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Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Lumière, éclairage et conscience

Lumière, éclairage et conscience

(Les brèves de la psy éso)

 

Selon les scientifiques matérialistes, surtout soucieux de l’étude des phénomènes, la lumière serait soit une onde, soit une particule, mais au moins quelque chose qui se déplacerait d’un point à un autre et qui nous permettrait de voir avec quelque clarté. Selon cette même source, de moins en moins fiable au fil des décennies, nos yeux recevraient des rayonnements qui seraient ensuite interprétés par notre cerveau, via le nerf optique. Pour les Siddha et plus près de nous, pour les psychologues ésotéristes (ou psy éso), tout se passe ou se produit en esprit et dans notre mental.

Ou si vous préférez, tout ce dont nous pouvons prendre conscience, ne peut se trouver que dans notre conscience. Sinon, nous n’en serions pas conscients. L’univers est donc en nous, sous forme d’imagerie mentale, et ce sont nos sens qui nous font croire que nous sommes dans un monde alors que c’est le monde qui est en nous. Nos sens ne nous trompent pas, bien au contraire, car ils font parfaitement leur travail, travail qui consiste à nous permettre de vivre ce sentiment de séparation, de dualité, que nous nommons l’incarnation. Sans eux, sans l’illusion, point de vie terrestre ou autre, point de sentiment de séparation et donc, pas d’individuation possible. Les sens nous suivent éternellement.

 

Lorsque nous comprenons quelque chose, ne dit-on pas alors que « la lumière se fait en nous » ? Certains propos ne nous apporte t’il pas « un meilleur éclairage » sur un sujet  ? Certains propos ne manquent-ils pas de « clarté » ? N’essayons-nous pas de « faire la lumière » sur une affaire ? Autant d’expressions plus ou moins usitées de nos jours, qui semblent indiquer que c’est notre conscience qui est seule capable d’éclairer les coins obscurs du contenu formel de notre mental humain encore si imparfait. Ainsi, la psy éso enseigne que la conscience et la lumière, c’est la même chose.

La lumière est le sentiment qu’il y a quelque chose d’extérieur à soi. Mais en réalité, c’est la conscience qui « éclaire » ce sur quoi se pose son Regard, son attention ou sa focale. Et se faisant, elle se distingue de ce qui est observé, créant ainsi la dualité de cela qui observe (conscience) de cela qui est observé (objet de l’attention, des sens, etc.) Car à l’évidence, pour voir, il faut toujours deux, cela qui voit et cela qui est vu. La conscience apparaît donc en même temps que l’observation et c’est ce processus même d’observation qui permet à la conscience de se manifester (en créant le deux.)

 

Serge Baccino

 

Libre expression ou expression libre ?

Libre expression ou expression libre ?

 

Dernièrement, je lisais les propos d’une personne se plaignant du fait qu’elle était souvent bloquée dans ses textes sur le réseau social bien connu et arborant un F  blanc sur fond bleu. Elle dénonçait un manque de liberté d’expression, les textes supprimés (car dénoncés par des personnes pensant autrement, mais quel toupet, n’est-ce pas) et évoquait les mésaventures d’une personne qui allait passer en tribunal à cause de propos recueillis sur le fameux réseau social. Peu de gens comprennent vraiment les enjeux réels de ce type de réseaux sociaux, c’est évident ! Chacun s’indigne de  » ne pas pouvoir s’exprimer librement « , du moins selon lui, sans réaliser que le seul fait de modérer et même de supprimer des propos jugés gênants, est aussi une forme de libre expression ! En somme, les usagers seraient libres d’écrire tout ce qui leur passe par la tête, mais ceux qui détiennent les droits et se chargent de faire respecter… Leurs propres idées, n’est-ce pas, seraient privés de ce même droit, consistant et pour mémoire, de faire tout et n’importe quoi, sans se soucier des effets ultérieurs.

 

Bizarrement, nous avons d’un côté des gens qui dénoncent le fait que, selon eux,  » nous vivons en dictature « , puis dès qu’on leur offre un support médiatique pour se faire piéger en se croyant de nouveau libres, ils se plaignent d’être fliqués ! Où est le bon sens ? Où est la logique, dans ce genre de raisonnement mental largement aberré ? Si une personne dont le désir est de me surveiller, me propose une chambre d’hôtel, mon premier réflexe sera de trouver (et non de chercher ^^) les caméras ainsi que les micro cachés. Puis je chercherai de nouveau, sachant que mes surveillants ont pensé à ma réaction et ont doublé au moins leurs accessoires de surveillance. Il est bien connu que l’homme a peur, très peur, surtout à notre époque.

Il est donc logique qu’il se comporte en bon paranoïaque que la plupart des gens qui croient toujours en leur pouvoir, sont devenus. Ceux qui nous gouvernent ou tentent tant bien que mal de le faire, sont désormais conscients que plus personne n’est dupe. La preuve, ils ne se cachent même plus pour voter des lois dans notre dos, leur octroyant plus de pouvoir encore et, du même coup, nous en privant d’autant et au passage. Qui n’est pas au courant, désormais ? Les hypocrites, sans doute.

 

Ils savent que même les plus attardés, parmi le peuple, sont conscients de leurs mensonges et de leur volonté de réduire tout un peuple de moutons à l’esclavage, non pas par méchanceté gratuite mais par besoin viscéral que rien ne change jamais à propos de leur position  » enviable  » par rapport à ce même peuple. Un peuple qui, jusqu’à présent, les a aidé voire conforté dans cet état d’esprit, en désirant lui-même quitter sa triste condition pour… Une plus triste encore ! Car si le peuple est assumé par les différents gouvernements, que peut-on dire et à leur tour, de ces différents gouvernements, constitués de personnes ne sachant plus travailler seules pour gagner dignement leur vie ? Ces gouvernements mondiaux SENTENT arriver la patate, comme on dit en Provence ! Ils pressentent que les gens en ont marre de n’avoir pour seuls choix que ceux d’être pressés comme des citrons ou de devenir pressoirs à citrons à leur tour.

Vous parlez d’un choix ! Alors le dernier recours est de SURVEILLER, de pousser les gens à la délation, sans en avoir l’air (le français excellant en la matière) cela pour agir au plus vite sur les éventuels meneurs. Manque de bol, il existe un  » Meneur  » que nulle matraque ne saurait faire taire. Et ce Meneur-là est en train de naître dans l’esprit et dans le cœur de millions de personnes en simultané. Croyez-vous que nos pressoirs à citrons l’ignorent ?

 

Toutes ces choses, les gouvernements le savent et en connaissent le dénouement final. Ils savent surtout que le dernier espoir qui leur reste c’est que ce même peuple bêlant et rampant, mais refusant tout net d’en assumer les résultats, ne trouve jamais le courage de bouger. Et jusqu’à présent, il fallait lui tenir la main (avoir un meneur/leader) pour oser seulement évoquer la véritable démocratie. Une fadaise inventée par de doux rêveurs de l’École Ionique, il paraîtrait. Alors ces différents gouvernements mondiaux se démènent, au nom de leur propre libre-arbitre et donc, de leur propre liberté d’expression, n’est-ce pas, pour que personne ne s’imagine avoir un jour l’occasion de faire changer ce qui ne doit surtout pas changer. Sinon, que deviendraient ceux qui ne survivent que parce que tous les autres travaillent et gagnent de l’argent qu’ils pourront leur voler légalement ensuite ?

A qui prendraient-ils le fric, à ceux comme eux qui ne vivent que du labeur d’autrui et ne survivraient pas un mois livrés à eux-mêmes ? Réfléchissez un peu, que diable ! Il est plus vital, pour eux que pour nous, que les choses demeurent en l’état et que rien, ou presque, ne change. Si vous n’avez pas compris cela, vous n’avez rien compris du tout à la politique moderne.

 

Il est clair qu’une personne est libre de penser ce qui l’arrange le mieux, mais dès que cette pensée est exprimée, que ce soit verbalement ou par écrit, elle tombe sous le couperet du jugement d’autrui et court dès lors de graves risques de se voir quelque peu malmenée, faute d’être carrément censurée. Bien que menacer les gens de leur piquer le peu de fric qui leur reste, suffit amplement à transformer le plus agité des hommes en la plus muette des carpes ! L’idée est moins de savoir si la chose est  » normale  » logique ou  » autorisée « , que de comprendre les faits dans leur absolue présence ! L’état d’esprit actuel du français moyen, pour ne parler que de lui, est comparable au fait de sortir de chez soi, de rencontrer une personne, de la saluer, que cette dernière ne réponde pas à notre salut puis de s’en offusquer. De quel droit refuse t’elle de me saluer à son tour, se demandera l’un. Que les gens sont devenus malpolis, jugera une autre.

Mais personne n’aura l’idée de se questionner à propos du besoin de saluer son prochain, lorsqu’on le croise dans une ruelle. A croire que la pire chose qui puisse arriver à un être humain, et encore plus à un français, c’est de commencer à s’étudier dans le but outrecuidant de se connaître lui-même ! Cela ne vous rappelle t’il rien ?

 

Mais quel rapport avec la choucroute, se demanderont les plus anxieux de tous ? Le rapport n’est pas évident, je le conçois. Mais il est en rapport avec les éventuels  » meneurs « , ces têtes toutes désignées pour la guillotine et qui font si peur aux différents gouvernements, et qu’il faut faire taire par tous les moyens, vous vous souvenez ? L’aspect physique, on connaît déjà, mais c’est un autre aspect, un peu nouveau, qui trouble nos chers énarques : les médias sociaux, ceux que l’on ne peut (normalement) pas acheter, museler ou faire taire, puisque censés être l’exutoire du peuple !

Imaginez l’horreur si, un de ces jours, un ou plusieurs de ces  » libres penseurs « , se mettaient à inspirer et galvaniser le peuple, cela par le biais d’articles ou de textes et de photos ! Ce serait l’anarchie ! Ou pire, Seigneur, priez pour nous, ce serait l’aube d’une Démocratie véritable, sous les traits d’un peuple que l’on laisserait s’exprimer librement et, pourquoi pas, qui aurait le droit de critiquer les élus ? Non mais vous rêvez ou quoi ?

 

Alors, si on ne peut pas acheter ou régenter directement (et ouvertement) ces médias sociaux, on leur conseille de pondre des sortes de règles communautaires, censées êtres écrites et approuvées de tous (comprendre de tous ceux qui sont en charge de ces médias.) Ensuite, si quelque chose, texte ou photo déplaît, même placés sur une page perso lue de quelques dizaines de personnes (on ne sait jamais ^^), il suffit de retirer ce texte et/ou cette photo, en se réfugiant soit derrière les règles de la communauté, soit derrière la dénonciation d’un tiers. Après tout, nul n’est censé être responsable du désir de nuire d’autrui, n’est-ce pas ? Cela dit, même après reconnaissance d’une erreur regrettable, il vaut mieux pour le coupable de ne pas tenter le diable plus avant en remettant ces mêmes textes et photos !

Deux mots avant de laisser le clavier de côté. Est-ce que je suis en train de dénoncer bien plus la faiblesse d’un peuple de bande mou de l’âme que ceux qui en profitent sournoisement pour se donner l’illusion de pouvoir ? La réponse est oui ! C’est ce que je fais depuis toujours. Ce sont les vrais faibles qui forment les faux forts. Pour autant, je ne suis pas fier de ce que ce pays est devenu à cause de ceux entre les mains desquels certains ont eut l’indélicatesse de placer l’avenir de tout un pays, qui est censé représenter le Chakra de base (le 1) de la planète. Soit dit en passant. Pour le reste, ce n’est pas vraiment un manque de liberté, que je dénonce ici mais un manque cruel de gens désireux d’être libres.

 

Serge Baccino

 

 

Différence entre mental et Supramental

Différence entre le mental et le Supramental (ou Causal)

 

On pense généralement et il est de mode de le dire dès que possible, que le mental est le problème à l’évolution. Le mental est l’ennemi, c’est lui qui nous empêche d’évoluer, et bla, bla, bla. En réalité, ce sont deux choses (« Tout est double, toujours ») qui nous posent problème en ce qui a trait au mental de l’actuelle humanité. La première chose qui pose problème, c’est la polarité du mental. La seconde, c’est son contenu qui en profite pour s’organiser et se gérer seul et se prend ainsi pour le seul maître à bord. Voyons déjà le problème de la polarité actuelle du mental, qui dépend, n’hésitons pas à le mentionner au passage, de sa fréquence de base. Cette fréquence étant encore trop basse pour devenir active (pôle +), le mental est donc aussi inerte que s’il n’était en rien concerné par tout ce qui se trame en lui et par son intermédiaire. Imaginez une sorte de patron qui laisserait ses employés diriger sa boîte et ne se sentirait aucunement concerné par ce qu’il advient à son entreprise, laissant ce genre de « détails » à ses employés. Employés qui en profitent pour faire la java !

 

D’un point de vue purement technique et comme l’enseignait jadis la psy éso, lorsque mon épouse Lætitia et moi-même avons commencé nos propres études (qui ont duré une douzaine d’années), le mental de l’homme ordinaire (ou lambda) est de polarité négative, de Genre Féminin, de principe passif et donc, de nature surtout réceptive. Il est d’ailleurs sous la dépendance du lobe postérieur de l’hypophyse (glande pituitaire), qui est lui-même de pôle Négatif, de Genre Féminin et de nature réceptive, contrairement au lobe antérieur.

En quelque sorte, il s’agit juste d’un contenant qui se borne à collecter puis à engranger des informations, à savoir différentes connaissances, généralement aussi hétéroclites que plus ou moins utiles, qui s’organisent toutes seules entre elles, se déclinent selon leurs affinités, leur ordre d’importance, leur force intérieure, leur intérêt au regard humain, etc.

C’est d’ailleurs ce qui forme l’intellect. L’intellect est la somme du contenu mental qui lui, est encore passif et laisse donc s’exprimer ce contenu intellectuel. Le mental humain actuel est un vaste chaudron dans lequel s’élaborent l’ensemble de nos processus mentaux. Ce sont ces derniers qui forment l’intellect ou somme mémorielle consciente. En effet, le contenu de l’intellect n’est que mémoire, puisqu’il se résume à la somme de tout ce qui a été appris et retenu, formant ainsi le déjà expérimenté, appris et donc connu. En bref, le passé !

 

La conscience dite Supramentale est issue de l’activité du mental supérieur ou Causal. Cette conscience-là diffère grandement de celle purement mentale, du fait qu’à ce niveau fréquentiel, le mental change de polarité et devient Positif, Actif, Masculin et surtout, émetteur. A ce stade, c’est lui qui, désormais, choisi son contenu, en fait le tri et l’organise par ordre d’importance réelle, d’actualité et surtout, de qualité. Le Supramental peut délibérément virer une idée réputée vitale, pour la remplacer par une autre lui paraissant plus authentique et/ou appropriée à ses buts immédiats et/ou lointains. Le Supramental rend l’homme libre et heureux, contrairement au mental ordinaire qui se borne à n’être qu’une vaste bibliothèque au contenu aussi hétéroclite que dépassé, du moins en règle générale.

 

Un contenu dépassé parce que l’intellect étant constitué du contenu mental, il ne peut se remettre en cause sans s’amputer lui-même gravement voire définitivement, d’une partie de ce qui le constitue. C’est du moins là ce qu’il s’imagine et tient pour vrai. En vérité, le problème vient du fait que c’est le contenu (intellect) au lieu du contenant (mental) qui commande, dirige et décide de tout dans la vie d’un homme, faisant de lui un robot instruit mais jamais vraiment intelligent. C’est en cela que les génies « connectés » au Supramental et ne se servent que provisoirement du mental ordinaire. Ceux qui pratiquent les formes supérieures de Connexion, le font à volonté, sciemment ou non, aux fréquences du Supramental. Quelques-uns ont appris à le faire, d’autres le font spontanément, c’est-à-dire d’instinct.

 

Il est à noter que si la réflexion (refléter ce qui est déjà dans le mental, donc) est le propre du contenu mental ou « intellect », l’intuition et donc, la nouveauté, est le propre du Supramental. Puisque l’intellect est la somme du contenu d’un mental se bornant à n’être qu’un contenant, il n’est pas envisageable d’en attendre du nouveau ou de s’attendre à ce que l’homme, sous son emprise, puisse évoluer d’une condition connue et donc déjà enregistrée (Mémoires), à une autre condition, inconnue et donc, non-enregistrée. Ainsi, si le Supramental (ou Plan Causal) produit, l’intellect ne peut que reproduire seulement. C’est quand une de ces reproductions est inconnue d’un autre mental, qu’elle peut alors passer pour une « production » ou « une nouveauté » (pour la personne la découvrant à peine.) Mais ensuite, cette personne informée ne pourra à son tour et par la suite que reproduire, jamais produire.

 

Pour produire, pour être son propre maître et devenir responsable de sa destinée, il faut que le mental change de polarité, ce qui a pour effet immédiat ou à court terme, de permettre à la personne de devenir une individualité consciente (un Soi) responsable et capable de créer une vie à la mesure de ses attentes, à la conditions que ces dernières soient raisonnables ou humainement accessibles, il va de soi. Ce genre de connaissance qui, au premier abord, semble soit compliqué (trop technique) ou ne pas « payer de mine », comme on dit, est en réalité la Clef d’une évolution aussi rapide que sans heurts. Évoluer semble difficile mais en réalité, la difficulté, toute apparente, provient du fait que le mental n’est pas capable de (re)prendre le contrôle de son propre contenu. Pour cela, il lui faut PLUS DE FORCE et changer de polarité. Deux choses relativement aisées à effectuer une fois informé de la manière la plus adéquate de procéder.

Plus que jamais, « Savoir, c’est pouvoir. » Et en l’occurrence, le pouvoir qui nous intéresse ici est de reprendre le contrôle de notre propre vie. Quoi d’autre de plus important, de plus urgent ?

 

Serge Baccino

 

 

 

 

A la seule idée

A la seule idée !

Les mystiques du passé avaient une astuce pour régler un problème les ayant interpellé de bonne heure dans leur évolution spirituelle. Le problème consistait à s’agacer à cause de pensée négatives qui traversaient de temps à autres leur espace mental. Par exemple, l’idée que Untel puisse faire quelque chose de dangereux, de contrariant ou d’interdit. Il est vrai qu’à longueur de vie, de très nombreuses pensées négatives traversent notre mental et nous font réagir alors qu’en vérité, d’un point de vue extérieur, il ne se passe rien. L’astuce dont ils se servirent alors fut ensuite reprise par quelques ésotéristes fameux.
Cette astuce consistait à accepter le fait évident et donc, l’idée, qu’il existe des êtres, des choses, des conditions, des lieux et des évènements, qui ne nous plaisent pas du tout, puis de cesser d’avoir un avis à leur sujet.

En somme, cela consistait à accepter l’idée (et seulement l’idée) que puissent exister, autour de nous, des choses déplaisantes (en gros.)
Après une pratique assidue, sur quelques mois, l’effet est assez intéressant : on a tout d’abord l’impression que l’on s’en fout de tout, qu’on se désintéresse de tout et que plus rien ne nous fait bondir ni même réagir. Ensuite, on réalise que c’est bien plus profond que cela et que TOUS nos énervements, toutes nos colères, proviennent en fait d’une seule et unique cause : nous n’acceptons même pas l’idée que quelque chose puisse nous contrarier et nous déplaire ! Une fois ceci réalisé, plus aucune idée négative ne peut nous affecter lorsqu’elle se présente à nous. Et en fin de compte, comme elles ne produisent plus aucunes réactions, faste ou néfastes sur nous, au bout de trois essais infructueux, elles cessent de nous visiter.

Nous aimerions que le lecteur de ce court article ne se méprenne pas sur son importance. Aussi, nous allons sans doute un peu lourdement insister, mais à ce risque, nous lui demandons de bien comprendre cette loi spirituelle pour le moins étonnante :  » Nous rageons et pestons à la seule idée que ceci, cela ou Untel puisse exister  » ! Avez-vous bien lu ? A la seule idée !

Nous n’avons même pas (ou même plus) besoin de nous retrouver confrontés au problème ou à la personne (par exemple), de rencontrer et de subir ce que décrit cette même idée :

Le seul fait de penser que ça pourrait nous arriver nous mets déjà ou d’avance dans tous nos états !

Ainsi, lorsque les psy éso enseignent que nous pensons les trois quarts de notre vie, au lieu de la vivre réellement, ils n’ont pas tort. L’historique de la moindre de nos journées, démontre que ce sont les pensées ou les idées qui nous visitent, régulièrement, qui non seulement  » teintent  » notre caractère mais le déforment également, nous faisant  » vivre  » mille guerres, mille défaites ainsi que mille victoires, toutes aussi aussi illusoires qu’éphémères. Et tout cela  » en esprit  » !

A noter pour en terminer avec le sujet, que le texte antique du  » Mahabarata  » (Inde) traite de ce sujet. Preuve qu’il était connu bien avant les mystiques d’Europe et sans doute depuis un très lointain passé à présent oublié.

 

Serge Baccino

La faute à qui ?

La faute à qui ?

 

On dit qu’il est difficile de changer voire d’évoluer seulement. Une des principales raisons vient du fait que tels que nous sommes, cela nous arrange bien ! Être déjà est bien moins fatiguant que devenir, tout le monde sait ça ! D’autant que notre vécu est en grande partie basé sur ce que nous avons pu vivre « grâce aux autres » et, bien sûr, ce que nous n’avons pas pu vivre « à cause des autres. » Notre éducation nous a rendue dépendants d’autrui, ne serait-ce que pour obtenir ce dont nous avons besoin, désirons ou même, convoitons.

Forcément, avec le temps, et à force de devoir satisfaire aux caprices des uns et des autres, qui se vengent en passant de leurs propres dépendances, nous en sommes arrivés à la conclusion logique que sans les autres, nous ne valons rien, ne pouvons rien et, en fait, n’avons aucune existence propre.

 

Mais cette conclusion n’est pas consciente : c’est le subconscient en nous, qui l’a fait pour nous et à notre place, entérinant ainsi une « loi » de l’âme (ou loi secondaire) ressemblant fort à la nécessité de l’enfance, période durant laquelle dépendre d’autrui était chose aussi commune que naturelle. Le subconscient est un excellent serviteur, mais tout comme l’esprit, il est un très mauvais maître ! Jugez plutôt : tout ce qu’il entérine et transforme ensuite en lois, en fait en Mémoires vivantes, il l’inscrit dans le Registre de nos cellules au présent. Par exemple, à six ans vous avez eu très peur d’un groupe de femmes quelconques, le subconscient inscrit (ou mémorise) de la sorte : « J’ai très peur des femmes ! »

Notez bien qu’il ne l’inscrit pas en tenant compte de l’époque (votre âge) ni du lieu, rendant ainsi cette affirmation relative, car très ponctuelle : il l’inscrit au présent et en général ! Plus tard, chaque fois que vous croiserez un groupe de femmes, même si vous avez cinquante années de plus, vous ressentirez de la peur ou, à tout le moins, un malaise. Autrement dit, Mémoires et subconscient ne tiennent pas compte du temps qui passe.

 

Aussi bizarre que cela puisse paraître de prime abord, souffrir ou avoir souffert à cause des autres et réussir grâce aux autres sont toutes deux choses RASSURANTES. Cela parce que dans les deux cas, la responsabilité de la personne n’est pas engagée ! Rien ne fait plus peur à un peuple que de devenir libre, voyez-vous ? (Sinon, observez les français.) Pourquoi cela ? Parce qu’être libre sous-entend agir sous sa propre, entière et unique RESPONSABILITÉ ! Or, le français, pour ne parler que de lui, a horreur de se sentir responsable ! Il est si habitué à ce petit confort mental qui commence à sentir la naphtaline, qu’il ne réalise même pas le lien qui existe entre LE POUVOIR et la responsabilité. Un « détail » qui n’a pas échappé à ceux qui désirent réussir dans la vie et, bien sûr, à tous ceux qui se précipitent aux postes clefs gouvernementaux et légaux. Mais voyons plutôt en quoi la responsabilité va de pair avec le pouvoir, si vous le voulez bien.

 

Imaginons, pour aller au plus simple, que vous souffriez moralement « à cause » d’une tierce personne. On va dire que vous souhaitez qu’une personne précise vous aime ou vous accepte tel que vous êtes, mais que cette dernière refuse de satisfaire cette attente. Question : que pouvez-vous faire pour que cette souffrance cesse ? Réponse : Vous ? Mais rien, voyons ! Vous dépendez du bon vouloir de la seconde personne et êtes donc à la fois sous sa domination psychologique et tributaire de ses sautes d’humeurs, en plus de l’être de votre schéma de dépendance affective à autrui.

Eh bien oui, n’est-ce pas ? N’étant pas à l’origine de cette souffrance, son pouvoir sur elle vous échappe. Il appartient donc à la personne que vous désignez comme responsable à votre place ! On le voit donc clairement ici que pour être libre, il faut être responsable et c’est ce désir de le devenir enfin qui offre tout pouvoir à l’être humain. Du moins, tout pouvoir sur sa propre vie s’entend !

 

Quant au fameux « pouvoir sur autrui », il s’agit bien là d’une magnifique illusion d’optique ! En effet, que diriez-vous d’une personne faible qui aurait la chance de tomber sur bien plus faible qu’elle ? La décrèteriez vous « forte » ou plus forte que la première ? Une faiblesse nous rendant fort est-elle une force ou une autre forme de faiblesse à son tour ? Celui qui a BESOIN de se sentir fort est aussi faible que celui qui deviendra sa probable victime, car tous deux ont besoin de l’autre pour se faire exister ou, du moins, pour s’en donner l’apparence. C’est exactement le même problème que celui du bourreau et de sa victime. La victime a besoin de ne jamais avoir à assumer, que ce soit ses faiblesses avérées ou ses forces supposées. Le bourreau quant à lui a besoin d’oublier sa propre faiblesse aux côtés d’un plus faible que lui. Bourreau et victime sont en fait toutes deux victimes de leur faiblesse attitrée. L’un sans l’autre sont perdus, raison pour laquelle ils ne se perdent jamais de vue !

 

En psychologie ésotérique ou « Psy éso », pour faire court, il est enseigné que pour devenir libre et fort, il faut redevenir responsable de tout. Il faut se précipiter, même, pour prendre la place peu enviée de responsable. Non pas celle qui consiste à commander les autres en abusant peu ou prou de ce type de prérogatives, mais plutôt en comprenant que d’être responsable de sa propre vie revient à en reprendre le contrôle total. Une forme de contrôle qui n’a plus rien à voir avec celle qui consiste à « être dans le contrôle », car ce mode-là revient simplement à sur-intellectualiser notre vie, de peur de devoir la vivre ! (Ce qui est une lourde responsabilité, vous pensez bien !)

Sans compter que chercher à prendre le contrôle de la vie des autres, alors que l’on s’avère incapable de conduire correctement la sienne, est au moins farfelu, pour demeurer poli.

 

Alors nous connaissons désormais ce qu’il convient de faire, non pas avec la langue seulement (affirmations gratuites) ou avec le clavier (écrit pontificaux sur Facebook ou autre) mais en vérité et dans notre vie de tous les jours. Nous sommes tous responsables de nos actes, de nos paroles et même, de notre état d’esprit, car c’est ce dernier qui conduit notre vie et nous dicte notre conduite. À propos de conduite, avez-vous notez que les gens conduisent de plus en plus mal, qu’ils coupent tous les virages à gauche et se conduisent comme s’ils étaient seuls au monde et que la vie d’autrui leur soi indifférente ? Plus ça ira et plus il sera aisé de savoir si une personne est évoluée ou si elle se comporte comme un porcelet ayant sauté un Règne un peu trop vite. Pour cela, il vous suffira d’observer les gens et tout, en eux, vous affirmera très clairement ce qu’ils sont ou ce qu’ils s’imaginent être, en définitive.

Et ce ne peut être quelque chose de valorisant, car quant on a vraiment une opinion saine et valorisante de soi, on prend soin de son comportement ou mieux encore, c’est notre comportement qui prend soin de nous. Ou qui prend le soin de nous expliquer aux autres !

 

Serge Baccino

 

Aimer les autres tels qu’ils sont

Aimer les autres tels qu’ils sont ?

 

Un des commandements les moins bien compris, après le « pardon », est celui qui propose d’aimer les autres tels qu’ils sont. Au premier abord, point de difficulté à comprendre, n’est-ce pas ? Il nous est demandé d’aimer les autres tels qu’ils sont, un point c’est tout ! Mais une question se pose tout de même : ce fameux « tels qu’ils sont » ne serait-il pas un brin différent de « quels qu’ils soient » ? Car soyons clairs : aimer les gens ou, et plus sobrement, les accepter tels qu’ils sont, est chose aisée, finalement. Il suffit de ne pas chercher à comparer ce que nous sommes avec ce qu’ils sont et leur laisser cette chance unique d’être… Uniques, justement ! Il est dit que chacun de nous est un être unique. Partant, il devient presque évident que nul autre ne sera jamais « tel que nous » mais bien toujours « tel que lui. » Dès lors, accepter les autres « tels qu’ils sont », revient à accepter une simple évidence. Jusque-là, nous direz-vous, rien de bien difficile à comprendre et même, à accepter.

 

C’est après que les choses se compliquent un brin. Car si accepter les gens tels qu’ils sont, c’est-à-dire accepter leur droit inaliénable à la différence puisqu’à l’unicité, est une chose naturelle et pour ainsi dire obligatoire, qu’en est-il de cette autre idée qui consiste à accepter les gens « quels qu’ils soient » ? Peut-on vraiment réussir à accepter les autres, quels que soient leur état d’esprit, leur caractère et leur comportement envers nous ? Il nous faut préciser « et leur comportement envers nous », car si nous pouvons accepter L’IDÉE qu’il puisse exister des voleurs, des violeurs et des assassins, ailleurs et dans le monde, pouvons-nous accepter AUSSI que ces mêmes personnages puissent commettre leurs différents forfaits au sein même de notre famille ou parmi nos amis les plus chers ? La réponse est évidente : bien sûr que non ! Et d’ailleurs, aucun être humain sain de corps et d’esprit ne saurait le permettre ou assister à ces choses sans broncher.

 

On pourrait simplifier en proposant cette autre tournure d’esprit, permettant de transformer un peu la première proposition, la reformulant en ces termes : « Jusqu’à quel point pouvons-nous accepter la différence des autres et les accepter tels qu’ils sont ? » Mais cette seconde formulation, en plus de manquer de précision et de mélanger deux concepts différents (« tels qu’ils sont » avec « quoi qu’ils soient ») ne peut rendre justice à la véritable spiritualité. Sauf si on s’imagine encore, et en 2019, qu’être spirituel est la nouvelle façon de parler de la lâcheté morale et de la peur d’assumer ses propres idées ? Auquel cas, il ne s’agit plus de spiritualité mais de peur de vivre et de s’affirmer… Tel quel ! Les autres aussi ont le droit d’accepter notre différence !

 

Or donc, s’il est établi comme un fait que nous ne pouvons faire autrement que d’accepter les autres tels qu’ils sont, voire « en l’état », nous ne sommes pas pour autant obligés de les accepter « quel que soit leur comportement général. » Par exemple, nous n’avons pas à accepter des paroles ou des actes étant volontairement moqueurs, blessants ou humiliants, lorsqu’ils nous concernent directement. Il n’est pas possible d’être heureux, joyeux et en paix, si on n’a pas un minimum de respect de soi, ou « d’amour-propre », comme on le disait jadis.

D’ailleurs, comment réussir à aimer ce personnage que nous sommes si nous acceptons qu’il soit régulièrement traité comme de la merde en boîte ? Il ne faudrait pas confondre pour autant « amour-propre » ou même un respect de soi, avec de la vanité. La vanité ne repose sur rien : nous serions donc vaniteux si nous laissions aux autres le pouvoir de nous abaisser sans réagir. À l’inverse, puisque nous refusons que nos personnes physique et morale soient « couvertes d’opprobre et de scandale », comme disait un certain chanteur français, nous ne sommes alors pas vaniteux (vains, vides) mais seulement fiers d’être qui nous sommes. Ce qui, soit dit en passant, est un signe de bonne santé spirituelle !

 

Nous en voulons pour preuve la jeunesse actuelle dont les timides représentants ont un mal fou à s’accepter eux-mêmes tels qu’ils sont et à avoir foi en eux-mêmes. Du moins pour la plupart. Quand on ne s’accepte pas tel que l’on est, que l’on se juge ou se condamne à la moindre occasion, on ne peut pas réussir à s’aimer et à avoir le sentiment intime de sa propre valeur. Dès lors, nous devenons très sensibles aux moqueries et aux jugements d’autrui, nos réactions plus ou moins épidermiques donnant un net aperçu du niveau de tension intérieure auquel nous sommes déjà parvenus. Au contraire, si nous aimons ce que nous sommes, le respectons et avons le sentiment de notre valeur personnelle, les piètres tentatives d’autrui pour nous déstabiliser se soldent et par un échec, et par quelque parole spontanée bien sentie et surtout, faisant mouche dans le camp adverse.

 

Car aussi bizarre que cela puisse paraître à une personne peu aux faits de la psychologie comportementale, ce sont précisément les personnes les plus réactives à la moquerie et aux critiques, qui prennent le plus grand plaisir à se moquer des limitations (supposées ou avérées) des autres. D’autres préféreraient dire, pour tenter de couvrir ou de minimiser le crime de lèse humanité, que ce sont plutôt les personnes qui ont le plus souffert qui titillent le plus volontiers les autres. Comme si le fait d’avoir souffert pouvait justifier la chose ou même en expliquer vraiment la cause ! Celui qui a vraiment souffert est devenu sensible à la souffrance, la sienne comme celle des autres. Il est bien placé pour connaître les effets de ce qu’il pourrait imposer aux autres et se garde donc de le faire. S’il le fait tout de même, ce n’est moins rien qu’un petit salaud qui ne mérite aucun respect pour sa propre souffrance. Si elle existe ou a vraiment existé un jour !

 

Un certain conditionnement religieux, judéo-chrétien, pour ne pas le nommer, oblige encore les gens à se conduire comme des lâches voire des eunuques de l’âme, en ayant le sentiment de frôler de peu la sainteté. Ainsi, certains ont le sentiment très net de juger leur prochain, même lorsqu’ils ne font que constater le niveau extrême de connerie de ce dernier. Cela provient du fait que la spiritualité moderne s’est plus ou moins volontairement coupée de ses racines, l’ésotérisme, voici quelque deux cents ans de cela environ. Depuis, une personne spirituelle essaye tant bien que mal de tendre la joue droite si on la gifle sur la joue gauche. Alors qu’un ésotériste mettra volontiers « une droite » à celui qui fera seulement mine de le toucher. C’est là toute la différence entre une spiritualité bien comprise et donc, bien vécue, et cette sorte de tambouille mystico-religieuse imbuvable que l’on nous sert de nos jours, sous l’appellation pompeuse de « spiritualité. »

 

Nos modernes spiritualistes vivent dans la peur, c’est évident ! La peur de s’exprimer librement, tout d’abord, puis celle de se laisser aller (spontanéité) et enfin, la plus terrible de toutes : cette trouille bleue à la seule idée de « perdre le contrôle » et de se laisser submerger par leurs émotions. Car émotions il y a, vous pouvez nous croire ! Seulement, nombreux sont celles et ceux entraînés de longue date à refouler tout sentiment jugé inapproprié pour quelqu’un de spirituel (prouuut !) Alors la pression augmente avec les années, obligeant nos doctes et fiers spiritualistes à renier jusqu’à leurs propres pets, surtout s’ils ont le toupet d’être odorants, en plus d’être bruyants.

Résultat, plus des deux tiers des spiritualistes de France (ailleurs, nous ne savons pas) ont soit fait une dépression carabinée dont ils s’imaginent toujours s’en être remis, soit filent à toute allure en direction de cette même dépression. Pour qui sait écouter et observer, certains signes ne trompent pas et certains personnages connus du monde de la spiritualité moderne, présentent tous les symptômes post ou pré-dépression.

 

Cela dit, nous n’avons aucun intérêt à nous réjouir de la chose, bien au contraire ! Quand on a été durant presque quarante ans un amoureux sincère de la véritable spiritualité, on ne peut que grincer des dents en observant ce que beaucoup ont fait de l’objet de notre amour. On essaye donc, avec pudeur mais fermeté tout de même, de dénoncer non pas des personnes, mais des états d’esprit.

Pour nous, chacun est innocent par nature et par défaut, mais les états d’esprit que certains persistent à utiliser comme s’ils étaient les seuls disponibles sur l’étal du grand Banc des âmes, transforme des êtres qui pourraient être déjà humains, soit en animaux (pour les plus atteints), soit en personnages blafards dont seul le Moi-Idéalisé tente encore vainement de briller.

 

Ce qui crée la différence entre les êtres, ce ne sont pas ces êtres ni même quelque « droit de naissance », mais l’état d’esprit général qu’ils se proposent d’utiliser pour exprimer « qui ils pensent être. » Nous sommes tous issus du même esprit, sommes baignés du même Courant Vital Divin, et il n’est qu’une seule conscience, partagée par tous les corps, en simultané. Celui qui sait cela, qui l’accepte et qui le comprend, ne peut plus voir les autres comme tout un chacun les voit. Mais il peut voir ces autres sur deux niveaux en simultané, et choisir celui qu’il convient de choisir, au moment où ce même choix s’avère nécessaire.

Mais que voit-il, en vérité ? Il voit, nous le mentionnions plus haut, deux choses : la première, ce que « l’Autre » est vraiment, à savoir une partie insécable de la Soi-Conscience Divine (ou universelle.) Mais par chance pour lui, il voit également que cet autre ne sait pas encore qui il est vraiment et que même s’il le savait, il ne réussirait pas à le croire. Alors il traite cet autre comme il se traite lui, avec la même déférence ou absence de déférence.

 

En conclusion, nous dirons qu’il est évident et naturel d’accepter les autres tels qu’ils sont, mais pas d’accepter qu’ils soient, avec nous, tout et n’importe quoi ! Car cette seconde version, en plus de n’avoir JAMAIS été spirituelle, est la preuve d’un manque de bon sens et de rationalité hors du commun. Seules une ou plusieurs religions et/ou croyances moyenâgeuses, pourraient rendre l’homme assez con, et fier de l’être, pour accepter de telles idées comme étant un indice de spiritualité. Bien sûr, il n’est pas question pour autant de tout se permettre sous prétexte de laïcité ! On ne peut critiquer le manque de bon sens chez autrui et en faire preuve soi-même !

Si de nos jours les ésotéristes ont appris à se faire au moins discrets, ce n’est pas par peur ou par difficulté à s’adapter à un monde aussi malade que la plupart de ceux qui le composent. Leur discrétion vient du fait que leurs paroles voire leur présence seule, suffisent souvent à déclencher les passions.

Un peu comme si quelque chose parlait en eux et à travers eux, surtout quand eux choisissent de se taire. Pourquoi ? Ceci fera l’objet d’un prochain article.

 

Serge Baccino