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Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

Faire grandir le sentiment de Soi

persona3Si d’entrée de jeu je vous disais :
« C’est la personnalité qui fait évoluer le Soi et non l’inverse. » Ou encore si j’écrivais :
« J’ai fais grandir le sentiment de Dieu en moi, puis c’est ce sentiment qui m’a fait grandir à son tour. » Vous pourriez être étonnés, voire un brin largués, non ? Mais si vous prenez le temps de lire cet article en entier, vous verrez que c’est facile à comprendre et même à admettre. Sachant que dans cet article, les mots « Dieu » et « Soi » sont identiques en sens et peuvent être interchangeables. Je poursuis…

 

 

 

Soi Divin8L‘homme attend beaucoup de son Soi Divin, de « Dieu en lui. » Il attend de Lui d’être guidé, conseillé, protégé, etc. Et lorsque ces choses là ne se passent pas comme attendu, l’homme se met à râler, à pester après un Dieu qui n’a même pas la politesse de se faire sentir alors qu’il prétend être « plus près de nous que nos mains et que nos pieds, plus proche que notre propre respiration… »

 

 

 

 

se centrerPourtant et de tous temps, il a été demandé à l’homme de se centrer sur son cœur, de chercher à l’intérieur de lui-même cette divinité qu’il a tendance à rechercher au-dehors et, surtout, chez les autres. Sur le forum associatif que ma femme et moi-même dirigeons depuis huit ans (Note : écrit en 2013), à présent, il a été offert certains exercices très puissants (et très anciens) pour faire grandir en soi le sentiment de la Présence Divine.

 

 

 

Dans un certain exercice (qui a d’ailleurs fait l’objet d’un stage, en 2013) il est proposé d’éveiller le Soi en nous. Ce n’est donc pas au Soi de nous Illuminer en premier mais bien à nous de l’ Éveiller afin qu’il puisse nous éclairer ensuite. Si vous faites grandir en vous le sentiment de la Présence (Shékinah), alors ce même sentiment va grandir en vous et… Vous allez grandir avec !
Le croyez-vous ? Osez-vous seulement y songer, aujourd’hui ? Et pourtant, voici les faits dans toute leur extraordinaire et magnifique simplicité :

C’est vous, la personnalité, qui donnez naissance à Dieu, attendu que c’est vous et vous seul qui éveillez cette conscience de Dieu-En-Vous et qui vous dirigez vers elle !

 

 

 

Bien sur, une fois que le sentiment de la Présence est là, une fois qu’il grandit, une fois que vous pouvez entamer un dialogue avec le Divin, alors là oui, puisque vous lui avez permis de naître, le Divin vous permettra de Renaître… Mais pas avant ! Souvenez-vous : « Le Royaume des Cieux est au-dedans de vous. » Et aussi : « Si vous faites un pas vers Dieu, il en fait dix vers vous. » (Bible dixit.)

 

 

 

 

 

Et ce premier pas consiste en cette foi, en cette idée extraordinaire que non seulement Dieu est en vous et y sommeille, mais également que vous êtes vous-mêmes ce Dieu-En-Devenir. Vous avez eu un commencement (votre naissance terrestre) mais votre aventure spirituelle n’aura pas de fin. Comme celle de Jésus, oui. Allez-vous aider Dieu à naître ? Ou allez vous, tels des enfants espiègles et immatures, tout attendre d’une chose que vous devez vous-mêmes engendrer au préalable ?

Dieu attend de Naître ! Quoi de plus urgent, s’il vous plaît ?

 

 

 

Si vous attendez son aide, sa Guidance, sa protection et ses conseils éclairés, alors sachez qu’il vous appartient de faire le premier pas, de DONNER, de poser la première pierre de cet édifice à la gloire de votre potentiel divin. « Pierre, tu es pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église… » Cet autre passage de la Bible, attribué au Maître Jésus, prend d’un coup une nouvelle dimension. Si vous souhaitez « donner corps » au Divin, si vous désirez vraiment que « Dieu marche sur la Terre avec l’empreinte de vos propres pas », alors vous devez, pour commencer, poser le premier acte sacré qui consiste à CROIRE qu’il est possible, pour vous, de devenir comme ces Maîtres du passé qui vivaient dans la présence continuelle du Divin.

Un seul mot d’ordre : Sois !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

L’apport vibratoire animique commun (AVAC)

2013Nous voici déjà en 2014 ! N’est-ce pas formidable ? Nous voici rendu plus d’une douzaine d’années après le second millénaire et les gens ne savent toujours pas que c’est l’homme lui-même qui construit son propre monde, ce monde dans lequel il vit et se meut ensuite. Nous ne «sortons» pas au-dehors et ne rencontrons pas «les autres» : nous pénétrons au plus profond de nos processus mentaux et ne rencontrons que L’IDÉE que nous nous faisons de ces autres.

 

 

 

l'hommeCela, un jour, l’homme le comprendra, car il sera alors parfaitement «outillé» pour le croire. Ses glandes pinéale et thyroïde seront assez développées pour lui permettre d’expérimenter lui-même et en pleine conscience, tout ce qui, pour le moment, se contente d’exister sous la forme bien fragile de quelques mots écrits et lus sur un blog d’ésotérisme.

 

 

 

ambiance3Pour quelques temps encore, nous demeurerons à une époque où les gens n’ont toujours pas compris que l’ambiance générale (psychologique et vibratoire) dans laquelle ils vivent et travaillent (foyer, famille, relations, lieu de travail, etc.) consiste en 75% de l’apport vibratoire animique commun. Ce que nous nommerons désormais «AVAC» (Apport Vibratoire Animique Commun) est bien plus facile à comprendre intuitivement qu’à expliquer à ce couillon d’intellect ! Mais nous allons essayer de traiter de ce sujet sans tout en dire, ceci afin de vous laisser le plaisir de découvrir par vous-mêmes ce vaste champs de connaissance et d’expérimentation.

 

 

 

vibrations9Même quand nous n’en sommes pas conscients, nous vivons dans une mer vibratoire, une ambiance extérieure de base et nommée ici et, pour plus de facilité, « AVAC« . Cette dernière est formée par le dénominateur commun entre notre ambiance personnelle (chez nous, quand nous sommes seuls et en nous sentant en sécurité) et l’ambiance vibratoire générée par ce que nous nommeront simplement le monde extérieur et les autres.

 

 

 

stress2Par exemple, lorsque vous êtes sur votre lieu de travail, que cela soit au bureau, à l’usine ou dans un commerce, vous ne vous sentez certainement pas aussi détendu et à l’aise que lorsque vous êtes chez vous, au sein du cadre familial et avec celles et ceux qui forment ce petit cocon sécuritaire qui est là pour nous recharger et nous détendre après chaque journée de labeur et, n’ayons pas peur de le dire, à la suite de ce stress permanent que forme, désormais, la vie sociale d’un individu moyen.

 

 

 

 

Du coup, il existe une différence de potentiel (DDP), de nature vibratoire, entre la manière dont vous vous sentez, chez vous et la manière dont vous vous sentez au boulot ou en compagnie des autres, hors de votre foyer. Cela, tout le monde a pu le sentir, le noter, d’où le fait de se languir de rentrer chez soi, chaque soir, ou bien d’attendre le week-end ou encore les vacances, avec une impatience bien compréhensible. Nous aimons tous nous sentir bien, nous savoir à l’aise et en sécurité d’un point de vue psychologique.

 

 

 

aura5Mais ce que peu de gens savent ou comprennent vraiment, c’est que lorsque nous sommes au boulot, nous menons, nous aussi, un peu de «nous», de ce qui forme notre «ambiance vibratoire propre.»

Et il serait temps de comprendre puis d’accepter le fait évident que cette ambiance vibratoire, cette «aura» qui émane de nos processus mentaux et des émotions qu’ils produisent en nous et à longueur de vie, peuvent très bien être AUSSI négatives et débilitantes que celles qui émanent directement des autres et qui les accompagnent à chaque instant de leur existence.

 

 

 

 

vibrations10Présenté autrement, cette ambiance plus ou moins agréable que nous ressentons quand nous sommes sur notre lieu de travail (par exemple), est formée par la rencontre de deux états d’esprit aussi différents que limités. Nous ne ressentons pas que «les autres» ; nous ressentons le résultat final et d’ordre purement vibratoire, de ce qui se passe ou se produit lorsque «ce que nous charrions avec nous et dans notre aura», rencontre puis se mélange avec «tout ce que charrient les autres, dans leurs propres auras

 

 

 

 

Jusque là, c’est encore facile à capter en un clin d’œil, plus par intuition que par réelle réflexion. Là où ça devient plus délicat à expliquer et donc, à comprendre, c’est que dans ce «mélange aurique» (relatif à l’aura, donc), dans cette «soupe vibratoire» de fréquences animiques, il existe un « lieu » de rencontre réel, un dénominateur commun à tous les êtres qui se côtoient ainsi.

 

 

 

 

En somme, une partie des autres et une partie de nous «pense et ressent» la même chose, ce qui engendre un «lieu commun», un plan qui est comme une sorte de plateforme sur laquelle des personnalités apparemment très différentes, peuvent à la fois se rencontrer, se comprendre et, surtout, échanger des informations précieuses. Et elles sont précieuses, car elles se rapportent toutes à ce que nous ignorons de nous, à tout ce qui a été refoulé, nié afin de ne pas avoir à à en prendre conscience et donc, à le traiter.

 

 

 

 

rencontresLes premiers mystiques, qui se fiaient plus à ce qu’ils ressentaient que ce qu’ils pouvaient être enclins à comprendre pourquoi il le ressentaient ainsi (l’aspect technique, théorique), conseillaient à leurs disciples de ne jamais refuser les rencontres et les expériences considérées comme négatives, car elles étaient toutes, sans aucune exception, porteuses d’un enseignement utile voire irremplaçable pour leur propre évolution.

 

 

 

 

 

 

oppositionsEt en effet, si les autres, même lorsqu’ils nous paraissent être à l’opposé de ce que nous sommes, ont en leur aura une fréquence qui coïncide avec quelque chose en nous, il serait plus judicieux de ne pas essayer de nous priver de ce précieux apport, de cet enseignement aussi direct que vivant.  Nous pouvons donc déjà un peu mieux comprendre ce que peut être l’AVAC. Il s’agit simplement d’un dénominateur commun entre deux états d’esprit apparemment différents (voire opposés) et donc, de ce qui, à l’intérieur de deux mondes apparemment très différents, est en réalité tout à fait semblable. Mais prenons un exemple concret qui sera bien plus significatif pour nous.

 

 

 

 

Sans doute faites-vous tout ce qui est en votre pouvoir pour obtenir amour, bonheur, argent ainsi qu’une bonne image de vous-mêmes. Ceci est naturel et il n’est pas question ici de chercher à le remettre en question. Par contre, il est question de définir de quelle façon vous procédez pour arriver à vos fins ! Êtes-vous de celles ou de ceux considérés comme étant «trop bon, trop con» pour ne pas dire naïf et sans expérience de «la vraie vie» (sic), ou êtes-vous plutôt de ceux que l’on considèrent comme étant de véritable salauds, des «requins» qui boufferaient leur propre mère pour arriver à leurs fins ?

 

 

 

 

oursMais, finalement, ces «fins» ne sont-elles pas identiques, malgré le fait évident que vous n’y arrivez pas en suivant le même chemin ? Que peut-il y avoir de commun entre un fumier qui vendrait père et mère pour réussir et celui qui incarne à la perfection le monde des Bisounours ? La réponse est évidente : Tous deux s’y prennent très mal pour parvenir à des fins qui, par ailleurs, sont aussi nobles que respectables car typiquement humaines. Captez-vous mieux ce que je cherche à évoquer ici ?

 

 

 

 

boulot-sentir malAinsi, si vous ne vous sentez pas bien au boulot, si l’ambiance vous paraît souvent lourde et apte à plomber votre journée et ce, contrairement à ce que vous ressentez chez vous, dites-vous bien qu’en vérité, la seule chose qui vous pèse, dans votre vie, c’est votre façon de penser puis d’agir ensuite et en conséquence. OK, mais alors, comment expliquer qu’au boulot vous vous sentiez mal et qu’une fois arrivé chez vous, vous poussiez un soupir de soulagement ? La réponse est évidente mais je suis persuadé qu’il me faut tout de même l’évoquer. «Parce que chez vous, la partie de votre état d’esprit qui demande à être améliorée ou carrément transformée, n’est pas invoquée puis dynamisé ! L’ambiance vibratoire sécurisante, car connue et acceptée, ne vous permet pas (ou plus) de SENTIR à quel point vous êtes responsable de vos malheurs !»

 

 

 

dormirEn clair, dans une ambiance sécuritaire, la plupart de nos schémas mentaux peuvent dormir en paix, car rien d’extérieur ou de dérangeant ne peut intervenir avec l’intention de les réveiller. Et pour traiter un problème, encore faut-il en percevoir au moins les contours généraux, ceci afin d’en prendre connaissance et réagir ensuite en conséquence. Dernière question : Comment expliquer qu’au boulot, vous vous sentiez si mal ? Réponse : «Parce que dans cette ambiance peu sécurisante, vous ressentez plus facilement vos propres limites et manquements et ne pouvez plus vous reposer, avec quelque complaisance, sur le rassurant, car connu et accepté.»

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Être Tiède aujourd’hui

atlantide14Ceux qui ont lu le topic concernant les factions qui sévissaient en Atlantide, lors de la quatrième et dernière période, se souviennent que contrairement à la légende, il n’y eut pas deux mais trois factions, la plus importante en nombre étant formés par ce que nous appellerions aujourd’hui « les Tièdes. » Un Tiède ne faisait alors ni le mal ni le bien, se contentant d’avoir le cul entre deux chaises, pouvant ainsi participer aux réunions des « bons » et à celles des « moins bons« , sans avoir pour autant à se positionner vraiment.

 

 

 

A l’époque, l’avantage d’être Tiède était certains puisque l’on pouvait ainsi être convoité aussi bien par un camps que par un autre et bénéficier de la protection des uns comme de celle des autres. Sans pour autant s’impliquer dans les activités de l’un quelconque de ces deux camps, bien évidemment. Le Tiède était un peu « Le Suisse de l’Atlantide. » Mais qu’en est-il de nos jours ? Pouvons-nous encore rencontrer les représentants de ces trois factions ? Bien entendu, car de tout temps, ces trois factions ont été représentées, plus ou moins ouvertement. Toutefois, à notre époque, les trois factions sont plus symboliques que réelles, car il n’est plus utile de rejouer physiquement l’Atlantide pour progresser vraiment… Il nous suffira, cette fois, de « mourir psychologiquement«  pour avoir le droit de nous dépasser enfin.

 

 

 

le cul entre deux chaisesDe fait, les nouveaux « Enfants de Bélial » (ou de Belz-Atl) sont représentés à présent par les hyper-matérialistes qui s’opposent aux progrès de la Lumière, de la véritable spiritualité. Les « Fils de la Loi de Un » (ou Fils d’Adon-Inca, le Seigneur Incréé), sont représentés par tous ceux qui encouragent et favorisent l’évolution de la conscience et donnent l’exemple au lieu de se contenter d’en parler. Et nos chers Tièdes ? Eh bien ! Ils sont là aussi, toujours le cul entre deux chaises, s’intéressant à la spiritualité et à un aspect plus grossier de la vie sociale, mais refusant toujours de trancher et de se positionner enfin. Comme jadis, ils goûtent à un plat puis à l’autre sans s’engager dans un régime particulier. Il étudient bien la sagesse mais ont apparemment encore un peu de mal à l’appliquer dans leur vie de tous les jours. Pourtant, aujourd’hui comme jadis, il leur suffirait de se positionner dans un camps comme dans l’autre, l’essentiel étant de choisir enfin, puis d’assumer leur choix sans trembler à la seule idée de devoir assumer quelque chose ensuite.

 

 

 

cochon2Combien d’entre eux parlent comme des ésotéristes mais se conduisent comme des cochons, même avec ceux qu’ils prétendent aimer ? Combien parlent d’amour mais ont un cœur remplit de jalousie et de rancunes ? Du mal ils n’en font pas, du moins pas volontairement, mais du bien non plus, car les deux formes d’activité leur paraissent tout aussi astreignantes et risquées. Ils demeurent ces « feignants de l’esprit » qu’ils ont toujours été et il se pourrait fort bien qu’ils le demeurent éternellement, si quelque chose n’était pas en train de se passer afin de les forcer un brin à choisir, quitte à « choisir à leur place. »

 

 

 

 

Trouvez un Tiède et parlez un peu avec lui et vous verrez que plus sa vie avance et plus il devient peureux, renfermé, borné et que tout semble se liguer contre lui.

Le Tiède dit souvent : « Je ne me sens pas de ce monde, il est trop méchant. » (Entendez par là : « il m’oblige à me bouger le cul, à me dépasser sans cesse, ce salaud de monde !« ) Le Tiède se voit désormais mettre la pression par le seul fait de vivre sur Terre et dans un corps ! Des nouvelles connaissances (ou des anciennes) des évènements, des problèmes très spécifiques dans leur travail, leur foyer et leur famille, font que le Tiède de jadis ne peut plus demeurer ni chaud ni froid.

 

 

 

 

jeuxLe Tiède est en train de mourir psychologiquement, cela au profit du futur chaud ou du futur froid. Mais cette fois, il ne se suicidera plus pour échapper à son destin : il va devoir rester et assumer jusqu’au bout. Entendez par-là que bientôt, qu’il le veuille ou pas, qu’il résiste ou non, le Tiède va redevenir ce qu’il aurait toujours du être, depuis l’Atlantide : un matérialiste convaincu ou un spiritualiste authentique.

Et quel est le meilleur camp, le meilleur rôle ? Aucun des deux, car tous deux sont tout aussi illusoires ! Mais lorsqu’il y aura autant de « gendarmes que de voleurs », le véritable Jeu va pouvoir enfin commencer. Et à ce jeu-là, il n’y a aucun gagnant et aucun perdant, juste Le Divin Penseur qui se Retrouve enfin.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Un prof de psychologie ésotérique reçoit son élève

Un professeur d’Ontologie reçoit un de ses élèves pour une leçon particulière.

 

 

– « Salut, prof ! De quoi allons-nous causer, aujourd’hui ?
– De toi, de quoi d’autre, sinon ?
– Hum ! Ce jour, je me sens de mauvaise humeur !
– Ce que tu sens est mauvais, parce que ce que tu penses est mauvais.
– J’ai des mauvaises pensées ? C’est quoi, des mauvaises pensées ?
– Des pensées qui sont mauvaises pour toi.
– A quoi croyez-vous que je pense ?
– A ce que tu crois, plus qu’à ce que tu sens, c’est évident.
– Ce que je sens est mauvais : comment me fier à ce que je sens ?
– Ce que tu sens actuellement, correspond à ce que tu penses actuellement. Avant ce dernier ressenti, tu sentais la vérité, mais tu as préféré lui opposer une idée contraire. Tu subis donc la conséquence logique de ton acte.
– Ce que je sentais auparavant ? Je ne sais plus ce que je sentais auparavant…
– Évidemment, tu ne prêtes pas attention à ce qui se passe réellement en toi : tu préfères y opposer automatiquement toutes ces pensées qui te passent par la tête.
– Pourquoi ferais-je cela ?
– Tout le monde fait cela tout le temps, parce que tout le monde craint d’écouter ce que dit le cœur.
– Et que dit le cœur, généralement ?
– Il énonce simplement tes désirs, et ces derniers correspondent parfaitement à ce qui est désirable pour toi.
– Puisque c’est désirable pour moi, comment pourrais-je ne pas le désirer ?
– En ajoutant des désirs secondaires, qui proviennent de pensées qui ne sont même pas de toi.
– Et que disent de telles pensées qui provoquent ces sentiments apparemment contraires aux miens ?
– Elles disent ce que veulent entendre tous ceux qui ont peur.
– Peur ? Peur de quoi ?
– Peur de ne pas être aimé, accepté, intégré ou reconnu par les autres. Tout le monde connaît cette peur : « Si je suis mon cœur et que ce dernier me pousse à dire ou à faire des choses qui déplaisent aux autres, plus personne ne m’acceptera et je me retrouverai seul, sans amour et incompris de tous ! »
– C’est de cela, que les gens ont peur ?
– C’est comme cela que pensent la majorité des personnes, et c’est donc ce que ressentent la majorité des personnes, oui. En fait, tu te fais rouler dans la farine, comme tous les autres.
– Comment cela ?
– Tu crois qu’en pensant « comme tout le monde », tu pourras être reconnu, accepté et aimé comme tout un chacun. En fait, tu ressens la même peur et le même manque de liberté que tous les autres.
– Vous croyez que je suis dépendant des autres ?
– Pas des autres, de ce qu’ils pensent et ressentent. Tu es dépendant d’un état d’esprit qui est devenu un véritable démon pour tes semblables.
– Je n’aime pas me sentir dépendant !
– Personne ne peut aimer un tel sentiment.
– Je lutterai de toutes mes forces contre cette dépendance !
– Et tu t’épuiseras donc inutilement en de vaines campagnes contre tes semblables ! Ils font tous cela, les pauvres choux !
– Lutter contre les autres, mais pourquoi ferais-je cela ?
– Parce que tout le monde fait cela !
– Pourquoi ?
– Parce que tout le monde reproche aux autres ce manque de liberté. Tu sais bien que tu agis en fonction d’une certaine éthique sociale, pour que ta vie corresponde à celle des autres. L’idée des autres se trouve donc dans ton mental, et elle occupe un tel espace conscient, que tu ne vois plus que c’est de ta propre volonté que tu as sacrifié ton indépendance.
– Vous êtes démoralisant !
– C’est ce que tu penses et ressens à ce sujet, qui est démoralisant. Ce réflexe bien humain qui consiste à accuser autrui de notre souffrance, démontre la nature même de cette peur terrible que vous partagez tous.
– Sa nature ?
– Oui, tout le monde a peur de devoir assumer.
– De devoir assumer quoi ?
– De s’assumer Soi. Le plus drôle, c’est que par la faute de cette peur stupide et infondée, vous en arrivez à devoir assumer la responsabilité des autres. Responsabilité que vous vous jetez à la figure avec application !
– Je ne suis pas responsable de la souffrance d’autrui !
– Ce que tu dis est vrai, mais ce n’est pas ce que tu penses en secret ! La preuve, tu commets toi-même cette erreur que tu condamnes chez autrui, en accusant les autres de la responsabilité de tes fautes.
– Je commets des fautes ?
– Non, mais c’est ce que tu crois ! Et c’est cette même croyance qui te pousse à redouter de devoir assumer le poids de fautes inexistantes, qui t’oblige à te comporter comme tous les autres.
– En gros, je fais à autrui ce que je ne voudrais surtout pas qu’on me fasse ?
– Tu subis simplement l’emprise psychologique d’un Songe Collégial. Crois-tu qu’il te suffirait de cesser de croire les autres responsables de tes déboires pour qu’à leur tour, ils te rendent cette même politesse ?
– Ce n’est pas le cas ?
– Non, et tu devrais pouvoir le comprendre aisément. Il t’a fallu un acte de volonté pour t’aligner sur cet état d’esprit immature qui consiste à avoir peur de t’assumer tout seul. Il faudra donc que les autres fournissent ce même effort volontaire, pour qu’ils cessent de te rendre responsable de leurs propres misères.
– Je croyais qu’en se transformant, on transformait les autres !
– En se transformant, on est transformé ! Les autres sont libres de suivre ton exemple ou de demeurer dans l’état d’esprit qui est commun à la masse « bien pensante »
– Et si je change et que les autres ne changent pas ?
– Réalises-tu que ta question démontre que tu es toujours aussi soucieux « des autres » ? Tu t’imagines toujours que les autres peuvent t’aider ou t’enfoncer, d’une manière ou d’une autre.
– Ne dépendons-nous pas les uns des autres ?
– C’est un fait, mais est-ce pour autant une « loi » ou même une nécessité ?
– Si nous étions tous différents, pourrions-nous nous entendre ?
– Si vous étiez tous différents, le problème de « l’entente » ne se poserait plus, puisque vous n’auriez plus besoin de vous écouter, les uns les autres, pour réussir à VOUS COMPRENDRE, en tant qu’individu.
– Nous serions séparés ?
– Vous seriez distincts mais pas pour autant séparés. C’est actuellement, que vous êtes séparés, parce que les sentiments qui naissent de ce que vous pensez collégialement provoquent des conflits avec ce que vous ressentez vraiment, individuellement. Ces conflits qui s’expriment dans votre mental, provoquent des tensions insupportables. Afin de vous en délester, vous essayez de les projeter sur les autres, avec une noblesse d’âme que je te laisse savourer au passage…
– Vous êtes un peu dur, avec le bétail, merde !
– Tu vois ? Encore ce vieux réflexe qui consiste à chercher, au-dehors et chez autrui, la cause d’une souffrance qui se manifeste au-dedans et en soi-même !
– Vous ne savez pas ? Vous n’êtes qu’un vieil emmerdeur !
– C’est ce que tu devrais dire à ce schéma mental qui te bouffe le cœur. Il est vieux, en effet, et son pouvoir de t’empoisonner la vie n’a que trop duré.
– Bon, je m’excuse : vous n’êtes pas si vieux que cela, après tout !
– Tu dis juste : « tu t’excuses » et cela tombe bien, car ce n’est pas à moi de t’excuser pour le mal que tu te fais stupidement.
– Rectification : vous êtes bien un vieil emmerdeur ! Bon, je fais quoi, alors ?
– Ne fais rien : cesse plutôt de faire, et ça ira tout de suite mieux.
– Et que dois-je cesser de faire, Ô, fontaine de savoir millénaire ?
– Cesse de te croire un âne et tu cesseras de braire comme tous les ânes.
– Vous pouvez me traduire cette sublime parabole ?
– Cesse de penser comme tous, et tu cesseras de ressentir comme tous.
– Et comment fait-on cela, votre Sublimité ?
– Et pensant comme soi-même, par exemple ! C’est un excellent début.
– Je ne sais même pas comment je pense en tant que « moi », pour tout vous dire !
– Pour tout t’avouer, tu ne sais même plus ce que tu dois penser par toi-même, ce qui est plus exact.
– Nous tournons donc en rond !
– Certes, mais autour d’un axe central qui consiste en le cœur de ce que tu Es vraiment.
– Et que suis-je, selon vous ?
– Selon moi ? Un âne ! Ta question prouve bien que tu ne peux réussir qu’à braire de concert.
– Plus sérieusement ?
– Mais tu es déjà sérieusement atteint ! N’en doute pas !
– Je ne vous suis plus !
– Si cela pouvait être enfin vrai ! Si tu pouvais réussir à te suivre toi-même au lieu de suivre stupidement les mouvements de l’esprit, dans ton mental ou dans celui des autres, tu deviendrais immédiatement libre !
– Je dois suivre ma propre conscience ?
– C’est bien plus aisé que de suivre une étoile filante.
– Et où peut me mener ma conscience ?
– Au centre, c’est à dire au cœur de ce que tu Es vraiment.
– Et là ?…
– Tu sauras quoi être, penser, dire ou faire, n’en doute pas !
– C’est tout de même un peu gros de songer que nous avons autant de mal pour atteindre un « lieu » qui se trouve au centre de nous-mêmes !
– Comment pourrais-tu réaliser une chose qui l’est déjà ? Tu es déjà ce que tu cherches, puisque c’est toi que tu recherches ainsi ! N’essaye plus d’atteindre ce que tu Es : évite plutôt de prêter attention à tout ce que tu n’es pas. Retrouve un peu de bons sens, et tu retrouveras le sens qui est le tien.
– A propos de « sens », pourquoi ne puis-je sentir mon propre Centre, puisque je le suis déjà ?
– Parce que tu penses à autre chose, ce qui te fait ressentir autre chose que ton centre, voilà tout.
– A quoi est-ce que je pense ?
– A tout ce que pense la majorité des gens, ce qui t’oblige à partager un même ressenti.
– Tous les êtres humains sont coupés de leur Centre ?
– Personne n’est vraiment « coupé » de quoi que se soit : s’il était possible de se couper de soi-même, il serait alors impossible de se reconnecter à soi. Ne plus penser à soi, revient à ne plus se ressentir. Et ne plus se ressentir revient à croire que l’on est « coupé » de soi.
– Une simple illusion, alors ?
– La souffrance que se partagent les hommes te paraît illusoire ?
– Pas vraiment, non ! Alors ?
– Alors, tout ce que produit l’esprit devient réel pour celui qui en accepte la réalité. Avant la pensée, l’homme est libre. Après la pensée, la liberté de l’homme se résume à cette liberté conditionnée que lui laissent ses propres pensées.
– Je ne produis pas l’idée d’esclavage, que je sache !
– Tu ne la produis pas, mais tu la coproduis ! En l’accueillant en ton mental et en lui prêtant une partie de ton attention, tu lui permets de se dynamiser et de devenir réelle pour toi.
– Je déteste cette idée !
– Tu lui fournis donc toujours autant de force pour s’exprimer en toi et à travers toi.
– Hein ?
– Aimer ou haïr une chose revient dans les deux cas à se concentrer dessus ! Pour aimer une chose, il faut que tu y penses, n’est-ce pas ? Pour haïr une chose, il faut que tu y penses également. Dans les deux cas, l’énergie vitale suit ton attention consciente et elle dynamise, indifféremment, ce que tu aimes ou ce que tu détestes.
– Pauvre de moi !
– Pauvre est le « moi », en effet ! Riche est le Soi, en vérité ! Ce que tu appelles « moi » est en fait la somme de toutes les programmations mentales qui forment ce avec quoi tu t’identifies sans cesse. Tu n’es pas ce que tu penses et ressens à ton sujet, ni même ce que tu crois devoir être. Tout cela fait partie d’un « héritage » qui correspond au Songe Collégial. Essaye de te réveiller.
– Comment se réveiller ?
– En cessant de dormir.
– La bonne blague ! Et comment cesser de dormir ?
– Comme tous les autres, tu es en train de rêver ta vie. Sort du rêve, et tu cesseras de rêver.
– Comment sortir du rêve ?
– Pas « comment », mais pourquoi. Pour quelle raison quitterais-tu une salle de cinéma, durant la projection d’un film ?
– En cas de nécessité.
– Nomme ce qui te semble être une nécessité.
– S’il y a le feu ou si le film me fait suer de première !
– Ce Songe Collégial est en train de te brûler les fesses, et tu n’aimes pas son scénario.
– C’est exact, et après ?
– Après ? Rien ! Lorsque tu seras vraiment convaincu que tu n’as rien à faire dans cette salle obscure dans laquelle vous visionnez tous un très mauvais film, tu quitteras définitivement ce spectacle.
– Mais je suis déjà convaincu de ne pas aimer ce scénario à la con !
– La preuve que non ! Si tu te bats encore contre le film, c’est parce que tu espères encore en transformer le scénario, ce qui est une façon comme une autre de démontrer ton attachement à un tel spectacle.
– Hum ! Je crois que vous avez raison…
– Le fait que j’ai raison ou non importe peu pour toi : ce qui compte, c’est de définir, si tu as tort ou raison de poursuivre de telles chimères. Tu ressembles à cet enfant qui réalise qu’il n’est pas aimé de ses parents, mais qui s’épuise toutefois à se rendre aimable, dans l’espoir d’être aimé.
– Et c’est mal, ça ?
– Ce n’est pas « mal », c’est inutile. C’est l’enfant qui ressent ce manque d’amour, pas les parents ! Le fait que les parents réussissent à sentir de l’amour en eux-mêmes, ne permettra pas pour autant à l’enfant de partager un tel ressenti.
– Tout le monde désire être aimé.
– Parce que tout le monde manque d’amour.
– C’est ce que je dis !
– Non, c’est ce que tu comprends de ce que je dis, nuance ! Je dis : le sentiment d’amour est absent du cœur de l’homme, mais c’est à l’extérieur et chez les autres, qu’il recherche la cause de ce manque. Puisque ce manque se manifeste dans cette personnalité précise, alors la cause se situe également dans cette personnalité précise, et pas ailleurs.
– Dans le cœur ?
– Dans le cœur se manifeste l’effet, c’est à dire le sentiment de manque, mais c’est dans le mental et en esprit que se produit la cause d’un tel sentiment.
– A quoi elle ressemble, cette cause ?
– A une formule mentale du genre : « J’ai besoin de me sentir accepté, reconnu et identique aux autres, pour me sentir aimé. »
– Certes.
– La meilleure façon de se sentir aimé, c’est encore de s’aimer soi-même, de s’aimer de la manière qui nous semble la plus appropriée et la plus agréable. Les gens n’aiment pas : ils aiment ce sentiment que l’on appelle l’amour. Ils n’aiment pas vraiment se sentir aimés : ils aiment aimer !
– Je crois que je me sens beaucoup mieux, à présent !
– Crois-le vraiment, et cela deviendra une réalité pour toi.
– Bon ! Nous pouvons commencer notre leçon d’Ontologie de ce jour, patron !
– Elle a déjà commencé, mon ami : elle vient même de se terminer à l’instant ! »

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le Couple Parfait

Note : Ce texte faisait préalablement partie d’un Atelier d’Hermétisme réservé aux membres les plus actifs, réguliers et sérieux du forum Psukelogos. J’ai pensé que le contenu de certains passages de l’un de ses chapitres pouvait intéresser le lecteur de ce Blog ouvert à tous… Le ton général de ce texte présente cette décontraction toute particulière que l’on ne peut trouver que dans des écrits réservés à des personnes qui se connaissent intimement.

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L‘homme est mental à 70% et astral à 30% tandis que la femme est astrale à 7O% et mentale à 30%. Lorsque l’homme et la femme s’unissent, spirituellement, il se produit quelque chose de nouveau, quelque chose de magique : L’homme devient le Maître de l’Idéation, tandis que la femme devient le Maître de la Manifestation, la Matrice Spirituelle. Lorsque l’homme et la femme sont unis, que leurs énergies sont combinées puis harmonisées, ils reproduisent alors et à eux deux « Ce qui est en Haut ». Ils donnent naissance non pas à un enfant mais « Au Miracle d’une seule et même chose » (Table d’Émeraude.)

En fait, ils détiennent alors le Pouvoir Divin, mais à une échelle moindre, bien évidemment. Mais c’est largement suffisant pour obtenir TOUT ce que des êtres humains sains de corps et d’esprit sont en droit de désirer sur cette Terre. Et ils peuvent désirer beaucoup de choses et les obtenir, croyez-moi !

 

femme astraleDans ce cas, l’homme émet l’idée et la présente à la femme qui, à son tour, ressent une telle joie, un tel plaisir émotionnel, que cette idée en est « enveloppée », remplie, ce qui lui apporte un pouvoir attractif exceptionnel, unique. Car il est évident aux yeux de tous les ésotéristes du monde, et cela depuis toujours, que sans la présence d’une puissante émotion, la fameuse« Loi d’Attraction«  ne peut pas correctement fonctionner. Mais lorsque tous les éléments sont en présence (idéation/émotion/concentration) le Cosmos ne peut pas faire autre chose que de RENDRE MANIFESTE ce qui existe déjà et avec une telle évidence, dans l’esprit et dans le cœur de « Dieu-en-tout-petit » (le couple humain.)

 

couple16Pourquoi cela ? Pourquoi un tel pouvoir au niveau du couple, par rapport à un homme et à une femme seuls ? Voici l’exposé de la Loi, formulé d’une manière moderne, plus aérée et, surtout, adaptée à notre mentalité. Comme vous le savez déjà, « Tout est double. » On nous a expliqué que pour obtenir une chose, il fallait se la représenter fortement en esprit, la « voir » tout en étant conscient que cette chose désirée existait déjà puis ressentir une puissante émotion, un vif plaisir à cette seule idée et… Cela devait alors se réaliser. Mais ce n’est pas l’entière vérité.

(Et Boum !) Les ésotéristes du passé -qui ont présenté cette Loi- n’en ont en fait présenté que… La moitié !

 

Atlantide3En fait, les plus avancés et peut-être aussi les plus sages, ont pensé que l’homme n’était pas prêt pour connaître La Loi en son entièreté (les deux polarités), qu’il n’était pas assez mature et responsable, qu’il pourrait très bien en faire…De grosses conneries, comme il y a 12 000 ans (pour ceux qui me suivent.) La vérité sur la Création Mentale, la vraie, « Celle que Dieu emploi », est autrement plus belle, complète et inspirante, que ce diamant de pacotille acheté chez Prisunic  que les ésotéristes du passé nous ont laissé, sciemment, il est vrai.

 

Mage Rouge-femmeLes Mages Rouges prétendent qu’il est temps de présenter le sujet tel qu’il devrait l’être, c’est-à-dire complet. Non pas parce que l’homme est devenu plus sain, plus mûr et responsable (ça se saurait) mais parce que, désormais, l’autre moitié de la vérité pourra l’aider à comprendre un des derniers mystères de sa Nature Duelle, de son Origine et donc, de sa Destination. Voici, tout d’abord résumé, l’autre moitié de la création mentale :

« Pour créer en esprit et dans le mental Divin -et non pas seulement avec l’esprit humain-, il faut être deux personnes, un homme et une femme, car non seulement faut-il pour cela un esprit concentré et puissant, mais également, un émotionnel profond et cohérent. Sans les deux polarités Divines que sont l’esprit et la Force vitale, il ne peut y avoir de création ou de Manifestation réelle et durable. »

(N’hésitez pas à relire deux ou trois fois ce paragraphe très important, écrit en gras, car il dit et il sous-entend en même temps.)

 

magie tantriqueA présent, les explications purement techniques, cela afin que même votre intellect soit rassuré et obtienne les preuves formelles dont il a besoin pour fonctionner normalement. L’Acte Créateur Divin se fait par le biais de l’esprit ET de la Force Vitale. Cela, tout le monde (ou presque) l’avait déjà compris.

Mais Il faut aussi deux conditions opposées mais complémentaires, pour créer d’une manière rapide, complète, parfaite et… Durable !  Et pour cela, il faut créer en INVOQUANT l’esprit Divin et en INVOQUANT la Force Vitale Divine. Et pour « Invoquer », il faut « se conduire comme » ou reproduire un schéma de comportement (Archétypes Divins, appelés « Archanges. ») D’ordinaire, les hommes ne font que « donner corps » temporairement à des phénomènes psychiques qui deviennent matériels au bout de quelques semaines, mois voire années, et ne présentent pas cet aspect extérieur et intérieur de vie, de force et de durée (Ankh, Djed, Ouas, en Égyptien archaïque.)

Ces choses là et les plaisirs très relatifs qui s’y rattachent, ne durent pas, car ils n’ont pas LA FORCE de le faire. Lisez bien ceci :

Que ce soit un homme ou une femme, pris séparément, aucun des deux ne détient le vrai Pouvoir Divin.

Cela a d’ailleurs bien fait suer certains Mystiques du passé, misogynes jusqu’aux chaussettes et carrément jaloux de la femme qu’ils craignaient plus qu’il ne respectaient vraiment (et c’est toujours le cas, notez bien !)

 

L‘homme a beaucoup d’esprit à sa disposition, mais il demeure un esprit humain, à savoir un esprit qui vibre très bas et a donc un pouvoir d’idéation (de former des idées) très limité. De plus, il n’est pas capable d’invoquer puis de « spécialiser » (adapter au corps de chair) la Force vitale, car cela, seule la femme sait et peut le faire, même sans y penser, par sa nature même.

La femme a beaucoup de force vitale en elle mais cette dernière vibre hélas trop bas pour avoir le moindre pouvoir formateur et maturant. Avec le temps et la perte des connaissances sacrées antérieures, la femme est devenue ce que certains hommes rêvaient qu’elle deviennent et demeurent : faible. Le pouvoir vivant, en elle, c’est transformé en un émotionnel plus ou moins perturbé par des pensées brouillonnes et sans cohésion véritable.

 

Tout est double : pour créer, il faut deux conditions, deux pôles opposés (mais complémentaires) et, si possible, DEUX GENRES DIFFÉRENTS ! Toute l’astuce, le « secret » est là, au niveau du…Sexe ! Du sexe mental, s’entend ( Bande de polissons ! ) « Dieu a caché le secret de la Création dans le sexe », dit-on. Et c’est exact, comme vous allez le constater plus loin. Mais inutile d’aller regarder dans les slips des garçons, les filles, le pouvoir que vous cherchez ne s’y trouve pas ! Que se passe-t-il lorsque deux êtres qui se ressemblent, s’assemblent puis s’aiment franchement et véritablement ? Il se passe que tout devient alors très différent ! Sous l’effet de l’énergie de leur amour combiné, leur aura fusionne et multiplie sa fréquence par des millions de vibrations par seconde !

 

attractionMais ils ne le sentent pas pour des raisons expliquées plus loin.
Ils n’ont plus chacun une aura « personnelle« ; ils deviennent UN sous deux formes différentes, ce qui invoque le Pouvoir Vivant qui se précipite sur eux et remplit chacun des « paliers » vibratoires de leur être (les fameux « plans » ou « corps« , vitaux, astraux, mentaux, etc.) Dès lors, tout ce qu’ils pensent et ressentent devient plus puissant et donc, plus ATTRACTIF ! C’est la fameuse LOI D’ATTRACTION qui est ainsi invoquée puis « précipitée » (c’est le terme technique exact.)

 

Plus sobrement, je dirais que leurs polarités combinées forment une sorte d’aimant qui se laisse traverser de part en part, ce qui permet à la Planète de se recharger grâce à eux, car l’énergie qu’ils invoquent ainsi et qui descend sur eux, ne s’arrêtent pas à eux mais les traverse puis se dirige en droite ligne vers le cœur de la Planète (Sa neuvième couche, pour les connaisseurs.) A ce moment, la Planète est « Aimée de Dieu » grâce à ce couple qui lui transmet de l’énergie de très haute fréquence et qui correspond à l’Autre Polarité qui manque à la Terre pour être complète (ou devenir une « Planète Sacrée« , pour les férus d’astrologie.)

 

planete-kundaliniEt c’est parce que, justement, cette énergie qui les traverse et qui descend à flots ne s’arrête pas à eux (vaut mieux pour leurs fesses) mais se dirige vers le centre de la Terre, que les deux tourtereaux ne réalisent pas la Magie Alchimique qui s’opère alors grâce à eux. Une autre Loi magnifique est alors invoquée et, le plus tordant, c’est que ce sont les deux « Amants/Aimants » qui l’invoquent sans même être au courant (si j’ose dire.) Du fait que la Terre reçoit de l’énergie grâce à ces deux humains, elle les remercie en renvoyant vers eux une charge énergétique de pôle opposé, correspondant à ce qu’elle vient de recevoir. Comme cette charge « Kundalinesque » (hihi) pourrait aisément leur faire sauter le carafon, elle ne fait également que les traverser et se dirige vers le Cosmos (en fait, vers notre soleil physique, mais chut, le Christ nous écoute) et comme le cosmos est tout guilleret de recevoir cette « marque d’amour« , il envoi à son tour de l’énergie « Mâle à n’en plus pouvoir » en direction de l’Aimée (la Terre) et, devinez par qui passe cette énergie masculine aux sur-hormones cosmiques ? Par nos deux tourtereaux amoureux et bien humains, bravo !

 

planete alternatEt ainsi de suite, le courant alternatif Divin ne cesse jamais, du moins, pas tant que les deux auras des deux êtres humains demeurent fusionnelles (une seule pour deux, mais bien plus puissante que les deux, prises séparément.) Les plus futés auront compris que ce que sentent les amants et qu’ils appellent « s’aimer » est en fait ce Courant Cosmique alternatif et de double polarité qui les traverse continuellement. Mais en fait et en vérité, c’est Dieu qui s’Aime à travers eux ! Smile   Notons au passage le Génie de « ceux » qui ont traficoté notre ADN afin qu’aucune des deux polarités humaines ne possède le pouvoir en entier ! 

On peut même deviner le côté pédagogique de la chose : si les hommes et les femmes n’arrivent pas à s’entendre puis à s’aimer, aucun d’eux n’aura jamais le pouvoir, car s’ils l’avaient, tout en conservant leur actuel état d’esprit, ils feraient nécessairement des dégâts autour d’eux. Et si on est un peu malin, sachant qu’en Atlantide les gens se sont mal servi de leurs facultés, on peut en déduire que le petit « réajustement » qui a été opéré sur notre ADN a eut lieu juste après la « Chute » Atlante, et non avant. Marrant, non ?

 

kundalini-indeAutre truc rigolo : parlons chiffres ! Vous prenez un homme, il est : 7O% esprit et 30% force vitale (en gros.) Une femme : 70% force vitale, 30% esprit. (idem.) Si l’un quelconque des deux essayent de s’emparer de la partie qui lui manque (pour faire 100%) et qui semble se trouver chez l’autre, il ne pourra pas se compléter et demeurera à 70% lui-même (esprit OU force vitale) car les 30% de l’autre sont « spécialisés » pour cet autre et si on lui pique cette énergie, en « sortant » de lui, elle se dépolarise et ne vaut plus rien ! Si l’homme ou la femme veut devenir complet(e), il lui faut s’unir véritablement (sincèrement) à son autre pôle et, dans ce cas et seulement dans ce cas, il se passe une forme d’addition assez marrante comme suit :

Les deux 70% s’unissent, car de pôles opposés, ce qui donne 140.
Les deux 30% s’unissent, car de pôles opposés aussi, ce qui donne 60.
Si on additionne 140 et 60, ça donne 200. Comme il y a deux êtres, ces 200% peuvent être partagés en deux fois 100%, c’est-à-dire donner deux êtres qui sont devenus complets ou « entiers«  aussi longtemps qu’ils demeurent unis !
Elle est pas belle, la vie ? Smile

J’emprunte au site de Barbara Ann Brennan une image qui résume assez fidèlement ce qui se passe lorsque deux êtres fusionnent et unissent leurs auras sans pour autant « se perdre dans l’autre » (comme craignent les autruches ! )

 

Source : http://www.2012.com.au/Healing_energies.html

 

Quelques considérations au sujet du fameux corps mental.

 

mental-corpsEn fait, nous n’avons pas « un » corps mental mais… Plusieurs ! En gros, ce qui devrait être notre corps mental, se résume à une sorte de gros oignon qui possède plusieurs « couches » ou pelures, qui se font un malin plaisir à se dire unies. Comprenez que votre corps mental actuel « baigne » dans la mentalité de vos géniteurs, de vos pédagogues, des gens qui ont marqué votre vie, de ce que votre Soi Naturel ramène de ses autres vies (ou extensions) ainsi que les programmes à la con que vous avez vous-mêmes enregistrés dans vos cellules et pour cette vie présente ! Tout cela forme actuellement « votre » corps mental. Inutile de dire que c’est un brin le bordel, là-dedans ! Pourtant, il serait possible -en plus d’être hautement souhaitable- d’isoler votre propre mentalité et de rejeter les autres couches ou pelures. Toutes !

Mais pour cela, vous devez auparavant « être vous-mêmes », comprenez authentiques, sans artifices et sans détours ni hypocrisie et, bien évidemment, sans mensonges !

 

mensonge2Vous savez à quel point, dans de très nombreux articles, j’insiste lourdement et volontairement sur ce point : Ne plus mentir ! Encore une fois, mon intention première n’est pas de juger ou de laisser entendre que vous mentez aux autres ainsi qu’à vous-mêmes, cela au point de ne plus savoir où se situe le vrai et où se situe le faux… Je vous propose ce qui me paraît être une évidence, cela pour essayer de vous CONVAINCRE, avant les « retombées » qui ne tarderont pas à poindre, que vous avez non pas seulement « intérêt » à cesser de cautionner le mensonge, mais bien un intérêt vital à ne plus mentir vous-mêmes ! Ce n’est ni de la morale à quatre sous, ni un désir de vous voir devenir « nobles, beaux et lumineux jusqu’à l’anus« .

C’est un avertissement sans frais de ce qu’il vous coûtera vraiment, plus tard, si vous ne perdez pas cette plus que fâcheuse habitude, ce qui, pour quelques-uns, c’est même transformé en « seconde nature. » C’est pour des raisons TECHNIQUES et donc SPIRITUELLES en rapport avec les énergies de 2012 ainsi que celles qui viennent et viendront sous peu.

 

couple divinIl est question ici de « couple », semble-t-il… Sachez que le premier couple qui soit et le plus important de tous, est formé par votre esprit et votre cœur ! Unissez-vous rapidement car dès… très bientôt, malheur à celui et à celle dont l’esprit trahira le cœur ou dont le cœur essayera de tromper l’esprit ! Plus qu’à vos conjoints respectifs, vous vous DEVEZ Respect et Fidélité ! Vous voici prévenus et instruits du propos.

Et le moment venu, le premier ou la première qui s’écriera : « Si j’avais su !…. » je le/la baffe direct, franco de port !

 

Serge Baccino

 

 

Alerte : Gouroutisation d’entreprises !

 

 

Note d’introduction : Cet article faisait préalablement partie d’une note (épinglé) d’une section du forum Psukelogos, réservée à la psychologie ésotérique, puis a été mis sous forme d’article dans l’ancien Blog, le 25 octobre 2010. Je trouve utile, malgré le temps qui a passé depuis sa première diffusion, de le proposer à nouveau ici et maintenant, car il demeure encore utile que les personnes intéressées voire concernées, prennent connaissance d’un danger réel qui menaçait les entreprises à cette date et qui, possiblement, les menacent encore.

 

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manipulateur06Il y a plusieurs années de cela, apparaissait les premières techniques du « décodage du non verbal«  dont la plus célèbre fut appelé « PNL » (Programmation Neurolinguistique.) Vint ensuite et par vagues (ou modes), diverses techniques pseudo scientifiques mais se réclamant toutes comme étant « scientifiques et reconnues » (sic). Avec les années, des conférences d’information puis carrément des stages en entreprises furent proposés, en France et, au départ, réservés aux cadres supérieurs (Directeurs et autres R.H.)

 

 

 

Au court des 5 dernières années, les différentes officines de recrutement (les fameux « chasseurs de têtes ») furent les clients assidus et zélés de groupes privés qui se formèrent rapidement, proposant stages et courts privés, moyennant des sommes exorbitantes mais qui ne coûtaient pas grand chose aux entreprises, qui pouvaient, par la suite amortir ces frais par le biais de réductions d’impôts. Le Syndrome du « Coaching » était né, copiant en cela leurs homologues américains (réputés être toujours en avance de dix ans au moins sur les Français !) la plupart des entreprises françaises ont désormais l’habitude de faire appel à des « spécialistes du relationnel » pour former leurs cadres supérieurs. Mais ces formations qui, au départ, devaient servir à « mieux connaître son vis-à-vis » (par exemple mieux comprendre ses collaborateurs, pour un quelconque chef de service) ont vite dérivé en « Mieux gérer une relation » quand ce n’est pas carrément : « Comment imposer votre volonté à vos collaborateurs ? »

 

 

 

besoin de reconnaissance4Un psychologue ésotériste ne peut pas voir d’un œil bienveillant et rassuré, ce qui est lentement mais sûrement, en train de s’instaurer, dans le monde des entreprises françaises, sans avoir une énorme envie de le dénoncer le plus franchement et ouvertement possible.

Il est bien sûr amusant de penser qu’une agence de recrutement qui se propose de vous faire passer des tests de pré embauche fait appel à des techniques aussi marginales et non scientifiques que la « PNL« , la « Graphologie« , la « synergologie » (qui a déjà dix ans) et autres études plus ou moins apparentées à la psychologie académique et en tous les cas, à la portion la plus « philosophique » des sciences humaines…

 

 

 

 

Ce qui est infiniment moins hilarant, c’est de réaliser brusquement que votre candidature à un poste pour lequel vous étiez assuré de convenir parfaitement, risque fort de vous être refusé parce que vous avez « une signature montante mais avec un point à la fin » (sic), que vous ne laissez pas « les bonnes marges » à vos courriers manuscrits ou tapés au clavier, ou encore que vous avez regardé par la fenêtre ou croisé vos doigts durant les « 3mn 50 s » qui ont suivi le début de l’entretien verbal ! Si ce que je vous présente ici vous semble un tantinet exagéré, je vous invite à allez lire l’excellent article qui se trouve à cette adresse, et surtout à partir du paragraphe 11 :

http://communication.revues.org/index858.html#tocto1n1

 

« Rien n’est plus dangereux qu’une connaissance incomplète », disent souvent les ésotéristes… Je rajouterai quand à moi : « …Si ce n’est une connaissance fausse ou faussée dès le départ ! »

 

 

 

 

science3Si ceux dont dépend notre avenir professionnel, se mettent tous à jouer aux psychologues de salons de thé, nous voilà dans une sacrée merdasse ! (En français dans le texte.) Ceux qui me connaissent savent que je ne suis vraiment pas « pour la science » et trouve même ridicule ce besoin compulsif dont font montre les ésotéristes modernes, de rattacher leur savoir à quelque chose de « scientifique. »… Toujours ce besoin d’être reconnu, accepté…. L’ésotérisme N’EST PAS et ne sera jamais compatible avec la science traditionnelle (telle qu’elle existe encore) car ces scientifiques-là sont bornés et pédants…

 

 

 

science sans conscienceSi un jour les deux systèmes d’approche du Vivant se rejoignent, ce sera uniquement parce que la science aura su faire amende honorable et reconnaître, sinon ses torts, du moins les affreuses limites qui la caractérisent encore de nos jours. L’ésotérisme n’est pas « mieux » que la science : il est totalement différent de part sa méthodologie, son origine et ses buts avoués. Et je trouve heureux que chacun demeure dans le domaine qui est le sien et ne vienne pas faire suer l’autre.

 

 

 

 

besoin reconnaissanceJe trouve d’entrée suspect un initié cherchant à tout prix à trouver des points communs entre les deux disciplines (Besoin de reconnaissance, d’acceptation, d’être rassuré, etc. bien connu des psy éso.) Mais c’est hélas à cause de cet amalgame souhaité entre science et ésotérisme pur et dur, que nous pouvons voir, aujourd’hui, cette déferlante de technique « New Âge » quasiment imposées aux entreprises françaises, puisque « le concurrent y fait appel, lui, pour ça qu’il est si performant… » et bla, bla, bla ! Si les deux disciplines avaient conservé la barrière qui les séparent naturellement -mais n’étant pas non plus infranchissable, s’entend- nous n’en serions pas là.

 

 

 

 

incompatibleCela fait plus de dix ans que je dénonce cet état d’esprit compulsif, surtout apparent chez les spiritualistes post 1980. Un comble, quand on pense aux misères morales et sociales imposées jadis à l’ésotérisme ! Et pourquoi pas « ouvrir les Chakra » des curés et apprendre au Pape à se dédoubler pour contacter les Maîtres de la Hiérarchie, puisque nous y sommes ! Les ésotéristes pro science moderne peuvent se réjouir : ils ont foutu une pagaille monstre en désirant unir de force ce qui n’était pas compatible et, à présent, il nous reste à voir ce qu’ils feront, à l’avenir, pour réparer leurs torts… S’ils en sont capables, certes. A moins qu’ils ne soient à leur tour devenus des « scientifiques« , c’est-à-dire des personnes bien trop instruites pour réussir à se soucier de leurs torts…

 

 

 

 

dangerIl existe des méthodes à côté desquelles la PNL passe pour un jeu de société pour enfant de 5 à 10 ans maxi. Mais ce n’est pas à moi de dénoncer en détail ces choses, d’autres s’en chargeront, le moment venu et, bien évidemment, lorsqu’il sera trop tard pour crier à l’escroquerie « en toute innocence » ! Le français adore être abusé et donc « innocent« , c’est un tic. C’est un peu comme les sectes, vous savez ? Une fois qu’une personne constate qu’on l’a prise pour une bille, elle dénonce vertement ses « gourous » et leurs agissements ignobles, arguant du fait qu’ils profitent de la faiblesse passagère (notez le « passagère« ) de certains pour tromper leur vigilance… Tu parles, Charles !

 

 

 

 

sectes-peurHuit personnes sur dix sont conscientes des risques mais poursuivent hélas des buts peu avouables, dès le départ, buts qu’ils ne peuvent pas ensuite évoquer, de crainte d’être considérées comme étant coresponsables de tout ce qu’il leur est advenu. Il est donc plus aisé de maudire les sectes et les gourous plutôt que d’avouer sa propre bassesse et soif de pouvoir sur autrui. Car devinez ce qui, en réalité, attire les gens « faibles » dans des sectes ? Vous donnez votre langue au chat ? Ah oui, au fait, j’allai oublier de sacrifier à l’évidence et aux gros sabots. Alors voici, pour ceux qui adorent ce passage :

« Attention, je ne dis pas qu’il n’existe pas de sectes authentiques et dangereuses, oui, oui, monsieur le Curé, il en existe, vous pouvez ranger votre eau bénite et votre manuel d’excommunication, s’il vous plaît ! »

 

 

 

 

Pour en revenir aux entreprises, mon idée est de montrer mais discrètement toutefois, dans quel sens inhumain se dirige lentement mais surement un grand nombre d’entre elles. Le fait de dire que « ce n’est pas l’outil mais son emploi qui peut devenir déviant » me semblait si évident et implicite que j’ai commis la bévue de ne pas le mentionner ! Honte sur mes orteils et derrières mes oreilles ! Fort heureusement, je me suis fièrement rattrapé, plus haut, et au sujet des sectes (ouf !)

 

 

 

 

coaching12Inconsciemment, le français moyen aime bien se laisser diriger et manipuler, car cela lui évite de se sentir responsable et devoir éventuellement assumer, ensuite, ses erreurs les plus grossières. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la politique française par en quenouille de plus en plus et que ce même français moyen continuera de voter pour des incompétents qui reflètent parfaitement l’état d’esprit actuel : « Je fais l’autruche, je ne vois rien et ne suis donc au courant de rien; d’autres seront responsables, le cas échéant ! »

Bien que le sujet ne soit pas les entreprise en elles-mêmes, j’ai pu moi-même noter une décadence notoire dans la qualité du personnel administratif des cadres et cadres supérieurs. Les responsables de services sont de moins en moins responsables, justement, et rendent de moins en moins de services, ce qui est pour le moins fâcheux si on se réfère à leurs titre et fonctions.

 

 

 

bateau couleJ‘ai eu l’occasion de travailler durant un certain temps dans une entreprise (avant qu’elle ne coule) et j’ai pu noter un cruel manque au niveau des valeurs humaines, beaucoup d’hypocrisie dans les rapports, une dé-responsabilisation totale et un besoin inné de dépendre de quelqu’un d’autre et de faire assumer à ces autres la responsabilité d’actes posés sans réfléchir. Comment ne pas voir couler des dizaines de boîtes françaises, dans ce cas ? Il est clair que le français est devenu « une bouche ambulante » (que de la gueule, donc) en matière de véritable humanisme. C’est la raison pour laquelle il adore dénoncer tout acte ou toute parole qui pourrait faire penser à des sujets qu’il affectionne tout particulièrement et qui lui permettent de se rêver encore sain d’esprit et infiniment classe par rapport à autrui.

 

 

 

Ses sujets phares ? Eh bien ma foi, sans vouloir me parodier et me répéter inutilement, je dirais : La pédophilie, l’homosexualité, le racisme, le fait de ne pas être un « bon père » ou une « bonne mère » (surtout les autres, bien évidemment.) Tout ce qui fait reluire son Moi-Idéalisé, tout ce qui sent le bénitier, tout cela procure au français moyen une trique mentale extraordinaire !

Et pendant ce temps, il peut se concentrer sur la misère des autres et oublier sa propre déchéance spirituelle. Et tant que ça marche, il remet un franc ! Sujet hot ! Sujet hot, vous dis-je ! Planquez les prudes et les choqués de service !

 

 

Deux mots encore au sujet de la PNL

 

 

Note : Ce que je vais dire N’EST PAS prévu pour critiquer, démoraliser ou pour démontrer je ne sais quelle connerie de l’ego mais juste pour énoncer des FAITS qui possèdent leurs preuves pour toutes oreilles et tous yeux qui désirent vraiment voir et entendre autrement qu’avec les seuls organes des sens.

 

 

 

 

belombraLorsque nous habitions encore en Corse, ma compagne actuelle et moi-même, arriva un été où le célèbre couple Meurois-Givaudan vint nous visiter en la ville de Porto-Vecchio, en Corse du Sud. Ils furent présentés aux membres du Club d’ésotérisme que je dirigeais alors, avec toute la joie et l’enthousiasme que l’on peut facilement imaginer. Parce que c’était rigolo et que ça faisait « aventure »,  nous sommes tous partis en Sardaigne (Ile Italienne proche) pour assister à une série de conférences dont Anne et Daniel étaient les invités vedettes.

 

 

 

 

pnlLors des ces quelques journées (je me souviens plus combien mais on s’en fout) Anne nous présenta des amis à elle, un couple charmant, des professionnels de la PNL qui faisaient une tournée pour la présenter en France (je tairai leur nom, si vous le voulez bien, car seul compte l’exemple, pas leur support ponctuel.) Ce couple était à la fois professionnels et enseignants, c’est-à-dire formateurs de professionnels de la PNL. Au retour de cette série de conférences, puisque nous avions sympathisé, le couple « PNListe » s’arrêta à Porto-Vecchio pour rester une journée de plus en notre compagnie (en plus, on se marrait bien et notre compagnie était donc contagieuse, même pour eux.)

 

 

 

 

Durant une discussion, il se trouva que, très naturellement, comme « elle me sentait bien » la femme de ce couple de la PNL, resta auprès de moi et pris la décision de se « lâcher » un peu, de sortir de ce rôle à la con et très dangereux de « prof« , à savoir de celui qui aide mais ne peut pas être aidé, vu sa position, vous savez ? Elle se confia à moi et réalisa que « mes méthodes » (comme elle disait) étaient « redoutablement efficaces » et démontraient que quel que soit le niveau spirituel atteint, il est toujours loisible de SE MENTIR, voire de se fourvoyer, d’un point de vu purement psychologique et humain.

 

 

 

 

homme inquietTout au long de notre discussion, je sentais son mari qui se tournait vers nous, l’air inquiet, non pas parce qu’il fut jaloux, mais parce qu’il sentait bien quelle était la teneur générale de notre entretien privé. J’appris ce jour là que notre infortunée « prof de profs » n’était pas heureuse et ce, malgré la somme considérable (il est vrai) de connaissances acquises et qu’elle souhaitait homme inquiet2partager avec autrui. J’appris, entre autres, qu’elle était toujours incapable d’exprimer ses réels BESOINS de « simple femme » à son mari qui, lui-même, était bien incapable d’y répondre, de toutes manières, occupé qu’il était à vivre « tel un grand initié se doit d’être et d’agir. »

 

 

 

 

Bref, derrière le masque terrible de l’homme et de la femme qui se rêvent plus qu’il ne se vivent (surtout chez les initiés de la spiritualité teinté de mysticisme) se trouve TOUJOURS une personne qui souffre en silence voire en cachette, si l’orgueil à la con s’en mêle.

Donnez moi un euro pour tous les « grands initiés » qui ont loupé leur vie de « simple humain » et je cesse de bosser à vie ! Évidemment, et comme je l’ai expliqué à cette gentille dame PNListe, les psy éso ne sont pas de « grands initiés » mais ils s’en foutent cordialement ! Par contre, ils sont libres et heureux de l’être. Qui dit mieux ?

 

 

 

Serge Baccino

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