Les initiés parlent et écrivent souvent par paraboles, c’est-à-dire que ce qu’ils disent ou écrivent ne veut pas dire exactement ce qui est dit ou ce qui est écrit, mais va au-delà du sens apparent ou immédiat. Pourquoi cela ? Pour faire suer les débutants ? Nous sommes en droit d’en douter. Parce que tous les initiés du passé et du présent sont de gros orgueilleux qui « se la pètent » ?
Nous sommes également en droit d’en douter.

Mais alors quoi ? Si vous demandez carrément à l’un d’eux, et en supposant qu’il ait envie de répondre honnêtement, il vous dira un truc de ce genre là :

« Nous écrivons et parlons par paraboles afin que ce qui est dit ou écrit ne soit pas accessible aux feignants de l’esprit, c’est-à-dire à tous ceux qui conservent l’espoir qu’on les assume et qu’on fasse tout à leur place, gratuitement et sans aucun remerciement de leur part, comme si donner de la connaissance était un devoir pour l’initié et recevoir cette même connaissance un droit de naissance pour l’ignorant. »

Si cette réponse a le pouvoir de vous choquer, alors tous ceux qui ont refusé de vous la donner honnêtement avaient raison d’agir ainsi !
Si cette réponse ne vous choque pas, c’est que vous étiez prêts à la rencontrer de face et que les initiés que vous avez rencontrés n’en étaient pas de vrais (d’initiés) puisqu’ils auraient dû prendre conscience de votre préparation à connaitre la vérité qui « dérange » mais affranchit.

Si cette réponse vous fait pouffer de rire par son aspect coquin, frais, spontané et drôle, alors je viens de vous faire perdre un temps précieux en vous faisant croire que vous deviez me lire ou que vous aviez encore besoin de quelqu’un d’autre que votre propre Soi !

Serge Baccino

(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Normalement, une religion (du latin religare = relier) devrait nous relier à Dieu… Certes ! En fait, la plupart des religions relient l’homme à une certaine idée de Dieu, mais pas au Divin Lui-Même. Attendu que même les religions les plus archaïques (non, j’ai pas dis ringardes) reconnaissent que Dieu réside en nous, il me parait hypocrite de prétendre relier les hommes à une chose à laquelle ils sont déjà… Reliés !

Et si ce Dieu est déjà en nous, inutile de se mettre la queue en tire-bouchon pour l’y faire entrer de force ! Les Siddha (êtres parfaits) de l’Inde ancienne et qui ont initié Gautama, disaient : Dieu est en vous en tant que vous… Comprendre :

Vous êtes déjà ce que vous désirez atteindre.
Non pas « vous avez déjà atteint…. » mais bien : VOUS ÊTES DÉJÀ ce que vous désirez atteindre… Il faut juste un peu de temps du point de vue humain pour en prendre conscience, pour le réaliser.

Dès lors, se relier à Dieu reviendrait en fait à… Se relier à soi-même ! Et trouver Dieu reviendrait enfin à se rencontrer Soi.

N’est-ce pas hilarant, Monsieur le curé ? Ah, non, pardon, pas pour vous, en effet, car dans ce cas, vous ne nous servez plus à rien.

Serge Baccino

Sauf pour les images réputées libres de droits et gratuites.

Lorsqu’on parle de Kabbale à une personne, cette dernière se croit obligée d’évoquer immédiatement le peuple hébreu qui en est, dit-on, à l’origine. Aussi bizarre que cela puisse paraitre, très peu de gens pensent à évoquer également le grand Hermès Trismégiste et l’Hermétisme en général. Il existe pourtant un ouvrage de référence, connu de tous les passionnés d’ésotérisme et qui se nomme le Kybalion.

La racine « KBL » dans le titre de ce livre se veut une référence à un certain cheval ailé à la blanche robe et qui s’envole à tire d’aile vers les cieux. Les sept principes hermétiques sont le fondement de l’hermétisme, issu de l’antique sagesse Atlante, Égyptienne et Grecque. Apparemment, il existerait donc une kabbale non-juive qui serait comme un pavé dans la mare des historiens de l’occulte. Cette kabbale là est bien liée à un cheval, fougueux destrier sur lequel s’envolent à tire d’ailes nos état d’esprit les plus élevés, vibratoirement parlant.

Pour les mordus du symbole, ajoutons que le cheval blanc et ailé représente, en Inde, le Kalki avatar, c’est à dire la somme de tous les êtres humains supra-conscients par excellence et dont la kundalini (Saint-Esprit en basse fréquence) a permis à son mental déjà illuminé par ailleurs, d’atteindre des niveaux de Beauté et de créativité proprement inconcevables pour un humain ordinaire.

Serge Baccino

Sauf pour les images trouvées sur le web, réputées libres de droits et gratuites.

Je copie ici un texte que j’avais posté, en tout dernier, sur un forum où la libre-expression se résumait à penser comme ses administrateurs.
Si j’évoque ce problème d’expression conditionnée, c’est parce qu’une partie du texte qui suit s’y réfère, indirectement.

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La rivière détournée

La vie est comparable à une rivière qui s’écoule dans sont lit naturel, c’est-à-dire selon un itinéraire qu’elle s’est elle-même tracé. L’énergie de notre âme -car l’âme est avant tout de l’énergie- est comparable à une rivière : si on lui demande de suivre un itinéraire (une façon de voir la vie) autre que celui qui découle naturellement de sa propre expérimentation, elle se retrouve à la fois perdue (détournée de ses buts premiers) et sans force (il est épuisant de chercher à satisfaire les attentes d’autrui.) Les ésotéristes de jadis avaient remarqué qu’une âme doit tout d’abord retrouver son « orientation » première (son état d’esprit individuel et unique) AVANT de pouvoir accéder à plus de force ou de pouvoir.

En effet, tout comme il ne sert à rien de remplir un seau percé en son fond, de même, il est inutile de donner plus de pouvoir à celui ou à celle qui ne cesse d’en perdre ou d’en gaspiller sans même le réaliser. Ainsi, toujours selon les doctes psychologues ésotéristes du passé, la DYNAMIQUE de l’âme réapparait dès lors que cette dernière retrouve une façon originale (personnelle) et novatrice de penser.

Ainsi naissent des techniques aux nom modernes telles que « Psychodynamique » ou « Psychorientologie » pour décrire ce processus aussi naturel que légitime qui consiste à s’émanciper de circuits mentaux autres que les siens. Le pouvoir de l’âme  » coule de source « , pourrait-on dire !

Serge Baccino

(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)