi naturel : elles puisent dans certains des secteurs animiques, de cette âme unique appartenant au Soi Naturel, puis décrètent qu’il s’agit là de leur manière unique ou personnelle de penser et de réagir ! Autant aller visionner un film, dans un cinéma bondé, et affirmer que vous êtes le seul à le visionner, et que le film n’est produit que pour vous, voire « par vous » !

Comprenez que sans la majeure partie de notre conscience, demeurant « dans l’ombre » (inconsciente, à 90 %) toutes les extensions auraient absolument la même âme unique à se partager ! Fort heureusement, une sorte de « cloison » psychique (non étanche, apparemment) sépare les parties animiques « exploitées » par les unes et les autres extensions/personnalités terrestres.

 

Il est un fait que dans un « court » article de ce genre, aussi généraliste et ouvert au grand public et donc, à toutes les croyances, il n’est pas possible de tout dire, c’est-à-dire de donner une explication complète et exhaustive du sujet. Exhaustive selon chacun ! Ce qui ne signifie pas que celui qui en propose une partie seulement, n’en connaît pas les autres. Mais il faudrait écrire deux tomes de 300 pages pour connaître ce sentiment d’avoir expliqué l’essentiel. Et nous n’avons envie, ni moi d’écrire, ni vous de lire, deux livres de 300 pages chacun, n’est-ce pas ?

Depuis maintenant trente-huit ans, je partage généreusement et sans compter mes connaissances. On me reproche parfois de dire le « quoi », sans offrir également le « comment. » Autrement dit, de mettre l’eau à la bouche sans offrir également de quoi étancher complètement la soif. Ce qui a fait penser à quelques-uns, sans doute plus intelligents et intuitifs que les autres, que j’étais un excellent théoricien, mais ne devait avoir que très peu de pratique réelle.

 

J’ai beau expliquer que par ailleurs, je propose AUSSI un enseignement complet mais (hélas) payant, dans lequel les deux polarités de la Connaissance initiatique sont proposées (théorie ET pratique), il semblerait que de pisser dans un violent par temps venteux, me serait bien plus profitable ! Il doit y avoir un mot tabou que beaucoup n’ont pas envie d’entendre ou de lire. On se demande bien lequel, hein ? Il est clair que mieux vaut en rire et se moquer gentiment. Un mot pour finir et même s’il n’a (presque) rien à voir avec notre sujet.

 

Durant quatre années, nous avons proposé, avec Karen, des vidéos GRATUITES sur le blog Novæ-Atlantis, relayé par le Géant « YouTube ». Un jour, j’ai ressenti un véritable choc et j’ai failli m’évanouir d’émotion ! Jugez plutôt : après quatre années de gratuité totale et environ 600 euros de dépense pour notre modeste matériel (son, caméra, lumières), une femme avait fait un don PayPal de trois euros sur notre compte !

Vous imaginez le choc ? Voire l’angoisse face à l’Inhabituel ? Mais de quelle planète venait donc cette aimable dame ? On ne le saura sans doute jamais ! Certains rares individus ont des réactions si déroutantes, parfois ! Non ?

C’est sur cette note d’humour décalé typiquement « psy éso » que je clôturerai ce sujet. Gratuit lui aussi, oui, excusez, j’allais oublier le mot magique !

 

Serge Baccino

Géospiritualité et points d’interférence mentale

Géospiritualité et points d’interférence mentale

 

Ce que nous nommons la maladie n’est pas quelque chose se produisant  dans le corps mais un résultat naturel qui fait partie du processus d’expérimentation d’un corps de perception ponctuelle ou durable de l’un des différents niveaux de réalité. Plus simplement, nous n’avons pas de corps mais « nous faisons corps » (sommes attachés puis identifiés) à un certain état d’esprit. Cet état d’esprit représente simplement l’idée générale (corps) et l’idée relative ou ponctuelle (maladie) que nous avons accepté d’expérimenter à un moment donné.

Expérience qui peut être passagère (maladie légère) ou durer plusieurs années (maladie grave) voire nous empêcher de poursuivre notre expérience sur ce plan (maladie mortelle.) De toute manière, nous expérimentons toujours notre approche particulière de la réalité. Contrairement à la croyance générale, nous ne partageons pas tous une même réalité : nous expérimentons tous une réalité personnelle exprimée au sein d’une réalité collégiale (matrice artificielle.)

Chaque « point d’interférence » avec la réalité des autres ou même celle, plus collégiale, nous permet de CROIRE que nous partageons tous un même Monde. Ce qui est impossible et d’ailleurs, peu recommandable en ce qui a trait à l’Économie de la Grande Vie. Richesse rime toujours avec diversité, mais pas nécessairement avec quantité. La figure ci-dessous nous permet de visualiser un peu mieux ce fait évident d’interférence ou, comme le disent désormais certains, « d’intrication. » Ce qui est une autre manière de s’approprier une chose connue depuis toujours, simplement en la renommant.

 

 

 

 

 

 

 

En quelque sorte, nous vivons tous « dans notre bulle de conscience » et exprimons (projetons à l’extérieur) la partie de notre Jardin Intérieur ou « Monde individuel », au sein de la grande Bulle de conscience collégiale. Ce qui nous permet de reconnaître et d’être reconnus, par tous ceux qui partagent, peu ou prou, les mêmes versions que nous de la réalité. C’est pour cela que nous ne comprenons pas certaines personnes, car elles ne sont ni « plus » ni « moins » quelque chose que nous (Principe de Polarité.) Elles nous semblent être « autres » (étrangères) ou du moins, si différentes de nous, que nous ne réussissons pas à les intégrer à notre bulle de conscience individuelle.

Ce qui, soit dit en passant, nous n’avons absolument pas à faire ! Alors nous avons le réflexe soit de nier leur existence, de faire semblant de ne pas les voir, soit de les fuir, soit de les transformer à notre convenance. Leur avis important moins que notre sacro-sainte volonté, comme il se doit ! La peur peut pousser à fuir ce que nous ne comprenons pas et n’acceptons pas, mais elle peut aussi nous pousser à tenter d’en prendre le contrôle.

 

En réalité, ces personnes-là ne sont pas « différentes », seulement : elles vivent dans des Mondes qui n’ont rien à voir avec le nôtre, tout simplement. Et le fait d’une éventuelle compatibilité ou, et à l’inverse, d’une incompatibilité, provient seulement que l’un ou l’autre ou encore les deux, refusent que l’autre soit ce qu’il est et le demeure en paix. Les conflits ne proviennent pas des différences, comme on le croit, mais du refus de la différence de l’autre.

Le bon sens seul suffirait à régler le problème : chacun chez soi et Dieu chez tous ! Surtout pour ceux qui ne partagent pas les mêmes croyances religieuses. Hélas, les gens ne désirent pas assumer leur manière de penser. D’en assumer les conséquences logiques. Alors quand ils se mettent à souffrir à cause de ce qu’ils pensent puis projettent de leur propre version de la réalité, ils deviennent intolérants envers ceux qui semblent avantagés (comprendre ceux qui, pensant différemment, vivent différemment et sans doute bien plus heureux que d’autres.)

 

Il n’existe pas d’injustice dans le fait de vivre ici plutôt que là, d’avoir telle expérience vivante plutôt que telle autre. Toutes ces choses sont au contraire parfaitement adaptées à l’état d’esprit de celui qui est venu sur ce plan de réalité, afin d’y apprendre quelque chose de plus ou moins important, pour lui et/ou pour d’autres. Une connaissance qui s’est hélas perdue, pourrait être nommée, de nos jours, « la géospiritualité. » Elle consiste à étudier la relation directe qui existe entre une région, un pays ou un continent spécifique, et l’état d’esprit général de ceux qui l’habitent.

Ou qui DEVRAIENT l’habiter ! Car la mode est désormais à la fuite, non pas seulement de ses propres responsabilités, mais du climat général (ou extérieur) généré par tous ceux qui partagent un même point de vue spirituel de ce qu’est (ou devrait être) la réalité. On peut s’imaginer qu’en allant vivre ailleurs, on va penser différemment ! En fait, en se heurtant à une pensée autre que la nôtre, nous ne pouvons que la dénigrer, s’y opposer et, finalement, produire plus de souffrance encore, pour soi et bien sûr, pour autrui.

 

Il serait plus judicieux de changer tout d’abord d’état d’esprit puis de se laisser ensuite « magnétiquement attirer » par la région, le pays ou le continent qui CORRESPOND à notre nouvel état d’esprit. C’est le principe du rêve américain. Si on ne réussit pas à penser américain, on ne peut vivre le genre de vision idéale créée de toutes pièces par ceux qui vivaient et vivent dans ce pays, dans cet état d’esprit, en fait. Et pour mémoire, puisque tout est « intriqué », alors « tous les plans existent simultanément et en un même  endroit » de la conscience de l’Esprit. Ou si vous préférez, l’Amérique contient en elle-même tous les autres plans.

Ceux qui sont soi-disant morts et ceux qui s’imaginent toujours vivre sur une seule et même Terre, aussi invariable que modelée dans la glaise, occupent un seul et même espace. Un peu comme si je vous disait que votre grand-mère, décédée depuis des années, se trouve toujours dans la même maison que celle qui fut jadis la sienne, vibrant seulement sur des octaves légèrement supérieures. Tout n’est qu’affaire de fréquence, que vous choisissiez de mesurer en hertz ou en période de vibrations par seconde (v/s), comme le font les ésotéristes et ce, depuis longtemps.

 

La psy éso puis, pour ceux qui désirent pousser plus loin encore, la Voie de la Siddha, offrent des outils mentaux très puissants, mais dont les effets dépendent de deux facteurs principaux, aussi logiques qu’évidents : leur correcte compréhension et leur application dans la vie de tous les jours. Sans cela, ce ne sont que de vulgaires cours par correspondance qui n’ont finalement aucun impact réel sur la vie d’une personne qui aime se déguiser en touriste spirituel, comme il s’en compte tant de nos jours. La mode du français moyen et donc, de tous ceux qui vivent en France, originaires ou pas de ce lieu vibratoire très important, est de se laisser guider, voire de se laisser porter par tous ceux désignés pour le faire. En espérant que rien ne change jamais ! Ainsi, la moitié au moins de ceux qui abordent l’étude de la psy éso, en attendent des effets magiques.

Autrement dit, ils espèrent changer sans avoir à fournir le moindre effort et, SURTOUT, en continuant de vivre tels qu’ils l’ont toujours fait ! Quand on réalise qu’ils viennent à la psy éso parce qu’ils espèrent changer de vie, on est en droit de se demander ce qu’ils ont raté dans leur réflexion originelle ! Autant aller chez un médecin en espérant ne pas avoir à guérir !

 

Bien sûr, la psy éso est adaptée à la vision globale de l’Européen moyen, et la Voie de la Siddha à celle d’individus qui ne peuvent plus vraiment être classés comme étant « d’ici ou bien d’ailleurs. » Ce sont donc des outils efficaces, évolutifs et, surtout, capables, s’ils sont correctement appréhendés et utilisés, de transformer radicalement la vie de n’importe qui. Ou presque. Le « presque » concernant ceux qui n’ont pas envie de changer mais refusent encore non pas « de le reconnaître », puisqu’ils ne doivent rien à personne, mais de se l’avouer franchement et à eux-mêmes.

On pourrait à tort en déduire que « évoluer n’est pas donné à tout le monde. » Ce qui doit faire l’affaire de bien de personnes spirituellement bloquées sur une seule et même version de la réalité. En fait, évoluer ne sera jamais « donné » : c’est chacun qui doit faire ce dernier effort qui consiste à le faire. Si la France est quasiment dernière en tout, cela au point que la plupart des têtes bien remplies sont obligées de s’expatrier pour que leur talent soit enfin reconnu, ce n’est pas par hasard. Ni de la faute du gouvernement français, comme la plupart ont le plaisir de penser.

 

La faute unique en revient à l’indolence du français moyen qui a une peur panique à l’idée de devoir affronter la seule vision d’un problème quelconque pouvant le déranger durant sa sieste séculaire. Il sait pertinemment qu’il est exploité et traité d’une manière honteuse par les dirigeants qu’il place lui-même au pouvoir, afin que lui n’ait aucune responsabilité. Il croit que de la sorte, il pourra continuer à sommeiller durant des siècles encore. Mais il redoute plus de devoir assumer cette prise de conscience salutaire puis ensuite réagir en conséquence, que de se laisser tondre et traire sans mot dire. Il se contente de maudire, ce qui est sans doute plus courageux et efficace selon lui. Mais notez comme tout semble s’accélérer ! Que fait celui qui ne se sent pas la force de se dresser ? Réponse : il attend la dernière extrémité pour être forcé de le faire !

Voilà qui est parfait, puisque c’est justement à quelques-unes de ses extrémités que la France va très bientôt être confrontée. Vous ne le percevez pas ? Non ? Alors pincez-vous afin de vérifier si vous dormez encore, si vous dormez toujours ! Si vous êtes éveillés, vous ne pouvez que Voir !

 

Serge Baccino

Mémoires et refoulement

Mémoires et refoulement

 

Lorsqu’un évènement se présente, il contient une information mentale quelconque et il est nécessairement accompagné d’énergie. Si nous refusons d’accepter la réalité véhiculée par l’information contenue dans l’évènement, nous bloquons l’énergie dans nos cellules et rejetons uniquement l’idée ou information, séparant ainsi ce qui ne devrait jamais l’être (information/énergie.) Dès qu’un autre évènement semblable contenant une information identique surgit, l’énergie préalablement bloquée en nos cellules se remet en mouvement et engendre ce que nous nommons « une émotion. » Émotion qui naît de la circulation de la force vitale dans certaines parties de notre système nerveux général et, en particulier, le cérébro-spinal (sensation, perceptions et motricité.) Généralement, l’émotion est désagréable, car il est rare que nous refoulions des énergies qui ne soient pas au moins un peu morbides. Du coup, après sa seconde manifestation, l’énergie produisant l’émotion sera de nouveau refoulée et donc, bloquée, cela à cause de sa nature au moins désagréable sinon mieux.

Et il en sera de même à chaque renouvellement, à chaque représentation de l’énergie bloquée qui, à chaque fois que les évènements « extérieurs » le lui permettront, tentera de s’imposer à la conscience pour transmettre la seule information qui, bien évidemment, sera à chaque fois rejetée ou niée.

 

La plupart de nos réactions émotives, telles que la colère, par exemple, représentent une tentative pour se débarrasser non pas d’une simple énergie morbide mais de l’émotion qu’elle provoque en nous. Des colères répétées et régulières indiquent que notre Nature Intérieure tente, par tous les moyens en sa possession, de nous permettre d’évacuer ce trop-plein d’énergie morbide. Chaque évènement contenant une information que notre âme refuse, invoque puis convoque (remet en mouvement) la même énergie bloquée. Bien sûr, la Nature fait de son mieux pour nous aider à nous débarrasser de ce trop-plein énergétique morbide, mais il existe évidemment des techniques permettant de favoriser l’expression de ces énergies bloquées, non pas pour le seul plaisir de souffrir, mais bien pour tenter d’en comprendre le sens premier et pour s’en débarrasser enfin. Ne pas comprendre, ne pas savoir et donc, ne pas prendre conscience, est sans doute la seule erreur que la Nature elle-même nous interdit de faire !

L’évolution est à ce prix : nous devons absolument comprendre ce que nous refusons d’accepter mais qui fait néanmoins partie de notre réalité passée  et donc, immédiate, puisque régulièrement, ce « passé » nous visite consciemment, cela sous forme de Mémoires vivantes, que nous nommons émotions.

 

En tant qu’humains vivants en notre époque dite « moderne », nous n’aimons pas expérimenter certaines formes d’émotions. En particulier celles qui viennent déranger ou contrarier nos certitudes les plus intimes, celles sur lesquelles repose l’essentiel de notre vie. Une vie que nous souhaitons sereine, certes, mais une vie qui ne saurait l’être, au vu de la mouvance des évènements et des êtres qui émaillent notre quotidien. Du coup, nous sommes souvent dérangés, émotionnellement, et nous pensons que ce que nous ressentons de désagréable ou pire, est directement relié à ce que nous vivons et expérimentons journellement.

En réalité, c’est journellement que nous réactivons nos Mémoires vivantes, c’est-à-dire que nous permettons à d’anciennes énergies bloquées, de se remettre en branle et de produire ce que nous redoutons par-dessus tout : des émotions puissantes mais négatives selon nous. Raison pour laquelle il nous arrive parfois de ne pas réussir à tracer de lien (le rapport de cause à effet) entre un évènement et notre réaction. Une réaction souvent disproportionnée, voire qui n’est en rien liée à l’évènementiel.

 

Pour les personnes les plus intelligentes, ce phénomène, qui leur semble de plus en plus probant, est des plus troublants. En effet, pourquoi se mettre dans un état émotionnel aussi pitoyable, face à une bien modeste contrariété ? Le rapport évènement/réaction est si disproportionné, qu’il devient quasiment impossible de ne plus le remarquer, désormais. Si nous parlons ici de « personnes les plus intelligentes », nous ne désirons pas laisser entendre que celles qui le sont moins sont incapables de voir les faits. Nous tenons seulement compte du degré d’intelligence qui seul, peut faire face victorieusement à la peur immense que développent de très nombreuses personnes face à la possibilité de s’avouer à elles-mêmes leurs erreurs ou simplement de reconnaître la possibilité qu’elles puissent finalement avoir tort.

Une personne vraiment intelligente ne cherchera pas à fuir ses responsabilités, et même si elle répugne de devoir avouer ses faiblesses en présence d’un tiers, elle est toutefois capable de reconnaître les faits et de les accueillir pour tels, en son for intérieur.

 

On ne peut pas se dire intelligent et nier un ressenti personnel. Nous ne pouvons pas prendre conscience d’une chose qui n’existe pas, au moins pour nous. Et cela, une personne vraiment intelligente le sait ou le comprend parfaitement bien. Cela dit, l’évolution ne s’appuie pas seulement sur l’intelligence. Si c’était le cas, un bon tiers de la planète serait déjà parvenu à la Maîtrise ! La conscience va de pair avec l’intelligence, certes, mais cela, jusqu’à un certain point. Ensuite, il faut que La Connaissance prenne le relais.

De quelle connaissance parlons-nous ici ? Disons qu’il importe moins de la nommer que d’en comprendre la nature exacte. Par exemple, apprendre puis savoir ce que vous venez de lire ici et dans le présent article, fait partie intégrante de la Connaissance, avec un « C » majuscule, pour la différencier de la connaissance livresque ou académique (ou des écoles.) Mais poursuivons dans le sens même donné au mot « Connaissance » (que l’on pourrait aussi bien remplacer par le mot « Ontologie », qui signifie « étude de l’être. »)

 

Étant bien plus jeunes et à vrai dire, dès la prime enfance, nous avons été contrariés. Nous pourrions même dire que la plupart des êtres humains présentent, désormais, une âme contrariée. Ne pas confondre avec le fait tout à fait bénin, d’être ponctuellement contrarié par les propos, les réactions ou l’absence de réaction d’une autre personne. Nous parlons ici d’une âme dont la destinée même (ou trajectoire spirituelle) a été sinon contrariée, du moins largement compromise. Pour comprendre l’idée, il faut évidemment comprendre la raison de notre venue sur Terre, de notre naissance, si vous préférez. Plus utile que de s’occuper de présumées « incarnations passées » ou de « réincarnation », il serait judicieux, sans doute, de nous occuper en priorité de la présente vie, voire de faire comme si c’était la seule dont nous puissions jouir en tant que personnalité aussi distincte qu’apparemment séparée de tout le reste. Puisque c’est généralement ce que nous pensons et croyons, autant agir en concordance avec nos processus mentaux réels, et non en rapport de quelque idéal aussi lointain qu’imprécis.

C’est du moins ce que recommande la logique et le bon sens. De notre vie actuelle, nous avons toutes les preuves, n’est-ce pas ? Alors occupons-nous de ce que nous connaissons et laissons à plus tard tout ce en quoi nous croyons seulement.

 

Et ce que nous savons, c’est qu’il nous arrive souvent de nous mettre en colère à propos d’évènements qui, d’ordinaire, pourraient aussi bien nous faire sourire. Ce qu’il est par contre urgent de comprendre, c’est que le simple refus d’incarner une prise de conscience, a des effets ou des répercussions désastreuses sur certains de nos corps subtils. Surtout sur l’un des plus importants pour nous et durant cet interlude conscient que l’on nomme la vie terrestre, à savoir le corps éthérique (ou vital.) Nous avons donc accumulé de l’énergie qui, en plus d’être bloquée en nous, bloque notre évolution ou, à tout le moins, notre accès à des niveaux de conscience supérieurs.

Le but le plus immédiat, en matière de développement personnel, est donc de nous débarrasser – non pas de ces émotions – mais de l’énergie morbide stockée dans notre complexe psycho-énergétique.

Le problème n’est pas d’apprendre, mais de comprendre pourquoi nous n’avons pas tous un accès immédiat et complet à l’information et à l’énergie. 

 

Nos cellules se comportent un peu comme un disque dur d’ordinateur : tout ce qui nous a marqué, dans notre vie et ce, depuis notre naissance est « engrammé » (inscrit) dans nos cellules. C’est donc notre corps tout entier qui est, pour ainsi dire, une Mémoire Vivante. Nous faisons corps avec tous ces enregistrements et certains d’entre eux, refoulés, conservent assez d’énergie pour non seulement nous empoisonner la vie mais de plus, pour avoir une action très particulière sur nos différents « corps » énergétiques. Par exemple, refuser de RESSENTIR certaines émotions, force notre « corps » astral à se décaler, par rapport à notre axe vertical (la colonne vertébrale.)

 

Lorsque ce sont les deux « corps » (astral et mental) qui se décalent, cela parce que nous refusons non seulement de « sentir la vérité » mais de plus, « d’accepter le bien-fondé » de cette même vérité, c’est le corps éthérique (ou vital) qui se dérobe, nous permettant de NE PAS VIVRE ce que nous refusons d’admettre et de ressentir. Tenter de recaler ces corps sans s’attaquer au préalable aux Mémoires Karmiques, revient à soigner à chaque fois une plaie qui devra se rouvrir par la suite et ce, indéfiniment. Pour le correct alignement des « corps », il est nécessaire d’exprimer (faire sortir) ces engrammes.

Certains nécessitent d’ailleurs d’être acceptés par la conscience de veille (ou objective) avant de pouvoir être évacués. Une série de conférences, en compagnie de mon épouse Lætitia, ainsi qu’un livre écrit à deux, sont prévus, sur ce sujet, pour 2019 et/ou 2020.

(Note : livre hélas non-encore écrit, fin 2022)

 

 

Serge Baccino

 

 

Le Tout et la conscience de Tout (suite et fin)

Le Tout et la conscience de Tout

Ou Une leçon d’Hermétisme moderne

Suite et fin

 

Précisons à ce point de notre exposé que l’être humain n’est RIEN en lui-même. Il est seulement un point d’observation de tout ce qui se produit en fait dans son propre esprit mais qu’il doit projeter en tant qu’événements extérieurs distincts de lui, ceci afin de pouvoir en prendre conscience. C’est l’extériorisation mentale qui permet la prise de conscience personnelle. Si ce qui semble se produire sous son nez lui plaît, il aura tendance à s’identifier à cette production mentale et à s’en servir pour tenter de se définir lui-même. Il affirmera alors être ceci ou bien cela, en fonction du contenu de la production mentale. Un peu comme un style d’habits qui aurait le pouvoir de définir celui qui les porte, à l’exclusion de toute autre forme vestimentaire.

 

Si ce qui se produit dans sa conscience déplaît à la personnalité, si elle se perçoit comme distincte de ce qu’elle perçoit en elle-même, alors ces formes mentales seront pour ainsi dire « rejetées », comme « extériorisées », et iront grossir les rangs des formations spirituelles appelées à produire « le monde extérieur. » Monde extérieur uniquement formé par le « non-soi », par tout ce à quoi la personne refuse encore de s’identifier. C’est la raison pour laquelle, et par exemple, nous refusons catégoriquement d’avoir quoi que ce soit en commun avec un criminel, un violeur, un fou furieux, etc. A l’inverse, tout ce qui trouve grâce aux yeux d’une personne, devient elle et fait partie intégrante de sa personnalité ou, du moins, de ses Mémoires. On dit alors que ces formations mentales ont été assimilées (du latin « assimilaré », qui signifie « rendre pareil. »)

 

Dassimilations (« J’aime ») en rejets (« Je déteste »), un être humain en arrive graduellement à se définir et donc, à se construire lui-même. Il se croit être « une personne », alors qu’en fait il se résume à une personnification de tout ce qu’il a assimilé  de tout ce qu’il trouvait digne d’intérêt ou d’amour. Tout ce qu’il a rejeté comme étant indigne de son attention ou de son amour, devient dès lors « l’univers et les autres », à savoir le fameux « Monde extérieur. » Évidemment, ce « Monde extérieur » est bien plus que ce qui a été renié, dédaigné ou détesté. Il est potentiellement « Tout ce qu’il reste à aimer et à découvrir. » Autant dire « Le Tout », du moins ce qui pourra en être appréhendé !

Il reste encore à « visionner » toutes ces parties du Grand Film Cosmique formées par « Tout ce qui est encore inconnu à la personne » ! Non pas « un futur », puisque ce dernier n’existe pas (voir ci-après)  mais des choses qui ne seront découvertes ou appréhendées que lorsque le mental sera de nouveau disponible. Le temps linéaire n’existe pas : c’est la conscience qui, en se « déroulant » en passant d’un objet d’attention (ou des sens) à un autre, crée l’illusion du « temps qui passe. »

 

Imaginons cents objets posés sur une grande table. Une personne arrive et se met en devoir de prendre en main et tour à tour, chacun de ces objets, ceci afin de pouvoir les analyser tous et avec une méticuleuse attention. Il est à parier que si la personne met seulement quelques minutes pour analyser chacun de ces cents objets, elle mettra des heures pour les passer tous en revue ! Pourtant, aucun de ces objets n’est présent sur la table « l’un après l’autre » : tous sont présents en simultané, tous sont bien là, sur cette table, présentement et quel que soit leur nombre. Il en va de même du temps linéaire qui n’est qu’une vue de l’esprit, ce qui est doublement le cas de le dire. Une simple association d’idée entre une incapacité formelle du mental (voir ci-après) et un concept inventé pour rythmer la vie. Le temps n’existe pas, du moins pas indépendamment de l’observateur et du processus d’observation qui lui, en effet, est tout à fait linéaire (un objet d’attention après l’autre.)

 

Cette croyance aussi tenace que non-scientifique, a pour origine le fait que le mental humain est incapable de se concentrer sur plus d’un objet d’attention à la fois. Il peut alterner, très rapidement, passant d’un objet d’attention à un autre, mais dans ce cas et même à cette vitesse, il existe un très léger décalage, bien que l’intellect ne soit pas capable de le réaliser ou même de l’admettre. Pour l’inverse opposé de « quelque chose » (objets, êtres vivants et conscients, planètes, etc.,), il faut bien comprendre que « Le Tout » ne peut pas être l’observateur de quoi que ce soit, bien qu’il puisse tous les contenir, ce qui semble logique. Le Tout est bien plus qu’une simple somme, car Le Tout étant Tout, il n’est donc pas quantifiable. Or, une somme se doit d’être quantifiée afin de pouvoir se manifester sous une forme quelconque et devenir ainsi « quelque chose ». Par exemple sous la forme d’un nombre de dix mille chiffres !

 

On dit, par exemple, que « l’homme est la somme de toutes ses expériences passées. » Ce qui n’est que partiellement exact, puisqu’il est surtout « la somme » de tout ce qu’il a RETENU en lui de ces expériences passées, de toutes celles auxquelles il s’est attaché et avec lesquelles il s’est ensuite identifié. Le reste fait partie de son univers extérieur, de cette partie de son univers que, pour le moment, il rejette, qu’il ne reconnaît pas comme étant aussi sa propre conscience (ou la conscience de Soi, ou encore soi-Conscience.) Nous savons déjà que tout ce qui est observé et placé hâtivement à l’extérieur de soi, se trouve en réalité en soi. Plus précisément, en notre conscience. Si ce n’était pas le cas, si ce que nous pouvons observer comme étant à l’extérieur, n’était pas en réalité dans notre conscience, nous n’en serions tout simplement pas conscients (Voir à ce propos les travaux de Frank Hatem, DSD.)

 

Ceci est très logique, la preuve, si vous n’avez jamais vu ni entendu parler de l’Arc de Triomphe, à Paris, vous ne pourrez pas savoir ce qu’il représente ni la forme qu’il a. Et comme vous ne l’avez jamais « vu », même en croyant le voir au-dehors et dans un Monde présumé « extérieur », vous n’en serez pas conscient, cela parce que l’imagerie mentale nommée « Arc de Triomphe » ne se trouve pas (encore) en votre conscience (ou qu’elle n’y est pas mémorisée.) Tout ce qui est présumé « extérieur » et qui, de ce fait, peut être apparemment observé, consiste en réalité à tout ce que nous connaissons déjà du « Tout ».

Ce que nous ne connaissons pas encore et qui, de ce fait, ne se trouve pas encore dans la partie consciente de notre mental créateur, est pour nous encore « à venir. » Mais cet avenir ne se situe ni dans « le temps » (plus tard) ni dans l’espace (plus loin) mais dans la partie potentielle du « Tout », à savoir et en ce qui nous concerne, notre Supraconscient. Le Supraconscient consiste en tout ce que notre mental qui ne s’appuie que sur le linéaire (une prise de conscience après l’autre) est incapable de traiter pour le moment.

 

Tout ce qui a déjà été traité et qui, de ce fait, est passé par le conscient (5 sens objectifs) a été ensuite transféré au subconscient, cela sous forme de Mémoires. C’est au sein de ces Mémoires qu’une partie du Mental créateur de chaque personnalité, « puise » plus ou moins consciemment, afin de reproduire sans cesse les mêmes schémas comportementaux qui l’obligent à vivre « ceci » plutôt que « cela. » En effet, puisque le temps n’existe pas, le mental est bien obligé de s’inventer une « durée psychologique », à savoir se donner à lui-même l’impression du temps qui passe (alors que seul le présent est Soi), cela en reproduisant sans cesse mais avec quelques variantes toutefois, tout le « déjà vécu » et donc, le « déjà connu. »

C’est pour cette raison que certains trouvent leur vie si monotone, soit dit en passant ! Histoire de philosopher un brin, nous pourrions dire que « la vie » (à savoir chacun de nous pris comme unité de mesure unique) fait la même chose avec nos corps physiques, qu’elle reproduit sans cesse, d’instant en instant, mais avec quelques différences qui ne sont pas perceptibles à l’œil humain. Du moins, perceptible avant des mois ou parfois, des années. Je veux parler ici de « l’outrage des ans », comme disent les poètes.

 

Si nous vieillissons, cela malgré le fait que la vie semble nous reproduire tous et à l’identique, c’est que, justement, elle n’y réussie pas vraiment. Du moins, pas complètement. Et ce sont ces quelques « pertes en cours de route » que nous appelons « le vieillissement. » En fait, « nous » ne vieillissons pas, jamais ! Pour vieillir, il faut être né et donc, être mortel. Or, seules les formes mentales naissent puis disparaissent, jamais la conscience qui elle, se contente de « s’appuyer » sur ces formes mentales passagères pour s’exprimer.

La conscience est intimement liée au « Tout » mais elle n’est que potentielle, cela aussi longtemps qu’elle n’a pas l’occasion de s’appuyer sur une forme mentale à laquelle elle pourra s’identifier, ou « faire corps » avec elle, ce qui lui permettra de « rejeter » toutes celles qui ne lui conviennent pas encore et pour le moment. C’est cette sélection abusive et purement anecdotique qui donne naissance au « Moi » humain qui, dès lors, peut s’exclamer « Je suis ceci ! »

 

Ceci  étant l’imagerie mentale à laquelle la conscience unique a pris plaisir de s’identifier ponctuellement. Les goûts et les couleurs, n’est-ce pas… Ce qui fait que la conscience changera souvent d’avis et donc, le « Moi », souvent de vies ! Ce « Moi » qui, nous l’avons sans doute compris à présent, correspond à « un moment » de la Conscience Unique, indivisible, qui prend plaisir à se croire ceci plutôt que cela, créant du même coup et sans doute sans le réaliser, un « Moi » qui s’imaginera exister indépendamment de Tout le reste, de Tous les autres, alors qu’en vérité il fait partie intégrante de Tout le reste et de Tous les autres.

Nous pourrions sans doute proposer cette idée que « Le Tout » est le champ d’expérimentation du Soi ou « de la Soi-Conscience », comme disent les psychologues ésotéristes. En fait, il est seulement une infinie potentialité. Étant « Toutes Choses », il est… Rien du Tout ! Il est « Le Rien » du « Tout », pour être plus exact. De ce RIEN (« Neti, neti », en sanskrit) peut tout naître, tout apparaître puis tout disparaître, après s’être donné l’illusion d’exister, l’espace d’un instant.

 

Si Tout peut être, alors pourquoi « Tout n’est pas » ? Il existe plusieurs raisons à cela. La première, « Tout » n’est pas encore exploité et ne le sera jamais, du fait de son infinité. Le Tout est nécessairement infini sinon, il ne serait pas « Tout. » La seconde, « Tout » n’est pas « exploitable » dans notre actuel niveau d’évolution, dirons-nous ici et pour simplifier.  « Le Tout » regorge de trésors qui rendraient fous les plus équilibrés d’entre nous. Certaines choses, certaines formes mentales doivent encore et pour un temps, demeurer informelles ou potentielles et ne pas s’imposer à la conscience humaine. Enfin, il existe une autre raison, celle que nous trouvons la plus intéressante, car la plus humainement accessible. Puisque « Tout » est potentiellement inclut dans « Le Tout », alors on peut imaginer sans peine que certains aspects du « Tout » ne nous sont ni profitables ni même conseillés.

 

Ne serait-ce que par l’effet qu’elles ont sur notre physiologie et même, sur notre psychologie. « Tout est permis, mais tout n’est pas utile », disait Saint-Augustin, l’un des Pères de l’église chrétienne. Certaines expériences que nous avons jugés hautement préjudiciables à l’homme, seront sans doute considérées de la même manière par l’ensemble des personnalités qui seront appelées à se confronter de telles expériences. Et il y aura alors fort à parier que ce sont tous les humains ou presque, qui rejetteront ce genre de formes mentales productrices de souffrances.

On peut donc en déduire que l’homme n’est tenté de reproduire, mentalement, que les formes spirituelles lui étant au moins favorables et, en particuliers, celles jugées les plus agréables et bénéfiques pour lui. Mais pour en arriver à ce stade de développement mental, il faut savoir ce qui se produit exactement au sein de la conscience humaine, du moins, dans la partie qui est le moins accessible à l’homme.

 

Pour reproduire le « bon », il est nécessaire de l’avoir préalablement mémorisé, ceci afin de conserver les Modèles reproducteurs qui engendreront les schémas répétitifs  (« Patterns » en anglais.) Mais pour éviter de revivre les mauvaises expériences, il est nécessaire d’avoir mémorisé le plus fidèlement possible ces mêmes expériences négatives ainsi que leur impact sur nous. Or, le mental créateur se sert de tout ce qui a été mémorisé pour tenter de faire durer les périodes de la vie humaine les plus heureuses qui soient. Et dans la mémoire se trouvent aussi bien les modèles fastes que les néfastes.

Si ce qui se prend pour une personne – mais qui n’est en fait que la conscience subjuguée par son propre cinéma intérieur – était « Le Tout », elle ne pourrait rien observer d’autre, parce qu’il n’y aurait rien d’autre, il n’y aurait qu’infinitude d’absolument rien, aucun mouvement, aucune danse de l’épouse de Shiva (la Shakti de Shiva étant l’esprit, le Principe Créateur ou Formateur.)

 

Pour qu’il y ait prise de conscience, il faut deux conditions opposées mais complémentaires, l’une qui observe (la conscience), l’autre qui est observée (les formes mentales.) Mais s’il n’y avait que « Le Tout », sans aucune distinction, sans la dualité nécessaire à toute prise de conscience formelle, alors il n’y aurait rien du tout ! Même « Le Tout » serait… Rien ! Rien serait alors la seule chose qui soit, si l’on puis dire. Mais peut-on employer le verbe être pour désigner l’absence de « Tout » et donc, la présence de… Rien ? S’il n’y avait que le Néant, à savoir absolument RIEN, Il n’y aurait alors plus « acte de conscientisation », cela parce qu’il y aurait « Un » au lieu de « Deux ».

C’est la Dualité qui permet l’acte d’observation, l’acte de distinction entre « Cela qui observe » et « Cela qui est observé. »

L’unité ne permet pas l’observation et comme l’observation est ce qui permet à la conscience de se manifester, l’unité ne permettrait pas la conscience, juste la plus pure « inconscience universelle » ou « non-conscience » totale et absolue.

 

Lorsque l’acte d’observation issu de la dualité mentale permet à un être de prendre conscience du « soi » et du « non-soi », à savoir de ce qui semble le distinguer de tout le reste, voire de « Toutes Choses », l’envie lui vient de connaître, de posséder voire de devenir ce qu’il perçoit. Cela est rendu envisageable (mais non possible) du fait que l’acte d’observation implique la distinction (« Je ne suis pas ce que je vois, c’est pour cela que je le vois. ») Une distinction toute apparente, car seulement issue d’un acte d’observation de ce qui se trouve en réalité (déjà) dans notre conscience (sinon, comment en prendre conscience ?)

Lorsque nous croyons voir une chose extérieure à soi, nous observons en fait un élément du Tout-Esprit qui se trouve déjà dans la conscience mais qui SEMBLE être encore distinct de l’acte d’observation, du « Moi » en une quelconque façon. Souvenez-vous du rêve, de son contenu et de son apparent degré de réalité ! N’est-ce pas bluffant ? L’homme passe son temps à vouloir, à désirer, à s’inventer de nouvelles manières d’obtenir des choses qui, du fait de son observation (et donc, extériorisation), lui semblent extérieures à lui. Autrement dit, ce qu’il convoite sans cesse se trouve déjà en lui, mais il ignore ou refuse de croire qu’il est déjà, et depuis toujours, ce qu’il croit être séparé ou distinct de lui.

Il est amusant de comprendre ce phénomène d’observation qui place, à l’extérieur ce qui est en réalité en nous, et le distingue de ce qui, de toutes manières, ne peut être que nous. Observez donc le schéma suivant.

 

 

 

 

 

 

 

Notre conscience, du moins la partie que nous découvrons jour après jour depuis la naissance de notre « personnalité » (de ce point focal d’observation du « Tout » appelé « moi »), contient Toutes Choses, toutes les formes mentales possibles et imaginables. Ces formes sont dites « mentales » du fait, seulement, qu’elles sont « faites » d’esprit. Bien sûr, la conscience ne contient rien de tangible, de concret ni de matériel : tout n’est qu’imagerie mentales, formes durables ou passagères inventées par l’esprit et, éventuellement, « maintenues en esprit » (les fameux souvenirs présents en nous lorsque l’esprit nous les présente.) Et comme nous avons une forme de perception mentale de tout ce que contient notre conscience, nous pensons avoir la preuve formelle de « la matière », du seul fait que nous en avons une perception directe.

Comme cette forme de perception intime de ce qui se trouve en notre conscience est la seule chose que nous puissions expérimenter, le seul moyen de perception qui soit à notre portée, nous en déduisons que ce que nous percevons de la sorte est « réel », puisque « réellement, nous le percevons. »  Ce qui est assez amusant surtout lorsque l’on songe aux rêves ! Lorsque nous rêvons, les choses nous paraissent tout autant réelles et « solides » et pourtant ! Peut-on affirmer sans broncher que le contenu de ces rêves soit « solide et réel », dans le sens où nous l’entendons généralement ?

 

Au sein d’un rêve, outre la vue, nous avons d’autres formes de perceptions et, en particulier, celle qui nous paraît ici la plus intéressante de toutes : le toucher ! Quand nous rêvons, nous pouvons toucher les choses et les êtres et nous sentons bien que nous avons « quelque chose » en main, n’est-ce pas ? Comment le savons-nous, déjà ? Ah, oui, parce que nous le sentons ! Nous percevons la matière de nos rêves comme étant une sensation de matière. Partant, qui nous dit qu’une fois « réveillés », nous sommes réellement en présence de véritable matière ? Parce que nous la sentons nous résister ? La belle affaire que voilà ! Et dans nos rêves, nous passons à travers les sols et planchers, au travers des arbres, des roches et des êtres qui peuplent nos songes ?

Les choses sont-elles « inconsistantes » dans nos rêves ou ont-elles, au contraire, la même dureté ou résistance apparente que la matière diurne ? Est-ce pour autant une preuve absolue que la matière existe indépendamment de nos sens ? De nos sens à tous, bien évidemment. A méditer, non ?

 

En réalité, il n’existe aucune preuve que la matière solide puisse exister. Nous avons seulement la preuve que nous ressentons bien « un effet de matière », des sensations très nettes qui nous permettent de témoigner d’une apparente dureté, d’une solidité supposée. Quelle différence entre rêve et « réalité » ? La différence est si ténue, qu’il nous faut nous réveiller pour réaliser (prendre conscience) que nous dormions ! Il faut donc une condition autre ou opposée, pour prendre conscience d’une chose quelconque. Ici, le réveil permet de comprendre que nous dormions, mais qu’en est-il du sommeil peuplé de rêves ? Sert-il à nous faire savoir que nous ne sommes plus réveillés ? Dans ce cas, pourquoi sommes-nous toujours conscients ? Réponse : parce que, dans les deux cas (veille/sommeil), nous pouvons avoir conscience de ce qui se produit au sein de notre Mental créateur.

L’esprit bouge et remue sans cesse : à chaque instant, il donne forme à toutes ces idées qu’il renferme et qu’il semble secouer inlassablement afin de former des aventures extraordinaires ou, au contraire, pour nous faire sentir à quel point notre vie est triste, vide et monotone au possible. Il est aisé, partant, d’en déduire que la conscience étant notre seule forme de perception, elle consiste également en notre seule réalité possible.

Voilà qui devrait largement suffire pour vous permettre d’entamer de fructueuses méditations !

 

 

Serge Baccino

 

 

Le Tout et la conscience de Tout

Le Tout et la conscience de Tout

Ou Une leçon d’Hermétisme moderne.

 

Un être humain, c’est-à-dire une personne, est quelque chose de défini, de « fini », même, puisque l’on pourrait aussi bien dire que sa forme physique, à savoir l’espace occupé par son corps de chair, commence ici et se termine là. Cette personne physique est née à telle date et à l’heure actuelle, elle a tel âge précis, pèse tant de kilos, a tel genre de caractère, etc. Un être humain est donc quelque chose à la fois d’unique, de délimité et donc, de limité. Il en va de l’être humain comme de toutes choses. Par exemple, on reconnait une chaise, quelle que soit sa forme générale ou le style qui a prévalu à sa confection, au fait qu’elle possède les principales caractéristiques d’une chaise. Lorsqu’on la voit, on sait que l’on peut s’assoir dessus. De même qu’une maison, même si elle se présente sous un style architectural des plus recherchés, ressemblera toujours à ce qu’elle est censée être et assumer comme fonction.

 

Aucun objet n’est conçu de manière à n’avoir aucune limite ou aucune fin. Aucun d’eux ne saurait remplir tout l’espace intersidéral. Même la plus grosse étoile d’une galaxie possède des mesures qui lui sont propres et donc, des limites bien précises. Il ne saurait y avoir une chose qui soit infinie et sans aucune limite. Et si cela arrivait, ce ne serait alors plus « quelque chose de précis » mais toutes choses ou la somme de « Tout-ce-qui-Est. » On pourrait simplifier en affirmant que tout ce qui est connu, nommé et qui possède des caractéristiques précises, consiste en quelque chose de limité. Essayez donc de nommer et de visualiser une chose que vous connaissez ou dont vous avez entendu parler, et vous comprendrez alors ce qui est présenté ici comme concept logique. Il est bien entendu question de nommer quelque chose de précis et de vraiment connu : évitons donc des concepts aussi abstraits que l’espace, le temps, l’univers, etc. De toute manière, nous n’avons aucune preuve que ces concepts, qui ne sont pas des choses définies et précises, aient une existence en dehors de notre prise de conscience les concernant.

 

Notre prémisse de départ sera donc que tout ce qui possède nom, mesure, poids, dimension et qui demeure quantifiable, est quelque chose de limité et de précis. Ce qui concerne et englobe les Règnes successifs (minéral, végétal, animal et humain.) Pour simplifier, nous écrirons tout au masculin. Un homme est donc une chose précise, limitée et qui présente des caractéristiques permettant de le distinguer d’une femme, évidemment, mais également, de tous les autres hommes. Cet homme ne pourrait pas être « Tout » ou « Le Tout » et être de ce fait illimité ou infini. Étant « un homme », il est obligé d’être « quelque chose. » Et ce quelque chose se nomme « un être humain », dont le Genre est soit féminin, soit masculin.

 

Si un être humain n’avait pas les caractéristiques usuelles propres à son Genre, à sa couleur de peau, à son lieu et à sa date de naissance, à sa nationalité, à son âge et à toutes ses autres caractéristiques physiques et psychologiques, il deviendrait impossible de savoir qui il est et de ce fait, de le distinguer d’une autre personne. Ce sont donc les caractéristiques propres à une chose définie, qui la définissent et qui la distinguent de « Tout le reste » (choses et êtres vivants confondus.) Si nous devions considérer l’opposé complémentaire d’une chose quelconque (objet et être humain confondus), nous nommerions cet opposé « Le Tout » ou encore « Tout le reste » ou « Toutes choses », etc. Peu importent les mots retenus ou choisis. Des termes qui laissent clairement entendre qu’il ne s’agit plus là de parler de « quelque chose » mais de toutes choses et, de ce fait, d’aucune d’entre elles en particulier.

 

Il est difficile, pour un esprit vraiment rationnel, de traiter de « Tout » ! En fait, « Tout » ou « Rien », c’est la même chose et cela revient au même en termes de valeur absolue, comme nous allons essayer de l’expliquer plus loin. « Le Tout » n’est pas quelque chose mais toutes choses en simultané. « Tout » n’est pas une chose précise, finie ou limitée ; « Tout » est un concept mental imprécis par excellence, car supposément illimité ou infini. Pourtant, le mental humain refuse de considérer « Le Tout » comme étant infini, car ce n’est pas quelque chose dont il puisse prendre conscience, même « avec du temps ». D’ailleurs,  combien de temps faut-il, pour évaluer Le Tout ? L’éternité ? « Tout » et éternité sont synonymes, car il faudrait l’éternité pour connaître « Le Tout. » Ce qui ne veut pas dire grand chose, finalement.

 

Pour le mental humain, « Tout » ou « Le Tout » ressemble plus à un potentiel à être qu’à toute autre formulation envisageable. Comment affirmer que « Tout » soit… Quelque chose ? S’il était quelque chose, il serait déjà connu, car connaissable de part sa nature limitée. Et s’il était limité, il ne serait pas… Tout ! Et si « Tout » est illimité, quelque chose, comme nous l’avons déjà mentionné, est obligatoirement limité, ne serait-ce que dans ses attributs spécifiques (forme, taille, poids, contenu, etc.) « Tout » ne pouvant pas être « quelque chose », sinon, il ne serait pas Tout, est donc obligé d’être « Toutes Choses », à savoir, d’être la somme de toute les limitations possibles et imaginables, de tout ce qui ne saurait être « Le Tout » mais qui peut, par contre, former ce même « Tout », avec toutes les autres choses limitées, à l’infini.

 

Présenté autrement, « Le Tout » peut très bien être la somme de toutes les limites possibles et imaginables, la somme de tous les possibles. Dans ce cas, toutes les limitations doivent être illimitées en nombre, ceci afin de former « Le Tout. » Pour le dire au plus simple, en considérant TOUTES LES LIMITATIONS, à savoir, toutes les choses prises séparément puis en les additionnant, nous pourrions, éventuellement, arriver à la Somme Dernière, c’est-à-dire au « Tout. » En théorie seulement ! Car là encore, nous nous heurterions très vite au « mur mental » de l’illimité ! Comment imaginer pouvoir additionner… « Toutes choses » ? Même si chacune de ces choses était affreusement limitée, comment, en les additionnant, trouver le temps (et la patience !) d’atteindre… « Tout » ? C’est évidemment impossible et ceci, en toute logique une fois encore.

 

Lorsqu’on place deux chaises ou deux personnes l’une à côté de l’autre, on sait instantanément « où commence et se termine l’une » et du même coup, « où commence et se termine l’autre. » Pour l’individu observant l’autre individu, « l’intrus », c’est l’autre, évidemment ! Tout être humain sait qu’il est bien lui-même, qu’il est ce « Moi » qui par son observation de tout ce qu’il considère comme n’étant pas lui, en arrive à se définir comme étant le point central d’observation de quelque chose d’autre qui, du même coup, se retrouve relégué à la seule place qui reste : à l’extérieur. La perception humaine se produit à partir de six directions différentes, cela aussi longtemps que la Vision Ésotérique n’est pas acquise (voir plus loin.) Une personne qui ignore encore la Vérité de son Être Global, ne peut considérer l’univers et les autres que selon le point de vue offert par les six directions usuelles, à savoir : devant, derrière, à gauche, à droite, en haut et en bas. Une fois éclairé sur sa Nature intrinsèque, l’homme s’ajoute une septième direction vers laquelle Regarder. Il s’ajoute la Direction Intérieure et se met à observer en lui-même, voire à s’observer lui-même. Il est un fait que, pour le moment, chaque être vivant et conscient, perçoit le monde comme étant extérieur et séparé de lui, comme s’il était lui-même un « point central d’observation » avec tout le reste de l’univers positionné dans les six directions, autant dire « tout autour de lui. »

 

Il est amusant de songer que l’homme se trouve au centre géographique d’une sphère cinématographique, dont la paroi unique refléterait, sur l’ensemble de sa rotondité, le film de la vie. De la vie de celui qui, croyant n’être que l’observateur de tout ce qui semble se produire tout autour de lui, en est en fait le projectionniste unique mais inconscient de ce qui s’y passe. Il est clair que l’acte même de percevoir consiste en un acte séparatiste qui, s’il est inconscient et donc involontaire, n’en est pas moins d’une efficacité meurtrière ! Qui pourrait croire que ce qu’il voit là, sous ses yeux et à l’extérieur, est en fait dans sa conscience, à l’intérieur, et n’est donc pas séparé ni même distinct de celui qui perçoit ? L’observation est un acte double, aussi bien d’affirmation que de négation, et ceci en simultané.

D’affirmation, tout d’abord, du fait d’être persuadé que ce qui est ainsi perçu par les sens se trouve au-dehors ou à l’extérieur. De négation, aussi, car du même coup, ce qui est extérieur à nous et que nous pouvons dès lors observer sans passion, ne peut être que séparé de nous et donc, ne rien à voir de commun avec nous (et pourtant, nous en sommes souvent affectés, intérieurement !)

 

La logique hurle aux oreilles de l’observateur, que c’est le fait qu’il peut observer au-dehors une chose physiquement séparée de lui, qui « prouve » que cette chose n’a absolument rien à voir avec lui, qu’elle ne fait pas partie de lui. Sinon, il n’y aurait pas deux et donc, pas observation. L’exposé de la raison est on ne peut plus cruel et définitif à ce propos : pour observer une chose, il faut en être distinct et donc, séparé. Malgré tout, il n’est pas utile qu’une chose soit liée à nous pour que nous puissions la savoir nôtre. Prenons l’exemple du rêve. Lorsque nous rêvons, le contenu formel de ce rêve est-il situé « au-dehors » de nous ou bien se trouve-t-il au sein même de notre conscience ? N’est-ce pas notre propre esprit qui, mentalement, nous pond le scénario on ne peut plus vivant d’une course poursuite ou d’une rencontre amoureuse, avec  les sensations et sentiments distincts et relatifs à ces situations ?

 

Le rêve a l’air si réel, tandis que nous rêvons, n’est-ce pas ? Et pourtant ! Même si le contenu de ce rêve nous place au centre d’évènements qui ont l’air de se produire à l’extérieur de nous, voire tout autour de nous, notre image ainsi que le scénario de ce rêve se trouvent en notre propre esprit. Les rêves nocturnes de même que la vie humaine diurne, peuvent se produire du fait que nous sommes une conscience qui se croit aussi individuelle que limitée. Du fait que nous ayons un « Moi » qui puisse se faire croire puis affirmer qu’il est « ceci »  ou bien « cela », devenant de ce fait aussi limité que « personnifié. » La personnification humaine provient de deux facteurs psychologiques bien connus qui sont l’attachement et l’identification. L’être humain s’attache tout d’abord à quelque forme mentale produite en esprit et dans sa conscience, puis l’affectionnant, il finit par s’identifier à elle.

 

Il croit se reconnaître, par exemple dans cette image du héros de guerre qui préfère donner sa vie à la France plutôt que de voir son pays tomber entre les mains de l’ennemi. Ou alors, il s’identifie à cette image du bon père de famille, aussi aimant que bienveillant, qui sacrifiera ses propres besoins et envies pour que ses enfants bénéficient plus tard du nécessaire comme du superflu. Ou encore, il va s’identifier à ce rôle bien plus plébiscité de nos jours, de celui qui saura jouir des biens amassés par autrui, si possible en faisant lui-même le moins d’efforts possibles.

Le Principe de Création Continue de l’esprit, peut donner Forme et Force à autant de « visions attachantes » qu’il est possible d’imaginer puis de vivre. De vivre en esprit, dans une forme de rêve ou dans une autre, plus dense et donc, plus « réaliste. » Tous les scenarii probables peuvent être tirés de l’esprit. Tel scénario probable deviendra très attachant puisqu’il permettra de produire de fortes émotions qui, à leur tour, impacteront profondément la conscience séparatrice du « Moi », de la personne humaine.

 

Tel autre scénario probable sera jugé terriblement effrayant, car il produira de fortes émotions également, mais négatives et désagréables cette fois, qui impacteront tout autant, sinon plus, les consciences personnelles de ces « Moi » humains. Dans les deux cas, la personne sera profondément marquée et du même coup, les scenarii producteurs des plus fortes émotions seront mémorisés et serviront ensuite de repères psychologiques lui permettant d’être capable soit de REPRODUIRE les émotions jugées positives et agréables, soit de se prémunir ou même d’éviter carrément les émotions associées aux sentiments de souffrances. La dualité engendre le choix. Fromage ou dessert ?

(Suite dans le prochain article…)

 

Serge Baccino