Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Le Spiritisme

SpiritismeIl s’agit d’un état d’esprit qui consiste à inclure ceux qui sont morts dans la vie de tous les jours, de les considérer comme étant toujours vivants et aptes à s’exprimer à la moindre occasion. Cet état d’esprit repose sur la prémisse discutable que ceux qui sont « morts à la Terre » connaissent un état enviable qui leur permet de tout connaître au sujet des « vivants » (les terrestres.) S’il suffisait de mourir (quitter son corps) pour atteindre un état de conscience limpide ainsi que de grands pouvoirs spirituels, on est en droit de se demander ce que les âmes viendraient faire sur Terre ! Il suffirait de rester « mort » (ou non encore vivant) pour devenir un Guide ou un Maître Spirituel !

En réalité, à la lumière de certains de ces « contacts », il est aisé de réaliser que « nos morts » ressemblent SINGULIÈREMENT à « nos vivants » ! Ils semblent conserver les mêmes traits de caractère, les mêmes soucis et, surtout, les mêmes LIMITATIONS MENTALES.

 

Spiritisme2Quand il s’agit bien de l’âme de nos chers disparus ! Chercher « hors du corps » et chez ceux qui ne sont plus sur Terre, des solutions à des problèmes qui impliquent le corps et la vie terrestre, revient à rechercher, en Afrique du sud, un terrain constructible pour avoir une maison en France. Évidemment, ceux qui ne sont plus parmi nous et dans un corps de chair, sont toujours vivants et conscients ! Certains sont même aussi… « particuliers » que de leur vivant, si nous pouvons dire.

Le fait de « mourir » n’octroie ni l’omniscience, ni l’omnipotence. Quitter son corps, cela revient à se défaire de l’état d’esprit général par le biais duquel la conscience individuelle de départ (ou Soi naturel) avait choisi de s’exprimer pour un temps, et c’est tout.

Ne plus avoir de corps, revient donc à ne plus « faire corps » avec l’état d’esprit dont il n’était que le simple support vivant et conscient. (ne plus être lié à lui.) A méditer, Non ?

 

Serge Baccino

La Maîtrise

JoieQue pourrait bien maîtriser l’homme si ce n’est le fonctionnement anarchique de son propre esprit ? Si l’esprit ne peut s’empêcher de remuer sans cesse (karma chitta, en sanskrit) rien ne l’oblige à ne former que des idées brouillonnes, négatives ou déplaisantes ! L’esprit est comparable à un enfant qui ne peut s’empêcher de jouer : pour éviter qu’il ne se blesse, on lui donne des jouets inoffensifs. Laisser toute liberté à l’esprit revient à placer un enfant dans un magasin de porcelaine et de lui dire de jouer librement ! Attention à la casse !

Pour certains, la maîtrise consiste à « agir » sur les circonstances ou les événements extérieurs, c’est-à-dire sur les autres individus et sur leurs agissements. Rien n’est plus dangereux que cette vision totalement immature ! A ce jeu là, on s’épuise rapidement et on se transforme en un immonde tyran détesté de tous.

 

Les autres n’ont rien à voir avec notre façon d’employer le pouvoir créateur de l’esprit. Si nous créons une bombe, elle nous pètera à la figure car cette bombe n’existe en fait que dans notre mental et en esprit.

Celui qui réalise que son mental est créateur et qu’il n’appartient qu’à lui de ne donner naissance qu’à des formes spirituelles positives, celui-là est déjà un Maître.

 

Serge Baccino

Le Processus de Réforme Psychologique (P.R.P.)

Avant de se transformer dans l’espoir de maîtriser sa vie et de prétendre à plus de bonheur, il est primordial de franchir, en pleine conscience, les trois premières étapes préliminaires.

La première étape consiste à PRENDRE CONSCIENCE que quelque chose ne va pas. En effet, celui qui n’a pas conscience d’un problème, n’a AUCUNE RAISON valable de rechercher une solution.

La seconde étape consiste à LOCALISER, avec précision, les formes mentales qui induisent de la souffrance. Pour réformer un état d’esprit, encore faut-il posséder un matériau sur lequel appliquer une action.

La dernière étape consiste à ACCEPTER la réalité ponctuelle de la présence d’un état d’esprit destructeur. Celui qui refuse d’accepter un problème, refuse du même coup de voir sa solution apparaître dans sa vie. Les deux allant toujours de pair.

 

Passées ces trois étapes, le Processus de Réforme Psychologique (P.R.P.) peut alors s’amorcer. Il consiste à REMPLACER les idées fausses, morbides et génératrice de souffrances, par LEUR CONTRAIRE (des idées saines, qui correspondent véritablement à nos désirs et génératrices de plaisir.)

L’Art de l’Alchimie Mentale consiste à opposer le positif au négatif, non à nier ce dernier ou à tenter de l’éluder (encore moins de se focaliser dessus.)

L’énergie (de la Force Vitale) suit toujours l’attention mentale.

Après être devenu CONSCIENT de tout ce qui ne va pas dans le mental, il faut absolument polariser son attention sur l’inverse, c’est-à-dire tout ce qui est bon et souhaitable pour soi. Dans ce genre de processus volontaire, il est bon de réaliser à quel point nous prêtons généralement attention à tout ce qui se produit dans le mental d’autrui ! Trop se soucier de ce que pensent les uns et les autres revient à PERDRE DE L’ÉNERGIE, de cette même énergie qui est censée produire notre bonheur !

A quoi sert le P.R.P. au juste et qui concerne-t-il ?
Il existe trois niveaux, en ésotérisme :

1. L’étude théorique des lois et des principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit. Elle concerne la plupart des chercheurs de vérité.

2. La mise en pratique de ce qui a été préalablement étudié. On trouve, ici, déjà beaucoup moins de monde ! 🙄

3. La Réforme globale et définitive de l’outil principal qui sert à étudier et à mettre en pratique : Notre propre mental ! Là, ça devient carrément désert !

 

samskara2Nombreux sont ceux qui croient que le seul fait d’étudier l’ésotérisme et de pratiquer ce qu’il propose, suffira à les transformer comme par magie ! En fait, l’ésotériste de base est très instruit, il a vécu pas mal de choses intéressantes, mais s’il avait un état d’esprit général « X » au départ, il conservera ce même état d’esprit « X » à l’arrivée. Ou lorsqu’il se supposera arrivé, plus exactement.

La seule façon de changer, d’évoluer ou de carrément se transformer, c’est de s’attaquer directement à nos limites mentales. S’instruire est utile mais ce ne sera jamais en s’ajoutant plus de connaissances, que l’on deviendra libre et heureux mais en retirant tout le superflu ainsi que le morbide.

 

Serge Baccino

Programme mental

InconscientContrairement à la « programmation mentale » qui est généralement inconsciente (puisque la personne désire ignorer pourquoi elle agit comme elle le fait), un « programme mental » est toujours conscient, c’est-à-dire construit en toute connaissance d’un but particulier poursuivi. Par exemple, une personne peut concevoir le programme qui consiste à se connaître et à comprendre le sens de son comportement dans certaines situations. Le plus puissant et le plus bénéfique des programmes mentaux, consiste à se réformer psychologiquement.

Cette réforme ne vise pas à « augmenter » le degré de liberté mais à réduire le nombre de schémas mentaux qui empêchent cette même liberté de s’exprimer en tout temps et en tous lieux.

L’homme n’a rien à « s’ajouter » mais énormément à se soustraire !
Il doit « lâcher du lest » pour s’alléger, trouver la cause des diverses souffrances qui le privent de bonheur, d’amour, de paix, de joie et, surtout, de plaisir.

 

Serge Baccino

Le Plaisir

planete terre-femmeEn psychologie ésotérique, le plaisir est nommé Éros. Éros n’est pas le dieu de l’amour mais une force qui se comporte un peu comme le moteur de l’âme humaine. L’homme recherche toujours le plaisir, qu’il en soit conscient ou pas. Nier le plaisir revient donc à nier l’un des principaux attributs de l’âme. L’âme (ce qui nous anime, pensées et émotions) recherche le plaisir sans même réaliser que c’est elle qui le produit ! (Ou qui devrait le faire.) En effet, ce n’est pas le plaisir qui induit les processus mentaux, mais l’inverse ! Ce que nous pensons, à longueur de temps, génère immanquablement des sentiments et des émotions. Chaque pensée possède toujours un sentiment connexe, c’est-à-dire un sentiment qui lui est intimement relié.

Les mêmes pensées qui se répètent, produisent donc la répétition des sentiments qui leur correspondent. C’est dans la nature d’un sentiment que se trouve le plaisir ou la souffrance. Une âme qui recherche le plaisir est donc comparable à une voiture qui cherche un véhicule.  Attendre que le plaisir se manifeste est le meilleur moyen pour en être définitivement privé. Choisir les pensées qui produiront les sentiments les plus plaisants est le meilleur moyen pour connaître le plaisir.

 

magie tantriqueManque de chance, le plaisir est considéré comme un sujet tabou (presque honteux) par la majorité des hommes et des femmes de notre époque. Certaines connotations (issue de schémas propres à la religion ou à la morale sociale) ont fait beaucoup de tort au plaisir.
Apparemment, le plaisir est synonyme de luxure, d’inconvenance et d’égoïsme. A croire qu’il est impossible de ressentir du plaisir sans violer quelque loi ou sans nuire à autrui ! Les réactions souvent agressives et toujours disproportionnés de la jeunesse actuelle à ce propos, est symptomatique d’un problème que leur ainés, en leur temps, ont refusé de traiter.

Le plaisir est souvent associé au désir. En fait, les désirs visent surtout l’obtention du plaisir : lorsque le sentiment de plaisir augmente, les désirs diminuent d’autant, et inversement. Ceux qui recherchent le plus de plaisir sont donc aussi ceux qui sont le moins capables de les satisfaire vraiment. Le contraire du plaisir est la souffrance. Souffrance qui apparaît lorsque disparaît le sentiment de plaisir.

Contrairement à la croyance des bouddhistes modernes, les désirs ne sont pas à l’origine de la souffrance : ils représentent simplement une tentative avortée pour compenser l’absence de réel plaisir. Moins il y a de plaisir, plus il y a de désirs, c’est évident. La souffrance naît de la présence, en notre mental, de pensées, d’idées de croyances ou de superstitions génératrices de souffrance morale. Le seul désir authentique et vraiment générateur de plaisir, c’est le désir du plaisir.

 

Serge Baccino

La Joie

JoieLa joie n’est pas le contraire de la tristesse, et elle ne repose sur RIEN d’extérieur et ne possède aucun contraire (il n’est pas question ici du sentiment purement humain de joie.) La joie est également un état d’Être, un des quatre grands états (avec l’amour, la paix et le plaisir) et un attribut naturel et spontané de la conscience. Certains mouvements de l’esprit peuvent, il est vrai, donner naissance à quelques sentiments heureux ou agréables, mais comme l’esprit remue sans cesse, il arrive toujours d’autres formes mentales qui produisent des sentiments différents voire inverses.

Ce n’est pas l’esprit qui peut produire une joie constante, mais bien la conscience de soi qui elle, ne varie jamais.

D’un point de vue purement technique, ceux qui ont fait l’expérience de cet état précisent que l’énergie de la Joie semble partir du nombril (ou du second Chakra) et remonter avec puissance en direction de la gorge. C’est d’ailleurs ce qu’a expérimenté, personnellement, celui qui écrit présentement ces quelques lignes.

 

Serge Baccino