Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Actualité ou réalité ?

L‘un des sujets récurrents de la psychologie ésotérique est celui qui concerne la différence exacte existant entre l’actualité et la réalité. Nombreux sont ceux qui buttent sur ces deux concepts, surtout au tout début mais il est primordial d’en saisir pleinement les différences, ainsi que les diverses subtilités, surtout si on se prétend ésotériste et/ou si on se propose d’accompagner (aider, coacher) d’autres individus. Bien que ce sujet puisse mériter un plus long développement, attendu qu’il fait partie intégrante de nos Cours Privés par correspondance, je vais me contenter de placer ici un bref résumé de ce sujet passionnant qui « explique » pas mal de phénomènes physiques et psychiques apparemment « mystérieux. »

 

L’ACTUALITÉ

 

planete terre-femmeL’actualité est ce qui existe indépendamment de notre prise de conscience personnelle. Il s’agit de tout ce qui se passe à notre insu, sans que nous en soyons informés ou conscients. Dans l’actualité, les planètes tournent, des enfants naissent et des adultes meurent tandis que des avions décollent d’un aéroport ou d’un autre, de partout sur cette Terre. Mais nous ne sommes conscients que de cette réalité qui se résume à tout ce que nous sommes capables de percevoir, en nous et autour de nous. Pour les psychologues ésotéristes ou « psy éso », les choses vont un peu plus loin : Notre réalité personnelle peut être largement influencée voire conditionnée, par tout ce que nous croyons, par notre éducation, notre religion ou même nos peurs de certaines vérités qui pourraient déranger notre petit confort mental intime. Ainsi, n’est considéré comme réel que ce qui existe en fait, là, sous notre nez et que ça nous conviennent ou non, que cela correspondent à ce qui se trouve déjà dans notre tête ou pas. Les psychologues ésotéristes ne retiennent que l’actualité consciente, c’est-à-dire ce dont nous pouvons être conscients mais sans chercher à adapter cette actualité ou à la faire coïncider à nos critères individuels.

 

LA RÉALITÉ

 

Notre « réalité » consiste en tout ce dont nous réussissons à être conscients. En fait, il n’existe aucune différence entre ce que nous supposons « réel » et ce qui existe vraiment, dans l’actualité (en fait.) L’esprit étant créateur, tout ce que nous pensons et aussi réel pour nous que si c’était véridique ou si ça existait vraiment. En effet, comment être conscient d’une chose qui n’existe pas au moins pour nous et… En esprit ? Par exemple, une femme peut penser que son mari la trompe. Ceci est pour elle une réalité mais, dans l’actualité, c’est-à-dire concrètement, dans les faits, il est possible que son mari lui soit toujours fidèle. Ce dont nous pouvons avoir conscience, dépend donc de deux facteurs principaux, et forme notre réalité la plus immédiate :

 1. Ce que nous percevons à l’aide de nos cinq sens objectifs et…

2. Ce que nous pensons et ressentons comme étant « réel », et qui consiste, en fait, en les mouvements créateurs de notre propre esprit (Karma Chitta, en sanskrit.)

Seule l’actualité consciente (ce qui existe et qui n’est pas influencé par nos propres conditionnement mentaux) est intéressante et digne d’un réel intérêt, pour le psy éso.

(Extrait du Lexique de la Psychologie Ésotérique.)

 

Serge Baccino

 

Lord Francis Bacon (Extrait)

Voici un extrait des ouvrages de Sir Francis Bacon qui, au seizième siècle, fut Imperator (chef suprême) de l’Ordre de la Rose-Croix. Comme l’atteste une étude très sérieuse de ses écrits, c’est lui qui fut l’auteur des pièces de théâtre attribuées à Shakespeare.

Dans son livre qui fut publié sous le titre « Novae Atlantis » (« La Nouvelle Atlantide »), nous trouvons des preuves voilées qui mettent en évidence le rôle important qu’il joua dans la préparation du Manifeste rosicrucien publié en Allemagne entre 1610 et 1616. Dans les lignes suivantes, il définit ce que doivent être le désir et le besoin de connaissance pour un mystique digne de ce nom.

 

 

Bacon Francis« Mais la plus grande erreur de toutes consiste à se méprendre sur le but ultime de la connaissance; car certains ne sont poussés vers elle que par une curiosité naturelle et un tempérament avide de savoir ; d’autres, pour entretenir dans leur mental la variété et un certain plaisir ; d’autres, par ostentation et pour être bien considérés ; d’autres encore, dans un but d’émulation et pour la victoire ; beaucoup, par l’appât du gain ou pour gagner leur vie, et peu seulement pour se servir du don divin de la raison dans l’intérêt de l’humanité.

C’est ainsi que certains semblent chercher dans la connaissance comme un lieu de repos pour un esprit qui cherche ; d’autres, comme une promenade pour leur pensée vagabonde ; d’autres, comme une tour d’ivoire; d’autres, comme une forteresse ou comme une assise de l’autorité ; et d’autres encore comme un magasin de vente ou de profit au lieu d’une réserve dédiée à la gloire du créateur et à l’enrichissement de la vie humaine.

Mais ce qui doit rendre la connaissance digne et l’exalter, c’est une conjonction plus intime et plus stricte de la contemplation et de l’action ; une conjonction semblable à celle de Saturne, planète du repos et de la contemplation, et de Jupiter, planète de la vie sociale et de l’action.

Ici, cependant, par intérêt et action, nous ne voulons pas dire mise en pratique de la connaissance dans un esprit de lucre, car cela gêne l’avancement de la connaissance de la même manière que les pommes d’or lancées devant Atalante, qui se baissa pour les ramasser, la retardèrent dans sa course ».

 

 

Lord Francis Bacon

La culpabilité méthode moderne pour manipuler ?

Un sentiment de culpabilité feint et exprimé en présence d’un tiers, serait-il un moyen supplémentaire de manipuler nos proches ? Apparemment, cette seule idée devrait nous révolter, et pourtant ! Mais si cette méthode existe, nonobstant nos divers états d’âme, ne devrions-nous pas nous instruire à son sujet, ne serait-ce que pour vérifier si nous n’en faisons pas nous-mêmes les frais ? La psy éso nous enseigne que peu importe si la vérité peut s’avérer cruelle, blessante, traumatisante ou seulement perturbante : si on décide de nier ce qui est, sous prétexte que ça ne correspond pas à notre vision idéale des choses et des êtres, alors nous sommes en danger. En danger de nous abuser nous-mêmes, tout d’abord, puis d’aider les autres à le faire encore mieux puisque avec notre aide voire notre bénédiction ! Que pouvons-nous dire au sujet de cette méthode qui se sert de la culpabilité pour parvenir à certaines fins peu recommandables ?

Et d’abord, en quoi le fait de culpabiliser pourrait nous permettre d’influencer les autres à leur insu ? Pour répondre à ces questions, il faut partir d’une prémisse correcte et qu’il vaut mieux ne pas sous-estimer. Cette prémisse se résume au fait que, en l’occurrence, le sentiment de culpabilité est FEINT et non sincère et honnêtement ressenti. Ce qui change immédiatement la donne et induit les résultats du jeu avant même que ne débute la partie. Très bien, mais en quoi le fait de feindre la culpabilité pourrait-il nous être utile et s’avérer efficace ? Et efficace pour… Quoi ?

La réponse est évidente, surtout si on se souvient que la personne lambda n’a aucune envie de changer ni d’ailleurs assez de force et de volonté pour le faire ! N’étant pas disposée à changer ou à évoluer seulement, dans le domaine du relationnel, il devient alors bien plus aisé de comprendre l’importance d’une culpabilité feinte et renouvelable à volonté. Prenons un exemple concret.

 

Monsieur et Madame Comgeteplin ont un enfant de 17 ans qui est d’une rare fainéantise et qui n’a aucune envie de s’adapter à la vie sociale, professionnelle ou même familiale. Pour lui, vivre se résume à manger, dormir, jouer à la console de jeu sur la télé du salon et râler lorsque son jean dont la fermeture éclair touche ses genoux, n’est pas propre à temps pour sortir avec ses potes et aller se souler dans un bar jusqu’à vomir sur le comptoir. Un jeune homme moderne, très cool et ordinaire, en somme. Cet authentique spécimen d’humanité laborieuse, on va le nommer Stephen (sa mère adore les feuilleton américains, que voulez-vous.)

Stephen en a vraiment ras le bol de s’entendre dire qu’il doit changer, évoluer, faire des efforts, s’adapter ou pire que tout, qu’il doit aussi « penser aux autres » (Mais quelle horreur !) Même si les diverses tentatives plus ou moins adroites pour le faire réagir ont échouées (tenter de faire appel à sa fierté, à sa pitié ou encore essayer de lui faire honte, etc.) ses parents continuent à lui mettre la pression pour essayer de réformer son comportement jugé inadmissible. Les parents sont si exigeants, que voulez-vous !

 

Stephen a remarqué un jour une chose : les gens qui se croient intelligent et évolués, ont une peur bleue de ne pas assumer dans leurs rôles d’hommes et de femmes dignes de ce nom. Et quand ils réalisent leur échec en ce domaine, ils se mettent à culpabiliser comme des malades et cela, au point de faire presque pitié. Alors une lueur de quasi intelligence apparait dans le regard bovin de Stephen : il va faire semblant de culpabiliser à la moindre faute pour voir ce que ça donne. Le lendemain, sa mère lui fait des remontrances dès le petit déjeuner, qu’il prend chaque jour de bonne heure, c’est-à-dire entre onze heures trente du matin et treize heures de l’après-midi.

Mais voici un changement inattendu dans le comportement de Stephen ! Ce dernier baisse la tête et assure à sa mère qu’il a honte de son comportement, qu’il culpabilise un max et qu’il lui promet de tout faire pour mériter son amour et son respect. Prise de court, la mère lui bredouille qu’il est inutile qu’il culpabilise et qu’elle l’aime comme il est, car il est son fils. Elle lui demande juste de faire de son mieux à l’avenir, chose que le morv… son fils  s’empresse de lui promettre.

Stephen se précipite dans sa chambre, ferme la porte et jubile comme un malade : « Yessssssssssssss ! ça marche, je lui ai fait fermer sa yeule à le tepu ! » (traduit du Djeun moderne.) Que s’est-il passé, au juste ? Il s’est passé ceci :

En faisant mine de culpabiliser et en aggravant le problème, au lieu de le nier ou de s’en défendre, une personne assez adroite et manipulatrice, pourra ainsi forcer les autres à relativiser ou à minimiser l’erreur ou la faute commise.

 

En effet, qui serait assez lâche pour frapper une personne à terre, qui avoue humblement sa défaite et promet de s’amender ? Hum ? La technique en elle-même est imparable autant que diabolique. Et sauf cas exceptionnel, elle fonctionne à tous les coups et sur tout le monde. Résultat, les autres vont non seulement se calmer et cesser de mettre la pression pour obtenir ce qu’ils désirent mais de plus, ils vont eux-mêmes revoir leurs attentes à la baisse ou même considérer qu’ils ont atteint leur but : faire changer d’avis l’autre, lui faire promettre de changer. Voyez-vous où peut mener le vice humain ? Il peut aller jusqu’à détourner un sentiment authentique et en faire une arme efficace contre tous ceux qui ont un peu de cœur et qui se disent raisonnables. Voilà en résumé comment se présente cette méthode de manipulation. Son but est double (comme tout.)

1. Le premier et le plus important : Ne pas avoir à changer, en fin de compte. (Culpabiliser devient récurrent et fait office de transformation intérieure, de promesse de devenir, en somme.)

2. Faire diminuer voire cesser la compulsion d’autrui, de ceux qui désirent nous voir changer et qui n’ont de cesse de nous encourager en ce sens (Une manière efficace de les faire taire, en gros.)

 

Et si ça marche ? Eh bien l’âme gagne une chose assez terrible : elle se prive du plus sûr moyen d’être aiguillonnée pour avoir un jour l’envie, la volonté et la force d’évoluer. Cette technique est anti-évolutive ou anti-karmique, si je puis dire ! En effet, lorsqu’une personnalité l’emploie, sa vie devient contreproductive, car elle se coupe du Courant animique et ne peut plus compter sur la force d’opposition, l’une des plus puissantes et capables d’induire de véritables et durables transformations en l’âme humaine. Bref, avec cette technique de manipulation, une personne flingue définitivement (pour une vie) sa propre évolution et « loupe » du même coup sa mission terrestre en cours. Excusez du peu ! Mais là n’est pas le plus grave, hélas ! Car après-tout, chacun est libre de se flinguer d’un point de vue spirituel, si cela lui fait plaisir.

Toutefois, attendu qu’une telle technique nécessite l’accord tacite -même si inconscient- d’une ou de plusieurs autres personnes (celles qui se font leurrer, donc), ces mêmes personnes se retrouvent alors mêlées à cette aventure et doivent en partager la responsabilité karmique (le fait de partager un état d’esprit identique ou complémentaire en d’en vivre le contenu formel.)

Vous mesurez mieux le problème, là ? Si vous désirez disserter sur ce sujet ou poser des questions, je suis à votre disposition. Souvenez-vous, néanmoins, que la psy éso ne considère pas cette notion de « Karma » de la même manière que ce que j’appelle  » l’ésotérisme industriel  » !

 

Serge Baccino

 

Une époque de transition

paradigmeIl est important de se souvenir que nous vivons une époque de transition extraordinaire. En effet, tandis que l’ancien paradigme est en train de mourir « de sa belle mort » (de vieillesse), le nouveau paradigme est en train de s’installer. Seulement voilà : Tandis que l’ancien n’est pas encore complètement parti, le nouveau n’est pas encore assez installé ou « stable » pour produire des effets susceptibles de contrebalancer ceux du vieux paradigme. Résultat : C’est un beau bordel ! (En Français dans le texte.) Les psychologues ésotéristes sont -et seront apparemment longtemps encore- les seuls à oser parler de « ce qui fâche » ou, du moins, de tout ce que personne n’a envie d’évoquer et encore moins d’entendre.

Pourtant, il faut de tout pour faire un monde et il n’est pas possible, ni même très intelligent, de se laisser croire que « seuls existent le bien, le beau, le juste et le vrai. » Qui oserait affirmer que tout va bien, en ce moment ? Qui de sensé et de réaliste ? Qui serait assez hypocrite et fourbe pour se prétendre au mieux de sa forme psychologique (mentale et émotionnelle) ou seulement « équilibré » en ce moment ? Tout le monde morfle et s’en prend plein les dents, voilà la vérité ! Et plus une personne est évoluée, développée ou « intègre » (complète, non dispersée ou fragmentée), plus elle est consciente de ce qui se passe. Et plus elle est consciente de ce qui se passe, plus elle est appelée à souffrir de ce qu’elle perçoit. Inutile de nous le cacher plus longtemps.

 

Changement4En vérité et pour le moment, ce sont tous ceux qui par le travail qu’ils ont accompli sur eux, devraient être préservés de toute forme de souffrance psychologique, qui sont également ceux dont le moral et le courage sont le plus mis à rude épreuve ! Les autres, ceux qui ont le degré d’intelligence d’une betterave adulte et un système nerveux d’une subtilité avoisinant celle du porc commun, paraissent ne pas réaliser ce qui se passe et donc, comptent parmi ceux qui continuent de vivre comme si de rien n’était. Ils sont affectés aussi, comme tout le monde, mais eux ne le réalisent pas encore car ils ne le sentent pas. Certains initiés se surprennent même à penser que leur degré d’évolution et donc, de SENSIBILITÉ à la Grande Vie, se retourne contre eux ou, du moins, leur vaut, une fois encore, de compter parmi ceux qui doivent souffrir à cause de leur différence… Étant plus sensibles et donc capables de « capter » toute cette souffrance humaine inutile ainsi que toutes ces pensées détestables qui en sont à l’origine, ils sont donc ceux qui sont les plus aptes à réaliser ce qui se passe et à en ressentir une profonde affliction.

 

changement3Mais sachez que cela n’est ni une « punition » ni même causé par votre développement spirituel : ceci est tout à fait humain et légitime, car votre Soi Naturel (Votre Conscience d’origine) qui a toujours été plus évolué que la moyenne de ses semblables, est désormais apte à pressentir le Nouveau en plus d’espérer la mort de l’Ancien. Tout ce qu’il ressent est alors transmis à son extension, le « moi » objectif, la personnalité humaine terrestre, et ce transfert occasionne une lassitude énorme pour l’entité biologique.

Bien sur, vous lirez et entendrez de belles paroles de Paix, d’Amour, de Fraternité et de tout ce qui, désormais et depuis déjà quelques temps d’ailleurs, a été repris par les « Forces de l’Ombre » (comprendre « Tout ce qui s’oppose au nouveau, au progrès« ) afin de parler le même langage que la Lumière et réussir ainsi à tromper les plus fragiles d’entre celles et ceux qui aspirent au véritable bonheur.

Vous lirez et entendrez aussi de beaux Messages spirituels, dégoulinant de luminosité et nous exhortant à ne voir et à ne retenir que le beau et le bien dans notre vie et, bien entendu, de voir le Divin dans le regard haineux de celui qui nous tuerait pour prendre notre place au bureau ou à l’usine. Mais même tous les Moi-Idéalisés du monde les plus hypocrites de la vieille spiritualité, ne pourront nous faire oublier ce que nous vivons tous actuellement et encore moins nous faire croire que ce que nous vivons n’est qu’une simple projection intime (et donc isolée) de notre « paysage intérieur. » Nous ne pouvons pas tous projeter les mêmes fantasmes à moins, bien entendu, de ne projeter que la vérité (ce qui se passe et arrive vraiment.)

Bien sûr, rares sont ceux qui osent témoigner de leur véritable ressenti, car ils pressentent que, en dénonçant tout ce qui va de travers, ils vont être jugés, condamnés puis rejetés par ceux et celles qui placent l’excuse de « l’amour » avant la probité morale et s’abritent derrière le masque grimaçant de la « fraternité » pour mieux poignarder ceux qui font mine de suivre un autre chemin que celui du Mensonge Collectif. Voici les faits : Avant de mourir, l’Ancien désire entraîner tous les Héros du Nouveau dans sa chute inévitable.

Les gens paraissent être devenus subitement fous et il semble ne plus être possible de trouver une personne compétente dans la fonction, la responsabilité et le métier qui sont pourtant les mêmes qu’auparavant. Tout le monde est devenu distrait, saute d’un oubli à un autre, commet des erreurs grossières et démontre son inaptitude totale à la véritable communication. Sautant de quiproquo en difficulté à se faire entendre vraiment, un marasme social à une échelle au moins nationale, est en train de s’installer. Et chacun fait mine de ne pas le voir de peur de devoir l’affronter ou, pis encore, de devoir trouver des solutions viables.

Et pendant ce temps, les « penseurs positifs » et autres crétins au mental aberré par une spiritualité mal comprise et donc mal vécue, tentent vainement de nous faire croire que « tout est sous contrôle » (sic) et qu’il est nécessaire de demeurer positif ! Comme si l’être humain était subitement devenu capable de maîtriser son destin voire d’aider les autres à le faire et ce, après des siècles d’obscurantisme et de matérialisme éhonté !

 

Changement2Non ! Vraiment non ! Tout ne va pas bien et même si nous savons que ce qui se passe actuellement est un « mal utile » et le résultat inévitable d’un changement radical qui essaye de s’installer au sein de la conscience collective de l’humanité, force nous est de constater que, pour le moment, c’est surtout un bordel sans nom qui sur nous tous règne en Maître ! Dès lors, il est humain – pour ne pas dire naturel et légitime – de s’interroger, de craindre pour le futur et même, de se mettre à douter de l’intérêt réel de cette révolution des consciences ! Surtout au vue de ses prémisses ! Sans doute, tout ira mieux dans quelques temps, il est vrai, mais en écrivant ceci – et malgré que je sois convaincu du degré de véracité de ce que j’avance – la partie humaine de mon être ne peut s’empêcher de craindre, non pas pour l’avenir, mais… Pour la présente période de transition.

Car pour le moment, nous ne sommes pas encore rendus à ce « Demain » si extraordinaire et vanté par les ténors de la spiritualité sur internet ! Nous savons que nous sommes en train de vivre à une période charnière, certes mais pour le moment, ce sont nos doigts qui se retrouvent coincés dans cette charnière et, avouons que cela nous fait un peu mal ! Alors voici ce que disent les Êtres qui inspirent les psychologues ésotéristes, depuis leur Plan supérieurs de Conscience :

« Vous qui vivez cette époque formidable qui verra mourir l’ancien et naître le nouveau, s’il vous plaît, ne vous servez pas de cette Lumière qui s’en vient vers vous pour, une fois encore, vous voiler la face et vous soustraire à la puissance évocatrice de la vérité ! Ne dites pas que tout va bien alors que vos dents grincent la nuit, tandis que vous dormez et que, durant le jour, vous détournez régulièrement la tête pour vérifier si quelque ennemi ne se trouverait pas tapis dans l’ombre et prêt à vous sauter dessus dès que vous tournerez le dos !

Oui, c’est vrai que vous allez vers une époque de Lumière et de grande Réalisation mais sachez que, pour le moment, dans ce moment de votre conscience linéaire que vous devez vivre avec courage et honnêteté, il se trouvera autant de ténèbres que de Lumière et autant de crispation que de fraternelles accolades. Votre monde a toujours été un monde de contraste, de dualité et de luttes incessantes : croyez-vous vraiment que cela peut cesser comme ça, comme par miracle, voire du jour au lendemain ?

Allons, soyez sérieux en plus d’être raisonnables, car vous savez fort bien que l’on ne peut attendre de l’être humain qu’il réagissent favorablement à un changement majeur aussi définitif que celui qui se propose actuellement à la conscience collective de l’humanité.

Oui, nous l’affirmons ici et solennellement : Tout va bientôt changer !
Mais tout ne se passera pas sans quelques grincements de dents, l’ignoriez-vous vraiment ? Il est bon que vous demeuriez aussi enthousiastes, détendus et philosophes que possible mais par pitié, n’en voulez pas à votre humanité si cette dernière fait mine de se cabrer face aux épreuves qui s’en viennent et qui précèdent les changements futurs. Pour parler d’une manière franche et commune, ce sont vos tripes mêmes qui redoutent un futur qui leur est encore inconnu ! Et elles le redoutent avec toutes cette expérience traumatisante accumulée durant le Règne de l’Ancien !

Comprenez-vous nos paroles ? Ainsi, oui, essayez de demeurer positifs, comme le conseillent vos marchands de bonheur mais ne vous trahissez pas ! Ne mentez pas, ne mentez plus et cessez de vous faire croire que ce que vous ressentez vraiment ne correspond pas à ce que vous vivez effectivement, car cela est faux ! Demeurer serein et confiant est très différents de se voiler la vue et de redouter d’affronter le mal en face !
Mais vous savez déjà toutes ces choses, car vous ne sauriez vous les cacher sans préalablement les avoir connues puis redoutées ! Ce qui est attendu de vous, par votre propre Déité, pourrait se résumer à ces quelques mots :
Avant d’être Divins, Amis très chers, il vous reste encore à apprendre à être humains, véritablement !  »

Voilà qui devait être écrit et qui méritait de l’être. Voilà qui est fait !

 

Serge Baccino

 

Nous sommes, déjà !

main-droitePour la psychologie ésotérique, toute démarche spirituelle ou ésotérique débute depuis toujours par un « oups ! » En fait, ce que se propose d’atteindre un spiritualiste ou un ésotériste, ne peut pas être atteint ! Il ne peut pas être atteint pour la simple raison que le but envisagé au départ est déjà atteint et ce, bien avant le départ !  En effet, les initiés désirent « rejoindre Dieu » ou bien « se fondre en le Soi Divin » ou encore « connaitre les mystères de la création » (entre autres désirs.) Or, ils ne peuvent ni « atteindre Dieu » ni « se fondre dans le Soi Divin », car toutes ces choses-là, et bien d’autres, sont déjà réalisées, dès le départ ! Une main ne peut pas se fondre dans le bras, parce que c’est déjà le cas ! L’homme est non seulement « fait » de ce qu’il se propose idéalement d’atteindre, mais de plus, IL EST, et ce depuis toujours, cela même qu’il se propose d’atteindre. Et c’est bien pour cela qu’il n’y arrive pas et se retrouve souvent déçu et frustré dans sa quête initiatique.

 

saint-espritEn somme, c’est un peu comme si vous étiez un homme de 35 ans, nommé Lucien, et que votre rêve soit d’atteindre l’âge de 35 ans et de vous appeler Lucien ! Cela serait impossible, car déjà réalisé ! « Tout est fait d’esprit et l’esprit est Dieu» La texture ou l’essence même de l’homme est Dieu. L’homme fait donc partie intégrante de ce Grand Tout dans lequel il se propose souvent de « se fondre. » De fait, il ne peut réaliser une chose qui l’est déjà, ce qui le chagrine souvent et au plus haut point ! Très bien : Nous sommes « fait de Dieu » et nous sommes déjà ce Soi que nous nous proposions bêtement d’atteindre… Mais dans ce cas, comment cela se fait-il que nous soyons ignorants de ces faits pourtant extraordinaires ? Le mot exact est « inconscient. » Nous sommes simplement inconscients de ce que nous sommes déjà. Voilà pourquoi et en toute logique, nous n’en avons pas… Conscience !

 

L‘homme n’a rien à se rajouter pour devenir « plus Divin » : il est déjà aussi Divin qu’il lui est possible de l’être, soyez-en assurés. Toutefois, quelque chose l’empêche de réaliser cette vérité, ce qui le rend dépendant d’une recherche spirituelle qui, et dès le départ, est vouée à l’échec et pour cause ! Une précieuse indication est donnée dans le mot « inconscient. » Si l’homme est inconscient d’être Divin (ou « fait de Dieu », c’est à dire d’esprit), c’est que quelque chose lui ôte toute conscience de sa Nature véritable, de ce qu’il est « en esprit et en vérité. » Qu’est-ce qui prive l’homme de la conscience de sa propre divinité ? Réponse : Les processus mentaux (Karma Chitta, en sanskrit.)

Chacune de nos pensées, qu’elles soient engendrées par notre mental ou qu’elles soient « héritées » (éducation, enseignement), produit des sentiments et des émotions. Chaque pensée a donc son sentiment ou son émotion connexe, c’est-à-dire et plus simplement, qui lui est reliée.

Et ceci est une Loi du fonctionnement de l’esprit.

 

Hélas ! Nos processus mentaux et les émotions qu’ils produisent, brûlent énormément d’énergie. Énergie qui, d’ordinaire, devrait être employée pour soutenir, renforcer et déployer la conscience individuelle et, du même coup, la prise de conscience qui en résulte et qui se décline ainsi :

« Je Suis déjà tout ce que je me propose d’être et de devenir, mais je n’en avais pas conscience. »

Cordialement à toutes mes fidèles lectrices et à tous mes fidèles lecteurs,

 

Serge Baccino

 

La Tradition Primordiale

LA TRADITION PRIMORDIALE

 

 

Tradition PrimordialePresque toutes les écoles initiatiques prétendent qu’à la base des traditions humaines, existe une tradition première et « non-humaine » qui proviendrait d’un niveau de conscience largement supérieur à celui que nous avons atteint, même aujourd’hui. Il existe deux manières différentes de comprendre cette proposition : La manière formelle ou littérale et la manière informelle ou symbolique.

La première permet d’imaginer la venue, sur Terre, d’entités extraterrestres qui nous auraient offert une connaissance immense que nous n’avons pas encore réussie à intégrer, même de nos jours.

La seconde, informelle et symbolique, se réfère à des formes mentales supérieures, présentes dans notre conscience humaine ordinaire et que nous n’avons pas encore réussies à synthétiser vraiment ou à rendre manifeste, même de nos jours.

Une sorte de potentiel non encore exploité. Cette seconde version, plus aérée et moins partisane, nous permet de mettre temporairement de côté des notions qui ne sont pas acceptables pour tout le monde et qui pourraient priver des êtres intelligents par ailleurs, d’un intéressant sujet de réflexion. En effet, si la cette Tradition primordiale pouvait se résumer à :

« Un ensemble de formes mentales qui permettent à l’homme d’exprimer pleinement son potentiel créateur »

Il ne serait plus nécessaire d’y ajouter l’idée, discutable pour certains, d’une intervention non-humaine ou extraterrestre, ce qui rendrait immédiatement le débat moins équivoque et plus attrayant pour tous. Partant de la prémisse que « Toutes choses existent déjà en esprit », autrement dit que l’esprit possède un potentiel créateur illimité, il n’est pas difficile d’imaginer qu’il existe encore de très belles idées que l’être humain n’a pas encore réussi à rendre manifeste.

 

Plus l’homme évolue plus son mental s’affine et devient capable de produire ou d’exprimer des idées subtiles. Nous pouvons constater qu’il existe actuellement, sur Terre, des êtres d’une haute élévation morale, capables de vivre et d’exprimer l’harmonie. Nous pouvons constater également l’inverse, ne nous le cachons pas ! On peut rester « positif » sans devenir hypocrite ou aveugle pour autant.

De fait, nous pouvons en conclure deux choses : Il est exact que l’homme peut produire un très haut degré de maturité spirituelle et que ce niveau de spiritualité semble s’accroître au cours du temps, en fonction de l’évolution du mental humain. Il est tout aussi exact que tous les hommes ne manifestent pas ce même niveau d’élévation ou de maturité spirituelle.

 

ondes mentalesIl est BON que l’homme puisse évoluer mentalement. La preuve en est que la souffrance se manifeste sur terre par le biais de certains états d’esprit immatures, morbides et même destructeurs. Il est un fait que l’homme peut évoluer mentalement. La preuve en est que la souffrance se manifeste de moins en moins lorsque règnent sur Terre certains états d’esprit qui incarnent un plus haut degré de maturité. Nous pourrions donc accepter l’idée d’une sorte de Tradition Primordiale qui énoncerait ce genre de formule :

« Ce que l’homme pense, il le vivra, cela aussi longtemps qu’il le pensera. Le degré de maturité spirituelle d’un être se mesure à la qualité de sa conscience individuelle, qui elle-même dépend des formes spirituelles qu’il produit ou qu’il accueille puis, qu’il entretient ensuite dans son mental. »

Cela dit, si l’intervention d’intelligences extraterrestres est une idée qui peut vous inspirer plus avant, ne vous gênez surtout pas pour l’inclure dans votre besace ésotérique ! Ce n’est que pour la psy éso que « Seul compte le message contenu dans la bouteille, pas l’origine de la bouteille ni même le Messager. »

 

Serge Baccino