Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

A propos des Mémoires Karmiques

A propos des Mémoires Karmiques

Quelques notions supplémentaires sur un des sujets-phares de la psychologie ésotérique.

D‘abord, la règle principale concernant les Mémoires Karmiques :
« Nous ne mémorisons pas l’évènement en lui-même, nous mémorisons notre réaction émotives à ce même évènement. » Ce qui est ainsi mémorisé, est donc notre réaction du moment (de l’époque), à ce qui se produit. Le taux d’implication à cet évènement dépend de notre capacité mentale à nous sentir concerné par cet évènement, à nous identifier à lui, etc. L’émotion ressenti sera donc fonction de l’impact de l’évènement sur notre nature astrale, c’est-à-dire sur notre sensibilité du moment. Plus l’impact sera grand, plus l’impression (du verbe imprimer) sera profonde et le souvenir marqué.

Mais nous évoluons ! Du moins, nous devrions le faire tous ! Ceux qui n’évoluent pas ou très peu, conservent, leur vie durant, les mêmes formes ainsi que la même« densité » de Mémoires. Autrement dit et pour cette première catégorie de personnes, la plus importante, l’impact sur l’âme est le même lors de chaque évocation consciente ou invocation provoquée (par un tiers.) Ceux qui évoluent, ne voient pas la vie de la même manière au fil du temps. Leur version de la réalité, des choses et des êtres, évolue donc de concert. Forcément, pour cette seconde catégorie de personnes (la plus rare), qu’un souvenir soit volontairement évoqué ou qu’un évènement ou une autre personne viennent à l’invoquer (le faire remonter de force), l’impact émotionnel peut varier avec le temps, cela au point de disparaître complètement, un peu comme si l’impact de cet évènement passé sur l’âme, avait disparu.

L’évènement en lui-même ne peut disparaître, c’est évident ! Mais ce n’est JAMAIS l’évènement en lui-même qui nous marque, mais notre manière d’y réagir à l’époque. C’est cette manière d’y réagir qui évolue avec le temps, ce qui nous donne cette impression que certaines choses perdent de l’importance avec le temps. A l’inverse, certaines choses peuvent également prendre plus d’importance avec le temps. Par exemple, étant jeune, nous ne pouvions pas réellement apprécier une amitié sincère nous étant témoignée. C’est avec le temps et un certain degré de rareté de la chose (sic) que nous réalisons la valeur de l’amitié la plus sincère et désintéressée.

Ainsi, les Mémoires Karmiques, ce qui nous fait être ce que nous sommes ou du moins, CROYONS devoir être, en fonction de nos expériences personnelles, peuvent varier avec le temps. Si leur impact sur nous peut varier, à savoir décroître, alors notre réponse personnelle (émotive) à ce même impact décroissant, peut varier elle aussi. Elle peut même diminuer jusqu’à disparaître. Certains dirons que l’on appelle cela « oublier. » L’idée est pernicieuse, car il y a oublier et… « Oublier » ! Dans le premier cas, nous n’oublions pas naturellement ni réellement; nous refoulons juste suffisamment pour ne plus avoir à nous souvenir d’évènements gênants pour notre Moi-Idéalisé . Dans le second cas, qui fait office d’oublie véritable et dans le bon sens du terme, il s’agit plus de correcte assimilation d’une expérience passée et devenue inutile à l’être, que d’un oublie véritable. Comprendre fait passer à la leçon suivante, en somme.

Mais l’effet sur la mémoire est exactement le même : on ne s’en souvient plus et nous n’avons plus à en être capable d’ailleurs. A force de faire évoluer nos Mémoires, nous en arrivons à les « vider » de leur compulsion intime, de leur charge émotionnelle, pour être plus précis. Et nous faisons évoluer nos Mémoires Karmiques non pas en les refoulant, en niant même les avoir vécues, mais en les revisitant au fil du temps afin de réussir à les interpréter telles qu’elles auraient dû l’être au commencement, lors de l’évènement initial.

Prenons, s’il vous plaît le temps de réaliser vraiment la portée de ce qui vient d’être écrit ci-dessus et dans les deux derniers paragraphes.

(Extrait tiré des archives de la psy éso. Tous droits réservés.)

 

Serge Baccino

A propos de l’aura

A propos de l’aura

(Les brèves de la psy éso)

 

L‘aura, ce rayonnement imperceptible pour nos yeux de chair qui se situe sur la périphérie de notre corps humain, témoigne de ses activités physiologiques, énergétiques, ainsi que des processus mentaux et des états d’être (sentiments, émotions, sensations.) Mais puisque l’aura témoigne de l’activité interne de l’être humain, autant se concentrer sur cet être humain, plutôt que sur ses activités externes qui ne démontrent que le vivant, pas ce qui vit de la sorte.

 

Il est de mode, en particulier depuis la vague New-Âge, qui a permis à de simples étudiants de pouvoir se faire croire qu’ils étaient devenus des maîtres, de chercher à  » voir l’aura.  » Ce qui, en soi, est déjà une idée très bête, puisque l’aura ne se voit pas mais se perçoit. Seuls les yeux de chair peuvent voir. Mais il est en effet possible de percevoir certaines fréquences mentales ou autres, par le biais de capacités internes souvent qualifiées de psychiques, et qui ne demandent qu’à s’épanouir harmonieusement, surtout si on a appris comment s’y prendre pour y parvenir.

 

Bien sûr, celui qui tient absolument à  » voir l’aura  » la verra. Il pourra même voir des éléphants roses flotter dans l’azur, s’il réussis à se suggestionner suffisamment ! Le rôle d’une partie méconnue du mental est d’ailleurs de donner corps ou de donner forme, plus exactement, à tout ce qui se produit dans notre for intérieur.

Et lorsque l’homme désire très fort une chose, il a alors de grandes chances de l’obtenir, c’est un fait. Mais il est un fait également que cela ne signifie pas pour autant que ce qu’il a ainsi obtenu, existait avant qu’il ne l’invente, pour lui et pour tous ceux qui partageront ensuite ce même désir, ces mêmes croyances, en somme.

 

A l’instar de Dieu, mais en infiniment plus modeste, nous avons le pouvoir de créer. De créer surtout… Des images mentales ! Autrement dit, des formes spirituelles qui n’existent ensuite que pour nous et dans notre mental, mais qui peuvent, le cas échéant, être partagées par le mental d’autres personnes, possédant un train d’ondes cérébrales créatrices qui soit compatible.

Les imageries mentales ou formes spirituelles sont alors transmises par ce que je nommerai, faute de mieux, «  télépathie.  »

 

Serge Baccino

Les systèmes de croyances

Les systèmes de croyances

(Les brèves de la psy éso)

 

Nous croyons savoir, mais nous savons surtout que les autres croient savoir ce que d’autres ont cru comprendre et savoir d’autrui (relisez, au cas, oui.) Autrement dit, notre savoir est à 90% de seconde main ou, et plus exactement, il est basé sur le fait que nous avons cru que d’autres savaient et avons retenu ce que nous avons compris de ce qu’ils savaient… Peut-être. Mais que savaient-ils ? Comment le savoir, si nous croyons savoir ce qu’ils étaient supposés savoir ?

 

Ainsi, le religieux croit que Jésus, Gautama, Mahomet ou qui que ce soit d’autre, ont expérimenté ceci ou cela. Mais comment le savent-ils ? Réponse : ils ne le savent pas. Ils ne peuvent pas le savoir : ils peuvent juste CROIRE qu’untel a vécu ceci ou a fait cela. Savoir revient à expérimenter soi-même, ce qui est, en toute logique, la seule manière de pouvoir affirmer que l’on sait !

 

Le drame de notre époque, que ce soit dans la vie dite matérielle ou dans celle prétendument spirituelle, c’est que les gens se cantonnent à vivre selon l’expérience et le savoir supposé d’autrui. Et cela depuis l’école où ce virus ignoble a été contracté. Mais personne ne sait vraiment, car personne ne se fie à sa propre expérience, seulement à ce qu’il ont compris et accepté de celle supposée des autres.

Alors, et vous, que savez-vous vraiment ?

 

Serge Baccino

Les programmes inconscients

Les programmes inconscients

 

Tout le travail de libération de la souffrance et de l’obtention d’un réel libre arbitre, s’appuie sur la connaissance du fonctionnement de notre esprit. Pas de cette partie de notre esprit dont nous sommes déjà conscients, mais bien de cette immense partie de l’esprit dont nous ne sommes pas encore conscients. Les causes de toutes souffrances, qu’elles soient psychologiques ou physiologiques (maladies) se trouvent dans la partie inconsciente de notre esprit. L’essentiel de « Qui nous sommes vraiment » fonctionne sur un mode autonome, pour ne pas dire « en roue libre », car il n’a pas de Principe Directeur (nous n’en sommes pas conscients.)

 

Ce qui motive ce type de fonctionnement « en aveugle » et qui nous fait croire au mauvais sort, à la malchance ou au destin, est issu des plus jeunes années de notre vie, et en particulier, des sept premières. C’est dans ce laps de temps que nous avons contracté ces réflexes mentaux et comportementaux, qui définiront ensuite la qualité de notre vécu d’adulte. L’expérience ainsi que les habitudes contractées essentiellement par observation du vivant et « par mimétisme » (reproduire les parents) durant les sept premières années de notre vie, formeront ensuite la base psychologique quasi invariable sur laquelle se construiront nos processus mentaux, se manifesteront nos émotions et programmeront notre comportement.

 

Le premier Chakra et donc, les surrénales, se chargeront ensuite de nous transmettre les informations (programmes) engrammées dans la partie de nos cellules réservée à la mémoire. Il ne faut pas confondre la génétique, qui ne devrait concerner que le corps, avec le degré d’intelligence, de sensibilité et de santé, que manifeste une personne. Il est en effet possible que nos parents biologiques nous aient transmis certains codes susceptibles, s’ils sont activés, de produire quelque maladie physique plus ou moins regrettable.

Mais même là, il nous faudra enclencher un processus d’éveil ou d’activation de ces mêmes codes, pour reproduire une maladie apparemment transmissible de génération en génération.

En fait, et comme « Tout est double », la présence seule du code d’une maladie dans notre génome ne suffit pas : il faut encore que notre inconscient révèle et active une manière de penser, de ressentir et donc, de vivre, en rapport direct avec ce ou ces codes.

 

Autrement dit, tous ceux de notre famille qui furent atteint d’une même maladie, étaient aussi (ou surtout) « atteints » d’une même manière de penser, de voir la vie, et c’est cette dernière qui est la cause réelle du déclenchement de cette maladie dont une génération future pourrait aussi bien initialiser une variante génétique de « porteurs sains. » Si une personne est atteinte d’une maladie et que ses ascendants en étaient également atteints, alors on peut être assurés qu’ils partageaient aussi une seule et même manière de penser et de concevoir la vie. Nos pensées, qu’elles soient « de nous » (conscientes) ou pas (inconscientes et programmées), déclenchent une véritable chimie dans notre corps, et en particulier, grâce aux sécrétions hormonales des glandes endocrines. Selon la nature et donc, le contenu formel de nos pensées, notre chimie variera d’une manière qui nous sera faste ou bien néfaste.

 

Il est évident que des pensées de haine, de colère, de rancune, accompagnées d’un désir de vengeance, n’auront pas le même effet, en terme de sécrétions hormonale et donc, de chimie du corps, que de forts sentiments d’amour, de paix, de joie et de contentement. Nos pensées ont donc une action probante sur la chimie corporelle, ce qui étaye cette très ancienne affirmation : « Nous devenons ce que nous pensons. » Cela nous ramène ipso facto à l’Alchimie véritable, et non aux simples souffleurs, anciens ou modernes, dont le désir ardent se limitait et se limite encore, à l’obtention de pouvoirs phénoménaux et  possessions diverses.

Le mot Alchimie vient de l’arabe « al khémia », qui signifie « chimie de Dieu. » Dieu étant l’esprit, la plus pure et véritable alchimie consiste donc à transformer le plomb de notre personnalité malade, en l’Or de notre identité spirituelle la plus saine et lumineuse.

 

En conclusion, peut importe ce qui se trame à l’intérieur de nos gènes, l’essentiel est de ne pas reproduire le même état d’esprit familial. D’où l’intérêt mentionné depuis toujours et par toutes les écoles, traditions et philosophies ésotériques et spirituelles, de se confectionner une solide individualité qui nous soit propre, plutôt que de chercher à s’intégrer à la manière de penser d’un groupe ou d’une famille (entre autres.) Il s’agit moins là de chercher à s’isoler, que de réussir à être son propre dieu et maître ou, à tout le moins, de redevenir responsable de tout ce qui nous arrive et donc, de retrouver le pouvoir de nous construire selon notre volonté et non plus selon de vulgaires schémas mentaux reproduits et entretenus de siècles en siècles, que ce soit au niveau des familles qu’au niveau de la société du moment.

(Extrait de l’enseignement de la psy éso, ancienne version des années 1980/1990)

 

Serge Baccino

 

 

Origine du besoin de contrôler

L’origine du besoin de contrôler

(Les brèves de la psy éso)

 

On ne veut pas apprendre; on veut juste avoir raison. Toutes nos tentatives de manipulations mentales, d’intimidation, toutes les méthodes servant à faire sentir à l’autre qu’il a tort, servent en fait un seul but : avoir raison. Si nous réussissons à obtenir cette validation d’autrui, nous pouvons en conclure qu’il n’est pas utile de changer quoique ce soit en nous. Pourquoi changer (d’idée, d’attitude, etc.,) si nous avons raison ? Ainsi, quelles que soient les méthodes employées pour tricher dans le relationnel, toutes convergent vers ce besoin viscéral de ne pas avoir à changer un iota de notre thématique mentale.

 

Ce besoin viscéral d’avoir raison et donc, de ne pas avoir à changer quoique ce soit en nous, entraine un autre besoin : celui du contrôle.
Si nous ne réussissons pas à faire admettre aux autres qu’ils ont tort et nous raison, alors nous croyons devoir arriver tout de même à nos fins, cela en tentant de contrôler leurs pensée, leurs gestes, leur vie même et si cela est possible. Évidemment, nous réussissons tout au plus à terroriser les plus faibles et à agacer sérieusement les plus convaincus de leurs propres droits. En somme, ça ne marche pas. Si ça marchait, nous cesserions alors rapidement.

 

Ainsi et à la longue, le besoin de contrôle entraine insatisfaction, stress, angoisses et déceptions, car il n’est jamais possible de contrôler quoi que ce soit avec le conscient. Seul l’inconscient engendre les différentes réalités propres à chacun de nous. Le pouvoir de créativité mentale n’est donc pas dans le conscient mais dans l’inconscient. Seul ce qui se trouve déjà en nous et qui n’a jamais été visité et donc conscientisé, engendre les évènements. Comme nous ne savons pas ce qui se passe exactement dans notre inconscient, nous pensons que ce sont les autres qui nous « aident » ou nous « freinent » dans notre élan vital.

On peut se faire une nette idée de ce qui se trame en notre for intérieur, cela en nous basant sur les modalités d’expression de notre réalité extérieure, autrement dit, sur ce que nous vivons d’une manière aussi irrémédiable que cyclique. Nous sommes les créateurs de notre vie : ce que nous pensons, inconsciemment, nous le vivrons tôt ou tard consciemment.

 

Serge Baccino

Sur le mensonge

Les mensonges d’autrui nous renvoient-ils toujours et nécessairement aux nôtres ?

 

Le mensonge d’autrui peut (et devrait) en effet nous renvoyer aux nôtres, mais est-ce à dire pour autant que lorsque nous ne mentons plus, nous ne rencontrons plus de personnes qui se mentent ? Puis-je vraiment pousser cette règle purement humaine, au point d’en faire une loi spirituelle ? Auquel cas, les êtres les plus évolués de la planète, incarnés ou non, sont toujours des menteurs, puisqu’ils risquent d’en côtoyer encore ? Cette version n’est-elle pas celle de tous ceux qui débutent en spiritualité, tout en essayant d’instruire les autres, cela avant d’être prêts eux-mêmes à le faire ?

 

Cette version est quelque peu risquée. Sans doute bien plus que le mensonge à soi, puisque la vie nous y confrontera, de toute manière. Mais si elle perdure, elle ne pourra servir, de toute évidence, que celles et ceux incapables de vraiment s’améliorer. Elle les servira, avec une efficacité que même les Forces de l’Axe n’ont jamais pu obtenir dans le passé, à savoir niveler les consciences humaines et faire de chaque homme un homme aussi ordinaire que tous les autres, lui ôtant de ce fait toute idée d’évolution et de progression véritables.

 

Les autres sont là non pas pour être jugés mais pour nous permettre de nous « jauger ». De juger de notre évolution feinte ou avérée, en fait. L’autre nous parle de nous même lorsqu’il se borne à nous assurer que, désormais, nous ne sommes plus comme lui, car ne partageant plus le même état d’esprit, les mêmes réactions émotives et donc, le même vécu journalier. La question est donc de définir si nous en sommes toujours à devoir nous servir des autres pour réussir à nous connaître nous-mêmes, ou si nous pouvons commencer à nous passer de leur présence pour être enfin présents à nous-mêmes.

 

Mais comment définir, sans se tromper, si nous mentons encore et que c’est la raison pour laquelle nous attirons encore le mensonge à nous, sous la forme trompeuse de l’altérité ? Mais d’où vient cette idée que si je côtoie des menteurs, cela signifie que je me mens à mon tour, que je me mens toujours ? Pour le comprendre, il faut tenir compte du temps qui a passé et du désir grandissant des gens d’aider les autres afin de ne pas avoir à le faire pour eux et d’instruire autrui afin d’éviter autant que faire se peut de se comprendre vraiment soi-même. Mais la Grande Vie est intelligente et rusée ! Ceux qui cèdent ainsi à la facilité, se font gentiment « piéger » en bout de course ou, pour les plus sincères et sains, en cours de route voire dès les débuts.

 

Alors qu’ils s’imaginent enseigner ou aider autrui, ils finissent par réaliser qu’ils s’aident et s’apprennent eux-mêmes, d’une façon dont ils n’auraient jamais osé rêver auparavant. Dès lors, les critères mentaux et moraux deviennent encore plus exigeants. Non seulement seuls ceux qui réalisaient le « piège » tendu aimablement par la Grande Vie, parviennent à se réformer vraiment, mais ensuite, le tri devient plus sélectif encore. Seuls ceux qui admettent puis témoignent librement du fait auprès de ceux qu’ils continuent à aider et instruire, sont reconnus comme étant de véritables guides, dignes de confiance. L’étaient-ils avant ? Certainement pas ! Ils se sont préparés en SE SERVANT pour cela des autres, qu’ils finissent par l’admettre ou pas.

 

Autrement dit, au départ, ils ne font que tricher, prétextant enseigner et aider, alors qu’ils ont eux-mêmes tant besoin d’être aidés et demeurent tout aussi ignorants que ceux qu’ils prétendent enseigner. C’est là un « détail » qu’il nous faut retenir pour comprendre la suite, qui sans cela, demeurera trop subtile pour être perçue correctement. Les ésotéristes affirment que l’homme doit d’abord s’aider lui-même et se réformer suffisamment, pour s’octroyer le droit de prétendre aider autrui et l’enseigner. Cela leur semble d’une logique si évidente, qu’il faudrait être de mauvaise foi pour oser la contester. Et durant des millénaires, ceux qui se formaient en vue de partager ensuite avec d’autres, cette opportunité unique d’évoluer, de devenir meilleur, étaient tous, à quelques très rares exceptions, compétents en la matière.

 

Alors quoi ? Que nous arrive-t’il ? Les anciens avaient raison et les nouveaux instructeurs auraient donc tort ? Non. Bien sûr que non ! C’est bien plus subtil que cela. Pour comprendre l’idée dans son entièreté, il faut faire ce que notre subconscient est incapable de faire pour nous et à notre place, à savoir tenir compte du temps qui passe ! Soyons logiques deux minutes, voulez-vous ?

Pour tenter de mieux expliquer cette subtilité, servons-nous d’un exemple concret. Imaginez que vous révisiez en vue d’un examen futur. Cet examen est disons pour dans six mois. Êtes-vous pressés ? Non, vous avez largement le temps d’étudier en vue d’être préparé à passer cet examen.

 

A présent, fort de la Fable du lièvre et de la tortue, imaginons que durant les cinq mois suivant, vous passiez votre temps à batifoler, à vous amuser, insouciant des semaines et des mois qui passent sans tenir compte, eux non plus, de votre niveau élevé d’insouciance. Que se passera-t’il, dans votre esprit et dans votre cœur, lorsque vous réaliserez, confus, que vous êtes à une semaine de l’examen et que vous n’avez absolument rien révisé ?

Il en va de même pour l’humanité. Durant des millénaires, elle n’était guère encline à s’instruire des choses de l’esprit, laissant cela aux philosophes et à ceux qui avaient, semble t’il, « du temps à perdre » ! Mais aujourd’hui, (2019), tout va de travers, tout s’accélère, y compris le temps, selon certains ! L’homme réalise qu’il n’a rien fait pour améliorer son sort, pire encore : il a surtout œuvré à sa propre décadence, sans compter ce qu’il a fait à sa planète !

 

Alors un sentiment D’URGENCE se fait jour dans la conscience de l’humanité. Chacun ressent cette urgence, mais peu savent en interpréter les arcanes. En fait, l’homme doit rattraper son retard au plus vite, car l’examen de fin de cycle est proche et il le ressent très fort. Toutefois, il ne sait pas très bien quoi faire. Alors, dans l’urgence, et seulement parce que plus personne n’a d’autres choix, il est permis à monsieur et madame Toulemonde, de se bombarder qui « enseignant », qui « coach de vie » ou encore voyant à la petite semaine.

Est-ce un mal ? Est-ce un bien ? En fait, c’est les deux ou aucun des deux, puisque désormais, nous n’avons plus le choix et que « le temps presse ». C’est du moins le sentiment partagé par de très nombreuses personnes, et pas nécessairement « spirituelles » !

 

Serge Baccino