Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Etat de conscience

conscience2Les attributs de la Conscience (le Soi) demeurent constants mais ne peuvent pas toujours s’exprimer librement, cela à cause de la nature de certains états d’esprit qui desservent plus le « moi » qu’ils ne le servent vraiment. En clair, ce que nous pensons produit parfois des sentiments qui s’opposent formellement (par leur forme, donc) à la libre expression de ce que nous sommes vraiment (Pure Conscience, Purusha, en sanskrit.)

Normalement, nous devrions tous ressentir de la paix, de l’amour, de la joie ainsi qu’un plaisir illimité, mais de tels sentiments (sans parler des états correspondants) ont besoin, pour pouvoir s’exprimer, de formes mentales assez pures et capables de rendre tout l’éclat de notre Conscience Intérieure (Soi.)

Un champion du monde de formule 1 ne pourrait pas démontrer toutes ses capacités s’il devait les exprimer par le biais d’une petite voiture poussive et mal réglée. De même, la Soi-Conscience a besoin de formes mentales d’une grande qualité pour pouvoir exprimer au mieux sa nature et ses différents attributs (qui vibrent très haut.)

 

Les pensées brouillonnes entraînent des sentiments confus et souvent contradictoires. Dans de telles conditions, comment pourrions-nous ressentir toute la beauté de notre Nature la plus authentique et qui est Divine ? L’homme se retire lui-même les preuves qu’il réclame au sujet de sa propre Divinité. Il se prive de Divinité en choisissant des état d’esprit qui ne correspondent pas à sa véritable Nature. Et comme l’homme devient ce qu’il pense, il est donc devenu désormais ce qu’il pense être : un homme faible et isolé, perdu au sein même d’un immense Cosmos qui, en réalité, se trouve depuis toujours et à jamais au sein même de sa conscience.

 

Serge Baccino

Amour ou attachement ?

Les gens confondent aimer et s’attacher. Par exemple, quand on ne pense pas que la personne que nous aimons peut nous être enlevée, peut mourir, etc., nous aimons vraiment et sans nous poser de question. A ce moment, nous aimons sans attachement aucun. Cela, tout le monde peut le faire et quand quelqu’un le fait, il s’agit bien d’amour et de rien d’autre. Seul le désir de posséder et la peur de perdre ce que l’on s’imagine posséder, peuvent induire de la souffrance. Mais dans ce dernier cas, il ne s’agit plus d’amour mais d’instinct de possession et de peur de perdre.

Penser que « l’amour peut faire souffrir » est aussi incongru que de penser que le sucré peut être un peu trop salé. L’amour ne peut qu’entrainer un sentiment d’amour et rien d’autre.

Toutefois, une pensée de perte envisageable ou l’idée de ne pas réussir à posséder quelqu’un, apporte en effet de la souffrance. Mais là, nous ne sommes plus dans le sentiment d’amour mais dans l’idée aberrante que l’on peut posséder une personne comme s’il s’agissait d’un vulgaire objet et donc, que l’on puisse perdre ce même « objet » que l’on prétend aimer. Ne dit-on pas « l’objet de mon amour » ? Voilà qui est révélateur, non ?

 

D‘aucuns qui se supposent «spirituels» sont d’une jalousie maladive, ce qui, manque de bol, est justement l’indice d’une faible évolution spirituelle. Cette évolution-là n’a rien à voir avec l’instruction ni même avec l’intelligence : c’est juste une manière de mesurer l’avancement spirituel d’un être humain. Vous voulez savoir si vous êtes évolués ?  Facile ! Demandez-vous si vous êtes jaloux et si la réponse est positive, alors laissez tout tomber comme autre recherche : vous venez de trouver votre réponse et il n’en existe pas de meilleure ni de plus cruellement éloquente !

 

Serge Baccino

Le voyage astral (Vidéo)

Dans la série : « La psychologie ésotérique, qu’est-ce que c’est ? »
Johnny vous présente sa troisième vidéo, intitulée « Le voyage astral »

Le dédoublement y est ici traité selon l’enseignement de la psychologie ésotérique.
Une version certes plus « technique » du sujet mais qui a l’avantage d’offrir plus de « matériaux » à la réflexion personnelle.

 

 

 

 

Eros

Contrairement à la croyance populaire, Éros n’est pas le dieu de l’amour mais le nom donné à une Force puissante qui fonctionne un peu comme le moteur de l’âme humaine. Éros, c’est LE PLAISIR, tous les plaisirs. Et pas seulement sexuel, ce dernier n’étant qu’un centimètre marqué puis retenu sur une ligne de plus d’un kilomètre ! Le plaisir est la principale motivation d’une âme : sans plaisir, il ne peut y avoir de véritable créativité, de profit, d’amour, de paix et de joie. Même celui qui ne le réalise pas, recherche le plaisir dans ses pensées, ses paroles et ses actes.

Toutefois, le fait même que cette recherche soit menée d’une manière généralement inconsciente donne souvent lieu à des créations mentales dont le plaisir est justement absent. Ne pas réaliser ce que l’on cherche vraiment revient à ne trouver que des déceptions. Pour trouver une chose, encore faut-il connaître un minimum cette chose recherchée.

La plupart des gens sont blasés, déçus par nature ou même défaitistes. Cela provient non seulement de l’absence de réel plaisir dans la vie mais surtout, de l’absence de reconnaissance et de réalisation que le plaisir est la seule chose qui est vraiment recherchée par l’âme humaine. Accepter le motif profond de toutes recherches (le plaisir) revient à se rendre apte à le rencontrer dans les divers domaines de la vie. Vous ne pouvez souffrir vraiment que dans les domaines de votre existence terrestre où le plaisir est absent.

 

L’éducation, la morale, l’éthique et les diverses croyances religieuses se sont données le mot pour condamner unanimement le plaisir. Comme s’il s’agissait d’une chose vile, sale, égoïste ou sans intérêt. Les gens tendent à reconnaître que «rechercher le plaisir» est une marque d’immaturité qui laisse supposer la présence d’une personnalité superficielle et égoïste. En fait, le véritable égoïsme consiste à attendre des autres qu’ils satisfassent des désirs que nous n’osons pas nous avouer et encore moins assumer.

L’essentiel de nos frustrations proviennent du fait que nous n’osons pas satisfaire nous-mêmes nos désirs. Désirs qui TOUS, sans aucune exception, visent à l’obtention de plus de plaisir.

Généralement, par peur du regard d’autrui et du jugement sans pitié qui va l’accompagner immanquablement. Le plus amusant, c’est que tous ceux qui recommandent aux autres de se priver de certains désirs jugés par trop immatures ou immoraux, deviennent ensuite tributaires de ces mêmes autres, attendant qu’ils satisfassent leurs attentes frustrés. En effet, celui qui interdit aux autres une chose ne saurait se la permettre à lui-même et conserver en même temps toute sa crédibilité aux yeux du public.

 

C‘est pour cela que l’église catholique romaine s’est rendue tristement célèbre du fait des dérapages de ses ministres supposés se soumettre à des vœux de célibat aussi inhumains qu’improbables, de toute façon. La prochaine fois que vous exigerez ou attendrez quelque chose d’un(e) autre, posez-vous cette très virile question :

« En interdisant une chose à quelqu’un d’autre, ne vais-je pas me punir ou me restreindre moi-même, dans un proche futur ? »

Si vous vous sentez ensuite un peu con sur les bords, évitez alors d’interdire quoi que ce soit !

 

Serge Baccino

Le Symbole et le Diabole

symbole-OuroborosLe mot symbole vient du grec sin bolein qui signifie « qui va dans le même sens. » Sont symboliques toutes les formes mentales, objets et individus, qui incarnent parfaitement une idée (tout ce qui va dans le même sens que ce que l’on désire exprimer, donc.)

Le contraire du symbole est le « Diabole », dont on a fait le mot « diabolique. » Ce mot vient de dia bolein qui signifie « qui va dans le sens contraire » (ou opposé.)

Exemple de Diabole

Symboles5Dire à une personne qu’on l’aime et lui filer une gifle ! Pour être équilibrée, la vie d’une personne doit être symbolique. Autrement dit, son comportement, ses actes et sa façon de vivre doivent être en conformité avec ce quelle pense, sent et énonce couramment. Nombreux sont ceux qui se prétendent spirituels mais qui se conduisent pourtant tels de véritables cochons !

On dit que l’on reconnaît l’arbre à ses fruits et non à ses prétentions. Il semble que cette maxime soit pétrie de bon sens. Le mensonge naît de l’incapacité à vivre en concordance avec ce que l’on énonce ou prêche. Surtout aux autres !

 

Symboles6Lorsqu’une personne réalise avec effroi qu’elle est incapable d’assumer un quelconque idéal, elle réagit généralement en mentant. Il est plus facile de ne pas admettre une disharmonie que d’y remédier avec courage et opiniâtreté. Ce choix de la facilité, du chemin de la moindre résistance, semble séduire la plupart de nos contemporains. La notion de symbole est très précieuse en ésotérisme, car elle s’avère le plus sûr garant de notre discernement. Il est possible de connaître les autres en fonction de leur capacité réelle à assumer leurs prétentions, c’est un fait, mais il est bien plus instructif de s’observer soi-même et dans le même but !

 

Un dernier point qui a son importance aux yeux des psy éso qui travaillent beaucoup avec les énergies… Selon que votre vie sera Symbolique ou Diabolique, votre mental bénéficiera d’une polarité ou bien d’une autre. Pour simplifier, en affirmant plus que ce que vous n’êtes capable de vivre, vous transformez la polarité mentale et devenez « moins » (-)

En affirmant autant que vous vivez, vous conservez un mental puissant et polarisé sur le « plus » (+) C’est de l’imparfaite compréhension de cette loi énergétique que les Mystiques, peut enclins à l’étude mais versés dans l’émotionnel, ont tiré cette idée que nous devons à tout prix demeurer « positifs? » A méditer !

 

Serge Baccino

Le Moi-Idéalisé

Lorsqu’un individu se sent incapable de supporter ses travers ou son manque de confiance en soi, il a tendance à fantasmer à son propre sujet. Pour tenter de nier les limites supposées de son «moi» réel (celui qui existe et se manifeste, que ça lui plaise ou non), il s’invente donc un «moi» de procuration, bien plus convaincant et qui est supposé masquer certaines limitations proprement insupportables et relatives au fonctionnement usuel du «moi» réel.

Le Moi-Idéalisé est différent de l’idéal : le premier est là pour nier ce qui existe et qui est déplaisant, tandis que le second (l’idéal) est une promesse de devenir, un but qui nous fournit l’énergie morale ou psychologique nécessaire à son actualisation future. Il est heureux d’avoir un idéal, à condition que ce dernier puisse être à la mesure de nos capacités !

 

L‘idéal est toujours à la mesure des véritables possibilités du «moi» réel tandis que le Moi-Idéalisé ne l’est jamais. Pour atteindre un idéal quelconque, il est fortement conseillé de ne pas tenter d’éluder purement et simplement tout ce qui pourrait empêcher de l’atteindre. Parmi ces choses, la sensibilité, l’intuition et… le plus élémentaire bon sens ! Si vous désirez vérifier ce qui, en vous, appartient à vos idéaux légitimes et sains et ce qui relève du Moi-Idéalisé, il suffit que vous fassiez ce test très simple :

Si vous pouvez incarner et donc assumer votre idéal, alors il s’agit bien d’un véritable idéal humain. Si vous ne pouvez pas parce que vous n’en avez ni les moyens, le pouvoir, la force et les capacités, alors vous êtes devant un superbe exemple de Moi-Idéalisé !

 

Serge Baccino