Omniscience (extrait)

Getting your Trinity Audio player ready...

Thomas Jay Hudson a écrit de nombreux ouvrages sur la philosophie mys­tique. Dans la citation que nous vous présentons ci-dessous, il évoque l’Omniscience, l’Omnipotence et l’Omniprésence de la Divinité, considérant que ces trois termes résument à eux seuls la compréhension que l’homme peut avoir de l’infinité et de l’éternité cosmiques.

 

« J‘admets qu’il ne peut y avoir une conception plus élevée de la connais­sance cosmique et qu ‘il ne peut exister une sagesse plus grande que celle qui est indiquée par le mot « Omniscience » ; qu’il ne peut y avoir de plus grand pouvoir que celui qui est défini par le mot « Omnipotence » ; et qu’il ne peut y avoir de conception plus large de la présence de cette sagesse et de ce pouvoir que celle impliquée dans le mot « Omniprésence ».

J’admets aussi que la conscience hu­maine ne peut concevoir, pour la personnalité intérieure, de qualité plus promet­teuse et plus puissante que celle incluse dans les mots « amour infini et universel« . De plus, j’admets qu’il s’agit d’une conception de l’immanence sans panthéisme et de la personnalité sans anthropomorphisme.

Il n’y a, dans cette conception, aucune idée de « limiter » ou de « mesurer » la sagesse et le pouvoir cosmiques en les comparant à ceux de l’homme, pris comme étalon de mesure. Au contraire, cela montre simplement qu’une analyse des attributs de l’âme humaine prouve que la sagesse et le pouvoir cosmiques sont illimités et, par conséquent, qu ‘ils ne peuvent être mesurés par la pensée fi­nie.

En d’autres termes, il ne s’agit en aucune manière d’une tentative de mesurer la Conscience Cosmique ou d’établir une appréciation de ses limites, mais de sa­voir quelque chose de ses qualités essentielles par une analyse de ses émanations, tout comme nous pouvons, par une analyse spectrale, connaître quelque chose des qualités de la lumière, sans pour autant prétendre révéler ainsi l’étendue ou la puissance de l’influence solaire. Tout ce que l’homme peut connaître de l’infini se limite à une analyse directe de ses propres pouvoirs. »

 

THOMAS JAY HUDSON (1893-?)