Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Ah ? C’est ça l’effet Shiva ?

Je sais que dit comme ça, ça ne le fait pas trop mais l’une des manières de reconnaître un(e) psy éso, c’est justement le fait assez extraordinaire que de partout où il passe, même sans ouvrir la bouche et du seul fait d’exister, il ou elle « fout le boxon » dans la tête et dans le cœur des gens ! Vous me direz :

 » Pas de quoi s’en flatter, Dédé ! « 

Certes, mais je précise de nouveau « même sans ouvrir la bouche et du seul fait d’exister » ! Alors imaginez s’il se met à écrire et à expliquer des choses !

Il n’est pas envisageable de ne pas remarquer la chose ou de faire mine de n’avoir rien vu, vous ne croyez pas ? Que cela plaise ou non (à l’agent provocateur involontaire), c’est ainsi et on n’y peut rien !

 

Mais pourquoi est-ce ainsi et que se passe-t-il EN FAIT ? Je peux vous l’expliquer brièvement ici. Vous savez que l’être humain est rempli de schémas mentaux et que son principal souci est qu’il s’identifie à eux ou à certains d’entre eux parmi les plus compulsifs. Ce qui transforme un simple être humain en un(e) excité(e) de première ! OK ? Alors poursuivons gaiement.

Si une personne a le courage d’entamer un solide processus de réforme psychologique (PRP) et qu’elle était, au départ, REMPLIE de schémas, selon vous, après ce travail sur elle-même, qu’est-ce qui peut bien REMPLACER les précédents schémas mentaux, hum ? La Nature a horreur du vide : il ne peut y avoir « absence de… » mais uniquement « présence de… » Donc, quelque chose remplace forcément les schémas une fois qu’on les a retiré ! Toujours OK ? Bien, alors on va pouvoir conclure !

Quel est l’opposé complémentaire d’un schéma mental, sachant que ce dernier est composé d’esprit amalgamé et inconscient de ce qu’il produit ? Réponse : DE LA PURE CONSCIENCE ! Et comment réagissent TOUS les schémas de l’univers quand ils se retrouvent en présence du Fils Unique de Dieu, de l’Énergie du Kristos issue du soleil (de son corps psychique, plus exactement) ? Réponse : Ils se mettent à danser ! (Authentique.) Ils se mettent à remuer comme s’ils étaient devenus fous et les personnes qui S’IDENTIFIENT à ces mêmes schémas mentaux, ont l’impression de devenir cinglés, de péter un câble en direct live, car ils se mettent à remuer au même rythme que leurs processus mentaux !

Évidemment, ils SENTENT instantanément que c’est « à cause d’Untel » puisque cela ne se produit qu’en sa présence ou bien en le lisant lui, par exemple ! (CQFD) En réalité, cela se produit « par son intermédiaire » seulement mais pas « à partir de lui » (pas grâce à lui, donc) mais à cause de l’énergie divine qui commence à rayonner depuis sa source-Centre (Note : Un point situé dans la partie inférieure de la poitrine, endormi chez la plupart.)

Bon, OK, mais après ? Pourquoi ces personnes réagissent-elles aussi mal, puisque ce serait de l’énergie divine qui vient les frapper de plein fouet ? Cela devrait plutôt leur plaire et donc, leur être agréables, non ?

Ben non, justement ! N’oubliez-pas que cette énergie divine ou « énergie de vérité » ou « La Vérité » (censée nous libérer, nous rendre libres, vous savez ?) va faire tout son possible pour démantibuler ces constructions mentales et récupérer l’esprit qui sert à les former, ceci afin de le libérer de ces formes morbides et non-évolutive.

La conscience Désire très fort s’exprimer, comprenez-vous ? Et ce genre de formes mentales ne sert pas ses buts, bien au contraire ! Alors, elle se met en devoir de… Les détruire ! Du moins, de détruire la forme et de récupérer la force qui était prisonnière de la forme. Vous captez l’idée ?

 

Oui mais voilà : la personne qui s’est lentement mais définitivement identifiée à ces formes mentales, fait tout son possible pour cacher ce que l’énergie Christique (ou divine) fait tout pour révéler ! (« Ce qui était caché sera crié sur les toits… ») Alors, la volonté de mensonge l’emportant sur la Volonté de Vérité, la seule manière pour la « victime de Dieu » (la personne compulsive) de se défendre de cette présumée « attaque », c’est… D’attaquer à son tour !

Alors nous voyons une personne péter un câble en direct et se mettre à avilir de toutes ses forces une personne qui ne lui a même pas adressée la parole, par peur… D’être démasquée ! Cela simplement parce que la personne s’étant « sentie visée » (par Dieu en elle) se croit en devoir de « riposter » à l’extérieur.

Et oui, vous avez bien lu ! Par peur de se voir démasquée, que la vérité triomphe et apparaisse au grand jour, la personne elle-même « se vend », se trahit toute seule et révèle, à la face de tous, son problème, celui-là même qu’elle désirait cacher avec application !

Vous captez le gag ? Et vous croyez toujours que l’on puisse s’ennuyer avec Dieu, vu l’humour dont il fait preuve à chaque instant de notre vie ?

A méditer, non ? :cd:

 

Serge Baccino

Le Mirage de la réalité

plans invisiblesIl faut savoir qu’il existe plusieurs plans, dans les Mondes de l’Invisible, dont un qui intéresse plus particulièrement les êtres humains. Surtout les moins évolués de tous. L’esprit humain est créateur et de ce fait, il est très puissant, l’air de rien. En fait, l’homme ignore encore l’étendue de sa puissance, raison pour laquelle il peut être un danger potentiel pour lui-même et pour les autres. De ce fait, sachant que sur la Terre le pouvoir spirituel est considérablement réduit, voire « retardé », du fait de la très basse fréquence de ce monde, il ne restait plus qu’à protéger l’homme de lui-même et à protéger les autres des plus délurés, dans le ciel (les plans invisibles.) En somme, une protection « Sur la Terre comme au Ciel » !

Fort bien, mais comment mettre une limite au pouvoir d’un être vivant qui, par ailleurs, manque singulièrement de discernement et de sagesse ? Comment limiter certains aspects de sa nature spirituelle, sans le limiter lui, sans limiter sa créativité, ses ambitions et sans trop perturber son évolution ? Sans compter qu’il existe des lois qui sont censées protéger l’intégrité des êtres, surtout dans l’invisible.

 

Or, lorsque l’homme expérimente ce qu’il nomme lui-même « la mort », c’est-à-dire lorsqu’il décide sans le réaliser vraiment, de délaisser son véhicule de chair qui lui permet de supporter les fréquences affreusement basses du Monde Terrestre, il se retrouve tout naturellement sur le plan vibratoire et de conscience qui est le sien. Du moins, qui est celui qu’il a réussi à manifester sur Terre et ce, durant un temps conséquent et non pas d’une manière sporadique. Et depuis ce plan, la chair n’étant plus là pour générer de précieuses et très charitables limites, les risques de faire du mal sans même le réaliser sont bien plus importants que sur Terre.

 

atlantideAprès l’Atlantide et la panique monumentale qui en a résulté, sur la Terre comme au Ciel, les Grandes Âmes qui ont pour Mission de veiller à notre évolution selon une trajectoire plus ou moins établie par avance, on pris une importante décision. Le but et la destinée de l’humanité étaient bien trop importants et précieux pour qu’il soit permis à quelques troubles fêtes aussi puissants que tous les autres mais beaucoup moins dociles et sages, de tout faire foirer en quelques centaines d’années. Il fut donc décidé qu’un Plan particulier serait créé de toutes pièces mais isolé, énergétiquement parlant, de tout le reste, c’est-à-dire des véritables Plans invisibles. En gros, ces Êtres de Génie eurent l’idée d’inventer un faux plan de conscience dans lequel tout et n’importe quoi pourrait y être fait, dit et vécu et ce, en toute impunité. Non pas seulement en toute impunité en ce qui concerne les hommes qui s’y « essayeraient », mais en toute impunité totale, c’est-à-dire sans effets aucun sur les autres et sur la progression humaine.

 

Imaginez un immense bac à sable dans lequel les créations mentales les plus folles et improbables pourraient y être rendues manifestes, sans que l’esprit puisse demeurer prisonnier de telles formes aussi peu évolutives que moches et utiles à l’économie de la vie. Imaginez, surtout, un Monde Illusoire dans lequel tout pourrait y être imaginé puis perpétrées les pires actes et ce, sans que cela réagissent sur l’humanité ni n’interfère, le moins du monde, avec son évolution véritable… Par quel miracle, me direz-vous, la bouche arrondie par la surprise ? Aucun miracle en l’affaire, juste une aimable tricherie et, une fois n’est pas coutume, l’être humain qui est vraiment pris pour un con mais, cette fois-ci, non pas par lui-même et comme à son habitude, mais par une race Divine de Géants de l’esprit !

 

monde imaginaire3Comprenez que ces Entités ont simplement créées UNE PURE ILLUSION, un Monde « pour de faux » qui n’existe pas, qui est maintenu en manifestation par une simple visualisation concertée et effectuée par quelques dizaines d’Entités Cosmiques depuis douze mille ans et depuis lors. Quel intérêt d’abuser l’homme ainsi ? L’intérêt est évident, pour ne pas dire vital ! Sur Terre, si un homme en tue un autre, peut-il réparer ensuite son erreur ? Non, évidemment, il doit ensuite « vivre avec ça », comme disent les gens de moralité impeccable ! Et sur les autres plans de conscience, ceux qui ne sont pas physiques mais éthérés ? Sur ces plans comme sur tous les autres, jusqu’au Plan Causal inclut, il est possible de faire de grosses conneries, comme sur Terre, puis de passer des siècles ensuite à le regretter, ce qui ne fait guère avancer le schmilblick !

 

monde imaginaire2A présent, imaginez un Monde virtuel, comme dans les jeux vidéo inspirés de la science-fiction, dans lequel vous pourriez même tuer les joueurs de votre propre équipe, juste pour vous marrer, puis le voir se relever, l’instant d’après ! Imaginez aussi ce que serait la vie si nous vivions dans un dessin animé de Tex Avery ! Vous savez, ces histoires dans lesquelles les protagonistes reçoivent des tonnes de rochers sur le crâne ou avalent un bâton de dynamite juste avant qu’il n’explose, puis se retrouve vivants et entier la seconde d’après ! Ne serait-ce pas le rêve, finalement ?

Il s’agit bien d’un rêve, voire d’un Grand Mirage, en vérité ! Mais son but est malheureusement tout autre que celui de nous amuser en toute impunité : il sert aux forces de l’Ombre et de Destruction, à se déchainer en toute liberté et, surtout, en toute impunité, car en toute innocuité !

 

monde imaginaireCelui qui ne commet aucune erreur et ne produit aucun mal, aucune souffrance, n’aura jamais à en compenser les effets ou seulement à culpabiliser en y repensant quelques décennies ou siècles après. Les Grands Pontes du Pouvoir Mental, sortes de bras droits exécutifs de la Déité, pour ce système solaire du moins, ont créé de toute pièces un « lieu de l’esprit » dans lequel les plus abjects et impardonnables des êtres humains, pourront compulser et s’en donner à cœur joie et jusqu’à plus soif ! De toutes manières, le plan étant totalement illusoire, même l’impression d’avoir réellement fait du mal sera elle aussi illusoire ! Mais où se trouve ce Plan ? Il se situe aux environs vibratoires (niveau, fréquence) du Plan Astral mais il n’est pas inclut dans la fourchette vibratoire de l’Astral : il existe pour ainsi dire « à côté », c’est-à-dire qu’il est lui-même une mini échelle séparée et différente de l’échelle vibratoire des plans Astraux.

 

Imaginez une échelle posée juste à côté et à gauche de l’échelle réelle, à part que celle de gauche est une pure fiction et n’existe pas vraiment mais est juste « projetée en esprit » ou créée mentalement et continuellement. Voici à présent une question qui fera office de réponse : Selon vous, vers quel Plan ou niveau de conscience sont orientés, à leur insu, tous les retardataires de notre présente humanité, tous ceux qui ne savent que détruire et engendrer la souffrance sur leur passage ? Si vous avez des questions ou des commentaires…

Ah ! Oui, Au fait ! Ce plan particulier et inventé de toutes pièces par les Hautes Entités Solaires, se nomme « Le Plan Psychique Intermédiaire. » Dans ses « hauts niveaux » sont également envoyés celles et ceux qui souffrent « d’astralisme » et qui, de ce fait, sont littéralement fascinés par le pouvoir occulte, par la magie (plus ou moins blanche), les facultés psychiques et, surtout, par tout ce que cela implique comme ascendant psychologique sur les autres, sur les plus ignorants. Cela ne vous rappelle-t-il rien ? Mais chut ! Ceci est (presque) une autre histoire, voire un tout autre débat !

 

Serge Baccino

Ne pas juger ? Mais pourquoi ?

Un sujet qui est à la mode et qui concerne le fait de ne pas juger son prochain.

 

autruche stupideApparemment et selon les mystiques et les spiritualistes en général, c’est-à-dire ceux qui mettent plus l’accent sur le côté émotif et donc sensible de la nature humaine que sur la conscience de ce qui est (de ce qui se passe en fait, que cela nous plaise ou non), il ne faut pas juger son prochain !  Ce qui est assez fâcheux, du moins si l’on considère la prémisse que je me propose de développer plus loin, bien que d’une manière lapidaire. C’est en discutant avec une amie de ce délicat sujet, qu’il m’est venu l’idée d’en faire un article. Alors voici…

 

Jugement3Le fait de conseiller aux autres de ne pas juger leurs prochains, peut être traître, du moins si le concept est mal compris et pousse une personne faible et incapable d’assumer de telles croyances (ne jamais juger, rien ni personne) à tricher et à devenir hypocrite. L’un conduisant toujours à l’autre assurément. Pourquoi une personne devrait-elle tricher jusqu’à en devenir hypocrite ? Parce qu’une personne qui ne juge pas, jamais, rien ni personne, ça n’existe pas ! Et c’est tant mieux. Si par malheur la personne (ainsi programmée à son insu) se trouve être en difficulté pour assumer sa propre humanité, si elle ne s’aime pas « en l’état », pour le dire au plus simple, elle sera obligée :

1. Soit de reconnaître sa faiblesse et de commettre l’erreur de revoir l’idée de sa propre valeur à la baisse…

2. Soit de réagir avec orgueil et assener des « il ne faut pas juger » à tous bouts de champs, surtout aux autres, bien évidemment.

 

JugerLes souffrances psychologiques qui vont très certainement en résulter, pourraient être évitées, simplement en comprenant que le mot juger est mal choisi, en l’occurrence. En effet, juger n’est rien, surtout si l’on est une personne lambda (sans pouvoir réel, voir plus loin cette notion importante.)

Ce serait plutôt cette sale manie de  CONDAMNER les autres, de les juger sans appel, qui devrait être dénoncée et non le jugement en lui-même.

Le jugement est naturel et propre au fonctionnement usuel de l’âme humaine. Nous jugeons tous, tout le temps et cela nous permet d’avoir du jugement, c’est-à-dire de faire montre de discernement. Toutefois et pour demeurer rationnels, ajoutons que ceux qui devraient éviter de juger trop sévèrement, ce sont les personnes qui ont un réel pouvoir sur les autres et dont c’est le métier (d’un point de vue social ou psychologique.) Dans ce cas et uniquement dans celui-ci, le fait de juger peut, en effet, devenir nuisible à autrui. Il est clair qu’un Juge d’Application des Peines (JAP) voire un Juge d’Instruction, ne se contentent pas seulement de donner un avis sur ceux qui comparaissent devant lui (et bien qu’ils soient ses semblables) : il a le pouvoir de les condamner, dans tous les sens du terme (de leur nuire.)

 

petit tyranDonc, jugez tant que vous le voulez si vous êtes une personne ordinaire, c’est-à-dire une personne dont l’avis ne pèse guère sur la balance socio-politique de votre région. Mais même dans ce cas, évitez, si c’est possible, de condamner quelqu’un ! (Comprendre : d’émettre un avis négatif qui soit définitif ou sans appel.) Par ailleurs, posons-nous cette judicieuse question :

D’où peut bien provenir cette idée étonnante qu’il ne faut point juger son prochain ?

Quelle est l’origine première (et psychologique) d’une idée aussi vaniteuse qu’immature ? Voilà qui n’est pas bien difficile à définir, n’est-ce pas ? Il suffit de se poser la question qui fâche tant elle est sans pitié en plus d’être révélatrice, d’un point de vue psychologique :

« Qui aurait intérêt à ce que je cesse définitivement de juger, quoiqu’il puisse advenir ou que l’on puisse me dire ou me faire et donc, quoiqu’il m’en coûte ? »

Il existe deux réponses possibles, car comme je le répète très souvent : « Tout est double. »

1. Soit ceux qui ont une sainte trouille d’être jugés sévèrement par autrui et qui sont démunis face à ce genre de vindicte…

2. Soit ceux qui ont un caractère si puant, qu’ils passent leur temps à nuire, ne pouvant s’empêcher de le faire et ayant ainsi intérêt à n’avoir affaire qu’à des presque saints (sic) et donc, plus prosaïquement, à des lâches, des faibles ou à des hypocrites qui désirent péter plus haut que leur auréole en fer blanc.

 

Dieu et l'homme2Nul n’est parfait, prétendent en chœur mystiques et spiritualistes modernes. En particulier les autres, il semblerait ! Car à les entendre et à les surprendre à se masturber l’ego, s’ils ont vraiment les qualités qu’ils se prêtent sans même pouffer, on peut se demander ce que doivent être les Maîtres, dans ce cas ! La seconde possibilité, c’est-à-dire les faux-culs dirons-nous pour résumer, ceux qui désirent faire croire qu’ils sont capables d’un degré de sainteté dont même un Gandhi n’oserait se réclamer, se reconnaissent au fait qu’ils sont très directifs, adorent régenter les autres et leur imposer leurs idées mais sans en avoir l’air, spiritualité oblige ! Avec leurs proches et amis, ils se conduisent un peu en tyrans du dimanche et, bien évidemment, préfèreront mourir plutôt que de le reconnaître et risquer de devoir se réformer ensuite. Une réforme qui leur fait très peur, car ils se présument incapables de la suivre jusqu’à sa finalité.

 

Mais gare à vos fesses toutefois ! S’ils se sentent démasqués, s’ils se recoupent ou se trahissent devant témoin, ils deviennent alors hargneux et vindicatifs au possible et n’ont de cesse avant d’avoir réduit à néant la réputation (et/ou la position sociale ou morale) de leurs « agresseurs » présumés. La calomnie est leur arme favorite, eux pourtant si lumineux et qui brillent même de l’anus. Car évidemment, ce ne sont jamais eux qui tirent l’épée les premiers ! Ils ne font que « se défendre », révélant ainsi et sans le savoir à ceux qui en font les frais, qu’ils se sentent très souvent attaqués. En réalité, c’est leur propre susceptibilité, poussée à l’extrême, qui les agresse ainsi.

 

Ils se prétendent donc attaqués par « leurs plus jeunes frères » -que Dieu les pardonne, car ils ne savent pas ce qu’ils font (vous savez, les gens moins lumineux et évolués qu’eux ! Suivez un peu, que diable !) OK, OK ! On a compris, Riri ! Mais quelle est donc la moralité de tout ceci, docteur ? Elle est très simple :

Apprenez à ASSUMER ce que vous êtes et tous, sans exceptions aucune, à savoir HUMAINS et donc faillibles et donc, bien plus qu’imparfaits !

Fallait-il encore le préciser ici ? De grâce ! Ainsi, il ne faut pas juger ? La belle affaire que voilà ! Dans ce cas, que les imbéciles qui s’imaginent briller mais qui ne luisent que par leur complexe d’infériorité qui les pousse à se rêver divins, commencent par ne plus juger leur propre humanité, cela au point d’en avoir honte et d’essayer de la brimer, voire de la nier ! Et comme cela est impossible, alors pour donner le change, il ne leur reste qu’à tricher ! Ne les suivez pas dans cette hérésie, ne vous manquez pas de respect ! L’homme est Beau tel qu’il est et c’est son âme qui juge, sans arrêt. Et s’il en est bien ainsi, c’est parce que Dieu le veut, le souhaite et l’exige, tout simplement. Ce Dieu qui n’a pas eu l’intelligence, sans doute, de demander conseil aux mystiques et aux spiritualistes avant de créer l’être humain !

 

Mentir4Jugez donc sans vous gêner mais soyez charitable, car il se pourrait bien que vous soyez jugés, à votre tour, avec la même mesure qui vous a servi à juger. Autrement dit, évitez de faire aux autres ce que vous redouteriez qu’un autre vous fasse ! Et là, vous ne serez pas « mystique », vous ne serez pas « spiritualiste », mais vous serez une femme ou un homme, tout simplement. Et par les temps qui courent, le produit se fait plutôt rare !

Nota : Si vous devez réagir émotivement à mes propos et me démontrer par-là même que j’ai entièrement raison, inutile de vous donner cette peine ou de vous manquer de respect, cela en vous commettant dans un commentaire désobligeant mais bien inutile. De toute manière, ces propos ne vous concernent pas vraiment, sauf si c’est vous même qui vous sentez visez et faites en sorte de leur correspondre.

Ces propos ne concernent que celles et ceux qui se sentent capables de ne pas se manquer de respect, une vie durant.

 

Serge Baccino

Moi, à ta place…

 

Qui n’a pas au moins une fois entendu cette phrase : « Moi, à ta place…. » A notre place, tel parent, conjoint ou ami, aurait fait ceci plutôt que cela et, bien évidemment, aurait réagi autrement, c’est-à-dire « plus intelligemment. » Le seul problème, c’est que ces bons conseilleurs ne sont pas « à notre place », justement et même, ils ne le seront jamais ! Ils ne le seront jamais parce qu’ils s’y prennent comme des manches, en plus de confondre leur expérience vivante avec la nôtre. Car en effet, pour réussir à « se mettre à la place » de quelqu’un d’autre, il faut tout d’abord « se quitter soi », c’est-à-dire et pour le moins, cesser de penser comme soi-même afin de penser comme celui qui est censé avoir mal agit ou aurait dû réagir autrement.

Pour agir « autrement », il faut « penser autrement », car nos actes découlent de nos pensées et nos pensées forment nos processus mentaux qui, à leur tour, forment notre personnalité (ce que nous croyons être) et le caractère, c’est à dire le mode d’expression de cette même personnalité.

 

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Or donc, nous agissons comme nous le faisons du fait même que nous pensons de la manière dont nous pensons, du moins, pour le moment. Notre personnalité, formée nous l’avons vu par la somme de nos processus mentaux, est ainsi faite que nous ne pouvons pas agir autrement que comme nous agissons, ceci aussi longtemps que nous penserons comme nous pensons, actuellement. Ainsi, nul autre que nous ne peut se mettre à notre place, sauf si cet autre est capable de penser « comme nous » et non plus « comme lui. » Pour mémoire, voici la Loi en présence issue de la psychologie ésotérique :

« Notre personnalité est tributaire du rythme et de la durée de nos processus mentaux. Nous devenons (personnalité) ce que nous pensons et expérimentons le contenu formel de toutes les pensées que nous employons le plus souvent (rythme) et le plus longtemps (durée.) »

 

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Dire à quelqu’un d’autre que nous, « à sa place », nous aurions agi autrement, est d’une stupidité exemplaire, en plus d’être une impossibilité mathématique ! Si une autre personne pensait vraiment comme nous, elle aurait tout bêtement agit ou réagit comme nous l’avons fait et, de ce fait, n’y trouverait rien à redire, puisqu’elle n’aurait pas fait mieux ! La psy éso recommande aux personnes qui en ont marre de se manquer de respect à elle-même  -en plus d’aider les autres à y parvenir-  de ne plus jamais tolérer ce genre de réflexion aussi ringarde que « puante » ! Ceux qui en usent sont aussi incapables de changer et donc, de penser autrement, que nous ne le sommes nous-mêmes ! Et si cet état de fait les agace, qu’ils aillent donc voir ailleurs si plus stupide que nous accepte d’écouter leurs doléances de personnes assez lâches pour attendre d’autrui qu’il fournissent des efforts qu’elles sont bien incapables de fournir elles-mêmes.

 

autruche stupide

Vous désirez évoluer ? Vous prétendez avoir une recherche spirituelle ou pire encore, être un « éveillé » ? Alors cessez tout d’abord de vous servir des autres pour vous manquer de respect et évitez de les aider à le faire lorsqu’ils font mine de s’y employer ! Personne ne peut faire mieux qu’un autre dans une situation donnée, attendu que nous sommes tous différents, même si nous ne sommes pas encore uniques et peu enclin à changer notre façon de penser.

Mais sans doute est-ce cela qui agace le plus celles et ceux dont le regard acéré ainsi que le verbe tranchant, ne sont orientés qu’en direction de la gorge et du cou de leur prochain ?

 

Serge Baccino

 

Se réincarner, mais pourquoi ?

Au vu des questions récurrentes qui nous arrivent, sur le blog de vidéos « Novæ-Atlantis », il m’a semblé utile d’écrire cet article et de remettre certaines idées en ordre. En effet, de nombreuses réponses ont été proposées, pas toutes dans un ordre évolutif ni même logique et de ce fait, il m’a semblé plus judicieux de les rassembler puis de les ordonner quelque peu dans un article consacré à corriger un évident manque de compréhension de la part de nos lecteurs et de nos « vidéoditeurs » (comme j’aime à le dire), face au sujet de l’incarnation et de la réincarnation. Voici donc un résumé du sujet, en espérant qu’il répondra à un maximum de vos légitimes questions.

 

vitesse mentale2Pour tout comprendre au sujet de l’apparent paradoxe qui existe dans le fait d’affirmer que la personnalité n’a qu’une seule vie et ne se réincarne pas après la mort du corps de chair (sauf cas exceptionnel) et les connaissances (voire croyances) généralement répandues au sujet des incarnations nombreuses ou répétitives, il faut juste comprendre que les deux versions ne parlent simplement pas du même niveau de l’être multidimensionnel ! Les écrits originels, ceux des Hindous (je cause des Maîtres de l’Inde antique), ne parlent QUE de l’individualité, ce que la psy éso nomme « le Soi » ET NON de la personnalité qui elle, n’est qu’une extension ponctuelle et donc provisoire de ce même Soi.

Les anciens ne s’occupaient que de l’individualité, du « Swa » (Soi) alors que la psy éso ne s’occupe QUE de la personnalité, du plus immédiat, du plus « terre-à-terre » et donc pratique. La raison est d’ailleurs très simple et on ne peut plus logique : ceux pour qui sont faits les enseignements terrestres, sont des personnalités terrestres, pas des Soi ! Autrement dit, l’étudiant apprend pour devenir un Soi à son tour mais il n’en est pas un ! Dans le cas contraire, apprendre les choses qui ne concernent que la personne physique et sociale, ne lui servirait à RIEN !

 

AtlasEt c’est d’ailleurs là que ça devient franchement intéressant pour nous ! Car si l’enseignement issu d’Orient n’est pas adapté à la personnalité mais au Soi, à l’individualité, alors ceci explique pourquoi tant d’Occidentaux buttent sur l’enseignement Oriental et ne parviennent pas à mettre en pratique la partie purement spirituelle (dite « lumineuse ») de cet enseignement, qui réclame, il est vrai, une force de caractère, une volonté et un courage quasi… Surhumains ! Surhumain étant le terme exact, surtout si on se souvient que ce même enseignement est prévu pour des êtres puissants et bien plus éclairés qu’une simple personnalité terrestre ! Commencez-vous à pressentir le problème ?

Combien de personnes ont abandonnées leur recherche spirituelle en se disant qu’elles étaient soit trop connes pour tout comprendre (lol) soit trop faibles pour réussir à ASSUMER les innombrables règles de vie quasi monacales et soit disant applicables à la vie de tous les jours ? Applicables à la vie de tous les jours, elles le sont, mais à la vie de tous les jours d’un Soi !

 

Déjà de son époque, un auteur comme Paul Sédir (de son vrai nom, Yvon Le loup) avait pressenti le quiproquo en accusant des instructeurs Orientaux de réclamer de leurs disciples le degré de clairvoyance et de maîtrise spirituelle que seul un Maître pourrait posséder. Mais la chose n’a pas fait grand bruit et de peur d’être taxé d’ego surdimensionné (sic), cet auteur pourtant aimé et respecté, a préféré se remettre à une plume moins dérangeante pour ses pairs. Donc et pour résumer cette première considération qui se veut une quasi « alarme », je dirais que l’enseignement spirituel Oriental est très austère et dur pour nous du fait qu’il ne s’adresse qu’à des êtres humains qui ont déjà commencé à devenir des Soi, à être libres et indépendants de leur vivant. Celui de l’ésotérisme Occidental, dont la psy éso est la plus fidèle (et sobre) représentante, depuis très longtemps, s’adresse uniquement à des personnalités humaines « ordinaires » et ce qui est proposé est donc à la fois accessible et libérateur en peu d’années et cela, pour tous.

 

Je connais des ésotéristes dont la foi en l’enseignement Oriental est si ancrée et solide, qu’ils galèrent littéralement depuis une vingtaine d’années sans avoir réussi à réaliser quoique ce soit. Ils ont développé quelques facultés, certes, mais n’ont pas été transformés pour autant, car ils ne réussissent toujours pas à mettre en pratique la partie purement spirituelle de l’enseignement qui est trop limitative et contraignante pour un être humain lambda, ce qu’ils sont et demeureront, du moins tant qu’ils s’entêteront à se prendre pour ce qu’ils ne sont pas (des Soi, des êtres réalisés.)

La voie de la Siddha (« de la perfection de soi ») dont est issue en droite ligne la psy éso, offre un enseignement qui débute pour la personnalité et se poursuit par un enseignement réservé aux Soi-Conscients, aux véritables individus, qui existent par eux-mêmes et d’eux-mêmes (qui ne sont plus programmés de la même façon qu’une personne physique ordinaire.) Mais poursuivons…

 

Nous devrions avoir compris que c’est le Soi ou individualité qui se réincarne autant de fois qu’il veut et non la personnalité qui elle, représente l’une de ces incarnations en cours. Prise séparément, chaque extension est unique et le demeure l’éternité durant ! Nous verrons d’ailleurs un peu plus loin pourquoi il faut absolument que chaque personnalité soit éternelle, c’est d’une logique effrayante ! OK, mais que se passerait-il si une personnalité se réincarnait d’une manière ordinaire, c’est-à-dire régulièrement et après chacune des « morts » terrestres ? Eh bien, il se passerait plusieurs choses de fâcheuses ! La première étant qu’une naissance équivaut à un nouveau départ. L’enfant à naître débute une nouvelle vie et n’a, pour antécédent, que deux choses :

  1. La mémoire vitale de la mère que cette dernière « refile » à son enfant du fait que ce sont ses propres cellules qui servent à confectionner le corps du bébé à naître, et…
  2. La mémoire animique (« de l’âme », donc) qui concerne toutes les autres extensions d’un même Soi, puisqu’il n’existe qu’une seule et même âme pour toutes les vies d’un même Soi.

 

Après la mort du corps de chair (et non de la personne consciente) la personnalité, c’est-à-dire la conscience personnelle ainsi que tous ses souvenirs, connaissances ainsi que ses expériences vivantes et conscientes, SURVIVENT au départ du plan terrestre « dense » et continue d’être et de se manifester librement sur le plan de conscience d’après-vie qui correspond, en terme de vibrations, au niveau d’évolution de la personne qui vient d’abandonner son véhicule terrestre.

Dès lors, la personne peut poursuivre son évolution, son ascension de plans de conscience en plans de conscience et, je vous l’assure, elle n’a vraiment aucune envie que cette extraordinaire « Aventure Humaine » cesse un jour prochain ! Et c’est hélas ce qui se passerait si elle décidait bêtement de se réincarner ! (car elle peut demander de revenir.) Mais si elle revenait sur terre et dans un corps de chair, celui d’un bébé, sa mémoire serait effacée et il lui faudrait tout apprendre et reprendre à zéro, ce qui serait TRÈS con, avouez-le ! Ou alors, une telle décision découlerait d’un besoin vital, absolu (comme nous le verrons plus loin.)

 

Cela dit, le fait qu’en temps ordinaire et en tant que personnalités, nous n’ayons qu’une seule vie terrestre et pas plusieurs à la suite, comme le pensent de nombreux spiritualistes, est plutôt RASSURANT ! Pourquoi ? Parce que s’il existe plusieurs vies, alors nous risquons fort de ne plus jamais revoir nos proches que nous aimions et qui nous ont quittés, puisque lorsque nous mourrons, à notre tour, eux seront déjà « réincarnés » ! A ce jeu, nous risquons fort de nous courir après durant des siècles ! Ce serait des plus navrants, en plus d’être un peu con sur les bords ! Donc, réjouissons-nous qu’il n’y ait (généralement) qu’une seule vie terrestre et que les premiers Orientalistes (traducteurs des textes sacrés de l’Inde) se soient trompés (comme le peuple hindou, d’un niveau culturel très relatif) en traduisant les anciens textes sacrés ! Il est clair que les représentants du peuple de l’Inde, ceux parmi les moins cultivés, croient également que ce sont leurs personnalités qui se réincarnent indéfiniment. Savoir et culture sont réservés aux nantis, paraît-il !

 

plans de conscience2En réalité, c’est notre Soi et non pas nous, qui incarne, de multiples fois, l’un quelconque de ses attributs (défauts, qualités, idées, etc.) afin de les tester « en live » et d’en connaître le degré d’utilité ou de créativité, par exemple. Les Soi aussi évoluent, n’est-ce pas ! Un Soi n’est limité que par son imagination et par certaines grandes Lois cosmiques : autant dire qu’il peut faire un peu tout ce qu’il veut ! Étant une individualité, il peut adopter la forme et le Genre (et non la polarité) qui lui conviennent le mieux (homme ou femme) mais souvent, il a une préférence et se présente en tant qu’homme ou en tant que femme plus volontiers et donc, plus souvent.

Sa polarité dépend du niveau vibratoire qu’il choisit d’adopter pour être plus ou moins « près » de ses extensions. La fréquence de son corps spirituel est donc adapté à ses besoins, par exemple se tenir sur le Plan Bouddhique ou sur le plan Causal. Comme aide supplémentaire à la compréhension du sujet, je prendrai, à présent, l’exemple d’une main et celui d’une famille.

 

Livre orientLes Orientalistes, qui ont fait beaucoup pour que le français moyen se retrouve paumé et incapable d’assumer les efforts réclamés à un Soi pour devenir Divin, on confondu la main avec l’un de ses doigts ou bien la famille avec l’un quelconque de ses représentants. S’il est si difficile de comprendre certains sujets de l’ésotérisme, c’est parce que tantôt ils s’adressent à la Conscience de Soi, tantôt à sa personnalité terrestre. D’où les quiproquo nombreux et durables. En fait, c’est un peu comme si on ne réussissait pas à s’entendre du fait que je vous parle d’une famille de six personnes, tandis que vous parlez vous, de l’un quelconque des membres de cette même famille !

C’est la famille qui est « nombreuse » pas un de ses composant (la personne) qui lui, est unique, différent et distinct des autres membres de cette famille. Dans ce cas, il y aurait un quiproquo à propos du « niveau familial », c’est-à-dire confondre la famille avec l’un de ses représentants ou une main avec l’un de ses cinq doigts. En réalité, rien n’est « faux » ou « compliqué » : on ne parle pas tous du même niveau de l’être, voilà tout.

 

Subconscient-rayonsQuant à l’âme, là encore il y a confusion et cette dernière est des plus regrettables, attendu que d’une bonne compréhension du sujet, naîtrait une explication rationnelle à certaines de nos interrogations, par exemple en relation avec « la mémoire des vies passées chez les enfants. » L’âme, c’est ce qui nous anime, du latin animus (esprit) et anima (force vitale.) Notre âme se résume à nos processus mentaux et aux sentiments/émotions qu’ils font naître, voilà tout ! Ce n’est pas nous, ce n’est pas quelqu’un d’autre que nous, c’est la somme de toutes les expériences vivantes et conscientes d’un même Soi (le nôtre) stockée à un niveau de l’Être Global nommé « âme » et servant à rendre plus cohérentes les expériences linéaires de toutes les extensions d’un même Soi.

Par exemple, pour ne pas reproduire sempiternellement les mêmes erreurs, créer une constante au niveau du comportement, du caractère, etc. Voyons un autre argument d’importance qui prêche pour la vie terrestre unique de chaque personnalité (une seule incarnation, donc.)

 

Nous savons qu’il est possible de « contacter une autre vie passée », non pas l’une de « nos » vies passées mais l’une des autres extensions de notre Soi. L’âme contient la mémoire de toutes les vies (extensions) d’un même Soi, avons-nous précisé, plus haut. Oui mais voilà : comment pourrions-nous contacter une autre vie de notre Soi, si elle était vraiment… Passée ? Car qui dit « passé » dit « terminé » ou « fini » ! Pour qu’une ancienne personnalité animique d’un même Soi puisse être contactée par l’une quelconque des extensions de ce Soi, il faut absolument que cette « vie passée » soit toujours disponible et même, qu’elle se produise en ce moment même, c’est-à-dire tandis que nous effectuons ce contact (ou cette « régression. »)

En fait, les vies d’un même Soi ne sont jamais « passées » : elles se produisent TOUTES en simultané, ce qui permet à quelqu’un de les voir se dérouler sous les yeux de son corps psychique, de son âme, comme on disait avant. N’est-il pas logique de penser que pour qu’une chose quelconque puisse être vue, contactée, touchée, entendu, etc., il faut nécessairement qu’elle puisse toujours être là et se produire ? De même, pour qu’une autre personnalité puisse être contactée, il faut bien qu’elle soit toujours « en manifestation », qu’elle se produise toujours et, si possible, qu’elle se produisePour l’éternité ! Et ça tombe bien puisque c’est justement le cas !

 

incarnationsDonc, sachant que si une personne décédée à la Terre décide de se réincarner, elle « meurt » (oublie qui elle était), alors, cette même personnalité a tout intérêt, sauf nécessité vitale, de ne pas se réincarner (bien qu’elle puisse le faire et soit libre de le faire.) De plus, sachant que toutes les soi-disant « vies passées » peuvent être contactées à n’importe quelle époque, il faut donc qu’elle puisse se produire… à jamais ! Simple, net, logique et sans appel pour toute personne intelligente et modérément instruite. Par ailleurs, ne pensez-vous pas qu’il serait aberrant de créer une vie, une identité distincte puis de lui imposer de disparaître et de lui faire courir le risque de revenir pour se refaire mais en moins bien ?

Les gens ont tendance à perdre tout sens commun et toute logique, lorsqu’ils s’essayent à la spiritualité. Ce qui est un comble, quand on sait que la plupart des grandes figures de l’antiquité, les « scientifiques » de l’époque, étaient ésotéristes et doués en matière de bon sens et de logique.

Voilà donc un résumé de ce sujet, en espérant vous avoir rendu service en vous décortiquant cette nourriture mais… à vous de mâcher et de digérer, à présent !

 

Serge Baccino

Jugement et Matrika Shakti

NOTE : Les termes sanskrits Matrika Shakti font directement allusion au pouvoir (Shakti) que possèdent sur nous les mots parlés ou écrits (Matrika = « lettres » ou « mots. ») C’est la Matrika Shakti des mots qui nous fait ressentir plaisir ou souffrance, selon le cas. Mais il faut se souvenir que ce pouvoir, c’est nous-mêmes qui l’avons attribué aux mots et que ces derniers n’en possèdent aucun, outre celui que nous leur offrons, bien imprudemment d’ailleurs.

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JugementParlons franc d’un sujet d’actualité et qui fait se prendre la tête inutilement à des personnalités qui prétendent rechercher « plus de Lumière » alors que celle qui leur est proposée presque à chaque instant, semble déjà les aveugler ou, du moins, ne pas trouver grâce à leurs yeux. Je désire vous parler ici du jugement. De ce fameux jugement qui fait si peur à beaucoup de prétendus « spiritualistes » mais qu’ils s’empressent eux-mêmes d’employer à tout bout de champ, sans avoir l’intention de le reconnaître, bien évidemment.

Essayons d’y voir un peu plus clair : Qui a lancé l’idée que l’être humain ne devait pas porter de jugements ? Sans doute un extraterrestre, sommes-nous obligés de répondre ! Car cessons deux secondes d’être hypocrites : Qui ne juge pas, même en cachette ?

Tout le monde porte des jugements de valeur sur tout et sur tous !

Mais pas tout le monde a envie de le reconnaître… Pourquoi donc ? Dernièrement, sur un autre forum que Psukelogos (Note actuelle : un ancien forum créé en 2006), on m’a dit que je portais tout le temps des jugements sur tout et sur tous et « à l’emporte pièce. » L’amusant de l’histoire, c’est qu’en me disant cela, la personne, d’une intelligence rare, faisait exactement ce qu’elle me reprochait : elle portait sur moi un jugement rapide, définitif et… à l’emporte pièce. N’est-ce pas hilarant, si on prend le temps de s’y arrêter deux secondes ?

Dire à une autre personne qu’elle est ceci ou cela (et même si on a raison dans l’absolu, n’est-ce pas) consiste en un jugement, que ça nous plaise ou non. Insister pour faire savoir à une autre personne qu’elle juge « mal » et que notre jugement à nous est meilleur est, en plus, d’une stupidité sans borne.

Tout comme de dire, à une personne qui tente d’exprimer librement son avis, qu’elle essaye en fait de nous « imposer sa vérité ». Il est clair que la vérité des autres nous emmerde parfois copieusement mais ils ont le droit d’en user comme s’il s’agissait de leur vérité préférée ! C’est d’ailleurs ce que nous faisons en jugeant qu’ils se trompent et que nous avons raison !

 

supermanBref, nous faisons souvent aux autres ce qu’on leur reproche de nous faire à nous. L’ignoriez-vous ? Moi pas. N’étant pas (ou plus) concerné par les frasques de ce petit merdeux de « Moi-Idéalisé » qui pourrit la tête et le cœur des Chercheurs de Lumière, je n’hésite jamais à porter des jugements de valeur et à les exprimer avec force et conviction, car ma nature humaine m’y incline tout naturellement, un point c’est tout. Je ne cherche pas à me montrer plus beau que nature (Moi-Idéalisé) ni à faire croire que ce que dit l’autre est moins bon. En fait, si je n’aime pas ce que dit l’autre, je n’en parle même pas, je l’ignore carrément comme si rien n’avait été exprimé.

Mais je ne m’attaque à personne en particulier; je me concentre uniquement sur ce que je désire exprimer. Et si je critique ce qui a été dit ou écrit, je critique l’état d’esprit à l’origine de ce qui a été exprimé, jamais celui qui exprime. Si vous vous montrez un tant soit peu objectif, vous pourrez alors reconnaître que cette façon d’agir, tout en étant certes des plus culottées, est largement supérieure à celle qu’emploient généralement les plus « instruits » et qui se résume non seulement à ridiculiser la version de l’autre mais, en plus, à attaquer directement cet autre avec l’intention très nette de ternir sa propre valeur personnelle. Ce qui, avouez-le, n’a plus rien à voir avec le fait de comparer de simples idées !

 

En somme, pour beaucoup, il s’agit moins de défendre leur opinion que d’essayer d’abaisser tous ceux qui pensent différemment. Et cela, en plus d’être un signe évident de stupidité et de manque d’évolution spirituelle, est l’indice formel et précieux nous informant que nous perdrions notre temps à vouloir argumenter avec de tels personnages. C’est la raison pour laquelle je ne discute que bien rarement avec ceux qui ne sont pas d’accord avec moi sur un quelconque propos, préférant ne fréquenter que ceux qui partagent déjà le même avis et la même vision que moi. Bien que ce raisonnement puisses paraître étonnant voire suspect, il s’appuie sur l’expérience vivante et consciente.

Expérience qui m’a maintes fois prouvée que les joutes oratoires ou écrites ne servent que l’ego des protagonistes assez stupides pour s’y adonner. De toutes façons, chacun défend ses idées et campe sur ses positions. Changer carrément d’avis est inutile quand on peut faire évoluer une idée sur un chemin similaire mais supérieur à celui préalablement choisi.

 

JugerContrairement à la légende, fréquenter ceux qui ont des idées contraires ou opposées ne peut pas nous enrichir. Au mieux, le plus puissant des deux protagonistes pourra réussir à convaincre l’autre que sa version est supérieure et que la première doit être abandonnée pour suivre la seconde. Autant changer carrément de personnalité et copier celle qui nous fascinera le plus ! C’est d’ailleurs ce qui se passe en général (phénomène de Mimétisme.) Il est devenu carrément impossible de discuter avec quelqu’un qui pense différemment de nous, sans s’entendre dire (ou voir écrit) très rapidement :

« Tu portes des jugements et je n’aime pas ceux qui jugent et n’ont pas d’amour en eux ! » Une façon grossière de lui dire : « Ta gueule, c’est moi qui ai raison. » Le coup du « manque d’amour » est excellent et marche assez bien auprès des plus sensibles ou fragiles. En fait, auprès de ceux qui ont autant besoin de reconnaissance que celui qui emploi cette arme minable et qui est bien placé pour en connaître l’efficacité ainsi que le pouvoir destructeur.

 

lame tranchantLes psychologues ésotéristes savent depuis longtemps que ceux qui emploient une arme contre leurs semblables dans l’espoir évident de les blesser, en connaissent bien le tranchant. Eux-mêmes seraient affreusement blessés par cette même arme et, sans doute, l’ont-ils déjà été. L’état d’esprit de ces gens est assez misérable, car l’idée directrice se résume à faire subir aux autres ce qui les terrorise le plus. Il est donc très facile de se débarrasser d’un tel pou ambulant, cela simplement en notant avec intérêt ce qu’il essaye de nous faire, puis en retournant son arme contre lui.

En général, les dégâts son immédiats ! Les sombres personnages qui se servent de ce genre de manipulation mentale grossière ont bien de la chance de ne tomber que rarement sur des psy éso ! Car face à cette affirmation lancée plus haut : « Tu portes des jugements et je n’aime pas ceux qui jugent et n’ont pas d’amour en eux ! »

Ils pourraient fort bien s’entendre rétorqué du tact au tac :

« Et toi, tu fais quoi en me balançant ça à la gueule, tu fais preuve d’amour et de compassion, sans doute, Eh saucisse ? » 

Donc, j’espère que vous l’avez compris et accepté sans hypocrisie :

Nous jugeons tous et tout le temps mais quelques-uns n’ont pas envie d’avouer le faire, car ils préfèrent se montrer « différents » par rapport à « la masse laborieuse. »

 

jugement2Prétendre ne jamais porter de jugement ou pire, le laisser entendre sans avoir les c… Euh…Le courage de l’affirmer directement, et ce, en accusant les autres de le faire, est non seulement hypocrite et hautement suspect (ces gens sont à fuir rapidement, car on perd son temps avec eux) mais dénote aussi d’un solide Moi-Idéalisé qui ne supporte pas d’entendre certaines choses susceptibles de remettre en cause sa suprématie.

Car en effet, qu’est-ce qui peut bien gêner ceux qui semblent tant redouter le jugement d’autrui ? Attention : c’est ici que, comme à l’accoutumée, je vais réclamer de ceux qui me lisent, tout leur bon sens et leur finesse mentale…  Il N’EST PAS question de juger les gens ouvertement, directement, en les agressant par exemple d’un solide : « T’as un gros nez et tu pue du bec, je te déteste ! » Mais bien de juger de ce que nous ressentons tandis que nous lisons ou entendons ce que d’autres écrivent ou disent. Merci de capter la nuance avant de beugler à l’assassin ! Mais voici un exemple concret. Je discutais avec une personne, il y a quelques mois de cela, et cette dernière me tenais ce genre de propos :

« Moi je dis que ceux qui étudient la psychologie sont un peu dérangés du cigare, car il faut être vicieux et avoir du temps à perdre pour se triturer les boyaux de la tête alors que la vie est si simple quand on ne se prend pas le choux à tout bout de champs ! »

Ce à quoi j’ai répondu, d’un ton laconique :

« Sans doute que ces gens là ont quelques problèmes à résoudre, comme tout le monde, mais sans doute doivent-ils être plus courageux que les autres, puisqu’ils acceptent de le faire sans se trouver d’excuser pour fuir leurs responsabilités… »

La personne est devenue rouge et à répondue :

« Comment oses-tu me juger ? C’est pas parce que tu étudies des conneries que tu as la science infuse et sais mieux que les autres ce qui leur convient ! »

 

Jugement3Captez-vous le problème à sa racine ?  Si ce n’est pas le cas, essayons de décortiquer, ensemble, cet exemple qui en vaut un autre. Tout d’abord, la personne émet un jugement de valeur mais s’imagine ne présenter que l’évidence.  A noter qu’elle est consciente du fait que son vis-à-vis est intéressé par ce qu’elle juge sans aménité : la psychologie.  Il s’agit donc d’une attaque aussi gratuite que délibérée, mais hypocrite car non franchement exprimée en tant que telle. Cela, c’est le premier point. Second point, dans le discours de cette personne se trouve caché un petit poison qui, prévu pour son vis-à-vis (moi en l’occurrence) va lui être renvoyé et qu’elle va avaler comme une vraie conne, comme on va le vérifier plus loin.

Ensuite, le gars Serge qui n’est pas né de la dernière pluie et dont le Soi connait toutes les fourberies humaines pour les avoir appliquée -avec bonheur- il y a peu de millénaires, lui répond ce qu’il pense lui aussi. Il ne dit pas : « C’est la vérité, j’ai raison, tu as tort et tu es, de plus, un fils de Putois unijambiste engendré par une truie écossaise, sur un couvercle de poubelle ! »

Ce qui serait un brin déplacé, vous me l’accorderez volontiers. Il énonce simplement et tranquillement SA vérité, tout comme semble l’avoir fait son interlocuteur. Il ne réagit pas en se faisant pipi dessus de colère ni en pétant un câble;  il le fait avec la mâle assurance que lui reconnaissent ses proches (il les payent pour ça, d’ailleurs.) Et que se passe-t-il alors ? L’autre courgette pas fraîche s’emporte et se trahie toute seule : En se sentant visée directement par la réponse, elle démontre d’une manière incontournable qu’elle même désirait viser son vis-à-vis et, si possible, le blesser au passage.

 

Nous voyons donc DEUX jugements de posés : le sien et le mien. En fin de compte, le premier était lâche et fourbe car non directement émis, le second était naturel et implicite, car ce que j’ai répondu consiste exactement en ce que j’aurais répondu, MÊME si la proposition de départ de mon interlocuteur, était partie d’une saine intention. Saisissez-vous la nuance ? Moralité de l’histoire (qui est double) :

Ceux qui reprochent aux autres de juger toutes les trente secondes sont des tyrans mesquins qui refusent d’entendre d’autres vérités que les leurs, car ces autres vérités pourraient les déstabiliser tant est FRAGILE leur actuelle position. Par ailleurs, ils se servent eux-mêmes du jugement pour tenter maladroitement de faire taire ceux qui expriment des vérités différentes et sont donc les premiers à démentir le fait évident que chacun a le droit de pouvoir exprimer librement sa vérité.

 

petit tyranEt comment réagir face à ces petits tyrans en herbes qui, bien évidemment, n’ont que leur propre mal-être à nous apporter ? Par le silence ! Vous vous détournez, psychologiquement parlant, et vous ne leur adressez plus la parole, car vous avez affaire à des êtres qui souhaitent « fausser le jeu » et les fréquenter plus avant ne vous servira même pas « karmiquement » (pour vous évaluer, pour évoluer vous-mêmes et trouver ce qui cloche en vous.) Ou bien vous pouvez, comme je le fais moi-même, gagner un temps précieux et économiser votre quiétude mentale, en ne fréquentant et en n’acceptant de dialoguer, en paroles ou en écrits, qu’avec ceux et celles qui partagent les mêmes centres d’intérêt, les mêmes passions et qui, en un mot, pensent déjà comme vous pensez ! Ne dites pas « C’est trop facile, ça ! » comme si votre destin se résumait à devoir en ch… Suer à chaque minute de votre vie !

Essayez et vous verrez non seulement comme c’est REPOSANT mais surtout, comme vous avez pu vous PRIVER vous-mêmes de paix en croyant trouver, dans l’opposition et les contraires, une chose que vous ne pouviez pas y trouver, car elle ne s’y est jamais trouvée et ne s’y trouvera jamais.

 

Serge Baccino