Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Nosce te ipsum

Comme vous l’aurez sans doute remarqué, la mode spirituelle la plus en vogue est celle qui conseille au gens « en recherche », de laisser le savoir, la connaissance ésotérique, au profit de « vivre et aimer », ou autres platitudes du même genre. Des lieux communs seulement capables de séduire une catégorie de gens de plus en plus nombreux, et qui essayent sournoisement de se faire passer pour les dignes représentants de la nouvelle « élite spirituelle », ceci après avoir eux-mêmes dénoncé l’ancienne, formée par des gens ayant eu l’audace de se dire « initiés. »

Pourquoi cet engouement pour le « laisser vivre et ne rien savoir » ? La réponse est évidente. Elle fut d’ailleurs gravée en son temps sur le fronton du Temple de Delphes. Et elle me semble toujours d’actualité, voire comme jamais auparavant ! « Connais-toi toi-même » (« Gnôthi Seauton » en grec ou encore « Nosce te ipsum » en latin.)

Cela signifie que LA SEULE connaissance digne de ce nom, c’est celle qui se résume à se connaître soi-même (et non un tas d’inutilités livresques qui surchargent l’intellect.) Oui mais voilà : se connaître soi réclame de s’étudier, de s’apprendre, de se comprendre et donc, de se découvrir « tel qu’en l’état. » Ce qui, pour beaucoup, revient à courir le risque de ne pas aimer, mais alors pas du tout, ce qu’ils risquent ainsi de découvrir aux tréfonds de leur être.

On comprend mieux dès lors certaines choses… Pourquoi, par exemple, les gens écrivent de plus en plus mal et deviennent quasiment idiots, à force de « se simplifier la vie » ! Ou qu’ils fassent dix fautes d’orthographe par lignes écrites à la va-vite et à partir de leur « smartphone » ! Non pas que ces personnes n’aient pas eu accès à l’éducation scolaire, bien au contraire ! La plupart ont leur « BAC+ quelque chose », d’ailleurs. Et donc sont censées être plus instruites au moins que je ne le suis moi-même. Ce qui prouve s’il en était encore besoin, qu’instruction et intelligence sont deux choses très différentes, seule la première pouvant être acquise, en s’usant les fonds de culottes sur les bancs poussiéreux d’une école.

L’intelligence quant à elle réclame l’auto-analyse, l’observation de soi, la réflexion, la méditation et l’envie d’amélioration en tous les domaines. Et par dessus tout, elle s’appuie sur la connaissance des lois et des principes qui président au fonctionnement de l’esprit. Sans cela, l’être ne peut prétendre qu’à savoir beaucoup de choses lui étant inutiles, puisque bien incapables de le transformer lui, de l’améliorer et, en un mot, de lui permettre d’évoluer. Car se connaître pousse à l’évolution, du moins si au lieu de se juger et de se faire peur tout seul, on décide d’améliorer ce que l’on découvre en soi et sur soi.

Ainsi, à tous ceux qui prônent cette idée sournoise que l’enseignement ésotérique (de « ésotérikos » = « dedans » ou « intérieur »), qui revient à s’étudier soi-même, est une mauvaise chose, je poserai cette question qui se veut dérangeante et qui s’assume : « Qu’avez-vous donc à vous cacher et à cacher aux autres, cela au point de refuser de pénétrer dans le Temple et d’empêcher les autres d’y entrer ? » (« pénétrer dans le temple » = « Faire la démarche psychologique très courageuse qui consiste à se connaître soi. »)

Tous les prophètes véritables ont averti l’humanité au sujet des « faux instructeurs » qui pullulent actuellement sur le Web, qui demandent des sommes exorbitante pour offrir aux autres ce que ces derniers possèdent déjà en eux et depuis leur naissance.

Je pourrais résumer la somme de leurs différentes alertes lancées (en vain) à l’humanité, par ce qui n’est déjà plus une prophétie mais un fait avéré :

« Il viendra une époque humaine où ceux qui devraient s’employer à s’apprendre, auront plutôt à cœur d’enseigner celles et ceux qui sont aussi ignorants qu’eux mais qui ne désirent pas le rester. Dès lors, ils feront deux fois le mal, car tandis qu’ils enseigneront des choses inutiles ou même fausses, ils empêcheront ceux qui savent vraiment d’enseigner, cela parce qu’ils usurperont leur place et affirmeront qu’il est inutile de faire appel à ceux qui ne sont venus que pour enseigner, partager leur savoir acquit de haute lutte. »

Bien sûr, chacun a le droit d’apprendre puis d’enseigner à son tour ! Que les moins instruits et donc, les plus intelligents de mes lecteurs, ne se méprennent surtout pas sur le sens à donner à ce texte ! Enseigner est chose naturelle, certes ! Cela à la condition expresse d’apprendre avec les bonnes personnes et la seule chose qu’il faut connaitre : SOI ! Mais à cause des faux instructeurs, soucieux de gagner beaucoup d’argent et surtout très vite, les chercheurs de Lumière ne savent plus où donner de la tête.  Alors ils vont « du côté ou ça brille le plus. » Ils ignorent encore que tout ce qui brille n’est pas de l’or et qu’il existe des pierres non précieuses qui affectent l’éclat du diamant mais n’en ont aucunement la valeur.

Alors les gens passent des années à apprendre la seule chose qui puisse les éloigner d’eux-mêmes. Ils restent « des chercheurs » et cela, toute leur vie. Non sans avoir fait les choux gras de ceux qui s’ignorent toujours mais jouissent en attendant d’un confortable compte en banque.  Alors oui, il est devenu difficile de ne pas confondre une corneille d’un véritable échassier. Les corneilles se sont teint en blanc et sont montées sur de hautes échasses, afin qu’on puisse les voir mieux, que l’on puisse ne voir qu’elles. Cela dit, difficile n’est pas synonyme d’impossible ! Le chercheur sincère demeure, sa vie durant, coresponsable de ses réussites comme de ses échecs.

Pourquoi puis-je me permettre d’écrire ces choses ? Parce que d’autres se permettent, chaque jour, de ridiculiser la connaissance initiatique et de faire des véritables ésotéristes, des collectionneurs de savoir théorique. Comme si connaissance devait nécessairement rimer avec théorie seulement ! Pratiquer est devenu urgent, en fait. L’ignoreriez vous encore ? Mais pratiquer… Quoi ? Si on est ignorant de ce qu’il faut pratiquer, comment le pratiquer et surtout pourquoi ? Tant que les gens auront besoin qu’on les endorment, ils trouveront sur leur chemin, d’anciens endormeurs reconvertis à la va-vite en « éveilleurs des consciences. » Car eux, au moins, ont appris qu’avec le second rôle, ils gagnent mieux leur vie.

Terminons par cette question : « Doit-on croire que les gens sont abrutis par ceux qui désirent les maintenir dans l’abrutissement mental, ou doit-on imaginer que chacun reçoit en fonction de ce qu’il a préalablement désiré et donc, appelé à lui ? »

Je vous laisse juge de trancher, car pour moi, « je crois » à laissé la place à « je sais », en ce qui concerne cette épineuse question !

 

Serge Baccino

(Merci de citer auteur et blog si vous désirez reproduire ce texte.)

Le but secret de l’intellect

 

Le but secret de l’intellect

ou comment ceux qui gouvernent les autres se servent d’une faille mentale.

L‘enseignement de la psy éso est avant tout pédagogique. Il ne consiste pas à juste  » apprendre des choses « ; il se résume à apprendre DEUX choses principales :

1. Ce qu’il est utile de connaître pour devenir heureux, libre et fort.
2. La manière d’apprendre la première chose !

Autrement dit, outre le contenu formel (les cours), la psy éso est avant tout une méthode d’enseignement qui peut faire gagner entre 25 et 30 ans d’études ! Les gens passent beaucoup de temps à chercher, sans réaliser qu’une partie de ce temps sert justement à apprendre à chercher tandis qu’une autre sert à apprendre ce qu’il est utile de chercher ! Trouver devenant alors accessoire.

Du coup, une fois quelques pépites disparates de trouvées, il s’est passé la moitié d’une vie en recherches plus ou moins fructueuses. Vous saisissez le véritable problème sous-jacent à cette recherche en aveugle ? La psy éso permet de répondre à des questions existentielles majeures, pas aux questions aussi incessantes qu’hypocrites de l’intellect, dont le véritable but n’est pas d’apprendre mais bien de SE DÉBARRASSER de la connaissance, afin qu’il devienne lui (l’intellect) la seule référence possible et utile. Inutile de dire que ceux qui en arrivent là sont dans un sacré merdier !

Ils n’apprendront jamais plus rien de nouveau et devront se contenter des connaissances intellectuelles invariables et donc très rapidement anciennes et inadaptées à un Monde en perpétuelle évolution.

Car le Monde BOUGE, n’en doutez pas mais… Pas l’intellect !  Son contenu demeure invariable, car sous forme de MÉMOIRE. Et le pire, dans tout cela, c’est que cet état de fait oblige une personne à CROIRE qu’il n’y a rien de plus ou de mieux à apprendre, à comprendre puis à accepter comme étant véritable et  » autorisé.  » Notre époque est sous la domination quasi totale de l’intellect. L’éducation parentale, l’enseignement académique et le fait de voter pour que d’autres régissent notre vie pour nous et à notre place et qui, bien sur, devront ensuite en prendre l’entière responsabilité si des erreurs apparaissent en cours de leurs (mauvais) choix. État d’esprit hypocrite s’il en est et entièrement basé sur la peur de devoir s’assumer pleinement. Et sur la feignantise spirituelle !

L‘intellect est un peu le gouvernement de la personnalité : on lui donne le pouvoir et ensuite, on s’en lave les mains, se contentant de se plaindre au lieu d’agir dans l’intention de changer les choses jugées par nous inacceptables. L’intellect est devenu, pour beaucoup,  » Le Gouvernement Occulte  » par excellence. Les complotistes qui voient le Mal et la trahison partout, contiennent en eux-mêmes ce Mal et se trahissent sans cesse. L’intellect a beau jeu en la matière, sachant que l’extérieur et les autres représentent d’excellents exutoires. Vous avez des poubelles à vider ? Qu’à cela ne tienne, Étienne ! Voici les membres de votre famille, votre conjoint, vos enfants, vos amis (sur Facebook) etc. ! Évitez toutefois de vous vider sur plus puissant que vous, car alors, il vous en cuirait ! Mais cela, vous le saviez déjà, n’est-ce pas ?

Le Mal, c’est toujours au-dehors et, bien sur, ce sont les autres qui en sont les agents ! Des agents conscients et partant, sans aucune excuse valable, comme il se doit et donc condamnables à souhait ! Du coup, la conscience se place dehors puis se polarise sur les autres, laissant l’inconscience s’installer à l’intérieur. Et ainsi l’intellect triomphe et se transforme en cette  » Bête de l’Apocalypse  » dont parle un ancien livre de psychologie appliquée à l’attention des élèves de l’ésotérisme, transformé hélas, en un livre religieux par des êtres qui, bien avant nous, sont tombés sous la tutelle démoniaque de l’intellect. Mais le pire, dans tout cela, c’est que l’intellect n’a toujours été qu’un agent exécutif du Mental Humain. De ce même Mental créateur qui donne naissance à l’univers et aux dieux eux-mêmes (comprendre :  » ces idées tyranniques qui régentent notre vie. » )

Et que voyons-nous à notre époque ? De prétendus  » spiritualistes « , ignorants des Lois et des Principes du fonctionnement de leur propre esprit, devenus aveugles à force de craindre de voir vraiment, prétendre guider d’autres aveugles. L’ignorant ne saurait enseigner autre chose que l’ignorance. Alors, on se gargarise le Moi-Idéalisé en lançant de bons mots du genre  » Mettez votre mental au porte-manteau  » ! Comme si l’intellect et le mental, c’était la même chose ! Voici là une preuve que les beaux parleurs, ces  » Marchands de rêves inaccessibles  » qui prétendent guider les autres, sont en fait aussi ignorants des faits que ceux qui ont besoin d’eux pour oser exister.  » Le Tout est esprit, l’univers est mental « , affirmaient les premiers initiés de nos temps modernes. Étaient-ils tous cons ?

Ils affirmaient même que Dieu construit sans cesse l’univers et qu’il le fait en esprit et dans son Mental… Dieu ignorerait-il le danger qu’il y a à se servir de son Mental Créateur pour créer l’univers ainsi que ces bestioles étranges qui se prennent pour des dieux et que nous appelons  » les êtres humains  » ? Le Mental est le secret de tous les secrets, le pouvoir au-dessus de toutes les illusions de puissance ! Celui qui refuse de se servir de son mental créateur, s’asservit lui-même sans le réaliser. Il sombre dans l’illusion de pouvoir qu’il finit par prêter puis par offrir définitivement aux autres. Alors, bêtement, ils tentent ensuite de le récupérer ! Et il double ainsi sa dépendance. Et l’homme devient tributaire des autres pour exister, car c’est dans ce regard que les autres renvoient qu’ils puisent alors et désormais une raison d’être.

L’intellect est le contenu du mental et notre capacité à nous servir de ce contenu. Le mental est le chaudron dans lequel s’élabore l’ensemble de nos processus mentaux. (extrait des cours de psy éso.)

Si le contenu du chaudron est indigeste, mal cuit ou qu’il a « attrapé  » au fond à cause d’une cuisson trop rapide, est-ce la faute du chaudron ? Dire aux gens que  » seul compte le cœur  » est criminel : le saviez-vous ? Autant leur dire de se vouer corps et âme à leurs émotions les plus débridées et mouvantes ! Apprendre à aimer nécessiterait donc toute une vie ? Tandis qu’apprendre, comprendre puis aimer ce que l’on a appris, compris puis accepté de bon cœur, voilà ce qui nécessite bien plus qu’une simple vie terrestre !

L’homme est tel qu’il pense en son cœur.

Le cœur est l’étage de la pensée, pas des émotions, fussent-elles les plus belles et pures ! Le cœur qui, soit dit en passant pour ceux qui savent compter, est le quatrième étage de l’être et donc, représente LE PLAN MENTAL, et NON les émotions, qui elles sont centralisées au niveau du troisième étage seulement. Les Maîtres du passé ont-ils perdu leur temps et leur énergie à la recherche de plus de Lumière ? Et qu’est-ce que la Lumière, si ce n’est l’intelligence de celui dont la sagesse s’appuie sur une connaissance correctement utilisée ?

Savoir c’est pouvoir, ignorer c’est s’asservir à tous ceux qui savent désormais pour nous et à notre place. Dormez, braves gens ! Ou mieux encore : apprenez des choses inutiles, excitez-vous autour de complots plus ou moins réels et… Sur lesquels vous n’avez absolument aucun pouvoir ! 

Reconstruisez, si vous le pouvez, les tours jumelles mais ne vous souciez surtout pas ce qu’elles symbolisent vraiment pour l’humanité (sortir de la dualité.) Pendant ce temps, la seule chose qui mérite d’être connue puis apprivoisée, la seule chose qui peut être vraiment changée, restera sous la tutelle de ceux qui ont appris à s’en servir pour vous et à votre place !

Est-il seulement utile de préciser ici que je me moque comme de mes premières chaussettes de  » l’avis autorisé «  de ceux qui pensent différemment ? Qu’ils aillent le penser ailleurs et pour eux seuls !

Si vous pensez autrement, vivez selon votre manière différente de penser : si elle est bonne, vous ne devriez n’avoir aucune seconde à gaspiller en vaines tentatives pour convaincre les autres que non seulement ils ont tort, mais que de plus, vous avez raison. En plus c’est si con, comme comportement, si enfantin, si immature, si vous saviez ! Grandissez un peu puis revenez en étant (enfin) un peu utiles aux autres, pas juste pour leurs faire ce que vous détesteriez que l’on vous fasse à vous : tenter de vous convaincre que vous êtes dans l’erreur ! Si vous avez raison, vous avez surtout une excellente raison pour VOUS TAIRE et pour vivre selon votre propre vérité. Chez vous !

Seuls les oisifs argumentent sans cesse, car ils ont besoin des autres pour remplir leur vie d’inutilité. Par contre, ceux qui pensent la même chose ou qui ont poussé l’analyse encore plus loin, sont invités à témoigner de leur liberté retrouvée !

Nota : Ce texte n’est à lire que si on a… Les amygdales bien accrochées ou si on est encore capable d’apprendre autre chose que ce qui est déjà connu et accepté pour seule vérité par l’intellect !

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Serge Baccino

Seul compte l’amour il parait

Seul compte l’amour ? Ah oui ?

Il est de mode d’affirmer bien haut, voire de claironner en cœur :  Seul compte l’amour ! Un minimum de logique et un maximum de discernement pourront nous aider à réaliser à quel point cette assertion, en plus d’être hautement suspecte, pour les raisons évoquées plus loin, et surtout absolument stupide. Pour ne pas dire mieux. Ceux qui prônent l’amour et n’ont pas d’autres mots aux lèvres que tous ceux qui tournent autour de ce concept radical (pardon, acceptation, lâcher-prise, etc.,), sont en fait les premiers à violer leurs propres règles et affirmations. Et cela aussi nous allons le réaliser plus loin.

Il est clair que l’on ne peut prôner « l’amour inconditionnel » (vaste fumisterie s’il en est, au niveau du simple être humain) sans en même temps et quasi-obligatoirement, croire en Dieu. Donc, Dieu existe et seul compte l’amour, très bien, la chose est dite. Mais si seul compte l’amour, pourquoi existe-t-il autre chose que la seule chose qui compte, prétendument ? Dieu aurait-il quelque souci pour faire régner la seule chose qui serait censée exister et être importante ? A moins que Dieu soit ignorant de cette « loi incontournable », inventée de toutes pièces par tous ceux et toutes celles qui ont un besoin vital de faire croire à cette « loi » incontournable et pourtant contournée à chaque seconde sur cette seule planète Terre ?

Mais qui aurait intérêt à nous faire admettre une règle aussi stupide et dénoncée à chaque minute de notre vie, parfois même par ceux qui prétendent nous l’imposer ? Justement ceux qui prétendent nous imposer cette idée ridicule qui, pour eux, est vitale, comme indiqué ci-dessus ! Pourquoi est-ce vital pour quelques-uns de nous faire admettre que « seul compte l’amour » (ou que l’amour est au-dessus de tout, de tous, etc.,) ? Pour deux raisons principales.

La première : Parce que ces personnes-là ont un BESOIN irrépressible d’amour et donc, parce qu’elles en manquent cruellement. D’où leur soif d’amour et si possible, « inconditionnel » ! (Autre aberration mentale dont la cause vous est dévoilée dans la seconde raison et par la suite.)

La seconde : Parce qu’il est primordial que l’inconditionnalité aille de pair avec l’amour, cela parce que ces personnes-là sont persuadées, en leur for intérieur, qu’elles ne méritent pas d’être aimées, en fin de compte.

Et comme elles en sont persuadées, elles s’imaginent être bourrées de défauts ou faire l’objet d’une quelconque « tare humaine. » Du coup, si l’amour était conditionné par la notion de mérite, par exemple, c’est-à-dire qu’il faille être « digne d’amour » afin de mériter d’être aimé en retour, ces personnes-là n’auraient alors aucune chance d’être jamais aimées. Du moins, pas « en l’état. » (Telles qu’elles sont, actuellement.)

C’est du moins ce qu’elles pensent et elles en sont intimement persuadées !

Dès lors, le fait que cette idée d’être indigne d’amour soit « réelle » (fondée) ou tout à fait fantaisiste importe peu, attendu que chacun ne peut vivre que le contenu formel de ses propres pensées (ce que racontent ces pensées, en gros.)

Lorsque nous croyons fermement une chose, alors cette chose est réelle, du moins pour nous.

Cette idée étrange « d’indignité » est profondément enfouie dans la subconscience de ces personnes. Il est donc inutile de vouloir argumenter avec elles en ce sens. Elles nieront tout en bloc, se pensant en droit absolu de le faire, c’est-à-dire ne pas correspondre à cette image d’elles qu’elles sont incapables de reconnaître et pour cause, puisque inconscientes. Et si vous insistez, même poliment, laissant entendre l’existence d’une chance sur mille pour que ce soit vrai, ces personnes-là se retourneront contre vous et tenteront de vous nuire par tous les moyens en leur possession et une fois qu’elles auront « planté les dents dans votre chair », elles ne vous lâcheront plus, du moins tant que vous n’aurez pas admis que vous aviez tort.

Que l’autre ait tort est plus important, pour ces personnes, que d’avoir raison. Cela parce qu’elles répugnent à seulement vérifier si elles ont bien raison. Donc, le plus simple est encore de faire admettre aux autres… Qu’ils ont tort ! Il fallait y penser, non ? Ce qui fait toute la réputation immature de beaucoup de spiritualistes de notre époque, c’est qu’ils semblent littéralement « être montés sur ressorts » ! Lorsque vous prétendez une chose qui les touche, en profondeur, ils bondissent comme si vous attentiez à leur existence même ! Existence qui, la plupart du temps, est fondée sur l’illusion, le mensonge, voire l’hypocrisie, pour les quelques rares qui commencent à comprendre leur principal problème, lié à l’absence quasi totale d’amour en eux.

Le plus étonnant de l’affaire, et il est intéressant de le noter ici, c’est que ces personnes sont les premières à faire aux autres ce qu’elles ne supportent pas qu’ont leur fasse à elles. Preuve s’il en est que leur spiritualité présumée est en fait basée sur… Du vent. Par exemple, ils vont dire d’une autre personne « qu’elle n’a pas d’amour », ou « qu’elle manque d’amour…» Ce qui est symptomatique d’une personne fascinée par une chose qu’elle ne possède pas et à laquelle elle pense constamment, cela au point de projeter cette carence sur autrui. C’est donc l’autre qui devient carencé.

Et comme toute projection a pour effet psycho énergétique d’inverser les polarités, ce n’est plus la personne en manque d’amour qui est concernée par ce qu’elle ressent pourtant en elle-même, mais celle sur qui la projection est effectuée. Une manière comme une autre de tenter de se débarrasser d’une forme de ressenti qui n’est pas vraiment agréable, reconnaissons-le ici.

À l’évidence, la chose la plus importante dans le monde mental et émotionnel de millions de personnes, est en effet l’amour. Personne ne niera les faits. Si vous avez des doutes, lisez ou écoutez les penseurs les plus médiatisés de ce siècle. Tous n’ont plus que ce mot à la bouche :  l’amour  ! Replacée dans son réel contexte, la chose semble immédiatement plus naturelle. Pour ces personnes et uniquement pour ces personnes, quel qu’en soit le nombre par ailleurs, la chose la plus importante au monde, pour leur propre monde, en fait, est effectivement l’amour. Cela parce que cet amour, elles ne le ressentent pas et, sans doute, ne l’ont jamais ressenti.

Tout au plus ont-elles idéalisé un état naturel et spontané (notez bien le mot au passage) faisant partie du monde de toutes les autres personnes, qui ne se préoccupent pas d’une chose qui est déjà en leur possession, que ce soit peu ou prou. Il est bien connu que nous ne désirons et nous ne parlons que de ce que nous ne possédons pas encore.

La personne colérique et dont l’esprit est confus, parlera de paix, cela parce qu’elle en manque et ressent les effets naturels de ce manque. Mais pour autant, va-t-elle empêcher les autres d’être en paix ? Va t’elle se moquer de ceux qui n’ont pas de paix, voire les dénoncer publiquement ? Et si elle le faisait, elle deviendrait quoi, selon vous ? La même chose que selon moi ! La personne qui parle de bonheur ne le connaît pas intimement et c’est la raison pour laquelle elle en parle ou que son esprit la ramène sans cesse vers ce sujet précis.

Le riche ne parle pas d’argent, du moins pas autant et aussi souvent que le pauvre. Mais le riche qui se moque du pauvre est pauvre, en vérité. L’ignoreriez-vous encore ?

Cela dit et afin de bien nous entendre, il n’est pas ici question de « faire le procès » de toute personne ayant manqué cruellement d’amour dans sa prime jeunesse et n’ayant de ce fait aucun amour à offrir aux autres. Ce serait, à l’évidence, faire preuve à mon tour de manque d’amour. Croyez bien que ce n’est pas le manque d’amour qui est « condamnable » mais la manière de se comporter de ceux qui font mine d’en avoir alors qu’ils en manquent et devraient, de ce fait, comprendre ce que ressentiront ceux qu’ils vont juger sans aucune pitié.

Ici, l’idée est plutôt de dénoncer une activité morbide autant que destructrice, qui consiste à dénoncer, au-dehors, ce qui est vécu intimement en soi (le manque d’amour, donc.) Il est évident qu’il n’est pas question d’attendre de personnes en manque d’amour, qu’elles puissent… En témoigner aux autres ! Cette attente-là serait ridicule.

Mais manquer d’amour est très différent d’être en veine de l’inverse !

La souffrance, si elle explique beaucoup de choses, n’excuse pas tout pour autant.  Les derniers Atlantes l’ont hélas appris à leurs dépens. Celui qui manque d’amour n’a pas à être jugé ou critiqué, c’est déjà assez pénible ce qu’il vit, la chose est aussi évidente qu’entendue ! Mais ce n’est pas non plus une excuse valable pour faire payer cette même carence à autrui !

Mérite-t-il d’être aimé celui qui tente de transmette les souffrances issues de ses propres carences à autrui ? Mérite-t-il la pitié celui qui n’en a pas pour les autres ? Quelle est la seule façon d’enseigner celui qui refuse d’apprendre ? Voici la réponse : Laissez-le vivre sa vie et ne vous en occupez pas ! La vie va l’enseigner bien mieux que ce qu’un autre ego en mal de reconnaissance pourrait le faire.

L’idée est de RASSURER les étudiants sincères et intelligents de la spiritualité en général. Mon message ne s’adresse pas à ceux qui manquent d’amour, car je connais déjà leurs réactions les plus probables. Je dirai même que leur état m’incline à ne pas rajouter de souffrance inutile à celles qu’ils doivent connaître sans que personne d’autre qu’eux en soit responsable par ailleurs. Je n’ai pas le pouvoir de faire en sorte que celui qui manque d’amour se sentent aimé ou même digne d’amour. Cela regarde celui qui est seul concerné.

Par contre, j’ai le pouvoir de dénoncer les exactions discrètes mais bien présentes de certains qui se croient en droit de juger les autres, de peur d’être jugés eux-mêmes et qui, de ce fait, ont choisi de « tirer les premiers » !

Mon propos est de PRÉVENIR les débutants qui s’étonnent que d’autres, prétendument « plus avancés », leur bassinent les oreilles avec un sujet qui ne les préoccupe nullement par ailleurs. Aimer est un acte naturel et qui, de ce fait, doit être spontané et inaccessible à l’intellect dévoyé. Seul l’intellect dévoyé peut s’imaginer devoir prêcher l’amour à ceux qui en ont déjà et qui, de ce fait, peuvent déjà se concentrer sur autre chose.

À vous débutants de la spiritualité, je dirai ceci :

« Ne vous souciez pas (ou plus) de l’avis des autres à votre sujet. Leur activité même démontre qu’ils ont cessé de s’occuper d’eux-mêmes pour tourner leur attention vers les problèmes présumés d’autrui. Et c’est exactement ce que font tous ceux qui souffrent du manque d’amour. Continuez à ne vous préoccuper que de vos problèmes réels, ceux dont vous ressentez réellement la présence en vous, et vous avancerez aussi vite qu’humainement possible. Prêtez attention aux divagations mystico-religieuses d’autrui, et vous finirez comme eux, confus et jaloux de la réussite des autres. A bon entendeur… »

Mais ne condamnez pas pour autant ceux qui vous paraissent condamnables : ils l’ont déjà fait avant vous et bien mieux que vous ne le feriez vous-mêmes. Mais pour autant, vous n’avez pas à « les aimer », cela dès lors qu’ils ne sont pas (ou plus) AIMABLES, c’est-à-dire « dignes de votre amour. » Qu’ils aillent réclamer cet amour qu’ils vous réclament à vous, qui n’êtes qu’un simple humain, à Dieu, puisque autant, il paraîtrait que « Dieu est amour » !  Tous ceux dont le regard est définitivement tourné vers l’extérieur et les autres et qui sont devenus prompts à juger voire à condamner, devraient cesser de se préoccuper de ceux qui sont supposés être « en carence d’amour. »

Pourquoi ne tournent-ils pas ce même regard scrutateur, en direction du Grand Distributeur d’Amour (qui lui, est vraiment inconditionnel, soit dit en passant) est disponible et les attend de cœur ferme ?

A moins que pour se tourner vers Dieu, il faille tout d’abord se retourner puis regarer en soi ? De quelle terrifiante vision ont-ils peur, si Dieu est amour et que seul compte cet amour ? Ne devraient-ils pas simplement réapprendre à s’aimer, plutôt que de détester ce que les autres « ne sont pas encore » ? Enfin, et pour porter une ultime estocade à la médiocrité et à la méchanceté gratuite de quelques-uns « bourrés d’amour inconditionnel » (sic), voici ma question : « Est-ce vraiment « faire preuve d’amour » que de jeter à la face d’un autre être qu’il n’a pas d’amour ou qu’il en manque ? N’est-ce pas plutôt faire montre d’une vanité extraordinaire, que de prétendre d’un côté qu’il ne faut pas juger son prochain, puis de juger tout de même, comme si l’on était au-dessus des lois divines ? »

Pour ma part, je ne juge personne qui ne se soit tout d’abord jugé lui-même, cela par son comportement. Et il ne me viendrait jamais à l’idée de lancer le premier à la tête d’une tierce personne qu’elle « manque » d’amour ! Ce serait pour moi la preuve éclatante que j’en manque cruellement moi-même et très certainement bien plus qu’elle n’en manque elle ! Et ensuite, je ne pourrai même plus me regarder dans un miroir ! Il faut donc avoir atteint un degré extraordinaire d’indifférence envers la sensibilité d’autrui, pour en arriver à exprimer de telles aberrations mentales.

Vous qui débutez et qui, sans doute, n’avez aucune carence particulière à votre passif, avancez du mieux que vous le pouvez et n’écouter pas croasser les corbeaux qui, depuis leur mort spirituelle, n’attendent plus qu’une chose, c’est que vous les y rejoigniez.

Si mon propos vous semble dur et sans pitié, je vous retourne le jugement et vous recommande d’installer en vous ce réflexe salvateur qui consiste à vous observer vous-mêmes. Du moins, si vous en avez le courage ! Car du courage il en faut une tonne et bien plus, pour oser se regarder en face au lieu de poser un doigt accusateur sur la verrue qui trône sur un autre nez que le sien.

La Nature a prévu que chacun reçoivent selon ce qu’il se donne (par ses processus mentaux ou le fameux Karma.) Vous ne devez donc rien à personne et personne ne vous doit rien. Mais cela n’est pas pour autant une excuse valable pour se vider sur autrui en le chargeant de nos propres immondices. Si vous parlez de paix, apprenez plutôt à la vivre ! Si vous parlez d’amour, commencez à en manifester ne serait-ce que les prémisses !

Un jour vous ne parlerez plus, occupés que vous serez à vivre enfin tout ce dont vous n’avez fait que parler à d’autres. Et que ceux qui ont chargé les autres de leur propre fardeau, trouvent en eux la force de se pardonner un jour, car lorsqu’ils comprendront ce qu’ils ont fait, ils n’auront plus le temps, mais alors plus du tout, de s’occuper des autres, même dans le but de faire semblant de les aimer !

Note de fin :

Ce texte est uniquement dédié à tous ceux assez intelligents pour en comprendre le sens véritable. Pour les autres, je n’ai que faire de vos « avis autorisés ou spécialisés » ! Conservez-les pour vos propres contradictions intimes, car avec les nouvelles énergies qui s’en viennent, vous allez très bientôt avoir énormément de boulot ! 

 

Serge Baccino

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Pourquoi nous évoluons si lentement ?

Pourquoi nous évoluons si lentement ?

 

Réponse : à cause de notre méthode évolutive ! (La technique spécifique que nous employons pour évoluer, donc.) En effet, notre évolution est « séquentielle et additionnelle », à savoir que pour avancer, il nous est imposé, comme méthodologie, d’ajouter un segment de connaissance à tous ceux déjà assemblés entre eux (et formant ainsi le corps de connaissance actuel.) Un peu comme si pour confectionner une canne à pêche très longue, il nous fallait assembler, en les vissant les uns aux autres, les différents segments de cette même canne à pêche. Mais cette méthodologie est assez risquée, attendu qu’elle nous impose de conserver les segments précédents et même, de nous y référer afin de leur visser nos propres découvertes ou nouveautés.

Et pour que le segment suivant puisse s’harmoniser au précédent, il doit nécessairement produire un « embout » de départ correspondant à l’embout de fin du dernier segment connu, reconnu et donc considéré comme seul utilisable.

Partant, si les segments précédents ne sont pas fiables ou simplement incomplets, notre ajout sera nécessairement faussé ou affaibli par ceux auxquels il est obligé de se relier. Cela impose également de suivre une logique de  montage ayant pour origine le passé, alors que l’évolution nécessite une marche en avant vers le futur et implique de ce fait la poursuite d’un but, et non la continuité d’une origine (ou prémisse) réputée seule valable, cela aussi reconnue et admirable qu’elle puisse être par ailleurs. Et il est un fait que lorsqu’une personne essaye d’innover, le premier réflexe est de lui réclamer de « citer ses sources » !  Preuve s’il en est que la méthode d’évolution est absolument illogique, pour ne pas dire mieux.

Avec une telle méthode, le génie se résume à suivre le même chemin que tous les autres et à détruire l’individualité, en plus de la véritable créativité, qui nécessite liberté de conscience et d’acte pour se manifester puis s’épanouir.

 

L’évolution consiste à abandonner une condition ou une connaissance pour une autre : faire durer le passé ou même tenter de construire le futur sur un passé nécessairement révolu, ne peut conduire, au mieux, qu’à une évolution imperceptible et au pire, qu’à une involution, c’est-à-dire à une régression pure et simple.

Le génie disparaît lorsque l’innovation n’est plus possible.

De fait, il importe moins de savoir si cette méthodologie sert les buts inavouables de quelques-uns, soucieux soit de conserver le pouvoir, soit de masquer leur propre incompétence à avouer leurs erreurs les plus grossières et durables, ou si elle résulte simplement d’un manque d’intelligence. L’intérêt est avant tout de prendre conscience d’une problématique puis d’en définir non pas l’origine, mais sa cause actuelle, puisque c’est actuellement que s’établit (ou se manifeste) la prise de conscience évoquée ci-dessus.

Comment est-il possible qu’une telle aberration puisse perdurer, sous l’œil si peu réactif de personnes se prétendant intelligentes par ailleurs ?

Trouver la raison actuelle de la persistance d’une méthodologie aussi affligeante, permet non pas d’y mettre un terme mais plus prosaïquement de s’en extraire et ce, définitivement. De s’en extraire soi ! Le tout est de définir, une fois pour toute, si l’évolution la plus rapide et décisive, pour chacun, est celle de l’humanité prise comme un tout, ou bien celle de l’individu, considéré comme faisant parti intégrante de ce tout. Qu’est-ce qui est le plus difficile à faire bouger, en somme. La masse laborieuse de celles et de ceux qui ont besoin de se sentir unis au moule social (besoin de reconnaissance personnelle de la part de tous les autres) ou bien la conscience d’un seul et unique individu ?

Avons-nous besoin des autres pour évoluer, pour nous améliorer, pour réussir notre vie, etc. ? Ou avons-nous seulement besoin de le faire en même temps que tous et chacun à leur rythme unique, ceci afin de ne pas encourir les foudres de ceux qui avancent moins vite et préfèrent retarder les autres plutôt que de se mouvoir plus vite ? Ceux qui affirment dépendre du bon vouloir d’autrui sont en fait prisonnier de leur petit confort mental. L’évolution est affaire d’individualité, car le rôle des masses, comme le terme l’indique, se résume à « peser » par le nombre et donc, à choisir la vitesse moindre, plus sécurisante, certes, mais qui nécessite une planification des consciences en règle. Se plaindre de devoir rendre des comptes ou d’être forcé à « citer nos sources », revient à refuser d’assumer sa propre problématique humaine.

Celui qui se plaint est en fait l’artisan unique de son propre malheur, voilà pourquoi il n’évolue pas. Il attend que les autres lui permettent de le faire en toute sécurité. Mais évoluer lentement, voire cesser carrément de le faire, est-il si sécurisant que cela ? A chacun et, surtout, individuellement, de répondre à cette redoutable question ou, plus sobrement, à « répondre de soi » !

 

Serge Baccino

Comment manipuler tout un peuple

Comment manipuler tout un peuple

Ingrédients indispensables

 

  1. D’abord, vous lui vendez des infos agréables et positives, histoire de vérifier si le peuple n’aurait pas évolué en douce, mais sans le faire exprès, bien évidemment.
  2. Puis, vous constatez, avec soulagement, que les infos positives agréables ou pire, rassurantes, l’emmerdent au plus haut point ! (Cela parce qu’elles ne correspondent en rien à son vécu journalier et ne sont donc d’aucun intérêt pédagogique pour lui.)
  3. Vous lui refourguez alors du crime, des viols, des attentats et tout ce qui peut l’extraire, temporairement, de sa misérable vie remplie de vide et totalement inutile.
  4. Pour l’aider à communiquer, vous lui offrez de véritables médias pas libres et de faux médias libres mais qui en ont l’air, afin qu’ils échangent entre eux et répandent les nouvelles les plus alarmistes et initiatrices de peur (bref, la seule chose intéressante pour un peuple, soit dit en passant et sinon, vérifiez par vous-mêmes.)
  5. Puis, vous laissez macérer quelques mois, non sans initier, de temps à autres, une ou deux catastrophes supplémentaires, au cas où l’attention mentale défaillante du peuple viendrait à peiner un peu pour conserver un état alarmiste constant (condition de base à la bonne prise des ingrédients annexes cités en amont mais sans l’aval du peuple, il va de soi.)
  6. Afin de ne pas laisser croire à certains que « les catastrophes, ça n’arrive qu’aux autres », vous distribuez les attentats et autres actes de terrorisme, par légères poignées saupoudrées à la va-vite sur l’ensemble du territoire (ne pas commettre l’erreur fatale de placer tous les ingrédients dans un seul coin de la marmite sociale, ça ferait des grumeaux politiques faisant songer à du favoritisme.)
  7. Enfin, vous terminez par un acte vraiment odieux laissant chacun sans voix (sauf pour les urnes s’entend) et pour le bien du peuple désormais « à point », vous instaurez « un plan d’alerte générale» (ne pas employer « loi martiale », ça fait moins professionnel) vous permettant de surveiller tout le monde, en tout temps et tout lieu, à n’importe quelle heure et sans aucun avertissement, ce qui vous permet d’avoir accès à toute information valable mais auparavant confidentielle (quelle horreur), pour savoir qui est pour vous et qui a encore l’audace de se dire « contre vous. »

Résultat : vous obtenez une magnifique « Totalocratie » (ne cherchez pas ce mot dans le dictionnaire populaire) vous permettant de faire tout ce que vous voulez à qui vous le voulez (mais pour le bien de tous s’entend) et vous pouvez supprimer les lois arrogantes qui laissent trop de liberté aux terroristes français. Vous pouvez bien sur supprimer « le droit à la propriété. » Désormais, vous avez un état réellement souverain et riche à ne plus savoir qu’en faire, puisque possesseur unique des bien de tous. Comme il se doit.

NB : Cette recette économique et culturelle d’une élégance rare, hypoallergénique et sans colorants nécessairement racistes, vous est gracieusement offerte afin de vous convaincre de cesser de lutter inutilement et de polluer ainsi les différents médias qui ont d’autres annonces catastrophiques à faire et n’ont aucun temps à perdre avec vos velléités de liberté et autres idées rétrogrades.

 

Signé : Comité Restreint pour la Paix Durable (CRPD)