Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Création

Note technique : Dans ce texte ancien, le mot Grec « Noùs » se prononce « Naoz » avec l’accent sur le « ao ». Le Noùs est la somme, ce qui contient les deux grands pouvoirs opposés et complémentaires de l’univers, à savoir l’esprit créateur de toutes choses et la Force vitale capable d’animer et de rendre vivantes toutes choses, du moins, celles assez complexes pour manifester la vie voire la conscience (comme dans les formes animales et humaines, donc.)

 

« Et lorsque le Noùs commença à mettre les choses en mouvement, une sé­paration s’établit entre elles, et tout ce qui était en mouvement connut cette sépa­ration. Et au fur et à mesure que les choses furent mises en mouvement et séparées, la révolution qu’elles subissaient les séparait encore davantage.

Le dense et l’humide, le froid et les ténèbres, s’assemblèrent là où est maintenant la Terre, alors que le subtil et le chaud, le sec et la lumière, s’en furent vers les plus lointaines parties de l’Éther.

 

AnaxagoreAu fur et à mesure que ces principes se sont séparés, la terre s’est solidi­fiée, car la brume se sépara de l’eau, et de l’eau la terre se sépara aussi. Les pierres de la terre se solidifièrent par le froid et elles furent précipitées au-dehors, plus encore que l’eau.Et le pouvoir du Noùs s’étendit sur tout ce qui est et pénétra toutes choses. Il est dans la masse qui entoure le monde, dans les choses qui ont été séparées et dans celles qui se séparent.

Et ce n’est pas avec une hachette que les choses qui sont dans ce monde sont ainsi divisées ou séparées les unes des autres, pas plus que le chaud du froid et le froid du chaud. Et quand les choses sont ainsi distinguées les unes des au­tres, nous devons savoir que les unes ne sont pas supérieures aux autres, car il ne leur est pas possible d’être plus que le Tout, et toutes sont toujours égales. »

 

ANAXAGORE (500-428 avant J.-C.)

La vie (extrait)

Cet extrait provient des œuvres de Sir Oliver Lodge, physicien et mystique très érudit du vingtième siècle.

« En premier lieu, nous avons le continuum absolu qu’est l’Éther. Puis nous y découvrons de petits grains spéciaux, les électrons, les protons et les neutrons. Ceux-ci se combinent ou se groupent pour former les atomes de matière. Vien­nent ensuite les molécules chimiques. Et ces molécules s’assemblent et deviennent les corps visibles dont nos sens prennent conscience et qui nous sont à tel point familiers que nous en oublions les merveilles qui sont à leur base. Les masses vi­sibles et tangibles s’agglomèrent ensuite, par la force de la gravitation, en pla­nètes et en soleils.

Et les soleils sont si immenses, la bousculade de leurs atomes est si intense, qu’il en émane une puissante et continuelle radiation dans l’Éther qui, atteignant les planètes, y entretient la chaleur et donne lieu aux divers pro­cessus de végétation.

Sous l’action de cette radiation, les agrégats moléculaires ne se limitent pas à la formation de la matière inorganique. Ils commencent à se grouper en des structures encore plus complexes qui deviennent cette sorte de matière connue sous le nom de protoplasme. Et alors, d’une façon mystérieuse, tout au moins dans l’état actuel de nos connaissances, se produit un nouveau phénomène : le protoplasme commence à se mouvoir par lui-même, pour ainsi dire, non pas sous l’action de forces extérieures, mais en manifestant sa propre énergie.

Il se meut lentement, assimilant d’autres matériaux, échafaudant avec eux sa propre struc­ture, non pas comme le font les cristaux, qui dépendent du type de « nourriture » qui leur est fournie, mais en utilisant toutes sortes de substances nutritives et en élaborant toujours sa structure caractéristique et bien définie.

Ce mystérieux phénomène, qui apparaît lorsque les molécules organiques ont atteint une complexité suffisante et qu ‘elles sont stimulées par les radiations éthériques reçues du soleil et d’autres corps célestes, est appelé « Vie », aussi bien pour les espèces inférieures du règne végétal que pour celles déjà supérieures du règne animal.

Et la vie animale peut non seulement assimiler la nourriture et croître, mais aussi, lorsqu ‘elle a atteint un développement suffisant, elle se divise en deux, puis de nouveau en deux, s’accroissant ainsi en nombre. Nous voyons là le commencement de ce qui est appelé reproduction, qui se développe de nouveau en des formes nombreuses et très variées. »

 

Sir Oliver Lodge (1851-1940)

Le mystère de la vie et de la mort (extrait)

L’extrait ci-dessous est extraite d’un ou­vrage intitulé «Le mystère de la vie et de la mort». Cet extrait donne une idée pré­cise sur la manière dont les Egyptiens de l’Antiquité concevaient la mort. De plus, il fait allusion au fait que cette conception ne leur était pas propre, mais qu’elle était commune aux sages de l’Inde, ce qui prouve qu’un lien a toujours existé entre les grandes traditions philosophiques et mystiques.

 

« De tout ce qui précède, le lecteur peut comprendre que la conception égyptienne sur la mort était bien établie. Elle n ‘était pour eux qu ‘un changement périodique, une transformation rythmée dans l’éternel cycle de la vie. Il est inté­ressant de faire ici le rapprochement avec les idées sur la mort d’Apollonius de Tyane dans l’une de ses lettres à Valérius :

« Les choses ne meurent qu’en apparence, disait l’un des plus grands phi­losophes qui fut initié dans les antiques sanctuaires ; de même, les choses ne naissent qu’en apparence. Lorsqu’une chose passe de l’état d’essence à l’état de nature, nous appelons cela la naissance ; et nous appelons mort le retour de l’état de nature à l’état d’essence. En réalité, une chose n’est jamais ni créée ni détruite ; elle ne fait que devenir visible ou devenir invisible. Dans le premier cas, la cause réside dans la densité de la matière, et dans le second cas, elle réside dans la ténuité de l’essence qui demeure toujours la même, ne différant que par sa condition de mouvement ou de repos… Les modifications des êtres vi­sibles n ‘appartiennent en réalité pas à ces êtres individuellement, mais toute modification appartient à l’Être universel unique. Et qu’appellerions-nous la rai­son de tous ces phénomènes sinon l’essence primordiale qui, indubitablement, provoque et détermine, et devient tout en toutes choses. »

Cette déclaration d’Apollonius de Tyane, le grand philosophe grec qui fut disciple de Pythagore, exprime l’essence des idées de l’école néo-pythagori­cienne. L’enseignement de Pythagore lui-même, aussi bien que celui d’Apollo­nius de Tyane, avait sa source dans les temples égyptiens. En même temps, Apollonius connaissait les dogmes brahmaniques. Nous avons la preuve qu’il avait séjourné longtemps en Inde, où il avait étudié la sagesse des brahmanes. Ces deux branches distinctes de la Connaissance antique (l’égyptienne et l’in­dienne) sont parentes, leurs enseignements identiques en leur essence, ne diffé­rant que par leur présentation, caractéristiques, respectivement, de chacune des deux races. »

 

ENEL (1883-1963)

Des écoles (extrait)

Khrishnamurti est l’auteur d’un livre remarquable intitulé Réponses sur l’éduca­tion. Les propos de ce grand pédagogue illus­trent parfaitement le but que devrait poursuivre tout enseignement scolaire.

 

Krishnamurti3« Notre intention, dans des endroits comme Rishi Valley dans le Sud, et Rajghat dans le Nord, c’est de créer un environnement, un climat propice à l’apparition, si pos­sible, d’un être humain nouveau. Connaissez-vous l’histoire de ces écoles ? Elles fonc­tionnent depuis trente ans et plus. Leur but, leur raison d’être, est d’équiper l’enfant d’une formation technique excellente, lui permettant d’agir avec netteté et efficacité dans le monde moderne et, bien plus important encore, de créer autour de lui le climat juste, lui permettant de se développer intégralement, comme un être humain complet.

C’est dire qu’il faut lui offrir la chance de s’épanouir dans le bien, de façon qu’il s’éta­blisse une harmonie dans sa relation avec les gens, les choses et les idées, avec la tota­lité de la vie. Vivre, c ‘est être en relation. Il n’y a de relation juste avec rien, s’il n ‘existe pas un sentiment de la beauté, une réponse de la sensibilité à la nature, à la musique, à l’art, un sens esthétique hautement développé. Il me semble assez évident que l’éduca­tion fondée sur la compétitivité et l’orientation ainsi donnée au développement de l’étu­diant sont très destructeurs.

 

 

Krishnamurti4Je ne sais pas jusqu ‘à quel point on a saisi profondément la portée de cette vérité, mais si c’est le cas, quelle est maintenant l’éducation juste ? Je crois qu ‘il est très clair que le modèle que nous suivons actuellement et auquel nous donnons le nom d’éducation, c’est-à-dire un conformisme à la société, est terriblement destructif. Par ses activités basées sur l’ambition, il est frustrant à l’extrême. Ce que nous avons considéré jusqu ‘ici, et en Occident et en Orient, comme un développement au sein de ce processus, c’est la culture. Or, telle qu’elle est, la culture est en fait une invitation inévitable à la souffrance. Percevoir cette vérité-là est essentiel.

Je ne sais pas si vous vous êtes jamais demandé ce qu ‘est un esprit bien fait ? Est-ce un esprit qui est capable de retenir ce qu’il lit et qui fonctionne à partir de sa mémo­risation ? C’est une chose que le cerveau électronique fait merveilleusement bien. Il solutionne à une rapidité étonnante certains des problèmes mathématiques les plus compliqués. A ce qu ‘on m’a dit, il fonctionne de la même façon que le cerveau humain accomplissant tous les calculs que l’on désire. Est-ce un esprit bien fait celui qui répète comme un gramophone ce qu’on lui a inculqué ?

 

Krishnamurti5Mais c’est bien là notre éducation, n ‘est-ce pas ? Un élève apprend des faits, des dates, dans le but de les répéter une fois par an, quand il passe des examens. Peut-on dire que c’est en cela que consiste la cul­ture d’un esprit bien fait ? Si l’enfant sent que vous vous occupez vraiment de lui, que vous êtes pour lui plein de sollicitude, qu ‘il est complètement tranquille avec vous, en complète sécurité avec vous, qu’il n’a pas peur de vous, alors il vous respecte et il vous écoute parce qu ‘il a en vous une confiance entière. Il est alors en paix avec ce que vous lui dites. Donc, ouvrez-lui la porte qui lui permettra d’être sans peur. »

 

KRISHNAMURTI (1895-1986)

La mission de vie

aimer le MondeOn me demande souvent pourquoi nous naissons, pourquoi nous venons sur Terre, d’autant que, selon l’enseignement de la psy éso, nous n’avons pas d’antériorité (d’existence avant notre naissance sur Terre) et que nous ne vivons qu’une seule vie à la fois, du moins sur Terre. La psy éso ajoute que notre Soi envoie de nombreuses extensions (personnalités) en simultané et chacune de ses extensions, après sa naissance à la Terre, ne vivra qu’une vie terrestre puis, lorsqu’elle quittera son corps de chair, continuera à vivre de l’Autre-Côté du Voile et ce, pour l’éternité.

 

processus mentaux2Or donc, si cette prémisse est retenue, il est normal de se poser cette question : qu’est-ce qui motive notre Soi (l’individualité consciente) de « masquer » (persona) ainsi une partie de son Essence sous les traits d’une personnalité terrestre ? Pourquoi notre Soi nous a créés, en somme, quel était son but ? A cette question, la psy éso répond de différentes manières : la personnalité terrestre est créée dans le seul but de « tester » la valeur ou l’actualité d’un état d’esprit spécifique (en gros.)

Ce peut être une chose que le Soi veut apprendre, comprendre et « tester de l’intérieur » (incarner), car c’est là une des meilleures façons de comprendre les choses et les êtres (les vivre de l’intérieur, devenir ce que nous souhaitons comprendre, en somme.)

 

voileCertains Soi envoient une ou deux extensions afin de savoir si tel ou tel autre état d’esprit est « viable », pratique ou et à l’inverse, ils incarnent une idée spécifique afin d’en tester la validité, ceci afin de CONTINUER à penser ce qu’ils pensent ou, et à l’inverse, cesser de penser ce qu’ils pensent.

En somme, une extension ou « personnalité animique » (de l’âme, donc) est une sorte de test vivant et conscient. Nous venons tous pour apprendre, comprendre, cesser de faire une chose ou commencer à la faire, etc.

Notre personnalité est pour ainsi dire « la Réponse vivante » de l’expérience terrestre à une question posée antérieurement (à la naissance) par le Soi Naturel (notre créateur direct.)

 

Les Rosicruciens, dont l’enseignement est assez proche de celui des Siddha et du contenu des textes du Shivaïsme du Cachemire (version laïque) disent que l’homme est un vivant point d’interrogation. Il est clair que si nous venons en tant que « testeur d’états d’esprit », nous incarnons aussi bien une question vivante que ce que nous deviendrons, à la fin de notre vie (ou avant) une réponse tout aussi vivante et, cette fois, consciente de l’être. Mais là où la psy éso offre un enseignement que l’on ne retrouve (hélas) nulle part ailleurs, c’est lorsqu’elle nous apprend que nous ne sommes pas obligés de « mourir » pour terminer notre « mission de vie » (ou mission terrestre.)

 

annales akashiques15En effet, que pensent les gens initiés à ce genre de sujet ? La plupart d’entre eux se disent qu’après leur vie terrestre, ils auront le droit de revoir leur existence, ce qui leur permettra alors de comprendre beaucoup de choses et de connaître la paix, par exemple et entre autres, bien évidemment. Or, la psy éso va plus loin et affirme que nous pouvons non seulement comprendre pourquoi nous sommes venus, trouver cette paix de notre vivant sur Terre mais que, de plus, nous pouvons nous libérer de notre créateur et devenir, à notre tour, notre propre Soi ! Voilà qui change quelque peu la donne, n’est-ce pas ? OK, mais quel intérêt, exactement ?

 

L’intérêt est immense et il se divise en tant de catégories et sous-catégories qu’il nous faudrait un livre pour traiter correctement du sujet ! Mais pour faire (très) court, disons que celui qui réussit à apprendre, comprendre et accepter sa mission de vie, celui-là peut la remplir et la terminer dix fois plus vite et donc, en cours de vie. Les résultats sont quasi magiques ! Premièrement, nous ne sommes plus obligés de suivre de force un chemin qui semble tracé de toute éternité et imposé par une force obscure sur laquelle nous ne savons rien et ne semblons n’avoir aucune prise.

Deuxièmement, devenus libres de vivre ce que nous désirons, et plus « selon la volonté du père dans les cieux », nous pouvons reconstruire notre image de soi, notre vie et repartir sur de nouvelles bases aussi rafraîchissantes qu’encourageantes.

Troisièmement, comme nous avons donné (mission imposée) et comme nous avons reçu (création, naissance), nous sommes « quittes » avec les Lois Divines et avons la possibilité non seulement de vivre éternellement (comme n’importe quelle personnalité « décédée ») mais de plus, de nous faire évoluer Clairaudiencenous-mêmes d’une manière exponentielle ! Une chose que la personnalité ne peut pas faire. Après la vie terrestre, si la personnalité n’est pas devenue libre (un Soi), elle ne peut évoluer que grâce aux autres extensions et à son créateur, bien évidemment (le Soi.) Cette forme d’évolution, dite « naturelle » (minimum prévu, en fait) est très longue (des milliers d’années) et peu satisfaisante.

Enfin, une fois libéré de notre mission et la « dette » de naissance (ou de création) épongée, nous devenons notre propre Soi, ce qui nous permet d’évoluer au moins dix fois plus vite, si ce n’est plus, puisque nous pouvons, à notre tour, envoyer des extensions « ciblées » de nous-mêmes (des personnalités incarnées) et donc, et d’une certaine façon, « Revenir » sur Terre du moins, en partie (les fameux Boddhisattva.)

 

Certains diront : « Mais je ne comprends plus rien, moi ! Avons-nous une seule vie ou plusieurs ? » La réponse, bien que subtile, demeure logique, du moins selon les « mathématiques célestes ». Tandis que nous sommes incarnés, nous ne sommes que des personnalités, certes, mais en tant que telles, nous sommes « tout là » (complètement investi) si je puis le dire ainsi. A l’inverse de notre Soi dont nous ne sommes alors qu’une simple extension (ou partie, portion, etc.), nous bénéficions de toute l’énergie que nous appelons « moi. »

Une fois que nous « mourrons » (quittons le corps de chair, en fait), nous ne pouvons plus revenir, car pour se faire, pour renaître de nouveau et dans la chair s’entend, il nous faudrait effacer notre mémoire vitale transférée, lors du décès, dans la structure lumineuse du corps psychique pour y être stockée.

 

En clair, se réincarner, en tant que personnalité, cela reviendrait à mourir véritablement et définitivement ! Ce serait « la seconde mort » à laquelle ont fait discrètement allusion certains occultistes du passé mais sur laquelle ils n’ont que peu écrit, ceci afin de ne pas déclencher de frayeurs inutiles. Mais est-ce qu’il arrive qu’une entité non libérée (une personnalité, pas un Soi, donc) décide de se réincarner ? Peut-elle seulement le faire ?

Oui, elle peut le faire et/ou le Soi peut le décider à sa place, dans certains cas qui devraient être « très rares » et qui, hélas, deviennent, depuis quelques décennies, de plus en plus fréquents. Quels sont ces cas à part ? Il n’en existe qu’un ou deux, en fait.

 

SuicideLe premier cas qui « justifie » cette « seconde mort » est celui d’une personne qui meurt de mort non naturelle (suicide) et qui doit mettre fin à ses jours tant sa souffrance MORALE (et non physique) est grande. Une fois de l’Autre-Côté, cette personne ne pouvant plus mourir ni dormir ni même perdre conscience une seule seconde, sa souffrance est alors multipliée par cent au lieu de diminuer ! Dans ce cas, par compassion, le Soi réinvesti la personnalité dans la chair, ce qui fait cesser du même coup sa mémoire de la souffrance et donc, la souffrance elle-même. Pour cette personnalité, cette « mort » là est plus une libération qu’autre chose.

Le second cas, plus rare quoique plus usité, depuis quelques poignées de décennies, c’est quand une personnalité demande à son Soi de « revenir pour faire mieux », c’est-à-dire « réincarner » sa mission de vie afin de l’aborder, cette fois-ci, sous un angle différent. En général, le Soi accepte et s’il le fait, il met de côté l’expérience de la vie précédente (pour ne pas tricher et fausser le Jeu) puis le réinstalle, petit à petit et sur quelques années, dans l’esprit de la nouvelle personnalité qui, en réalité, est presque la même que la précédente.

Cela explique certains petits mystères non résolus au sujet de personnages du passé qui avaient… Le même physique et visage que nous ou presque ! En somme, il s’agit de « rejouer » afin de faire mieux. Mais il est rare, même de nos jours, que le Soi accorde plus d’un retour ou deux par personnalité.

 

Comme vous le constatez, il y aurait tant à dire sur ce sujet de la mission de vie ! Surtout à la Lumière de l’enseignement de la psy éso, qui ne tarit pas de détails croustillants à ce sujet, puisqu’il fait plus partie de la psychologie animique (de l’âme) que de l’ésotérisme traditionnel (et donc, édulcoré et quelque peu trahis, faussé.) Ainsi, si vous pensez que j’ai oublié quelque chose ou si un passage vous demeure obscur, n’hésitez pas à questionner par le biais des commentaires !

Excellente journée à tous en ce jeudi 06 mars 2014 ensoleillé ! Du moins en Provence !

 

Serge Baccino

Sur la cellule vivante (extrait)

Théodore Schwann, éminent biologiste allemand, a consacré une grande partie de son existence à étudier la cellule. Il fut l’un des premiers scientifiques modernes à affirmer qu’elle constituait l’unité élémentaire de la vie.

Dans son ou­vrage intitulé « Recherches microscopiques sur la concordance dans la structure et dans la croissance des animaux et des plantes », il s’efforça d’établir les dis­tinctions fondamentales existant entre la matière minérale et la matière organique. Voici un extrait de son ouvrage.

« Comparons maintenant les deux processus, afin que celui relatif à la ma­tière organique puisse être clairement démontré. En premier lieu, nous remar­quons que, pour les phénomènes plastiques, les formes des cellules et des cristaux sont très différentes. Les formes primaires de cristaux sont simples, toujours an­gulaires et limitées aux surfaces planes. Elles sont régulières, ou tout au moins symétriques et, parmi les formes secondaires de cristaux, même celles qui sont très variées ou accidentées sont presque toutes limitées à ces surfaces planes.

En revanche, les formes de cellules sont multiples et elles ont très peu de ressem­blance avec celles des cristaux. Les formes sphériques prédominent et lorsqu’il y a, en elles, des angles, ceux-ci ne sont jamais aigus, et ce n ‘est que par suite de causes mécaniques qu’elles épousent parfois des formes polyédriques comme dans certains cristaux.

La structure des cellules et des cristaux est également différente. Ceux-ci sont des corps solides composés simplement de couches posées les unes sur les autres, tandis que les cellules sont des vésicules creuses, soit simples, soit liées par groupes, l’une dans l’autre. Et, si nous considérons les membranes de ces vé­sicules comme étant des couches, il y aura encore une différence entre cette sorte de couches et celles des cristaux, car celles des cellules ne sont pas en contact, mais séparées par un fluide, ce qui n ‘est pas le cas pour les cristaux.

 

Cellule3Il y a peu de couches dans les cellules, deux ou trois au plus, et elles diffèrent l’une de l’au­tre par leurs propriétés chimiques, tandis que celles des cristaux consistent en une même substance chimique. En dernier lieu, il y a aussi une très grande diffé­rence entre le mode de croissance des cristaux et celui des cellules. Les cristaux se développent par apposition, c’est-à-dire que les nouvelles molécules sont sim­plement posées sur la surface de celles déjà existantes, tandis que les cellules augmentent par intussusception, c ‘est-à-dire que les nouvelles molécules sont dé­posées entre celles déjà présentes. »

 

Théodore Schwann (1810-1882)