Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Des nombres (extrait)

« Les nombres ne sont que la traduction abrégée ou la langue concise des vérités et des lois dont le texte et les idées sont dans Dieu, dans l’homme et dans la nature. On peut aussi les définir comme le portrait intellectuel et oral des opérations naturelles des êtres ou encore, si l’on veut, la limite et le terme des propriétés des êtres, et cette mesure qu’ils ne pourraient passer sans s’égarer et se dénaturer, ce qui a fait dire à quelqu’un que les nom­bres étaient la sagesse des êtres et ce qui empêchait qu ‘ils ne devinssent fous.

Louis-Claude de Saint-MartinIl faut donc s’instruire à fond de ce qui est contenu dans ce sublime texte et dans ces idées PRINCIPES pour pouvoir se garder des fautes que les traducteurs et les peintres ont pu faire et font tous les jours dans leurs versions et dans leurs tableaux.

La principale erreur dont il faille se pré­server, c’est de séparer les nombres de l’idée que chacun d’eux représente et de les montrer détachés de leur base d’activité, car on leur fait alors perdre toute leur vertu, qui doit être de nous avancer dans la ligne vive; ils ne sont plus qu ‘un objet de curieuse et orgueilleuse spéculation; et s’ils ne font pas toujours devenir l’auditeur plus coupable, ils ne lui rendent pas néanmoins plus de service que si on lui apprenait la syntaxe d’une langue dont il ne sau­rait pas les mots ou que si on lui apprenait les mots d’une langue dont il ne saurait ni le sens ni la syntaxe.

Il n’y a point de nombres dans la décade dont nous ne puissions ainsi découvrir le ca­ractère en ne les séparant point de l’œuvre particulière à laquelle ils sont unis et de l’objet sur lequel ils reposent, instruction active qui ne peut convenir qu ‘à ceux qui sont dans la ligne et qui sont entrés dans l’intérieur de l’intelligence. Elle serait perdue pour tous les au­tres.

Mais ce simple exposé suffit pour nous apprendre que la vertu des êtres n’existe pas dans le nombre, mais que c’est le nombre qui existe dans la vertu des êtres et qui en dérive. Il ne faut pas nier les immenses avantages que l’esprit et l’intelligence de l’homme peuvent retirer de l’usage des nombres, dès que l’on est parvenu à sentir l’œuvre particulière à la­quelle chacun d’eux est uni et l’objet sur lequel ils reposent.

Car la marche des propriétés des êtres étant active et ces propriétés ayant entre elles mille rapports croissants et décrois­sants, la combinaison de ces nombres pris dans la régularité du sens qu ‘ils portent avec eux d’après la saine observation, doit pouvoir nous diriger dans les spéculations incertaines et même nous rectifier dans des spéculations fausses, attendu qu’il en est alors de ce calcul vrai et spirituel et de cet algèbre des réalités comme du calcul conventionnel ou de l’algèbre de l’apparence, où les valeurs une fois connues nous conduisent, sans nous égarer, à des résul­tats précis et positifs.

La différence essentielle qu’il faut admettre, c’est que dans le calcul conventionnel, les valeurs sont arbitraires et que leurs combinaisons, quoique reposant sur des règles fixes, ne nous font cependant parvenir qu’à des vérités très secondaires et entiè­rement étrangères à la vraie lumière dont nous avons tous besoin et que nous cherchons tous, quand même ce serait à contre-sens ; au lieu que, dans le calcul vrai et spirituel, les nombres reçoivent leur valeur de la nature des choses et non point de la volonté de notre es­prit, et qu’indépendamment de ce qu ‘ils se combinent aussi par des règles fixes comme les valeurs conventionnelles, ils nous amènent à des vérités de premier rang, des vérités posi­tives et invariables, et essentiellement liées à notre être. »

 

Louis Claude de Saint-Martin (1743-1803)

Omniscience (extrait)

Thomas Jay Hudson a écrit de nombreux ouvrages sur la philosophie mys­tique. Dans la citation que nous vous présentons ci-dessous, il évoque l’Omniscience, l’Omnipotence et l’Omniprésence de la Divinité, considérant que ces trois termes résument à eux seuls la compréhension que l’homme peut avoir de l’infinité et de l’éternité cosmiques.

 

« J‘admets qu’il ne peut y avoir une conception plus élevée de la connais­sance cosmique et qu ‘il ne peut exister une sagesse plus grande que celle qui est indiquée par le mot « Omniscience » ; qu’il ne peut y avoir de plus grand pouvoir que celui qui est défini par le mot « Omnipotence » ; et qu’il ne peut y avoir de conception plus large de la présence de cette sagesse et de ce pouvoir que celle impliquée dans le mot « Omniprésence ».

J’admets aussi que la conscience hu­maine ne peut concevoir, pour la personnalité intérieure, de qualité plus promet­teuse et plus puissante que celle incluse dans les mots « amour infini et universel« . De plus, j’admets qu’il s’agit d’une conception de l’immanence sans panthéisme et de la personnalité sans anthropomorphisme.

Il n’y a, dans cette conception, aucune idée de « limiter » ou de « mesurer » la sagesse et le pouvoir cosmiques en les comparant à ceux de l’homme, pris comme étalon de mesure. Au contraire, cela montre simplement qu’une analyse des attributs de l’âme humaine prouve que la sagesse et le pouvoir cosmiques sont illimités et, par conséquent, qu ‘ils ne peuvent être mesurés par la pensée fi­nie.

En d’autres termes, il ne s’agit en aucune manière d’une tentative de mesurer la Conscience Cosmique ou d’établir une appréciation de ses limites, mais de sa­voir quelque chose de ses qualités essentielles par une analyse de ses émanations, tout comme nous pouvons, par une analyse spectrale, connaître quelque chose des qualités de la lumière, sans pour autant prétendre révéler ainsi l’étendue ou la puissance de l’influence solaire. Tout ce que l’homme peut connaître de l’infini se limite à une analyse directe de ses propres pouvoirs. »

 

THOMAS JAY HUDSON (1893-?)

Devenir pur (extrait)

Je vous propose ici de lire ce que l’encyclopédie Clartés révèle au sujet de Héraclite, philosophe Grec ayant vécu au cinquième siècle avant l’ère chrétienne…

« Héraclite a porté à son degré le plus haut les premiers principes énoncés par les philosophes qui l’ont précédé. Il s’est appliqué à saisir une certaine réa­lité dans les choses. Cette réalité qu’il saisit : c’est le changement. « Tout est changement, tout s’écoule », proclame-t-il, et il considère comme folie de se complaire dans une sécurité mouvante et un faux bonheur.

 

Il est le premier phi­losophe du Devenir pur. « Nous ne touchons pas deux fois le même être, dit-il, nous ne nous baignons pas deux fois dans le même fleuve. Au moment où nous portons la main sur une chose, elle a déjà cessé d’être ce qu’elle était ». Ce qui peut se résumer en cette formule : ce qui est change par le fait même qu’il est. Rien n’est stable, ni permanent ; c’est la bille d’ivoire qui se meut sans cesse. Ce qui revient à dire, et nous retrouvons là une conception du Brahmanisme : ce qui est en même temps n’est pas, puisqu’il n’y a rien qui demeure sans changement. Par extension, Héraclite pense que nous sommes et ne sommes pas. Il constate la confusion des contraires :

« L’eau de mer est pure et elle est souillée, le Bien et le Mal sont une seule et même chose. »

Toutes choses sont à ses yeux des différen­ciations d’un seul Principe en mouvement et ce seul Principe en mouvement, il le conçoit sous la forme du feu, d’un Feu éthéré, vivant, divin. La doctrine d’Héraclite, devenir pur, a tendance, semblable à toutes les conceptions du Devenir, à se river au Monisme qui, de toutes choses, fait un même être, par conséquent à pren­dre une forme de panthéisme qui entraîne à confondre le Monde et Dieu. »

 

ENCYCLOPÉDIE « CLARTES »

 

Naissance, vie et mort (extrait)

Dans l’un de ses écrits, John Butler Burke, philosophe et mystique, s’inter­roge sur les origines mystiques de l’homme et sur ce qu’il advient de lui après la mort. Voici un extrait significatif de ses écrits à ce sujet. Les passages soulignés de gras sont de mon fait et ont pour espoir d’attirer l’attention des plus instruits de ces choses, sur les connaissances cachées de ce philosophe au savoir discret.

« Si mes conceptions sont exactes, les premiers éléments de la vie ont donc pour origine la putréfaction vitale de la poussière, et il est ainsi vraisemblable que, provenant de la poussière de la terre, à la poussière ils retourneront. Et la science, dans le triste coin qu’elle occupe dans l’univers de la connaissance, peut une fois de plus proclamer que tout n ‘est en réalité que poussière et cendres !

Et pourtant, ne sachant pas ce que sont la poussière et les cendres, et en admettant que les atomes et les électrons ne sont que des éléments de conscience, pourquoi alors nous opposer à ce que nous retournions une fois de plus à cette Conscience dans laquelle et de laquelle nous aussi tirons notre origine, à cet Océan de Conscience qui est le berceau de notre naissance et dans lequel nous vivons, nous mouvons et avons notre être ?

Que ce grand Océan est conscient de lui-même, nous pouvons le supposer ; mais notre profonde conviction est que, dans cette Soi-Conscience, seule son Unité existe en tant que Réalité. A la question de savoir si nous aussi, mystérieuses unités que nous sommes, conserverons la conscience de nous-mêmes dans ce grand Océan, indépendamment du temps, la science, là encore, ne peut répondre.

Beaucoup d’entre nous répondront affirmativement. Non pas parce qu ‘ils le pensent, mais parce qu ‘ils sentent qu ‘il doit en être ainsi. La réponse classique est la même que celle que Platon eut à formuler il y a plus de 2500 ans, bien qu ‘il n ‘ait pu se laisser aveugler par son insuffisance :

« Si la bonté et l’amour, comme la vérité, sont des réalités, quoi que puissent être en réalité les atomes, celui qui fait ses délices de la vertu doit être heureux et en har­monie avec la totalité des choses ».

C’est dans la corrélation des phénomènes vi­taux que cette unité et cette pluralité sont immédiatement pressenties comme un tout continu. »

 

JOHN BUTLER BURKE

Sur le soleil

« Le fait est que ce que vous appelez le « soleil » est simplement la réflexion de l’énorme « magasin » de notre système où toutes ses forces sont générées et conservées. Le soleil étant le coeur et le cerveau de notre Univers pygmée, nous pourrions comparer ses « facules » (ces millions de petits corps intensément bril­lants dont est faite la surface du soleil, en dehors des taches) aux corpuscules sanguins de ce luminaire, quoique certaines d’entre elles soient, comme la Science l’a correctement supposé, aussi grandes que l’Europe. Ces corpuscules sanguins sont la matière électrique et magnétique dans ses sixième et septième états…

Lettres des MahatmasLa seule grande vérité formulée par Siemens est que l’espace interstel­laire est rempli de matière très raréfiée, telle qu’il peut y en avoir dans les tubes à vide et qui s’étend de planète à planète et d’étoile à étoile. Mais cette vérité est sans action sur les faits principaux. Le soleil donne tout et ne reçoit rien en échange de son système. Rien qui vienne de l’extérieur de son propre système ne peut l’atteindre sous la forme d’une matière aussi grossière que des « gaz raré­fiés « .

Chaque parcelle de matière, dans tous ses sept états, est nécessaire à la vi­talité des systèmes divers et innombrables, mondes en formation, soleils s’éveillant de nouveau à la vie. La théorie toute récente de l’énergie radiante montrant que dans la nature il n’existe, à proprement parler, rien que l’on puisse appeler lumière chimique ou rayon calorique, est la seule approximativement correcte.

Car, en vérité une seule chose existe : l’énergie radiante qui est inépuisa­ble et ne connaît ni augmentation ni diminution et qui, jusqu’à la fin du Manvantara Solaire, continuera son travail d’auto-génération. L’absorption des Forces Solaires par la Terre est énorme. Cependant il est ou il peut être démontré que la Terre reçoit à peine 25 % du pouvoir chimique des rayons solaires, car ceux-ci éprouvent une perte de 75 % durant leur passage vertical à travers l’atmosphère depuis le moment où ils atteignent la limite extérieure de « l’océan aérien ».

Et même ces rayons, nous dit-on, perdent environ 20 % de leur pouvoir lumineux et calorique. Avec une telle perte, que doit donc être la force de récupération de no­tre Père-Mère Soleil ? Oui, appelez cela « Énergie Radiante  » si vous voulez : nous l’appelons la Vie, la vie pénétrant tout et omniprésente, toujours à l’œuvre dans son grand laboratoire : le Soleil. »

 

LES LETTRES DES MAHATMAS  par A.P. Sinnet (19ème siècle)