Une personne « envoûtée » est une personne qui est « chapeautée » par un état d’esprit aux conséquences psychologiques désastreuses. Ce que ressent la personne ne peut pas provenir d’autre part que d’elle-même, c’est évident, puisque c’est elle qui le ressent et de l’intérieur ! Le fait de croire que la cause d’une souffrance est extérieure et dépend d’une autre volonté, s’explique facilement, d’un point de vue psychologique.
Comment une personne pourrait-elle vouloir et désirer se faire souffrir ? Consciemment, s’entend. A l’évidence, l’état d’esprit hautement morbide se trouve dans la partie subconsciente et involontaire du mental  et non dans la partie consciente ou volontaire. Et si elle ne se trouve plus dans la partie consciente du mental, c’est parce que l’individu lui-même souhaite ignorer son contenu ! En fait, la personne IGNORE SURTOUT qu’un état d’esprit, même « inconscient », produit tout de même des effets (les conséquences), selon la loi impliquée. Cette loi s’énonce ainsi :

« Chaque pensée, consciente ou non, produit toujours un sentiment qui lui est connexe et insécable. »

L’envoûtement est en fait de l’auto envoûtement, une forme d’empoisonnement mental comme une autre. La personne ne produit pas nécessairement elle-même (ou elle seule) les fréquences morbides : elle peut les attirer de l’astral inférieur. La croyance que l’on peut « jeter des sorts à distance » est erronée : les causes dépendent de la même loi citée quelques lignes plus haut.

En fait de « sort », c’est un état d’esprit qui ressort de cette poubelle intérieure qui se trouve dans le subconscient (qui, fort heureusement, gère bien d’autres phénomènes, et beaucoup plus harmonieux ! ) Peut-être qu’un tel sujet invite au débat car, en règle générale, les gens déduisent de mes propos, que les personnes possédées « inventent » ou « s’imaginent » ressentir et percevoir les choses qui leur arrivent… En fait, ce qu’elles sentent est VRAI, hélas, mais leur manière de concevoir ce qu’elles vivent est FAUSSE. Captez-vous la subtile nuance ?

Serge Baccino

Selon les enseignements de la psy éso, tout comme les anges, les démons sont des états d’esprit fortement teintés d’émotions, mais dont les effets immédiats ou à longs termes sont bien loin d’alléger nos fardeaux !
L’enfer, tout comme le paradis, se trouvent dans cet espace mental dans lequel se produisent nos différentes prises de conscience qui se succèdent, se contredisent ou s’épousent harmonieusement, selon leur nature respective. Un état d’esprit démoniaque est un état d’esprit qui PRODUIT et ENTRETIENT la souffrance. Il est diabolique dans le sens où il s’oppose (Diabole) à nos intérêts réels et immédiats. D’un point de vue psychologique, la croyance en l’existence d’entités démoniaques extérieures à l’homme, s’explique par ce réflexe compulsif qui consiste à avoir peur d’assumer ses propres responsabilités. Lorsque nous faisons du mal, il est pratique de prétexter l’action invisible d’un démon, n’est-ce pas ? C’est aussi ce que nous pensons. Bien sûr que les démons existent ! Mais devinez qui les a créés et, surtout, comment ?

Serge Baccino

C’est la conscience relative au (ou qui résulte du) fonctionnement des cinq sens objectifs (vue, ouïe, odorat, goût et toucher.) Ce degré de réalité consciente est bien évidemment tributaire des facultés physiques. Il est donc limité et sujet à variations voire à interprétations. En effet, voir ou entendre se résume à connaître dans les limites de nos facultés visuelles et auditives. La conscience objective n’est pas illusoire mais seulement limitée.

Elle ne nous trompe pas, elle n’a pas accès à un degré d’actualité très élevé, voilà tout. Dire que la conscience objective est illusoire reviendrait à nier l’existence d’une prise de conscience effective. Manque de bol, il n’est pas possible de prendre conscience d’une chose qui n’existe pas ! La seule chose qui soit vraiment illusoire, c’est de croire que ce que nous percevons avec nos sens objectifs, représente tout ce que nous sommes capables ou susceptibles de percevoir par ailleurs.

Il existe d’autres modes ou niveaux de perceptions ne passant pas par les sens objectifs. Les scientifiques sont d’ailleurs en train de le découvrir et se retrouvent fort embarrassés pour exprimer le concept sans avoir à se référer ou à employer des termes empruntées à la spiritualité ! Mais quand il s’agit de détourner le savoir et le faire correspondre à ce qui les arrange, nous pouvons leur faire confiance, ils trouveront toujours un moyen de faire croire aux gens simples d’esprit que « la science a encore fait progresser l’humanité. » Et lorsqu’ils auront inventés de nouveaux mots bien compliqués et barbants, ils pourront nous apprendre fièrement que la science officielle vient de faire des découvertes extraordinaires…

Serge Baccino

L’actualité est ce qui existe indépendamment de notre prise de conscience personnelle. Il s’agit de tout ce qui se passe à notre insu, sans que nous en soyons informés ou conscients pour autant. Dans l’actualité, les planètes tournent, des enfants naissent et des adultes meurent, tandis que des avions décollent d’un aéroport ou d’un autre, partout sur cette Terre, mais nous ne sommes conscients que de cette partie de l’actualité planétaire qui se résume à tout ce que nous sommes capables de percevoir, en nous et autour de nous. Et cette portion d’actualité se nomme « notre réalité.« 

La Perception de l’Actualité permet de prendre conscience de certaines réalités probables (ou potentielles) qui ne sont pas encore accessibles à la majorité des gens. Les personne dites « éclairées » (anciennement « illuminées« ) sont capables de voir l’Actualité des choses et des êtres, c’est-à-dire « ce qui est » ou « ce qui existe » et qui ne correspond pas forcément à ce que ces personnes éclairées veulent, désirent ou espèrent par ailleurs.  Il est clair autant qu’évident que le fait de ne désirer « voir » que ce qui ne nous dérange pas et n’entendre que ce qui n’a pas le pouvoir de nous heurter peut, à la longue, nous rendre aveugle et sourd à l’actualité la plus immédiate (que nous nommons notre vie sociale.)

Serge Baccino