Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Autres considérations sur le moi humain

Autres considérations sur le « moi » humain

 

Le « moi » est conçu à partir de tout et de rien. On y retrouve la génétique, l’éducation, l’enseignement et une foule de processus mentaux hérités de tiers. Autant dire que le « moi » est fait de tout, sauf de « qui nous sommes vraiment. » D’ailleurs, il n’est même pas « à nous », puisque son contenu est rarement « pour nous » (à notre avantage.) Avec le temps, et si la personne est assez intelligente et surtout, observatrice, le contenu hétéroclite du « moi » est remplacé par nos propres idées, concepts, croyances, etc.

Mais ajouter un peu de soi ne supprime en rien tout ce qui n’est pas originaire de ce « moi ». Ainsi, même lorsque nous croyons être bien « nous », nous ne sommes, au mieux, que la moitié de nous ou, du moins, la moitié d’un « moi » qui soit vraiment à nous. Autant dire qu’une large part reste à supprimer afin de libérer le « moi » légitime, lui donner plus d’aisance et d’amplitude. Une fois que tout ce qui apparaît en grisé, à la vue spirituelle, est supprimé, sommes-nous pour autant si libre que cela ?

Hélas non ! Non, parce que parmi ce qui nous apparaît comme étant « blanc » ou lumineux dans un « moi », toujours à la vue spirituelle, il existe des idées ou des décisions qui, même si elles sont de nous, ne sont pas pour autant « pour nous » (à notre avantage.) Cela provient du fait que ce qui est bien de nous est souvent originaire de notre enfance et découle d’un mode de raisonnement qui est loin d’être des plus matures.

Par exemple, à l’âge de sept ans, un enfant réalise que lorsqu’il est malade, tout le monde, autour de lui, lui prête bien plus d’attention, voire lui passe certains de ses caprices, chose impensable en temps ordinaire. Alors cet enfant de sept ans va initialiser un protocole intérieur dont le contenu pourrait ressembler à ce qui suit : « Si je suis malade, on s’occupe plus de moi, on m’aime plus, on me passe mes caprices. Je dois donc être malade lorsque je désire être choyé et obtenir toute l’attention que je désire. »

Et comme le subconscient raisonne par déduction et par association d’idées, il aura vite fait d’en arriver à cette version plus élaborée : «  Il faut que je sois malade souvent (rythme) et longtemps (durée), afin que je reçoive ce qui me procure le plus de plaisir. » Ici, de l’attention accrue et un niveau d’indulgence particulier. Les années passant, si aucune contre-indication ne vient troubler cette instruction mentale d’origine, même l’adulte se retrouvera toujours sous l’égide de cette loi secondaire (ou loi de l’âme.)

Et à l’évidence, même si, de prime abord, l’idée semblait séduisante jadis, il n’en est certainement pas de même une fois la personne rendue à l’âge adulte et ne comprenant pas pourquoi elle est souvent malade et aussi, pourquoi ses maladies, bénignes ou graves, durent si longtemps. L’idée à retenir, ici, c’est que ce conditionnement mental peu heureux installé durant l’enfance, appartient effectivement au « moi », qui était celui de l’enfant et qui, à présent, est celui de l’adulte.

Mais pour autant, on ne peut pas affirmer que ce dernier soit utile ou positif. Pourtant, à la vue spirituelle, cette partie du « moi » apparaitra comme étant lumineuse, à savoir comme appartenant effectivement au « moi ». Pour un psychiste même expérimenté, cela pourra être pris pour une partie saine de l’âme qu’il ne faut en aucune façon remettre en question. Et encore moins supprimer !

On vois donc qu’il peut exister de l’ombre au sein même de la lumière, si cette dernière bien que parfaitement nôtre, n’est pas pour autant « pour nous » ou à notre avantage.

 

Serge Baccino

Présence du passé dans le futur présent

Présence du passé dans le futur présent

Lorsque nous repensons au passé, nous le faisons… Au présent. Si le passé n’était pas présent en nous, nous ne pourrions pas y avoir accès à un quelconque moment présent. Nous avons foi en le fait d’avoir vécu tel ou tel autre évènement du fait que son souvenir est présent en nous.

Imaginons que l’on nous fasse croire que nous avons vécu un évènement. Ce dernier sera présent en nous et nous pourrons y avoir accès et le considérer comme un authentique souvenir. De même, si on nous hypnotise, on peut implanter des « souvenirs » étant inventés le jour même. Le conscient traitera l’info comme s’il s’agissait réellement d’un ancien évènement et donc, d’un souvenir.

Enfin, il y a les méthodes de MK Ultra permettant d’implanter artificiellement de faux souvenirs qui sont du coup présent en nous. Il est également possible d’effacer tout un pan entier de nos souvenirs, sur plusieurs années.

La clef ésotérique et psychologique à retenir est le fait que quel que soit le souvenir, réel ou factice, la mémoire se base toujours sur ce qui est en nous et qui participe donc du présent, en toute logique.

 

Serge Baccino

Vous avez dit hoax

Vous avez dit hoax ?

C’est quoi un « hoax » ? C’est quand vous pensez une chose au sujet de laquelle les autres ne sont pas du tout d’accord. Du même coup, votre pensée est nécessairement fausse et vous devez à tout prix cesser d’importuner les honnêtes gens avec vos idées bizarres, voire subversives. Le résumer ainsi est à la fois plus simple et surtout, plus honnête. Et c’est quoi un « complotiste » ? Une personne qui parle de complots ? Non ! Surtout pas !

Cela pourrait attirer l’attention des gens sur ce même éventuel complot ! Un complotiste est une personne qui voit des complots partout. Et qui, le cas échéant, n’hésite pas à en inventer. Cette autre version est bien plus reposante. Surtout pour ceux qui ne désirent pas attirer l’attention sur eux !

Nous vivons une époque des plus intéressantes, même si, par certains côtés, elle peut effrayer au pire ou agacer au moins. En fait, c’est excellent ce qui se passe depuis quelques petites années !
C’est toujours excellent quand l’ennemi vous menace de se tirer lui-même non pas une balle dans le pied mais bien une balle dans chaque pied et ce, tandis qu’il tient un pistolet dans chacune de ses mains. Qu’est-ce que cela signifie ?

Cela signifie que le fait que les « hoax » et les « complotistes » supposés augmentent, les contre-mesures augmentent de concert. Autrement dit, plus il y aura d’affirmations jugées inacceptables par quelques-uns, plus il y aura de voix pour s’élever en contre. Et à un moment, il deviendra évident que tout ce que disent les uns est immédiatement infirmé ou même critiqué par les autres.

C’est un peu comme si une personne prétendait défendre la liberté d’expression, ou du moins la sienne, et qu’en même temps, elle en arrive à vouloir supprimer l’expression de tous ceux qui pensent différemment. Plus les gens essayeront de discréditer ceux qui pensent autrement, plus ils se dévoileront eux-mêmes comme étant suspects pour le moins. Lorsqu’une chose est fausse, pourquoi s’en inquiéter ? Depuis quand est-ce « un devoir » de dénoncer l’erreur chez les autres ? Est-ce que dans le passé nous dénoncions ceux assez bêtes pour ne pas partager nos convictions religieuses ou politiques ? En quoi ce que pensent les autres et qui est réputé faux, peut nous affecter ou nuire à nos intérêts réels ?

Que se passe-t-il vraiment depuis les trois dernières années ? Il se passe une chose invraisemblable en toute autre époque. Une chose qui aurait bien fait rire « les puissants » de tout bord, il n’y a seulement qu’une petite dizaine d’années. À cette époque, il y avait si peu de tentatives pour dénoncer certaines exactions qu’il était inutile, pour les « accusés » de seulement daigner se défendre ou nier les faits. Mais voici que désormais, à la moindre tentative pour dénoncer certaines vérités cachées, les concernés réagissent avec véhémence en accusant ceux qui dénoncent de « complotistes » ou de toute autre appellation laissant entendre que « c’est celui qui dit qui est » (si cette phrase peut rappeler quelque chose à quelques-uns !)

Les accusations des fameux « complotistes », à savoir la somme de leurs « hoax » poussent les éventuels concernés non pas à laisser courir avec dédain ou à se défendre mollement mais plutôt à tenter de saborder littéralement l’intelligence et le niveau de respectabilité de ceux qui osent dénoncer les faits. Car si ce n’était pas des faits, pourquoi toutes ces campagnes et cette agitation pour imposer à l’opinion publique qu’il existe des gens qui vivent dans leur tête et se font des idées sur tout ?

D’autant qu’il n’est nullement question de « se faire des idées sur tout » mais juste de dénoncer, ponctuellement et dans un registre précis, ce qui se passe sous le nez conciliant de tous. Il est vrai que les médias « autorisés » font correctement leur travail de désinformation, soit en niant les faits pourtant probants, soit en faisant mine que tout va bien dans le meilleur des mondes, dormez braves gens ! Et bien sûr, il existe tant de techniques de contournement ! Il est question du laptop d’un personnage célèbre ? Alors on met l’accent sur le réchauffement climatique. Vous ne saviez pas ? Ah non ? Eh bien en vérité, il n’a jamais fait aussi chaud depuis des centaines d’années ! Oui, Madame, comme je vous le dis ! La glace des pôles a tellement fondu que d’ici une petite quinzaine, on pourra se baigner à Paris, en se servant de la Tour Eiffel comme plongeoir.

Bon, remarquez, si ce sont les médias qui le disent, comment cela pourrait-il être faux, hein ? Les « hoax » sont réservés au peuple, vous ne l’aviez pas encore compris ? Du moins à cette partie du peuple qui ose encore avoir d’autres idées que celles autorisées. Pensez différemment reviendrait donc à être « complotiste. » Autrement dit, à voir des complots là où il n’existe que de braves pères de famille, époux impeccables qui ne sauraient mentir sans tomber gravement malades le jour même ! Et comme personne ne désire être complotiste, au vu de la réputation de merde que ça leur offre généreusement…

OK, mais comment ça va se terminer, tout ça ? Réponse : tout naturellement. À force de se tirer des balles dans les deux pieds, les représentants du D.S. ne vont plus réussir à marcher. Leurs simagrées ne fonctionneront plus. Même le plus imbécile ou le plus terrorisé par le fait d’être rejeté par autrui, comprendra qu’on l’a pris pour une Tanche de la Baltique. Bien sûr, il ne saura pas pour autant comment réagir, mais au moins, il cessera d’aider les autres à le maintenir dans un niveau d’idiotie que même lui ne supportera plus.

Nous ne prétendons pas ici que les accusations vont devenir si nombreuses que le D.S. va se retrouver submergé. Nous expliquons seulement un processus naturel qui réclame un certain temps pour devenir évident aux yeux de tous. Le D.S. a déjà perdu mais il ne le réalise pas encore. Il n’est pas habitué à perdre, vous comprenez, sa foi en son pouvoir est donc illimitée. Toutefois, certaines révélations, plus puissantes et documentées que d’autres, vont déstabiliser à un point ceux qui prétendent guider les peuples humains, que c’est tout naturellement qu’ils seront écartés du pouvoir. Cela n’indique en rien que les peuples vont se reprendre en main immédiatement. Ne rêvons pas ! La plupart des gens ont besoin d’être dirigés, quitte à être conduit dans des directions non souhaitées. Mais au moins, ceux qui dirigent actuellement ne pourront plus le faire. Plus jamais.

Très bien, supposons. Mais toutes les infos qui circulent sur le Net sont-elles crédibles pour autant ? Bien sûr que non, voyons ! Comment pourrions-nous parler de « hoax » sans en inventer quelques-uns au passage ? On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même ! Vous désirez que les gens croient qu’il n’y a que des « hoax » sur le Net ? Facile : créez-en la moitié et ça passera crème, comme disent les pâtissiers. Vous désirez faire croire que les « complotistes » sont en fait des déficients mentaux ? Facile ! Créez-en de toutes pièces une bonne dizaine au moins, bien ridicules et affirmant des choses invraisemblables et les gens, dès le onzième complotiste, ne penseront même plus à vérifier, même si c’est « sourcé », comme ont dit. De toute manière, si une « source » n’est pas acceptée, elle n’en est plus une. Forcément.

Pour en terminer avec ce sujet, parlons deux minutes de ces fameuses « sources » ! N’avez-vous pas la désagréable impression que depuis que les gens réclament « des sources », ils réclament surtout que vous compreniez que vous n’êtes pas crédibles, en tant qu’individu, si vous ne réussissez pas à prouver que d’autres pensent la même chose. Car une source ne prouve absolument rien du tout ! Le fait que tel bouquin dise la même chose ou qu’Untel, vivant au XVIIe siècle ait écrit que ce qu’il affirme est vrai, ne constitue en rien une preuve de véracité. C’est juste que d’autres en parlent aussi, ce qui est rassurant pour les inquiets de la pensée individuelle. Mais par-dessus tout, devoir citer des sources à tout bout de champs, démontre seulement que l’être humain n’a aucune confiance en les autres et in fine, en lui-même. Les sources sont la mort de l’individualité et de son propre degré d’authenticité.

 

Serge Baccino

Vous avez dit D.S.

Vous avez dit D.S. ?

Ou  » Se méfier du DS et de ses pièges « 

 

Il nous faut nous méfier du piège du collectif, apparemment « pour notre bien » et avec d’excellentes intentions, mais qui pourrait surtout permettre au D.S. de durer quelques mois voire années de plus. Plus que jamais, nous devons privilégier l’individu et donc, l’individualité. De toute façon, il ne peut y avoir de réelle collectivité sans que ce soit d’authentiques individualités qui la forment.

 

Le problème du collectif, c’est qu’il oblige chacun, et donc tous, à s’adapter au plus grand nombre, quel que soit la qualité d’état d’esprit produit par ce plus grand nombre. Ce qui pousse l’être soit à s’adapter de force et donc, à se trahir, soit à se retrouver en disharmonie avec le groupe.

 

L’un des buts insidieux de l’État Profond est de laisser croire au peuple que la collectivité est la solution à tous les maux. En réalité, cela revient à ne plus pouvoir générer d’états d’esprit personnels et donc, multiples. Or, il est impossible de diriger mille personnes qui pensent différemment. Par contre, il est aisé de manipuler à souhait mille personnes qui ne pensent que comme une seule.

 

Le D.S. travaille toujours à deux niveaux en simultané : tandis qu’il crée un problème, il propose une solution. Cela au cas ou quelques-uns ayant échappé au nivelage de conscience, réagissent en recherchant une autre solution. En offrant une ou plusieurs fausses solutions, le D.S. s’assure de conserver le contrôle sur tous et sur chacun. Ainsi, quand un problème réel inventé ne marche pas, il propose de fausses solutions et s’assurent de conserver un train d’avance sur les véritables insoumis.

 

De même, il faut se méfier de toute forme de spiritualité moderne qui prêche le collectif, le retour aux « peuples premiers ». Le but est est de faire retomber la conscience collective, dont certains sont au niveau du Plan mental (4D) au niveau du Plan astral (3D). De même pour ceux qui glorifient le chamanisme, les chamans, les drogues soi-disant « inoffensives », etc. Ce genre de traditions dépassées ont besoin de l’astral pour fonctionner.

 

Serge Baccino

 

Un univers pour tous tous son univers

Un univers pour tous, tous son univers

Connaissez-vous le principe du garçon de café ? Non ? Alors voici. Vous allez régulièrement dans un café en ville. Vous aimez ce café. Pourquoi ? Déjà, parce que le cadre est agréable et, surtout, parce que le serveur est à la fois sympa, rapide et qu’il devine presque le moindre de vos besoins. Il arrive toujours vers vous avec un sourire, alors que vous vous prépariez à commander un autre verre. Au début, disons les trois premiers mois, vous jouissez tranquillement et en silence du fait. Vous le notez juste, en somme.

Puis, un beau jour, n’y tenant plus, vous vous sentez obligé de vous adresser au serveur, non pas pour commander, vous l’avez fait il a dix minutes à peine, mais pour l’informer de votre ressenti envers lui. Vous lui avouez que vous appréciez grandement son professionnalisme, qui est un des rares serveurs à être toujours d’humeur égale et qu’il vous sert d’une manière excellente.

Et là, dès la semaine suivante, c’est la catastrophe ! Le serveur semble aigri, limite vous en vouloir. Il oubli votre commande ou vous apporte la commande de la table d’à-côté. Il ne met plus les « amuses-gueules » et quand vous le lui faites remarquer, très poliment, il vous répond que ce n’est pas systématique, que ce n’est pas un dû. Bref, vous ne reconnaissez plus ce serveur. Que s’est-il passé ? Pour le comprendre, il faut savoir reconnaître qui est qui et pourquoi.

Voici une autre question : pourquoi attendons-nous tous des autres ? Les parents des enfants puis les enfants des parents ? Que peuvent bien posséder les autres que nous ne possédions pas déjà nous mêmes ou que nous ne puissions acquérir seuls ? Chacun vit dans son propre univers conscient, géré par son mental, aux niveaux conscient et inconscient, le dernier étant bien plus vaste que le premier. Dans cet univers de conscience individuelle, l’Esprit nous sert sans cesse mais nous ne pouvons pas le remarquer, du moins pas au début.

Au fur et à mesure de l’évolution de notre conscience, à savoir alors que l’inconscient se déverse dans le conscient, nous réalisons graduellement qu’en effet, tout est fait pour que nous puissions vivre comme il se doit et selon notre chemin de vie. Il n’y a pas de moment où commencent ce que l’on nomme les « synchronicités » : il y a juste ce moment où nous commençons à réaliser leur présence.

Mais nous devons encore comprendre cette vérité qu’elles sont là depuis le début, mais que nous n’en étions pas encore conscient. Le fait que chacun soit (et vive dans) son propre univers mental et que l’évolution consiste à évacuer l’inconscient pour le rendre conscient, consiste en un immense secret pouvant changer notre vie. Il est important de comprendre ces vérités, au risque de croire qu’il nous faut attendre que les autres soient libres et conscients pour que nous puissions enfin vivre libres et heureux, en toute conscience.

Par ailleurs, et ce n’est pas la moindre des informations à retenir, l’Esprit nous sert de mille façons différentes et à chaque instant de notre vie. Le comprendre et l’accepter comme vérité nous fait ressentir de la gratitude. Et cette gratitude nous permet de prendre conscience de nos acquits, de les faire passer dans le domaines des Mémoires et de ce fait, nous préparer (disponibilité) à recevoir plus encore. Souvenez-vous de la célèbre phrase de Jésus : « Lorsque vous demandez, faites comme si vous aviez déjà reçu… »

Tout ce dont nous avons besoin existe déjà. Nécessairement ! Dans le cas inverse, comment pourrions-nous l’obtenir ? Après sa fabrication ? Mais alors pourquoi ce conseil de remercier pour ce que nous avons déjà reçu, alors même que nous sommes occupés à demander ce qui nous manque encore ? Est-ce illogique ? Non. En fait, l’Esprit crée toute chose en simultané. Ainsi, il a déjà donné et ce, depuis bien longtemps ! Remercier avant d’obtenir permet au mental humain de réaliser cette vérité inouïe que tout est déjà là, disponible, déjà offert à tous et pour tous, en somme.

 

Serge Baccino

Illusion et témoignage des sens

Illusion et témoignage des sens

 

Comment savons-nous que les choses et les êtres existent ? Nous le savons parce que nous en avons conscience et ce, par le biais de nos cinq sens (vue, ouïe, odorat, le goût et le toucher.) Comme nous prenons conscience de notre environnement par le biais de nos sens objectifs, nous croyons avoir la preuve formelle que cet environnement existe, qu’il est bien concret et donc matériel.

En réalité, nous n’avons pour preuve réelle que le témoignage de nos sens mais ignorons si toutes ces choses existent vraiment, indépendamment de notre prise de conscience. Ce qui est certain consiste donc en ce témoignage de nos sens, pas les choses censées exister selon ce même témoignage de nos sens.

Et si d’autres nous certifient, hilares, que même lorsque nous ne sommes plus là et donc plus conscient de notre environnement, ce dernier existe toujours, la preuve étant qu’il existe pour eux ? Cela sera juste la preuve que leurs propres sens témoignent également d’une perception identique, ce qui prouve l’existence de cette perception et non l’existence de ce dont témoignent leurs sens.

Nos sens ont pour rôle de transformer des longueurs d’ondes différentes ou des structures mentales de fréquences différentes en quelque chose d’intelligible pour notre mental via le cerveau. En somme, ce que nous percevons n’est pas nécessairement relié à ce qui est ainsi capté, au niveau informationnel : c’est juste lié à ce que le mental collectif a besoin ou envie de voir et surtout, à ce qu’il est habitué à rencontrer et qui lui assure une certaine « stabilité psychologique » (pareil pour tous, tout le temps.)

Stabilité qui ne découle pas nécessairement d’une intention louable, surtout si l’on se souvient de la présence imposée d’une Matrice dont l’un des buts inavoués est de nous couper de l’actualité universelle. Ainsi, quelles que soient nos perceptions, elles nous informent seulement de tout ce qui correspond à tout ce qui a été préalablement mémorisé et donc, accepté pour vrai.

L’exemple de la télévision est parfait pour imager notre propos. Ce qui est le double cas de le dire ! En effet, ce qui se passe sur notre écran a l’air bien réel et concret et pourtant, nous savons que la télé se borne à capter des ondes qui sont ensuite transformées en images et en son. Nos sens reliés au fonctionnement du cerveau produisent un effet similaire. Nous croyons voir et entendre ce qui semble se produire « au-dehors » alors qu’en réalité, tout se produit par imagerie mentale et dans notre conscience.

Et comme l’être humain est relié à l’Inconscient Collectif (I.C.) et qu’il y est maintenu quasi de force par la matrice artificielle, quasiment tout le monde « capte » les mêmes fréquences mentales, ce qui maintient un niveau très élevé d’illusion.

Il existe deux niveaux principaux d’illusion : celui produit par la Matrice Divine, faite d’une multitude de sous-matrices secondaires et évolutives (dites soit étagées, soit intriquées) et celui de la matrice artificielle actuelle, qui s’est ajoutée à toutes les autres et qui est en fait la plus débilitante de toutes, coupant l’être humain de l’essentiel de son être et des capacités qui vont avec.

Sans la matrice artificielle instaurée jadis pour nous protéger puis récupérer par la suite par les reptiliens et assimilés, nous serions tous et depuis longtemps, dans la 5D, qui est le seul et véritable premier niveau universel de perception. Présenté autrement, la 5D devrait être notre plan « physique dense » à la place de la 3D, le plan incarnatoire par excellence et donc, le plus bas en fréquence.

 

Serge Baccino