Je suis agoraphobe et la vie est un enfer !

S a de gros problèmes avec les autres ; elle est et agoraphobe. Elle n’est pas capable de sortir de la maison très longtemps cela l’épuise, la fait pleurer très souvent. Elle ne sort pratiquement plus. Ce jour elle me demande une lecture d’âme et un soin. Après avoir pris conscience du contenu de sa lecture, nous convenons d’un soin à distance. Ce soin se déroule bien et avant de terminer, je demande à S (du moins, à son corps psychique) de marcher vers son Soi et là, impossible : elle est bloquée. Apparait entre son Soi et elle, un mur immense opaque, comme fait de plexiglass.

Moi-même me sentais coincée dans cet espace de travail. L’espace de S est tellement restreint que nous ne pouvons pas y tenir à deux. L’apparition de ce mur fut si brutale, lors de ma demande d’aller vers son Soi, que je demande à voir le programme responsable de cet état. Et là, je vois se décaler sur la droite de S un être vêtu de noir. Je lui demande les raisons de sa présence.

En fait, S ne pouvant faire face toute seule aux diverses émotions de ses contemporains, a créé, avec le temps, un programme censé « la protéger » mais qui en réalité s’est avéré être carrément diabolique (cf : contraire à ses intérêts, à son bien-être.) Et ce programme a édifié une muraille afin de la protéger mais, en réalité, il ne fait que la couper du monde, tout en conservant la peur initiale à l’intérieur de son être psychique.

J’en informe ce programme que l’être de Lumière ou « Soi« , est maintenant présent sur le plan de S, qu’il va la prendre en charge et la guider sur son chemin, ceci afin qu’elle s’épanouisse en tant que femme mais avant tout, en tant qu’Être.  Le programme m’oppose un refus catégorique, tout d’abord puis cède devant la justesse de ma demande.  Lorsque ce programme quitte ce plan, aidé en cela par les Êtres avec lesquels je travaille, le mur opaque éclate en morceaux puis disparaît.

Le Soi de S est là, assis sur un banc et il attend. Je demande à S d’aller vers lui. Elle sourit puis met un pied sur ce sol qui, auparavant, était fait de sable. Grâce à ce geste mental, son nouveau sol devient verdoyant et se transforme en un nouvel état d’esprit dans lequel et grâce auquel elle va pouvoir naître à nouveau.  S qui ne s’aventurait plus en dehors de chez elle (cf : « En dehors de ses états d’esprit« ) a depuis repris le chemin de la liberté, celui que l’on se donne à soi-même, librement.

Elle me dit plus tard, qu’après la lecture, elle a senti une grande libération.

Et elle me dit, après le 1er soin:

« Je marche plus longtemps à l’extérieur et me sent presque transportée ! »


Lætitia

 

 

 

 

Category: Ce que je fais
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