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Pourquoi le Champ Énergétique et Informationnel ?
Pourquoi « Champ énergétique et informationnel » ? Est-ce qu’il est question ici de Informationnel comme « informations » ? Tout à fait. Aussi bien la Matrice artificielle que la Matrice divine, sont faites d’informations. En plus de l’énergie qui les sous-tendent. Une information est une sorte de programme interne, généralement invariable, et qui indique à l’esprit, qu’il soit celui de Dieu ou celui de l’I.A., ce qui doit être interprété par les sens internes humains.
Ce que nous appelons « matière » est en fait de l’information enregistrée dans les formes mentales faites d’esprit, puis interprétées par les sens internes humains (ou autres) afin de créer une image mentale aussi claire que durable. D’ailleurs, comment savons-nous qu’une chose existe ? Comment savons-nous que la matière existe ? Cette fameuse matière est-elle vraiment comme nous la percevons à l’aide de nos sens objectifs ?
En fait, ce que nous percevons, qu’il s’agisse de simples idées (ou pensées) ou qu’il s’agisse de la roche la plus dure ou du métal le plus solide, tout cela n’est absolument pas dans l’état où nous le percevons avec nos sens usuels. Comment fonctionne le processus de prise de conscience de ce qui nous entoure ou de ce à quoi nous pouvons être confrontés ? Toutes choses s’expriment (ou tentent de le faire) sous forme de fréquences vibratoires. Tout vibre, mais tout ne vibre pas à la même fréquence ou vitesse de vibrations.
C’est la différence entre les fréquences, qu’elles soient mentales (idées) ou qu’elles donnent naissance à ce que l’on nomme « la matière », qui crée la diversité des choses et des êtres. Et comme Le Tout est exprimable, ou en potentiel, il faut que cette différence entre les fréquences soit infinie, puisque ce même Tout est infini. Nous croyons voir les choses ou encore les toucher. En réalité, nous sommes confrontés à de simples vibrations de l’esprit qui, étant programmé, nous transmet fidèlement le contenu de ce programme mental (ce qu’il est censé exprimer, donc.)
Lorsque nous croyons « voir » quelque chose de « solide » ou de matériel, en réalité, nous ne faisons que percevoir de simples informations mentales sous la forme de vibrations. Ces informations nous sont accessibles du fait que la forme mentale qui vibre sur une fréquence très précise et généralement invariable, rayonne et nous transmet ainsi le contenu formel de ce qui consiste en sa programmation, c’est-à-dire à l’information particulière qu’elle véhicule.
De même, nous croyons pouvoir « toucher » une chose qui nous semble « matérielle » mais cela est impossible, puisque « rien n’existe vraiment », si ce ne sont de simples informations mentales produites par l’esprit et qui rayonnent en raison de leur fréquence. Nous pourrions aussi bien dire que tout ce qui vibre est vivant et que c’est le vivant qui rayonne selon sa nature. Cela dit, tout ce qui est vivant n’est pas nécessairement conscient pour autant. Loin s’en faut !
Pour que la conscience puisse se manifester, à savoir, pour qu’elle soit capable de rayonner elle aussi et selon sa propre nature, il faut que les formes mentales faites d’esprit qui composent une entité quelconque, soient assez complexes pour permettre l’apparition d’une conscience. On parle alors d’esprit vivant et conscient, puisque tout est fait d’esprit et que cet esprit rayonne toujours et inlassablement. Mais revenons à ce que nous prenons pour de la matière et essayons de comprendre pourquoi elle nous paraît tout à fait solide.
Bien que ce que nous nommons « le témoignage des sens » soit pour nous une preuve d’authenticité, ce dont témoigne nos sens n’est pas « ce qui est » mais « ce qui devient » une fois interprété par nos centres nerveux et, donc, par notre cerveau. C’est le cerveau qui, en fin de compte, se charge de transformer les informations programmées par les formes mentales faites d’esprit, en perceptions générales. Ce que nous percevons de tout ce que nous croyons exister, autour de nous, doit absolument nous paraître aussi « concret » que logiquement établit. Notre équilibre psychologique dépend, en effet, du degré de véracité et de durabilité des informations perçues à chaque instant de notre vie.
Par exemple, une chaise doit demeurer ce qu’elle semble être et une personne ne doit pas devenir une autruche, au grès de notre fantaisie ou de celle des autres. C’est parce que les choses et les êtres ne semblent pas varier, d’une minute à une autre, que nous pouvons avoir une relation équilibrée avec ces choses ou ces êtres. Si l’a chaise sur laquelle nous nous préparons à nous assoir pouvait se transformer brusquement en une borne d’incendie, non seulement nous ne pourrions pas nous assoir dessus mais de plus, cela nous perturberait au plus haut point.
Fort heureusement, la chaise demeure la chaise et notre cousin Gontran demeure… ce qu’il a toujours été ! Et cela, ce qui nous permet d’avoir des relations durables et équilibrantes avec les choses voire avec les êtres, est dû en grande partie au fait que les formes auxquelles nous sommes confrontées, possèdent un programme interne, un enregistrement, qui ne varie jamais ou presque (ou encore très lentement, comme dans le processus de rouille ou de vieillissement cellulaire.)
Or donc, imaginons que nous touchions le tronc d’un grand arbre centenaire. Il est évident, selon le rendu de notre sens visuel et, surtout, celui du toucher, que cet arbre, nous dirons un platane, est exactement comme il était hier ou même la semaine passé. De plus, au toucher, il offre le même aspect, le même grain et il n’est pas possible d’enfoncer notre main à l’intérieur de son tronc. Nous ressentons une très nette résistance. Et c’est justement cette sensation de résistance au toucher, qui nous fait croire que les objets des sens (notez le terme) qui nous entourent, sont des solides.
Mais est-ce que la matière existe, en vérité ? Nous pourrions réponde « non », mais nous devrions alors justifier nos perceptions, notre ressenti, n’est-ce pas ? Nous pourrions dire que la matière existe, mais nous ne serions pas dans la vérité la plus profonde. Alors quoi ? Elle existe ou pas ? Le sujet est un brin plus complexe que cela, sans être pour autant trop difficile à comprendre, du moins, avec un peu de bonne volonté. Ce que nous touchons, en croyant toucher de la matière et donc, quelque chose de solide, c’est… Une simple sensation !
Nous ressentons, via notre cerveau, les informations transmises par de simples formes mentales qui rayonnent leur programme interne. Si le programme est réputé « impénétrable », nous percevrons alors une sensation qui nous interdit de passer à travers un tronc d’arbre ou même d’un mur, par exemple. Si le programme rayonne « c’est mou », nous ressentirons sous nos doigts quelque chose de mou. Mais jamais nous ne touchons « quelque chose », nous sommes juste en contact direct avec les informations contenu dans la Matrice, à savoir la somme de tous les rayonnements mentaux accessibles au cerveau humain.
Serge Baccino