Archives de catégorie : Articles

Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

Suis-je coupable de guerre ?

Si je me prétends « spirituel », alors je me dois d’être pour la véritable paix, celle à laquelle chacun a droit, même si je ne partage pas les opinions et le mode de vie d’autrui. Dans le cas contraire, je me rends coupable de guerre, c’est-à-dire que tandis que je prêche la paix, depuis l’étage de mes lèvres seulement, mon cœur conserve l’idée que d’autres ne sont pas en droit d’y accéder.

Dans la vie sociale, en général

JE SUIS COUPABLE DE GUERRE :

Lorsque j’occupe un poste de pouvoir et qu’étant censé représenter une nation ou un groupe quelconque et veiller sur ses intérêts, je ne me soucie que des miens et commet des abus de pouvoir en tout genre, cela au nom de ma fonction ou de mon autorité. Le plus grand est toujours le plus grand serviteur des intérêts d’une communauté.

Lorsque étant un simple élu du peuple et donc à son seul et entier service, je me crois supérieur à tous ceux que je suis censé servir, alors que mon pouvoir temporel ainsi que ma mission, n’existent que parce que d’autres ont décidé de voter pour moi.

Lorsque je n’existe socialement que parce que mon métier a été rendu « nécessaire » voire obligatoire par un gouvernement, que je ne peux fonctionner que lorsque d’autres ont l’obligation de passer par moi et que malgré cela, je me crois faire partie « d’une élite sociale. »

Quand je pense que « je n’ai pas besoin des autres » pour fonctionner socialement et même, pour me sentir entouré, apprécié à ma juste valeur, aisé financièrement et heureux. Aucune de ces choses ne peuvent se produire sans le concours plus ou moins volontaire et conscient des autres, de cette société dont je fais partie intégrante, que cela me plaise ou non.

Lorsque je crois que ma mission de vie ou mon emploi social me place au-dessus des autres et m’octroie des droits ou des pouvoirs que d’autres n’ont pas.

Lorsque je crois que pour m’élever, socialement ou bien aux yeux de tierces personnes, je dois réussir à abaisser un autre ou lui prendre la place qui est la sienne mais que je désire posséder. Nul ne peut s’élever en abaissant les autres, nulle place autre ne peut être occupée, car toutes le sont déjà.

Lorsque j’essaye d’imposer mes idées sans me soucier du fait que cela implique que d’autres abandonnent leurs propres idées pour épouser les miennes et afin de satisfaire mon orgueil ou ma crainte d’être le seul à me tromper.

Lorsque j’oblige un éventuel employeur et ce, sous prétexte d’interdiction de « se montrer sectaire », de m’embaucher à un poste précis, quel que soit mon sexe, mon âge et mon apparence physique générale. Imposer des lois par manque de confiance dans le jugement humain, peut aussi bien servir un monde désireux d’équité, qu’un monde soucieux de ne plus faire aucun effort pour mériter quoique ce soit. Et cela pousse ceux qui votent ces lois à notre place, de pouvoir être les seuls à s’arroger le droit de les contourner.

Quand je critique nominalement une personne, au sujet de ce qu’elle a fait, dit ou bien écrit, alors que cette dernière ne m’avait absolument rien demandé et ne désirait s’occuper que de sa vie, de ses passions, et défendre les idées qui sont les siennes et qui, éventuellement, diffèrent des miennes.

Quand je me sers d’une position familiale, sociale, professionnelle ou légale, pour imposer à d’autres les frasques issues de mon caractère, tout en interdisant à ces autres d’en faire autant.

Quand dans le travail je confonds « donner des directives concernant le boulot », avec « donner des ordres à d’autres personnalités. » Les autres ne sont pas responsables de mon incapacité à conduire ma propre vie comme je l’entends et tout aussi incapables d’en compenser les souffrances et vexations sans nombre, induites par mon besoin de contrôle.

Quand je manipule les autres dans l’espoir de les gagner à ma cause et désire me venger d’eux lorsque je n’y parviens pas ou lorsque je n’y parviens plus.

Lorsque j’essaye de créer une différence pour me distinguer d’autrui, alors que cette même différence existe déjà, puisque nous sommes tous uniques et donc, tous différents. Ce que je dois plutôt réussir à faire, c’est de me distinguer moi-même d’autrui, à mes propres yeux, cela en prenant conscience de ma valeur qui est déjà unique.

Dans la vie de famille et de couple

JE SUIS COUPABLE DE GUERRE :

Quand j’abuse de mon autorité parentale pour imposer à mes enfants ma façon de penser, mes idéaux et quand j’essaye de leur faire assumer des ambitions socioprofessionnelles personnelles et plus ou moins frustrées.

Quand j’attends de mes descendants et ceci, ma vie durant, qu’ils me témoignent l’amour et le respect que je leur refuse moi-même et depuis leur naissance.

Quand je refuse de témoigner à mes géniteurs, le respect qu’ils me témoignent pourtant et me sers des différences de générations comme excuse pour affirmer qu’ils sont incapables de me comprendre.

Quand je tente de séduire et donc de tromper une autre personne, cela en lui montrant seulement « le côté positif de mon caractère » et dans le but de partager sa vie, puis qu’ensuite, devenu évidemment incapable de demeurer tout le temps aussi « extraordinaire », j’accuse l’autre de mon incapacité à savoir et à pouvoir « tricher dans le temps. »

Quand j’impose cette idée à l’autre, que l’homme et la femme ne sont en rien différents, qu’ils sont égaux en tous points dans leur Nature respective et dans leur mode d’expression et que de ce fait, leur mission sur Terre est nécessairement identique.

Quand j’exige de ceux que je prétends aimer, qu’ils restent auprès de moi contre leur grès et fassent passer mes intérêts avant les leurs.

Quand j’accuse mes proches d’être « égoïstes » alors qu’en vérité, je souhaite seulement qu’il pensent bien moins à eux et beaucoup plus à moi.

Quand je tente de faire passer de la jalousie, un besoin viscéral de posséder ce que je convoite ainsi qu’une peur panique à la seule idée de perdre ce que je crois posséder et qui me procure sécurité ou plaisir, pour « de l’amour », alors qu’aimer se résume à donner, jamais à prendre et que j’en suis conscient.

Quand je me sers de l’amour, des liens familiaux ou « des sacrifices consentis envers autrui » pour assoir mon autorité et que je deviens menaçant quand cette même autorité, ce pouvoir sur un autre que moi-même, fais mine de disparaître.

Lorsque je réalise que mes décisions vont faire souffrir l’autre mais que je suis persuadé que c’est la seule manière d’obtenir tout ce que je désire et que je refuse d’assumer mes décisions passées, reléguant à l’autre personne l’ensemble des torts et donc, des responsabilités.

Quand je tente de faire croire à l’autre que l’un seulement des deux conjoints doit conduire la vie de couple et que c’est l’intérêt de l’autre de me laisser juger en la matière ou, et à l’inverse, lorsque je tente de laisser l’autre diriger, décider, animer la vie de couple et cela, bien sûr, sous sa seule et entière responsabilité.

Quand j’accuse une autre personne des souffrances psychologiques que je ressens, alors que c’est moi qui les ressens et que, de ce fait, j’en porte la seule et entière responsabilité en ma conscience.

Quand je pense, dans la relation de couple, que c’est « l’autre » qui doit tout faire pour me rendre heureux et que j’attends de cet autre qu’il règle et ses problèmes ainsi que les miens.

Dans la vie spirituelle et en vertu de ce que je suis censé en avoir compris

JE SUIS COUPABLE DE GUERRE :

Quand je me sers d’une fonction ou d’un métier permettant « d’aider les autres et de les pousser à mieux se comprendre », alors qu’en vérité, je me sers de cette fonction ou de ce métier dans l’espoir immature d’échapper moi-même à de telles obligations morales et spirituelles.

Quand tandis que je prêche l’importance de quelques-unes des émotions humaines les plus « en vogue » et donc recherchées, je me contente, en secret ou même au nez des autres, de me conduire à l’inverse de ce que j’ai énoncé.

Quand confondant « j’aimerais être » avec « Voici ce que je suis », je vis au-dessus de mes moyens et sers ma vanité croyant servir mon prochain. Tôt ou tard, c’est ce même prochain qui va en pâtir. Ceux qui pensent leur vie au lieu de la vivre, pensent surtout s’assumer, au lieu de le faire vraiment.

Lorsque je me sers des règles moralisantes communes à la spiritualité, pour manipuler mon prochain ou pour lui faire savoir qu’il n’incarne pas ce qu’il prêche, alors que, bien entendu, moi seul ai intérêt à le lui faire croire, d’une manière ou d’une autre, afin qu’il ne soit pas « en haut » tandis que moi, je me sens être « en bas. »

Quand je me sers de la spiritualité pour donner à croire que mon niveau d’évolution est hors du commun, car la suite logique de cet état d’esprit, est de faire savoir aux autres, et par n’importe quel moyens en présence, qu’ils ne sont pas aussi « biens » qu’ils le croient.

Quand je me sers de la spiritualité pour cautionner ma paresse mentale, ma Tiédeur d’âme, pour tenter de cacher ma lâcheté de vivre, de me positionner et de reconnaître les faiblesses naturelles et imputables à mon humanité. Une humanité dont j’ai honte et que je désire nier, cela grâce à la spiritualité qui arrive dans ma vie « à point nommé. »

Quand je prends pour excuse les faiblesses avérées de l’intellect, confondu en l’occurrence avec le mental, afin de ne pas avoir à étudier vraiment ou pire, à ne pas avoir à justifier mon incapacité à y parvenir.

Quand je pense être dans « la seule vérité qui soit », alors qu’il me suffirait d’être le seul à le penser. A l’évidence, celui qui croit avoir trouvé « une vérité bonne pour tous », s’empressera de le faire savoir, surtout à ceux qui n’en ont cure et possèdent déjà une vérité qui leur soit profitable au moins. La vérité ne se partage pas si elle n’est pas déjà partagée.

Quand je crois que les gens qui pensent de la même manière et au sujet d’une même chose qui les passionne, ne devraient pas se grouper. Généralement, cet état d’esprit pousse une personne à aller visiter ces groupes pour leur apprendre qu’ils sont dans l’erreur, alors qu’il suffirait que chacun vivent selon la vérité qu’il a ponctuellement choisie et laissent les autres en faire autant.

Quand je crois que ceux qui s’unissent dans l’espoir d’être plus forts, me rendent par là même plus faible ou tentent de m’exclure de quelque chose auquel j’ai surement droit. Personne ne doit rien à personne et ainsi, chacun de nous peut à la fois tout donner et tout recevoir.

Quand je suis persuadé que ceux qui pensent et vivent différemment sont des ennemis potentiels et qu’il me faut recourir à des actes préventifs afin de conserver ma propre liberté.

Quand je crois que c’est à moi de m’adapter à ceux qui sont étrangers et viennent habiter mon pays alors que moi-même, par crainte ou par respect, je me plie aux us et coutumes des pays que je visite ou dans lesquels je choisi de m’installer à mon tour.

Quand je pense que tout changement radical au niveau des valeurs morales et sociales doit être accepté, nécessairement et par tous, sous peine d’être taxé de « manque d’amour et d’ouverture d’esprit. » Je ne manque ni d’amour ni de tolérance, quand je ne supporte pas ce que je suis incapable de supporter; imposer ou même légaliser la déchéance morale et sociale ne la rend pas pour autant plus convenable. Le véritable « manque d’ouverture d’esprit et d’amour mûr » vient de ceux qui imposent leurs différences dans l’espoir que d’autres pourront la leur rendre plus supportable et l’assumeront sans broncher, voire pour eux et à leur place.

Je suis coupable de guerre quand je refuse de traiter l’autre comme j’aimerais qu’il me traite et que je me conduis du manière qui met les autres en danger ou dans l’obligation de réagir et de se défendre. C’est le premier qui tire l’épée du fourreau qui a perdu d’avance, pas celui qui la tire en second et seulement pour défendre ses droits.

Note : Ce texte n’est évidemment pas exhaustif et comme par certains côtés, il peut faire tiquer ceux habitués à se mentir ou « qui ont peur de comprendre ce qu’ils mettaient un point d’honneur à se cacher », si vous avez besoin de précisions, afin de vous rassurer à propos de ce que vous avez lu ici, j’essayerai de répondre à chacune des questions, sur Facebook uniquement.

Pour info, ce texte fait partie d’un enseignement qui est déposé et sous la protection de copyright. Toutefois, vous pouvez le reproduire, tout ou en partie, à la condition expresse d’en citer l’origine (ce blog) ainsi que son auteur.

 

Serge Baccino

Tous droits réservés – © 2015-2019

 

Contrôler sa vie

Nombreux sont ceux qui pensent que la Maîtrise consiste à prendre le contrôle de sa vie et, si possible, de celle des autres. En fait, s’il existe une chose presque impossible à maîtriser, c’est bien les mouvements de notre propre esprit ! Vous voulez contrôler une chose qui vous permettrait de vous valoriser largement par la suite et, pour une fois, à juste titre ? Alors maîtrisez donc votre propre esprit !

Essayez de lui faire comprendre, admettre puis accepter, que toutes les conditions soi-disant « extérieures » sont en fait contenu en lui et que vous n’en êtes pas conscients pour les changer ou en prendre le contrôle, mais pour évoluer. Il n’y a pas de hasard, clamez-vous fièrement quand cela vous fait l’affaire… Alors voici une chose qui est tout sauf hasardeuse : votre vie telle qu’elle se propose à vous ! A moins qu’il s’agisse là du seul hasard qui soit ? La seule chose qui puisse déroger à la Loi ? Si oui, vous avez de l’humour.

 

Vous prétendez ne pas aimer ce que vous vivez.  En fait, vous n’aimez pas l’idée de ne pas réussir à transformer les choses, les évènements et les êtres à votre guise et comme cela vous sert, à un quelconque moment. Si vous n’avez aucun pouvoir sur les évènements considérés à tort comme « extérieurs », est-ce un hasard ? Est-ce un drame pour autant ? Mais vous pouvez bien sûr dramatiser ce qui n’avait pas à l’être. Vous pouvez surtout passer à côté d’une profonde vérité. La voici dans son plus simple appareil :

« Si vous ne pouvez pas changer votre vie et tout ce qu’elle contient, c’est que vous n’avez pas à le faire ! »

C’est qu’il n’était même pas prévu que vous preniez la chose comme étant à transformer ou à améliorer. En fait, vous n’avez pas, n’avez jamais eu et n’aurez jamais le pouvoir d’y changer quoi que ce soit. Par contre, vous pouvez cesser de vous torturer l’esprit à l’idée de devoir subir ce que d’autres prétendent contrôler. Car les autres, tout comme vous, ne contrôlent rien du tout. Pas même leur imagination débridée ! Surtout pas elle.

 

 

Vous pouvez vous arrêter un instant et vous demander, pour une fois : « Qu’est-ce que ce vécu, cet évènement et les gens qui en font parties, sont censés m’apporter ou m’enseigner ? » Il ne s’agit pas là de défaitisme mais de logique et de bon sens. Personne ne réussit jamais à changer quoique ce soit aux évènements qui surviennent dans sa vie. Y compris les évènements qui, selon nous, sont à l’évidence positifs et agréables. Que savez-vous des autres ou de leur vie ? Si vous comparez leur vécu avec le vôtre, vous commettrez alors la plus monumentale des erreurs ! Une erreur aux conséquences incalculables.

En effet, là où vous échouez, eux peuvent sembler réussir et là où vous paraissez réussir, eux pourraient bien croire échouer. En fait, échec et réussite ne sont que des points de vue. Votre point de vue d’une chose que vous ne maîtrisez pas et que, surtout, vous ne comprenez pas. Pour vous, il y a « ceux qui réussissent » et « Ceux qui échouent », alors qu’en vérité, tout le monde réussi ou alors, tout le monde échoue !

 

Tout le monde réussi lorsque tout le monde accepte les conditions qui lui sont imposées, sans tenter d’y changer quoique ce soit. Tout le monde échoue quand tout le monde tente de contrôler l’esprit. C’est l’esprit qui fait toutes choses ; c’est donc lui qui, de notre point de vue, « échoue » ou « réussit ». En vérité, l’esprit réussit toujours à atteindre ses buts. Mais comme nous n’en avons pas connaissance, nous pensons qu’il se produit des choses bizarres, des évènements anarchiques ou à mettre sur le compte du hasard ou à je ne sais quelle autre idée pouvant éviter à l’homme de devoir assumer son inconséquence.

Cela dit, il n’est pas question pour autant de « tout accepter » ou de « renoncer » à jouer le Jeu de la Vie ! L’idée est bien plus intéressante qu’elle n’y paraît de prime abord et se résume à accepter l’idée de réussir à changer ce qui peut l’être et à ne pas réussir à changer ce qui ne peut (et ne doit) pas l’être. C’est aussi simple que cela.

 

N’avez-vous pas remarqué que parfois vous réussissez à changer certains évènements, à les retourner à votre avantage, dirons-nous, tandis qu’à d’autres moments, rien n’y fait, vous n’y arrivez jamais ?  L’avez-vous remarqué  ? Acceptez-vous cette réalité, cette évidence même ? Si oui, alors vous avez déjà compris l’essentiel ! Vous avez compris que certaines choses sont à transformer, et c’est la raison pour laquelle vous y parvenez, tandis que certaines choses ne doivent pas être changées, et c’est la raison pour laquelle vous ne réussissez jamais à le faire.

En espérant que ces quelques considérations serviront à alimenter de solides et fructueuses méditations !

 

Serge Baccino

La mémoire à fleur de peau

On nous a fait croire que « Ce qui a été appris puis compris doit être retenu. » (En gros.) Cela dans l’espoir de réussir à nous en resservir ensuite. Alors nous avons emmagasiné des connaissances livresques PAR PEUR de manquer, de ne pas savoir quoi être, quoi faire ou même, quoi dire ou répondre, le cas échéant. Pourtant, il nous arrive de ne plus savoir qui nous sommes, où aller, que faire ou quoi répondre, en cas de besoin ! La méthode de stockage d’info est-elle si efficace que cela, finalement ? A croire que non. En plus, ceux qui ont « des pertes de mémoire« , au lieu de s’en réjouir, s’en effrayent et s’en plaignent, comme s’il s’agissait là d’une véritable malédiction !

 

Mais est-ce la vérité ? Avons-nous réellement BESOIN de stocker le contenu ou le résultat de nos expériences vivantes et conscientes ? Ne serait-ce pas stocker deux fois, finalement et donc, une fois de trop ? Qui ou quoi stocke pour nous et à notre place, que nous le fassions de notre côté en plus ou pas ? Le subconscient, bien sur ! Lui enregistre TOUT, les moindres détails et même, les choses que notre conscience de veille (ou objective) n’a pas eu le temps matériel de mémoriser (par exemple ce qui est écrit sur les panneaux publicitaires des autoroutes quant on roule à 130 km/h.)

Même ce que nous n’avons ni vu, ni entendu, est mémorisé précieusement par notre subconscient.

 

Il suffirait donc d’avoir accès à ce potentiel de Mémoire qui est proprement fabuleux, pour en savoir dix fois plus que n’importe quel génie de la physique quantique ! Et je ne vous parle même pas de celui qui serait capable de se brancher, à volonté, à la Mémoire Akashique de ce Monde seulement, à savoir la planète Terre !

 

Alors quoi ? Alors, nos prédécesseurs ont réussi ce véritable tour de force qui consiste à nous empoisonner l’âme, sans même le savoir et, sans doute, sans même le vouloir (on l’espère pour eux du moins.) Il ont semé en l’âme des générations suivantes, une graine de PEUR qui a été ensuite replantée (héritage génétique) et arrosée (éducation forcée) par les responsables des générations suivantes. Mais qui est responsable, et de quoi, désormais ?

 

Telle une maladie infectieuse mortelle, ce virus mental a décimé des générations d’enfants puis d’adultes, les transformant graduellement en robots de chair ou mieux encore, en des sortes d’ordinateurs dont le disque dur, désormais saturé, ne sait plus où stocker les nouvelles informations. Alors, il fait tourner le programme mental humain sur le seul contenu qu’il connaisse : celui qui est déjà magnétiquement gravé en lui.

 

Et nous voilà occupés à vivre sempiternellement les mêmes choses ! Qu’elles soient « positives » ou « négatives« , elles nous sont resservies cycliquement, comme chacun peut en témoigner librement, pour peu qu’il se donne la peine d’observer son vécu et les « redites » (répétitions d’évènements) qui le composent.

 

Réfléchissez deux minutes, vous qui avez sans doute quelque connaissance en informatique : celui qui installe un programme de démarrage sur le disque dur de son ordinateur, peut-il s’étonner si c’est toujours le même programme qui démarre, chaque fois qu’il allume sa machine ?

 

Question de bon sens et de logique, ce dont manquent le plus cruellement, d’ailleurs, tous ceux dont le disque dur est plein et qui se voient obligés de penser et de réagir tel que gravé dans leurs programmes mentaux. A méditer. Ou pas. Vous êtes libres, même de ne pas l’être ou de faire seulement semblant de l’être déjà !

 

Serge Baccino

 

 

Le Karma revisité en 9 points

  1. La version proposée ici est celle du karma « à la lumière de l’enseignement de la psychologie ésotérique » (ou psy éso). Si elle dérange de trop, il suffit de ne pas y prêter crédit.

 

  1. Le mot « karma » provient du sanskrit, la langue antique de l’inde. On traduit généralement ce mot par « Action » mais il s’agit là d’une mauvaise traduction.

 

  1. Un des Principes spirituels énonce que « Tout est double. » En ce qui concerne le sens des mots sanskrits, il faut en tenir compte aussi. Karma seul ne veut rien dire mais si on le couple avec le mot « Chitta» (esprit), le premier prend alors toute sa dimension !

 

  1. Pourquoi « Karma» ne peut pas dire « Action » ? Parce qu’il ne peut y avoir d’action qui n’ait été préalablement pensée ! La pensée précède toujours l’acte, pour le dire plus simplement. Et si l’Action procède d’une pensée, alors les sages de l’Inde antique ne pouvaient pas l’ignorer et c’est vers ce qui précède tout acte, c’est-à-dire « vers la pensée », qu’il faut se tourner pour bien comprendre ce concept de karma.

 

  1. Comme je l’ai dit, si on couple les mots « karma» avec le mot « Chitta », on obtient alors l’expression « Karma Chitta. » Sachant que Chitta signifie « esprit » et que c’est vers les pensées qui nous faut nous tourner puisqu’elles précèdent toute action, alors il est plus question de « processus mentaux » que « d’actes de rétribution », suite à une existence passée !

 

  1. En fait, Karma Chitta signifie Mouvements de l’esprit (mouvements au pluriel !) Du coup, tout devient plus clair ! Le karma se réfère aux mouvements de notre esprit et donc, à nos processus mentaux, et non à quelque acte passé ou même présent. De toutes manières, quoique nous fassions, quel que soit l’acte posé, une pensée en est à l’origine. C’est donc nos pensées qui conditionnent nos actes, c’est-à-dire qui nous poussent, une fois la pensée émise, à agir de telle façon plutôt que de telle autre.

 

  1. Voici ce qu’enseigne la psy éso : « Nous devenons ce que nous pensons ; nos pensées déterminent nos actes et conditionnent notre vie. » Il est dit aussi : « Nous devenons tout ce sur quoi nous concentrons notre attention mentale, le plus souvent et le plus longtemps. A force de penser à quelque chose, l’homme en arrive à vivre le contenu de ses pensées et fini par s’identifier avec tout ce qu’il pense. »

 

  1. Il faut comprendre un fait très important : Pour chacune de nos pensées, il y a un sentiment connexe. Autrement dit, si je pense à une chose triste, je ressentirai de la tristesse, car je ne peux ressentir que ce que je pense et en fonction de ce qui est pensé. De plus, chaque pensée est lié à une émotion qui demeure toujours identique : si je pense toujours une chose précise, je ressentirai toujours la même chose, tout aussi précise. Les émotions que nous ressentons ne peuvent VARIER que si nous changeons notre façon de penser, car pour chaque pensée, une même émotion est liée et ce sera toujours la même.

 

  1. Il est donc possible de transformer son karma, voire de « l’annuler carrément », s’il nous semble difficile à vivre. Pour cela, il suffit de transformer notre façon de penser. Si nous pensons différemment, nous ressentirons différemment et du même coup, nous vivrons différemment aussi. Il n’est pas possible de changer tout en conservant un émotionnel très négatif. Et il est inutile de nous attaquer directement à nos émotions, car le combat est perdu d’avance ! Si nous voulons connaître d’autres sortes d’émotions et de sensations, nous devons seulement changer notre façon de penser, sachant que ce que nous sentons, pour le moment et qui nous déplaît, dépend uniquement de notre façon de penser.

Voilà qui devrait vous permettre de fructueuses méditations, non ?

 

Serge Baccino

2006-2019 © Tous droits réservés S.B-LB

On ne vaccine pas le passé

 

Nota : cet article a été écrit en Janvier 2019

 

J’ai envie de vous proposer, n’ayant pas le pouvoir de vous imposer 11 articles de force (sic), une version dépassionnée et technique du pourquoi on ne devrait plus accepter de se faire vacciner à notre époque. Cette version pourrait aussi bien ne concerner que celles et ceux qui ont conscience que quelque chose que l’on nomme l’Évolution Humaine, est actuellement en cours. Et qui dit évolution dit nécessairement deux choses sous-entendues mais logiques : la Progression et le Rythme.

Le Rythme se résumant à un mouvement mesuré dans le temps. Car sur terre et entre nous, le temps semble exister bel et bien, n’est-ce pas ? Alors nous devons tous en tenir compte dans nos réflexions et laisser, pour un instant, les lieux communs spirituels de côté.

Or donc, nous évoluons tous, tant que nous sommes ou c’est du moins ce que nous devrions être occupés à faire ! Et qui dit évolution dit changements et, parfois, changements radicaux. Notamment des changements au niveau de notre structure animique (corps psychique) et donc, de nos cellules, de notre sang, ainsi que de l’ensemble des composés liquides du corps humain, dont la lymphe et, surtout, « les humeurs » (les sécrétions hormonales.)

Les ésotéristes savent depuis des siècles que notre personnalité, ainsi que sa modalité d’expression principale, le caractère, dépendent du fonctionnement de nos glandes à sécrétions internes (ou « endocrines. ») En gros, « Nous sommes ce que sont nos glandes. » Or, il est important de tenir compte, comme souligné plus haut, du fameux « temps qui passe », cela non pas pour mettre l’accent sur son existence présumé, mais bien pour tenir compte du facteur évolution.

Tout bouge, tout remue et varie sans cesse et surtout, tout évolue.
Si l’homme ne tient pas compte de ce facteur prépondérant, il va se retrouver à l’époque post-atomique avec un comportement d’homme des cavernes ! L’évolution ne concerne pas seulement les ordinateurs et autres machines, le saviez-vous ? Alors voici les faits : Évoluer revient à s’affiner et s’affiner revient à ne plus être réceptif au grossier. Allons-nous, dans les années à venir et lors d’accouchements, rouer de coup un nouveau né afin de lui permettre de respirer ? Une simple tape ne suffirait-elle pas ?

Dans ce cas, pourquoi infliger à la structure subatomique de notre corps, un traitement qui ne devait concerner que les personnes qui vivaient, au pire, dans les années 1960 ou 1970 ?

En clair, nous vibrons déjà bien trop haut pour que les vaccins puissent nous être utiles désormais !

Et plus ça ira, plus les vaccins deviendront dangereux pour notre organisme qui est devenu très différent de celui qui était le nôtre en 1970 et par exemple. La technique de vaccination n’a pas évoluée mais l’homme oui ! Essayons de nous montrer très clairs sur un point : il n’est plus question ici, et j’espère que vous le comprendrez tous, de faire la guerre aux laboratoires pharmaceutiques ou de dénoncer des produits frelatés ! Ici, l’idée est d’expliquer pourquoi, et de toute manière, il n’est plus utile d’une part, de se faire vacciner et pourquoi, d’autre part, cela va devenir de plus en plus risqué, surtout pour celles et ceux qui pratiquent certaines techniques psychiques/spirituelles dont le but est d’affiner les perceptions de l’âme.

Nous sommes, hélas, habitués à n’avoir raison que SI et seulement SI un autre (ou des autres) a (ont) tort. Par exemple, dans cette lute peu élégante entre le peuple et les lobbies pharmaceutiques. Alors je vous propose une autre version, à la fois plus sobre mais infiniment plus radicale toutefois : de ne rien opposer à rien et de comprendre que lorsqu’une chose n’est plus d’actualité, peu importe les valeurs anciennes ou actuelles lui étant associées, il faut cesser de s’y référer et voilà tout. Cela sans crise ni drame : sobrement, mais fermement.

Pour terminer, sachez que je ne répondrai pas à ceux qui ne sont jamais d’accord avec rien ni personne, et surtout pas avec eux-mêmes et qui trouvent bon d’étendre les effluves psychiques de leur marasme mental à d’autres qu’eux, histoire de se sentir moins seuls. Je sais échanger avec ceux ouverts à l’échange et pas seulement à son idée (sic) mais je ne sais plus, avec le temps, perdre mon temps avec ceux qui n’ont plus que du temps à perdre désormais. Comprenne qui voudra, ceux qui ne sont pas d’accord n’ont qu’à aller râler auprès de ceux que ça intéresse et qui partagent leur avis !

Cordialement à tous les autres sains de corps et d’esprit, vaccinés ou non !

 

Serge Baccino

 

De l’enseignement et de ses dangers

De l’enseignement et des dangers de suivre ceux qui enseignent eux-mêmes au lieu de transmettre un enseignement.

Celui qui enseigne les autres ne devrait jamais parler de lui mais seulement aux autres de l’enseignement. Parler de soi enseigne aux autres à se concentrer sur un autre qu’eux, ce qui les rapproche de ces autres et les éloigne d’eux. Et de cela, tout le monde en est déjà très capable, assurément ! Celui qui parle d’enseignement et non de ses propres expériences et de la compréhension qu’il en a, attire l’attention sur l’enseignement et non pas sur lui-même. Et comme l’enseignement conduit à Soi, l’étudiant en arrive à se rencontrer lui-même, à force de s’étudier.

Celui qui parle de lui ramène tout à lui et quitte l’enseignement pour se consacrer à lui seul. Ce qui serait une noble cause s’il n’attendait pas des autres qu’ils en fassent de même ! Se consacrer aux expériences d’autrui est la meilleure façon de ne jamais en avoir soi-même. Ou d’en vivre mais seulement par procuration ! Il n’est qu’un enseignement et ce dernier ne passera jamais par l’expérience propre à une seule personne mais par une mise en pratique individuelle d’un enseignement déjà existant, depuis toujours et réservé à tous. Non pas d’un enseignement « passé », car le temps n’existe pas pour celui qui sait vivre dans l’éternel présent au lieu de se contenter d’en parler seulement.

Un enseignement digne de ce nom permet à chacun de se concentrer sur lui-même et de découvrir que le seul enseignement qui en vaille la peine ne peut concerner que celui qui se propose d’apprendre. Celui qui se propose d’apprendre demeure ignorant, cela aussi longtemps qu’il ne réalise pas qu’apprendre se résume à s’apprendre Soi. Ce qui concerne les détails de la trajectoire spirituelle des autres, l’étudiant n’a pas à les connaître et encore moins à les étudier, car cela ne le rapprocherait pas de lui, bien au contraire !

Heureux celui qui comprend ces choses et qui les applique au lieu de se contenter de hocher la tête avec gravité, en signe d’assentiment. Ceux qui préfèrent suivre un autre qu’eux, une personne plutôt qu’un enseignement, devront se contenter de l’expérience d’un autre mais jamais ils n’auront l’expérience d’eux-mêmes. Et seule cette dernière compte et comptera, une fois passés « de l’Autre Côté du Voile. »

Nombreux sont les enseignants qui pensent que leur propre vécu et leurs modestes expériences plus ou moins bien assimilées, doivent former la matière de leur enseignement. Comme si enseigner pouvait se résumer à raconter sa vie aux autres, en particulier à ceux qui ont soif d’expériences vivantes et conscientes ! Autant souffler l’air de vos poumons dans les narines des autres en prétextant leur apprendre à respirer le seul air qui puisse exister !

L’air de cimes se respire au singulier du plus que présent à Soi.

Les véritables enseignants se transmettent un S’Avoir sans âge de siècles en siècles et c’est cette transmission qui est précieuse, et non le bois qui, ponctuellement, porte cette Flamme Sacrée. Puissent tous les portes-flambeaux du Monde (qui se veut) Nouveau, cesser de se prendre pour La Flamme !

Et il en sera ainsi !

(Note : Channélisé il y a pas mal d’années déjà, mais hélas toujours d’actualité, voire plus que jamais auparavant.)

 

Serge Baccino