Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Au sujet du 3eme Oeil

3eme oeil5Il est assez ennuyeux de lire, sur des sites qui se disent spécialisés, que le troisième œil est le Chakra du front, appelé « Ajna » en Inde. Même si le désir de simplifier est louable en soi, il ne justifie pas pour autant d’induire en erreur les gens qui nous lisent ! Si je puis me permettre un peu de technique (qui fait si peur au français), je dirais que ce fameux 3e œil n’est pas le Centre psychique Frontal, et même, qu’il n’est pas vraiment un Chakra en soi, comme on l’accepte communément. En fait, il s’agit d’un vortex énergétique qui naît de l’interaction de l’activité électrochimique de deux glandes endocrines majeures.

 

 

 

 

glandes cerveauDans notre cerveau, sous le troisième ventricule et au niveau de l’hypothalamus, se trouvent ces deux glandes maîtresses que sont l’hypophyse (pituitaire) et l’épiphyse (pinéale.) Ces deux glandes, à partir de leur activité électrochimique, produisent un rayonnement, une aura, dont l’intensité et l’envergure dépendent essentiellement de la qualité de leur fonctionnement (hypo ou hyper activité, par exemple.) Autrement dit, plus ces deux glandes fonctionnent correctement et à plein régime, plus leur rayonnement respectif est puissant et étendu.

 

 

 

 

fusion-glandesDe fait, et attendu que certains initiés passent le plus clair de leur temps à activer ces dites glandes, qui sont très importantes, d’un point de vue psychique, il arrive un moment où le rayonnement des deux glandes citées est si puissant et donc étendu, que leurs auras respectives se touchent puis fusionnent, ce qui donne naissance à un foyer d’énergie radiante d’une grande pureté et d’une intensité particulière, et repérable par une personne sensible à ces choses. Dans le symbolisme Égyptien, on appelle cette fusion aurique «Œil d’Horus» , ce dernier étant le Fils d’Osiris et d’Isis, c’est à dire la Conscience intérieure et individuelle, qui naît (ou résulte) de l’union entre l’esprit (Isis) et la force vitale -ou le Pouvoir Vivant- (Osiris), ou encore et plus sobrement, de nos pensées et de nos émotions.

 

 

 

 

fusion-glandes2Quand cela se produit, que ces deux auras fusionnent, une grande quantité de phosphore ainsi que l’apport de quelques autres composés chimiques, illuminent littéralement certaines zones demeurées inactives de notre cerveau. Dès lors, la personne commence à percevoir (et non pas à «voir», n’est-ce pas) des choses qui échappent habituellement aux sens objectifs et à la conscience particulière qui en découle (objective, celle de tous les jours.) En résumé, le 3e œil n’est pas une condition acquise, telle un Chakra, mais le résultat d’une interaction énergétique entre deux glandes endocrines primordiales.

 

 

 

 

3eme oeil2Dire que notre 3e Œil est actif ou dire qu’on est Illuminé, ça revient au même : c’est juste la terminologie propre à des traditions distinctes qui diffère. J’espère que cette précision pourra un jour vous être utile ou que, bien mieux encore, elle vous servira à expliquer et donc à mieux vivre et accepter, ce qui vous arrive peut-être en ce moment !

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Sur la visualisation (W.W. Atkinson – extraits)

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AtkinsonVoici un court extrait d’un texte sur la visualisation de W.W. Atkinson, Maître Psychiste du 19e siècle, auquel on doit, en particulier, l’ouvrage fameux nommé « Kybalion », puisqu’il était un des fameux « trois initiés » qui ont préféré signer d’une manière anonyme…

 

 

« Le processus fondamental, dans la création de l’atmosphère mentale, réside dans ce qu’on appelle la « visualisation ».
La visualisation est simplement la création d’une forte image mentale de la Atkinson2chose désirée et son perfectionnement quotidien, de manière à la rendre presque aussi nette que la chose elle-même. La visualisation tend alors à se matérialiser. En d’autres termes, elle commence à réunir, autour d’elle, les conditions matérielles correspondant au cadre mental.

Les mots sont la charnière autour de laquelle se forment les images mentales visualisées, et les images mentales visualisées constituent le cadre dans lequel se forment les conditions matérielles réelles.
Ce qu’il faut faire, dans la visualisation, c’est amener l’imagination positive à voir et à sentir la chose comme existant réellement.
Par une pratique constante et par la méditation, l’atmosphère mentale se forme alors, et le reste n’est qu ‘une question de temps ».

 

WILLIAM WALKER ATKINSON, 1862-1932

 

Pouvoir de l’imagination (Paracelse – extraits)

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ParacelseUn adage mystique énonce que « l’existence de l’homme est le reflet de ce qu’il pense ». Cet adage est tout à fait fondé, car nous pouvons utiliser le pouvoir créateur de notre pensée pour agir sur les événements et les rendre plus conformes à ce que nous voulons. A cet égard, l’imagination constitue une faculté beaucoup plus puissante que nous le croyons habituellement. Le texte suivant est extrait des œuvres de Paracelse, célèbre alchimiste rosicrucien du seizième siècle.

 

« L‘imagination est semblable au soleil. Le feu du soleil n ‘est pas tangible, mais il peut, néanmoins, enflammer une maison. L’imagination est semblable à un soleil en l’homme. Son action se produit au point précis vers lequel sa flamme est dirigée. L’homme est ce à quoi il pense.

S’il pense au feu, il est le feu ; s’il pense à la guerre, alors il causera la guerre ; tout cela dépend simplement de la mesure dans laquelle l’imagination devient un soleil, en d’autres termes, de la perfection avec laquelle l’homme imagine ce qu’il veut. L’homme est un être double. Il a une nature divine et une nature animale. S’il sent, pense et agit comme un être divin le ferait, il est véritablement un homme.

S’il sent, pense et agit comme un animal, alors il est un animal et l’égal de ces animaux dont les caractéristiques mentales se manifestent en lui. Une imagination basse, causée par le désir de ce qui est bas et vulgaire, abaisse et dégrade. La pensée est le maître, l’imagination l’outil, et le corps la matière plastique ».

 

 

PARACELSE, 1493-1541

 

Sur la télépathie (G. Encausse – extraits)

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Papus2Dans son ouvrage intitulé « Traité méthodique de science occulte », le docteur Gérard Encausse, plus connu dans le monde de la tradition sous le pseudonyme de Papus, donne un exemple précis de ce qu’il appelle la « télégraphie psychique ». Les « anciens » auxquels se réfère l’auteur étaient des membres d’une société secrète musulmane.

 

 

« Les rapports anglais au sujet de la guerre des Indes à propos de la révolte des Cipayes signalent un fait bien curieux. Les bazars indiens savaient toujours les nouvelles des batailles et de leur issue deux heures avant que le télégramme ne les eût apportées. Cela tient du procédé de communication psychique employé par tous les Orientaux, procédé qui leur permet de supprimer le temps et l’espace. A l’appui de ce fait, voici le récit d’une aventure arrivée à M. Ferdinand de Lesseps :
« La rapidité avec laquelle les nouvelles se transmettent en pays arabe est merveilleuse. Voici un exemple frappant dont nous avons été témoin.
En mars 1883, M. Ferdinand de Lesseps, lors de son exploration des chotts du sud de la Tunisie pour la Mer Intérieure, débarqua le matin à Sfax. Je le conduisis à la mosquée et lui présentai les notables musulmans.
Nous fîmes ensemble la prière. Puis M. de Lesseps leur annonça qu’il était porteur d’une lettre d’Abd-el-Kader recommandant le projet du colonel Roudaire. Il en donna lecture. Le soir, il se rembarqua et le lendemain, à la première heure, il débarquait à Gabès. Or, de Sfax à Gabès, il y a sept jours de marche par terre… Pourtant, quand le soir même de son arrivée à Gabès, M. de Lesseps visita le village de Menzel où l’attendait la djemmâa, le chef des anciens le félicita sur la lettre de l’émir. La bonne nouvelle, dit-il, lui était parvenue de Sfax dans la journée » ».

 

 

DR GÉRARD ENCAUSSE, 1865-1916

 

 

De la superstition (T. Paracelse – extraits)

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Paracelse2Théophraste Paracelse, éminent Rosicrucien du seizième siècle, a beaucoup écrit sur la magie noire, la sorcellerie et la superstition.
Il attribuait à la crédulité et à la déraison l’origine des croyances qui maintiennent l’homme prisonnier des idées les plus primitives.
Il consacra toute son existence à lutter contre l’ignorance car, selon lui, c’est elle qui est responsable de toutes les formes que le mal peut prendre sur notre Terre. Des siècles ont passé depuis la mort de ce grand mystique, mais son but demeure vivant et d’actualité : répandre la Connaissance parmi les hommes, afin de les délivrer des préjugés et des conceptions primitives qui les empêchent d’évoluer vers une meilleure compréhension de leur origine divine.

 

 

« C‘est au moyen d’imaginations négatives que s’accomplissent beaucoup de fausses croyances qui ne sont ni des impressions, ni des incantations, ni des jugements, mais de simples superstitions pouvant être comprises par un exemple similaire. Supposons que je sois imprégné par cette superstition : si j’entends une corneille crailler sur mon toit, j’estime que c’est le signe de la mort de quelqu’un (il existe de nombreux exemples similaires qu’il n ‘est pas nécessaire de citer).

Cette superstition peut me rendre moi-même malade ou tuer mon ami malade, pour les raisons que j’ai exposées dans mon traité sur la superstition.
Ma méthode de protection est la suivante : je considère que le cri de la corneille est naturel et qu’il n ‘opère pas selon la folle idée des hommes et de moi-même.
Par ce moyen, ma superstition est détruite, car elle est rendue suspecte dès que je l’attribue à ma déraison.

Rien ne détruit plus complètement les superstitions que de les considérer comme insensées. Tout leur pouvoir nuisible est ainsi ôté.

C’est l’assentiment total qui conduit à l’action, et cet assentiment disparaît aussitôt si je pense à ma propre niaiserie et à la folie d’une crédulité aussi vaine.
Et cela n’arrive pas seulement dans le cas des corneilles, mais en de nombreux autres qu’il n ‘est pas nécessaire, et qu’il ne serait pas non plus utile, de rapporter dans un traité de longue vie.
L’on a suffisamment parlé du sujet des protections ».

 

 

THEOPHRASTE PARACELSE, 1493-1541

 

De la musique et des sons (C. Scott – extraits)

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Cyril Scott2La voix humaine fut le premier instrument que l’homme utilisa pour exprimer son sens inné de la musique et, lorsqu’il commença à croire en l’existence de Dieu, c’est au moyen du chant qu’il chercha à le vénérer et à obtenir sa protection. Dans son ouvrage «La Musique – Son influence secrète à travers les âges», Cyril Scott montre bien en quoi les sons, le chant et la musique possèdent un pouvoir créateur lorsqu’ils sont l’expression de la Musique des Sphères, expression symbolique que les mystiques emploient pour désigner l’Harmonie Cosmique qui prévaut sur tous les plans de la Création et dont la source se trouve dans le Verbe lui-même.

 

 

«Tout au long des âges, philosophes, théologiens et savants ont eu conscience de l’importance des sons. Les Védas, que l’on considère comme les écritures les plus anciennes connues sur terre, prétendent que le Cosmos tout entier naquit de l’agencement des sons. Plus tard, l’Évangile selon Saint Jean exprime la même vérité : « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu ».

L’auteur du Livre de Josué doit avoir eu connaissance lui aussi du pouvoir des sons, sans quoi il n’eût probablement pas écrit l’histoire de la chute de Jéricho. On imagine sans peine l’angoisse de l’homme primitif incapable de comprendre l’origine des désirs et des aspirations qui le tourmentaient, et encore moins à même de les exprimer par des mots ou des sons.

La parole même devait être bientôt insuffisante, car il lui fallait un moyen plus puissant et cependant moins défini pour exprimer les supplications intérieures de l’être. Ce moyen, il le découvrit dans une forme rudimentaire de chant, et il comprit intuitivement qu’en chantant, ses requêtes et supplications semblaient être entendues et que ses souffrances étaient apaisées.

Il peut sembler étrange de dire que le premier éveil de la déité dans l’esprit humain se fit par la musique, et pourtant ce n’est que lorsque l’homme primitif comprit que ses prières étaient écoutées qu’il sentit qu’il devait y avoir un Être plus grand que lui, un Être qui pût veiller sur lui avec une attention paternelle.
On voit donc que depuis les premiers balbutiements de l’humanité, la musique fut associée à la religion et que les prêtres jouèrent un rôle prépondérant à sa naissance et tout au long de son développement.

Les archives akashiques montrent en effet que le premier prêtre qui fut assez désintéressé et pur pour se consacrer tout entier au service de l’humanité put entendre la musique des sphères supérieures et comprit que « la mélodie est la prière que l’homme adresse à Dieu, l’harmonie la réponse que Dieu fait à l’homme ». Ce premier prêtre était, est-il besoin de le dire, dans l’impossibilité de transcrire en musique terrestre ce qu’il entendait, faute de moyens, mais le message qu’il reçut lui inspira l’idée d’apporter plus de variété dans la phrase musicale déjà existante. C’est alors que la musique se révéla comme un art aux possibilités les plus variées.

Ayant découvert la puissance des sons et des mantra, et ayant compris que l’on pouvait mettre certaines forces en action et obtenir des résultats tangibles par la répétition de certaines notes, les prêtres usèrent de cette forme de magie -car c’était de la magie- à des fins constructives et nobles durant les premières périodes de l’époque Atlantide. C’est ainsi que sous l’influence des Initiés, les sons étaient utilisés pour construire des formes harmonieuses de nature à inspirer de nobles pensées».

 

 

CYRIL SCOTT (1879-1970)