Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

L’Art de la non concertation

Avis des autresOn nous a appris, à l’école, au sein de notre famille biologique ou même ailleurs, que nous devions toujours tenir compte de l’avis des autres, car ce dernier pouvait nous enrichir, voire nous démontrer que nous n’étions pas du tout « dans la vérité. » Mais comment être « dans la vérité » ?

Et de quelle vérité parlons-nous, puisque ceux qui réclament que nous les concertions, sont ceux-là même qui nous dirons, la bouche en cœur, que ce que nous disons consiste en « notre » vérité, et non en « La Vérité » ? On se demande si cette sagesse est unilatérale ou si elle concerne aussi ceux qui refusent notre vérité sous le prétexte (valable par ailleurs) qu’elle ne peut concerner que nous-mêmes ! Ainsi, il est une croyance qui consiste à dire qu’en écoutant les conseils des autres, leur vérité, en somme, nous pouvons faire évoluer la notre, voire l’épouser carrément pour peu que cette vérité soit jugée supérieure à la notre.

Seulement voilà : la vérité, notre vérité, correspond exclusivement à ce que nous sentons. Ce n’est pas un matériel intellectuel mais une perception animique directe (de l’âme, donc.) Ce que nous sentons comme étant vrai (car c’est vrai que nous sentons ce que nous sentons) provient en droite ligne de nos processus mentaux.

Tel que nous pensons, nous sentons.

 

Avis des autres2Si nous épousons une autre vérité que la nôtre, c’est-à-dire si nous essayons de nous unir à un ressenti qui ne provient pas de notre état d’esprit individuel, nous faussons le « Jeu de l’âme » et semons une confusion terrible dans notre mental. Voyez tous ces jeunes « Bac + quelque chose » qui ont appris tant de choses « véridiques » mais qui, à présent, sont paumés et ne savent que faire de cette vérité proposée en intraveineuse durant de longues années…

Sont-ils plus heureux, mieux armés contre la vie et ses dangers ? Savent-ils mieux ce qu’ils sont vraiment, ce qu’ils veulent être et où ils se dirigent ? Lorsque nous suivons notre ressenti, et donc, notre vérité, nous sommes alors capables de vérifier si cette vérité correspond bien à l’actualité et si elle n’y correspond pas, nos « erreurs » deviennent alors cette expérience qui nous permet de retoucher, au coup par coup, notre état d’esprit général.

 

Avis des autres3Mais si notre vérité provient du ressenti d’une autre personne (ou d’un groupe quelconque), alors nous ne pouvons plus rectifier notre état d’esprit, car nous ne savons plus à quoi correspond ce que nous avions cru sentir.

On ne peut apprendre du ressenti d’autrui.

En somme, épouser une autre sensibilité que la notre revient à commettre un adultère spirituel (voir le commandement Biblique correspondant et méditer sur son sens premier, réel et profond ! )

Tout ceci pour en venir à un sujet de plus en plus d’actualité.

En lisant les spiritualistes les plus en vue (et donc réputés) de notre époque New-Âge, il paraît évident que l’effort est placé compulsivement sur cette volonté de réunir la science et la spiritualité. Plus aucun spiritualiste ne semble pouvoir dire ou écrire quelque chose sans essayer de tracer un parallèle ou un lien avec quelque découvertes scientifiques à la mode (Du genre « physique quantique« , « Théorie des cordes« , etc.)

Or, un scientifique PENSE comme un scientifique et RESSENT comme un scientifique, et un spiritualiste PENSE et RESSENT comme un spiritualiste. Leur mode de perception est donc nécessairement différent et leur vérité issue de leur ressenti, peut souvent être diamétralement opposée. Cette manie de « vouloir faire à tout prix scientifique » agace profondément les véritables scientifiques et je les comprends fort bien.

Je serais également très agacé à leur place.

science3Selon la plupart d’entre eux, qui n’ont rien à foutre de l’esprit et de Dieu, vouloir à tout prix « faire scientifique » n’est pas une marque de sérieux mais, au contraire, une preuve supplémentaire de charlatanisme. En effet, quand on veut vendre sa sauce bon marché, on colle sur le pot l’étiquette d’une marque célèbre pour être sur de la vendre ! De toute façon, cet état d’esprit est PROFONDÉMENT hypocrite, car les spiritualistes pensent tous (au moins en secret) que les scientifiques sont arrogants et se prennent pour Dieu, tandis que les scientifiques pensent OUVERTEMENT que les spiritualistes sont des charlots qui feraient mieux de retourner à l’école et de laisser s’exprimer « ceux qui savent. »

Avouons que sur ce coup, les scientifiques, même si c’est exact qu’ils sont souvent bornés et orgueilleux, sont en tout cas plus honnêtes et francs ! Pour eux, pas question de coucher avec les charlatans et, je le répète, je leur donne entièrement raison ! Cette manie de « scientiser » l’esprit pour le rendre plus « vendeur » pour les matérialistes convaincus, est semblable à cette ânerie qui consiste à vouloir rendre la femme « égale de l’homme« , alors qu’il n’est question que d’équité sociale et de droits civiques, et non de nature ou de genre.

A présent, soyons un peu plus vicieux et polisson… (hihi)

science4Imaginez qu’un jour, nous ayons tous, d’un seul coup et en une seule journée, la preuve formelle que la science améliore le confort matériel de l’homme mais abruti totalement son esprit… Si les Spiritualistes ont réussis à fusionner avec les abr… les scientifiques (lol) alors ils doivent partager la responsabilité de l’abrutissement collectif, puisqu’ils partagent, désormais, leur état d’esprit ainsi que leur sacro-sainte vérité !

Par contre, s’il est prouvé que la science (officielle) est sans conscience et n’est en fait qu’une profonde ruine de l’âme, alors les spiritualistes reçoivent enfin leur plus grande récompense et peuvent pardonner tout le mal que la science leur a fait, durant des siècles (Pour l’église, nous verrons plus tard.)

Quand on ne peut vaincre un ennemi, on l’épouse ? Certainement pas, car dans les deux cas, on reste concentré dessus et on lui offre une énergie inutile dont on aurait bien besoin soi-même. De même, s’il était prouvé un jour que la Spiritualité est la seule science réelle de l’univers, alors si les deux ont fusionné, la science aura le droit de se pavaner et profiter des lauriers mérités de la Spiritualité.  (Note : Soit dit en passant, c’est ce que sont en train de faire les physiciens quantiques, polissons s’il en est. Mais chut, on n’a rien vu ^^)

Ceci serait profondément injuste pour tous les spiritualistes de l’histoire du monde qui donnèrent leur vie pour que les « savants » puissent continuer à manipuler les foules, déjà bien abruties par les religions.

 

science sans conscienceBien, OK, mais si c’est l’inverse ? Si la Science réussi à prouver que la spiritualité est une grosse merde fumante même incapable de servir d’engrais à nos champs de betteraves ? Eh bien ! Il en sera alors de ce que les scientifiques, actuellement, sont persuadés qu’il va bientôt être démontré : que la Science est la seule et unique façon d’expliquer Dieu. Ce jour là, que Dieu nous garde et puissè-je ne plus faire partie de ce monde !

 

Serge Baccino

Les sept corps

corps2Bien qu’on puisse parler de « sept corps », en ésotérisme, il n’en existe en fait que trois : le corps physique, le corps psychique intermédiaire et le corps spirituel. Ces fameux « sept corps » sont en fait les sept modes (ou niveaux) d’expression d’une seule et même chose : Notre individualité consciente.
Ainsi, les corps physique, vital, astral, mental, causal, bouddhique et atmique, ne sont en réalité que les diverses modalités d’expression de notre individualité consciente ou entité globale.

Le « corps » vital représente notre degré de vitalité, l’astral notre faculté à percevoir et à ressentir les choses, le mental notre faculté de compréhension et d’analyse, le causal représente les états d’esprit qui nous motivent, le bouddhique se réfère à notre faculté de discernement et d’intuition, et l’atmique (qui signifie « de l’âme ») symbolise la partie immortelle de notre conscience individuelle ou « Soi. »

 

corps astral3Sur ces « sept corps », six évoluent, meurent ou se transforment, selon le cas, mais un seul demeure : Le corps atmique. Ce dernier (appelé parfois « Moi Intérieur ») contient les conclusions dernières que nous avons pu établir, au fil des temps, sur notre propre individualité. En lui sont gravées des informations concernant les finalités de notre trajectoire individuelle dans sa partie la plus intérieure ou profonde.

Au-dessus du « corps atmique », se trouve « l’Adyatma » (de « Adi » = divin et « Atma » = âme, en sanskrit), c’est-à-dire la Pure Conscience de Soi, qui ne peut pas se considérer comme étant un individu distinct de tous les autres.

Cet Adyatma (situé sur le 8eme Plan) est nommé « Christ » (ou Conscience Christique ou encore « Le Fils ») dans la tradition Chrétienne primitive. C’est le Huitième niveau, en termes purement humains mais le premier en termes Divins. La psy éso ne s’occupe que des huit premiers niveaux, car les autres ne sont pas accessibles à l’entendement humain usuel et, de toutes façons, n’ont plus rien à voir avec notre vie sociale et terrestre générale.

 

Serge Baccino

Le corps spirituel

corps spirituel2Ce « corps » produit, contient et conserve toutes les informations mentales (idéation, programmes) qui sont ensuite transmises au corps psychique pour être expérimentées en tant que réalité vivante. C’est dans le « corps mental » que se trouvent stockées les informations les plus capitales qui composent notre entité consciente. Tout ce qui fait que nous sommes « comme ceci ou comme cela » se trouve, sous forme d’états d’esprit, dans ce corps spirituel qui est comparable à une banque de données (ou un disque dur d’ordinateur.) Le corps spirituel contient deux parties opposées mais complémentaires : la partie consciente et la partie subconsciente.

La première contient toutes les formes mentales volontaires tandis que la corps psychique2seconde, telle une vaste bibliothèque, contient toutes les informations et le savoir passé accumulés au cours de toutes les expériences, dans la chair ou non. En fait, le « conscient » se résume à ce qui retient notre attention mentale tandis que le « subconscient » se résume à tout ce qui ne retient pas (ou plus) cette même attention.

 

Serge Baccino

Le Mudra mental

mudraIl existe ce que l’on nomme des Mudra mentaux, c’est-à-dire des « gestes ou attitudes » purement mentaux et au pouvoir évocateur très puissants. Les énergies en présence ne sont pas de même fréquence que lors des Mudra physiques (effectués avec les mains, les plus connus, surtout en Yoga.) Les anciens Siddha enseignaient l’Art des Mudra mentaux. Par exemple, le fait de se placer dans l’état d’esprit d’ouverture, d’écoute et de disponibilité mentale, était considéré comme un puissant Mudra capable de permettre à l’étudiant de recevoir l’enseignement dans les meilleures conditions.

Un autre Mudra que beaucoup accomplissent sans le réaliser, consiste à faire l’effort de se mettre à la place de l’autre, de partager temporairement son état d’esprit, afin de comprendre ce qu’il attend de nous, ceci dans le but de lui offrir ce qu’il attend « selon lui » et non ce qu’il attend « selon nous » (ce que nous en avons compris.) La moindre tournure d’esprit spécifique et capable de nous  brancher sur l’actualité ou sur ce que perçoivent vraiment les autres, consiste en un Mudra mental.

 

Mudra2Un dernier exemple qui plaira à ces dames. Lorsque un homme accompagne sa femme dans un magasin et qu’il aide cette dernière à choisir des toilettes ou des produits avec lesquels il n’a ordinairement aucune affinité, il a sans le savoir établi en son mental un Mudra. L’attitude de vouloir aider sa femme à trouver des articles qui lui font plaisir (alors que lui-même n’y trouve aucun intérêt ou goût) est un Mudra qui active l’énergie Boddhi-Aôr qui baigne l’être humain dans une forme de clairvoyance spontanée ou de compréhension directe (les Chakra du front, du sacrum et du cœur sont alors activés.) Mais afin d’être bien certain d’avoir compris le sens premier et profond du sujet, oublions, si vous le voulez bien, ce terme de Mudra et conservons l’idée que c’est en fait et tout simplement une disposition mentale ou une tournure d’esprit particulière.

 

Galerie marchandeImaginons que vous êtes chez vous, à ne rien faire (mais sans vous ennuyer toutefois) et qu’une copine vous appelle au téléphone pour vous demander de venir avec elle à la galerie marchande qui est près de chez vous… Vous retrouvez votre amie devant une boutique de prêt-à-porter masculin, car elle se propose d’acheter une veste habillée pour son mari. Au bout de quelques secondes à peine, vous commencez à bailler et à vous ennuyer. En effet, ce n’est pas là ce à quoi vous vous attendiez, n’est-ce pas ? L’idée vous vient que vous auriez du refuser… Sans doute il y avait-il une rediffusion de « Plus belle la vie » à la TV ? Pire encore : n’avaient-ils pas promis de repasser les meilleurs moments de la Star Académie sur TF1 ? Vous voilà agacé, à présent, c’est ballot ! Question : Que s’est-il passé vraiment ?

 

Pourriez-vous expliquer le processus exact de ce qui vous arrive, là, à présent et tandis que vous pestez contre votre faiblesse de ne pas savoir dire « non », de ne pas savoir imposer vos idées, etc. ? Présenté autrement :

C’est quoi, toute cette merde qui vous arrive dans la tête, là ?

Je vais vous l’expliquer… Vous avez oublié d’écrire votre futur, de planifier ce que vous vouliez vivre et ressentir, alors c’est la pensée d’un peu tout le monde, des gens qui visitent ces galeries marchandes, que vous captez. Et bien évidemment, vous prenez également sur vous les émotions merdiques qui vont de pair avec des pensées merdiques.

Ne savez-vous donc pas que vous baignez littéralement dans l’Âme du Monde ?

(Anima Mundi, en Latin)

Et comme vous baignez dans cette « soupe collective » d’idées et de sentiments, si vous ne positionnez pas votre mental de la bonne façon, vous allez capter et vivre tout ce qui traine alentours ! Vous commencez à comprendre ?
Bien. Revenons à présent à ce fameux « Mudra Mental »

 

emplettesAvant de partir pour faire les emplettes avec votre copine, aux galeries marchandes, vous pouvez refuser ou accepter de la suivre , n’est-ce pas ? C’est égal ! Et pourquoi c’est égal ? Parce que vous ne faisiez rien de bien particulier et que de ne rien faire seul chez vous ou en compagnie d’une autre personne, ailleurs, c’est la même chose ! (Relisez, au cas!) En clair, vous ne ressentez ni le désir de rester chez vous, ni celui de sortir, mais comme votre copine vous demande de l’accompagner et que vous n’avez rien d’autre à faire dans l’immédiat, alors pourquoi ne pas lui accorder le plaisir de votre compagnie, hum ?

Oui mais voilà ! (Ta ta taaaaan !) Vous faites partie des personnes hautement très belles de partout (en Français dans le texte) qui connaissent par cœur les Lois et les Principes du fonctionnement de l’esprit ! Et vous savez, parce que plus initié que vous, tu meurs,  que si vous partez rejoindre votre amie dans cet état d’esprit de disponibilité mentale, vous risquez fort bien de devenir l’hôte inconscient d’invités indésirables tels que façon de penser merdique et émotions plus ou moins désagréables.

 

conscience2Alors vous préparez le terrain avant de sortir, allons-nous dire. Et ce terrain est en fait votre propre mental, oui, bravo ! Pour cela, vous faites appel à la technique du Mudra mental et vous placez dans l’état d’esprit qui suit :

 

 

1. Vous ne pouvez pas vous ennuyer après puisque vous ne le faisiez pas  avant.
2. Cet imprévu va être nécessairement distrayant, parce que… Vous l’avez décidé !
3. Ayant décidé d’être bien dans votre tête et dans votre corps, vous ne pourrez pas capter la merde de ceux qui ne sont bien ni dans leur tête, ni dans leur corps, car ils n’existent pas sur la même longueur d’onde mentale que vous ! (Ils ne vivent pas dans le même monde que vous.)

Vous voyez, ce n’est pas compliqué que cela, si ?

Le Mudra Mental est un réflexe qui permet de conserver le contrôle de ce que nous allons PENSER et donc RESSENTIR par la suite.

Si vous choisissez VOS propres pensées AVANT, vous ne serez pas emmerdés APRÈS par celles des autres ! (logique, non ?)
Vous suivez mieux, expliqué ainsi ? C’était la version Mystique, oui. La différence entre un Mudra Mental et la pensée positive (que je vous déconseille fortement), c’est que le Mudra Mental permet de se placer dans un état d’esprit général qui filtre totalement les pensées négatives ou qui ne sont pas en concordance avec ce que nous désirons vivre et expérimenter.

 

mental bla blaBien souvent, ceux qui pratiquent la fameuse  pensée positive, le font en réaction de pensées négatives qui les agressent. Leur subconscient en déduit alors qu’il est impossible de se programmer en avance et que l’on est obliger de compenser toujours le négatif, et donc, de faire quitte ! Mais où est le plus ou l’acquit, dans ce cas ? Voilà, c’était pour une info rapide et parce que, en général, on ne parle que très rarement de ce genre de Mudra, surtout en France !

 

Serge Baccino

Les trois Maîtres

Dans une certaine tradition que je ne nommerai pas ici, il est fait allusion aux trois Maîtres…. Le premier de ces Maîtres est celui que rencontre sur Terre, dans sa vie et dans la chair, celui qui veut vraiment avancer sur le chemin de l’illumination. Cette étape est la plus difficile à franchir, bien que la première et la plus simple de toutes. Cela parce que le chercheur, comme tout chercheur qui n’a donc pas encore trouvé, s’imagine encore qu’il peut se construire lui-même, sans apport extérieur, sans aide, sans support et, surtout, sans rien devoir à d’autres que lui seul. Ce Maître là libère l’homme de la partie la plus compulsive et limitative de son ego.

Le second Maître est celui qui apparaît dans la vie du disciple lorsque ce dernier ne peut plus être enseigné par des Maîtres terrestres et doit être guidé par des êtres illuminés de l’invisible qui ne sont plus limités par la chair.

Ce Maître là apprend à l’homme à se servir des pouvoir qui sont en lui et lui indique comment ne pas tomber dans le piège mortel de l’orgueil et du repli sur soi-même. Le disciple apprend à devenir à son tour un Maître parce que ce second Maître là libère l’homme de l’illusion des sens et du voile de la matière dont l’autre nom est Maya.

Le dernier Maître apparaît lorsque l’élève est prêt.
Lorsque l’élève est prêt à ne plus être un élève mais un Maître, à ne plus s’occuper des autres mais de lui-même, à ne plus être un homme mais un dieu parmi les autres dieux. Ce Maître là ne libère de rien, car l’homme n’étant alors plus un homme, il n’existe plus rien à libérer en l’homme.

Et il n’a jamais rien existé en Dieu qui puisse être libéré.

 

Serge Baccino