Rappel de définitions

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Serge3Pour les débutants, pour tous ceux qui visitent pour la première fois ce Blog et même pour les habitués, voici un petit résumé du sens exact à donner à certains termes ésotériques, selon la psychologie ésotérique. Attendu que l’essentiel de ce Blog tourne autour de la psy éso, justement, il m’a semblé opportun de placer ici ce rappel du sens précis que nous donnons à certains mots. Cela dit, si l’un quelconque de nos lecteurs se trouve en désaccord avec l’une de ces définitions, qu’il se souviennent avant de tomber gravement malade que ces définitions ne concernent que les psychologues ésotéristes et que personne n’est obligé de les accepter.

 

 

 

Soi Divin-EveilLe Soi : C’est notre véritable individualité, c’est ce que nous sommes globalement. Ne peut pas s’incarner directement, car vibre trop haut et est bien trop vaste pour cela. Le Soi est composé de deux parties, en psy éso : le Soi Divin et le Soi Naturel ou Humain.

Le Soi Divin est notre première et plus Haute Réalité; il est notre Source-Centre, notre Origine, notre Essence spirituelle et notre Devenir (ou notre But) Comme sa fréquence spirituelle est celle de la Conscience Pure, il ne peut pas s’incarner ni même descendre en fréquence au niveau des plans dits « incarnatoires« , c’est à dire à partir -et en descendant- du Plan Causal. Pour contacter notre Conscience Divine, nous devons donc être capable de hausser notre conscience personnelle (le « moi« ) au niveau du plan immédiatement supérieur, c’est à dire le Plan Bouddhique car notre « Divinité » ne peut pas aller au-delà ou plus bas (en terme de fréquence.)

 

 

Le Soi est cette partie du Soi Divin qui est impliquée dans l’Aventure Humaine. C’est notre Individualité Humaine et c’est elle (et non l’âme) qui se réincarne de vies en vies. En fait, au niveau du Soi, les vies ne sont pas « successives » mais simultanées. Pour Lui, tout existe en même temps.

Il peut donc s’incarner dans ce qui, pour nous sur Terre, représente notre passé ou notre futur. Le Soi est évolutif, c’est à dire que sa conscience initialement divine, s’est teintée avec le « temps » (de notre point de vue terrestre) de toutes ces qualités et défauts qui font d’un être humain ce qu’il est. Disons que son expérience humaine lui a donné une certaine « couleur. »

 

Si le Soi Divin est totalement Divin, le Soi est on ne peut plus humain, car son degré d’investissement au sein de l’expérience matérielle et humaine, l’a rendu presque totalement humain. La plupart des Soi (sans le « s », même au pluriel, merci) sont humains à plus de 70% et rares sont ceux dont la partie divine l’emporte sur la partie humaine. Le Soi est capable d’envoyer plusieurs extensions de lui-même en simultané, ceci afin d’obtenir un maximum d’expériences dans un minimum de ce temps qui, bien que ne le concernant pas Lui-Même, concerne néanmoins chacune de ses extensions. Il est rare qu’un Soi choisisse d’envoyer deux extensions au même endroit (plans) et, surtout, au même « moment » (temps linéaire terrestre) Mais ce fait, même très rare, est ce qui a donné naissance à la croyance en les « âmes-sœurs. »

 

 

 

L’âme : (de animus et anima, en latin) l’âme, c’est tout simplement « ce qui nous anime » (d’où le nom) c’est à dire l’ensemble de nos pensées et de nos émotions, plus communément appelés « processus mentaux. »

L’âme n’est pas « quelque chose » ou « quelqu’un » mais juste un réservoir. Elle est la somme de toutes les expériences du Soi (Naturel), condensées en une sorte de vortex énergétique. Il ne faut pas confondre l’âme avec le Soi, c’est à dire l’Individualité Immortelle (Soi) avec la somme globale des expériences qu’elle a vécues, sur cette planète ou ailleurs (l’âme, donc.)

Bien sur, ce que nous vivons a une forte incidence sur notre personnalité et notre caractère mais l’individu est et sera toujours DISTINCT de ce qu’il vit et expérimente. Dans le cas contraire, s’il s’identifie à ce qu’il pense, ressent et vit, il devient le jouet de son propre esprit au lieu d’en être le Maître (véritable sens de l’expression « Atteindre la Maîtrise »)

En fait, ce n’est pas notre personnalité terrestre qui a une âme mais bien notre Soi, c’est à dire ce que nous sommes en tant qu’individualité humaine (Soi) issue d’une Individualité Cosmique (Soi Divin) L’âme est la somme d’expérience qui permet à quelque chose de Parfait et de Divin (Soi Divin) de connaître tout ce que peut vivre et ressentir une des Création Divine les plus élaborées (le Soi Naturel.)

 

 

 

personaLa personnalité : C’est une extension directe et ponctuelle d’un Soi (Naturel). Une personnalité incarne généralement un ou plusieurs aspects mentaux et émotionnels que la Soi-Conscience (l’Individualité, le Soi, ce que nous sommes en fait dans notre partie humaine) veut tester ou expérimenter. Selon l’état d’esprit qui doit être expérimenté, le Soi peut envoyer plusieurs extensions (ou « prolongements« ) de lui-même, sur plusieurs « plans » de conscience différents.

Par exemple, il peut simultanément « s’incarner » sur le Plan Causal, sur le Plan Mental, sur le Plan Astral et sur le Plan Terrestre (ou « physique dense.« ) Il n’est pas rare de voir un Soi employer simultanément une dizaine d’extensions, ceci afin d’obtenir plusieurs angles de vision différents à partir d’un seul et même état d’esprit.

La personnalité n’est évidemment pas immortelle et, d’ailleurs, elle n’a aucun intérêt à le devenir, du moins aux yeux du Soi. Durant une vie humaine donnée (une extension, donc) la personnalité « en cours » (Terrestre) n’a aucun souvenir de qui elle est, de ses origines et même, de ses buts (pourquoi elle est là) ceci est voulu car si une personnalité se souvenait d’être un Soi, elle ne réagirait pas de la même façon face à certaines expériences typiquement humaines ni aussi spontanément.

 

 

 

Le fait même qu’elle puisse se croire seule, unique, sans réel pouvoir et à la merci de nombreux facteurs extérieurs pouvant largement interférer dans sa vie, est l’élément clef qui fait toute la richesse (et l’authenticité) d’une incarnation. En somme, c’est du fait même de son ignorance totale de ses origines, pouvoirs réels et buts que la personnalité présente toute les qualités requises pour expérimenter la vie humaine d’un point de vue vraiment humain.

 

A noter qu’une personnalité, contrairement à la croyance populaire, n’a aucune incarnation ou vie passée ! C’est le Soi qui se réincarne, pas ses extensions qui elles, ne connaissent et ne vivent qu’une seule vie terrestre.

De fait, une personnalité ne peut pas non plus avoir de « vies futures« , car les autres vies, passées ou futures, ne concernent que le Soi, pas ses extensions. C’est cet état de fait, mal compris par ailleurs, qui engendre cette peur panique de la mort.

La programmation cellulaire du corps physique de la personnalité contient, comme message, de n’avoir que cette vie à vivre en tant qu’unité de conscience. Le mental en déduit que, attendu que la personnalité a eut un commencement, et connaîtra nécessairement une « fin » comparable à une mort définitive.

 

Mais la réalité est à la fois plus belle et grandiose que cela ! Il existe deux « destinées probables » pour une personnalité terrestre : soit elle quittera son corps et redeviendra ce qu’elle était auparavant, c’est à dire un Soi Naturel, soit elle continuera en tant que qu’individualité distincte sur un quelconque des plans invisibles et poursuivra sa vie en tant qu’entité distincte de sa Source (le Soi) et devient alors elle-même un Soi, pouvant donner naissance à quelques extensions simultanées. Deux destinées autrement plus spirituelles et rassurantes que le vulgaire destin supposé de l’être humain, se résumant à devoir tôt ou tard « mourir pour de vrai » !

 

 

 

incarnation4Incarnations : Elles sont simultanées et non successives, comme le pensent généralement et à tort les étudiants qui n’ont pas encore compris que le temps et l’espace ne sont que des notions humaines. Toutes les incarnations d’un même Soi (ou Individualité) se produisent « en même temps » et c’est d’ailleurs pour cela qu’il nous est possible de soit-disant « revivre une vie passée ». Un peu de bon sens suffira pour admettre que si on peut « revivre » une vie passée, c’est qu’elle n’est pas « passée« , justement, mais « se passe » (se produit) actuellement ET à chaque instant.

Ceux qui peuvent vivre ce genre d’expérience à volonté (et ils sont rares) peuvent toujours tester cette affirmation : ils constateront que, en effet, quelle que soit l’heure ou l’époque où l’on tente ce genre de contact, on « tombe » immanquablement sur le déroulement d’une autre vie « en cours » (qui à son propre niveau se déroule dans son propre présent, donc.)

 

 

Quelques explications supplémentaires :

 

traditionsPourquoi existe-t-il tant de traditions différentes et de terme différents pour désigner des choses simples et identiques par ailleurs ? Pour deux raisons : l’une parce qu’il n’existe pas qu’une seule espèce et qu’un seul état d’esprit, et l’autre parce que les mentalités évoluent et nécessitent un enseignement évoluant en même temps qu’elles. Il serait désastreux que la connaissance concernant une créature évolutive ne soit pas capable de s’adapter aux changements successifs de cette créature.

Comme les mentalités diffèrent d’un peuple à l’autre, d’une époque à l’autre et d’un continent à un autre, les tentatives d’adapter la spiritualité à ces différences évoluent (ou changent carrément) de siècles en siècles.

Il n’est pas toujours aisé de comprendre intellectuellement ce fait, mais même s’il n’existait qu’une seule vérité (ou connaissance) pour tous, il devrait tout de même exister plusieurs manières de la transmettre correctement à tous.

 

S’il n’existait pas des êtres (hommes et femmes) assez intelligents et intuitifs pour comprendre cette subtilité, citée en bleu ci-dessus, la connaissance véritable, c’est à dire celle qui est relative aux lois et aux principes qui président au fonctionnement de l’esprit universel, serait perdue depuis bien longtemps ! D’ailleurs, à chaque fois que (passé ou présent) les véritables initiés n’ont pas la possibilité ou la pleine liberté d’instruire avec quelque autorité, des âneries monumentales sont colportées à la place des lois spirituelles véritables. Des siècles plus tard, tout le monde en rigole puis on repart pour un tour de conneries monumentales propagées en toute quiétude ! Un exemple significatif de ce lamentable dérapage spirituel se retrouve dans la signification attribuée au mot Sanskrit « Karma«  !

 

 

 

karma2Le Karma : Pour les uns, ce terme Sanskrit signifie que nous subissons, aujourd’hui, le résultat d’actes négatifs passés, commis par une autre personnalité que la nôtre (ce qui est très con, oui, je sais, mais c’est ainsi !)

Vous pouvez vérifiez quand vous voulez et sur n’importe quel moteur de recherche du web, la définition du mot « karma » et vous tomberez TOUJOURS sur une seule et même explication : le karma se résume à dépendre en grande partie de nos actes passés. Si la mort existait, les Rishi et les premiers Siddha se retourneraient dans leur tombe en entendant cela !

 

Comment l’être humain a pu devenir assez stupide pour avaler de telles couleuvres spirituelles ? Comment peut-il accepter ne serait-ce que l’idée qu’il lui faut SUBIR, dans cette vie, réussites et échecs de vies passées dont ils n’a en règle générale aucun souvenir ? La loi divine serait si conne que cela ?

Car même les lois humaines sont plus rationnelles et justes ! Par exemple, si vous devez comparaître devant un Tribunal pour un crime que vous avez commit, si vous n’êtes pas en pleine possession de tous vos moyens intellectuels et mentaux, aucun juge n’acceptera de vous condamner comme si vous étiez pleinement conscients de vos actes et des responsabilités qui s’y rapportent.

D’ailleurs, un châtiment serait, en plus d’injuste, complètement inutile puisque en tant que débile mental, vous ne pourriez pas avoir pleinement conscience du rapport -établit par des tiers- entre vos responsabilités civiques et les effets qui résultent de tout actes répréhensibles tombant sous le coup d’une loi civile.

 

 

 

initiation5

Cette mauvaise définition du mot « Karma » est due en grande partie au manque de connaissances réelles des plus célèbres orientalistes anciens et modernes qui tentèrent, chacun à leur tour, de traduire dans leur propre langue puis d’adapter à la mentalité de leurs semblables, des textes d’une profondeur qui leur avait, selon toute apparence, totalement échappée. Car aucun initié du passé n’aurait prétendu que le présent d’une personnalité peut dépendre du passé. Et encore moins des actes commis « jadis » par d’autres personnes vivant en des lieux et à partir d’un état d’esprit différents.

 

 

Les vrais initiés savent tous qu’avant toute action naît une pensée qui est ensuite responsable de cette action (logique.) Cette pensée peut être consciente et volontaire ou bien inconsciente et involontaire, mais il ne peut y avoir d’action sans une pensée préalable !

De fait, le mot « Karma » ne peut pas  se référer à un acte ; il ne peut, au pire, que se référer à ce qui PRODUIT (Cause) une pensée (Effet). Pensée susceptible de produire un acte par la suite. Les vrais initiés savent aussi que, selon une des principales lois spirituelles, « Tout est double » (cf : Table d’Émeraude) Partant, ils ne pouvaient pas employer un seul mot pour désigner une loi aussi importante.

 

 

Les deux termes originaux exacts sont « Karma Chitta » ce qui signifie : « Mouvements (Karma) de l’esprit (Chitta.) » Ces mouvements correspondent bien entendu à nos processus mentaux (pensées, etc) et le sens originel du mot « karma » était résumé par les psychologues ésotéristes par cette phrase (une fois traduite et adaptée, bien évidemment) :

« Homme, tant que tu penseras d’une manière précise et immuable, tu vivras des évènements extérieurs qui seront en correspondance directe avec tes pensées et qui seront tout aussi précis et immuables, car tu vivras toujours et en tout temps, le contenu formel de tes pensées. »

 

 

transmission initiatiqueLes psychologues ésotéristes sont POUR une transmission Initiatique adaptée à l’époque, au lieu, à la race et à l’état d’esprit général en cours MAIS ils sont surtout POUR la conservation intégrale des lois originelles ! Contrairement à l’adage, il est possible de traduire sans trahir; il suffit pour cela que le traducteur possède une maîtrise intellectuelle suffisante de son sujet et qu’il soit lui-même correctement initié à tout ce dont traite ce même sujet.

Rien de bien compliqué, en somme. Mais il est clair que la simple maîtrise intellectuelle d’une langue étrangère NE SUFFIT PAS pour faire d’un homme même très instruit, un orientaliste digne de ce nom.

 

J‘espère que cette petite révision pour les uns, découverte initiatique pour les autres, sera appréciée à sa juste valeur et que le lecteur deviendra (encore) plus conscient de l’importance de bien connaître un sujet avant de l’enseigner ou de le transmettre, quelle que soit la façon ou la méthode.

Rien n’est plus dangereux qu’une connaissance incomplète, si ce n’est une fausse connaissance ! Vous pouvez toujours vous référer à l’étymologie d’un terme pour essayer de définir son sens premier et réel. Attention aux faussaires de l’esprit qui peuvent devenir les fossoyeur de la connaissance initiatique !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)