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Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

Qui abuse qui

Qui abuse qui ?

Pourquoi le relationnel est-il si difficile ? Pourquoi avons-nous du mal à conserver conjoints, amis et même, à conserver une bonne entente avec notre propre famille, cela sans avoir l’impression de nous prostituer afin d’y parvenir ? Nous avons tous été déçus, un jour ou l’autre, n’est-ce pas ? Nous avons tous eut le net sentiment d’être trahis. Nous avons tant de reproches envers nos semblables, de regrets, de rancunes, aussi.

Mais quelle est la racine du problème, en fin de compte ? Est-ce que la psy éso détient la réponse ? La psy éso, entre autres, détient effectivement une réponse. Mais elle n’est pas la seule ! Ceux-là mêmes qui s’interrogent à ce sujet, détiennent eux aussi la réponse. Le problème n’est donc pas de savoir si elle existe, si on peut la trouver mais bien de définir si nous avons réellement envie d’exhumer cette réponse.

Pourquoi exhumer ? Parce qu’elle est profondément enfouie en nous et que nous avons jeté la pelle, dans le même élan ! Ou comme le dit l’adage, nous avons tout mis dans un coffre-fort puis nous l’avons fermé à clef, avant de jeter cette même clef. En clair, le problème n’est jamais au niveau de nos interrogations mais au niveau de notre niveau de préparation exact dans le but de supporter la réponse.

Prenons un exemple concret pour bien nous comprendre. Imaginons que nous vivions en couple, durant quelques mois, voire deux ou trois années. Brusquement, l’autre, quel que soit son sexe ou son genre (homme/masculin ou femme/féminin) semble brusquement changer, voire partir carrément en vrille ! Rapidement, les choses se gâtent et l’autre nous avoue qu’il/elle ne nous aime pas ou qu’il/elle ne nous aime plus. Question : l’autre nous a-t-il seulement aimés, à un moment quelconque de cette relation ?

Une relation qui, tout de même, commençait à dater, à démontrer son degré de solidité. Deux ou trois ans, ce n’est pas rien, merde ! Mais que s’est-il passé, au juste ? Si nous cherchons une réponse au niveau du moment de la rupture ou même, à l’époque où ça a commencé à merdouiller, nous ne sommes pas encore couchés ! Nous pouvons toujours chercher une chose qui ne se trouve pas là où nous la recherchons !

Ah ! Voilà bien une indication précieuse ! Il n’existe rien à trouver ou à comprendre au niveau de cet espace-temps que l’on considère comme le moment où tout se gâte ou même où moment où tout cesse de fonctionner. Ce qui fait dire aux gens qui essayent de comprendre pourquoi ils se sont fait larguer sans préambule, quelque chose du genre : « Je ne comprends pas ce qui a pu se passer, tout allait pourtant si bien, entre nous et surtout au début ! »

Apparemment, tout allait bien, que ce soit au commencement de cette relation et même, quelques jours avant que tout ne parte en sucette ! Apparemment ! Bien que nous puissions choisir le rôle pratique et plus reposant de celui ou de celle qui ne comprend vraiment pas ce qui a pu se produire, une partie de nous n’est pas si innocente et surprise que ça. Par exemple, nous avions noté quelques détails agaçants, certains mouvements d’humeur inhabituels, par exemple. Ou encore que l’autre se montrait moins attentif, sortait seul de plus en plus, etc.

La première raison qui vient à l’esprit c’est que l’autre a pris un amant ou une maîtresse ! Il est vrai que cette version, pour vexante qu’elle puisse nous paraître de prime abord, nous épargne plus de déconvenues encore ! Choisir un mal pour en cacher un autre et souvent un moyen de tenter de s’épargner. OK, mais s’épargner… Quoi ? Et pourquoi devrions-nous nous épargner une chose ? Mais quelle chose, au fait ?

Vous ne voyez pas ? Vraiment ? Vous ne voyez pas ce que l’être humain refuse de voir, cela comme si sa vie même en dépendait ? Cherchez bien ! Cherchez mieux ! Vous savez déjà. Pour se cacher quelque chose avec quelque efficacité, il faut au moins connaître ce qu’est cette chose et, surtout, où elle se trouve. Ceci afin de pouvoir l’éviter, la contourner ou vendre du vent de peur de récolter une tempête.

Ce qui effraye l’être humain, cela au point de le rendre passablement stupide, c’est la vérité. Simplement la vérité, à savoir ce qui se produit ou se passe en fait, dans l’actualité planétaire, comme on dit en psy éso. D’accord, supposons. Mais de quelle vérité parlons-nous ici ? Et pourquoi cet engouement à faire mine de ne pas la voir ? D’autant que pour refuser de voir une vérité, il faut au préalable connaître son contenu, sa teneur. Autant dire que cela revient à faire semblant de ne pas savoir une chose que l’on connaît pourtant ! Il n’existe pas de meilleur moyen pour se tordre l’âme et pour se confectionner un mental aberré du plus bel effet !

Imaginez-vous en train d’avouer à un proche que vous ignorez ce que vous connaissez pourtant ! Sans compter que c’est à cause de cette tournure d’esprit tordue, qu’apparaît le Moi-Idéalisé ! Eh bien oui, n’est-ce pas ? N’oubliez pas que pour savoir qu’il vaut mieux rejeter une idée, encore faut-il la connaître et pouvoir juger ainsi de sa valeur. Ou de son impact négatif sur nous. Manque de bol, ce que nous tentons d’enfouir et que nous connaissons parfaitement, a déjà commis l’irréparable !

Autrement dit, en vous effrayant ou en vous faisant honte, par exemple, ce que vous tentez ainsi de nier vous a déjà affecté. En profondeur. Que vous le vouliez ou non.À présent, il va vous falloir de l’aide pour nier également la présence de dégâts psychologiques consécutifs à la prise de conscience de ce que vous ne connaissez pas ! C’est là qu’intervient le Moi-Idéalisé, dont le rôle principal et de vous rassurer sur votre propre compte. Du moins essaye-t-il d’y parvenir. Hélas, toujours en vain !

Car le défaut principal du M.-I. Est qu’il a tendance à exagérer ses affirmations tendant à nier ce que nous pensons de nous en secret. Du coup, la personne ne parviendra pas à être rassurée sur son compte et devra en plus subir la prise de conscience d’un échec à être mieux que ce qu’elle s’imagine être. Car là est le problème ! Mais je vous laisse imaginer la suite…

 

Serge Baccino

 

 

Pourquoi le C.E.I.

Pourquoi le Champ Énergétique et Informationnel ?

 

Pourquoi « Champ énergétique et informationnel » ? Est-ce qu’il est question ici de Informationnel comme « informations » ? Tout à fait. Aussi bien la Matrice artificielle que la Matrice divine, sont faites d’informations. En plus de l’énergie qui les sous-tendent. Une information est une sorte de programme interne, généralement invariable, et qui indique à l’esprit, qu’il soit celui de Dieu ou celui de l’I.A., ce qui doit être interprété par les sens internes humains.

Ce que nous appelons « matière » est en fait de l’information enregistrée dans les formes mentales faites d’esprit, puis interprétées par les sens internes humains (ou autres) afin de créer une image mentale aussi claire que durable. D’ailleurs, comment savons-nous qu’une chose existe ? Comment savons-nous que la matière existe ? Cette fameuse matière est-elle vraiment comme nous la percevons à l’aide de nos sens objectifs ?

 

En fait, ce que nous percevons, qu’il s’agisse de simples idées (ou pensées) ou qu’il s’agisse de la roche la plus dure ou du métal le plus solide, tout cela n’est absolument pas dans l’état où nous le percevons avec nos sens usuels. Comment fonctionne le processus de prise de conscience de ce qui nous entoure ou de ce à quoi nous pouvons être confrontés ? Toutes choses s’expriment (ou tentent de le faire) sous forme de fréquences vibratoires. Tout vibre, mais tout ne vibre pas à la même fréquence ou vitesse de vibrations.

C’est la différence entre les fréquences, qu’elles soient mentales (idées) ou qu’elles donnent naissance à ce que l’on nomme « la matière », qui crée la diversité des choses et des êtres. Et comme Le Tout est exprimable, ou en potentiel, il faut que cette différence entre les fréquences soit infinie, puisque ce même Tout est infini. Nous croyons voir les choses ou encore les toucher. En réalité, nous sommes confrontés à de simples vibrations de l’esprit qui, étant programmé, nous transmet fidèlement le contenu de ce programme mental (ce qu’il est censé exprimer, donc.)

 

Lorsque nous croyons « voir » quelque chose de « solide » ou de matériel, en réalité, nous ne faisons que percevoir de simples informations mentales sous la forme de vibrations. Ces informations nous sont accessibles du fait que la forme mentale qui vibre sur une fréquence très précise et généralement invariable, rayonne et nous transmet ainsi le contenu formel de ce qui consiste en sa programmation, c’est-à-dire à l’information particulière qu’elle véhicule.

De même, nous croyons pouvoir « toucher » une chose qui nous semble « matérielle » mais cela est impossible, puisque « rien n’existe vraiment », si ce ne sont de simples informations mentales produites par l’esprit et qui rayonnent en raison de leur fréquence. Nous pourrions aussi bien dire que tout ce qui vibre est vivant et que c’est le vivant qui rayonne selon sa nature. Cela dit, tout ce qui est vivant n’est pas nécessairement conscient pour autant. Loin s’en faut !

 

Pour que la conscience puisse se manifester, à savoir, pour qu’elle soit capable de rayonner elle aussi et selon sa propre nature, il faut que les formes mentales faites d’esprit qui composent une entité quelconque, soient assez complexes pour permettre l’apparition d’une conscience. On parle alors d’esprit vivant et conscient, puisque tout est fait d’esprit et que cet esprit rayonne toujours et inlassablement. Mais revenons à ce que nous prenons pour de la matière et essayons de comprendre pourquoi elle nous paraît tout à fait solide.

Bien que ce que nous nommons « le témoignage des sens » soit pour nous une preuve d’authenticité, ce dont témoigne nos sens n’est pas « ce qui est » mais « ce qui devient » une fois interprété par nos centres nerveux et, donc, par notre cerveau. C’est le cerveau qui, en fin de compte, se charge de transformer les informations programmées par les formes mentales faites d’esprit, en perceptions générales. Ce que nous percevons de tout ce que nous croyons exister, autour de nous, doit absolument nous paraître aussi « concret » que logiquement établit. Notre équilibre psychologique dépend, en effet, du degré de véracité et de durabilité des informations perçues à chaque instant de notre vie.

 

Par exemple, une chaise doit demeurer ce qu’elle semble être et une personne ne doit pas devenir une autruche, au grès de notre fantaisie ou de celle des autres. C’est parce que les choses et les êtres ne semblent pas varier, d’une minute à une autre, que nous pouvons avoir une relation équilibrée avec ces choses ou ces êtres. Si l’a chaise sur laquelle nous nous préparons à nous assoir pouvait se transformer brusquement en une borne d’incendie, non seulement nous ne pourrions pas nous assoir dessus mais de plus, cela nous perturberait au plus haut point.

Fort heureusement, la chaise demeure la chaise et notre cousin Gontran demeure… ce qu’il a toujours été ! Et cela, ce qui nous permet d’avoir des relations durables et équilibrantes avec les choses voire avec les êtres, est dû en grande partie au fait que les formes auxquelles nous sommes confrontées, possèdent un programme interne, un enregistrement, qui ne varie jamais ou presque (ou encore très lentement, comme dans le processus de rouille ou de vieillissement cellulaire.)

 

Or donc, imaginons que nous touchions le tronc d’un grand arbre centenaire. Il est évident, selon le rendu de notre sens visuel et, surtout, celui du toucher, que cet arbre, nous dirons un platane, est exactement comme il était hier ou même la semaine passé. De plus, au toucher, il offre le même aspect, le même grain et il n’est pas possible d’enfoncer notre main à l’intérieur de son tronc. Nous ressentons une très nette résistance. Et c’est justement cette sensation de résistance au toucher, qui nous fait croire que les objets des sens (notez le terme) qui nous entourent, sont des  solides.

Mais est-ce que la matière existe, en vérité ? Nous pourrions réponde « non », mais nous devrions alors justifier nos perceptions, notre ressenti, n’est-ce pas ? Nous pourrions dire que la matière existe, mais nous ne serions pas dans la vérité la plus profonde. Alors quoi ? Elle existe ou pas ? Le sujet est un brin plus complexe que cela, sans être pour autant trop difficile à comprendre, du moins, avec un peu de bonne volonté. Ce que nous touchons, en croyant toucher de la matière et donc, quelque chose de solide, c’est… Une simple sensation !

Nous ressentons, via notre cerveau, les informations transmises par de simples formes mentales qui rayonnent leur programme interne. Si le programme est réputé « impénétrable », nous percevrons alors une sensation qui nous interdit de passer à travers un tronc d’arbre ou même d’un mur, par exemple. Si le programme rayonne « c’est mou », nous ressentirons sous nos doigts quelque chose de mou. Mais jamais nous ne touchons « quelque chose », nous sommes juste en contact direct avec les informations contenu dans la Matrice, à savoir la somme de tous les rayonnements mentaux accessibles au cerveau humain.

 

Serge Baccino

 

 

Pourquoi est-il si difficile de convaincre

Pourquoi est-il si difficile de convaincre ?

Vous avez tous constaté, à un moment ou à un autre, à quel point il était difficile de convaincre quelqu’un au sujet du bien-fondé de ce que nous pensons nous-mêmes. Cela n’a jamais été aussi évident que durant la période de fausse pandémie de coco vide ! Nous sommes confrontés à cette quasi impossibilité de partager ce qui, pour nous, correspond à la vérité. Du moins, à la vérité du moment. Et nous ne pouvons que constater ce refus de nombreuses personnes, de croire autre chose que ce qu’elles croient déjà.

Nous faisons alors allusion, d’une manière plus ou moins élégante, à une espèce d’incapacité à comprendre que nous opposent celles et ceux réfractaires à nos propres idées. Nous sommes persuadés, bien évidemment, que ce qui se trouve dans notre conscience est réel et correspond parfaitement – ou presque- à la plus stricte vérité. Le problème, c’est que ces autres, qui ne partagent pas notre avis ou nos idées, sont eux-mêmes persuadés de la même chose ! Sont-ils tous bêtes pour autant ? A l’évidence non, ils ne sont pas nécessairement plus bêtes que nous.

Ils peuvent également nous paraître endoctrinés, comme sous l’emprise d’un égrégore mental qui les rend inaptes à penser seuls et par eux-mêmes. Cette dernière version est déjà plus proche de la réalité, c’est-à-dire de ce qui se produit vraiment sous nos yeux ébahis. Mais elle est encore très incomplète.  Car nous sommes étonnés, voire choqués, que des gens par ailleurs – ou jadis- instruits, voire intelligents, ne puissent pas comprendre ce que nous essayons de faire passer, même en affirmant que c’est pour leur bien.

En réalité, ils comprennent parfaitement ce que nous leur présentons et pourraient même nous répéter, mot pour mot, ce que nous tentons de leur expliquer ! Ce n’est pas leur capacité à comprendre qui est à mettre en cause. Ils ne sont pas devenus plus bêtes ou moins évolués que d’habitude. Mais dans ce cas, où se situe le problème ? Vous serez peut-être étonnés d’apprendre qu’en vérité, il n’y a aucun problème ! Vous êtes juste confrontés à une des lois du fonctionnement de l’esprit que votre enthousiasme à partager ne vous permet pas ou plus de reconnaître pour telle.

De quelle loi s’agit-il et comment pourrions-nous énoncer cette lois spirituelle ? Il s’agit de la loi de créativité mentale, de cette loi qui non seulement impose un mode de fonctionnement très précis au mental humain (entre autres) mais qui plus est, explique beaucoup de problèmes vécus par l’être humain depuis fort longtemps. Cette loi pourrait s’énoncer ainsi : « Tout ce que vous pensez et croyez sera immédiatement transformé en votre réalité du moment. »

D‘aucuns dirons qu’ils connaissent déjà cette loi et qu’elle se résume à nous imposer de vivre le contenu formel de notre mental.  Mais ceux qui supposent déjà connaître cette loi sont sans doute passés trop vite sur certains mots très importants contenus dans cet énoncé : « Tout ce que vous pensez et croyez sera immédiatement transformé en votre réalité du moment. » Pour que ce que nous pensons nous soit ensuite imposé (notez le mot) comme étant notre réalité du moment, il faut que le processus et sa finalité nous échappent complètement.

Il a été dit, plus tôt, que « cette loi se résume à nous imposer de vivre le contenu formel de notre mental. » Ici, le mot « imposé » n’inspire guère le libre arbitre, vous en conviendrez ! Si quelque chose nous est imposé, c’est que son mode de fonctionnement nous échappe. Et le fonctionnement de l’esprit nous échappe et nous échappera toujours, car il est prévu que nous nous en servions, et non que nous mettions le boxon dans le fonctionnement autonome des lois spirituelles ! Le problème n’est donc pas dans le fait que le fonctionnement des lois spirituelles nous soit imposés.

Mais revenons à l’énoncé de la loi elle-même : « Tout ce que vous pensez et croyez sera immédiatement transformé en votre réalité du moment. » Pourriez-vous vous avoir l’obligeance de vous concentrer deux minutes sur le mot « transformé », s’il vous plait ? Il est ici question de transformer… De simples idées, pensées ou croyances, nous sommes bien d’accord. Mais de les transformer en… Quoi, exactement ? Les plus rusés répondront : « Eh bien, c’est écrit ensuite, voyons ! « En notre réalité du moment ! » Fort bien. Mais c’est ici que nous devrons nous montrer prudents avec ce que nous considérons comme étant « des évidences » !

Voici une question amusante : « Ce qui se trouve dans notre mental et donc, dans notre conscience, n’est-ce pas déjà une forme de réalité qui soit la nôtre ? » Et ce que nous ressentons, tandis que ces pensées, idées ou croyances, se manifestent en nous, n’est-ce pas également notre réalité ou, et à tout le moins, ce que nous considérons généralement comme telle ? Oui mais voilà : il nous manque encore une forme de réalité. La troisième. Et sans doute la plus importante pour nous, alors qu’elle n’est qu’un effet naturel des deux premières.

Pour nous aider à capter cette forme de réalité qui semble nous échapper à chaque fois (après les pensées et les émotions qu’elles font naître, donc), nous allons nous aider d’une phrase que vous connaissez sans doute. « Nous ne pouvons pas avoir conscience d’une chose et en vivre une autre. » Étonnant, non ? Est-ce que cette phrase signifie que si nous pensons « blanc », par exemple, nous allons ressentir « blanc » et pas « noir » ou « vert » ? Non, cette phrase précise bien « vivre » et non penser, avoir conscience ou même ressentir. Il manque encore l’effet qui ferme le triangle de la manifestation parfaite et en forme son apex.

Voici la bonne traduction de cette sentence ésotérique : « Nous ne pouvons pas avoir conscience de nos pensées et des émotions qu’elles font naître en nous, sans rencontrer l’équivalence dans le monde dit extérieur. » Voilà qui est à la fois plus précis et, surtout, qui commence à expliquer bien des choses ! Vous savez déjà que ce à quoi vous prêtez crédit sera immédiatement transformé en votre réalité du moment. Autrement dit, tant que vous croirez en ce qui se trouve dans votre mental, ce contenu formel sera pour vous la seule et unique vérité dans ce domaine précis. Il s’agit d’une loi, pas d’un simple caprice humain, merci de vous en souvenir !

Ainsi, si vous prêtez crédit au fait que des gens essayent d’empoisonner l’humanité à l’aide d’injections dangereuses, ceci consistera en votre vérité du moment, même si ce moment doit durer des années. Si vous ne changez pas d’avis, c’est parce que vous penserez encore la même chose et ressentirez cette chose comme étant vraie. Le problème, du moins pour ceux qui n’usent pas encore de toutes les lois spirituelles connues, c’est que c’est la même chose pour tout le monde ! Chaque être humain est obligé de considérer pour vrai ce qui se trouve en lui. Comme vous considérez pour vrai ce qui se trouve en vous et comme considèrent pour vrai ceux qui vous voient comme autant de « complotistes » !

Vous pourriez aussi bien arguer du fait que ceci n’explique pas toujours cela. Par exemple, pourquoi ceux qui ne voient pas tout ce qui se passe refusent ou sont peut-être incapables de comprendre, de voir la vérité, comme nous le faisons ? Sur ce point vous vous trompez ! Ils voient, eux aussi, la vérité. Du moins une vérité qui correspond au contenu formel de leur mental et donc, en rapport avec tout ce dont ils sont conscients. OK, rétorquerez-vous, mais c’est dans leur tête, n’est-ce pas ? Quelque chose est en effet « dans leur tête », comme quelque chose d’opposé ou de différent l’est dans la vôtre, de tête !

Mais il est vrai que si on s’arrête là, on ne va pas bien loin ! C’est d’ailleurs ou hélas, ce que font la plupart des spiritualistes modernes et autres « lanceurs d’alertes ». Ils tentent d’expliquer ce qui se passe, selon eux, au nez et à la barbe de tout un chacun. Ils ne lâchent pas le morceau et tentent toujours de « partager » ce qui ne peut pas l’être, à savoir « la vérité. » Ah bon ? La vérité ne peut pas être partagée ? Bien sûr que si ! Mais rien de paradoxal à ce propos. On peut partager la vérité, du moins une des innombrables vérités, mais on ne peut pas la partager !

Et en français dans le texte, ça nous donne quoi ? Cela nous donne que ce que pensent déjà les gens et qui CORRESPOND déjà à ce que pensent d’autres gens, est du même coup partagé, du fait qu’ils pensent la même chose, chacun de son côté. Vous captez l’idée ? Mais nous ne pouvons pas partager ce que nous avons dans la tête avec ceux qui ont déjà autre chose de différent dans la leur, de tête ! Est-ce plus clair ainsi ? Reste à démontrer pourquoi les choses sont ainsi et pas autrement.

Nous avons vu, plus haut, que ce que nous pensons sera transformé en ce que nous allons vivre ensuite. C’est exact mais encore incomplet !Si une pensée est déjà dans notre mental, nous en sommes déjà conscients, n’est-ce pas ? Alors pourquoi devrait-elle être transformée ensuite pour que nous en prenions conscience, puisque c’est déjà fait ? C’est à ce moment que l’axiome qui énonce que « Tout est double » et que le Principe de Correspondance viennent à notre secours pour que nous puissions comprendre correctement.

La fameuse transformation, qui est un acte d’alchimie divine, va consister à approuver ce que nous pensons et à nous permettre de le vivre effectivement, mais aussi à l’extérieur de notre mental, à savoir dans le monde de la réalité sociale. En somme, ce que nous pensons, souvent et longtemps, va produire ou attirer des évènements extérieurs ou mondains. Cela pour que nous ayons un mental équilibré qui puisse trouver le bien-fondé de ses processus mentaux usuels, à l’extérieur et chez les autres.

Ainsi, celui qui croit fermement une chose va se donner la preuve de l’existence de cette chose, cela en vivant, à l’extérieur et avec d’autres, ce qui se trouve dans son mental ou dans sa conscience. On ne peut pas avoir conscience d’une chose et en vivre une autre, vous vous souvenez ? Ici, le mot vivre se réfère à notre expérience vivante et directe dans la 3D, à quelque chose qui va réellement se produire dans notre vie et venir étayer nos croyances.

Par exemple, ceux qui sont persuadés que les ésotéristes,  les spiritualistes et les complotistes, en général, sont juste bons à être enfermés ou placés sous camisole de force puis internés, obtiendront la preuve extérieure du bien-fondé de leurs croyances. Comment ? De deux manières différentes et plus que troublantes, si on se met un moment à leur place ! Premièrement, ils vont attirer à eux des gens qui pensent déjà la même chose qu’eux ! Inutile donc de convaincre qui que ce soit, n’est-ce pas ? Et cette similitude mentale va conforter chacun dans sa position d’origine et lui confirmer qu’il est « dans la vérité. »

Ce qui est le cas. Il est dans une vérité qui est la sienne et qui a le pouvoir extraordinaire de le conforter, cela en trouvant un mode d’expression au-dehors et grâce aux autres. Enfin, la seconde manière de se confirmer à soi-même que notre pensée est la meilleure, voire la seule qui soit, c’est d’attirer à soi des gens qui confirment négativement ce que nous pensions des autres. Dans l’exemple donné plus haut, la personne qui voit des complotistes partout et les considère comme dangereux ou fous, va trouver des exemples vivants à se mettre sous la dent !

Autrement dit, et comme il existe aussi des spiritualistes complotistes qui sont hélas, déséquilibrés au mieux, ils serviront de preuve évidente que les spiritualo-complotistes sont tous fadas et que l’on devrait les faire taire , voire les enfermer, car ils peuvent transmettre le virus de la fadatique aiguë (très dangereux, ça ^^)

Pour résumer le propos, il ne faut jamais oublier la loi du triangle qui rappelle que ce que nous croyons et ressentons en notre conscience, donnera toujours des effets extérieurs, ceci afin de démontrer le degré d’exactitude de ce que nous croyons. Sans la partie dite « extérieure », à savoir les expériences vécues dans la 3D, ce que nous pensons, n’aurait aucun sens, aucun pouvoir créateur. Personne ne serait jamais convaincu d’avoir raison et chacun pourrait changer d’avis… Comme de chaussettes !

 

Serge Baccino

Empreintes animiques ou karmiques ?

Empreintes animiques ou karmiques ?

Nous croyons que nous expérimentons des évènements extérieurs, que nous ressentons ce qui se produit au-dehors et le pire, c’est encore que nous sommes persuadés de connaître les autres ! En réalité, nous ne pouvons pas vivre autre chose que ce qui se produit, pour nous et dans la conscience. Non pas « dans notre conscience » mais bien dans LA Conscience, Une et indivisible. Ce que nous percevons est fonction de ce qui se trouve déjà en nous, les fameuses graines de pensées. Quant aux autres, nous ne savons d’eux que ce que nous pensons d’eux. Nous ne faisons que connaître cette image mentale que nous avons produite les concernant.

La Conscience unique est comparable à de l’eau de mer. Au fond de cette mer se trouvent, couchées, des bouteilles en verre qui ne sont pas bouchées. L’eau de mer pénètre donc librement dans chacune de ces bouteilles, mais pour autant, l’eau qui est dans ces dernières n’est pas coupée, distincte ou différente de l’eau du reste de cette mer. Imaginons que chacune ou presque de ces bouteilles soit colorée. Celle-ci est de couleur jaune, alors l’eau de mer qui est à l’intérieur peut sembler jaune. Celle-ci est bleue, une autre rouge, etc. Et à chaque fois, si on se fie aux apparences, nous pourrions croire que l’eau est ici bleue tandis que là elle est rouge.

 

En réalité, l’eau conserve sa clarté, son absence même de couleur. Elle demeure limpide et pure car, aucun verre coloré ne saurait en ternir l’éclat. Même si ça ne se voit pas. Toutefois, au travers de telle ou de telle autre bouteille au verre coloré, l’eau semble moins claire, moins pure et comme entachée par la structure du verre. Mais voici que nous trouvons, plus loin, une bouteille dont le verre est incolore. Dans ce dernier cas, que l’eau soit au-dedans ou qu’elle soit au-dehors, elle conserve son éclat, sa pureté et son absence de couleur. Évidemment, il n’est pas aisé d’être comme cette bouteille au verre incolore (sans idées préconçues) qui permet à l’eau (la Conscience Unique) de se manifester telle qu’en elle-même.

Mais tous, nous pouvons tendre vers ce But aux effets extraordinaire, dans notre vie et dans celle des autres. En Occident, les sages du passé, toujours présents mais non apparents, nous ont laissé certains conseils pour nous aider dans cette tâche peu banale qui consiste à laisser filtrer la Conscience sans penser aussitôt qu’il s’agit de la nôtre propre. Il n’existe qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps ! Vous connaissez tous, ou presque, cette sentence ésotérique issue de la Voie de la Siddha. Mais la connaître est une chose ; en vivre le contenu en est une autre ! Pourtant, ce n’est pas impossible ou même très difficile d’expérimenter « Cela que nous sommes tous ». Il est même probable que vous l’ayez déjà expérimenté, ne serait-ce que quelques secondes, voire une ou deux minutes.

 

Pour faire perdre sa couleur aux parois de ce verre dont nous sommes faits, il suffit de ne plus penser et simplement d’être conscient. Personne n’est obligé de penser constamment ! La chose est même hautement préjudiciable, car penser brûle énormément d’énergie et favorise le vieillissement des cellules qui ne sont plus suffisamment alimentées en énergie vitale. Trop se servir de l’intellect, aux dépens de l’intuition, qui apparaît dès que nous ne sommes plus que conscients, revient à ne se servir que du bras droit en conservant le gauche attaché dans le dos. Forcément, au bout de quelque temps, le bras gauche subit une fonte musculaire et s’ankylose peu à peu, puis n’est plus apte à fonctionner.

Il en va de même de certaines de nos capacités, qu’elles soient considérées comme « psychiques » ou « spirituelles ». À force de penser, nous ne savons plus connaître autre chose que ce que nous pensons. Pourtant, il existe d’autres moyens de connaître les choses et les êtres, cela depuis l’intérieur de Soi. Soi n’est pas relatif à ce que nous croyons être, uniquement. Soi est la Somme mentale de la conscience, dans son fonctionnement nous concernant. Le Soi « se goûte », se ressent. Il a une Saveur (Rasa, en sanskrit) générale immédiatement reconnaissable pour qui l’a déjà connue, et qui se décline en des myriades de saveurs secondaires. Ce sont ces « saveurs secondaires » que nous appelons « ambiances. »

 

Ces ambiances relèvent toutes du Langage du Soi et sont relatives à des lieux, des situations et même, des êtres vivants et conscients. L’ambiance d’un lieu est nommée « empreinte énergétique » : c’est, pour le dire avec des mots humains, le point d’attache de l’ambiance considérée. C’est inhérent à la chose qui vibre et donc rayonne. L’ensemble de la Création Continue est imprégné de ces ambiances. Tout comme chaque humain possède des empreintes digitales qui lui sont propres, de même, chaque forme mentale, simple ou complexe, possède son empreinte vibratoire qui ne varie jamais, sauf intervention spécifique.

Ainsi, nous autres humains, avons une empreinte vibratoire spécifique qui permet à d’autres de se sentir bien ou non en notre compagnie. On la nomme « empreinte animique », c’est-à-dire relative à l’âme. Nous pouvons librement jouir des empreintes dont l’émanation (ou ambiance) est considérée comme étant positive. Et nous ne sommes pas obligés de nous arrêter, mentalement, sur celles qui nous paraissent négatives ou pires encore. Si nous aimons ce que nous ressentons, par le biais d’un lieu, d’une situation, d’un évènement ou d’une personne, nous chercherons tout naturellement à reproduire ce qui est ressenti.

 

Si nous n’aimons pas ce que nous ressentons, cela au point d’émettre des critiques et d’y penser à de nombreuses reprises, souvent et longtemps (rythme et durée), alors ce qui n’était qu’une empreinte reliée à quelque chose ou quelqu’un et une ambiance relative à notre propre ressenti, se transforme en empreinte karmique. Une empreinte karmique se produit lorsque nous conservons le souvenir de ce qui a été ressenti. On nomme aussi cela « Les Mémoires » Généralement, il s’agit d’un ressenti désagréable au moins. Une empreinte karmique ne dépend pas des choses et des êtres mais de notre choix de l’évoquer à plusieurs reprises, alors qu’il serait bien plus rationnel de ne plus y penser, voire d’en chasser jusqu’à l’idée.

Une ambiance énergétique (pour les choses) ou animique (pour les êtres vivants) est donc toujours relative aux choses et aux êtres. Mais cela ne devrait consister qu’en un simple épisode de la Création, c’est-à-dire ne durer que l’espace d’un instant, tandis que nous sommes mis en relation avec le rayonnement de l’empreinte originale. Tant que c’est l’empreinte relative à la chose ou à l’être qui rayonne, nous sommes libres de conserver l’ambiance qui en découle ou de nous en détourner, mentalement. Pour le dire d’une manière grossière, c’est comme si cette empreinte demeurait distincte de nous et qu’elle reste au-dehors.

 

Mais si nous évoquons ce que nous avons ressenti (ambiance) tandis que nous étions en présence de l’évènement, du lieu, de la chose ou de l’être qui était rendu manifeste par le biais de l’ambiance ressentie, une fois que l’épisode est passé, nous générons une empreinte intérieure qui, à son tour, va se mettre à rayonner l’ambiance délétère qui n’aurait dû être qu’épisodique. Une empreinte karmique apparaît donc lorsqu’une personne commet l’erreur grossière de repenser, assez souvent et assez longtemps, à ce qu’elle n’aurait dû que ressentir ponctuellement.

C’est évidemment le subconscient qui est « saisi » par cette forme d’attraction morbide et qui en déduit, tout naturellement, qu’il serait heureux d’installer à demeure ce qui a autant marqué le « moi » personnel ou objectif. Pour mémoire, le subconscient raisonne toujours par déduction et par associations d’idées. Nous pourrions imaginer que notre vie actuelle, dans la chair, n’est qu’un simple épisode de la Grande Vie dont nous faisons désormais partie, et ce, depuis l’apparition de la Conscience en nous. Partant, nous pourrions, à juste titre, considérer comme « épisodique » (ponctuel) tout ce que nous expérimentons durant ce laps de temps.

En clair, rien n’est fait pour durer, c’est-à-dire que rien n’est fait pour nous marquer suffisamment pour que nous reproduisions, intérieurement, ce que nous avons pourtant jugé négatif, lors de la toute première expérimentation. Dans ce cas, pourquoi est-il si difficile de ne pas retenir au moins ce qui nous plaît et nous séduit le plus ? Notre Nature intérieure semble nous pousser à reproduire, mentalement, toutes ces ambiances fort agréables. En fait, même cela ne serait pas ou du moins, ne serait plus, un problème, si nous ne commettions plus une tragique erreur à propos du temps et de l’espace qui semble nous séparer de tout ce que nous affectionnons.

Mais présentons-le différemment. Lorsque nous avons aimé une certaine ambiance, liée à un évènement, un lieu, une chose ou bien un être vivant, nous essayons de « nous en souvenir », partant alors du principe absolument faux, que cette ambiance appartient au passé. Si une ambiance appartenait vraiment au passé, nous ne pourrions plus la revisiter au présent, même en esprit. Il n’existe ni temps ni espace au niveau de la conscience. Tout est toujours disponible, ici même (là où nous nous trouvons.) Le temps et l’espace appartiennent au mental humain qui étant un contenant, est nécessairement limité, ne serait-ce que par ses caractéristiques. Sans compter que ce qui tourne en boucle au sein de ce même mental limité, ne varie presque jamais ou à peine.

 

Lorsque nous nous replaçons au niveau de LA Conscience (et non pas « de notre conscience »), tout redevient immédiatement disponible. Mieux encore : nous réalisons, émerveillés, qu’il n’est même pas utile de faire un effort pour se remémorer, puisque les perceptions du Soi n’ont absolument rien à voir avec la mémoire humaine. Bien que nous puissions nous satisfaire de cette idée lumineuse qu’il existe une Mémoire Divine, formée de la somme de tout ce qui a déjà été créé en esprit. Nous pourrions même parler de « Mémoire du futur », puisque tout préexiste déjà en esprit, même si non encore formulé, en vérité.

Ainsi, si vous prenez la Noble habitude de rechercher uniquement les ambiances, vous ne capterez plus que ce que rayonne la Création, les empreintes énergétiques ou animiques des choses ou des êtres. Dès lors, le mental demeurera tranquille et stable et vous ne serez plus dans le jugement (polarisation) ni dans la séparation : vous serez unis à la seule chose qui soit.

 

Serge Baccino

Nous sommes l’Alpha et l’Oméga

Nous sommes l’Alpha et l’Oméga

Nous connaissons tous la célèbre phrase prêtée au Christ Jésus dans la Bible Chrétienne : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin de toutes choses… » Mais nous sommes en droit de nous poser quelques questions à ce sujet. Tout d’abord, qu’est-ce que l’Alpha ? Nous pourrions avancer comme idée que ce terme représente le point de départ, la Source, ce qui commence et devra nécessairement finir et, par extension, il s’agirait de la Lumière, de ce que les humains nomment « le Bien Absolu. »

Certains diraient que l’Alpha, au vu des deux premières lettres de ce mot d’origine grecque (Al) est Dieu Lui-Même. Mais cela procède d’une mauvaise interprétation, puisque, comme on le verra plus loin, ce que l’on appelle « Dieu » consiste justement en les deux extrêmes (Alpha + Oméga.) Entre l’Alpha et l’Oméga se place la Création. En fait, une Création continue. Le mouvement ne va pas nécessairement d’un pôle à un autre mais oscillerait plutôt d’un pôle absolu vers un autre pôle absolu. Sans jamais atteindre aucun des deux.

Autrement dit, il n’y a pas un « départ originel », un premier départ, puis plein d’autres départs secondaires : il y a constance dans le Mouvement, si on peut le présenter ainsi et pour simplifier. Pour essayer de mieux comprendre, imaginez que vous arriviez dans un atelier de mécanique vide. Vide en termes d’êtres humains mais rempli de machines plus ou moins étranges. Vous entendez un bruit qui attire votre attention. Vous vous approchez de l’une d’entre elles qui est en fonctionnement et donc, qui fonctionnait déjà avant que vous pénétriez en ce lieu. Il est utile de noter ce détail.

Vous observez cette machine étrange qui présente une sorte de rampe huilée sur laquelle un chariot glisse alternativement vers la droite puis vers la gauche et inversement. Sur le moment, vous pensez que le mouvement de ce chariot est régulier et égal en termes de distance entre les deux points opposés formant la rampe. Puis, en y regardant de plus près et surtout, en prenant votre temps pour bien observer, vous comprenez que non seulement le chariot varie dans sa vitesse de translation mais que, de plus, il ne s’arrête pas toujours au même endroit de chaque côté, avant de retourner en direction opposée.

Autrement dit, tantôt le chariot se rapproche de chacune des deux extrémités de la rampe, tantôt il reprend son chemin en sens inverse, plus ou moins rapidement. Sur le moment, ce genre de mouvement variable vous semble quelque peu anarchique et sans logique. Presque sans intérêt, en somme. Puis, comme vous êtes fasciné par ce mouvement, vous vous prenez au jeu et demeurez plus d’une heure à observer ce qui, pour le moment, semble être un mouvement qui varie en vitesse et en distance de translation, et ce, à un rythme des plus capricieux.

Après une heure d’observation, vous remarquez une chose évidente mais qui vous avez pourtant échappé : Il n’y a aucun caprice dans ce type de variation, que ce soit la vitesse de translation ou bien la distance parcourue d’un côté avant que le chariot reparte de l’autre. Vous percevez confusément une logique interne, quelque chose d’à la fois simple et d’infiniment mystérieux. Quelque chose décide en cours de route, de la distance qui sera parcourue dans le sens inverse par le chariot et à quelle vitesse elle sera parcourue.

Alors vous imaginez un programme qui gérerait ces mouvements, leur vitesse et leurs variations. Mais un programme est réputé constant, répétitif et ne laisse guère de place à la fantaisie et encore moins à cette faculté, propre à l’être humain, de faire varier ses réactions en s’adaptant à un milieu extérieur changeant. Et d’un seul coup, il vous vient une idée extraordinaire ! Vous êtes en présence d’une machine qui n’est pas programmée dans le sens usuel de ce terme mais qui est capable de se reprogrammer en fonction de certaines situations et changements.

En somme, vous êtes devant une machine qui est intelligente, qui est capable de s’adapter, de changer d’avis bref, qui est munie de conscience ! Une question vous vient à l’esprit : est-ce que la machine favorise un côté de la rampe plutôt qu’un autre ? Préfère-t-elle envoyer le chariot sur la droite ou le ramener sur la gauche ? Pourquoi une question aussi étrange ? Simplement parce que le bloc principal de la machine, avec tous ces voyants allumés ou qui clignotent alternativement, se situent sur la gauche de la machine.

La rampe éloigne donc le chariot du bloc-moteur lorsque le mouvement se produit vers la droite. Puis, vous réalisez le degré de naïveté de cette idée. Vous venez de prêter à cette machine, une manière de percevoir la vie, de la ressentir et donc, de la vivre, qui est typiquement humaine. Il est évident que cette machine n’a pas de préférence en ce qui concerne le sens dans lequel se meut le chariot. Si c’était le cas, elle fonctionnerait autrement et, par exemple, le chariot tournerait en rond, formant une boucle dans le plan vertical (un looping). Ainsi, il pourrait être en mouvement sans se déplacer vraiment, car demeurant du côté gauche du bloc de la machine.

Mais le chariot s’éloigne puis revient pour ensuite repartir, comme pour mieux revenir ensuite. Un tas d’idées, philosophiques, morales voire religieuses pourraient être avancées, concernant cette machine et sa manière de fonctionner. Mais dans de tels cas, nous parlerions plus de la pensée humaine que du fonctionnement et du but réels de cette machine. Ainsi va l’esprit de l’être humain qui essaye de comprendre Dieu alors qu’il n’est encore qu’un homme.

Croire que l’Alpha est mieux que l’Oméga ou encore que l’un désigne le « bien », tandis que l’autre désigne le « mal », c’est prendre le risque de quitter la Machine Divine pour ne plus parler que de ce qu’elle a créé. Où est le bien ? Où est le mal ? N’est-ce pas là de simples concepts humains qui concernent plus le fonctionnement de l’homme que celui de Dieu ? Qui doit être appris : l’homme ou Dieu ? Et si tout passe par l’homme, que ce dernier ramène toujours tout à lui et qu’il consiste en sa propre et unique mesure, pourquoi ne pas directement étudier l’homme ? Autant cela nous amènera tôt ou tard à Dieu.

 

Serge Baccino

 

Libérer la Conscience de nos limites corporelles

Libérer la Conscience de nos limites corporelles

Le corps humain est une densité spirituelle générée par l’attention mentale du Soi Naturel. Comme il est plus puissant que nous, en règle générale, ce corps de manifestation et donc, l’état d’esprit qu’il incarne, durent de nombreuses années (entre 7 et 9 décennies, en moyenne.) Ce sont ce désir d’expérimentation ainsi que cette même attention polarisée dès le départ et en une seule fois, qui donne au corps sa densité particulière que nous nommons « matérielle. »

Aller dans le même sens que ce désir originel et se laisser aller au même but envisagé dès le départ, qui fait que certaines personnes, pourtant pas spécialement spirituelles, la plupart du temps, vivent bien plus longtemps que la moyenne des gens. Il n’est pas rare de voir des hommes ou des femmes qui sont encore vifs de corps et d’esprit, bien après 90 ans. Ainsi, et bien qu’il ne faille pas en faire une règle absolue, moins une personne résiste à sa « mission », à ce pour quoi elle est venue, comme on dit, plus longue sera sa vie. Ce qui ne signifie pas pour autant que cette vie sera passionnante ou importante pour la société en cours.

 

Cela dit, il serait injuste d’affirmer et à l’inverse, qu’une personne qui refuse le but et/ou les différentes épreuves pédagogiques de sa vie, vivra moins longtemps qu’une autre se laissant carrément aller à tout ce qui lui advient, sans résister ou tenter d’améliorer ceci ou cela dans sa vie. Bien sûr, l’idée est à prendre en compte puisque le degré de densité et de cohésion mentale des cellules d’un corps de chair, dépendent en grande partie de la capacité d’alignement de la personne avec les désidératas de son Soi Naturel. Il est clair que si la personne fait tout de travers ou tente de faire échouer sa mission terrestre, elle risque fort de voir sa vie écourtée pour le moins.

Toutefois, il arrive assez souvent qu’une personne refuse de vivre une vie jugée insipide ou, au contraire, trop trépidante, et remplace la « cartographie » originelle du Soi Naturel par la sienne propre. En clair, si la personne est assez puissante mentalement pour voir clairement ce qu’elle veut et désire et si elle trouve en elle les moyens d’obtenir une vie plus en adéquation avec son propre caractère. Ne commettons donc pas l’erreur grossière d’attribuer à la personne physique moins de liberté qu’elle n’en a vraiment. Bien que l’erreur inverse nous semblerait toute aussi préjudiciable.

 

Ainsi, c’est l’attention mentale qui polarise les particules d’esprit qui, sous l’injonction d’une âme (celle énorme du S.N. ou une âme individuelle) formeront la trame « extérieure » de ce qui peu puis devra être vécue. À présent, posons-nous cette très intéressante question : « Pourquoi la conscience animique d’une personne se retrouve pour ainsi dire « prisonnière » du corps de manifestation qu’elle paraît habiter en priorité ? » Ou plus sobrement, pourquoi notre conscience individuelle se retrouve-t-elle attachée à son corps de chair originel ?

Par exemple, pourquoi ne pourrions-nous pas tous nous promener à notre grès, pour visiter le reste de notre univers, avec l’aide ou sans l’aide d’un autre corps, quel qu’il soit et devons-nous demeurer, la majeure partie du temps, lié à ce même corps que nous désignons nous-mêmes comme étant « le nôtre » (vu que nous n’en connaissons pas d’autres à exploiter.)

 

Pour répondre à cette question, il faut connaître les lois et les principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit. Imaginons que nous puissions nous concentrer non pas « en nous » ni « sur nous » mais « à côté de nous », par exemple. Nous connaissons déjà une partie de la Loi « l’énergie suit l’attention mentale. » Ici, l’énergie est de double nature puisqu’elle consiste en de l’énergie spirituelle et de l’énergie vitale.

En nous concentrant sur une idée et en essayant de la rendre « réelle », nous permettons à l’esprit de rassembler des myriades de particules lumineuses qui toutes vont concourir à donner forme à ce que nous voulons voir apparaître dans notre vie. Ensuite, il ne reste plus à la force vitale qu’à se « précipiter » (terme exact) sur la forme mentale engendrée en esprit, afin de lui donner force, vie et surtout, durée dans le temps et dans l’espace.

 

Certains initiés sont passés Maîtres dans l’art de la création mentale et peuvent manifester, du moins durant de courts instants, une forme quelconque telle qu’une rose ou un petit objet (bijou ou autre.) Il est à noter que ces objets ainsi créés ne persistent que bien rarement dans le temps. Seuls les Grands Maîtres de différentes Fraternités, sont capables de créer ce que l’on nomme parfois des « Voults », à savoir des objets (artéfacts) capables non seulement de durée quelques centaines d’années voire un ou deux milliers d’années, mais qui de plus, sont capables d’émettre de puissantes énergies de protection et ce, durant le temps de leur existence « matérielle. »

Nous pourrions nous prendre à rêver et nous imaginer occupés à créer qui sa voiture de course, livrée avec le plein d’essence, qui sa villa en Californie, avec piscine à déversement et cours de tennis privés. Hélas pour nos doux rêveurs, la chose n’est pas envisageable, du moins sous cette forme d’obtention directe. Tout spiritualiste qui se respecte nous rétorquera qu’il est bien évidemment possible d’obtenir tout ce que nous voulons, ou presque, cela par l’art bien connu de la visualisation créatrice. Et c’est justement là que nous aimerions vous amener.

 

Pourriez-vous, s’il vous plaît, voir la claire différence qu’il y a entre faire subitement apparaître une villa sous nos yeux émerveillés et le fait d’en visualiser les détails avec espoir qu’un jour prochain nous puissions rencontrer cette même villa déjà construite ou sur le point de l’être ? Les spiritualistes modernes nomment cette dernière méthode « passer sa commande à l’univers ». Ensuite, la personne doit attendre sagement que ce même univers rassemble les conditions requises pour donner « vie, force et durée » à cette villa rêvée.

Il est clair que nous ne pourrons peut-être jamais faire subitement apparaître une maison, un navire de croisière ou bien un hôtel cinq étoiles pour satisfaire nos désirs. Mais nous pouvons transformer un problème en solution pour notre conscience d’initiés. Quel est ce problème ? Il pourrait être énoncé ainsi : « Il faut en général beaucoup de temps à l’esprit pour donner forme à des choses matérielles ou solides. Trop de temps, en fait. » Et quelle serait la solution envisagée ? La voici : « le problème de l’esprit n’est pas de former des idées mais des choses de densité égale à celles qui existent déjà sur Terre. »

 

L’esprit forme des idées ? Évidemment ! Au départ, il y a l’idée, seulement, d’une villa, d’une piscine, d’un navire ou d’un hôtel, par exemple. Ensuite, et selon la Loi, les particules d’esprit rassemblées presque immédiatement sous forme d’idée ou de moule, si vous préférez, commencent à se précipiter, à savoir, à abaisser leur fréquence qui est très élevée à l’origine, pour les faire correspondre aux fréquences très basses des choses matérielles de notre 3d.

C’est un peu comme de commander une baguette à une boulangère puis d’attendre que le pain soit cuit depuis le four situé de l’autre côté de la pièce, derrière un mur ou pire, à l’étage. Dans cet exemple, la boulangère comprend immédiatement ce que vous lui demandez et dans son mental, l’image de la baguette est formée instantanément. Par contre, comme son panier à pain est vide, il vous faudra attendre que la prochaine fournée soit prête !

 

Il en va de même pour l’esprit. Il commence immédiatement à donner forme (mentalement) à ce que vous lui demandez, mais il lui faudra sans doute des mois, voire une année (ou plus) pour rendre votre demande matérielle et donc, exploitable. C’est la cadence avec laquelle les particules d’esprit « descendent » en fréquence pour arriver à celles de notre monde dit matériel, qui est très long et non pas l’idéation originale qui consiste à transmettre à l’esprit l’idée de ce que nous désirons. Comprenez-vous bien la différence ?

Bon, OK, nous avons compris que l’esprit capte immédiatement ce que nous attendons de lui mais qu’il met un temps fou (à nos yeux du moins) pour nous donner ce que nous lui demandons. Dans le cas de choses matérielles s’entend ! Mais cela nous avance à quoi, au juste ? Pour le comprendre, voyons la suite des lois spirituelles. Nous avons une conscience, cela parce que notre corps de chair lui sert de support. Si notre conscience individuelle ne jouissait pas d’une forme quelconque (humaine ou autre), elle ne pourrait pas se manifester. Elle serait potentielle seulement. C’est aussi simple que cela : la conscience a besoin d’un corps ou support de manifestation pour être active et se manifester en tant que telle.

 

Nous avons le souvenir que c’est notre Soi Naturel qui a créé notre incarnation et que, d’ailleurs, nous avons mis des années pour passer de l’enfance à l’âge adulte. Nous ne sommes pas apparus comme ça. Par contre, notre conscience personnelle est apparue dès que notre forme physique le lui a autorisé. Il fallait que notre corps soit outillé correctement pour que se manifeste notre conscience personnelle.

Conscience personnelle qui dépend de la Grande Conscience ou de la Conscience tout court. Chacun de nous possède pour ainsi dire une petite portion de cette conscience unique (mais insécable.) Et si nous sommes peu conscients, c’est parce que les vibrations spirituelles de notre corps de chair sont trop lentes pour réussir à exprimer plus de conscience encore. Du moins sur Terre.

 

En fait, l’idéal serait, pour la Conscience, que nos corps de chair soit beaucoup plus subtils qu’ils ne le sont présentement. Ceux qui, par exemple, ont réussi à « sortir de leur corps », comme on dit (en fait, de leurs limites vibratoires) peuvent témoigner du fait probant que leur conscience était alors à la fois plus claire et comme « élargie ».

Il est étonnant, partant, que personne parmi les nouveaux spiritualistes, n’ait fait la relation pourtant évidente entre la qualité de la forme spirituelle qui sert de support ponctuel à la conscience, et certains exercices plus ou moins connus et qui servent à l’évolution de la conscience personnelle d’un individu. Mais voici que nous nous expliquons à cet intéressant sujet.

 

S’il n’y avait pas un peu de conscience pour « accompagner » un corps humain, ce même humain aurait le niveau intellectuel d’un légume. Quand on dit « une personne », il est particulier de noter que nous affirmons presque une évidence : chez quelques-uns d’entre nous, il n’y a effectivement… Personne ! Mais restons sérieux deux minutes.

En cas d’accident grave, une personne peut perdre l’une quelconque de ses facultés mentale, voire devenir un légume, allongée dans un lit d’hôpital, inconsciente, pour parfois des années. Dans de telles situations navrantes, il est possible de constater qu’en effet, la manifestation d’une conscience, quel qu’en soit le degré ou la qualité, dépend exclusivement de la qualité de ce corps. Et plus exactement, de l’harmonie formée par les différents éléments (organes) de ce même corps. Si le cerveau est affecté, par exemple, inutile de chercher à voir ensuite une conscience se manifester.

 

OK, la qualité de manifestation de LA Conscience (puisqu’il y en a qu’une seule pour tous) chez un être humain, dépend exclusivement de la fréquence vibratoire et de la répartition harmonieuse des divers composants de son corps de manifestation (organes.) Qu’il soit durable ou ponctuel, comme déjà évoqué plus haut. « Durable ou ponctuel » ? Oui, souvenez-vous de la Loi qui sous-tend la manifestation de la création spirituelle ! Souvenez-vous de la boulangère et de sa panne de baguettes !

Si vous formez une idée quelconque dans votre mental, l’esprit prendra alors docilement cette forme. Le temps de la visualiser, c’est-à-dire très rapidement. Ce que ne pourra pas faire l’esprit c’est de « densifier » immédiatement cette idée ou forme mentale, OK jusque là ? Bien !

 

Avez-vous remarqué que « là où se trouve votre corps, là se trouve généralement votre conscience » ? En réalité, c’est là où se situe votre attention mentale que se situe également la quantité de conscience unique que votre corps est capable de « spécialiser » (ou de rendre manifeste.) Vous nous rétorquerez sans doute que c’est l’évidence même, du fait que vous êtes sans doute habitués à la chose et seulement à elle.

En réalité, votre conscience peut « se situer » ailleurs que dans votre corps (ou relié à lui.) Nous avons tous de ces moments d’absence durant lesquels nous ne pensons à rien et ne faisons attention à rien. Autant dire qu’à ces moments-là, il ne nous est pas possible de rendre manifeste notre conscience. Qui n’a pas entendu ce genre de phrase durant un repas « hé ! Tu es avec nous ou bien tu bailles aux anges ? » dans ces moments, notre esprit nous semble vide et nous ne sommes même plus conscients de l’endroit où nous nous trouvons.

 

Dans ces moments, où est notre conscience ? La réponse la plus près de la vérité serait « elle n’est nulle part puisque non manifestée et non située par notre attention mentale. » Notre attention mentale est donc ce qui permet à notre conscience d’être géolocalisé, si nous pouvons le dire ainsi. Par exemple, vous observez, fasciné, un écureuil jouer sur une branche, tout près de vous et, à ce moment au moins, votre conscience est pour ainsi dire déplacée par votre attention mentale et se retrouve « auprès » de l’écureuil.

Ceux qui méditent savent cela : la conscience a tendance à suivre le déroulement des pensées. Mais à ce moment, elle reste tranquillement à observer mais ne se « déplace » pas encore. Il est également possible de se concentrer en soi-même ou, mieux encore, de se concentrer, tour à tour, sur chacune des parties de notre corps. C’est à ces moments que nous découvrons que la conscience n’est en rien statique et qu’elle peut, sous certaines conditions, se déplacer.

En temps ordinaire, la conscience peut être située au niveau du corps. Pour certains, elle se géolocalise exclusivement au niveau de la tête. Pour d’autres, c’est beaucoup plus bas.

 

Mais que se passerait-il s’il nous prenait l’idée de visualiser une qualité ou une condition quelconque, en dehors de notre corps, par exemple à côté et à un mètre ou deux ? Pouvez-vous imaginer cela, de ne pas visualiser « en vous » mais en dehors de vous ? Est-ce que notre conscience pourrait se greffer sur cette forme mentale naissante ou toute jeune ? La réponse est évidente : mais oui !

D’autant que cette forme mentale (ou spirituelle) étant sous sa forme la plus pure et donc, sous sa fréquence mentale la plus élevée, non seulement la conscience pourrait s’y « loger » confortablement mais de plus, elle pourrait s’y complaire et invoquer le pouvoir de la Force Vitale pour faire durer cette agréable sensation. Quelle agréable sensation ? Celle de pouvoir se manifester… Sans les limites propres aux basses fréquences de la matière solide !

Très bien, mais quel genre de formes mentales et donc, d’idées, peut trouver grâce aux yeux de la conscience, cela au point qu’elle accepte de se géolocaliser d’une manière différente, à savoir hors de nous ? C’est simple : toute pensée et donc, idée, qui ne lui impose aucune limite et barrière ou presque ! Souvenez-vous que votre corps psychique peut se déplacer et que la conscience accepte toute contente de le suivre, en laissant le corps de chair allongé sur un lit et apparemment sans mouvements ni vie.

La conscience préfère d’ailleurs s’exprimer par le biais du corps psychique, car ce dernier est plus « aérien » et vibre donc plus haut que son homologue physique. Et ceux qui ont expérimenté cet état de décorporation ont pu constater à quel point leur mental leur semblait plus libre, clair et aéré.

 

Voici une question : « qu’est-ce qui, selon vous, pourrait être encore plus léger et aérien qu’un corps psychique et de ce fait, plaire d’autant plus à la conscience ? » Réponse : une seule idée ou un seul concept libérateur à la fois ! Cela parce que le corps psychique est formé d’une grande quantité d’idées, de formes mentales et vibre donc beaucoup plus bas qu’un seul concept, qu’une seule idéation.

Le plus difficile, pour celles et ceux qui voudraient s’essayer à cette étonnante façon de penser (hors du mental et à l’extérieur) est de perdre l’habitude préalable de « penser sur place », si nous pouvons dire. Penser à côté ou loin du corps physique peut paraître bizarre sur le moment, voire hautement improbable, alors que toute l’astuce consiste à délocaliser notre attention mentale, sans nous soucier du fait que nous pensons dans notre tête ou bien à l’extérieur d’elle.

Nous terminerons avec un exemple simple et concret. Pour que la pensée soit assez attractive, pour la Conscience, il faut qu’elle soit d’un degré de positivité et de liberté inouïes ! Pour ainsi dire inhumain. Par exemple : « Je suis en permanence suivi par des êtres divins bienveillants qui veillent sur mois. » Ou encore : « J’ai une chance extraordinaire, tout me réussit, car la Source Divine elle-même veille sur moi. »

À présent, pour la partie purement pratique. Vous choisissez un espace libre à un ou deux mètres de vous et tandis que vous pensez ainsi, vous imaginez que des particules d’esprit lumineuses se rassemblent pour donner forme à votre idée ou pensée. Et croyez bien que si votre attention mentale est pleinement orientée vers cet « espace mental » préalablement vierge, votre conscience va s’y précipiter. À tous les sens du terme !

Pour la petite histoire, certains ont fait mieux encore et alors qu’ils méditaient assis, les yeux fermés, ils ont imaginé être à plusieurs endroits à la fois dans la pièce, puis juste à quelques mètres, au-dehors de leur maison. Enfin, ils se sont imaginé être dans d’autres pays. Ils employaient ce type de formule mentale : « Je suis à deux mètres devant mon corps… » « Je suis à deux mètres derrière ce corps et dans la salle de bains (ou autre.) » Et enfin : « Tandis que mon corps repose ici, chez moi, ma conscience se trouve aux îles Baléares… » ou encore : « Tandis que mon corps repose ici, chez moi, ma conscience participe  d’autres villes du monde, se promenant à son gré… »

Il paraîtrait même qu’en le faisant juste avant de s’endormir, aide grandement à se souvenir des endroits visités durant la nuit et par notre âme, toujours accompagnée de la Conscience, dans une quelconque mesure…

 

Serge Baccino