Sortir de son corps, c’est quoi ?

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Il est souvent fait mention, dans les écrits mystiques, spiritualistes ou même ésotériques, de « sorties de corps » ou autre expressions du même genre. Par exemple, « Journey out the body », en anglais, ou, dans notre chère langue natale, « voyage hors du corps » ou encore, « voyages astral », « dédoublement », etc. Pour les ésotéristes, le terme exact serait plus « projection psychique ». En effet, ces termes sont bien plus explicites de ce qui concerne le phénomène en lui-même et de ce qui se produit vraiment dans ce cas précis. A noter que dans l’expression « projection psychique », nous trouvons le mot projection, bien connu des psychologues de tous bords.
On parle par exemple de projection quant une personne s’adresse à une autre et lui parle de choses qui la concerne pas au premier chef. Peu ou prou, tout le monde ou presque « projette » sur autrui, ne serait-ce que sur les enfants, les parents, le conjoint, etc. Il peut donc nous arriver de reprocher à un tiers, une chose dont nous sommes l’unique responsable, cela parce que nous refusons catégoriquement de l’assumer. En psychologie ésotérique ou «psy éso», pour faire plus court, un transfert est une tentative de projection qui a réussi.

Exemple, vous accusez une personne innocente de vos propres fautes et cette dernière se met à culpabiliser, cela parce que vous avez réussi à lui transférer le poids de vos propres responsabilités. Bien sur, vous ne perdrez pas pour autant ce poids qui vous demeurera lié, mais au lieu d’une seule personne malheureuse, il y en aura deux. C’est là un état d’esprit typiquement atlante, selon la phraséologie propre à la psy éso (et seulement à elle pour le moment.)

 

Mais revenons à nos fameuses sorties de corps. Dans les faits, l’homme ne sort pas de son corps : il pénètre d’autres états d’esprit, s’identifie temporairement à eux et, durant ce laps de temps, il « oublie » (perd de vue) l’état d’esprit principal, celui avec lequel « il fait corps » habituellement, c’est-à-dire l’état d’esprit général avec lequel il s’identifie, le plus souvent et le plus longtemps (rythme/durée.) Lorsque la conscience ne se manifeste plus par l’intermédiaire de la Fréquence-Terre, par le biais du corps, en somme, elle se retrouve un peu comme dans les rêves et elle s’imagine être plongée ou encore se trouver au milieu d’un décor mental qui devient alors « son monde » et ce, aussi longtemps que la conscience n’est plus ré-associée au système nerveux (au sensoriel) du corps de chair.

En clair, pour l’être, il y a toujours un « plan de vie », un Monde et il y a toujours un corps (éthérique) et la seule différence est que tout y est plus beau, plus brillant, plus « vrai », peut-être…

 

Conclusion : chaque état d’esprit, chaque émotion durable, peuvent être « habitées » et donner ainsi l’impression d’être autant de « Mondes » dans lesquels la conscience de Soi (« Je Suis ») peut se projeter et s’y promener, comme dans un décor terrestre, Elle au centre, tout le reste autour d’Elle. En fait, ce que la personne croit être elle et tout le reste, ce qui lui semble encore lui être étranger, en somme.

Serge Baccino

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