Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Origine énergétique de la peur

Origine énergétique de la peur

La peur apparaît lorsque l’attention mentale est focalisée sur le « moi » social (l’ego des psy.) Ce dernier contient la somme des Mémoires relatives à une vie dans laquelle la personne physique est associée directement à ce qu’elle ne fait qu’expérimenter. Ce sont ces associations d’idées qui produisent des émotions, qui donneront à ce « moi » une forme et un degré de cohésion mentale qui forment une identité terrestre. Sans cette faculté de l’esprit de s’associer puis de s’identifier aux formes mentales qu’il produit sans cesse, il n’existerait pas d’êtres humains tels que nous les connaissons.

La Conscience Unique est ce qui produit ces points focaux d’observation que l’on appelle le « Je ». Chaque être humain est une expression non pas de la Conscience Pure mais de sa capacité illimitée à observer, à être témoin des mouvances de son propre esprit.

 

Imaginez une étendue d’eau. En dessous, de l’air qui serait pulsé, produisant, à sa surface, des bulles d’air. Chacune de ces bulles d’air est un Monde complet, quasi infini. Au centre de ces bulles, formant son point central et focal absolu, la Soi-Conscience ou « Je ». Tout autour et sur la paroi intérieure, se joue la Création Continue. Depuis le centre de la bulle, un cinéma à 360° se produit à chaque instant, donnant à la conscience centralisée (géolocalisé au centre, donc), l’impression qu’un univers l’entoure et qu’elle se trouve en son centre. La conscience témoin (ou « Je ») observe et émet des jugements de valeur sur ce qu’elle croit voir à l’extérieur, alors qu’étant la bulle, tout se produit en réalité en elle.

 

Certaines scènes du film de sa vie intérieure ou mentale lui plaisent, tandis qu’elle n’aime pas certaines autres. Cette capacité à « nommer » (juger, avoir une opinion, des goûts, etc.) lui permet de ressentir des émotions. A leur tour, ces émotions permettent à l’entité-bulle de ne sélectionner que ce qui produit de bonnes et agréables émotions. Mais quand la conscience du « Je » réalise que certaines scènes se produisent sans son concourt et échappent même à son contrôle, elle décide alors d’intervenir directement sur ce qu’elle ne faisait auparavant qu’observer.

C’est à ce moment que la conscience de Soi devient active et, de ce seul fait, se dépolarise. Cette dépolarisation a pour effet de créer une réfraction du « Je » à un niveau inférieur, qui jouera le rôle, désormais, de principe passif. Il s’agit du « moi ».

 

Désormais, le « Je » ne se contente plus d’observer : il désire intervenir, changer les formes mentales qui ne lui conviennent pas. Il a donc besoin d’un autre aspect, plus passif, dans lequel il pourra et à loisir, enregistrer ce qu’il considèrera désormais comme « réussites » ou « échecs. » Les réussites consistant à toutes ces fois durant lesquelles le « Je » a réussi à transformer une forme, à la rendre agréable et bonne selon ses propres vues. Les échecs consistant à toutes ces fois durant lesquelles le « Je » n’a pas réussi à remodeler son propre Monde selon ses goûts et désirs. Les enregistrements relatifs aux réussites produisent désormais des émotions agréables et positives, tandis que les enregistrements relatifs aux échecs produisent des émotions désagréables et négatives. C’est à ce moment que la conscience devenue personnelle, c’est-à-dire propre à ce « masque », à cette identité terrestre, se met à fonctionner à partir de la dualité.

 

Désormais, chaque expérience sera cataloguée comme étant « bonne » ou « mauvaise » et tandis que les premières seront recherchées, frénétiquement, les secondes seront craintes religieusement. Rapidement, le « moi » finit par contenir surtout la peur. La peur de perdre ce qui est bien ou bon et que l’on souhaite voir durer, et la peur de ne pas obtenir tout ce qui procure du plaisir (ou toute autre émotion plaisante.) La peur est donc bien relative au contenu formel du « moi », et donc, aux Mémoires, autrement dit, au passé. Le « moi » est ce qui oblige le « Je » à tenir compte du déjà connu et référencé et donc, à reproduire une expérience semblable de très nombreuses fois, cela sous le prétexte qu’elle est agréable et bonne. Et surtout rassurante, car bien connue !

 

Avec le temps, le « Je » ne sait plus qu’il est une expression directe de la Pure Conscience Une et indivisible. Se fiant à ce qu’il connaît déjà, il se dit que s’il désire obtenir ce qui est bon et éviter ce qui ne l’est pas, il doit absolument prendre le contrôle de sa vie. Comme cette idée est mémorisée au cœur même du « moi », ce dernier se scinde en deux polarités opposées mais complémentaires, l’ego et le M.I. Le premier (ego) est cela qui tente de tout contrôler mais n’y arrive pas. Le second (Moi-Idéalisé) est cela qui tente d’expliquer pourquoi ça n’arrive pas, tout en rassurant sans cesse l’ego, lui promettant des lendemains meilleurs. Le « moi » dont le rôle originel était d’être passif, se met à vouloir gérer, contrôler et planifier. Comme il n’y réussi pas, il doit ensuite se chercher puis se trouver des excuses valables pour ses échecs successifs.

 

A ce stade, le « moi » se résume à un intellect qui essaye non seulement de tout gérer, alors qu’il en est absolument incapable, mais qui couvre à chaque fois bêtises et manquements. C’est le stade du désir inassouvi et du déni de responsabilité. Ce stade est en fait le niveau actuel d’expression du Soi de l’ensemble de l’humanité. On pourrait dire ici que tant que l’homme cherche à maîtriser sa vie en interférant dans/avec le Monde et à faire en sorte de plier les autres à sa volonté pourtant plus que chancelante (puisqu’il a besoin d’autrui), il ne réussit qu’à être un perdant doublé d’un malheureux. C’est lorsqu’il réalise que sa difficulté à contrôler son existence, loin d’être un problème, est en fait la solution, il commence à retrouver goût à la vie.

 

Lorsque la partie du « moi » qui cherche à gérer cesse de le faire, même seulement à moitié, l’autre partie n’a alors plus aucune raison de trouver autant d’excuses, pour se mentir et mentir à autrui sur ses réelles capacités. Si cet état de fait perdure suffisamment, le « moi » se repolarise, à savoir qu’il redevient négatif et donc, passif et récepteur. Le « Je » redevient alors prépondérant, de nouveau actif car positif, et la personnalité se transforme en une individualité capable de prendre un peu de recul par rapport au contenu formel du « moi ». C’est à cette étape que la plupart des chercheurs se perdent de vue pour réinventer une sorte de super-héros de l’esprit, capable de tout faire, même ce qu’il lui était préalablement interdit ou se trouvait hors de portée.

 

Ne cherchez pas plus loin l’origine des gourous de toutes sortes, pas encore arrivés et pourtant déjà partis, pas assez installés dans la conscience, et pourtant déjà si conscients, surtout comparés aux autres qui ne le sont pas mais aimeraient bien l’être également. Si cette étape délicate est franchie sans encombre, le « Je » commence à voir qu’il existe en réalité deux choses bien distinctes : ce qu’il a déjà compris, connu et qui est enregistré dans le « moi », et ce qui se produit parfois et qui ne correspond à aucun de ces enregistrements.

Si les deux peuvent différer, alors le « Je » se dit que le problème ne vient peut-être pas de ce qui se produit au sein de sa bulle personnelle, mais du fait que quoiqu’il s’y produisent, c’est toujours avec l’ancien (Mémoires/enregistrements) qu’il l’accueille puis le traite, mentalement.

 

A un stade plus avancé, le « Je » réalise qu’il n’est pas obligé d’établir des sélections, des choix ni même de prendre partie, par rapport à tout ce dont il pourrait être le simple témoin. D’ailleurs, il réalise très vite que plus son attention mentale est orientée sur le fait qu’il est témoin de ce qui semble se produire à l’extérieur de lui et non sur le contenu du « moi », permettant de juger, comparer et préférer ou rejeter, moins il ressent de désordres émotionnels. Ces désordres venant aussi bien de sa peur de perdre ce à quoi il tient le plus, que de sa peur de ne pas obtenir ce qu’il désire le plus. En somme, il réalise que si l’aiguille de son attention mentale est plus orientée vers le « moi » que vers lui-même, il souffre d’une quelconque façon.

 

A l’inverse, dès que cette même aiguille se dirige vers lui-même (le « Je »), la souffrance cesse au profit du plaisir. Plus exactement, ce plaisir semble provenir du seul fait d’observer, en tant que témoin, sans chercher à intervenir. Juste observer, c’est tout. Au stade de polarisation suivant (vers le « Je »), le témoin conscient se surprend à obtenir ce qu’il ne peut s’empêcher de désirer, comme avant, mais sans qu’il lui soit nécessaire d’intervenir directement et « en personne ». Auparavant, il devait faire des efforts constants en ne récoltant toutefois qu’un minimum d’effets satisfaisants. Désormais, il lui suffit de désirer pour obtenir.

Un peu comme si une nouvelle condition jusque-là inconnue, arrivait à point nommer pour se charger de la partie purement exécutive (faire se réaliser les souhaits, en gros.)

 

Et plus le « Je » se transforme en un œil aiguisé qui observe et choisi ce qui lui paraît digne d’être expérimenté, moins il lui faut agir. Puisque c’est en prenant de la distance avec le « moi » que le « Je » a pu vivre ce genre d’expérimentation, ce dernier en arrive à se demander s’il ne serait pas lui-même la réponse à toutes les questions. Et en effet, le « Je » consiste en la seule Règle du Jeu. Et ce Jeu consiste à être seulement CONSCIENT de ce que l’on désire, puis de laisser cette même conscience faire tout le reste du boulot. Auparavant, les Mémoires du « moi » permettaient de conserver les méthodes à reproduire pour obtenir ceci ou bien cela, pour déjouer tel piège et éviter telle erreur de jugement. Et le « Je » était persuadé d’une chose apparemment logique : s’il ne mémorise pas son vécu, il ne pourra pas reproduire le « bon » et éviter le « mauvais. »

 

Mais désormais, il réalise que ce n’était pas utile, que c’était même épuisant, comme méthode. Des idée telles que celles de maîtrise et de contrôle étant dictées par la peur de ne pas obtenir ou de perdre ce qui a été obtenu et engrangé. Le « Je » réalise que c’est le pouvoir de son attention mentale qui permet de générer tout ce dont il a besoin et plus que nécessaire. Plus le « Je » se focalise sur ce qu’il se propose d’atteindre ou d’obtenir, plus sa conscience de Soi augmente. Plus cette conscience augmente, plus le « Je » obtiens tout ce qu’il désire, sans plus ressentir aucune peur, sachant qu’il ne peut rien perdre de tout ce dont il lui suffit de jouir, ponctuellement.

 

Si le « moi » permettait cette illusion de « durée » dans les plaisirs sans nombre, la conscience permet de les reproduire à volonté, sans avoir à les stocker ou les additionner. Cette prise de conscience permet au « Je » de réaliser qu’il est lui-même le Pouvoir de la Conscience en Action, qu’il en est le point focal de manifestation, en somme. Alors, plus il se concentre, plus la conscience est concentrée. Plus cette dernière est concentrée, plus le pouvoir afflue (ou augmente.) Il reste au « Je » de réaliser l’ultime prise de conscience capable de le libérer de l’illusion. Il réalise que bien qu’il soit le point focal de manifestation du pouvoir de la Conscience, ce n’est pas lui qui possède ce pouvoir : il est ce pouvoir !

Voilà pourquoi les hommes rêves de pouvoir sans jamais l’atteindre, car ils incarnent déjà cela même qu’ils se proposent de posséder un jour. Ce qui fait qu’ils ne le possèdent jamais. Ni ne deviennent jamais ce qu’ils sont pourtant déjà. N’est-ce pas follement amusant, finalement ?

 

Serge Baccino

L’inconscient c’est quoi ?

L’Inconscient, c’est quoi ?

(Les brèves de la psy éso)

 

L’Inconscient c’est quoi, finalement ? Un mot moderne pour parler du Soi Divin, de Dieu, du Moi-Intérieur, de la Soi-Conscience, etc., et selon les goûts ou croyances. Il est où ? Nulle part : ni en nous, ni hors de nous, c’est nous qui sommes en lui comme il est en nous. Impossible d’expliquer puis de comprendre réellement l’Inconscient. La définition la plus proche sans être exacte pour autant ?

C’est la somme de tout ce que deviendra une particule de Soi nommée « humain », du point d’observation présent et jusqu’à l’infini des temps. L’Inconscient est-il Dieu ?

 

Non, il est notre Dieu, ou cette partie de Dieu-Le-Tout avec laquelle nous serons éternellement associés. De même que le doigt n’est pas la main et que la main n’est pas le bras et que ce dernier n’est pas le corps. Les diverses parties ou dimensions simultanées de l’inconscient forment ce que l’on nomme « la Hiérarchie Ésotérique. » Chacun a la sienne qui lui est propre, formée des élèves (les extensions) et des Professeurs (les parties hautes ou divines.)

 

Il existe une hiérarchie ésotérique pour chacun et une pour tous, mais cette dernière dépasse les limites de notre univers systémique. Lorsque vous êtes en contact avec un Maître ou un Grand Maître, en fait, vous êtes en contact avec des parties de vous bien plus Réalisées, autrement dit, avec « Vous, plus tard. » Cette seule révélation peut choquer, être rejetée ou donner le vertige. Tout dépend de la réponse de l’homme à certains aspects méconnues de la vérité de son être Global (ou Multidimensionnel.) Admirer les êtres spirituels ou même un seul, en particulier, revient donc à s’admirer le nombril ! Mais un nombril qui ne sera le nôtre que bien plus tard !

 

Serge Baccino

A propos des Mémoires Karmiques

A propos des Mémoires Karmiques

Quelques notions supplémentaires sur un des sujets-phares de la psychologie ésotérique.

D‘abord, la règle principale concernant les Mémoires Karmiques :
« Nous ne mémorisons pas l’évènement en lui-même, nous mémorisons notre réaction émotives à ce même évènement. » Ce qui est ainsi mémorisé, est donc notre réaction du moment (de l’époque), à ce qui se produit. Le taux d’implication à cet évènement dépend de notre capacité mentale à nous sentir concerné par cet évènement, à nous identifier à lui, etc. L’émotion ressenti sera donc fonction de l’impact de l’évènement sur notre nature astrale, c’est-à-dire sur notre sensibilité du moment. Plus l’impact sera grand, plus l’impression (du verbe imprimer) sera profonde et le souvenir marqué.

Mais nous évoluons ! Du moins, nous devrions le faire tous ! Ceux qui n’évoluent pas ou très peu, conservent, leur vie durant, les mêmes formes ainsi que la même« densité » de Mémoires. Autrement dit et pour cette première catégorie de personnes, la plus importante, l’impact sur l’âme est le même lors de chaque évocation consciente ou invocation provoquée (par un tiers.) Ceux qui évoluent, ne voient pas la vie de la même manière au fil du temps. Leur version de la réalité, des choses et des êtres, évolue donc de concert. Forcément, pour cette seconde catégorie de personnes (la plus rare), qu’un souvenir soit volontairement évoqué ou qu’un évènement ou une autre personne viennent à l’invoquer (le faire remonter de force), l’impact émotionnel peut varier avec le temps, cela au point de disparaître complètement, un peu comme si l’impact de cet évènement passé sur l’âme, avait disparu.

L’évènement en lui-même ne peut disparaître, c’est évident ! Mais ce n’est JAMAIS l’évènement en lui-même qui nous marque, mais notre manière d’y réagir à l’époque. C’est cette manière d’y réagir qui évolue avec le temps, ce qui nous donne cette impression que certaines choses perdent de l’importance avec le temps. A l’inverse, certaines choses peuvent également prendre plus d’importance avec le temps. Par exemple, étant jeune, nous ne pouvions pas réellement apprécier une amitié sincère nous étant témoignée. C’est avec le temps et un certain degré de rareté de la chose (sic) que nous réalisons la valeur de l’amitié la plus sincère et désintéressée.

Ainsi, les Mémoires Karmiques, ce qui nous fait être ce que nous sommes ou du moins, CROYONS devoir être, en fonction de nos expériences personnelles, peuvent varier avec le temps. Si leur impact sur nous peut varier, à savoir décroître, alors notre réponse personnelle (émotive) à ce même impact décroissant, peut varier elle aussi. Elle peut même diminuer jusqu’à disparaître. Certains dirons que l’on appelle cela « oublier. » L’idée est pernicieuse, car il y a oublier et… « Oublier » ! Dans le premier cas, nous n’oublions pas naturellement ni réellement; nous refoulons juste suffisamment pour ne plus avoir à nous souvenir d’évènements gênants pour notre Moi-Idéalisé . Dans le second cas, qui fait office d’oublie véritable et dans le bon sens du terme, il s’agit plus de correcte assimilation d’une expérience passée et devenue inutile à l’être, que d’un oublie véritable. Comprendre fait passer à la leçon suivante, en somme.

Mais l’effet sur la mémoire est exactement le même : on ne s’en souvient plus et nous n’avons plus à en être capable d’ailleurs. A force de faire évoluer nos Mémoires, nous en arrivons à les « vider » de leur compulsion intime, de leur charge émotionnelle, pour être plus précis. Et nous faisons évoluer nos Mémoires Karmiques non pas en les refoulant, en niant même les avoir vécues, mais en les revisitant au fil du temps afin de réussir à les interpréter telles qu’elles auraient dû l’être au commencement, lors de l’évènement initial.

Prenons, s’il vous plaît le temps de réaliser vraiment la portée de ce qui vient d’être écrit ci-dessus et dans les deux derniers paragraphes.

(Extrait tiré des archives de la psy éso. Tous droits réservés.)

 

Serge Baccino

A propos de l’aura

A propos de l’aura

(Les brèves de la psy éso)

 

L‘aura, ce rayonnement imperceptible pour nos yeux de chair qui se situe sur la périphérie de notre corps humain, témoigne de ses activités physiologiques, énergétiques, ainsi que des processus mentaux et des états d’être (sentiments, émotions, sensations.) Mais puisque l’aura témoigne de l’activité interne de l’être humain, autant se concentrer sur cet être humain, plutôt que sur ses activités externes qui ne démontrent que le vivant, pas ce qui vit de la sorte.

 

Il est de mode, en particulier depuis la vague New-Âge, qui a permis à de simples étudiants de pouvoir se faire croire qu’ils étaient devenus des maîtres, de chercher à  » voir l’aura.  » Ce qui, en soi, est déjà une idée très bête, puisque l’aura ne se voit pas mais se perçoit. Seuls les yeux de chair peuvent voir. Mais il est en effet possible de percevoir certaines fréquences mentales ou autres, par le biais de capacités internes souvent qualifiées de psychiques, et qui ne demandent qu’à s’épanouir harmonieusement, surtout si on a appris comment s’y prendre pour y parvenir.

 

Bien sûr, celui qui tient absolument à  » voir l’aura  » la verra. Il pourra même voir des éléphants roses flotter dans l’azur, s’il réussis à se suggestionner suffisamment ! Le rôle d’une partie méconnue du mental est d’ailleurs de donner corps ou de donner forme, plus exactement, à tout ce qui se produit dans notre for intérieur.

Et lorsque l’homme désire très fort une chose, il a alors de grandes chances de l’obtenir, c’est un fait. Mais il est un fait également que cela ne signifie pas pour autant que ce qu’il a ainsi obtenu, existait avant qu’il ne l’invente, pour lui et pour tous ceux qui partageront ensuite ce même désir, ces mêmes croyances, en somme.

 

A l’instar de Dieu, mais en infiniment plus modeste, nous avons le pouvoir de créer. De créer surtout… Des images mentales ! Autrement dit, des formes spirituelles qui n’existent ensuite que pour nous et dans notre mental, mais qui peuvent, le cas échéant, être partagées par le mental d’autres personnes, possédant un train d’ondes cérébrales créatrices qui soit compatible.

Les imageries mentales ou formes spirituelles sont alors transmises par ce que je nommerai, faute de mieux, «  télépathie.  »

 

Serge Baccino

Les systèmes de croyances

Les systèmes de croyances

(Les brèves de la psy éso)

 

Nous croyons savoir, mais nous savons surtout que les autres croient savoir ce que d’autres ont cru comprendre et savoir d’autrui (relisez, au cas, oui.) Autrement dit, notre savoir est à 90% de seconde main ou, et plus exactement, il est basé sur le fait que nous avons cru que d’autres savaient et avons retenu ce que nous avons compris de ce qu’ils savaient… Peut-être. Mais que savaient-ils ? Comment le savoir, si nous croyons savoir ce qu’ils étaient supposés savoir ?

 

Ainsi, le religieux croit que Jésus, Gautama, Mahomet ou qui que ce soit d’autre, ont expérimenté ceci ou cela. Mais comment le savent-ils ? Réponse : ils ne le savent pas. Ils ne peuvent pas le savoir : ils peuvent juste CROIRE qu’untel a vécu ceci ou a fait cela. Savoir revient à expérimenter soi-même, ce qui est, en toute logique, la seule manière de pouvoir affirmer que l’on sait !

 

Le drame de notre époque, que ce soit dans la vie dite matérielle ou dans celle prétendument spirituelle, c’est que les gens se cantonnent à vivre selon l’expérience et le savoir supposé d’autrui. Et cela depuis l’école où ce virus ignoble a été contracté. Mais personne ne sait vraiment, car personne ne se fie à sa propre expérience, seulement à ce qu’il ont compris et accepté de celle supposée des autres.

Alors, et vous, que savez-vous vraiment ?

 

Serge Baccino

Les programmes inconscients

Les programmes inconscients

 

Tout le travail de libération de la souffrance et de l’obtention d’un réel libre arbitre, s’appuie sur la connaissance du fonctionnement de notre esprit. Pas de cette partie de notre esprit dont nous sommes déjà conscients, mais bien de cette immense partie de l’esprit dont nous ne sommes pas encore conscients. Les causes de toutes souffrances, qu’elles soient psychologiques ou physiologiques (maladies) se trouvent dans la partie inconsciente de notre esprit. L’essentiel de « Qui nous sommes vraiment » fonctionne sur un mode autonome, pour ne pas dire « en roue libre », car il n’a pas de Principe Directeur (nous n’en sommes pas conscients.)

 

Ce qui motive ce type de fonctionnement « en aveugle » et qui nous fait croire au mauvais sort, à la malchance ou au destin, est issu des plus jeunes années de notre vie, et en particulier, des sept premières. C’est dans ce laps de temps que nous avons contracté ces réflexes mentaux et comportementaux, qui définiront ensuite la qualité de notre vécu d’adulte. L’expérience ainsi que les habitudes contractées essentiellement par observation du vivant et « par mimétisme » (reproduire les parents) durant les sept premières années de notre vie, formeront ensuite la base psychologique quasi invariable sur laquelle se construiront nos processus mentaux, se manifesteront nos émotions et programmeront notre comportement.

 

Le premier Chakra et donc, les surrénales, se chargeront ensuite de nous transmettre les informations (programmes) engrammées dans la partie de nos cellules réservée à la mémoire. Il ne faut pas confondre la génétique, qui ne devrait concerner que le corps, avec le degré d’intelligence, de sensibilité et de santé, que manifeste une personne. Il est en effet possible que nos parents biologiques nous aient transmis certains codes susceptibles, s’ils sont activés, de produire quelque maladie physique plus ou moins regrettable.

Mais même là, il nous faudra enclencher un processus d’éveil ou d’activation de ces mêmes codes, pour reproduire une maladie apparemment transmissible de génération en génération.

En fait, et comme « Tout est double », la présence seule du code d’une maladie dans notre génome ne suffit pas : il faut encore que notre inconscient révèle et active une manière de penser, de ressentir et donc, de vivre, en rapport direct avec ce ou ces codes.

 

Autrement dit, tous ceux de notre famille qui furent atteint d’une même maladie, étaient aussi (ou surtout) « atteints » d’une même manière de penser, de voir la vie, et c’est cette dernière qui est la cause réelle du déclenchement de cette maladie dont une génération future pourrait aussi bien initialiser une variante génétique de « porteurs sains. » Si une personne est atteinte d’une maladie et que ses ascendants en étaient également atteints, alors on peut être assurés qu’ils partageaient aussi une seule et même manière de penser et de concevoir la vie. Nos pensées, qu’elles soient « de nous » (conscientes) ou pas (inconscientes et programmées), déclenchent une véritable chimie dans notre corps, et en particulier, grâce aux sécrétions hormonales des glandes endocrines. Selon la nature et donc, le contenu formel de nos pensées, notre chimie variera d’une manière qui nous sera faste ou bien néfaste.

 

Il est évident que des pensées de haine, de colère, de rancune, accompagnées d’un désir de vengeance, n’auront pas le même effet, en terme de sécrétions hormonale et donc, de chimie du corps, que de forts sentiments d’amour, de paix, de joie et de contentement. Nos pensées ont donc une action probante sur la chimie corporelle, ce qui étaye cette très ancienne affirmation : « Nous devenons ce que nous pensons. » Cela nous ramène ipso facto à l’Alchimie véritable, et non aux simples souffleurs, anciens ou modernes, dont le désir ardent se limitait et se limite encore, à l’obtention de pouvoirs phénoménaux et  possessions diverses.

Le mot Alchimie vient de l’arabe « al khémia », qui signifie « chimie de Dieu. » Dieu étant l’esprit, la plus pure et véritable alchimie consiste donc à transformer le plomb de notre personnalité malade, en l’Or de notre identité spirituelle la plus saine et lumineuse.

 

En conclusion, peut importe ce qui se trame à l’intérieur de nos gènes, l’essentiel est de ne pas reproduire le même état d’esprit familial. D’où l’intérêt mentionné depuis toujours et par toutes les écoles, traditions et philosophies ésotériques et spirituelles, de se confectionner une solide individualité qui nous soit propre, plutôt que de chercher à s’intégrer à la manière de penser d’un groupe ou d’une famille (entre autres.) Il s’agit moins là de chercher à s’isoler, que de réussir à être son propre dieu et maître ou, à tout le moins, de redevenir responsable de tout ce qui nous arrive et donc, de retrouver le pouvoir de nous construire selon notre volonté et non plus selon de vulgaires schémas mentaux reproduits et entretenus de siècles en siècles, que ce soit au niveau des familles qu’au niveau de la société du moment.

(Extrait de l’enseignement de la psy éso, ancienne version des années 1980/1990)

 

Serge Baccino