Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Des choses que l’on ignore

BouddhismeTout le monde a entendu parler du Bouddhisme. Tout le monde sait que cette philosophie découle de l’enseignement de « Bouddha ».
Ce que moins de personnes savent, c’est ce qui suit : Le terme « Bouddha » n’est pas un nom propre et ne désigne pas exclusivement le prince Gautama mais toute personne dont l’esprit n’est plus aberré mais au contraire éclairé par la lumière du pur discernement (Hamsa swamini, le Cygne spirituel). La racine sanskrite « bod » dans le mot « Bouddha » signifie à la fois « Lumière » et « éclairage » (spirituel)

 

 

 

Les plus grands Initiés du passés dont l’esprit était complètement éclairé, étaient des Bod-Yul, c’est à dire des Illuminateurs, des Grands Maîtres qui permettaient aux autres de retrouver clarté d’esprit et discernement. Le mot Yul ne signifie pas seulement « village » mais aussi « groupement d’états d’esprit », chaque état d’esprit pouvant être considéré comme une « Demeure », un « temple » ou même une « Maison » (comme en astrologie.)

Un Bod-Yul est donc un être qui est capable d’éclairer les autres sur leur propre état d’esprit. Il ne les oriente pas différemment, il leur montre comment se servir plus intelligemment de ce qu’ils ont, sont et peuvent déjà.

Il y eut plusieurs Bouddha (sans « s » même au pluriel, merci), au cours des millénaires passés, et il y en a encore, même incarnés. Mais tous n’ont pas été aussi « médiatisés » (si je puis dire) que Gautama, qu’on appelait aussi le prince « Siddhartha »

 

 

 

SiddhartaCe nom, Siddhartha, témoigne de l’origine réelle et profonde de la clarté d’esprit (ou degré très élevé de discernement) de Gautama. Peu de gens savent, à notre époque, que les fondements du Bouddhisme primitif et purement ésotérique, reposent entièrement sur une très vieille philosophie, âgée de six mille ans, issue du Cachemire (ou « Kashmir »), en Inde, et nommée Shivaïsme. Les Shiva sutra sont des textes d’une beauté, d’une profondeur et d’un degré de spiritualité uniques au monde.

Le Siddha-Yoga est la voie que suivent tous les adeptes du Shivaïsme du Cachemire, du moins ceux qui désirent s’y investir « corps et âme ». Mais il existe également une voie laïque qui a donnée naissance à des gens qui, de nos jours, sont connus sous le vocable général de psychologues ésotéristes ».

 

 

 

Il ne reste plus grand chose des enseignements primitifs attribués, à tort ou à raison, nous le saurons bien un jour, à Gautama, supposé être le prince d’un royaume, offrant ainsi des symboles et archétypes mentaux des plus intéressants.

Toutefois, même si le Bouddhisme exotérique (celui que nous connaissons aujourd’hui et qui véhiculé par les Lama du Tibet) est un peu moins intéressant, pour un ésotériste,  il faut savoir qu’il existe toujours la connaissance primitive (originelle), véhiculée par un forme de Bouddhisme infiniment plus profond et ésotérique et qui, selon ce que me chuchote mon petit doigt, devrait être « redécouvert par le plus grand des hasards » d’ici quelques années.

Ce Bouddhisme là est bien plus ésotérique et pur que celui des Lamas Tibétains ou même du Zen. Sans vouloir froisser personne.

 

 

 

Ceux qui en parleront à nouveau mais dans un langage moderne et adapté, se réfèreront d’abord au mental aberré de nos contemporains et de son opposé, le mental éclairé (Bod) qui apporte paix, discernement et équilibre psychologique.

Il est vrai que tant que nos émotions interfèrent dans notre jugement, notre discernement se retrouve dilué par une eau plus ou moins limpide. Essayez de voir correctement en nageant sous l’eau et sans masque de plongée !

Essayez de voir sous l’eau lorsque cette eau est devenue de la boue, et vous comprendrez la nature et la qualité du regard de vos contemporains.

Ceux qui parleront « avec autorité » des lois et des principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit, redonneront aux gens de bonne volonté, les outils nécessaire pour devenir libres enfin. Ils se nommeront eux-mêmes psychologues ésotéristes, même si ce terme, choisi sciemment, ne signifie pas grand chose au demeurant…

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Produire l’énergie ou la recevoir ?

penser2Le simple fait de penser produit de l’énergie. C’est d’ailleurs cette même énergie émise par la puissance de nos pensées qui nous permet, et permet à autrui, de percevoir le contenu formel de ces pensées (ce qu’elles racontent et leur degré de créativité, par exemple.) OK, mais sommes-nous vraiment certains d’être les géniteurs de nos pensées ? Entendez par-là, sommes nous certains de penser d’une manière originale, ou nous bornons-nous à REPRODUIRE la pensée d’autrui ? Notre cerveau est à la fois un émetteur ET un récepteur de la pensée. Ainsi, à longueur d’existence, nous captons les processus mentaux des autres personnes et nous participons, à notre tour, à la (re)production incessante de pensées. Tout cela produit une quantité d’énergie faramineuse !

Nous ressentons toujours le contenu de nos pensées, c’est-à-dire l’énergie qu’elles produisent et que nous pouvons percevoir d’une manière sensorielle et donc, émotionnelle.

 

 

 

Mais nous ressentons aussi bien l’énergie produite par les processus mentaux des autres, cela une fois que nous avons accepté d’accueillir leurs pensées en notre mental ! Et nous en arrivons parfois à avoir ce genre de questionnement : Est-ce bien moi qui vient de penser ça ? Nous avons des doutes… Non pas sur la véracité de notre perception intime (nous ne sommes pas fous, n’est-ce pas !) mais sur la validité et sur la paternité de ce que nous pensons et donc, ressentons parfois. Nous pouvons être effarés par nos réactions, certes, mais est-ce que ce sont bien NOS réactions ?

Ce que nous ressentons alors est-il vraiment issu de NOS processus mentaux ? Sommes-nous toujours des producteurs ? Mais si nous ne sommes que des récepteurs, pourquoi avons-nous été ainsi réceptifs ?
Je livre ces quelques considérations techniques à votre réflexion.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

S’entendre sur le sens des mots

DicoComme il me paraît évident que nombre de personnes confondent allègrement le sens premier de certains mots et s’en servent d’une manière interchangeable, j’ai décidé de vous redonner ici le sens usuel et surtout premier de certains mots ou certaines expressions qui reviennent souvent dans les articles de ce blog et sur le forum de l’association présidée par ma femme.

 

 

 

L‘âme, tout d’abord, que chacun confond avec l’individualité consciente ! L’âme est « ce qui nous anime », c’est-à-dire une banque de données spirituelles (idées, concepts) et vitales (sensations, émotions, sentiments, perceptions psychiques, etc) Ce n’est pas « ce que nous sommes vraiment », mais la somme de toute notre mémoire vivante et consciente de ce que nous avons été, de ce que nous avons pensé, fait, dit et vécu, durant toutes les vies passées en tant que Soi naturel, car lui seul se réincarne, en fait, pas les personnalités ponctuelles. L’âme appartient au Soi Naturel ET au Divin et non à la personnalité terrestre qui, elle, est ponctuelle et n’a pas d’antécédent. Une personne qui recherche « ses » vies passées n’a donc rien compris à l’histoire. Seule l’individualité possède un historique de vie.

 

 

 

Cette personnalité, donc, c’est ce que nous sommes actuellement, dans cette vie. C’est notre identité sociale, notre façon d’être et de réagir, en fonction de deux facteurs très importants : notre éducation et notre vécu actuel (les deux programment et conditionnent fortement) et le contenu de l’âme, c’est-à-dire la mémoire du passé, tout aussi débilitantes et qui englobe toutes les vies d’un même Soi. La personnalité est donc la somme de ce que nous croyons être, dans cette vie et de ce que l’âme a fidèlement enregistré durant toutes les autres vies.

C’est votre personnalité actuelle qui a un nom, une date de naissance, telle couleur de peau, est de telle race (ah, c’est vrai qu’il ne faut plus dire « race », ça fait raciste, il paraît, pardon mon Colonel) et possède tels parents, etc..
Dans cette vie, on peut dire que votre personnalité représente la somme de ce que l’âme contient comme infos plus ce que vous avez appris à être dans cette vie ci. Il s’agit d’une sorte de synthèse globale, si vous préférez.

 

 

 

L‘individualité est ce que vous êtes « en esprit et en vérité. » Les mots Soi, Soi Naturel, Soi Humain ou « individualité consciente » sont interchangeables, car ils font allusion à la même chose : quelque chose de votre Être Global qui ne varie pas d’une vie à l’autre mais qui s’enrichit de nouvelles expériences, faites par chacune des personnalités et qui sont enregistrées fidèlement dans l’âme, le Disque Dur de notre Soi Naturel ou Individualité consciente.

L’individualité consciente (ou Soi Naturel) n’est pas toute là, si je puis m’exprimer ainsi ! En effet, la personnalité n’est qu’une extension du Soi (individualité) qui n’est lui-même qu’une extension du Soi Divin, son « papa » à lui. Tout ce beau monde ne peut pas, actuellement et pour des raisons purement techniques de fréquence, s’investir totalement dans la chair. Le Soi Naturel (ou « Soi » tout court) envoi donc une extension consciente de lui-même que l’on appelle une personnalité et qui, guidée (ou poussée) par l’âme, cette conne (lol), suivra un chemin général de vie qui est celui tracé par avance et dans les grandes lignes, par l’individualité consciente ou Soi. C’est ce Soi qui est LIBRE, pas nous, qui ne sommes que l’extension, le morceau, la personne physique et vivant actuellement sur Terre.

 

 

 

Soi Divin7Tout en haut de ce pyramidon vivant, le Soi Divin -qui est notre part Divine absolue- supervise le tout d’une manière on ne peut plus discrète.

Le mental est une espèce de grand chaudron dans lequel s’élaborent l’ensemble de nos processus mentaux. Si vous faites cuire un met quelconque et que ce dernier a finalement un gout de merde, vous ne jetez pas pour autant la casserole, n’est-ce pas ? De même, si vos pensées ont le même goût et la même odeur que votre plat précédent (lol), ne vous en prenez pas au mental : changez simplement sont contenu et tout ira mieux dans le meilleur des mondes !

 

 

 

 

IntellectL’intellect représente votre capacité à jongler en esprit (ou avec l’esprit) dans votre mental, cela afin de créer des combinaisons savantes qui permettent de comprendre, d’apprendre, de concevoir, d’inventer, d’imaginer et de retransmettre tout ce qui a été appris et mémorisé. L’intellect, c’est un peu votre outil de cognition (qui sert à connaître) et plus l’intellect est élaboré, raffiné et développé, plus vous serez capable de vous occuper de sujets complexes, qui nécessitent de grandes capacités. L’intellect est l’un des plus puissants outils de l’homme, c’est lui le fameux « Dragon » de l’Apocalypse, qui « crache le feu » (exprime sans cesse les chaudes mouvances de l’esprit.)

Ce Dragon-là peut être soit un puissant Allié (voir les films modernes sur les dragons qui fascinent les mômes) soit le pire de vos cauchemars !
En lui-même, il n’est ni bon ni mauvais : il est tel qu’on le laisse devenir, voilà tout. Avez-vous déjà vu de ces enfants espiègles et turbulents qui font devenir  dragonchèvre leurs parents ? Avez-vous remarqué à quel point certains parents ont baissé les bras et se sentent désormais incapables de «redresser la barre» et de faire montre d’une réelle autorité envers leur progéniture ? Ceci se voulant un constat à titre d’exemple, et non un jugement gratuit et pour le moins inutile. Eh bien ! L’intellect est votre premier-né, votre fils unique !

S’il ne se mouche pas le nez, met les coudes sur la table en mangeant et refuse de dire bonjour à la dame, vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous ! Nous avons tous pour mission première de dresser notre intellect, car les mouvements de l’esprit (Karma Chitta, en sanskrit) sont si compulsifs (ce qui est leur droit et leur rôle, je le signale en passant) et si puissants, que si l’intellect n’est pas correctement éduqué, la personnalité va se faire bouffer par sa puissance dévastatrice, par sa compulsion et le Dragon donnera naissance à « La Bête » (maman j’ai peur !!!) Cette fameuse « Bête de l’Apocalypse » n’est autre que l’ego (ou le moi), oui, vous suivez correctement, bravo.

 

 

 

ego7Qu’est-ce que l’ego ? C’est quelque chose de virtuel, en somme. Il représente la somme de tout ce qui n’est pas canalisé et correctement ordonné en le « moi » humain. Toutes ces pensées brouillonnes autant qu’affligeantes par leur contenu et qui produisent de puissantes émotions, donnant elles-mêmes naissance à des comportements d’animal blessé et fou de colère. Voilà ce qu’est l’ego, voilà ce que représente « La Bête de l’Apocalypse ».

Je pense que, jusqu’ici, tout est à peut-près clair, dans le cas contraire, n’hésitez pas à hurler pour m’arrêter dans mon élan et pour me faire développer une quelconque partie de cet exposé.

Je suis là pour ça et je suis sur Fb !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Rappel de définitions

Serge3Pour les débutants, pour tous ceux qui visitent pour la première fois ce Blog et même pour les habitués, voici un petit résumé du sens exact à donner à certains termes ésotériques, selon la psychologie ésotérique. Attendu que l’essentiel de ce Blog tourne autour de la psy éso, justement, il m’a semblé opportun de placer ici ce rappel du sens précis que nous donnons à certains mots. Cela dit, si l’un quelconque de nos lecteurs se trouve en désaccord avec l’une de ces définitions, qu’il se souviennent avant de tomber gravement malade que ces définitions ne concernent que les psychologues ésotéristes et que personne n’est obligé de les accepter.

 

 

 

Soi Divin-EveilLe Soi : C’est notre véritable individualité, c’est ce que nous sommes globalement. Ne peut pas s’incarner directement, car vibre trop haut et est bien trop vaste pour cela. Le Soi est composé de deux parties, en psy éso : le Soi Divin et le Soi Naturel ou Humain.

Le Soi Divin est notre première et plus Haute Réalité; il est notre Source-Centre, notre Origine, notre Essence spirituelle et notre Devenir (ou notre But) Comme sa fréquence spirituelle est celle de la Conscience Pure, il ne peut pas s’incarner ni même descendre en fréquence au niveau des plans dits « incarnatoires« , c’est à dire à partir -et en descendant- du Plan Causal. Pour contacter notre Conscience Divine, nous devons donc être capable de hausser notre conscience personnelle (le « moi« ) au niveau du plan immédiatement supérieur, c’est à dire le Plan Bouddhique car notre « Divinité » ne peut pas aller au-delà ou plus bas (en terme de fréquence.)

 

 

Le Soi est cette partie du Soi Divin qui est impliquée dans l’Aventure Humaine. C’est notre Individualité Humaine et c’est elle (et non l’âme) qui se réincarne de vies en vies. En fait, au niveau du Soi, les vies ne sont pas « successives » mais simultanées. Pour Lui, tout existe en même temps.

Il peut donc s’incarner dans ce qui, pour nous sur Terre, représente notre passé ou notre futur. Le Soi est évolutif, c’est à dire que sa conscience initialement divine, s’est teintée avec le « temps » (de notre point de vue terrestre) de toutes ces qualités et défauts qui font d’un être humain ce qu’il est. Disons que son expérience humaine lui a donné une certaine « couleur. »

 

Si le Soi Divin est totalement Divin, le Soi est on ne peut plus humain, car son degré d’investissement au sein de l’expérience matérielle et humaine, l’a rendu presque totalement humain. La plupart des Soi (sans le « s », même au pluriel, merci) sont humains à plus de 70% et rares sont ceux dont la partie divine l’emporte sur la partie humaine. Le Soi est capable d’envoyer plusieurs extensions de lui-même en simultané, ceci afin d’obtenir un maximum d’expériences dans un minimum de ce temps qui, bien que ne le concernant pas Lui-Même, concerne néanmoins chacune de ses extensions. Il est rare qu’un Soi choisisse d’envoyer deux extensions au même endroit (plans) et, surtout, au même « moment » (temps linéaire terrestre) Mais ce fait, même très rare, est ce qui a donné naissance à la croyance en les « âmes-sœurs. »

 

 

 

L’âme : (de animus et anima, en latin) l’âme, c’est tout simplement « ce qui nous anime » (d’où le nom) c’est à dire l’ensemble de nos pensées et de nos émotions, plus communément appelés « processus mentaux. »

L’âme n’est pas « quelque chose » ou « quelqu’un » mais juste un réservoir. Elle est la somme de toutes les expériences du Soi (Naturel), condensées en une sorte de vortex énergétique. Il ne faut pas confondre l’âme avec le Soi, c’est à dire l’Individualité Immortelle (Soi) avec la somme globale des expériences qu’elle a vécues, sur cette planète ou ailleurs (l’âme, donc.)

Bien sur, ce que nous vivons a une forte incidence sur notre personnalité et notre caractère mais l’individu est et sera toujours DISTINCT de ce qu’il vit et expérimente. Dans le cas contraire, s’il s’identifie à ce qu’il pense, ressent et vit, il devient le jouet de son propre esprit au lieu d’en être le Maître (véritable sens de l’expression « Atteindre la Maîtrise »)

En fait, ce n’est pas notre personnalité terrestre qui a une âme mais bien notre Soi, c’est à dire ce que nous sommes en tant qu’individualité humaine (Soi) issue d’une Individualité Cosmique (Soi Divin) L’âme est la somme d’expérience qui permet à quelque chose de Parfait et de Divin (Soi Divin) de connaître tout ce que peut vivre et ressentir une des Création Divine les plus élaborées (le Soi Naturel.)

 

 

 

personaLa personnalité : C’est une extension directe et ponctuelle d’un Soi (Naturel). Une personnalité incarne généralement un ou plusieurs aspects mentaux et émotionnels que la Soi-Conscience (l’Individualité, le Soi, ce que nous sommes en fait dans notre partie humaine) veut tester ou expérimenter. Selon l’état d’esprit qui doit être expérimenté, le Soi peut envoyer plusieurs extensions (ou « prolongements« ) de lui-même, sur plusieurs « plans » de conscience différents.

Par exemple, il peut simultanément « s’incarner » sur le Plan Causal, sur le Plan Mental, sur le Plan Astral et sur le Plan Terrestre (ou « physique dense.« ) Il n’est pas rare de voir un Soi employer simultanément une dizaine d’extensions, ceci afin d’obtenir plusieurs angles de vision différents à partir d’un seul et même état d’esprit.

La personnalité n’est évidemment pas immortelle et, d’ailleurs, elle n’a aucun intérêt à le devenir, du moins aux yeux du Soi. Durant une vie humaine donnée (une extension, donc) la personnalité « en cours » (Terrestre) n’a aucun souvenir de qui elle est, de ses origines et même, de ses buts (pourquoi elle est là) ceci est voulu car si une personnalité se souvenait d’être un Soi, elle ne réagirait pas de la même façon face à certaines expériences typiquement humaines ni aussi spontanément.

 

 

 

Le fait même qu’elle puisse se croire seule, unique, sans réel pouvoir et à la merci de nombreux facteurs extérieurs pouvant largement interférer dans sa vie, est l’élément clef qui fait toute la richesse (et l’authenticité) d’une incarnation. En somme, c’est du fait même de son ignorance totale de ses origines, pouvoirs réels et buts que la personnalité présente toute les qualités requises pour expérimenter la vie humaine d’un point de vue vraiment humain.

 

A noter qu’une personnalité, contrairement à la croyance populaire, n’a aucune incarnation ou vie passée ! C’est le Soi qui se réincarne, pas ses extensions qui elles, ne connaissent et ne vivent qu’une seule vie terrestre.

De fait, une personnalité ne peut pas non plus avoir de « vies futures« , car les autres vies, passées ou futures, ne concernent que le Soi, pas ses extensions. C’est cet état de fait, mal compris par ailleurs, qui engendre cette peur panique de la mort.

La programmation cellulaire du corps physique de la personnalité contient, comme message, de n’avoir que cette vie à vivre en tant qu’unité de conscience. Le mental en déduit que, attendu que la personnalité a eut un commencement, et connaîtra nécessairement une « fin » comparable à une mort définitive.

 

Mais la réalité est à la fois plus belle et grandiose que cela ! Il existe deux « destinées probables » pour une personnalité terrestre : soit elle quittera son corps et redeviendra ce qu’elle était auparavant, c’est à dire un Soi Naturel, soit elle continuera en tant que qu’individualité distincte sur un quelconque des plans invisibles et poursuivra sa vie en tant qu’entité distincte de sa Source (le Soi) et devient alors elle-même un Soi, pouvant donner naissance à quelques extensions simultanées. Deux destinées autrement plus spirituelles et rassurantes que le vulgaire destin supposé de l’être humain, se résumant à devoir tôt ou tard « mourir pour de vrai » !

 

 

 

incarnation4Incarnations : Elles sont simultanées et non successives, comme le pensent généralement et à tort les étudiants qui n’ont pas encore compris que le temps et l’espace ne sont que des notions humaines. Toutes les incarnations d’un même Soi (ou Individualité) se produisent « en même temps » et c’est d’ailleurs pour cela qu’il nous est possible de soit-disant « revivre une vie passée ». Un peu de bon sens suffira pour admettre que si on peut « revivre » une vie passée, c’est qu’elle n’est pas « passée« , justement, mais « se passe » (se produit) actuellement ET à chaque instant.

Ceux qui peuvent vivre ce genre d’expérience à volonté (et ils sont rares) peuvent toujours tester cette affirmation : ils constateront que, en effet, quelle que soit l’heure ou l’époque où l’on tente ce genre de contact, on « tombe » immanquablement sur le déroulement d’une autre vie « en cours » (qui à son propre niveau se déroule dans son propre présent, donc.)

 

 

Quelques explications supplémentaires :

 

traditionsPourquoi existe-t-il tant de traditions différentes et de terme différents pour désigner des choses simples et identiques par ailleurs ? Pour deux raisons : l’une parce qu’il n’existe pas qu’une seule espèce et qu’un seul état d’esprit, et l’autre parce que les mentalités évoluent et nécessitent un enseignement évoluant en même temps qu’elles. Il serait désastreux que la connaissance concernant une créature évolutive ne soit pas capable de s’adapter aux changements successifs de cette créature.

Comme les mentalités diffèrent d’un peuple à l’autre, d’une époque à l’autre et d’un continent à un autre, les tentatives d’adapter la spiritualité à ces différences évoluent (ou changent carrément) de siècles en siècles.

Il n’est pas toujours aisé de comprendre intellectuellement ce fait, mais même s’il n’existait qu’une seule vérité (ou connaissance) pour tous, il devrait tout de même exister plusieurs manières de la transmettre correctement à tous.

 

S’il n’existait pas des êtres (hommes et femmes) assez intelligents et intuitifs pour comprendre cette subtilité, citée en bleu ci-dessus, la connaissance véritable, c’est à dire celle qui est relative aux lois et aux principes qui président au fonctionnement de l’esprit universel, serait perdue depuis bien longtemps ! D’ailleurs, à chaque fois que (passé ou présent) les véritables initiés n’ont pas la possibilité ou la pleine liberté d’instruire avec quelque autorité, des âneries monumentales sont colportées à la place des lois spirituelles véritables. Des siècles plus tard, tout le monde en rigole puis on repart pour un tour de conneries monumentales propagées en toute quiétude ! Un exemple significatif de ce lamentable dérapage spirituel se retrouve dans la signification attribuée au mot Sanskrit « Karma«  !

 

 

 

karma2Le Karma : Pour les uns, ce terme Sanskrit signifie que nous subissons, aujourd’hui, le résultat d’actes négatifs passés, commis par une autre personnalité que la nôtre (ce qui est très con, oui, je sais, mais c’est ainsi !)

Vous pouvez vérifiez quand vous voulez et sur n’importe quel moteur de recherche du web, la définition du mot « karma » et vous tomberez TOUJOURS sur une seule et même explication : le karma se résume à dépendre en grande partie de nos actes passés. Si la mort existait, les Rishi et les premiers Siddha se retourneraient dans leur tombe en entendant cela !

 

Comment l’être humain a pu devenir assez stupide pour avaler de telles couleuvres spirituelles ? Comment peut-il accepter ne serait-ce que l’idée qu’il lui faut SUBIR, dans cette vie, réussites et échecs de vies passées dont ils n’a en règle générale aucun souvenir ? La loi divine serait si conne que cela ?

Car même les lois humaines sont plus rationnelles et justes ! Par exemple, si vous devez comparaître devant un Tribunal pour un crime que vous avez commit, si vous n’êtes pas en pleine possession de tous vos moyens intellectuels et mentaux, aucun juge n’acceptera de vous condamner comme si vous étiez pleinement conscients de vos actes et des responsabilités qui s’y rapportent.

D’ailleurs, un châtiment serait, en plus d’injuste, complètement inutile puisque en tant que débile mental, vous ne pourriez pas avoir pleinement conscience du rapport -établit par des tiers- entre vos responsabilités civiques et les effets qui résultent de tout actes répréhensibles tombant sous le coup d’une loi civile.

 

 

 

initiation5

Cette mauvaise définition du mot « Karma » est due en grande partie au manque de connaissances réelles des plus célèbres orientalistes anciens et modernes qui tentèrent, chacun à leur tour, de traduire dans leur propre langue puis d’adapter à la mentalité de leurs semblables, des textes d’une profondeur qui leur avait, selon toute apparence, totalement échappée. Car aucun initié du passé n’aurait prétendu que le présent d’une personnalité peut dépendre du passé. Et encore moins des actes commis « jadis » par d’autres personnes vivant en des lieux et à partir d’un état d’esprit différents.

 

 

Les vrais initiés savent tous qu’avant toute action naît une pensée qui est ensuite responsable de cette action (logique.) Cette pensée peut être consciente et volontaire ou bien inconsciente et involontaire, mais il ne peut y avoir d’action sans une pensée préalable !

De fait, le mot « Karma » ne peut pas  se référer à un acte ; il ne peut, au pire, que se référer à ce qui PRODUIT (Cause) une pensée (Effet). Pensée susceptible de produire un acte par la suite. Les vrais initiés savent aussi que, selon une des principales lois spirituelles, « Tout est double » (cf : Table d’Émeraude) Partant, ils ne pouvaient pas employer un seul mot pour désigner une loi aussi importante.

 

 

Les deux termes originaux exacts sont « Karma Chitta » ce qui signifie : « Mouvements (Karma) de l’esprit (Chitta.) » Ces mouvements correspondent bien entendu à nos processus mentaux (pensées, etc) et le sens originel du mot « karma » était résumé par les psychologues ésotéristes par cette phrase (une fois traduite et adaptée, bien évidemment) :

« Homme, tant que tu penseras d’une manière précise et immuable, tu vivras des évènements extérieurs qui seront en correspondance directe avec tes pensées et qui seront tout aussi précis et immuables, car tu vivras toujours et en tout temps, le contenu formel de tes pensées. »

 

 

transmission initiatiqueLes psychologues ésotéristes sont POUR une transmission Initiatique adaptée à l’époque, au lieu, à la race et à l’état d’esprit général en cours MAIS ils sont surtout POUR la conservation intégrale des lois originelles ! Contrairement à l’adage, il est possible de traduire sans trahir; il suffit pour cela que le traducteur possède une maîtrise intellectuelle suffisante de son sujet et qu’il soit lui-même correctement initié à tout ce dont traite ce même sujet.

Rien de bien compliqué, en somme. Mais il est clair que la simple maîtrise intellectuelle d’une langue étrangère NE SUFFIT PAS pour faire d’un homme même très instruit, un orientaliste digne de ce nom.

 

J‘espère que cette petite révision pour les uns, découverte initiatique pour les autres, sera appréciée à sa juste valeur et que le lecteur deviendra (encore) plus conscient de l’importance de bien connaître un sujet avant de l’enseigner ou de le transmettre, quelle que soit la façon ou la méthode.

Rien n’est plus dangereux qu’une connaissance incomplète, si ce n’est une fausse connaissance ! Vous pouvez toujours vous référer à l’étymologie d’un terme pour essayer de définir son sens premier et réel. Attention aux faussaires de l’esprit qui peuvent devenir les fossoyeur de la connaissance initiatique !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Pandémie de Mensonges

Voici un article tiré du site http://vaccinh1n1.blog.mongenie.com et qui mérite d’être diffusé. L’article est loin d’être récent, je vous l’accorde, mais comme le français a tendance à avoir la mémoire courte, une petite injection de « Ne le saviez-vous pas déjà ? » ne saurait nuire à notre belle Démocratie 😀

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Lettre envoyée aux autorités médicales, gouvernementales et à tous les médias du Québec.

 

 

Lettre à l’intention des autorités médicales, gouvernementales et à tous les médias du Québec:

 

Collectif Liberté en Santé – «D’abord, ne pas nuire » – Hippocrate

collectifliberteensante@yahoo.ca

Montréal, le 8 décembre 2009,

À l’attention du ministre de la santé et des services sociaux du Québec, M. Yves Bolduc et de M. Alain Poirier, directeur national de la Santé Publique du Québec.

 

Monsieur le Ministre, Monsieur le Directeur national,

Nous sommes un groupe de citoyens concernés par la confusion et par les messages contradictoires qui circulent au sujet de la grippe A H1N1, des vaccins contre cette grippe et de l’approche de santé publique choisie. De nombreux citoyens et citoyennes sont inquiets du manque de clarté et du non respect de la liberté d’expression et de choix. Des scientifiques au Québec et ailleurs dans le monde ont exprimé des doutes quant à la pertinence et à l’innocuité des vaccins contre la grippe AH1N1 et au sujet des risques associés aux adjuvants et conservateurs (squalène, thimérosal, formaldéhyde…) (Annexe 1) Afin de clarifier la situation et de permettre à tous les citoyens de recevoir une information complète et ainsi d’exercer leur libre arbitre, nous avons préparé des questions à votre intention pour lesquelles nous souhaitons obtenir des réponses qui reflèteront toute la rigueur scientifique que vous avez le devoir et la responsabilité de présenter.

1 – Qu’est ce qui justifie les mesures exceptionnelles de santé publique pour faire face à la grippe A H1N1 lorsque d’une part, dans l’immense majorité des cas cette grippe se manifeste par des symptômes bénins (c’est-à-dire les mêmes symptômes que la grippe saisonnière) et d’autre part, les décès reliés à cette grippe sont très loin des chiffres de décès attribués à la grippe saisonnière ? (Un rapport de l’OMS datant du 27 novembre attribue 7820 décès à la grippe A H1N1 en 7 mois alors que la grippe saisonnière serait responsable de 250 000 à 500 000 décès par année.) Autant dire que si la grippe saisonnière avait eu la même médiatisation frénétique que la grippe A H1N1, nous aurions été sans cesse dans une effroyable pandémie sans en avoir conscience. (Annexe 2)

2 – Comment pouvez-vous nous garantir l’efficacité des vaccins antigrippaux alors que l’étude internationale la plus exhaustive sur ces vaccins (menée par la Collaboration Cochrane, sous la direction de Thomas Jefferson) a analysé toutes les études en la matière sur une période de 40 ans et a conclu récemment que les vaccins antigrippaux ont une efficacité très limitée, voire inexistante ? Auriez-vous, ainsi que les experts de l’OMS, omis de prendre en compte cette étude ? (Annexe 3)

3 – Face à la crainte d’une éventuelle mutation plus virulente, quels sont les éléments vous amenant à croire que les vaccins contre la grippe A H1N1 pourraient avoir une quelconque efficacité contre le virus muté lorsqu’il est écrit noir sur blanc dans votre dernier rapport : Vaccin contre l’influenza pandémique A H1N1, qu’ «il n’y a pas de données d’efficacité disponibles pour le vaccin contre la souche pandémique A(H1N1) 2009.» (Annexe 4). N’est-ce pas à cause des mutations constantes des virus de la grippe saisonnière qu’on incite les gens à se faire vacciner année après année pour s’immuniser ?

4 – Pouvez-vous prouver scientifiquement que tous les décès attribués à la grippe AH1N1 le sont sans AUCUN doute ? Nous vous rappelons qu’il est essentiel de tenir compte de l’état de santé initial des personnes atteintes afin de ne pas faussement attribuer les décès au H1N1 et ainsi induire la population en erreur. (Annexe 5)

5 – Pouvez-vous faire preuve de transparence et d’intégrité en vous engageant à informer la population des décès survenus APRÈS l’injection du vaccin ainsi que les décès liés aux effets secondaires et complications potentielles des médicaments administrés tel que le Tamiflu dont l’usage est fortement controversé dans de nombreuses recherches internationales? (Annexe 6)

6 – Vous avez assuré à la population à maintes reprises que les vaccins utilisés au Québec étaient sécuritaires. Sur quels tests, sur quels cobayes, pendant combien de temps (semaines, mois ?) et sur combien de personnes ces vaccins ont-ils été évalués avant d’être injectés dans des centaines de milliers de personnes?
Des tests ont-ils été effectués afin de déterminer les risques et les effets sur les fœtus et les enfants de 6 mois à 3 ans?
Étant donné l’importance de l’enjeu – la santé publique – pouvez-vous nous confirmer que ces tests ont été réalisés par des laboratoires indépendants afin d’éviter tout conflit d’intérêts? (Annexe 7)

7 – Avez-vous informé la population des risques toxiques et neurologiques à court et long terme des composants des différents vaccins utilisés au Québec? ( Annexe 8 )

8 – Avez-vous prévu un budget d’indemnisation des victimes possibles des vaccins contre la grippe A H1N1 ?
Quels sont les recours possibles pour des victimes potentielles de la vaccination sur les plans provincial et fédéral ? Qui paierait les indemnisations ? Les contribuables ou les fabricants des vaccins?

9 – Est-ce que les industries pharmaceutiques fabriquant les vaccins jouissent de l’immunité contre toutes poursuites judiciaires que des victimes et familles des victimes de la vaccination et de ses effets secondaires seraient en droit d’exiger ? Si oui, qu’est-ce qui justifie ce privilège en comparaison avec d’autres industries ? (Annexe 9)

10– Avis scientifiques différents.
Pourquoi avez-vous menacé des professionnels de la santé de représailles s’ils osaient remettre en question la pertinence des vaccins contre la grippe A H1N1? Votre attitude est-elle démocratique et conforme au code de déontologie des médecins qui stipule clairement le devoir de tout médecin de faire part de ses doutes face à un traitement proposé ? (Annexe 10)

11– 90 000 Québécois infectés et 4000 décès – la grippe AH1N1 ? – Non, il s’agit du nombre annuel des victimes des maladies nosocomiales (infection contractée au cours d’une hospitalisation). Quel budget avez-vous consacré à cette grave problématique en comparaison des 200 millions et plus dépensés pour la grippe AH1N1? Expliquez-nous, s’il vous plaît, la logique de vos choix budgétaires, c’est-à-dire l’utilisation de nos impôts pour améliorer la santé publique. (Annexe 11)

12 – Quels sont les critères précis qui justifieraient le déclenchement de l’état d’urgence sanitaire que, selon vos propres paroles, vous N’HÉSITEREZ PAS à instaurer ?
Veuillez indiquer clairement aux Québécois et Québécoises les droits et libertés dont ils seront privés.
Une telle menace contre nos droits humains fondamentaux ne peut s’exercer à la légère et la population doit être consciente des risques d’atteinte à nos libertés et à notre intégrité.
Pouvez-vous vous engager à faire diffuser ces informations et explications au grand public, notamment les articles 123 et 126 de la loi sur la santé publique ?(Annexe 12)

13 – Messieurs Bolduc et Poirier, vous arrive-t-il de lire la presse étrangère ? Si tel n’est pas le cas, nous vous invitons instamment à lire ce qui se passe en Europe où des médecins, du personnel infirmier et autres professionnels de la santé se posent de sérieuses questions quant à la pertinence et l’innocuité des vaccins contre la grippe AH1N1. Ce sont des scientifiques de formation médicale eux aussi, leurs points de vue n’ont-ils aucune valeur ? Nous vous invitons ainsi que tous les Québécois et Québécoises à lire un document qui devrait vous faire réfléchir et qui a été rédigé par le docteur Marc Girard, expert en pharmacologie (Annexe 13)

Nous espérons que votre curiosité scientifique est intacte et que vous serez ouverts à lire ce que des collègues médecins experts ont à dire.
En conclusion, Monsieur le Ministre et Monsieur le Directeur national de la santé publique, nous aimerions rafraîchir vos mémoires en citant quelques passages du serment d’Hippocrate et du Code de déontologie du Collège des Médecins du Québec :

 

Serment d’Hippocrate – version 1982 utilisée au Canada:

 

«Je jure de toujours avoir le courage de DOUTER DE MOI-MÊME et de ne JAMAIS prendre, pour mes patients, LE RISQUE D’UNE ERREUR QUI POURRAIT METTRE LEUR SANTÉ EN PÉRIL»

Dans le cas présent, pouvez-vous jurer Messieurs Bolduc et Poirier que les vaccins H1N1 ne mettent pas en péril la santé des personnes vaccinées?

Code de déontologie

Section VII – Intégrité

Art 83 : le médecin doit s’abstenir de GARANTIR, expressément ou implicitement, l’efficacité d’un examen, d’une investigation ou d’un traitement ou la guérison d’une maladie.

Art 88 : Le médecin qui utilise un média d’information s’adressant au public doit communiquer une information FACTUELLE, EXACTE ET VÉRIFIABLE.

Art 90 : Le médecin qui informe le public d’un procédé nouveau de diagnostic, d’investigation ou de traitement INSUFFISAMMENT ÉPROUVÉ doit mentionner les RÉSERVES APPROPRIÉES qui s’imposent.

Collège des Médecins – ALDO-Québec – 2009

p. 117

Qu’est-ce que le consentement libre et éclairé?
Le consentement est «la manifestation de la volonté expresse ou tacite par laquelle une personne approuve un acte que doit accomplir une autre». En reconnaissant au patient le droit de consentir à des soins, on lui reconnaît aussi, implicitement, celui de LES REFUSER.
Voir également l’article 11 du Code Civil du Québec.

 

Serment professionnel :

 

«Je donnerai au patient les informations pertinentes et je respecterai ses droits et son autonomie».

 

Étant donné l’urgence de la situation, nous vous demandons de nous répondre dans les dix jours. Il s’agit de la santé de toute la population du Québec qui est en jeu ainsi que la liberté d’expression et le droit pour les citoyens et les professionnels de la santé d’exprimer librement leurs doutes, leurs réticences et leur remise en question de pratiques et d’approches possiblement nocives.

Veuillez croire, Monsieur le Ministre et Monsieur le Directeur national de la santé publique, à l’expression de nos sentiments distingués et préoccupés.

 

Collectif Liberté en Santé

 

Contacts :

collectifliberteensante@yahoo.ca

Porte-parole du collectif : Frédéric Hazard, Corinne Ardon, Jérôme Boutin

Copies de la lettre envoyées aux destinataires suivants :

– Médias et journalistes québécois et internationaux

– Députés de l’Assemblée Nationale

– Autres collectifs de citoyens au Québec et en Europe

– Internet.
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Source de cette page, copie intégrale : http://vaccinh1n1.blog.mongenie.com

 

La « secte des adversaires des sectes »

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Je n’ai pas résisté au plaisir de vous livrer ici des extraits de « lettres ouvertes à la secte des adversaires des sectes » (1997) de l’Historienne et professeur belge Anne Morelli. Il m’a semblé que ces citations se passent de tout commentaires, si ce n’est un « Bravo » pour le courage et la clairvoyance évidente de l’auteure. Mais tout d’abord une courte biographie de ce professeur de critique historique Belge.

 

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Anne MorelliAnne Morelli est une historienne belge et professeur de critique historique appliquée aux médias modernes et d’histoire des Églises chrétiennes contemporaines et de Textes chrétiens contemporains. Elle a participé en tant qu’experte à la Commission d’enquête parlementaire sur les Sectes. Avec ses élèves en sociologie des religions, elle a étudié près de 90 groupes religieux, habituellement appelés « sectes », ce qui lui a donné matière pour ce court essai qui dénonce le lobby « anti-sectes ». Sa philosophie morale pourrait se résumer ainsi :

« Si vous n’aimez pas ça, n’en dégoûtez pas les autres ! »

Commençant par poser la question « qu’est-ce qu’une secte ? », Anne Morelli nous entraîne rapidement vers une autre question : « quelle différence y a-t-il entre une secte et une religion ? ». Pour elle, il n’y a pas d’autre différence que le regard que pose la société et ses médias sur tel ou tel groupuscule, mouvement, Église. Toutes deux procèdent du même phénomène humain, la croyance en une certaine forme d’irrationnel. Dans ces conditions, pourquoi l’Etat belge reconnaît-il et finance-t-il l’Eglise catholique et pas les Témoins de Jéhovah et la Scientologie ? Une question de rapport de force.

 

Anne Morelli2Anne Morelli met donc en garde contre les risques de toute chasse aux sorcières et nous amène donc à réfléchir. Avec une certaine ironie, elle plaide pour une tolérance religieuse élargie à tous les « fous de Dieu », qu’ils appartiennent aux grandes « multinationales » de la religion ou aux petits groupes indépendants, parmi lesquels il y a peut-être les futures grandes religions de demain. Mais en conclusion, elle revendique le « droit à la critique et à la dérision de toutes les idées, y compris les croyances et pratiques religieuses ».

« Je pense que les sectes ne sont encore en matière de « nocivité » que de pâles amateurs à côté des grandes multinationales des religions, dont les morts sont à comptabiliser par millions. »

 

 

Lettre ouverte à la secte des adversaires des sectes

 

Anne Morelli

 

Editions Labor, (1997 – 93 pages)

 

Anne Morelli3« Leurs méthodes sont partout semblables : jeter le discrédit sur tous les groupes religieux en dehors des grandes religions classiques et semer à ce sujet la désinformation. La « secte des adversaires des sectes » tenaille donc particulièrement les médias et le monde politique, mais ne néglige pas non plus l’approche du monde de la recherche universitaire. En France, deux associations se partagent ce « marché », correspondant aux deux options fondamentales de la société française : l’une est laïque (C.C.M.M.) et l’autre est catholique (U.N.A.D.F.I.). »

 

« Une autre pratique de désinformation menée par la « secte des adversaires des sectes » est de gonfler les chiffres des adhérents à ces religions minoritaires. Ces chiffres, après douze années d’enquêtes dans ces milieux, je suis plus que jamais incapable de les préciser. En 1981, j’avais – péché de jeunesse – lancé le chiffre de 80.000, mais au fur et à mesure de nos travaux, mes certitudes se sont envolées. Le chiffre, lui, a souvent été repris.

Dans chaque groupe religieux, on a tendance à les gonfler (cela donne du poids à la communauté et à ses croyances), mais curieusement, les adversaires des sectes aussi les gonflent, car la pertinence de leur « lutte » (et donc les moyens qu’ils réclament) est évidemment liée au danger potentiel que représente un groupe. »

 

Anne Morelli8« Lorsqu’un journaliste ne se soumet pas au schéma classique anti-secte, il est aussitôt accusé de complaisance. Ainsi, les auteurs de deux documentaires Arte consacrés aux mormons sont-ils vivement critiqués par « Le Monde » . Ils auraient présenté cette religion avec trop de sympathie… Les auditeurs belges, habitués à entendre l’actualité religieuse commentée par la douce voix de l’abbé Armand Pirard, croient rêver en entendant ces reproches.

Ils imaginent mal qu’à l’occasion, par exemple, de la bénédiction pascale ou d’un voyage du pape, un de ses mièvres commentaires se mette à investiguer à propos des finances du Vatican et de ses opérations douteuses, ou des effets catastrophiques de sa diplomatie pro-Croate.

Mais évidemment, il est des monopoles à ne pas traiter sans « complaisance » et des rivaux qu’il est bon d’enfoncer. On comprend dès lors pourquoi les « sectes » voient rarement avec plaisir débarquer en leurs murs des journalistes, chargés dès le départ de ramener des « informations » croustillantes, sensationnelles et surtout inquiétantes… »

 

Anne Morelli4« [Si un journaliste décrivait la bénédiction papale dans les termes habituellement utilisés à propos des sectes cela pourrait donner ceci:] Le gourou des catholiques s’est adressé à ses adeptes pour leur rappeler quelques-uns des mythes de leur bric-à-brac de croyances irrationnelles. Il leur a rappelé la nécessité d’embrigader leurs enfants pour faire proliférer le christianisme. Il avait son déguisement et ses colifichets habituels pour ce type de mascarade. »

« Les sectes ont généralement repris la tradition en vigueur dans les religions, qui veut que l’engagement total passe par le dévouement total. La vie monastique est évidemment construite sur cette base. Il faut se replonger dans la règle de saint Benoît, norme fondamentale de toute vie monastique en Occident. Tout plaisir personnel doit en être absent, et le temps, sauf l’indispensable à la survie, doit être totalement consacré à Dieu, soit par la prière (Ora et Labora) et rien, absolument rien, ne peut être possédé en propre puisqu’on a renoncé à posséder personnellement des biens. »

 

 

Anne Morelli7« Des Églises catholiques réalistes, comme les Églises américaines et canadiennes, ont d’ailleurs prévu des fonds spéciaux pour indemniser les victimes des prêtres pédophiles, prêtres qui seraient à 20% poussés à cette tendance. »

« La pérennité millénaire des religions n’est due qu’à cet envahissement intempestif des consciences enfantines, cette violation permanente de leur liberté par une information forcée, qui est le propre de tout conditionnement, mais donc aussi sans doute de toute éducation. »

« La secte, comme la communauté charismatique, le couvent, la prison, l’hôpital, la caserne, le pensionnat (et peut-être aussi certains partis ou entreprises lorsqu’il s’agit de Disney ou MacDo) est l’une des institutions totalitaires qui prend, marque, change de nom ou immatricule, imprime dans un moule et déguise pour donner l’impression d’uniformité des corps et des esprits. Elle ôte par essence sa personnalité à l’individu, qui n’a d’intérêt et de dignité qu’en tant que membre du groupe. »

 

 

Anne Morelli5« Il n’y pas de critères utilisables pour vérifier l’existence d’une foi et nous ne sommes pas en mesure de vérifier si ce que Ron Hubbard, fondateur de la scientologie a dit(..) est vrai ou faux. Toutes les croyances sont du domaine de l’irrationnel. »

« En réalité, toute croyance vue de l’extérieur est loufoque et il est impossible d’établir une gradation entre les religions selon leur degré plus ou moins élevé de rationalité. L’irrationnel des religions qui nous sont proches nous échappe parce que nous y sommes habitués. Mais rappelez-vous qu’un concile de l’Église s’est longuement penché sur une question […] : « La vierge Marie est-elle restée vierge également pendant son accouchement ? » […]

Nous atteignons peut-être là des sommets d’irrationnel (bien que le dogme de la trans-substanciation ou transformation du pain et vin en chair et sang réels de Jésus ne soit pas mal non plus!) mais nous nous permettons de rire lorsque la méditation transcendantale nous propose de changer le monde par la matière médiatrice ».

 

Anne Morelli6« Je pense que les sectes ne sont encore en matière de « nocivité » que de pâles amateurs à côté des grandes multinationales des religions, dont les morts sont à comptabiliser par millions. »

« On sait le tumulte que créa la liste des « sectes » à la suite du rapport. Les protestations viendront surtout du milieu catholique n’admettant pas que certains de ses groupes (Œuvre, Opus Dei, Charismatiques, …) s’y retrouvent malgré les appuis officiels qu’ils ont reçus et qui devaient, en principes, les rendre intouchables. »


 

Pour toutes les diverses citations entre parenthèses :

Anne Morelli « Lettre ouverte à la secte des adversaires des sectes »(Editions Labor, 1997)