Musique composée par Vyanah
Extrait : La vie des Maitres de Baird Thomas Spalding.
L’attaque du village par quatre mille cavaliers. La prière de Jésus. Les bandits s’entre-tuent.
« ….. Cinquante cavaliers partirent en avant-garde, puis toute la bande remonta le ravin dans un galop éperdu, cravachant et éperonnant les chevaux. Le fracas des sabots heurtant le sol rocheux joint aux clameurs de défi formait un tintamarre indescriptible. Même si les circonstances n’avaient pas été aussi tragiques, le spectacle de cette grande masse de cavaliers se ruant en avant aurait suffi pour inspirer la terreur.
Jésus sortit par cette porte et vint sur le balcon. Il avança directement jusqu’au bord et se tint immobile un instant, campé dans une pose sculpturale d’un équilibre admirable. Nous comprîmes instantanément qu’il était en train de parler, et ses paroles nous parvinrent clairement et distinctement au bout de quelques secondes. Dès que Jésus se mit à parler, tous les habitants du village recouvrèrent un calme parfait. Voici, revues par lui-même, les paroles qu’il prononça.
Tandis que je me tiens seul dans ton grand silence, Dieu mon Père, une lumière pure flamboie dans mon sein et emplit de son grand rayonnement chaque atome de mon corps. La Vie, l’Amour, la Force, la Pureté, la Beauté et la Perfection dominent en moi de toute leur puissance. Tandis que je regarde au coeur même de cette lumière, j’en vois une autre – liquide, douce, d’un blanc doré, et radieusement claire – qui absorbe, nourrit, et irradie le feu caressant de la plus grande lumière. Je sais maintenant que je suis Dieu, ne faisant qu’un avec tout l’univers de Dieu. Je murmure à Dieu mon Père, et rien ne me trouble. Voici, je suis né de nouveau, un Christ est là Dieu mon Père, je suis libre avec la grande lumière de ton Esprit. Ton sceau est placé sur mon front. J’accepte. : Je tiens ta lumière haute, Dieu mon Père. À nouveau, j’accepte.
Quand Jésus cessa de parler, un rayon éblouissant de pure lumière blanche jaillit de son plexus solaire vers le ravin et toucha le sol à un endroit où la gorge faisait un tournant brusque vers la gauche, juste en avant du premier groupe des cavaliers de tête. Un grand barrage semblable à une muraille de pierre s’éleva instantanément au point de contact. Il en sortit de longs dards semblables à des flèches de feu. Les montures de tête s’arrêtèrent si brutalement dans leur folle course en avant qu’elles désarçonnèrent un grand nombre de cavaliers.
Beaucoup de chevaux restèrent quelque temps cabrés sur leurs pieds de derrière, puis firent volte-face et foncèrent le mors aux dents vers l’aval du ravin, en sens inverse du gros de la bande. Quand ils en approchèrent, les cavaliers qui n’avaient pas été désarçonnés s’efforcèrent, mais en vain, de reprendre en main leurs chevaux emballés. Ils se heurtèrent en même temps que les chevaux sans cavaliers à la masse principale des brigands, ce qui brisa l’élan des premiers rangs.
Les rangs suivants, ne réalisant pas le danger, arrivèrent au galop dans cette confusion, et le ravin offrit l’aspect d une masse grouillante et désordonnée d’hommes et de chevaux. Pendant un instant, il y eut un calme de mort troublé seulement par les hurlements sauvages des hommes épouvantés et les hennissements des chevaux emballés.
Puis une scène terrible se produisit à l’endroit où la ruée forcenée de l’avant-garde revenant sur ses pas s’était heurtée aux rangs avancés de la bande. Les chevaux sans cavaliers, entièrement libres de leurs mouvements, avaient foncé dans la masse et désarçonné par leurs bonds effrénés un grand nombre d’autres cavaliers dont les montures, emballées à leur tour, ajoutèrent à la confusion. Celles-ci commencèrent à ruer, à plonger, et à hurler comme seuls peuvent le faire des animaux muets dans un moment de folle épouvante. Puis la mêlée s’étendit à toute la horde massée dans le ravin en dessous de nous.
Tout à coup nous vîmes des hommes dégainer leurs courts sabres de bataille et frapper sauvagement dans tous les sens. D’autres saisirent leurs armes à feu et commencèrent à tirer sur les hommes et les chevaux pour se frayer un chemin et s’enfuir. L’ensemble se transforma bientôt en une bataille pour la survie des plus forts. Elle se termina par une folle ruée vers les espaces libres de ceux qui eurent la chance d’échapper à la boucherie. Ils laissèrent le ravin rempli d’un monceau d’hommes et de chevaux morts ou blessés.
Baird Thomas Spalding.
Nous sommes le 12 mai 2014, allongée dans mon lit, comme tous les soirs prête pour un exercice psychique, Shirdy dit Bibi (petite chatte, aujourd’hui partie au paradis des chats) vient me voir et réclame ses grattouilles comme, lorsqu’elle était dans notre monde. Je caresse donc ma petite Bibi, et tout d’un coup un groupe de chats vient me voir il devait y en avoir 6 ou 7 et me demande de l’aide. En fait c’est l’âme groupe de Shirdy qui se présente et elle est la chef de file ! Interpellée par cette demande si urgente, je me sens attirée dans une sorte de tunnel assez sombre. Au fond des yeux de braise fort et puissant, je le reconnais ce Grand Deva et celui-ci me montre une scène qui se passe sur terre : cela se passe en Roumanie d’après ce que je capte et vois, une salle ou grange sale, vétuste, les outils utilisés sont vieux , cela sent la peur, l’angoisse, j’entends des cris sourds, vois des regards horrifies … Et là l’horreur : des chats sont dépecés vivants, on leur enlève la peau alors qu’ils sont conscients, la peau est mise de côté et le cadavre du chat est balancé dans une sorte de tonneau en ferraille. Il m‘est montré que la peau est dédiée à des femmes, elles attendent leur livraison pour se parer de leur manteau. Le Grand Deva me dit qu’il ne peut intervenir seul, de faire quelque chose…
Moi : « Mais quoi ? Ce sont « des hommes avec la loi des Hommes ».
Lui : « Édicte une Loi, comme tu l’as déjà fait. »
C’est vrai il y a quelques mois de cela, en décembre 2013 et toujours pour cette espèce nous avons édicté une loi pour la maltraitance. Alors me voilà avec ce Grand Deva éditant une loi qui peut leur permettre de créer un plan. Et je sens qu’au moment où cette loi s’écrit, ce plan se créer. C’est un tribunal pour ces âmes, pour ces Soi qui participent à cette boucherie, à cette cruauté ou… Laissent faire, ce qui revient au même.
Alors nous écrivons une Loi qui précise que les âmes participant à de telles cruautés, seront punies de suite et leur Soi aussi puisqu’il les laisse faire. Des Êtres de Lumière sont présents lors de cette signatures et de Grands Êtres viennent prendre part à l’Édit Astral là, sur ce plan.
Je me dirige vers ces Soi(s) en compagnie du Grand Deva, en arrière-plan se trouve ces Grands Êtres de Lumière et la Loi est citée aux oreilles des Soi(s) et de ces âmes : le tribunal est ouvert et l’amour leur sera donné à la même mesure que celui qui aura prévalu durant leurs actes si cruels.
Ceux qui ont lu «La Vie des Maitres», de Baird Thomas Spalding, savent ce que cela fait lorsque de l’Amour est envoyé à des pillards, à des hommes sans Amour. A votre mesure, essayez d’envoyer de l’Amour, de la compréhension à une âme qui se les refuse, et cela fera de très nombreux et profonds dégâts, vous pouvez me croire et parfois il vaut mieux y être soi-même indifférent.
Pour vous donner une image : une personne adhère à un état d’esprit dépourvu d’amour, vous lui insufflez cette énergie, c’est comme si vous dépeciez cette âme de l’état d’esprit avec lequel elle faisait corps. En fait, elle va ressentir, dans son corps psychique, la cruauté de ses actes ainsi elle ne pourra pas dire qu’elle ne savait pas. Ce soir, ce plan a donc été créé et je ne voudrais pas être ces âmes et ces Soi qui, par leurs actes futurs, violeront les nouvelles Conventions Animiques.
Aujourd’hui de nouvelles Lois peuvent être écrites, car l’homme a voulu prendre la place de Dieu (être au-dessus des Lois Divines), alors cela nous permet de créer des Lois pour le salut de ces Êtres que l’on dit inférieurs car différents de nous, les (soi-disant) humains.
Fin du channeling.
Lætitia
Note : Je vous recommande vivement de lire l’extrait de » La vie des Maitres « de Baird T. Spalding , La prière de Jésus
Voici un exemple d’une lecture d’âme que j’ai faite à la demande d’une consultante. Évidement son nom ne sera pas cité, elle sera nommée B…. Voici sa demande :
Je ressens en moi une dualité qui ne me permet pas de vivre ma vie pleinement, comme si quelqu’un d’autre vivait à ma place. Je remarque souvent, après coup, que j’ai prononcé des mots ou des phrases mais que cela ne venait pas de moi. A la longue, j’ai arrêté de m’en vouloir puisque ce n’est pas la solution. Cependant, c’est très désagréable et je sens que je ne maîtrise rien. Si l’on va plus loin, j’ai une peur qui me vient me faisant ressentir un vide et une inquiétude, si l’on me retire ce quelque chose qui gère actuellement ma vie, cela devient un peu glauque. J’aimerais avoir confiance en ma guidance intérieure, redevenir insouciante et enthousiaste à la vie, avoir un mental léger. Je sens que cet aspect en moi me fait louper beaucoup de choses, de synchronicités dans ma vie et je n’en veux plus, elle teinte ce que je suis réellement au point ou je ne me reconnais pas ou plus.
Lecture karmique de B
B. est sur son psychique elle papillonne, tourne sur elle- même en sautillant. Elle s’invente un jeu de marelle, et lance sa boite en plastique dans laquelle se trouve une éponge rouge. Elle prend une corde à sauter et joue pendant quelques minutes. Puis, elle se lasse vite et comme elle ne trouve plus de jouets à ses cotés, elle suce son pouce en s’asseyant à même le sol. Un moment, elle joue avec la terre, fait des petits tas, des semblants de pâtés… Mais elle ne réussie pas à vaincre son ennuie.
Cette âme B va alors se créer une copine mais quelle drôle de copine, en vérité ! Elle ne s’en rend pas vraiment compte mais, plus tard, cette « copine » que je nommerai B2 ou « la maitresse », va prendre sa place et ce sera celle qui la dirigera, par la suite.
B… vient de se créer B2 dit « la maitresse. »
J’essaye de deviner ce que peut être le rôle de cette « B2 ». Dialogue de B… à B2 « la maitresse » :
« Alors toi, tu seras la maitresse ! Tu me donneras des ordres et je devrais ensuite les exécuter. Si je ne le fais pas tu me gronderas, j’irai au piquet et tu me priveras de plaisir... »
B2 la maitresse n’a pas encore de vitalité en elle, elle vient d’être créée en esprit seulement. Elle se tient debout tel un pantin et attends les ordres de B…. B… repart dans ses jeux d’enfant, la marelle, la corde à sauter et puis, elle se lasse, encore et toujours…
Essayons de définir à quel moment B2 la maitresse a pris le dessus sur B…
Plus B… s’ennuie, plus elle pense à B2-maitresse et plus elle vitalise cette dernière. Autour de B…, il n’y a pas d’enfant de son âge, son plan est vide. Puis un jour alors que B… assise a même le sol s’ennuyait … une voix lui demanda de se lever sur un ton sévère. B… ne compris pas de suite ce qui se passait mais s’exécuta. Debout, elle attendait les ordres. Elle s’était programmée à obéir à B2-maitresse. Et B2-maitresse au début jouait le jeu puis lorsque B… quittait le jeu, B2-maitresse allait gentiment se ranger dans un espace de son mental en attendant le prochain jeu.
Cela dura longtemps puis à fore ce de solliciter cette âme, c’est à dire B2-maitresse, cette dernière devint autonome et indépendante. Elle devenait petit à petit, le principe directeur de B….
A ce jour, lorsque je me promène sur le plan de B…, cette jeune âme insouciante joueuse est tenue en laisse par B2-maitresse. Cette dernière faisant croire à B…, quelle est toujours l’âme principale de ce véhicule en lui laissant quelques libertés…. Bien contrôlées.
Je m’invite sur le plan de B….
Je m’approche et elle ressent ma venue. Elle se retourne, c’est B2-maitresse et non la véritable B… Elle tire sur la laisse afin que B… demeure sous son contrôle.
J’engage un dialogue.
Laetitia : « Il est inutile de t’éloigner B2/Maitresse, tu tiens un petit chien en laisse ? »
B2 la maitresse (croyant ne pas être démasquée à tenir ainsi une âme) :
« oui, oui c’est bien cela. »
Laetitia : « Puis-je tenir ton petit animal en laisse ? On dirait que cela t’amuse beaucoup. »
B/Maitresse n’a pas envie de me donner cette laisse mais n’a pas la force de me résister.
B2-maitresse : « Oui, d’accord mais pas longtemps je dois le ramener chez lui. »
Pendant ce temps, B…. joue le rôle de ce petit animal en laisse, elle obéit à B2 la Maitresse car c’est ainsi qu’elle a distribué les rôles, même si elle n’en a plus conscience aujourd’hui. Je prends la laisse et demande à B… si elle est contente d’être traitée comme un petit animal. Évidemment, B2/Maitresse, à mes côtés n’est pas du tout contente de ma question.
Laetitia : « Alors B… cela te plait-il ? »
B… me regarde avec ses grands yeux, elle n’ose me répondre et se tourne vers la maîtresse qui, à mes côtés, fronce les sourcils.
Laetitia : Tu peux me répondre, tu ne crains rien ! C’est toi qui la créée avec ton esprit, donc tu peux la « dé-créer » avec ce même esprit.
B… ne comprend pas tout ce que je dis, elle a l’air absente, comme droguée… B2 la Maitresse essaye de s’interposer : elle ne veut pas que B…. se souvienne et surtout, l’efface de sa mémoire. Je regarde B2 la Maitresse et lui demande par un regard imposant de s’éloigner de moi, ce qu’elle fait de suite comme un petit animal que l’on a grondé.
Laetitia : « As-tu vu B… ? Cette B2 la Maitresse s’est comporté comme un petit animal, le rôle qu’elle t’a donné depuis un certain temps. »
B… me regarde mais elle semble vide sans force, elle est le fantôme d’elle-même.
Je demande au Soi de B… de venir sur le plan psychique.
Nous nous saluons. Je vois que lui aussi ne sait pas gérer cette situation qui le dépasse, alors je lui demande si il veut bien de mon aide.
Ce dernier acquiesce, je m’approche donc de B… et lui demande :
Laetitia : « B…., il va te falloir prendre une décision, soit tu continues à exister, soit c’est B2 la Maitresse qui le fait à ta place ! »
B…. : « Mais si elle n’existe plus, je vais m’ennuyer encore sur mon plan ? »
Laetitia : Tu as su créer une B2/Maitresse et maintenant tu penses que sans elle, tu n’es rien, que tu n’as pas d’existence propre, est-ce bien cela ?
B..: Oui c’est bien ça : B2 maitresse est tout de même plus intelligente que moi, plus vive et elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Pas comme moi.
Laetitia: « Explique-moi comment tu te perçois toi par contre ? »
B… : « Moi je suis comme une enfant qui n’a pas grandi, et j’aime bien me créer des personnages afin de jouer avec eux car je me sens seule. »
Laetitia: « Seule comment te perçois-tu ? »
Elle me regarde avec des yeux de chien battu et me dit
B….: « Vide, sans importance, inintéressante en résumé ».
Laetitia : Et si je te disais que c’est un programme que tu as créé lui aussi, celui de te faire croire que tu e effectivement inintéressante ? Aimerais tu que ce dernier soit effacer sur ton plan psychique et à jamais ? »
B…. (souriante) : «Et c’est possible ça ? »
Laetitia : « Tout est possible il suffit de le désirer et d’y croire, le désires tu B…. ? »
Le regard de B. pétille de joie. Toute excitée, elle applaudit en sautillant sur place.
B…: « Oui, oui je ne veux plus de ce programme ! »
Je demande à ce programme de sortir de B… et de se mettre à sa droite. Et il s’exécute. Nous voilà donc sur ce plan avec deux âmes : la maitresse et l‘autre ce programme affirmant à B…. qu’elle n’est rien, si ce n’est insignifiante.
Laetitia: « Alors B…. désires tu que ces deux programmes soient effacés à jamais de ton âme, de ton corps psychique ?
B. a toujours les yeux qui pétille mais je sens qu’une partie d’elle-même n’ose pas encore y croire. Je demande au Soi de B. de s’approcher de ces deux programmes (la maitresse et l’autre concernant sa valeur.) le Soi s’avance tout d’abord vers la maitresse : elle se tient tel un pantin sans vie, un jouet. Le Soi la prend et l’intègre à lui en élevant la fréquence des particules d’esprit qui composent sa trame éthérique, son « corps » de manifestation.
Ceci fait, le Soi se tourne vers l’âme qui pense qu’elle n’a pas de valeur, qui se pense et se sent insignifiante.
Le Soi prend par la main cette âme et l’élève à sa hauteur et l‘intègre dans la lumière. Puis, se tournant vers B.
Le Soi : « Veux-tu grandir en moi et avec moi ? Veux-tu que nous marchions tous deux d’un même pas ?
B…. (a du mal à respirer, elle est excitée, certes, mais encore plus intimidée) :
« Oui, je veux bien !» dit-elle.
Le Soi lui prend sa main gauche et lui demande de se lever à sa suite. Et si le Soi se contente de se redresser, B, quand à elle, grandit pour devenir une femme et non plus une enfant. Son Soi sourit: Il conserve une expression sereine mais je sens qu’il est content de retrouver cette âme telle qu’il l’avait pensé, au commencement. D’un commun accord, ils se retournent vers moi et j’aperçois le sourire sur leurs lèvres et… Les voilà se dirigeant vers leur chemin de vie, ensemble et main dans la main.
Fin de la lecture karmique.
Laetitia@Fréquence-Soi
L’une des vidéos de : « Vos questions, nos réponses en vidéos », présentée par, Johnny, Karen et Serge, (réponses à Quentin) m’a fait penser à une expérience que j’ai eu, de ce jeune homme placé sous coma artificiel suite à un accident de voiture.
Sa mère me demande de le visiter à l’hôpital, il est dans le service réanimation et ce depuis au moins un mois. Donc ce jour, je m’installe près de son corps et me connecte à son âme…. Mais elle ne se sent pas concernée par les aventures de son corps physique qui lui, est alité depuis son accident. En fait son âme se promène sur son plan psychique, elle n’est pas informée que son véhicule est dans ce triste état. Je la questionne et elle me dit :
« J’ai eu un premier choc ou je ne suis sentie « éjectée » j‘ai suivi mon corps physique. Puis à nouveau, je l’ai réintégré. J’analysais ce que je vivais, je savais que certaines informations n’arrivaient plus (des circuits étaient bloqués) puis une odeur désagréable (une fréquence) s’est fait sentir elle coulait tout le long de mon corps. Je ne pouvais pas rester et je fus à nouveau éjectée de mon corps. Depuis je n’ai plus de contact. Je ne savais pas que cela faisais si longtemps que mon corps était dans cet état sans bouger, car moi j’étais en mouvement. »
Je l’informe que sans elle, ce corps commence à se durcir et qu’il doit lui aussi se mouvoir à nouveau en sa présence. Elle a du mal à l’accepter car elle se sent bien là où elle est, mais je lui fais comprendre que son corps est actuellement comme un véhicule sans chauffeur. Après quelques hésitations, elle accepte de revenir, de le réintégrer et de l’animer de sa présence. Je la remercie pour cette personnalité qui a encore des expériences, des prises de conscience à vivre ici et maintenant.
Je relate à sa mère, le contact que j’ai eu avec l’âme de son fils. Le lendemain matin, elle me téléphone et m’informe qu’après ce mois passé sous coma artificiel, les médecins ont décidé de le réanimer. Il a fallu l’accord de cette âme pour que la chose soit rendue possible.
A tous ceux qui ont un être cher dans le coma…
Lætitia
S a de gros problèmes avec les autres ; elle est et agoraphobe. Elle n’est pas capable de sortir de la maison très longtemps cela l’épuise, la fait pleurer très souvent. Elle ne sort pratiquement plus. Ce jour elle me demande une lecture d’âme et un soin. Après avoir pris conscience du contenu de sa lecture, nous convenons d’un soin à distance. Ce soin se déroule bien et avant de terminer, je demande à S (du moins, à son corps psychique) de marcher vers son Soi et là, impossible : elle est bloquée. Apparait entre son Soi et elle, un mur immense opaque, comme fait de plexiglass.
Moi-même me sentais coincée dans cet espace de travail. L’espace de S est tellement restreint que nous ne pouvons pas y tenir à deux. L’apparition de ce mur fut si brutale, lors de ma demande d’aller vers son Soi, que je demande à voir le programme responsable de cet état. Et là, je vois se décaler sur la droite de S un être vêtu de noir. Je lui demande les raisons de sa présence.
En fait, S ne pouvant faire face toute seule aux diverses émotions de ses contemporains, a créé, avec le temps, un programme censé « la protéger » mais qui en réalité s’est avéré être carrément diabolique (cf : contraire à ses intérêts, à son bien-être.) Et ce programme a édifié une muraille afin de la protéger mais, en réalité, il ne fait que la couper du monde, tout en conservant la peur initiale à l’intérieur de son être psychique.
J’en informe ce programme que l’être de Lumière ou « Soi« , est maintenant présent sur le plan de S, qu’il va la prendre en charge et la guider sur son chemin, ceci afin qu’elle s’épanouisse en tant que femme mais avant tout, en tant qu’Être. Le programme m’oppose un refus catégorique, tout d’abord puis cède devant la justesse de ma demande. Lorsque ce programme quitte ce plan, aidé en cela par les Êtres avec lesquels je travaille, le mur opaque éclate en morceaux puis disparaît.
Le Soi de S est là, assis sur un banc et il attend. Je demande à S d’aller vers lui. Elle sourit puis met un pied sur ce sol qui, auparavant, était fait de sable. Grâce à ce geste mental, son nouveau sol devient verdoyant et se transforme en un nouvel état d’esprit dans lequel et grâce auquel elle va pouvoir naître à nouveau. S qui ne s’aventurait plus en dehors de chez elle (cf : « En dehors de ses états d’esprit« ) a depuis repris le chemin de la liberté, celui que l’on se donne à soi-même, librement.
Elle me dit plus tard, qu’après la lecture, elle a senti une grande libération.
Et elle me dit, après le 1er soin:
« Je marche plus longtemps à l’extérieur et me sent presque transportée ! »
Lætitia
Pour transformer le monde, nous devons commencer par nous-mêmes. Et dès lors, ce qui importe, c’est l’intention…
Nous avons une Terre, un corps, il nous appartient d’en prendre soin. Ou voyez vous une différence lorsque vous maltraitez votre corps, vous maltraitez votre terre, vous maltraitez vos émotions, vous maltraitez ceux qui les représentent, les animaux, qu’ils soient grands ou petits, c’est pareil. Vous accouchez d’une idée désastreuse, vous détruisez celle qui vous porte, qui vous nourrit. Je ne vois pas de différence car elle n’existe pas.
Vous voulez changer ce monde en un monde meilleur . Alors commencez par vous même ! Devenez meilleur ! Vous voulez de l’harmonie ? Alors ouvrez lui la porte ! Vous voulez être vivant ? Alors laissez la vie vous pénétrez et votre monde changera. Ce monde c’est vous, c’est moi c’est nous tous c’est notre corps, ces milliards de cellules qui ne demandent qu’à sentir le Divin en elles et vivre enfin !
Lætitia
Les églises ne peuvent rien.
Carlos Suarès: J’ai des questions à vous poser au sujet de la religion. Les plus récentes des grandes religions sont tout de même nées à des époques où la Terre était un disque plat, où le soleil parcourait la voûte du ciel, etc. Jusqu’à une époque récente (Galilée n’est pas loin), elles imposaient par la violence une imagerie enfantine du
Cosmos. Aujourd’hui, ne pouvant faire autrement, elles se mettent au pas de la science et se contentent d’avouer que leurs cosmogonies ne sont que symboliques. Mais elles proclament que, malgré cette capitulation, elles sont les dépositaires de vérités éternelles. Qu’en pensez-vous?
Krishnamurti: Elles poursuivent leur propagande en vue de conquérir un pouvoir sur les consciences. Elles cherchent à s’emparer de l’enfance pour mieux la conditionner. Les religions des Églises et celles des États proclament la nécessité de toutes les vertus, alors que leur Histoire n’est qu’une série de violences, de terreurs, de tortures, de massacres inimaginables.
Carlos Suarès: Mais ne pensez-vous pas que les Églises aujourd’hui sont moins étroitement militantes? Ne voyons-nous pas les chefs des plus grandes Églises déclarer que la fraternité humaine est plus importante que le détail des cultes?
Krishnamurti: Si une déclaration de fraternité est plus importante que le culte, c’est que le culte a perdu de son importance aux yeux mêmes de ses pontifes. Ce prétendu universalisme n’est tout au plus qu’une tolérance. Être tolérant, c’est à peine tolérer le voisin sous certaines conditions. Toute tolérance est intolérance, de même que la non-violence est violence. En vérité, à notre époque, la religion, en tant que véritable communion de l’homme avec ce qui le dépasse, ne joue pas de rôle dans la marche des affaires humaines. Les organisations religieuses, par contre, sont des instruments politiques et économiques.
Carlos Suarès: Mais ces organisations religieuses ne peuvent-elles pas guider les hommes vers une réalité qui les dépasse?
Krishnamurti: Non. Qu’est-ce qu’un esprit libre ?
Carlos Suarès: Passons donc au sentiment religieux. L’homme moderne, qui vit consciemment dans l’univers d’Einstein et non plus dans celui d’Euclide, ne peut-il pas mieux communier avec la réalité de l’univers grâce à une conscience avertie et élargie d’une façon adéquate?
Krishnamurti: Celui qui veut élargir sa conscience peut aussi bien choisir, parmi les psychodrogues, celle qui lui conviendra le mieux. Quant à mieux communier avec l’univers grâce à une accumulation d’informations et de connaissances scientifiques au sujet de l’atome ou des galaxies, autant dire qu’une immense érudition livresque, au sujet de l’amour, nous fait connaître l’amour. Et d’ailleurs votre homme ultramoderne, si au courant des dernières découvertes scientifiques, aura-t-il pour autant mis le feu à son univers inconscient ? Tant qu’une seule parcelle inconsciente subsistera en lui, il projettera une irréalité de symboles et de mots au moyen de laquelle il aura l’illusion de communier avec quelque chose de supérieur.
Carlos Suarès: Ne pensez-vous pas, cependant, qu’une religion de l’avenir sur des bases scientifiques est possible?
Krishnamurti: Pourquoi parle-t-on de religion d’avenir? Voyons plutôt ce qu’est la vraie religion. Une religion organisée ne peut produire que des réformes sociales, des changements superficiels. Toute organisation religieuse se situe nécessairement à l’intérieur d’un cadre social. Je parle d’une révolution religieuse qui ne peut avoir lieu qu’en dehors de la structure psychologique d’une société, quelle qu’elle soit. Un esprit vraiment religieux est dénué de toute peur, car il est libre de toutes les structures que les civilisations ont imposées au cours de millénaires. Un tel esprit est vide, en ce sens qu’il s’est vidé de toutes les influences du passé, collectif et personnel, ainsi que des pressions qu’exerce l’activité du présent qui crée le futur.
Carlos Suarès: Un tel esprit, du fait qu’il s’est vidé de son contenu qui en vérité le contenait, est extraordinairement libre…
Krishnamurti: Il est libre, vif et totalement silencieux. C’est le silence qui importe. C’est un état sans mesure. Alors seulement peut-on voir, mais non en tant qu’expérience, Cela qui n’a pas de nom, qui est au-delà de la pensée, qui est énergie sans cause. A défaut de ce silence créateur, quoi que l’on fasse, il n’y aura sur terre ni fraternité ni paix, c’est-à-dire pas de vraie religion.
Carlos Suarès: Toutes les religions préconisent quelque forme de prière, quelque méthode de contemplation en vue d’entrer en communion avec une réalité supérieure, dont le nom, Dieu, Atman, Cosmos, etc. varie. Par quel acte religieux procédez-vous? Est-ce que vous priez?
Krishnamurti: La répétition de mots sanctifiants calme un esprit agité en l’endormant. La prière est un calmant qui permet de vivre à l’intérieur d’un enclos psychologique sans éprouver le besoin de le mettre en pièces, de le détruire. Le mécanisme de la prière, comme tous les mécanismes, donne des résultats mécaniques. Il n’existe pas de prière capable de transpercer l’ignorance de soi. Toute prière adressée à ce qui est illimité présuppose qu’un esprit limité sait où et comment atteindre l’illimité. Cela veut dire qu’il a des idées, des concepts, des croyances à ce sujet, et qu’il est pris dans tout un système d’explications, dans une prison mentale. Loin de libérer, la prière emprisonne. Or, la liberté est l’essence même de la religion, dans le vrai sens de ce mot. Cette essentielle liberté est déniée par toutes les organisations religieuses, en dépit de ce qu’elles disent. Loin d’être un état de prière, la connaissance de soi est le début de la méditation. Ce n’est ni une accumulation de connaissances sur la psychologie, ni un état de soumission dite religieuse, où l’on espère la grâce. C’est ce qui démolit les disciplines imposées par la Société ou l’Église. C’est un état d’attention et non une concentration sur quoi que ce soit de particulier. Le cerveau étant tranquille et silencieux observe le monde extérieur et ne projette plus aucune imagination ni aucune illusion. Pour observer le mouvement de la vie, il est aussi rapide qu’elle, actif et sans direction. Alors seulement, l’immesurable, l’intemporel, l’infini peut naître. C’est cela, la vraie religion.
Entretien avec Krishnamurti par Carlo Suarès
Planète, 1964.
Lorsque la Nature reprend ses droits
Il y a quelques années de cela, sachant que j’aimais les chats, on m’informe qu’il y a une portée de chatons à donner, qu’ils ont environ 2 mois à peine et tout naturellement on me demande si je veux bien en prendre un. Après mon accord, voilà ma première surprise on m’apporte un chaton dans un carton bien fermé ? J’apporte donc ce petit chat chez moi, il a le regard peureux (être dans cette boîte ce n’est pas très rassurant). Pendant le trajet, je lui parle, le monte à mon appartement et lui ouvre cette boîte en carton… Il est craintif et a peur de l’homme, je suis surprise de ce comportement mais le laisse prendre contact dans son nouvel espace de vie. Ce petit animal va s’appeler Donald, j’aime bien Walt Disney. Donald se cache donc derrière la cuisinière, et ne bouge plus, ou alors, uniquement lorsque je ne partage plus le même espace que le sien et, bien sûr, lorsqu’il veut manger. Le lendemain, je demande des explications et voilà que l’on m’explique que ce chaton est né dans la nature, près d’une habitation et au lieu de les laisser vivre ainsi ils ont été récupérés par l’homme. Une forme de « récupération » un peu spéciale car Récupéré = des hommes et des chiens lui ont couru après.
Il ne peut être remis dans la nature car maman n’est plus là, ses frères et sœurs non plus. Alors il va se passer des jours, des semaines ou doucement ce petit animal va reprendre confiance en lui. Je lui donnais à manger puis partais ou lui parlais, je ne le touchais pas, parfois, je lisais, pas très loin de lui et à même le sol, afin que je n’apparaisse pas comme un géant à ses côtés. Le soir Donald venait sur le lit mais dès que je bougeais, je sentais ce petit corps quitter le lit avec un sursaut.
Donald a grandi, petit à petit, s’est rapproché de moi, avait confiance et lorsque du monde venait à la maison, elle allait se cacher puis dans la soirée s’approchait de ces hommes et femmes uniquement si j’étais présente dans la pièce. Chez le vétérinaire, elle n’était pas agressive mais venait se cacher dans mon dos en s’agrippant entre mon pull et mon manteau. Car Donald était en fait une fifille ! Les mois ont passé et Donald devenait lentement mais sûrement une petite chatte adorable et, un jour, elle a eu de beaux chatons. Pendant nos vacances, elle a même pris l’avion avec son chaton sans aucun stress mais Donald avait gardé une peur en elle, la peur de sa propre espèce.
Donald a déjà 2 ans et un jour, la laissant chez une amie, pour l’emmener en week-end à la campagne comme j’avais l’habitude de le faire, elle s’est fait agresser par le chat de la maison. Le soir après le travail, je vais donc à la rencontre de Donald qui s’était cachée dans le maquis. M’entendant elle s’approche de moi, je la caresse et la prends dans mes bras pour l’emmener chez nous. Elle voit la maison ou elle a été agressée et pris de panique, peur que je l’amène encore là-bas, elle s’échappe violemment de mes bras et retourne dans le maquis. Je reste quelques secondes seule, puis je retourne la chercher. Donald avait toujours peur de sa propre espèce.
Sur le petit chemin, j’appelle Donald et à la place sort d’un talus, un chat. C’est un chat sauvage qui a élu domicile dans le maquis, il a cette tête de baroudeur, il me regarde et là je vois non pas un simple chat mais cette présence reconnaissable lorsque le Déva participe de près à la vie de son extension. Nous nous regardons et restons dans le silence, je me sens scanné par lui, puis une petite tête sort du talus, Donald est là et me regarde. Elle n’a plus peur de sa propre espèce et ce beau matou la protège. Je sais à ce moment-là qu’elle ne reviendra pas vers moi mais qu’elle me dit au revoir. Je remercie ce beau matou et regarde Donald se retirer doucement avec son nouveau compagnon dans le maquis. Je suis retournée chez moi sans Donald, certes, mais en paix, car elle aussi avait trouvé la paix. Et cela seul comptait. Une famille d’homme nourrissait des chats depuis des années, Donald étant opéré, elle ne pouvait pas lui apporter d’autres petits et risquer eux aussi d’être poursuivis par d’autres hommes et chiens. La trajectoire spirituelle de cette petite chatte impliquait d’être avec les siens et en confiance. La vie a organisé les bonnes rencontres et j’ai toujours cette tendresse en moi pour Donald.
Lætitia