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Pourquoi les gens ne sentent pas
Vous aurez sans doute remarqué ce fait évident : les gens pensent plus qu’ils ne ressentent. En fait, l’activité mentale a carrément triplé en dix ans, du moins chez les gens qui ne s’intéressent pas à leur vie intérieure (ou ésotérique, du grec «ésotérikos», qui signifie « dedans » ou « intérieur. » ) Pourquoi ? Qu’est-ce qui se passe ? Qu’arrive-t-il aux gens dits « ordinaires » ? Il leur arrive ceci : comme ils ressentent de moins en moins, ils compensent en pensant, de plus en plus.
Pourquoi ils ne ressentent plus aussi bien, voire ne ressentent plus du tout ? C’est ce que nous allons expliquer brièvement plus loin. Mais au fait, est-ce que « ça marche » ? Autrement dit, est-ce que le fait de penser beaucoup plus réussit à compenser le fait de ressentir de moins en moins ? À l’évidence, non, ça ne fonctionne pas ! Mais alors pas du tout, même ! En vérité, non seulement ça ne fonctionne pas mais de plus, cela a un effet inverse ! Inverse à celui recherché. C’est carrément contreproductif, pour tout vous dire !
Cela parce que le fait de penser n’apporte aucune réponse réelle. Et les gens ont besoin de réponse. Si possible, des bonnes réponses !
Toutefois, comme ils ne se posent pas les bonnes questions, ils obtiennent de tout, sauf de bonnes réponses. Sans doute avez-vous relevé cette fâcheuse tendance à affirmer ou à infirmer à tout bout de champ. Autrement dit, cette manie de se comporter comme celui qui sait ou comme celui à qui on ne la fait pas !
C’est un fait ! s’écrient les uns, qui ne comprennent absolument rien au sujet dont il est question. « C’est un fake ! », s’écrie celui ou celle qui redoute d’être trompé, depuis l’extérieur et évidemment, par les autres (sans commentaires ). On trouve de plus en plus de gens qui réclament l’avis des autres ou qui cherchent à savoir ce que pense la moyenne des gens. Pourquoi cela ? Simplement parce que penser ne suffit pas à comprendre et à assimiler ce qui a été appris. Pour cela, il faut RESSENTIR un sujet, pas en parler durant des heures, en défendant un avis ou bien son contraire.
La pensée est fugace, elle va et elle vient et ne permet que de nous donner UNE IDÉE sur un sujet, pas de le connaître vraiment.
Pour connaître, il faut ressentir. Et pour ressentir, il faut qu’une certaine capacité spirituelle soit de nouveau activée. De nouveau ? Oui, parce que « ça fonctionnait » encore quand nous étions de jeunes enfants avec peu certitudes en tête. Mais à présent, ça ne fonctionne plus. Pourquoi ? Parce que les canaux énergétiques qui servent ordinairement à nous renseigner directement ou « en live » sur les choses et les êtres, ne fonctionnent plus ou très peu.
Quels sont ces canaux ? Ils se nomment « Ida et Pingala », en sanskrit, mais on les connaît sous le nom de canaux Soli-lunaires en français moderne. Ces canaux ne fonctionnent plus correctement parce qu’ils sont « encrassés », soit par trop d’idées préconçues (éducation, enseignement, croyances, etc.) soit du fait que nous avons tous appris à juguler l’expression naturelle de nos émotions. Et quand on sait qu’une émotion n’est que l’effet de la circulation du Prânâ dans les canaux Soli-lunaires et que sans émotions, pas de ressenti, alors on commence à comprendre pas mal de choses.
Par exemple, que puisque nous refoulons nos émotions, du moins, les véritables, nous nous privons ainsi de ressenti. Alors, nous pensons, beaucoup, pour tenter de compenser, mais cela est inutile. Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles nos deux Nadi lunaire et solaire ne fonctionnent plus correctement, à cause d’un certain encombrement ou de T.E.S. (Tampons d’Énergies Stagnantes.) Mais ce qui nous intéresse le plus, ici, c’est l’effet immédiat que cet état de fait a sur la double chaîne de ganglions du système nerveux grand sympathique (ou orthosympathique.)
Nous savons que cette double chaîne ganglionnaire est connectée au système nerveux cérébrospinal ou Central, cela par le biais des rameaux communicants gris et blancs. En résumé, disons que la double chaîne de ganglions (orthosympathique) est reliée à l’âme, à ce qui nous anime, donc (pensées/émotions) tandis que le système nerveux central (ou cérébrospinal) est ce qui nous permet de prendre conscience directement de ce qui se passe en nous et autour de nous. Et tandis que le cérébrospinal nous permet de percevoir, de prendre conscience, d’une manière objective (5 sens), le Grand Sympathique nous permet de connaître ce qui se passe au niveau de notre âme et donc, au niveau du contenu des deux Nadi cités précédemment.
Nous pourrions résumer encore plus, cela en disant que le contenu de notre âme et transmis, via le Grand Sympathique, au cérébrospinal, ceci afin que nous soyons toujours conscients de ce qui se passe autour de nous, certes, mais surtout, de ce qui se passe en nous. Et ceci s’effectue au niveau des rameaux communicants gris et blancs. Les rameaux gris servent à la conscience corporelle (ou objective ou « moi ») à informer l’âme, tandis que les blancs servent à l’âme à transmettre des informations à la conscience objective.
Mais voyons plutôt ce schéma (voir plus haut) qui peut nous aider à mieux suivre ce difficile sujet un peu technique il est vrai. À présent, posons-nous cette intéressante question : « Pourquoi certains ont des expériences dites psychiques et ressentent des choses, tandis que d’autres ne perçoivent presque rien ? » La réponse est simple, désormais : c’est parce que les rameaux communicants gris et surtout blancs, ne font pas ou ne peuvent pas faire leur travail correctement. Chez certains, le circuit fonctionne mieux et chez d’autres, presque pas. Mais pourquoi ?
Parce que les Nadi déjà évoqués sont encombrés, soit bouchés (TES) et l’âme ne peut donc pas transmettre à la conscience objective, via le cérébrospinal, toutes les richesses qu’elle contient déjà. Généralement parce que cette même âme est par ailleurs parasitée par toutes sortes de saletés astrales. Le fait d’avoir refoulé nos émotions jugées intempestives voire négatives, a complètement paralysé le canal gauche (Ida Nadi) et les bêtises que l’on nous a quasiment obligés à apprendre puis à retenir, encombrent désormais le canal droit (Pingala Nadi.)
Le fait de ne plus savoir penser librement et par nous-mêmes, nous oblige à ne ressentir que les idées d’autrui qui nous ont été inculquées et qui étaient accompagnées d’émotions nous étant pour le moins étrangères. Du coup, les rameaux communicants ne fonctionnent plus ni dans un sens, ni dans l’autre et étant privé de la conscience en live, nous sommes bel et bien obligés de compenser par un excès de processus mentaux qui ne font qu’aggraver plus encore le problème de base.
Serge Baccino (extrait d’une conférence.)