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Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Afin que ça ne se reproduise plus

Afin que cela ne se reproduise plus

Ce matin, je me suis réveillé en songeant à la dernière guerre, celle de 39/45. Puis en regardant l’heure sur mon portable, j’ai pu y lire 10:01. Mais moi, bizarrement, j’ai cru y lire 1.0.0.1 et ça a fait « tilt » dans mon esprit, non encore réaligné avec les réalités, toutes relatives, de ce Monde phénoménal. Avant la guerre, les Français se supposaient libres et vivaient en correspondance directe avec cette croyance, représentant une fréquence mentale comme une autre au sein même de l’Inconscient Collectif. Qui se plaindrait d’être libre ? De la seule manière qu’il a toujours connu.

Pour qu’une personne se plaigne, il lui faut deux polarités opposées mais complémentaires, à savoir qu’il lui faut tout d’abord posséder (ou croire posséder) une chose puis s’en retrouver dépossédée, plus ou moins brusquement et surtout, en toute conscience. Ici, il est important de noter la présence indispensable de la conscience ! Si nous ne sommes pas conscients de souffrir, alors qui est là pour souffrir et en avoir conscience ?

Juste avant la guerre, les gens étaient polarisés sur le mode binaire 1. Ils vivaient selon un état d’esprit qu’ils avaient toujours connu et ils ne pouvaient donc ni se réjouir ni même se lamenter, puisque aucune condition contraire directement vécue (ce qui se passe ailleurs impacte moins notre âme) n’était présente afin de leur permettre de comparer. Comme on le sait, la richesse ne peut qu’impacter la conscience du pauvre, jamais du déjà riche depuis toujours. Le riche ne sera choqué, en toute conscience, que s’il perd sa fortune. Ces considérations pourraient paraître évidentes et même superflues, mais vous verrez, plus loin, qu’elles ne sont peut-être pas inutiles.

Avant la dernière guerre mondiale, la vie sur Terre fonctionnait selon le PREMIER mode binaire 1. Celui-ci consistant à vivre selon un état d’esprit général ne permettant pas de comparer l’ »avant » avec l' »après » ou, si vous préférez, ne permettant pas ENCORE de pouvoir mesurer la valeur d’une chose grâce à son absence avérée. Imaginer est une chose, vivre en est une autre. Le Français moyen ne connaissait pas d’autres vécus que le sien et il pouvait alors s’imaginer sans trop d’effort que SA vie actuelle était la seule qu’il puisse vivre.

Puis vint la guerre. Et avec elle, l’apparition du premier des deux 0. Dès lors, il devint facile de pouvoir comparer ce qui fut avec ce qu’il advint, presque du jour au lendemain. L’absence du premier 1 permettait de vivre pleinement la présence du premier 0, en somme. Terminé de vivre libre sous… L’occupation ! Ou, devrions-nous écrire, la préoccupation ! Car la France n’a pas été seulement « occupée » : l’ensemble des Français étaient alors préoccupés. Ils se demandaient si ce qu’ils avaient connu (Le premier 1) allait ou pouvait seulement revenir un jour. Tous étaient prêts à faire n’importe quoi – notez bien ce passage- pour que reviennent « les beaux jours » (état d’esprit précédent.) Et en effet, tous firent n’importe quoi pour permettre que ce qui était considéré comme « la liberté d’avant« , puisse revenir.

Mais tous n’usèrent pas du même « n’importe quoi« , si nous pouvons dire. Loin de là ! Car tandis que certains « prirent le Maquis » et formèrent cette Caste humaine courageuse appelée « La Résistance« , d’autres firent un choix infiniment plus « modeste » dirons-nous ici, en ce sens qu’ils préférèrent se ranger du côté du plus fort puis du vainqueur, finalement. Et à un moment donné de cette aventure humaine secondaire, il apparut comme évident que les Allemands avaient gagné.

Si quelques velléités de courage de dernière minute permirent à la Résistance de recevoir l’aide inespérée de certains Français humbles de position sociale mais forts de leur indignation envers les privautés que s’allouaient les militaires allemands, une surprise et de taille pris de court nos pauvres maquisards, lorsqu’ils durent se rendre à l’évidence qu’ils devraient en fait œuvrer contre la vindicte de deux ennemis en même temps : les Allemands et… Les Collabo ! Ces derniers se distinguèrent par leur souci et leur capacité étonnante à trahir leurs frères, même quand cela ne leur était pas imposé par la force et les menaces.

On voit souvent, dans les films (hélas nombreux) de guerre, de pauvres familles menacées par les militaires allemands et les forcer ainsi, sous peine de mort violente, à trahir leurs semblables. Cette manière de présenter les choses et typique de l’état d’esprit du français moyen qui, comme le précisait en son temps un certain général deux étoiles, a la mémoire courte. En vérité, il y eut bien plus de délations gratuites et fort inutiles, car relevant d’aucune contrainte autre que la jalousie et la médiocrité mentale, que de dénonciation sous la contrainte, qui était on ne peut plus excusable, la chose devrait être entendue.

À ce niveau d’avancement de la guerre, les Français étaient passés du premier 0 au second, celui qui découle d’une volonté de voir se terminer les malheurs de tous, mais aux dépens de quelques-uns présentant une tournure d’esprit inadéquate, c’est-à-dire ne correspondant pas à la volonté souveraine et définitive du plus fort. Et pour mémoire, les plus forts, avant 1945, c’étaient les dictateurs qui, depuis l’Allemagne ou bien à l’abri des éclats d’obus, imposaient à leurs militaires un comportement proprement inhumain.

Et comme déjà mentionné, les Français n’en pouvaient plus. Il fallait que cela cesse et au plus vite ! Alors tandis que certains faisaient leur possible pour décourager voire chasser l’envahisseur, d’autres, indignes du nom de français si ce n’est d’être humain, faisaient leur possible pour faire échouer le travail underground d’une poignée de femmes et d’hommes dont les noms, oubliés de tous ou presque, tapissent les dalles commémoratives. Bizarrement, aucun nom de délateurs et de traîtres à leur patrie, n’est mentionné sur aucunes autres stèles ! Et pourtant, c’est sur une bien piètre « victoire » que fut soi-disant rétabli le second 1 du 1001. Mais il ne s’agissait plus du même chiffre. Il ne s’agissait plus du rétablissement d’un état d’esprit passé, inconscient de certaines choses, certes, mais vierge encore de certaines exactions commises en toute conscience, mais vite « oubliées« . Ou presque.

Car qui pourrait « oublier » les souffrances causées à autrui sciemment et donc volontairement et sur la foi en une intention aussi égoïstement inhumaine ? Qui peut se salir l’âme et prétendre ensuite ne pas être au courant des faits ? Le second 1 ne fut jamais comme le premier et il ne le sera jamais plus, désormais. Sauf si ceux de notre époque qualifiée de « moderne » ont le courage de prendre en compte cette erreur commise par lâcheté et acceptent librement d’affirmer tout haut  » Plus jamais ça ! «  Mais est-ce le cas ? Un nouveau 1001 nous est actuellement proposé, ne le voyez-vous donc pas ? Ou est-ce que vous n’avez aucun intérêt à voir ce qui dérange votre petit confort mental si précieux et relatif à votre seule personne ?

Mais quel est le premier 1 s’il est vrai que selon la loi des cycles, l’histoire tend de nouveau à se répéter ? Il est représenté par la période qui se situe aux alentours de 2015 ou 2016 jusqu’aux tout débuts de ce vent de folie qui souffle désormais sur notre nation (et sur d’autres) et qui flotte à la place du drapeau français dont les couleurs ne signifient plus rien depuis belle lurette. Avant le confinement, nous pensions vivre heureux, en paix et surtout, dans une liberté relative, certes, mais n’était-ce pas là la seule manière de vivre connue pour les nouvelles générations ? En fait, chacun DORMAIT selon des raisons lui étant propres et que plus personne, ou presque, ne jugeait utile d’invoquer, de peur de devoir les remettre en cause.

Ceux qui le faisaient tout de même étaient considérés comme de doux rêveurs, au mieux, ou comme de dangereux extrémistes ou « gourous » dont il fallait absolument se défier, au pire. Voire se débarrasser (voir entre autres actions de la Miluvides dans son aide efficace au trésor public ou « impôts. ») Et une fois de plus, nous y sommes ! Après avoir quitté le premier 1 (état d’esprit général précédent et seuls connu et usité), nous avons connu le premier 0, consistant en un effarement général : mais que se passe-t-il ? Qu’arrive-t-il à ce Monde ? Part-il en dégringolade, tête la première ? etc., et etc.

Puis est arrivé l’état d’esprit propre au second 0 ! Tandis qu’une poignée de femmes et d’hommes courageux tentent de s’opposer, plus ou moins adroitement il est vrai, à la tyrannie qui est désormais en place, d’autres ont déjà baissé les bras et préfèrent, comme jadis leurs grands-parents sans doute, se ranger du côté où la force aveugle et incontournable prime. Drôle de situation qui pourrait nous rappeler une époque… Que très peu d’entre nous et encore vivants, ont pu connaître. Et il est dommage que l’histoire soit encore et toujours écrite par ceux qui n’en conservent que ce qui les met à l’abri de la vindicte publique.

Alors nous sommes en droit de nous poser cette redoutable question : quelle valeur exacte ou de quelle nature véritable sera le prochain et dernier « 1 » de ce nouveau 1001 ? Devrons-nous encore oublier l’infamie, la traîtrise puis la lâcheté de ceux qui, ensuite, quand tout semblera être rentré dans l’ordre, feront mine au mieux de n’avoir rien fait et au pire, d’avoir participé à la libération de cette nouvelle guerre dont l’occupant et l’occupé partagent une seule et même nationalité ?

Si la réponse est « oui« , alors viendront d’autres cycles de 1001. Mais chacun sera pire que le précédent, car mémoire courte ou non, le but est de comprendre afin d’apprendre, pas de tricher pour mieux éluder qui nous sommes vraiment.

Si la réponse est « non« , alors nous allons devoir prévoir deux styles différents de stèles commémoratives ! L’une de deux sera à la gloire reconnue et acceptée de tous des « lanceurs d’alertes » qualifiés par le vulgaire de « complotistes » mais seuls à oser dire la vérité et se dresser face aux pouvoirs en place, au risque d’en perdre la vie. Quant à l’autre stèle, elle sera là pour témoigner de la fourberie, de la lâcheté et du manque cruel de fraternité humaine, de tous ceux qui PAR PEUR ou par intérêts égoïstes, se seront rangés en ces temps très difficiles, du côté des envahisseurs d’âmes, des destructeurs de d’amour-propre et de libertés individuelles.

Pour en terminer avec le sujet. Il n’est même plus utile, désormais, de savoir ce que l’État Profond cherche à cacher au public. Ce qui compte, c’est la méthode employée, liberticide en diable comme jamais vu auparavant. Nous vivons tous une PRESSION PSYCHOLOGIQUE immense dont le but est sans doute de faire ressortir tout le mauvais et le décadent contenu dans l’âme humaine. Ou plus simplement et directement, afin de permettre l’expression débridée de toutes les souffrances accumulées EN SILENCE et sous le règne de la peur, d’un public toujours propre à se laisser manipuler sans réagir comme il se doit (contre les manipulateurs, et non contre ceux qui souffrent de concert.)

Il est clair que tout cela doit cesser, nous sommes bien d’accord. Mais pas à n’importe quel prix ! La honte a déjà été la récompense d’une France sauvée par d’autres de l’envahisseur. Conservons en arrière-plan de notre mémoire QUI fut notre « sauveur« , à la libération ! Doit-il revenir une fois de plus nous sauver, mais cette fois, de nous-mêmes ? C’est l’avenir, un avenir très proche, qui nous l’apprendra. Le temps explique tout. Mais il ne guérit pas certaines blessures que l’on se fait à soi-même en arguant de l’impunité de ceux qui ne savaient pas.

Note de fin d’article : C’est au nom de ma liberté d’expression que ce texte a été écrit sur MON blog puis partagé ensuite sur MES pages et seulement à l’attention de ceux qui PARTAGENT déjà ma façon de voir. Mais connaissant déjà l’avis des opposants à cette même liberté de conscience, je me passerai donc de tout commentaire « en contre » qui, contrairement à la croyance véhiculée seulement par ceux qui y trouvent avantage, ne fait plus, désormais, « avancer les débats« . Les commentaires visant à discréditer mes propos seront effacés, parce que pour ma part, je n’essaye pas d’être libre en imposant mes idées « chez les autres » mais me contente de l’être sur mes pages et supports personnels. Vous pouvez en faire de même mais si vous insistez pour argumenter en contre tout de même, j’insisterai, moi aussi et virerai tout commentaire désobligeant.

 

Serge Baccino
©Août 2020 – Tous droits réservés. Si vous désirez me citer ou copier ce texte, n’oubliez pas de citer les noms de ce blog ainsi que celui de son auteur.

Quand convaincre devient inutile

Quand convaincre devient inutile

« Il n’est plus temps de s’encombrer de gens qui affirment ne pas avoir envie de s’encombrer de nous. »

Cette phrase paraît soit innocente, soit déplacée, soit indigne d’une personne se prétendant « spiritualiste. » Et ça tombe super bien : je ne suis ni innocent et rien n’est plus « déplacé » que de débouler sur les pages privés des autres pour leur affirmer péremptoirement qu’ils ont tort. Et par dessus tout, grâce à Dieu, je ne suis pas « un spiritualiste » (Ne me parlez pas de malheur !)

Je peux ainsi penser, écrire, parler et agir bien plus librement que si j’étais toujours conditionné par un tas de croyances et de suppositions mentales juste digne de faire braire de rire une autruche d’Andalousie. Bon, OK : tous n’ont pas cette chance de nos jours, il faut bien le reconnaître. Mais inutile de se montrer mesquin, cela doit déjà être assez pénible pour eux.

Ainsi, il m’est apparu comme évident que les différents « lanceurs d’alertes » et autres « complotistes » se sont assez « mouillés » et ont assez été foulés aux pieds par les plus imbéciles de France et de Navarre, pour qu’il ne soit plus nécessaire, désormais, de continuer à « agresser » les programmations mentales de celles et de ceux surtout effrayés par la libre pensée déconditionnée.

Plus sobrement, il est temps de réaliser qu’il ne faut plus essayer de convaincre ceux qui se présentent déjà comme des cons vaincus. J’irai même jusqu’à dire qu’il ne faut plus essayer de les avertir. Depuis le temps, et malgré ce que cela à pu coûter à quelques-uns, ce devrait être chose faite.  S’ils ne l’ont pas compris déjà, il ne le comprendront pas non plus en les matraquant de ce qu’ils considèrent, de toute manière, comme « de fausses informations. » Les véritables informations vraies à n’en plus pouvoir, propres sur elles et encaustiquées à la vaseline serbo-croate, ne pouvant provenir que des médias dits indépendants (gag !) et bien sûr « officiels ». Il ne leur reste donc plus que la version dite « karmique » de base pour les forcer à admettre l’évidence.

Mais versons dans le encore plus sobre et donc, dans le bien plus clair. Certains ne pouvant apprendre qu’en perdant un bras ou une côte, laissons la vie se charger de les instruire de la douloureuse manière à laquelle ils sont habitués et qui semble séduire leurs croyances et certitudes intimes. J’allais écrire « leur intelligence », c’est fou comme l’on peut être parfois distrait en écrivant !

Ce qu’est cette version ultime d’apprentissage ? Vous la connaissez déjà. Vous n’avez simplement plus l’habitude (ni le besoin) de faire appel à elle. C’est pour cela que vous ne pensiez pas à elle, tout bêtement. L’habitude est une seconde nature, dit-on. Le non-emploi efface la mémoire et avec elle, les habitudes. Ceux qui ne savent pas encore apprendre « par la douceur » (comprendre de leur propre intelligence et discernement), apprennent tôt ou tard « par la douleur. » Est-il seulement utile d’expliciter cette dernière méthode d’apprentissage ?

Toutefois, et d’un point de vue purement pratique, même s’il n’est pas nécessaire d’expliquer comment la vie s’y prend pour nous instruire par la souffrance, il nous reste à faire cesser au plus vite, une relation des plus délétères qui a bien assez durée. Je veux parler ici de cette manie suspecte de chercher à convaincre autrui supposément « pour son bien » et de s’épuiser à expliquer les choses en faisant mine de ne pas voir que l’autre, en face, n’en a rien à battre de nos explications, car il préfère encore et toujours ses propres idées. Pour le formuler plus abruptement :

« N’en avez-vous pas marre d’être pris pour un imbécile au mieux ou un pour dangereux complotiste, au pire ? »

Mieux encore : n’est-il pas un brin suspect de chercher ainsi à  sauver les autres malgré eux ou contre leur gré ? Tout le monde apprend ou, à tout le moins, pourrait apprendre, pour peu qu’il le veuille bien. Cela dit, je ne parle pas ici pour ceux qui font un boulot formidable d’information quasiment en temps réel, mais juste pour ceux qui ne sont pas là pour informer mais qui tiennent à tout prix à informer les autres de ce qui, pour eux, est la vérité.

Pour ma part, j’écris et échange sur ces choses sur mes pages. j’ai bien essayé, moi aussi, d’aller « prêcher la Bonne Parole » à d’autres, mais ayant constaté assez vite leur degré épouvantable de fermeture d’esprit à autre chose qu’à ce qui se trouve déjà entre leurs deux oreilles, j’ai vite fini par me lasser. Je témoigne ici plus que je n’instruit les autres, car je le dis et le redirai encore : je ne parle ou n’écrit que pour ceux qui partagent déjà le même état d’esprit que le mien. Et si cela effraye, défrise ou fait suer les autres, qu’ils aillent boire un café pour se calmer les nerfs puis qu’ils comprennent au moins cette vérité :

Leur version n ‘a d’intérêt ou d’importance que pour eux et pour tous ceux qui pensent comme eux ! Qu’ils aillent donc semer eux aussi là où des graines sont déjà plantées. Les résultats sont toujours inespérés !

 

Serge Baccino

Tous droits réservés – ©2020

 

 

 

 

La Loi principale de la véritable information

Un peu de psychologie comportementale, juste pour faire suer certains qui ne comprendront rien à ce que j’écris ici et se chargeront sans doute de me le faire savoir, avec la diplomatie qui les caractérise (lol).

Il existe deux manières antinomiques d’informer un peuple ignorant et devenu à la longue dépendant de son incapacité à gérer seul sa vie, et se sentant du même coup impuissant face à l’adversité. Soit vous lui transmettez cette info en respectant l’une des plus importantes lois du fonctionnement de l’esprit, soit vous ne lui transmettez qu’un seul aspect de cette loi, celle qui maintient l’homme dans l’ignorance crasse, dans la dépendance et dans la peur.

Par exemple, si vous lui dites qu’une loi risque d’être votée sans l’avis du peuple, que celle-ci va le priver du peu de liberté qu’il lui restait et que vous ne lui présentez que cet aspect du problème, vous n’obtiendrez, au mieux, que ce type de réactions psychologiques : de la peur, de la colère, un sentiment d’impuissance venant renforcer l’idée d’absence de pouvoir individuel et donc, de liberté, et cela cautionnera cette idée annexe de dépendance à autrui. Un autrui qui comme les parents jadis, détient encore et toujours, le pouvoir absolu, incontournable.

À l’inverse, si vous l’informez d’un problème à venir, en même temps que sa solution la plus rationnelle, vous frôlez alors la méthode la plus efficace et surtout, la plus rationnelle d’information. En effet, les gens n’auront pas le loisir de stresser, car le problème ainsi que ses solutions probables, lui sont présentés conjointement. L’une (la solution) annulera les effets délétères de l’autre (le problème.) La Loi en présence se nomme  » Principe de Polarité « , qui énonce que  » Tout est double, tout va toujours par paires d’opposés complémentaires, toute condition étant obligatoirement accompagnée de sa condition inverse… etc.« 

Certes, il serait idéal que celui qui a été brimé sa vie durant et qui est également celui qui reçoit ce dernier type d’information complète, se fasse lui-même l’agent actif principal de tout évènement le concernant directement ! Qui dirait le contraire ? Mais il y a une distance immense (en termes de parsecs mentaux) entre l’idéal et l’actualité dans sa plus stricte et sobre expression. Un citoyen lambda n’a pas été formé pour être libre et pour réellement (et complètement) penser ou même raisonner seul. Il est habitué non pas à être épaulé mais à être assumé par d’autres que lui.

Cet état de fait, voire cet état d’être, a commencé à s’installer en lui dès la prime enfance, tandis que ses parents, réputés veiller sur lui et lui dispenser amour et protection, lui ont surtout transmis cette injonction mentale de ne jamais décider seul, de ne jamais se croire libre au point de pouvoir gérer lui-même sa vie et, par extension, plus tard, celle de ses proches (sa future famille.)

Dès lors, il devient moins question de  » liberté  » que de niveau réel de libre arbitre. La différence tenant au fait que pour être vraiment libre, il faut être habitué à vivre seul et sans aide aucune. Pas question, partant, de voter pour que d’autres s’inquiètent du sort de toute une nation, à la place de tous ceux qui la composent. Notre société est basée presque entièrement sur l’assistanat et au minimum, sur la guidance. Il nous est donc habituel que d’autres se chargent pour nous de notre destin. Le fait que ces mêmes autres soient censées œuvrer pour nous n’impliquant pas qu’ils réussissent à le faire ou qu’ils aient même l’envie d’y parvenir un jour !

C‘est donc en tenant compte du degré réel de liberté et de maturité mentale que nous devons considérer la véritable information. Véritable signifiant ici  » correspondant et au plus près, au degré d’émancipation spirituelle des êtres. » Informer n’étant pas synonyme d’affoler ou d’agacer, toute prétendue  » info  » ne contenant QUE sa version dualiste et négative (le problème, uniquement) consiste donc en un moyen supplémentaire d’augmenter le marasme en cours.

Ce qui ne signifie pas pour autant une volonté de nuire ! Ni même une volonté d’aider vraiment. Cela signifie que les effets seront des plus mitigés au mieux.

Il pourrait sembler étrange de parler d’information en lui incluant d’office ses deux pôles opposés mais (si) complémentaires. Pourtant, les différents états mondiaux sont habitués à conserver ce qui devrait être une information destinée à tous secrète, cela aussi longtemps qu’ils n’ont pas trouvé le moyen de la divulguer selon leur vue et au moment le plus approprié.

Ce réflexe bien humain, issu lui aussi de la prime enfance et du genre :  » Comment et à quel moment le plus opportun, avouer à papa que c’est moi qui aie cassé son outil préféré ? « , pourrait être employé intelligemment, pour une fois. Par exemple, en cas de problème, ne pas informer le peuple tant qu’une solution vraiment viable n’a pas été trouvée. Ce serait toujours de la dépendance, de l’assistanat, tout ce que vous voulez, mais ici, au moins, l’intention serait saine et louable, en plus de volontaire.

Si nous ramenons ces derniers propos à notre (bien triste) actualité, que pouvons nous constater ? Nous pouvons constater deux choses, même seulement avec un minimum de discernement. La première, que les différents états n’ont même plus envie de cacher le fait que  » La Loi, c’est l’État, un point c’est tout.  » Alors que l’idée première était que le peuple acceptait de s’en remettre à d’autres, avec confiance et sérénité, pour qu’ils agissent au mieux des intérêts du plus grand nombre. L’intérêt a disparu, au profit du seul pouvoir d’action. C’était la même chose avant, ça l’a toujours été, nous l’avions bien compris, n’est-ce pas ? Mais était-ce depuis toujours aussi… Visible ?

À l’évidence, le seul intérêt de l’état ne concerne que ceux qui le composent. Mais dans ce cas, et puisqu’il en a toujours été ainsi, pourquoi est-ce devenu subitement aussi évident, aussi visible ?

Ici nous pouvons laisser La Loi s’énoncer elle-même ! Réponse : parce que, pour la première fois depuis une éternité, des êtres humains courageux et soucieux de liberté raisonnable (ou relative) ont si bien Œuvré en silence mais avec une diabolique efficacité, que très bientôt il ne sera plus possible de fonctionner sur une jambe, comme depuis des centaines d’années au moins.

La Loi va s’instaurer pour ainsi dire d’elle-même et toute décision ou solution viable ne suivant pas une problématique quelconque, n’aura plus la possibilité de s’exprimer librement. Pour que l’homme devienne libre, il faut que l’information ne le soit plus ! Du moins, le genre d’information unilatérale et amputé de sa moitié la plus active.

On ne dira plus aux gens que telle catastrophe mondiale  » pourrait  » se produire, voire se reproduire à plus ou moins brève échéance : on dira que tel problème a été éradiqué avant même qu’il n’en devienne vraiment un ! On affirmera que puisqu’il a été une première fois éradiqué, il serait vraiment inspiré de ne pas tenter de se reproduire en vain ! On ne travaillera plus en laboratoire sur des agents pathogènes possiblement mortel, avec  » l’espoir  » de trouver le moyen de l’éradiquer ensuite : on ne produira plus jamais et auparavant, ce qui pourrait ensuite nécessiter le besoin d’être éradiqué ! En clair, on ne créera plus de problèmes impliquant ensuite que tel ou tel autre métier puisse justifier sa présence et s’enrichir.

Pour conclure, je rappellerai une règle mentale qui a fait ses preuves :  » Ce qui se produit en mal et inconsciemment ou involontairement, sera de même produit inconsciemment et involontairement, mais en bien. Et inversement.  » Je vais le reformuler ici :  » Nous, le peuple, nous avons été asservis durant de longs siècles sans avoir eu besoin de bouger le petit doigt. Selon la Loi, nous serons libérés de cet asservissement, sans avoir à faire quoique ce soit également. « 

Cela dit, je comprends fort bien que beaucoup hurleront à l’assassin en lisant ces dernières lignes. Je les comprends et je compatis, car moi aussi j’aurais aimé participer à ma libération. Mais je ne me souviens pas, hélas, d’avoir participé à mon incarcération !

 

Serge Baccino
Tous droits réservés – ©2020

 

Technique moderne de manipulation mentale

Technique moderne de manipulation mentale

Ou comment violer une des principales lois du fonctionnement de l’esprit, en toute tranquillité et sous le nez de tous.

Technique de manipulation mentale : On fait très peur à une partie de la population au sujet d’un évènement qui ne pourrait pas arriver sans son aide. Puis on attend que cette même partie du peuple fournisse « les preuves » de la véracité d’un drame à venir mais purement inventé. Il faut bien comprendre les pouvoirs de l’esprit. Si vous sentez la peur s’insinuer en vous, personne ne pourra vous convaincre que c’est faux ! Vous êtes bien placés pour savoir que votre peur est bien réelle, bien présente en vous !

Mais l’intellect qui fonctionne désormais comme le subconscient, à savoir par déduction et association d’idées, va associer cette peur bien réelle, présente en vous et se démontrant d’elle-même, avec l’évènement prédit et qui était faux et le demeurera ensuite. Puis le mental accepte l’idée qui lui paraît logique que si la peur est réelle, ce qui l’a causé est nécessairement réel aussi.

Et là, nous voyons une des principales lois du fonctionnement de l’esprit être prise à l’envers ! La peur qui devrait être un effet, l’effet d’un évènement réel venant se placer logiquement AVANT la peur qu’il est supposé engendrer, devient tout à coup une cause ! Nous avons peur donc, l’objet de cette peur doit être réel, comme l’est la peur (raisonnement déductif.)

La peur devient donc l’agent déclenchant parfait pour faire croire n’importe quoi à un peuple, voire rendre réel, pour lui seul, ce qui ne l’a jamais été. Il suffit de l’effrayer avec une idée et le mental fera le reste, en déduisant que si la peur, même placée avant, est réelle, alors sa cause (placée après ) l’est forcément, elle aussi.

Un minimum d’intelligence et, surtout, la connaissance exacte des lois et des principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit, permettent de démonter ce mécanisme de faussaires de l’information, largement utilisé par les médias qui se décrètent eux-mêmes « indépendants » (sic) et bien évidemment, seuls autorisés à nous transmettre la vérité vraie à n’en plus pouvoir. Même s’ils ne l’affirment pas, le laissent-ils du moins entendre.

La peur devrait toujours se placer après sa cause qui elle se place donc avant son effet. Plus qu’une simple loi mentale, il s’agit là de l’exposé du plus élémentaire bon sens. Faire peur aux gens au sujet d’un évènement qui n’a pas encore eut lieu, revient à lui faire prendre une option sur d’éventuelles souffrances à venir, voire à les inventer, de peur qu’il leur en manque.

A méditer ou pas, selon votre degré réel d’éveil qui lui, sans aucun doute possible, se placera toujours avant vos différentes prises de conscience salutaires !

 

Serge Baccino – ©Tous droits réservés – 2020

Origine de la peur de l’altérité en cas de conflits

Origine de la peur de l’altérité en cas de conflits

Il existe un phénomène de société qui semble avoir le pouvoir de scinder en deux parties plus qu’inégales, les représentants de cette même société. Je veux parler du fait que certains trouvent l’occasion de vider le contenu formel de leur « moi » (leur mal-être) sur les uns, tandis que les autres ne se sentent pas d’en faire autant (d’y répondre ou même de s’en défendre seulement.) L’idée n’est pas de savoir si nous devons réagir ou non, ni même laquelle des deux parties en présence, est « dans la vérité » ou « dans le mensonge à soi. » En vérité, LES DEUX sont dans le mensonge à soi, et d’une manière quasi complète. Bien que non reconnue ou vécu sciemment.

L‘idée n’est donc pas de laisser les autres se vider sur nous, sous le prétexte hypocrite de « se montrer spirituel » (et donc, supérieurs), mais de comprendre ce qui se produit en nous quand d’autres le font sans aucune vergogne. Et ce qui se produit en nous, c’est que l’on s’imagine ne pas devoir ou ne pas pouvoir en faire de même !

Le problème vient de nous, pas des autres.

 

On se croit et l’on se sent en insécurité, car nous sommes alors persuadés de ne pas pouvoir les suivre dans leurs débordements émotionnels. Idée qui, évidemment, nous terrorise et nous impose ce sentiment affreux d’impuissance. Sans compter que nous craignons, en même temps et à force, d’en arriver un jour à leur ressembler, pour peu que nous décidions de nous laisser aller, nous aussi, à notre vindicte personnelle (réagir comme eux, donc.)

Mais soyons clairs : cela ne signifie pas que nous pouvons ou que nous devons absolument « agoniser » les autres d’insultes et leur vomir dessus notre propre mal-être ! C’est plus subtil que cela, tout de même ! Sans compter que notre propre mal-être n’a rien à voir avec celui des autres, car même s’il lui ressemble, il ne les concerne pas mais ne concerne que nous (et réciproquement.)

L‘idée est de comprendre que c’est nous qui créons une différence de pouvoir entre les autres et nous. On appelle cela « une DDP animique », en psy éso. Autrement dit, une Différence De Potentiel (pouvoir d’action) entre une âme et une autre. Un truc du style : « Merde alors, eux peuvent se vider sur moi, en toute impunité, à l’inverse de moi, mais alors, eux seuls ont le pouvoir sur moi et je suis donc en danger permanent ? » Cette peur d’être LE SEUL à ne pas pouvoir se défendre efficacement ou au moins, comme tous ceux qui y parviennent, remonte à la prime enfance.

En effet, à cette époque, nous devions SUBIR la volonté et les désirs de nos parents, cela en toute impuissance. Eux seuls pouvaient (éventuellement) nous mettre minables, mais nous, nous n’avions absolument pas le droit d’en faire autant. Le fait que neuf fois sur dix, ces mêmes parents étaient inconscients des effets ultérieurs de chacun de leurs mots et actes, n’a pas pour autant le pouvoir de MINIMISER ce qui en a résulté , plus tard et lorsque l’enfant est rendu à l’âge adulte.

 

Cette obligation de SE TAIRE face à ceux qui, seuls, semblent posséder le pouvoir décisionnel, y compris sur le moindre détail de notre vie, et le fait de nous contenter de SUBIR en silence, est toujours gravée, au présent, dans notre subconscient. Un peu comme si nous avions toujours six ans et que seuls nos parents (et tous les autres adultes) aient ce pouvoir démoniaque de s’exprimer librement en nous refusant cette même liberté.

 

En somme, eux seuls, « les Décideurs », ont le pouvoir d’être éventuellement négatifs, en colère, humiliants voire menaçants, mais pas nous qui devons nous contenter d’en faire les frais. Voilà, très brièvement, l’origine de ce sentiment de mal-être face à la vindicte de tous ceux qui ne partagent pas (ou plus) ce même schéma (ou conditionnement) mental. Cela ne fait pas d’eux des êtres plus libres que nous : cela constitue un schéma mental démoniaque qui contient, comme toute chose, deux principes opposés, deux polarités opposées mais TRÈS complémentaires ! (Du genre victime/bourreau.)

 

Serge Baccino

 

 

Origine énergétique de la peur (Dossier)

Origine énergétique de la peur

(Dossier : texte assez long)

La peur apparaît lorsque l’attention mentale est focalisée sur le « moi » social (l’ego des psy.) Ce « moi » contient la somme des Mémoires relatives à une vie dans laquelle la personne physique est associée directement à ce qu’elle ne fait qu’expérimenter. Ce sont ces associations d’idées qui produisent des émotions, qui donneront à ce « moi » une forme et un degré de cohésion mentale qui forment une identité terrestre. Sans cette faculté de l’esprit de s’associer puis de s’identifier aux formes mentales qu’il produit sans cesse, il n’existerait pas d’êtres humains tels que nous les connaissons.

La Conscience Unique est ce qui produit ces points focaux d’observation que l’on appelle le « Je ». Chaque être humain est une expression non pas de la Conscience Pure mais de sa capacité illimitée à observer, à être témoin des mouvances de l’esprit. De ce qu’il sera sans doute appelé à nommer « mon esprit. » Imaginez une étendue d’eau. En dessous, de l’air qui serait pulsé, produisant, à sa surface, des bulles d’air. Chacune de ces bulles d’air est un Monde complet, quasi infini. Au centre de ces bulles, formant son point central et focal absolu, se tient la Soi-Conscience ou « Je ».

Tout autour et sur la paroi intérieure, se joue la création continue. Depuis le centre de la bulle, un cinéma à 360° se produit à chaque instant, donnant à la conscience centralisée (géolocalisé au centre, donc), l’impression qu’un univers l’entoure et qu’elle se trouve en son centre. La conscience témoin (ou « Je ») observe et émet des jugements de valeur sur ce qu’elle croit voir à l’extérieur, alors qu’étant la bulle, tout se produit en réalité en elle. Certaines scènes du film de sa vie intérieure ou mentale lui plaisent, tandis qu’elle n’aime pas certaines autres. Cette capacité à « nommer » (juger, avoir une opinion, des goûts, etc.) lui permet de ressentir des émotions.

A leur tour, ces émotions permettent à l’entité-bulle de ne sélectionner que ce qui produit de bonnes et agréables émotions. Mais quand la conscience « Je » réalise que certaines scènes se produisent sans son concours et échappent même à son contrôle, elle décide alors d’intervenir directement sur ce qu’elle ne faisait auparavant qu’observer. C’est à ce moment que la conscience de soi devient active et, de ce seul fait, se dépolarise. Cette dépolarisation a pour effet de créer une réfraction du « Je » à un niveau inférieur, qui jouera le rôle, désormais, de principe passif. Il s’agit du « moi ».

Désormais, le « Je » ne se contente plus d’observer : il désire intervenir, changer les formes mentales qui ne lui conviennent pas. Il a donc besoin d’un autre aspect, plus passif, dans lequel il pourra et à loisir, enregistrer ce qu’il considèrera désormais comme « réussites » ou « échecs. » La réussite consistant en toutes ces fois durant lesquelles le « Je » a réussi à transformer une forme, à la rendre agréable et bonne selon ses propres vues. L’échec consistant en toutes ces fois durant lesquelles le « Je » n’a pas réussi à remodeler son propre Monde selon ses goûts et désirs. Les enregistrements relatifs aux réussites produisent désormais des émotions agréables et positives, tandis que les enregistrements relatifs aux échecs produisent des émotions désagréables et négatives.

C’est à ce moment que la conscience devenue personnelle, c’est-à-dire propre à ce « masque », à cette identité terrestre, se met à fonctionner à partir de la dualité. Désormais, chaque expérience sera cataloguée comme étant bonne ou mauvaise et tandis que les premières seront recherchées frénétiquement, les secondes seront craintes religieusement. Rapidement, le « moi » finit par contenir surtout de la peur. La peur de perdre ce qui est bien ou bon et que l’on souhaite voir durer, et la peur de ne pas obtenir tout ce qui procure du plaisir (ou toute autre émotion plaisante.)

La peur est relative au contenu formel du « moi », et donc, aux Mémoires, et donc au passé. Le « moi » est ce qui oblige le « Je » à tenir compte du connu et référencé et donc, à reproduire une expérience semblable de très nombreuses fois, cela sous le prétexte qu’elle est agréable et bonne. Et surtout rassurante, car bien connue !

Avec le temps, le « Je » ne sait plus qu’il est expression directe de la Pure Conscience Une et indivisible. Se fiant à ce qu’il connaît déjà, il se dit que s’il désire obtenir ce qui est bon et éviter ce qui ne l’est pas, il doit absolument prendre le contrôle de sa vie. Comme cette idée est mémorisée au cœur même du « moi », ce dernier se scinde en deux polarités opposées mais complémentaires, l’ego et le M.-I. Le premier est cela qui tente de tout contrôler mais n’y arrive pas. Le second est cela qui tente d’expliquer pourquoi ça n’arrive pas, tout en rassurant sans cesse l’ego, lui promettant des lendemains meilleurs. Le « moi » dont le rôle originel était d’être passif, se met à vouloir gérer, contrôler et planifier. Comme il n’y réussi pas, il doit ensuite se chercher puis se trouver des excuses valables pour ses échecs successifs. (Note : M.-I. = « Moi-Idéalisé. »)

A ce stade, le « moi » se résume à un intellect qui essaye non seulement de tout gérer, alors qu’il en est absolument incapable, mais qui couvre à chaque fois bêtises et manquements. C’est le stade du désir inassouvi et du déni de responsabilité. Ce stade est en fait le niveau actuel d’expression de soi de l’essentiel de l’humanité. On pourrait dire ici que tant que l’homme cherche à maîtriser sa vie, à interférer dans le Monde et à faire en sorte de plier les autres à sa volonté pourtant plus que chancelante (puisqu’il a besoin d’autrui), il ne réussit qu’à être un perdant doublé d’un malheureux.

C’est lorsqu’il réalise que sa difficulté à contrôler son existence, loin d’être un problème, est en fait la solution, qu’il commence à retrouver goût à la vie.

Lorsque la partie du « moi » qui cherche à gérer cesse de le faire, même seulement à moitié, l’autre partie (M.-I.) n’a alors plus aucune raison de trouver autant d’excuses, pour se mentir et mentir à autrui sur ses réelles capacités. Si cet état de fait perdure suffisamment, le « moi » se repolarise, à savoir qu’il redevient négatif et donc, passif et récepteur. Le « Je » redevient alors prépondérant, de nouveau actif, car positif, et la personnalité se transforme en individualité capable de prendre un peu de recul par rapport au contenu formel du « moi ».

C’est à cette étape que la plupart des chercheurs se perdent de vue pour réinventer une sorte de super-héros de l’esprit, capable de tout faire, même ce qu’il lui était préalablement interdit ou se trouvait hors de portée.

Ne cherchez pas plus loin l’origine des gourous de toutes sortes, pas encore arrivés et pourtant déjà partis, pas assez installés dans la conscience, et pourtant déjà si conscients, surtout comparés aux autres qui ne le sont pas mais aimeraient bien l’être également. Si cette étape est franchie sans encombre, le « Je » commence à voir qu’il existe en réalité deux choses bien distinctes : ce qu’il a déjà compris, connu et qui est enregistré dans le « moi », et ce qui se produit parfois et qui ne correspond à aucun de ces enregistrements. Si les deux peuvent différer, alors le « Je » se dit que le problème ne vient peut-être pas de ce qui se produit au sein de sa bulle personnelle, mais du fait que quoiqu’il s’y produisent, c’est toujours « avec l’ancien » (Mémoires/enregistrements) qu’il l’accueille puis le traite, mentalement.

A un stade plus avancé, le « Je » réalise qu’il n’est pas obligé d’établir des sélections, des choix ni même de prendre partie, par rapport à tout ce dont il pourrait être le simple témoin. D’ailleurs, il réalise très vite que plus son attention mentale est orientée sur le fait qu’il est témoin de ce qui semble se produire à l’extérieur de lui et non sur le contenu du « moi », permettant de juger, comparer et préférer ou rejeter, moins il ressent de désordres émotionnels. Ces désordres venant aussi bien de sa peur de perdre ce à quoi il tient le plus, que de sa peur de ne pas obtenir ce qu’il désire le plus. Il réalise que si l’aiguille de son attention mentale est plus orientée vers le « moi » que vers lui-même, il souffre d’une quelconque façon. A l’inverse, dès que cette même aiguille se dirige vers lui-même (le « Je »), la souffrance cesse au profit du plaisir.

Plus exactement, ce plaisir semble provenir du seul fait d’observer, en tant que témoin, sans chercher à intervenir. Juste observer, c’est tout. Au stade de polarisation suivant (vers le « Je »), le témoin conscient se surprend à obtenir ce qu’il ne peut s’empêcher de désirer, comme avant, mais sans qu’il lui soit nécessaire d’intervenir directement et « en personne ». Auparavant, il devait faire des efforts constants en ne récoltant toutefois qu’un minimum d’effets satisfaisants. Désormais, il lui suffit de désirer pour obtenir.

Un peu comme si une nouvelle condition jusque-là inconnue, arrivait à point nommé pour se charger de la partie purement exécutive (faire se réaliser les souhaits, en gros.)

Et plus le « Je » se transforme en un œil aiguisé qui observe et choisi ce qui lui paraît digne d’être expérimenté, moins il lui faut agir. Puisque c’est en prenant de la distance avec le « moi » que le « Je » a pu vivre ce genre d’expérimentation, ce dernier en arrive à se demande s’il ne serait pas lui-même la réponse à toutes les questions. Et en effet, le « Je » consiste en la seule Règle du Jeu. Et ce Jeu consiste à être seulement CONSCIENT de ce que l’on désire, puis de laisser cette même conscience faire tout le reste du boulot. Auparavant, les Mémoires du « moi » permettaient de conserver les méthodes à reproduire pour obtenir ceci ou bien cela, pour déjouer tel piège et éviter telle erreur de jugement.

Et le « Je » était persuadé d’une chose apparemment logique : s’il ne mémorise pas son vécu, il ne pourra pas reproduire le bon et éviter le mauvais. Mais désormais, il réalise que ce n’était pas utile, que c’était même épuisant, comme méthode. Des idée telles que celles de maîtrise et de contrôle étant dictées par la peur de ne pas obtenir ou de perdre ce qui a été obtenu et engrangé. Le « Je » réalise que c’est le pouvoir de son attention mentale qui permet de générer tout ce dont il a besoin et plus que nécessaire. Plus le « Je » se focalise sur ce qu’il se propose d’atteindre ou d’obtenir, plus sa conscience de Soi augmente. Plus cette conscience augmente, plus le « Je » obtiens tout ce qu’il désire, sans plus ressentir aucune peur, sachant qu’il ne peut rien perdre de tout ce dont il lui suffit de jouir, ponctuellement.

Si le « moi » permettait cette illusion de durée dans les plaisirs sans nombre, la conscience permet de les reproduire à volonté, sans avoir à les stocker ou les additionner. Cette prise de conscience permet au « Je » de réaliser qu’il est lui-même le Pouvoir de la Conscience en Action, qu’il en est le point focal de manifestation, en somme. Alors, plus il se concentre, plus la conscience est concentrée. Plus cette dernière est concentrée, plus le pouvoir afflue (ou augmente.) Il reste au « Je » de réaliser l’ultime prise de conscience capable de le libérer de l’illusion. Il réalise que bien qu’il soit le point focal de manifestation du pouvoir de la Conscience, ce n’est pas lui qui possède ce pouvoir : il est ce pouvoir !

Voilà pourquoi les hommes rêvent de pouvoir sans jamais l’atteindre, car ils incarnent déjà cela même qu’ils se proposent de posséder un jour. Ce qui fait qu’ils ne le possèdent jamais. Ni ne deviennent jamais ce qu’ils sont pourtant déjà.

 

Serge Baccino