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Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Différence entre mental et Supramental

Différence entre le mental et le Supramental (ou Causal)

 

On pense généralement et il est de mode de le dire dès que possible, que le mental est le problème à l’évolution. Le mental est l’ennemi, c’est lui qui nous empêche d’évoluer, et bla, bla, bla. En réalité, ce sont deux choses (« Tout est double, toujours ») qui nous posent problème en ce qui a trait au mental de l’actuelle humanité. La première chose qui pose problème, c’est la polarité du mental. La seconde, c’est son contenu qui en profite pour s’organiser et se gérer seul et se prend ainsi pour le seul maître à bord. Voyons déjà le problème de la polarité actuelle du mental, qui dépend, n’hésitons pas à le mentionner au passage, de sa fréquence de base. Cette fréquence étant encore trop basse pour devenir active (pôle +), le mental est donc aussi inerte que s’il n’était en rien concerné par tout ce qui se trame en lui et par son intermédiaire. Imaginez une sorte de patron qui laisserait ses employés diriger sa boîte et ne se sentirait aucunement concerné par ce qu’il advient à son entreprise, laissant ce genre de « détails » à ses employés. Employés qui en profitent pour faire la java !

 

D’un point de vue purement technique et comme l’enseignait jadis la psy éso, lorsque mon épouse Lætitia et moi-même avons commencé nos propres études (qui ont duré une douzaine d’années), le mental de l’homme ordinaire (ou lambda) est de polarité négative, de Genre Féminin, de principe passif et donc, de nature surtout réceptive. Il est d’ailleurs sous la dépendance du lobe postérieur de l’hypophyse (glande pituitaire), qui est lui-même de pôle Négatif, de Genre Féminin et de nature réceptive, contrairement au lobe antérieur.

En quelque sorte, il s’agit juste d’un contenant qui se borne à collecter puis à engranger des informations, à savoir différentes connaissances, généralement aussi hétéroclites que plus ou moins utiles, qui s’organisent toutes seules entre elles, se déclinent selon leurs affinités, leur ordre d’importance, leur force intérieure, leur intérêt au regard humain, etc.

C’est d’ailleurs ce qui forme l’intellect. L’intellect est la somme du contenu mental qui lui, est encore passif et laisse donc s’exprimer ce contenu intellectuel. Le mental humain actuel est un vaste chaudron dans lequel s’élaborent l’ensemble de nos processus mentaux. Ce sont ces derniers qui forment l’intellect ou somme mémorielle consciente. En effet, le contenu de l’intellect n’est que mémoire, puisqu’il se résume à la somme de tout ce qui a été appris et retenu, formant ainsi le déjà expérimenté, appris et donc connu. En bref, le passé !

 

La conscience dite Supramentale est issue de l’activité du mental supérieur ou Causal. Cette conscience-là diffère grandement de celle purement mentale, du fait qu’à ce niveau fréquentiel, le mental change de polarité et devient Positif, Actif, Masculin et surtout, émetteur. A ce stade, c’est lui qui, désormais, choisi son contenu, en fait le tri et l’organise par ordre d’importance réelle, d’actualité et surtout, de qualité. Le Supramental peut délibérément virer une idée réputée vitale, pour la remplacer par une autre lui paraissant plus authentique et/ou appropriée à ses buts immédiats et/ou lointains. Le Supramental rend l’homme libre et heureux, contrairement au mental ordinaire qui se borne à n’être qu’une vaste bibliothèque au contenu aussi hétéroclite que dépassé, du moins en règle générale.

 

Un contenu dépassé parce que l’intellect étant constitué du contenu mental, il ne peut se remettre en cause sans s’amputer lui-même gravement voire définitivement, d’une partie de ce qui le constitue. C’est du moins là ce qu’il s’imagine et tient pour vrai. En vérité, le problème vient du fait que c’est le contenu (intellect) au lieu du contenant (mental) qui commande, dirige et décide de tout dans la vie d’un homme, faisant de lui un robot instruit mais jamais vraiment intelligent. C’est en cela que les génies « connectés » au Supramental et ne se servent que provisoirement du mental ordinaire. Ceux qui pratiquent les formes supérieures de Connexion, le font à volonté, sciemment ou non, aux fréquences du Supramental. Quelques-uns ont appris à le faire, d’autres le font spontanément, c’est-à-dire d’instinct.

 

Il est à noter que si la réflexion (refléter ce qui est déjà dans le mental, donc) est le propre du contenu mental ou « intellect », l’intuition et donc, la nouveauté, est le propre du Supramental. Puisque l’intellect est la somme du contenu d’un mental se bornant à n’être qu’un contenant, il n’est pas envisageable d’en attendre du nouveau ou de s’attendre à ce que l’homme, sous son emprise, puisse évoluer d’une condition connue et donc déjà enregistrée (Mémoires), à une autre condition, inconnue et donc, non-enregistrée. Ainsi, si le Supramental (ou Plan Causal) produit, l’intellect ne peut que reproduire seulement. C’est quand une de ces reproductions est inconnue d’un autre mental, qu’elle peut alors passer pour une « production » ou « une nouveauté » (pour la personne la découvrant à peine.) Mais ensuite, cette personne informée ne pourra à son tour et par la suite que reproduire, jamais produire.

 

Pour produire, pour être son propre maître et devenir responsable de sa destinée, il faut que le mental change de polarité, ce qui a pour effet immédiat ou à court terme, de permettre à la personne de devenir une individualité consciente (un Soi) responsable et capable de créer une vie à la mesure de ses attentes, à la conditions que ces dernières soient raisonnables ou humainement accessibles, il va de soi. Ce genre de connaissance qui, au premier abord, semble soit compliqué (trop technique) ou ne pas « payer de mine », comme on dit, est en réalité la Clef d’une évolution aussi rapide que sans heurts. Évoluer semble difficile mais en réalité, la difficulté, toute apparente, provient du fait que le mental n’est pas capable de (re)prendre le contrôle de son propre contenu. Pour cela, il lui faut PLUS DE FORCE et changer de polarité. Deux choses relativement aisées à effectuer une fois informé de la manière la plus adéquate de procéder.

Plus que jamais, « Savoir, c’est pouvoir. » Et en l’occurrence, le pouvoir qui nous intéresse ici est de reprendre le contrôle de notre propre vie. Quoi d’autre de plus important, de plus urgent ?

 

Serge Baccino

 

 

 

 

A la seule idée

A la seule idée !

Les mystiques du passé avaient une astuce pour régler un problème les ayant interpellé de bonne heure dans leur évolution spirituelle. Le problème consistait à s’agacer à cause de pensée négatives qui traversaient de temps à autres leur espace mental. Par exemple, l’idée que Untel puisse faire quelque chose de dangereux, de contrariant ou d’interdit. Il est vrai qu’à longueur de vie, de très nombreuses pensées négatives traversent notre mental et nous font réagir alors qu’en vérité, d’un point de vue extérieur, il ne se passe rien. L’astuce dont ils se servirent alors fut ensuite reprise par quelques ésotéristes fameux.
Cette astuce consistait à accepter le fait évident et donc, l’idée, qu’il existe des êtres, des choses, des conditions, des lieux et des évènements, qui ne nous plaisent pas du tout, puis de cesser d’avoir un avis à leur sujet.

En somme, cela consistait à accepter l’idée (et seulement l’idée) que puissent exister, autour de nous, des choses déplaisantes (en gros.)
Après une pratique assidue, sur quelques mois, l’effet est assez intéressant : on a tout d’abord l’impression que l’on s’en fout de tout, qu’on se désintéresse de tout et que plus rien ne nous fait bondir ni même réagir. Ensuite, on réalise que c’est bien plus profond que cela et que TOUS nos énervements, toutes nos colères, proviennent en fait d’une seule et unique cause : nous n’acceptons même pas l’idée que quelque chose puisse nous contrarier et nous déplaire ! Une fois ceci réalisé, plus aucune idée négative ne peut nous affecter lorsqu’elle se présente à nous. Et en fin de compte, comme elles ne produisent plus aucunes réactions, faste ou néfastes sur nous, au bout de trois essais infructueux, elles cessent de nous visiter.

Nous aimerions que le lecteur de ce court article ne se méprenne pas sur son importance. Aussi, nous allons sans doute un peu lourdement insister, mais à ce risque, nous lui demandons de bien comprendre cette loi spirituelle pour le moins étonnante :  » Nous rageons et pestons à la seule idée que ceci, cela ou Untel puisse exister  » ! Avez-vous bien lu ? A la seule idée !

Nous n’avons même pas (ou même plus) besoin de nous retrouver confrontés au problème ou à la personne (par exemple), de rencontrer et de subir ce que décrit cette même idée :

Le seul fait de penser que ça pourrait nous arriver nous mets déjà ou d’avance dans tous nos états !

Ainsi, lorsque les psy éso enseignent que nous pensons les trois quarts de notre vie, au lieu de la vivre réellement, ils n’ont pas tort. L’historique de la moindre de nos journées, démontre que ce sont les pensées ou les idées qui nous visitent, régulièrement, qui non seulement  » teintent  » notre caractère mais le déforment également, nous faisant  » vivre  » mille guerres, mille défaites ainsi que mille victoires, toutes aussi aussi illusoires qu’éphémères. Et tout cela  » en esprit  » !

A noter pour en terminer avec le sujet, que le texte antique du  » Mahabarata  » (Inde) traite de ce sujet. Preuve qu’il était connu bien avant les mystiques d’Europe et sans doute depuis un très lointain passé à présent oublié.

 

Serge Baccino

La faute à qui ?

La faute à qui ?

 

On dit qu’il est difficile de changer voire d’évoluer seulement. Une des principales raisons vient du fait que tels que nous sommes, cela nous arrange bien ! Être déjà est bien moins fatiguant que devenir, tout le monde sait ça ! D’autant que notre vécu est en grande partie basé sur ce que nous avons pu vivre « grâce aux autres » et, bien sûr, ce que nous n’avons pas pu vivre « à cause des autres. » Notre éducation nous a rendue dépendants d’autrui, ne serait-ce que pour obtenir ce dont nous avons besoin, désirons ou même, convoitons.

Forcément, avec le temps, et à force de devoir satisfaire aux caprices des uns et des autres, qui se vengent en passant de leurs propres dépendances, nous en sommes arrivés à la conclusion logique que sans les autres, nous ne valons rien, ne pouvons rien et, en fait, n’avons aucune existence propre.

 

Mais cette conclusion n’est pas consciente : c’est le subconscient en nous, qui l’a fait pour nous et à notre place, entérinant ainsi une « loi » de l’âme (ou loi secondaire) ressemblant fort à la nécessité de l’enfance, période durant laquelle dépendre d’autrui était chose aussi commune que naturelle. Le subconscient est un excellent serviteur, mais tout comme l’esprit, il est un très mauvais maître ! Jugez plutôt : tout ce qu’il entérine et transforme ensuite en lois, en fait en Mémoires vivantes, il l’inscrit dans le Registre de nos cellules au présent. Par exemple, à six ans vous avez eu très peur d’un groupe de femmes quelconques, le subconscient inscrit (ou mémorise) de la sorte : « J’ai très peur des femmes ! »

Notez bien qu’il ne l’inscrit pas en tenant compte de l’époque (votre âge) ni du lieu, rendant ainsi cette affirmation relative, car très ponctuelle : il l’inscrit au présent et en général ! Plus tard, chaque fois que vous croiserez un groupe de femmes, même si vous avez cinquante années de plus, vous ressentirez de la peur ou, à tout le moins, un malaise. Autrement dit, Mémoires et subconscient ne tiennent pas compte du temps qui passe.

 

Aussi bizarre que cela puisse paraître de prime abord, souffrir ou avoir souffert à cause des autres et réussir grâce aux autres sont toutes deux choses RASSURANTES. Cela parce que dans les deux cas, la responsabilité de la personne n’est pas engagée ! Rien ne fait plus peur à un peuple que de devenir libre, voyez-vous ? (Sinon, observez les français.) Pourquoi cela ? Parce qu’être libre sous-entend agir sous sa propre, entière et unique RESPONSABILITÉ ! Or, le français, pour ne parler que de lui, a horreur de se sentir responsable ! Il est si habitué à ce petit confort mental qui commence à sentir la naphtaline, qu’il ne réalise même pas le lien qui existe entre LE POUVOIR et la responsabilité. Un « détail » qui n’a pas échappé à ceux qui désirent réussir dans la vie et, bien sûr, à tous ceux qui se précipitent aux postes clefs gouvernementaux et légaux. Mais voyons plutôt en quoi la responsabilité va de pair avec le pouvoir, si vous le voulez bien.

 

Imaginons, pour aller au plus simple, que vous souffriez moralement « à cause » d’une tierce personne. On va dire que vous souhaitez qu’une personne précise vous aime ou vous accepte tel que vous êtes, mais que cette dernière refuse de satisfaire cette attente. Question : que pouvez-vous faire pour que cette souffrance cesse ? Réponse : Vous ? Mais rien, voyons ! Vous dépendez du bon vouloir de la seconde personne et êtes donc à la fois sous sa domination psychologique et tributaire de ses sautes d’humeurs, en plus de l’être de votre schéma de dépendance affective à autrui.

Eh bien oui, n’est-ce pas ? N’étant pas à l’origine de cette souffrance, son pouvoir sur elle vous échappe. Il appartient donc à la personne que vous désignez comme responsable à votre place ! On le voit donc clairement ici que pour être libre, il faut être responsable et c’est ce désir de le devenir enfin qui offre tout pouvoir à l’être humain. Du moins, tout pouvoir sur sa propre vie s’entend !

 

Quant au fameux « pouvoir sur autrui », il s’agit bien là d’une magnifique illusion d’optique ! En effet, que diriez-vous d’une personne faible qui aurait la chance de tomber sur bien plus faible qu’elle ? La décrèteriez vous « forte » ou plus forte que la première ? Une faiblesse nous rendant fort est-elle une force ou une autre forme de faiblesse à son tour ? Celui qui a BESOIN de se sentir fort est aussi faible que celui qui deviendra sa probable victime, car tous deux ont besoin de l’autre pour se faire exister ou, du moins, pour s’en donner l’apparence. C’est exactement le même problème que celui du bourreau et de sa victime. La victime a besoin de ne jamais avoir à assumer, que ce soit ses faiblesses avérées ou ses forces supposées. Le bourreau quant à lui a besoin d’oublier sa propre faiblesse aux côtés d’un plus faible que lui. Bourreau et victime sont en fait toutes deux victimes de leur faiblesse attitrée. L’un sans l’autre sont perdus, raison pour laquelle ils ne se perdent jamais de vue !

 

En psychologie ésotérique ou « Psy éso », pour faire court, il est enseigné que pour devenir libre et fort, il faut redevenir responsable de tout. Il faut se précipiter, même, pour prendre la place peu enviée de responsable. Non pas celle qui consiste à commander les autres en abusant peu ou prou de ce type de prérogatives, mais plutôt en comprenant que d’être responsable de sa propre vie revient à en reprendre le contrôle total. Une forme de contrôle qui n’a plus rien à voir avec celle qui consiste à « être dans le contrôle », car ce mode-là revient simplement à sur-intellectualiser notre vie, de peur de devoir la vivre ! (Ce qui est une lourde responsabilité, vous pensez bien !)

Sans compter que chercher à prendre le contrôle de la vie des autres, alors que l’on s’avère incapable de conduire correctement la sienne, est au moins farfelu, pour demeurer poli.

 

Alors nous connaissons désormais ce qu’il convient de faire, non pas avec la langue seulement (affirmations gratuites) ou avec le clavier (écrit pontificaux sur Facebook ou autre) mais en vérité et dans notre vie de tous les jours. Nous sommes tous responsables de nos actes, de nos paroles et même, de notre état d’esprit, car c’est ce dernier qui conduit notre vie et nous dicte notre conduite. À propos de conduite, avez-vous notez que les gens conduisent de plus en plus mal, qu’ils coupent tous les virages à gauche et se conduisent comme s’ils étaient seuls au monde et que la vie d’autrui leur soi indifférente ? Plus ça ira et plus il sera aisé de savoir si une personne est évoluée ou si elle se comporte comme un porcelet ayant sauté un Règne un peu trop vite. Pour cela, il vous suffira d’observer les gens et tout, en eux, vous affirmera très clairement ce qu’ils sont ou ce qu’ils s’imaginent être, en définitive.

Et ce ne peut être quelque chose de valorisant, car quant on a vraiment une opinion saine et valorisante de soi, on prend soin de son comportement ou mieux encore, c’est notre comportement qui prend soin de nous. Ou qui prend le soin de nous expliquer aux autres !

 

Serge Baccino

 

Aimer les autres tels qu’ils sont

Aimer les autres tels qu’ils sont ?

 

Un des commandements les moins bien compris, après le « pardon », est celui qui propose d’aimer les autres tels qu’ils sont. Au premier abord, point de difficulté à comprendre, n’est-ce pas ? Il nous est demandé d’aimer les autres tels qu’ils sont, un point c’est tout ! Mais une question se pose tout de même : ce fameux « tels qu’ils sont » ne serait-il pas un brin différent de « quels qu’ils soient » ? Car soyons clairs : aimer les gens ou, et plus sobrement, les accepter tels qu’ils sont, est chose aisée, finalement. Il suffit de ne pas chercher à comparer ce que nous sommes avec ce qu’ils sont et leur laisser cette chance unique d’être… Uniques, justement ! Il est dit que chacun de nous est un être unique. Partant, il devient presque évident que nul autre ne sera jamais « tel que nous » mais bien toujours « tel que lui. » Dès lors, accepter les autres « tels qu’ils sont », revient à accepter une simple évidence. Jusque-là, nous direz-vous, rien de bien difficile à comprendre et même, à accepter.

 

C’est après que les choses se compliquent un brin. Car si accepter les gens tels qu’ils sont, c’est-à-dire accepter leur droit inaliénable à la différence puisqu’à l’unicité, est une chose naturelle et pour ainsi dire obligatoire, qu’en est-il de cette autre idée qui consiste à accepter les gens « quels qu’ils soient » ? Peut-on vraiment réussir à accepter les autres, quels que soient leur état d’esprit, leur caractère et leur comportement envers nous ? Il nous faut préciser « et leur comportement envers nous », car si nous pouvons accepter L’IDÉE qu’il puisse exister des voleurs, des violeurs et des assassins, ailleurs et dans le monde, pouvons-nous accepter AUSSI que ces mêmes personnages puissent commettre leurs différents forfaits au sein même de notre famille ou parmi nos amis les plus chers ? La réponse est évidente : bien sûr que non ! Et d’ailleurs, aucun être humain sain de corps et d’esprit ne saurait le permettre ou assister à ces choses sans broncher.

 

On pourrait simplifier en proposant cette autre tournure d’esprit, permettant de transformer un peu la première proposition, la reformulant en ces termes : « Jusqu’à quel point pouvons-nous accepter la différence des autres et les accepter tels qu’ils sont ? » Mais cette seconde formulation, en plus de manquer de précision et de mélanger deux concepts différents (« tels qu’ils sont » avec « quoi qu’ils soient ») ne peut rendre justice à la véritable spiritualité. Sauf si on s’imagine encore, et en 2019, qu’être spirituel est la nouvelle façon de parler de la lâcheté morale et de la peur d’assumer ses propres idées ? Auquel cas, il ne s’agit plus de spiritualité mais de peur de vivre et de s’affirmer… Tel quel ! Les autres aussi ont le droit d’accepter notre différence !

 

Or donc, s’il est établi comme un fait que nous ne pouvons faire autrement que d’accepter les autres tels qu’ils sont, voire « en l’état », nous ne sommes pas pour autant obligés de les accepter « quel que soit leur comportement général. » Par exemple, nous n’avons pas à accepter des paroles ou des actes étant volontairement moqueurs, blessants ou humiliants, lorsqu’ils nous concernent directement. Il n’est pas possible d’être heureux, joyeux et en paix, si on n’a pas un minimum de respect de soi, ou « d’amour-propre », comme on le disait jadis.

D’ailleurs, comment réussir à aimer ce personnage que nous sommes si nous acceptons qu’il soit régulièrement traité comme de la merde en boîte ? Il ne faudrait pas confondre pour autant « amour-propre » ou même un respect de soi, avec de la vanité. La vanité ne repose sur rien : nous serions donc vaniteux si nous laissions aux autres le pouvoir de nous abaisser sans réagir. À l’inverse, puisque nous refusons que nos personnes physique et morale soient « couvertes d’opprobre et de scandale », comme disait un certain chanteur français, nous ne sommes alors pas vaniteux (vains, vides) mais seulement fiers d’être qui nous sommes. Ce qui, soit dit en passant, est un signe de bonne santé spirituelle !

 

Nous en voulons pour preuve la jeunesse actuelle dont les timides représentants ont un mal fou à s’accepter eux-mêmes tels qu’ils sont et à avoir foi en eux-mêmes. Du moins pour la plupart. Quand on ne s’accepte pas tel que l’on est, que l’on se juge ou se condamne à la moindre occasion, on ne peut pas réussir à s’aimer et à avoir le sentiment intime de sa propre valeur. Dès lors, nous devenons très sensibles aux moqueries et aux jugements d’autrui, nos réactions plus ou moins épidermiques donnant un net aperçu du niveau de tension intérieure auquel nous sommes déjà parvenus. Au contraire, si nous aimons ce que nous sommes, le respectons et avons le sentiment de notre valeur personnelle, les piètres tentatives d’autrui pour nous déstabiliser se soldent et par un échec, et par quelque parole spontanée bien sentie et surtout, faisant mouche dans le camp adverse.

 

Car aussi bizarre que cela puisse paraître à une personne peu aux faits de la psychologie comportementale, ce sont précisément les personnes les plus réactives à la moquerie et aux critiques, qui prennent le plus grand plaisir à se moquer des limitations (supposées ou avérées) des autres. D’autres préféreraient dire, pour tenter de couvrir ou de minimiser le crime de lèse humanité, que ce sont plutôt les personnes qui ont le plus souffert qui titillent le plus volontiers les autres. Comme si le fait d’avoir souffert pouvait justifier la chose ou même en expliquer vraiment la cause ! Celui qui a vraiment souffert est devenu sensible à la souffrance, la sienne comme celle des autres. Il est bien placé pour connaître les effets de ce qu’il pourrait imposer aux autres et se garde donc de le faire. S’il le fait tout de même, ce n’est moins rien qu’un petit salaud qui ne mérite aucun respect pour sa propre souffrance. Si elle existe ou a vraiment existé un jour !

 

Un certain conditionnement religieux, judéo-chrétien, pour ne pas le nommer, oblige encore les gens à se conduire comme des lâches voire des eunuques de l’âme, en ayant le sentiment de frôler de peu la sainteté. Ainsi, certains ont le sentiment très net de juger leur prochain, même lorsqu’ils ne font que constater le niveau extrême de connerie de ce dernier. Cela provient du fait que la spiritualité moderne s’est plus ou moins volontairement coupée de ses racines, l’ésotérisme, voici quelque deux cents ans de cela environ. Depuis, une personne spirituelle essaye tant bien que mal de tendre la joue droite si on la gifle sur la joue gauche. Alors qu’un ésotériste mettra volontiers « une droite » à celui qui fera seulement mine de le toucher. C’est là toute la différence entre une spiritualité bien comprise et donc, bien vécue, et cette sorte de tambouille mystico-religieuse imbuvable que l’on nous sert de nos jours, sous l’appellation pompeuse de « spiritualité. »

 

Nos modernes spiritualistes vivent dans la peur, c’est évident ! La peur de s’exprimer librement, tout d’abord, puis celle de se laisser aller (spontanéité) et enfin, la plus terrible de toutes : cette trouille bleue à la seule idée de « perdre le contrôle » et de se laisser submerger par leurs émotions. Car émotions il y a, vous pouvez nous croire ! Seulement, nombreux sont celles et ceux entraînés de longue date à refouler tout sentiment jugé inapproprié pour quelqu’un de spirituel (prouuut !) Alors la pression augmente avec les années, obligeant nos doctes et fiers spiritualistes à renier jusqu’à leurs propres pets, surtout s’ils ont le toupet d’être odorants, en plus d’être bruyants.

Résultat, plus des deux tiers des spiritualistes de France (ailleurs, nous ne savons pas) ont soit fait une dépression carabinée dont ils s’imaginent toujours s’en être remis, soit filent à toute allure en direction de cette même dépression. Pour qui sait écouter et observer, certains signes ne trompent pas et certains personnages connus du monde de la spiritualité moderne, présentent tous les symptômes post ou pré-dépression.

 

Cela dit, nous n’avons aucun intérêt à nous réjouir de la chose, bien au contraire ! Quand on a été durant presque quarante ans un amoureux sincère de la véritable spiritualité, on ne peut que grincer des dents en observant ce que beaucoup ont fait de l’objet de notre amour. On essaye donc, avec pudeur mais fermeté tout de même, de dénoncer non pas des personnes, mais des états d’esprit.

Pour nous, chacun est innocent par nature et par défaut, mais les états d’esprit que certains persistent à utiliser comme s’ils étaient les seuls disponibles sur l’étal du grand Banc des âmes, transforme des êtres qui pourraient être déjà humains, soit en animaux (pour les plus atteints), soit en personnages blafards dont seul le Moi-Idéalisé tente encore vainement de briller.

 

Ce qui crée la différence entre les êtres, ce ne sont pas ces êtres ni même quelque « droit de naissance », mais l’état d’esprit général qu’ils se proposent d’utiliser pour exprimer « qui ils pensent être. » Nous sommes tous issus du même esprit, sommes baignés du même Courant Vital Divin, et il n’est qu’une seule conscience, partagée par tous les corps, en simultané. Celui qui sait cela, qui l’accepte et qui le comprend, ne peut plus voir les autres comme tout un chacun les voit. Mais il peut voir ces autres sur deux niveaux en simultané, et choisir celui qu’il convient de choisir, au moment où ce même choix s’avère nécessaire.

Mais que voit-il, en vérité ? Il voit, nous le mentionnions plus haut, deux choses : la première, ce que « l’Autre » est vraiment, à savoir une partie insécable de la Soi-Conscience Divine (ou universelle.) Mais par chance pour lui, il voit également que cet autre ne sait pas encore qui il est vraiment et que même s’il le savait, il ne réussirait pas à le croire. Alors il traite cet autre comme il se traite lui, avec la même déférence ou absence de déférence.

 

En conclusion, nous dirons qu’il est évident et naturel d’accepter les autres tels qu’ils sont, mais pas d’accepter qu’ils soient, avec nous, tout et n’importe quoi ! Car cette seconde version, en plus de n’avoir JAMAIS été spirituelle, est la preuve d’un manque de bon sens et de rationalité hors du commun. Seules une ou plusieurs religions et/ou croyances moyenâgeuses, pourraient rendre l’homme assez con, et fier de l’être, pour accepter de telles idées comme étant un indice de spiritualité. Bien sûr, il n’est pas question pour autant de tout se permettre sous prétexte de laïcité ! On ne peut critiquer le manque de bon sens chez autrui et en faire preuve soi-même !

Si de nos jours les ésotéristes ont appris à se faire au moins discrets, ce n’est pas par peur ou par difficulté à s’adapter à un monde aussi malade que la plupart de ceux qui le composent. Leur discrétion vient du fait que leurs paroles voire leur présence seule, suffisent souvent à déclencher les passions.

Un peu comme si quelque chose parlait en eux et à travers eux, surtout quand eux choisissent de se taire. Pourquoi ? Ceci fera l’objet d’un prochain article.

 

Serge Baccino

Argent et spiritualité : l’ultime affrontement

Argent et spiritualité : l’ultime affrontement

 

A notre époque dite « moderne », il devient évident que la plupart de ceux qui se considèrent eux-mêmes comme des spiritualistes, ont une vision de l’argent et de la spiritualité absolument incompatible… En plus d’être aussi navrante que ringarde à souhait, car inchangée depuis des décennies. En effet, cela fait au moins trente-cinq ans que j’entends psalmodier que « Argent et spiritualité font rarement bon ménage. » On pourrait aussi bien dire que « lieux communs et intelligence ne font pas bon ménage non plus » !

Avouons que le propre d’un lieu commun, d’une sentence mentale quelconque, est d’être invariable et donc, de ne pas tenir compte de l’évolution. Il existera une forme de « sagesse populaire », cela aussi longtemps que le peuple réussira à être sage. Je m’abstiendrai, à ce propos, de tout commentaire désobligeant.

 

On pourrait et par exemple, se questionner à propos – non pas du bien fondé ou non de cette croyance populaire – mais plutôt au sujet de l’état d’esprit qui relève de telles affirmations péremptoires. Est-ce que et par exemple, les gens qui prétendent que la spiritualité et l’argent sont quasiment incompatibles, gagnent eux-mêmes correctement leur vie, s’ils jouissent actuellement d’un salaire décent, ou s’ils ne bénéficient et ne sont tributaires et donc dépendants, que d’une quelconque aide sociale dont le côté provisoire commence un peu à dater (ASSEDIC, RSA ou autre.) Mieux encore, nous pourrions nous questionner au sujet de la qualité de leur emploi : font-ils un travail qui les passionne vraiment ou bien sont-ils encore dans la dynamique mentale d’un emploi servant à « faire bouillir la marmite », comme on le disait jadis ?

 

Il va sans dire, du moins il nous semble, que chaque état d’esprit dépend pour une bonne mesure, du vécu journalier et, en particulier, de l’expérience issue de la vie familiale et professionnelle. Par exemple, une personne qui n’est pas heureuse en couple ou qui ne possède encore qu’un métier qui ne lui offre aucun moyen d’expression véritable, voire la possibilité de s’épanouir vraiment, ne présentera pas un comportemental semblable à la personne qui est heureuse en couple et qui vit de sa passion. Rappelons au passage que les psychologues ésotéristes ou « psy éso », sont des spécialistes du comportement humain et sont capables d’expliquer, froidement et sans passion inutile, pourquoi les gens sont ce qu’ils sont et se comportent comme ils le font. Nul mystère en cela. Les Maîtres Siddha du passé (il y a six mille ans !) ne mettaient que quelques minutes pour cerner l’état d’esprit général de tous ceux qui venaient les consulter ou recevoir un quelconque enseignement en ésotérisme.

 

Notre propos est bien moins de juger, ce qui serait aussi inapproprié qu’inutile, que de comprendre. Comprendre est essentiel pour qui désire vivre en paix dans un Monde où si peu de gens le sont ! Ne dit-on pas « Savoir, c’est pouvoir » ? Ici, il ne sera question que de ce pouvoir de vivre une vie aussi épanouie qu’instructive. Et quelle plus belle instruction que celle de son prochain, après celle de soi-même ?

Nous avons donc en présence « un prochain » qui pense que l’argent et la spiritualité ne font pas bon ménage. Outre le fait que chacun est en droit de penser ce qu’il veut, du moins, en son for intérieur, la vraie question est de comprendre pourquoi ceux qui défendent cette drôle d’idée qu’il pourrait exister un travail ou un métier ne méritant pas salaire, se sentent obligés de venir le faire savoir dans le « monde » de ceux qui sont persuadés du contraire.

En somme, pourquoi écrire sur un « post » de forum, dans un commentaire de pages perso ou sur un quelconque média (tel que Facebook) qu’Untel, qui se dit spirituel, essaye aussi de gagner de l’argent, comme si la chose en elle-même consistait une preuve incontournable de quelque travers humain contagieux ?

 

L’idée n’est pas non plus de justifier quoique ce soit, car le problème est toujours dans l’œil de celui qui croit le découvrir chez un autre. Cela aussi faisait partie, jadis, de la véritable spiritualité, mais semble quelque peu boudé de nos contemporains moralistes de la dernière heure. Une morale s’adressant tout particulièrement aux autres, merci de le noter en passant ! L’idée de se connaître soi-même et donc, de s’occuper de soi, en priorité, a également déserté la mémoire de nos chers idéalistes, conformistes en diable. Partant, qu’est-ce qui pourrait bien expliquer, et au plus près, l’état d’esprit en question ? En quoi le fait que d’autres s’autorisent à vivre ce que nous n’avons nullement envie d’expérimenter, pourrait bien nous chagriner ? A moins que…

 

L’homme est-il si véridique qu’il tente encore de se le faire croire ? Autrement dit, est-il toujours capable d’exprimer librement ses propres désirs, au lieu de les transformer bêtement en désirs inavoués et donc, inavouables à autrui ? Mais est-ce vraiment une question ? Présentons le sujet à l’envers et voyons s’il tient mieux la route (voire simplement debout) qu’abordé dans le sens actuel et courant. Comment réagirait une personne ordinaire, pas plus spiritualiste qu’une autre, voire autant que sa belle-sœur, si elle constatait que d’autres se permettent de vivre librement ce qu’elle ne fait que s’interdire elle-même et bêtement ?

Nul n’est censé ignorer la réponse, puisqu’elle est la même en cas d’un des deux conjoints qui semble un peu trop heureux aux contact d’un tiers de sexe opposé ! Nous sommes simplement en présence de deux sentiments redoutables capables de terrasser littéralement notre propre humanité, aussi belle soit-elle et dès le départ :

La jalousie et la colère.

 

La jalousie à l’idée que d’autres puissent s’autoriser ce que nous nous interdisons à nous-mêmes. La colère, ensuite, à l’idée connexe que nous ne nous sentons pas (ou plus) capables de vivre selon nos anciennes passions. Pour ceux qui subissent ces deux sentiments déchirants, nulle possibilité de fuite : ils doivent EXPRIMER, faute de leur passion, ce que son absence leur impose de vivre, comme émotions déchirantes. Pour le dire au plus simple, jalousie et colère ne peuvent bien longtemps être contenues, cela au risque de devenir fou ou de verser dans des paroles ou des actes qui seront regrettés la seconde d’après. Du moins pour les plus évolués.

Les autres ont déjà trouvé  une solution qui est en fait une dissolution de leur propre humanité, et qui consiste à s’emparer de la douleur du manque, pour la transforme en puissance de feu en attente de combat. Alors nous voyons des personnes se prétendant bien intentionnées, se lancer dans des croisades visant des personnes qui ont réussi là où elles ont échouées, à savoir vivre sa passion ou mieux encore, vivre DE sa passion.

 

Cela dit, loin de nous l’idée d’affirmer ici que tous ceux qui se prétendent spiritualistes et se font parfois payés très cher, vivent de leur passion ! Leur véritable passion, tout le monde la connait et elle a pour nom soit pouvoir, soit argent, voire les deux en même temps. Nous aimerions que le lecteur intelligent réussisse à faire la part des choses par lui-même, mais nous savons qu’il est parfois utile de donner à l’objectivité humaine un petit coup de main en passant. D’ailleurs et à propos d’objectivité, n’est-ce pas là le POUVOIR MENTAL qui manque le plus cruellement à nos semblables ? Avec un brin d’objectivité, plus personne ne critiquerait ouvertement personne. Chacun étant CONSCIENT du long et fastidieux travail qu’il reste à faire sur soi !

 

On peut donc en déduire que ceux qui trouvent intelligent de donner un avis contraire à celui présenté, à la moindre occasion et surtout s’il n’est pas souhaité, ont au moins beaucoup de temps de libre et doivent, de ce fait, s’ennuyer profondément. Et comme une vie dénuée de passion ne saurait satisfaire un être humain, la réaction la plus facile et qui revient le moins cher, est donc de passer le plus clair de son temps à contrarier l’existence de ceux qui semblent bien plus heureux et épanouis.

D’aucuns argueront du fait que nous devrions tous user de notre sacro-saint « libre-arbitre » en matière de communication. Comprendre que celui qui n’est pas d’accord avec ce qu’il lit ailleurs et chez les autres, est en droit absolu de le faire savoir, le fait d’y être préalablement invité étant considérer comme largement inutile !

 

Alors oui, il est possible (voire sain) de ne pas être spécialement d’accord avec ce que présente un autre et de se donner le droit de commenter en ce sens. Et si c’est le cas, ce qui sera alors « visé » sera ce que présente une autre personne, mais JAMAIS cette personne ! Cette astuce est imparable face aux différents cornichons du Web qui n’ont pas d’autres distractions que de venir faire suer les autres sur leurs pages (blogs, Facebook, commentaires sur YouTube, etc.) Et tous, sans exception, s’attaquent directement à la personne qui présente son propre avis, en plus de s’attaquer à ce qui est présenté.

Le but est uniquement de flétrir et de critiquer, faire chuter la valeur de celle ou de celui qui exprime sa pensée et NON de présenter une version plus élaborée voire différente du sujet abordé. Si le lecteur conserve à l’esprit cette nette différence dans la critique de leurs propres productions mentales, il ne sera plus confus à l’idée d’empêcher une autre personne de s’exprimer librement, car il reconnaîtra tous ceux dont le seul propos est justement de l’empêcher, à lui, de s’exprimer librement. Nous espérons être assez clair dans cette partie de notre propos général.

 

Nous pourrions également dire quelques mots à propos de ceux qui trouvent utiles de mettre du « Satan » ou leur propre déité dans tout propos ne correspondant pas à leur croyances religieuses. De cela nous dirons simplement qu’ils apprécieraient certainement que l’on vienne dans leur propre lieu de culte pour leur apprendre qu’ils sont dans l’erreur et qu’ils sont surement possédés !

De toute manière, tout commentaire désobligeant et taillé à l’emporte-pièce, cela au point qu’il doit certainement provenir d’un vulgaire copié/collé, devrait nous mettre à tous la puce à l’oreille au sujet des véritables intentions de ceux qui semblent avoir toutes leurs journées de libres pour oublier le côté misérable de leur propre vie. Pour de telles personnes, il n’est pas utile de répondre par une noblesse d’âme qui ne ferait, en fin de compte, que les blesser plus profondément encore et les ramener au vide de leur propre existence. Le mieux est de traiter chacun comme il se traite lui-même !

 

Pourquoi ? Parce que c’est la seule manière d’assumer sa quote-part de Karma collectif ! Ce dernier se résumant au fait que chacun de nous se verra tôt ou tard confronté à lui-même, mais cela, grâce aux réactions NATURELLES des autres. Chercher à se la jouer plus spirituel que nature ne peut que fausser ce Jeu d’âme à âme des plus délicats. Bien mieux que l’effet miroir tel que très mal compris et donc, mal vécu (ou pas accepté du tout), le Karma collectif (ou Jeu Karmique) est l’incarnation même de la Justice sur cette Terre et au milieu des humains. Mais donnons un ou deux exemples concrets avant d’en terminer avec le sujet.

Contrairement à la croyance populaire, baignée de morale judéo-chrétienne, celui qui est méchant n’attend pas « plus de gentillesse » des autres, car à chaque fois qu’elle lui sera présentée, son seul but sera de la flétrir d’une quelconque manière. Et si attente il y a, en fin de compte, c’est dans ce sens qu’elle s’orientera (se moquer des gentils.)

 

La seule manière pour une personne paumée de comprendre ce qu’elle est devenue, c’est DE SE RENCONTRER en les autres, autrement dit, d’être traitée comme elle traite son prochain. C’est cela, le véritable « effet miroir », et non cette platitude mystico-religieuse que l’on nous sert encore de nos jours. A moins qu’un miroir puisse refléter autre chose que ce qu’on place devant lui ? Sinon, il ne s’agit pas pour autant d’en profiter pour se vider l’âme sur autrui ! Refléter est différent d’en rajouter au niveau du costume ! Dernier exemple, et d’actualité, celui-là, les fameuses « relations toxiques » ! La bonne blague que voilà !

On est en droit de se demander par quel miracle une relation peut devenir toxique sans que sa soi-disant « victime » en soit consciente. Voire simplement informée ! Ou alors elle l’était dès le départ, et celui des deux qui a changé n’est pas celui que l’on croit ? Dans tous les cas, la vraie question en présence est celle-ci : « Que fout encore la présumée victime en compagnie du toxique des deux ? »

 

Certains s’indigneront à la lecture de nos propos et nous rétorqueront que « dans certaines circonstances, il est difficile de tout plaquer et de se barrer sans se retourner. » Eh bien oui, voyez-vous ? Il y a les enfants, le fait d’être sans travail et donc, sans revenus, ne pas savoir où aller, et de bien plus savoureuses encore ! Nul ne songe, là encore, à inverser la proposition et à se demander POURQUOI les enfants, le manque de fric, etc., et etc.

Et si la cause avait été confondue avec l’effet ? Il y a bien des femmes qui « font un enfant » dans l’espoir de « sauver leur couple » ou de « garder leur mari », etc. Forcément, ensuite, si les choses dégénèrent tout de même (soit 9 fois sur 10) l’enfant devient « le problème » à considérer, pour ne pas avoir à écrire « l’excuse suprême » !

L’esprit humain a plus de pouvoir que ne le croient les gens non-initiés aux choses de l’esprit ! Il obtient beaucoup plus de choses qu’ils n’est possible de l’expliquer ici. Mais comme l’homme moderne ignore tout ou presque de ce pouvoir, lorsqu’il l’emploie, c’est rarement sciemment !

Voilà qui devrait suffire à une saine réflexion sur un sujet ancien, présenté d’une manière qui serait moderne si elle n’était pas plusieurs fois millénaire.

 

Serge Baccino

 

Cesser de refouler pour exprimer le Vivant en Soi

Cesser de refouler pour exprimer le Vivant en Soi

 

Nous avons tous tendance à refouler non pas de simples émotions, mais de simples idées. Nous avons peur d’éventuelles  conséquences au cas où nous « oserions » nous exprimer tel qu’en esprit, c’est-à-dire tel que nous pensons vraiment. Pourquoi cela et d’où provient cette peur ? Les réponses sont aussi évidentes qu’incontournables : cela à cause des conséquences bien réelles que nous devions effectivement subir durant notre enfance et sans doute, jusqu’à notre adolescence. Étant jeunes, nous n’avions pas le droit ou la liberté d’exprimer tout ce qui nous passait par la tête. Et si nous faisions mine de nous l’autoriser tout de même, cela pouvait nous coûter cher, voire très cher ! Notre subconscient a donc enregistré cette sorte de loi : « Si j’exprime vraiment ce que je pense, cela va forcément pousser les autres à me le faire payer très cher, si cher que le jeu n’en vaut pas la chandelle. » (ou assimilé.)

 

Il ne s’agit donc pas (ou plus) d’un choix mais d’une obligation quasi inconsciente, qui nous pousse à NOUS TAIRE lorsque ce que nous avons à dire risque de gêner, choquer, perturber, déranger, ou même vexer. Après l’enfance, l’image de l’autorité absolue, qu’elle soit parentale ou autre, cette sorte de tyrannie savamment entretenue et protégée de tous (ou presque), est assurée (et donc maintenue) par autrui, certes, mais pas par n’importe qui ! Uniquement celles et ceux dont la position sociale peut être une excuse pour se croire menacé en cas de libre-expression.

Ce qui explique, du moins en partie, cet engouement pour les places « enviables » de chef de service, de responsable de ceci-cela, de directeur, de président, de maire, de ministre, etc.

 

Toutes ces personnes ont comme espoir immature de contourner cet interdit spirituel, cela grâce à une position leur permettant de s’exprimer enfin librement et surtout, sans craindre en retour. Hélas, cela ne suffit pas à se débarrasser de cette tare héréditaire, bien au contraire ! Car une fois de tels postes enviés obtenus, la personne réalise qu’elle peut perdre cet avantage majeur du jour au lendemain et que, finalement, sa position est aussi périlleuse que ceux qui n’ont aucun pouvoir décisionnel.

D’autant que la peur de s’exprimer librement est ancrée dans nos cellules, et que, de ce fait, rien d’extérieur ou d’originaire des autres ne pourra l’en déloger. Il est bien connu que celui qui tombe de haut (poste important ou considéré comme tel) se fait bien plus mal et pour une plus longue durée, que celui qui tombe de sa propre hauteur (rôles sociaux mineurs, métiers manuels, etc.)

 

Rien ne doit être plus affreux que de CROIRE posséder le pouvoir sur autrui et perdre, du jour au lendemain, cette situation si enviée ! C’est sans doute pour compenser cette affreuse déchéance morale que ceux qui nous gouvernent (ou s’imaginent le faire) sont pourvus de retraites dont le montant est, plus qu’indécent seulement, proprement écœurant. Il faut bien compenser une perte irréparable et la somme doit forcément être à la mesure du choc ressenti en fin de mandat. Bien que si déchéance morale il y a, ce serait plutôt durant leur mandat qu’elle pouvait encore être le mieux perçue et et éventuellement assumée ! En effet, souffrir de ne pouvoir s’exprimer librement durant son enfance puis occuper plus tard une place permettant de faire autant sinon pire à autrui, n’est guère le signe d’une intelligence véritable et d’un niveau d’évolution probant !

 

Ainsi, chaque fois que vous n’osez pas vous exprimer librement et devez refouler des paroles jugées par trop « négatives », vous ne faites pas que retarder le moment de vous libérer du Mal : vous participez au Mal ! Le seul mal qui soit, « le Mal-Soi » ! (Ne pas réussir à être authentique.) De quelle manière ? En ne réalisant pas ce que vous faites vraiment. Puisque tout est double, alors en plus de refouler des idées, vous refoulez également de la force vitale, du pouvoir divin mal employé ou dévoyé, en quelques sortes. Or, si de simples idées n’occupent pas réellement de place, dans le mental, l’énergie qui les sous-tend peut produire de fortes émotions et même déranger le fragile équilibre du fonctionnement nerveux. Avec tous les effets secondaires que cela peut entraîner à plus ou moins long terme.

 

L’énergie qui s’accumule au cours des mois, des années de refoulement quasi autonome, concentre l’énergie vitale, nous faisant ressentir une émotion que nous commettons la double erreur de quantifier et d’associer à un salutaire avertissement sans frais ! Par exemple, vous allez ouvrir la bouche pour dire quelque chose à quelqu’un puis, cette forte émotion vous vient et vous en déduisez que cela signifie que si vous laissez aller votre mental, les résultats seront proprement catastrophiques. Mourir à côté n’est rien, en somme ! Mais il s’agit-là d’une grossière erreur. Ce que vous ressentez alors est fonction de la force avec laquelle vous avez refoulé certaines choses, mais cela n’est en rien une indication d’un futur (ou résultat) probable, à caractère hautement négatif, voire pire.

 

La plupart d’entre vous devez vous dire, en ces moments-là, qu’il est préférable de VOUS TAIRE, que dans le cas contraire, « ça va saigner » ou que vous allez signer la déclaration officielle de la troisième guerre mondiale ! Toute cette fable se produit en nous et ne concerne en fait que des souvenirs d’un enfants bien incapable, le pauvre chou, de lutter contre la vindicte de parents, de professeurs et autres gens dotés d’un pouvoir qu’ils n’ont jamais eu, puisqu’il est simplement issu de la faiblesse évidente et naturelle d’un tout jeune enfant ! Vous parlez d’un pouvoir ! Cela dit, les pensées qui résultent de ce terrorisme  éducatif et surtout, les émotions qu’elles ont fait naître, dans le système psycho-énergétique de l’enfant, ont eu le temps de produire des dégâts et, surtout, de CONVAINCRE l’enfant que, finalement, il n’a aucun pouvoir décisionnel et que même sa vie dépend exclusivement des caprices d’un autre, jouissant d’une position supérieure à la sienne.

 

C’est ainsi qu’est née cette idée grotesque de hiérarchie humaine, dotant les uns d’un pouvoir et les autres d’une faiblesse qu’ils ne possédaient en fait ni les uns, ni les autres. Gag !  Être « fort » grâce à la faiblesse d’un autre, est-ce de la force vraiment ? C’est aussi à cause de cette profonde erreur psychologique que certains attendent fiévreusement de « se faire élire », puisque autant, le pouvoir, ce sont les autres qui nous l’abandonnent ou qui nous le refusent. Mais là encore, dépendre d’une vulgaire élection pour être catapulté à la tête d’un groupe, d’une ville, d’un département ou d’une nation, est-ce vraiment cela, « le pouvoir » ? Comment se sortir définitivement de ce cercle vicieux autogène (CVA) ? La réponse coule d’elle-même quand on se souvient de l’origine du problème.

 

Jeunes encore, nous étions sans gardes-fous, sans limites et surtout, bien incapables de nous rendre compte que nous pouvions choquer ou même blesser. Mais nous ne sommes plus des enfants et nous pouvons CONTRÔLER nos paroles et nos actes. Les contrôler, pas les brimer, ni les faire taire ! Ainsi, sachant que, d’une part, l’émotion ressenti au moment de nous exprimer librement, est en réalité issue des nombreuses fois où l’énergie donnant vie à nos pensées a été refoulée et d’autre part, qu’en tant qu’adultes, nous pouvons nous exprimer librement mais avec courtoisie et décence, il n’existe donc plus aucune raison de ne pas redevenir franc et honnêtes… Avec nous-mêmes !

Car refouler la vérité revient à se mentir à soi-même bien plus qu’aux autres, auxquels nous ne devons rien, si ce n’est le respect, à la condition qu’il nous le témoignent également.

Notre vie devient plus sereine et intéressantes pour tous, lorsque nous cessons de nous prendre pour des femmes et des hommes politiques, c’est-à-dire des personnes devenues incapables de s’exprimer en tant que telles, préférant sacrifier à l’hypocrisie qui rassure, qu’à la spontanéité qui fait peur. Alors, aimeriez-vous faire carrière en politique et aggraver votre conditionnement mental au lieu de vous en débarrasser ? C’est vous qui voyez !

 

Serge Baccino