Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Les Schémas Compulsifs

Dans le mental d’un individu sont dessinés tous les a priori, les croyances et les certitudes qui lui permettent de lutter contre toute idée de dépendance pouvant induire un sentiment de manque de liberté. Le but du schéma (l’idée de base) est de prouver cette différence et cette séparation, nécessaire au « moi » pour qu’il se sente exister en tant qu’entité distincte de tout le reste. Mais par ailleurs, comme chaque individu ressent le besoin d’être aimé et reconnu pour ce qu’il est, ce besoin pousse chacun vers les autres et génère ainsi un sentiment de dépendance à autrui.

C’est pour nier la présence d’un tel sentiment de dépendance que l’ego ou « moi » affecte un comportement irrationnel qui consiste à devenir agressif avec tout ce dont il croit dépendre. La compulsion d’un schéma mental provient de ce sentiment de dualité que connaît le « moi » : Tandis qu’il croit avoir besoin des autres pour exister en tant qu’individu distinct, il ressent de l’aversion pour cette même dépendance.

 

cigaretteExemple de schéma compulsif : Un homme ne se sent pas aimé par sa femme et il lui en veut pour le sentiment de carence affective qui en résulte. Pour tenter d’annuler ce sentiment, il devient tyrannique en lui réclamant plus d’attention que ce qu’elle est capable de lui offrir, ce qui produit un effet contraire. Moins la femme l’aimera, plus le mari sera malheureux et tentera compulsivement de remédier à ce sentiment de manque.

Un cercle vicieux autogène (qui s’entretient lui-même) s’installe, qui donnera, en fin de compte, le résultat suivant : La femme finira par haïr son mari, et ce dernier haïra sa femme à cause de ce qu’il juge être un manque d’amour. Bonjour l’ambiance ! Les schémas compulsifs nous privent de liberté, car ce sont eux qui décident puis agissent en nos lieux et place.

La compulsion nous pousse à être ce que nous ne sommes pas et à agir selon un état d’esprit qui n’est plus le nôtre. le mot « compulsif » évoque le fait d’être poussé et même forcé à réagir d’une certaine façon. La compulsion est ce qui nous rend malheureux et dépendant du dedans (schémas) et du dehors (les autres.)

 

Serge Baccino

La réalité

Notre « réalité » consiste en tout ce dont nous réussissons à être conscients. Elle résulte principalement du fonctionnement de nos cinq sens objectifs. En fait, il n’existe AUCUNE DIFFÉRENCE entre ce que nous supposons être bien réel et ce qui existe vraiment dans l’actualité (en fait et pour tous.) Par exemple, une femme peut penser que son mari la trompe : ceci est pour elle une réalité mais, dans l’actualité, il est possible que son mari lui soit toujours fidèle. Ce dont nous pouvons avoir conscience dépend donc de deux facteurs principaux, et forme notre réalité la plus immédiate :

* Ce que nous percevons à l’aide de nos cinq sens objectifs et…

* Ce que nous pensons et ressentons comme étant « réel », et qui consiste, en fait, aux mouvements créateurs de notre propre esprit (Karma Chitta, en sanskrit.)

 

Serge Baccino

Programmations mentales

egoL’esprit étant en perpétuel mouvement (Karma Chitta, en sanskrit), il génère du même coup un état naturel d’impermanence. Mais le «moi» humain s’effraie à l’idée de devoir se reconstruire sans cesse, voire se réviser régulièrement. Le «moi» a besoin de stabilité pour se sentir exister : il est donc l’ennemi naturel et définitif de toute forme d’évolution ou de changement. Dans l’espoir de contourner ce qui lui semble un problème, le «moi» tend à polariser son attention mentale sur certains concepts aussi précis que limités et ce, dans l’espoir de passer outre aux mouvances naturelles de l’esprit universel.

Comme l’énergie suit toujours l’attention mentale (et non la pensée), ces concepts se retrouvent saturés de force, ce qui les cimente et leur donne assez de poids pour demeurer statiques. Avec le temps, le «moi» finit par croire en ce qu’il a lui-même engendré ou inventé, par peur de devoir vivre vraiment. C’est de cette tendance qu’a le moi à refuser le changement (par peur de ne plus exister) que naît ce que les psychologues académiques nomment l’ego. Cet ego est censé protéger tout ce qui fait mine de menacer l’intégrité de la structure psycho-énergétique du «moi». Mais du même coup, l’ego devient synonyme de peur, de doute, d’anxiété, de remises en question, etc.

Pour mémoire, le mot ego signifiant « Je suis », le but est donc de se faire croire qu’il existe « quelque chose » de définitif, de stable et donc, de durable en ce «moi» et qu’il est donc naturel autant que louable de chercher à en protéger l’intégrité. Et qui dit protéger l’intégrité dit du même coup balayer d’un revers de main, toute idée d’évolution, synonyme de changement !

Avec le temps, se crée donc en le «moi» une sorte de « noyau dur » permettant à l’entité psycho-énergétique, de se percevoir comme quelque chose qui doit à tout prix demeurer en l’état mais pouvant, très accessoirement, s’affilier quelques changements mineurs au niveau périphérique.

 

ego2C’est donc cet ego qui se chargera de faire durer certaines conditions psychologiques qui permettent à une personne de se distinguer et de se sentir différente et séparée du reste de l’univers. Les programmations mentales s’appuient sur des schémas compulsifs (des idées-force qui poussent à) pour s’exprimer. Chacun des concepts du «moi» apparaît comme le tracé définitif d’un mode de raisonnement et de comportement. Il ne faut pas confondre les programmations mentales, qui limitent et conditionnent, avec les programmes mentaux, qui sont des instructions mentales que se donnent la conscience objective pour marquer en profondeur la subconscience. Les premières (programmations mentales) sont involontaires et inconscientes, tandis que les seconds (programmes mentaux) sont volontaires et de ce fait, nécessairement conscients.

Ces sujets passionnants (et bien d’autres) pour qui désire vraiment se connaître, sont étudiés dans les cours de psychologie ésotérique que que mon épouse et moi-même proposons, depuis des années, aux personnes qui veulent savoir comment fonctionne l’esprit et donc, leur propre esprit.

 

Serge Baccino

L’inconscient

Conscience4Nous ne possédons pas un inconscient personnel ou individuel : il n’en existe qu’un, il est collectif et consiste en un réservoir illimité de conscience. Une conscience relative aux processus mentaux, pas une conscience supérieure ou « sans pensées » ! Bien sur, chaque individu se confectionne une conscience par soi qui lui est propre, cela en élargissant indéfiniment son champ de perception jusqu’à englober d’autres prises de conscience. Le champ de perception s’élargit par les mouvements créateurs de l’esprit et par les prises de conscience (ou expériences) qui en résultent. En vérité, il n’existe qu’une seule Conscience, partagée simultanément par tous les corps (Shiva Sutra) mais lorsque les processus mentaux apparaissent et qu’il est possible d’en sélectionner certains au détriment des autres, alors les consciences secondaires ou personnelles apparaissent, du fait même de cette sélection, de cette identification et du sentiment de séparation qui en résulte.

L’inconscient est comparable au sable de la plage. Les consciences individuelles en sont les grains qui forment ce sable et lui permettent de s’exprimer en tant que tel et de s’expérimenter lui-même depuis Le Tout et/ou depuis La particule.

 

Serge Baccino

Un ancien secret de Vie (Archives)

Note: Cet article est typique de l’état d’esprit des psychologues ésotéristes : mes lecteurs les plus assidus et quasi amoureux de ce système de pensée, auraient donc intérêt à le lire et le relire plusieurs fois, car il exprime l’essence de l’Enseignement. Il a aujourd’hui de nombreuses années mais je pense qu’il conserve sa vigueur ainsi que sa fraîcheur des premiers jours.
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coeur-feuLes premiers ésotéristes, avant que ne se forment les diverses traditions humaines dont la principale fonction était de propager ou de répandre la connaissance initiatique au cœur des foules, découvrirent que la matière était en fait de l’énergie. Ils découvrirent que cette énergie était sensible à l’attention mentale ainsi qu’a la pensée humaine et qu’elle en présentait les mêmes attributs. Ces premiers ésotéristes comprirent que ce que nos sens nous font prendre pour de la matière solide n’est en fait que de l’énergie concentrée. Et cette énergie, concentrée ou non, ils la nommèrent l’esprit (du moins est-ce sa traduction française la plus fidèle), ce même esprit qui nous sert à formuler nos penser et à être conscients. Ils réalisèrent, émerveillés, que l’univers est constitué de formes mentales dont le degré de densité dépend exclusivement de la fréquence vibratoire des particules énergétiques qui composent ces mêmes formes mentales. Ils découvrirent que, de la matière à l’énergie pure ou esprit, tout n’est que vibration et que seule la fréquence de ces vibrations a le pouvoir de faire varier la Nature des choses et des êtres, expliquant du même coup la diversité des ces choses et de ces êtres. Une simple différence de fréquence vibratoire ! De cycles par seconde (c/c), de hertz, comme on dit désormais.

 

Cette première découverte fut vraiment fondamentale, car elle permit aux Lois spirituelles (de l’esprit, donc) de devenir accessibles à l’entendement humain. En effet, si l’univers est mental et formé d’esprit, alors l’esprit et le mental humain peuvent accéder à la plus haute forme de compréhension, de par leur Nature identique. Et à partir de cette Matéria Prima (matière première), de ce composant universel (l’esprit), il suffit à l’homme de hausser la fréquence vibratoire des particules d’esprit formant sa conscience individuelle, pour réussir à participer de toutes choses et donc de pouvoir connaître toutes choses intimement ou de l’intérieur.

L’homme, comme toutes choses, est fait d’esprit et la différence entre un homme et un autre homme se résume à la fréquence vibratoire de l’esprit qui forme les pensées et donne naissance aux émotions qui leurs sont intimement reliées (ou connexes.) Ceci permit à ces premiers initiés de notre monde, de faire une autre découverte fondamentale pouvant expliquer bien de choses.

Si un homme se résume à un ensemble de pensées, d’idées, d’habitudes, de croyances, de mémoires, etc., en faisant varier tout ceci et qui forme l’état d’esprit général d’une personnalité terrestre, on peut changer de personnalité, durant la vie terrestre. Du moins en théorie. Car dans la pratique, rien ne paraît plus difficile pour l’homme que de changer sa façon de penser et donc d’être, c’est-à-dire de penser autre chose que ce qu’il pense déjà et d’agir autrement qu’en conformité avec ce qu’il pense puis ressent.

C‘est d’ailleurs pour cela que cette notion typiquement Hindou de Karma, fut tout d’abord incorrectement traduite et, de ce fait, mal expliquée et donc, très mal comprise. Certes, l’état d’esprit peut s’affiner, s’améliorer ou s’enrichir, par exemple mais changer carrément d’état d’esprit demeure une chose apparemment improbable ou pour le moins difficile pour le commun des mortels. Pourquoi cela ? Pourquoi cette incapacité notoire ? Nous savons pourtant que la chose est POSSIBLE puisque d’autres êtres humains, avant nous, ont atteint ce stade évolutif enviable que nous nommons la Maîtrise. Les Maîtres sont d’anciens robots humains (programmés mentalement) devenus des individualités, à savoir des hommes et des femmes dont le mental à été libéré de son contenu aussi exclusif que compulsif et qui, de ce fait, ne peut plus être divisé (indivi.) En terme purement ésotérique, ils ne sont plus des personnes (de l’étrusque persona, qui signifie « masque ») mais des Soi (ce terme et tout ce qu’il implique est expliqué ailleurs et dans nos cours Privés par correspondance et ne doit jamais être écrit au pluriel.)

 

corps3Les premiers initiés ou Maîtres comprirent rapidement le problème : ce que nous appelons un être humain (ou une personnalité incarnée) n’est en réalité qu’une façon de penser qui se produit et s’exprime par le biais d’une forme mentale solide ou terrestre nommée corps. Cette forme mentale – qui présente un état d’esprit invariable – la délimite dans le temps (elle ne dure pas) et dans l’espace (elle ne peut se produire qu’à un endroit à la fois) et la rend de ce fait unique.  Mais cette forme mentale qui a pris corps, ne peut ni évoluer rapidement ni même changer, car si elle le faisait, cela reviendrait pour elle à ne plus incarner ce qu’elle est (son programme intime), à ne plus exister et donc, à mourir. Or, cette forme mentale qui a pris corps ou qui est « incarnée », n’est pas capable de se distinguer d’elle-même. Autrement dit, elle est consciente au travers de ses programmes mentaux et non pas outre ses programmes mentaux ou malgré eux. Il n’existe rien, au départ, qui puisse se distinguer et observer la partie mentale programmée afin de juger de sa valeur, de son utilité et de son actualité.

Lorsque une personnalité humaine non-libérée de son identification totale à l’ensemble de ses processus mentaux dit « moi », ce n’est pas une véritable conscience d’être et d’exister qui s’exprime de la sorte mais un ensemble plus ou moins hétéroclite d’idées, de concepts, de croyances, de préjugés et de peurs. Il s’agit en fait d’un état d’esprit général qui s’exprime ou cherche à s’exprimer afin de mieux manifester sa nature, ses attributs ainsi que ses limites exactes. Lorsqu’une personne (un robot humain, donc) commence à observer les mouvements de son propre esprit ainsi que les effets que ces derniers ont sur ses émotions et l’ensemble de son comportement, elle développe, sans s’en rendre compte, une seconde conscience et ce, du simple fait d’essayer de s’observer penser vivre et réagir dans sa vie de tous les jours.

Pour présenter la chose plus simplement, le seul fait de désirer sincèrement s’observer vivre et réagir, oblige le mental à se scinder en deux afin de permettre au processus d’observation de se produire. D’un point de vue purement technique, la partie qui se borne à observer est la conscience sans pensées (Le Soi), tandis que la partie observée consiste en tout le reste, en tout ce que contient, accueille ou produit cet énorme « chaudron » qu’est le mental humain. Ainsi, lorsqu’il est question d’évolution, d’illumination, d’Éveil, d’Ascension ou de tout autre expression ésotérique de ce genre, cela s’applique et ne peut s’appliquer  qu’à la conscience, à Cela qui observe les mouvements de l’esprit et qui en demeure distinct et détaché et non au contenu formel du mental humain (le moi.)

Évoluer revient donc à faire grandir cette Conscience de Soi qui ne dépend plus des processus mentaux ou des sens objectifs pour exister et se produire.

Ceux auxquels nous faisions allusion, plus haut, les fameux Maîtres, sont donc des êtres humains ordinaires, comme nous tous, mais qui ont réussi à se distinguer de l’ensemble de leurs processus mentaux puis à ne plus s’identifier à leurs mouvances constantes (Karma Chitta, en sanskrit) et aux incessantes modifications de l’esprit (Vritti.)

 

Les premiers Initiés, ceux que nous nommons affectueusement les premiers Maîtres Spirituels, comprirent cette vérité mais remarquèrent également que ceux d’entre eux qui réussissaient à ne plus s’identifier au contenu de leur mental (Manas) ainsi qu’aux incessant mouvements de l’esprit en eux (karma Chitta) obtenaient des effets secondaires (Kriya) qui ne semblaient pas liés au Processus de Réforme Psychologique (P.R.P. voir ce terme dans nos autres articles) en lui même. En effet, plus que de se montrer conscients de ce qui se trouvait dans leur esprit, les Maîtres remarquèrent que cette conscience aiguë qu’ils avaient développée d’eux-mêmes, pouvait s’étendre, se mêler à celle d’autrui et permettre les manifestations sporadiques ou même constantes de certaines qualités ou facultés aussi surprenantes qu’inattendues.

De nos jours ou, du moins, depuis quelques centaines d’années, nous avons pris l’habitude de désigner ces qualités qui apparaissent souvent spontanément lors du Processus de Dés-identification (ou de Libération), par les termes facultés psychiques. Durant les siècles qui nous séparent du Moyen-Âge, des millions de chercheurs de lumière, réussirent à s’abuser et à abuser les autres au sujet de leurs intentions véritables. Ce n’était pas vraiment la Lumière (compréhension, savoir, sagesse, etc.) du Royaume évoquée par le Maître Jésus, que recherchaient ainsi ces personnes, mais le pouvoir. Or, les premiers Maîtres découvrirent que SEUL le moi humain (nous dirions aujourd’hui l’ego) se sent à la fois faible, pauvre, isolé et en perpétuel danger de mort (les évènements de la vie tendent à changer son caractère et donc, son contenu formel.) Lui seul peut donc ressentir le besoin d’obtenir plus de pouvoir ! C’est si logique, en vérité !

 

 

pouvoir sur autrui-influenceIls comprirent donc que tous ceux qui recherchent le pouvoir ne peuvent pas être de véritable êtres humains (des Soi-Conscients) mais bien des « robots de chair« , inconscients de leur nature véritable (l’esprit) et surtout désireux de… Ne pas mourir ! Et pour ne pas mourir (= être transformé) le robot humain doit avoir le sentiment de contrôler sa vie et, si possible, celle des autres robots humains susceptibles de remettre en question sa souveraineté. Seulement voilà : aussi longtemps que c’est le robot humain qui vit et s’exprime, l’Homme Intérieur ou Véritable, c’est-à-dire LA CONSCIENCE DE SOI (ou Christ), ne peut pas vivre et s’exprimer.

Plus près de nous, nous trouvons des allusions très nettes de ces connaissances précieuses dans la Bible Chrétienne. A noter que pour un psy éso, avant de devenir un livre religieux, la Bible était un Manuel de psychologie ésotérique dont se servaient les ésotéristes pour avancer dans leurs études des lois et des principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit. On prête à Jésus des expressions telles que celles-ci :

 » A moins de renaître d’eau et d’esprit, nul ne peut voir le Royaume des Cieux. « 

Ou encore :

 » Cherchez d’abord le Royaume des Cieux et sa Lumière et tout le reste vous sera donné de surcroît. « 

A l’évidence, renaître d’eau et d’esprit (ou d’eau et de feu, selon les versions), signifie « installer de nouvelles pensées et de nouvelles émotions connexes. » Quand au second verset, voici une interprétation qui devrait vous intéresser :

« Essayez de devenir tout d’abord conscients de qui vous êtes vraiment et vous verrez que vous n’aurez alors plus besoin de rechercher ce qui vous fascine tant et qui découle tout naturellement de cette conscience aiguë de vous-mêmes… »

(Le Royaume des Cieux et sa Lumière.)

 

Les premiers Maîtres, littéralement fascinés par les lois spirituelles, mirent au point des méthodes et des techniques puissantes et accessibles à tous pour développer la conscience de l’être (Iéshua, en Hébreu) et faire diminuer la conscience objective, c’est-à-dire celle relative aux sens et aux mouvances mentales. Faites le rapprochement qui s’impose entre ce que vous venez de lire et ce célèbre verset Biblique, attribué à Jean-le-Baptiste :

 » Il faut que je décroisse afin que Lui puisse croître« 

Au fil des siècles, ces techniques furent simplifiées, améliorées et finirent par devenir l’héritage culturel d’individus semi-légendaires connus sous le nom générique de Rishi. Les Rishi apparurent publiquement (se firent connaître, en fait) en Inde, la première fois. Le nom de Rishi leur fut attribué plus tard par les Hindous mais ces êtres n’appartenaient pas à ce peuple. Leur peau était blanche, leurs yeux clairs et ils portaient de longs cheveux en nattes ou tressés blonds ou châtains clairs. Les Rishi formèrent les premiers Siddha ( êtres parfaits, dans le sens de parfaitement eux-mêmes) qui à leur tour, donnèrent naissance à une philosophie issue de leur propre capacité à comprendre puis à partager l’enseignement originel.

Les premiers Siddha écrivirent les Shiva Sutra, véritable Monument de connaissance et de sagesse appliquée, des textes qui furent ensuite considérés comme sacrés par le peuple et qui, d’un point de vue historique, représentent les bases premières (et vérifiables pour les inquiets et maladifs des sources) de la psychologie ésotérique. Malgré des individus illustres tels que Patanjali qui fut un Siddha capable d’adapter la connaissance des Rishi afin que les plus lettrés puissent y accéder et ressentent l’envie de se réformer, ce qui était devenu Le Shivaïsme du Cachemire (ou Kashmir) n’a jamais  réussi à percer et à être connu, accepté et considéré comme le patrimoine humain indéniable qu’il a toujours été.

 

Pouvoir3Il est facile de comprendre les raisons qui poussèrent ceux qui dirigeaient l’Inde, à cette époque, à bouder avec application l’enseignement originel des premiers Maîtres. Il est difficile de combiner luttes des castes et esclavage psychologique (les Gourous de l’époque des Rishi) avec un sens inné de la fraternité humaine issue du PARTAGE de la connaissance et de la vérité concernant les choses et les êtres. Bien évidemment, les plus farouches opposant aux Rishi puis à leurs successeurs, les Siddha, furent les instructeurs spirituels et autres gourous de l’époque ! (Cela se passait, je le rappelle, il y a six mille ans, environ.)

Il est difficile d’asseoir son autorité de Guru (en sanskrit) sur son disciple et de faire durer ses études toute sa vie afin de le forcer à devenir l’esclave de son instructeur, tout en lui apprenant qu’il peut devenir libre, heureux et épanoui en très peu d’années terrestres ! A cette époque, l’enseignement spirituel était sous l’autorité absolue de la caste des Guru, à savoir de ceux qui étaient censés relier (racine « gur« , en sanskrit) le « moi » de l’élève à son « Soi« , représenté par Shiva à cette époque. Et sous prétexte de suivre scrupuleusement les moindres directives de son Guru chéri et adoré, le disciple se transformait en véritable souillon et devait subvenir aux moindres désirs de son maître et dieu et, le cas échéant, satisfaire certains de ses penchants sensuels. Bref ! Rien de très surprenant de la part d’êtres humains conduits par leurs passions mais faisant mine d’apprendre aux autres comment les dépasser !

Face au manque d’intérêt réel pour leur enseignement, les Rishi se retirèrent sur les montagnes puis disparurent de la surface de la Terre. Du moins aux yeux du vulgaire (= « Qui ne se fie qu’aux apparences. ») A leur tour, lorsque les premiers Siddha virent le peu d’enthousiasme pour leur philosophie, ils essayèrent, inspirés en cela par des intentions louables mais naïves, d’adapter une fois encore, une fois de trop, l’enseignement originel. Le résultat fit que quelques chercheurs de Lumière furent plus enclins à trouver refuge auprès de leur sagesse et de leur bonté naturelle, mais l’enseignement originel venait de « s’assoupir », endormi sous le poids de multiples tentatives de rendre la vérité accessible à tous tout en ménageant la susceptibilité du pouvoir en place (les castes supérieures, en particulier, les Brahmines.)

De nos jours, il existe toujours un courant initiatique originaire de l’enseignement des premiers Siddha (le Siddha Yoga) mais tout en le respectant, les psychologues ésotéristes tiennent à se distinguer de lui, car leur version des choses et des êtres diffèrent sensiblement. Cela dit, les traductions Anglaises et Françaises des ouvrages de Swami Muktananda qui fut le dernier chef de file de la lignée des Siddha, demeurent à ce jour sans doute les plus précises et donc, les meilleures au monde. Je parle des traductions, pas nécessairement de l’interprétation ponctuelle qui les accompagne.

 

Mon but n’est pas de critiquer le travail des autres mais de préciser que les psy éso demeurent séparés et distincts de ce même travail, tout aussi extraordinaire et plus que respectable qu’il puisse être par ailleurs. J’espère la chose clairement et définitivement entendue. Ainsi ce termine cet article sur Un ancien secret de vie, qui est en fait l’origine et le fondement de l’enseignement de la psychologie ésotérique.

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Bien cordialement à tous ceux qui liront ce texte empreint de la Présence de nos Frères Ainés. Puissent-ils être conscients du RESPECT et de l’admiration qu’ont pour eux les véritables initiés de la Terre, qui savent exactement ce que les hommes d’aujourd’hui leur doivent, en vérité…
Serge Baccino

Les trois ciels

corps psychiqueSelon les anciens psychologues ésotéristes, il existerait Trois ciels, c’est-à-dire trois formes de réalités et de prises de conscience différentes. Le premier ciel ou espace mental personnel, se compose de tout ce qui se trouve dans notre mental ou encore, « dans notre tête », comme on dit vulgairement, qui compose notre réalité personnelle et à laquelle n’accèdent généralement pas les autres individus, sauf si nous acceptons de partager honnêtement et librement son contenu. Les personnes qui fréquentent généralement les lieux virtuels d’échange tels que les forums, les sites et les salons de t’Chat et qui désirent seulement « partager » leur savoir (sic), sont en réalité des personnes qui désirent être rassurées quand à la valeur réelle de leur propre monde intérieur. Raison pour laquelle le terme de « partage » ou « d’échange » spirituel, est perçu d’un œil inquiet par les psy éso.

Le second ciel ou espace mental collectif, est composé par tout ce qui se trouve à l’extérieur et autour de nous : c’est la réalité extérieure, sociale et collective. On parle aussi  » d’actualité.  »

 

psychologie2Le troisième ciel est formé par la réalité intérieure ou spirituelle : c’est l’actualité cosmique, ce qui existe en fait. Cette forme de réalité là diffère énormément des deux premières, car elle est relative aux lois et aux Principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit. Autrement dit, à ce niveau de réalité, ce qui se passe correspond uniquement à ce qui PEUT se passer effectivement et en accord avec les Lois en présence (concernées.)

La plupart des gens ne fonctionnent qu’à partir du premier ciel, c’est-à-dire qu’ils vivent dans leur tête puis projettent leur réalité personnelle vers l’extérieur et les autres, tout en croyant fermement vivre une réalité collective et unanimement partagée (ce qui est rassurant pour eux.) Les personnes un peu moins conditionnées et surtout plus rationnelles, fonctionnent à partir du second ciel ou « espace mental collectif » et pensent généralement qu’il s’agit-là de la seule réalité possible, car se démontrant constamment elle-même (on appelle cela une réalité axiomatique.)

Ces personnes-là ne sont pas conscientes de l’incidence voire de l’ingérence régulière de la réalité personnelle : ils passent alternativement d’un degré de réalité à un autre, sans même le réaliser mais, au final, considèrent que seul ce qui se trouve au-dehors et qui est partagé par tous, consiste en l’unique réalité.

 

Enfin, il y a les individus qui participent de tous les ciels en même temps : l’accès au troisième ciel (le monde Nouménal, celui des causes) leur permet de sauter d’une forme de réalité à une autre et de tenir compte de tous les aspects d’un même sujet. Ils peuvent savoir ce qu’ils pensent d’une chose, ce qu’en pensent les autres et ils connaissent la vérité au sujet de cette chose. Ces individus sont appelés des initiés, car ils consistent en les prémisses d’un mode de fonctionnement mental qui, d’ici quelques décennies, sera celui de la plupart des êtres humains. Pour accéder au troisième ciel (ou espace mental spirituel), il faut être capable de considérer chacun des autres ciels comme étant complémentaire et nécessaire aux deux autres. Ne pas juger et ne pas chercher à se rassurer au sujet d’une hypothétique vérité cosmique, sont deux conditions essentielles pour pouvoir accéder à cette forme de prise de conscience supérieure.

Le troisième ciel a été nommé espace supramental par certains initiés modernes (nos deux cents dernières années.) Mais le Supramental véritable inclut, tout en les dépassant, chaque forme de réalité et ne s’attache à aucune d’entre elles. Le débat est ouvert et toutes les questions seront les bienvenues. Sur Facebook uniquement.

 

Serge Baccino