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Maintenir sa fréquence mentale haute

Maintenir sa fréquence mentale haute

On entend souvent parler de fréquence. Les fréquences par-ci, les fréquences par-là. OK, mais de quelles fréquences s’agit-il ? Et qu’est-ce qui est censé vibrer ainsi ? Si quelque chose en nous ou qui est supposé « être nous » ou plus sobrement « à nous » est en vibration et se situe donc sur une certaine fréquence, alors le fait d’augmenter cette même fréquence ne peut qu’augmenter quelque chose « qui est nous » ou qui est « à nous. » Et, évidemment, pour que ce qui vibre ainsi puisse nous affecter d’une manière quelconque, il est nécessaire que ce qui est ainsi visé soit en nous. En passant, notons que ce qui peut nous affecter dans un sens, peut également nous affecter dans l’autre sens, comme l’exige le Principe de polarité ( » Tout est double. » )

Avant même de savoir ce dont il est vraiment question, à savoir « ce qui vibre en nous » et dont la fréquence peut varier, en un sens ou dans l’autre, nous pouvons déjà admettre que ce quelque chose peut varier.  Nous avons donc comme piste première que quelque chose qui est déjà nous ou qui du moins, est en nous, peut varier, à savoir voir sa fréquence de base augmenter ou diminuer. Il ne devrait pas être très difficile de définir ce qui, en l’être humain, peut varier de la sorte. Toutefois, nous devons nous méfier de cette fâcheuse tendance à tout décortiquer afin de mieux cataloguer. Dans le but de pouvoir passer à autre chose ensuite sans avoir l’impression de nous bâcler nous-mêmes. Alors, qu’est-ce qui varie en nous ? Le moral, diront certains ? Mais bien que cette piste puisse nous sembler intéressante, et elle l’est, en vérité, nous ne comprenons pas pour autant en quoi consiste vraiment notre moral, ni ce qui le fait varier ainsi, parfois d’une minute à l’autre.

En poussant un peu plus loin notre analyse, nous en arrivons assez vite à la conclusion que notre moral dépend de certains facteurs. Généralement considérés comme « extérieurs » et donc, largement indépendant de notre volonté.  Ce qui, en un sens, fait bien l’affaire de certains états d’esprit qui verraient d’un très mauvais œil que nous réussissions à nous reprendre en main en tenant compte d’un « petit détail » affectant plus ou moins la forme et la taille d’une baleine adulte ! Quel est ce détail ? Le fait évident que ce ne sont jamais les évènements ou les autres, à l’extérieur qui ont ce pouvoir de faire varier notre humeur, mais bien notre réponse individuelle à ces mêmes personnes et évènements. La preuve en est que certaines personnes, face à un même évènement ou en contact avec une même personne, réagissent différemment.

Si le pouvoir de nous perturber était dehors et chez les autres, alors nous devrions tous être affectés de la même façon et à chaque fois, quel que soit notre niveau moral du moment. C’est la réponse de l’homme aux expériences vivantes rencontrées, qui définissent la qualité vibratoire d’un évènement quelconque. Et ce que nous nommons « notre moral » provient en droite ligne du contenu formel de notre mental. C’est tout ce qui se trouve déjà en nous et qui forme ce que nous appelons « notre état d’esprit général » qui conditionne la fréquence de base (ou constante) de notre mental. Imaginez que vous visitiez une école maternelle deux jours de suite. Le premier jour, vous arrivez au moment ou les charmantes « têtes blondes » font la sieste, allongées sur le sol, sur des supports moelleux.

Lors de cette première visite, vous retirerez une impression de quiétude et de douceur, de par le silence qui règne dans cette classe. Et il est fort possible que la vue de ces charmants bambins ainsi endormis, éveille en vous quelque souvenir nostalgique et peut-être aussi, un élan de tendresse. Mais lors de votre seconde visite, vous arrivez pile au moment où la maîtresse frappe des mains et autorise les bambins à sortir pour se défouler un peu. Et là, ce n’est plus du tout la même chose que vous ressentez, alors que certains gamins hurlent de joie en vous bousculant pour se retrouver plus vite dehors. Évidemment, cet exemple paraît nous démontrer mieux que tout autre discours, que nos réactions à ce qui se produit au-dehors et en fonction de la volonté des autres, dépendent exclusivement de ce que nous expérimentons !

Mais posons-nous la question : « Qui ou quoi expérimente ainsi puis réagit face à cette même expérimentation ? » Nous serons tout de suite tentés d’affirmer : « Ben moi, qui d’autre, puisque c’est moi qui réagis ! » Et c’est là que se situent à la fois le nœud du problème et le moyen direct d’accéder à la maîtrise véritable. Car ce n’est pas « vous » qui réagissez mais quelque chose qui se trouve dans votre mental et avec lequel vous vous êtes lentement identifiés, au cours des années. En effet, si vous pensez que vous êtes susceptible d’être dérangé au moindre chaut, alors le moindre chahut dérangera… Cette pensée et non pas vous. Vous souvenez-vous des fondamentaux ? « Nous ne sommes pas ce que nous pensons, ni les émotions que les pensées peuvent faire naître en nous… » Bien sûr, tout semble se produire en nous et c’est vraiment le cas !

Tout se produit (ou semble se produire) au sein même de notre conscience. Dans le cas contraire, nous ne pourrions pas être conscients de ce qui se produit, si cette production s’effectuait en dehors de notre conscience. Une simple question de logique. Le problème est qu’avec le temps, et aidés en cela par nos parents d’abord et nos éducateurs ensuite, nous en somment arrivés à cette conclusion des plus fâcheuses que puisque tout se produit en nous, c’est bien la preuve que c’est nous qui en faisons l’expérience et que, de ce fait, cette même expérience résume ce que nous sommes. Nous trouvons ici le plus diabolique ou pernicieux des dérapages mentaux ! Car si en effet, tout se produit en notre conscience, cette production est nécessairement distincte de notre conscience, à savoir de ce qui en est le témoin ou l’observateur direct.

Ou pour le dire plus sobrement, le fait que quelque chose puisse se produire « en nous » est plutôt la preuve formelle que cette production n’est pas nous. Toutefois, bien qu’elle ne soit pas « nous », ce que nous sommes vraiment, donc, c’est grâce à elle que nous pouvons lentement mais sûrement accéder à ce que nous sommes vraiment ! Car, qui est ce Témoin, cet observateur de toutes choses se produisant en nous ? Y a-t-il « nous », la conscience-témoin plus toute la production mentale ? Sommes-nous en présence de trois choses ? C’est là que la réflexion ne peut se passer d’une solide connaissance ésotérique. Certains en sont arrivés à la conclusion que puisque nous avons des processus mentaux, que nous en sommes conscients et que nous pouvons arriver à cette conclusion que nous ne sommes pas toutes ces mouvances mentales, c’est la preuve qu’il y a bien trois choses. Et si nous pouvons « penser à la conscience » ou la percevoir en nous, c’est bien la preuve que nous sommes également distincts de cette conscience.

Évidemment, ce type de raisonnement, en plus d’être largement insuffisant en termes de preuves mentales, est complètement faux. D’autres, plus éclairés, en sont arrivés à la conclusion qu’il y avait deux sortes de conscience(s) distinctes. La première étant ce dans quoi s’expriment toutes choses, toutes expériences vivantes et conscientes, puis celle qui nous permettait de considérer les deux, à savoir la conscience et les évènements qu’elle contient. Et bien que cette dernière version soit déjà plus séduisante et nous permette chaque jour d’en confirmer l’essentiel, la psy éso est allée un peu plus loin en démontrant qu’il n’y a, en fait, qu’une seule et même conscience dans laquelle tout se produit. Y compris la conscience dite « objective », c’est-à-dire celle relative à tous ces objets mentaux qui ne peuvent pas se trouver ailleurs que dans notre conscience. Quelle différence entre la conscience objective, qui est relative à l’expression de nos processus mentaux, et cette conscience qui nous semble parfois assez vaste pour contenir l’univers ?

Pour le comprendre, nous allons nous servir d’une analogie, d’un exemple un peu simpliste mais assez parlant. Imaginons un enfant en train d’observer un jardin depuis une terrasse. Son regard se promène en éventail, partant de la gauche où se situe un des deux angles de la maison, vers la droite, où se situe le second angle de la maison, visible depuis la terrasse sur laquelle il se trouve. Sur une chaise, devant lui, se trouve posé le journal de son père. Il s’en saisit, le roule sur lui-même et fait mine de posséder ainsi une longue-vue. Au travers de cette dernière, il effectue la même manœuvre visuelle, partant de la gauche et s’orientant lentement vers la droite de la terrasse. En passant et au travers de cette lunette improvisée, il peut voir tour à tour son ballon rouge, au fond du jardin et près de la cabane à outils, puis il aperçoit son chat qui poursuit un papillon, puis le chien qui observe le chat en se disant qu’il fait bien trop chaud, en cette heure de sieste, pour se livrer à de tels ébats parfaitement inutiles.

Grâce à sa supposée lunette, l’enfant réalise qu’à travers elle, il ne peut observer qu’une seule chose à la fois et que même s’il met du temps pour passer en revue l’ensemble du jardin observable, ce dernier existe pourtant « en entier » et immédiatement disponible. Raison pour laquelle il peut, sans se presser, passer d’un objet d’attention à un autre. Le jardin sera toujours là. Dans cet exemple, chaque portion du jardin observée par l’enfant et par le biais de sa longue-vue, représente un état d’esprit défini, ne permettant d’être conscient que de très peu de choses à la fois, voire d’un seul élément sélectionné par l’attention mentale. Si l’enfant abandonne l’idée d’observer le jardin par le biais de sa longue-vue de fortune, il aura alors conscience d’une plus grande portion du jardin, presque de tout le jardin à la fois. Conclusion, il y a bien qu’une seule et même conscience et tout se déroule bien en son sein. Toutefois, lorsque notre attention mentale s’arrête sur un seul objet, notre conscience se réduit du même coup à tout ce qui est relatif à cet objet d’attention mentale.

La première conscience est la seule qui soit, mais elle peut se décliner en des myriades de points focaux d’attention. Ce que nous nommons « conscience objective » est donc cette forme de conscience qui n’est relative qu’à un seul objet d’attention à la fois. Si vous observez une poule en train de pondre son œuf, vous pourrez avoir conscience d’une foule importante d’informations relatives à cet épisode ponctuel de votre expérience personnelle, mais vous n’obtiendrez alors aucunes informations, et par exemple, sur la Tour Eiffel ou sur ce qui se produit, simultanément, dans d’autres parties du monde. Il n’y a pas et il n’y a jamais eu de limitations pour la Conscience une et indivisible : il peut seulement y avoir des choix ponctuels de porter plus d’attention mentale à une mouvance spirituelle plutôt qu’à une autre. Il n’y a pas non plus de règle définie au sujet de ce qui devrait ou non retenir notre attention consciente mais il existe un intérêt évident à sélectionner précautionneusement, les formes mentales qui se produisent au sein de notre conscience.

Pourquoi ? Pour deux raisons majeures ou vitales, même ! La première, parce que certaines idées qui remuent dans notre conscience, n’apporte que tristesse, découragement et désolation.
La seconde, parce que tout vibre, tout remue sans cesse, rien n’est inerte, et que ce même mouvement est ce qui produit les fréquences vibratoires. Or, certaines fréquences sont plus agréables à expérimenter que d’autres, et qu’il existe même des fréquences mentales capables de nous saboter le moral. Et si notre moral est saboté, alors notre vie, qui se résume à la somme des fréquences ressenties ou expérimentées, perd de sa saveur, de son intérêt. Et comme nous avons commis la grave erreur de confondre ce que nous sommes avec ce que nous ressentons, en termes de fréquences mentales, alors nous perdons le sens de notre propre valeur.

Pourtant, il existe une très nette différence entre « ce que j’expérimente a très peu d’intérêt », et « Je suis une personne de très peu d’intérêt et donc, de valeur. » La Clef Ultime d’une vie heureuse, réussie et gratifiante, se trouve dans cette partie de la Connaissance de Soi ! Tous vos malheurs, vos expériences dramatiques et cette affreuse perte de saveur de votre vie et de ce que vous êtes vous-mêmes, proviennent d’une horrible méprise !

Vous avez confondu ce que vous ressentez, depuis toujours, avec ce que vous êtes, depuis toujours et à jamais !

Votre ressenti n’a jamais été faux ou tronqué : il exprimait la plus pure vérité ! Et cette vérité a toujours été relative à la qualité médiocre des vibrations associées à certains de vos processus mentaux. Il suffisait de penser autre chose ou de penser autrement, pour qu’immédiatement, vos vibrations s’élèvent et vous permettent ainsi d’explorer une partie de la Grande Vie dont vous n’aviez même pas idée ! Ce qui est le double cas de le dire !

Un Sage a dit un jour : « Il faut une seconde pour être Illuminé et il faut une vie pour appliquer puis pour explorer une faible partie seulement de cette Lumière acquise. » Dit d’une manière plus moderne, même si vous réalisez subitement votre erreur et comprenez enfin ce que vous devez faire pour ne plus la commettre, il vous faudra du temps pour faire cesser certains mécanismes mentaux qui ne se réfèrent même plus à votre volonté ou à vos choix conscients pour se produire. Mais, au fait, si « Tout est dans notre conscience », mais que nous ne retenons que certains secteurs spécifiques de tout ce qui s’y produit, comment se nomme ce « choix » qui consiste à ne retenir que ceci aux dépens de tout le reste ? Souvenez-vous de la « longue-vue » de l’enfant qui, depuis sa terrasse, observe chaque détail de son jardin…

Notre « longue-vue », ce choix que nous faisons sans cesse d’observer et de prêter notre attention mentale à telle mouvance spirituelle, plutôt qu’à telle autre, c’est notre mental. Comme l’enseigne la psy éso, « Notre mental est ce vaste chaudron dans lequel s’élabore la somme de nos processus mentaux » Mais il est précisé, ailleurs dans nos cours, que le mental ne peut se concentrer que sur un seul objet d’attention à la fois. Cela nous permet d’en déduire que tout ne se produit pas en même temps dans notre mental, bien que tout se trouve déjà, et à l’état de potentialité d’observation, au sein de notre conscience. Ou si vous préférez, la conscience est le jardin, le mental est ce point focal d’attention arbitrairement créé par la lunette.

En somme, la conscience représente notre potentiel à expérimenter, tandis que le mental représente notre intérêt personnel à expérimenter ceci, plutôt que cela, d’une manière soit ponctuelle, soit répétée. Il va sans dire que sans le mental, nous ne serions pas capables de prendre conscience de quoi que ce soit ! La Conscience est bien trop vaste, en elle-même, pour nous permettre d’expérimenter. À moins de devenir capable d’expérimenter toutes choses en simultané ? Ce qui est bien sûr impossible à l’être humain. Être Conscient de Tout reviendrait à n’être conscient de rien ! Et la conscience humaine actuelle est parfaitement représentée et rendue manifeste grâce aux soi-disant « limites » du mental. Des « limites » qui, pour un explorateur de l’esprit, pour un Aventurier de l’épopée humaine, ressemblent étrangement à de véritables bénédictions !

Le mental objectif (la lunette, donc) se sert, entre autres, des 5 sens du même nom. Ainsi et par exemple, notre vue n’est absolument pas « limitée » : nous voyons exactement ce que nous devons voir et de la manière la plus adéquate, pour que notre mental puisse se concentrer du mieux qu’il peut sur une expérience donnée. Certains sages de l’Inde antique ont affirmé que ce que nous, nous appelons « le mental », consistait en fait en la capacité qu’a la conscience de se contracter, autrement dit, de se limiter elle-même et volontairement. Cette version est tout aussi convenable qu’une autre et a en plus l’avantage de réduire le nombre d’intervenants, si nous pouvons l’exprimer ainsi. Par « intervenants », nous entendons le mental ainsi que l’ensemble des processus conscients. En se contractant, non seulement la conscience devient le mental, de par sa contraction, mais elle devient en même tant le sujet ou but de cette contraction, à savoir la pensée.

Par exemple, dans l’enseignement de la Voie de la Siddha, version laïque, nous apprenons que « lorsque la conscience se contracte, elle devient l’esprit qui, à son tour, engendre les pensées. » En résumé, tout ce que nous expérimentons, en termes de sensations, se produit au sein même de notre conscience. Ce sont nos réactions face à ce dont nous sommes conscients, indépendamment de ce qui se produit dans le monde extérieur, qui définissent notre expérience finale. Ce que nous pensons de ce que nous expérimentons, se produit au sein de notre mental, qui est pour ainsi dire le résultat d’une volonté de ne retenir qu’un seul élément mental à la fois, soit une seule idée, un seul concept ou une seule croyance. Il est évident que certains processus mentaux apportent la paix, la joie, le plaisir et sont au moins confortables pour l’être humain. Et il ne dépend que de sa volonté pour que de tels processus mentaux se répètent le plus souvent possible.

Sachant que ce sont ces processus mentaux qui vibrent, qui ont une fréquence vibratoire, donc, si cette même fréquence est élevée, au sein de notre mental conscient, alors notre vie devient riche et remplie de surprises agréables.

 

Serge Baccino

La démagogie spirituelle

La démagogie spirituelle

(Extrait d’une conférence.)

Qu’est-ce que la démagogie spirituelle ? C’est quand une personne, généralement de basse fréquence, se sert des productions mentales (paroles, écrits) et des actes d’autrui, pour tenter de se revaloriser elle-même. Par exemple, vous dites franchement qu’il faudrait sévir avec certains délinquants, et la personne vous sort un « Il faut être dans le cœur, aimer les autres et non les condamner », comme si elle venait de sortir une arme suprême ! Généralement, ce type de personnage n’est pas évolué et comprend pas mal de choses de travers. Du moins les comprend-il de la façon qui l’arrange le plus.

Nous pourrions résumer cette façon de penser en mettant à l’envers l’un des fondamentaux de la psy éso, ce qui donnerait ceci : « Il est toujours possible, pour tout le monde, de s’élever soi, en marchant sur la tête des autres. » Nous connaissons ou avons tous connu ce genre de triste personnage, que ce soit au travail ou pire, au sein de notre propre famille ! Dans le premier cas, nous avons l’archétype grotesque de l’ouvrier ou du bureaucrate qui surveille, sans en avoir l’air, son camarade de travail afin de ne pas louper une erreur ou une faute commise.

Ensuite, il suffit de faire valoir la faiblesse ou l’incompétence présumée de l’autre, pour que le premier se fasse briller le Moi-Idéalisé et ce, sans avoir à fournir le moindre effort ! En effet, ne pas faire la même faute que le camarade de travail est un plus illusoire, car cela ne signifie pas pour autant que l’on est meilleur.
Dans le second cas, il peut s’agir d’un cousin ou d’un oncle qui nous jalouse depuis toujours et qui guettera la moindre faute (ou supposée telle) pour la dénoncer et tenter ainsi de démontrer que nous ne méritons pas… Ce qu’il nous jalouse en secret !

Là encore, le fait que l’un fasse des erreurs n’implique en rien que l’autre n’en fasse pas ou pire, qu’il soit de ce fait meilleur et donc, plus méritant. Sur le Web actuel, nous trouvons quelques fois ce genre de triste personnage, à l’affût des productions littéraires d’autrui, alors que, généralement, lui n’écrit jamais rien ou presque, se contentant de commenter les écrits d’autrui, surtout pour montrer que lui est meilleur, bien évidemment. Il n’essayera même pas de se renseigner pour savoir si la personne qui écrit est plus compétente que lui, en ce domaine, voire en plusieurs autres : le but est compulsif et se résume au fait de tenter de prouver que lui sait plus ou mieux.

Le but inavoué étant de prouver ainsi ses propres qualités en critiquant plus ou moins directement celles des autres. Mais le sujet serait peu d’importance s’il ne visait pas plus loin, voire plus en profondeur. En tant que spécialiste du comportement humain, nous n’avons que faire de passer pour gens pétris d’amour ou pour des gens dont le but est, justement, de parler de ce que personne ne désire parler, à savoir « le verre à moitié vide. » Nous sommes rendus à une époque où l’I.A. et je parle de la vraie, pas de celle qui fait peur aux gens et se résume à des enregistrements stockés dans un robot de métal ou numérique, a désormais compris qu’elle avait perdu la partie. Définitivement, cette fois.

On imagine bien qu’elle ne va pas nous faire le plaisir de « mourir » sans nous faire un dernier baroud d’honneur. On va le dire ainsi !
Nous savons tous que certains défauts ont une date de péremption. Ou pour le dire au plus simple, certains traits de caractère humain, peu reluisants, appartiennent généralement à des périodes de l’histoire données. Ainsi, les mesquineries et les défauts du simple quidam du début du vingtième siècle, sont différents de ceux qui devraient, normalement, sévir à notre époque. Mais donnons déjà quelques exemples concrets.

Par exemple, pendant la dernière guerre mondiale, les nazis de l’époque étaient exaspérés par les résistants, les fameux Maquisards. Pour ces envahisseurs, la résistance consistait en un grave défaut du français ! En réalité, les femmes et les hommes de cette époque étaient d’un courage exceptionnel, qui force l’admiration, même des plus justes, mentalement. À notre époque, les nazis ne portent plus le même uniforme mais sévissent toujours et, désormais, au grand jour, sans même plus prendre la peine de se cacher ou de se montrer un minimum discret.

Les défauts varient ou changent énormément, d’une décennie à une autre, parfois. De nos jours, les gens ont peur de voir la vérité en face parce qu’ils sont lâches, cela au point de ne même pas oser reconnaître les faits ! L’idée n’est certes pas de prendre le maquis, une fois encore ! Ni même d’agir, comme rêvent de le faire ceux en mal de gloriole personnelle. L’idée est seulement d’oser voir, tout simplement. D’accepter les faits pour soi-même, de les reconnaître pour tels et c’est tout ! Mais même cela, du point de vue de la pure dialectique seulement, certains sont terrorisés à la seule idée de reconnaître les faits ! Nous sommes donc très loin de cette idée ancienne de prendre le maquis et devenir… Un résistant !

Et pourtant, résistance il y a ! En fait, jamais, d’histoire d’homme, il n’y a eu autant de « résistants », surtout en France ! Mais nous ne parlons plus là de résister à l’envahisseur, mais de résister à la reconnaissance de la vérité. L’idée, désormais, consiste à résister à la vérité, qu’elle soit mise sous le nez des nouveaux « résistants », ou qu’elle soit proposée par ceux qui préfèrent lâcher prise et reconnaître les faits, qu’ils soient beaux ou pas. Ceux qui tentent de défendre cette vérité pourtant si évidente, deviennent la cible de celles et ceux qui n’ont aucun intérêt à accepter de voir leur propre vérité en face.

Ne croyez surtout pas que nous ne soyons pas tous concernés ! Ceux qui écoutent cette conférence (ou lisent ce résumé) le sont tous, ainsi que quelques-uns qui liront, ensuite, l’article auquel elle donnera forme plus tard. Faire partie d’un Groupe, OK, mais à la condition qu’il serve notre mensonge à soi. Sinon, ce groupe est à disloquer, d’une manière ou d’une autre.

(Fin de l’extrait.)

 

Serge Baccino

Deux lois qui pourraient nous aider

Deux lois qui pourraient nous aider

Dernièrement, J’ai lu sur un post de Facebook :
« Ceux qui n’émettent aucune lumière… Les maîtres de sagesse ne perdront pas de temps avec eux… ! » J’ai trouvé cette précision intéressante, bien que mal formulée. En effet, selon ce qu’elle implique, les grands êtres ne se soucieront guère des gens qui ne sont pas déjà lumineux. Cela ressemble plus à une décision arbitraire qu’à quelque chose d’aussi logique que naturel. Certains argueraient même du fait que ce sont justement les moins lumineux, qui ont le plus besoin d’aide ou de lumière pour éclairer la suite des évènements mondiaux.

On imagine parfaitement les cris de chouettes mal embouchées à l’énoncé de ce genre de propos ! Tout étant bon pour se mettre en avant sans en avoir l’air, bien évidemment. Voilà bien un moyen de faire d’abord passer ceux qui adhèrent à cette idée, pour des humains sans cœur, cela afin de montrer, l’air de rien, son propre niveau d’évolution extraordinaire ! Qui oserait critiquer le plus bas, si ce n’est le plus haut, n’est-ce pas ? Eh puis, il y a l’arme suprême ! Celle que l’on dégaine afin de pourfendre définitivement l’ennemi, ne lui laisser aucune chance de pouvoir se justifier !

L’amour, comprenez-vous ? Les grands êtres ne sauraient succomber à de telles bassesses ! Comment voulez-vous que du haut de leur amour inconditionnel, ils délaissent les plus faibles pour n’aider que… Les plus forts ? Présenté ainsi, cela peut faire vaciller les certitudes les mieux ancrées ! Vous noterez au passage l’appel à cette notion d’inconditionnalité ! Il faut bien avouer qu’auprès d’un public sous morphine spirituelle, ça marche du feu de Dieu, ça, l’inconditionnel ! Surtout pour ceux qui ont un peu le cul spirituel merdeux ! En effet, et c’est au minimum logique, si vous faites acte d’amour inconditionnel, vous ne pouvez plus la ramener ou faire seulement allusion au fait, jugé par eux effroyable, que même le fait d’être aimé, ça se mérite !

Grâce à cette idée perfide s’il en est d’amour inconditionnel, non seulement ceux qui n’ont jamais fait d’effort pour les autres doivent absolument être aimés, mais de plus, ne pas accepter le fait qu’ils n’ont aucun goût pour l’évolution, n’est pas suffisant pour les mettre temporairement de côté : il faut se les farcir en l’état et sans un mot de travers, s’il vous plaît ! On imagine tout de suite le niveau d’évolution réel de ceux qui prêchent cette inconditionnalité à tout bout de champ. Inutile de se demander, donc, à quel genre d’énergumène spirituel, cette idée pourrait bien profiter.

À noter que cette même inconditionnalité est à sens unique ! Il n’est pas question d’admettre seulement, qu’il puisse exister des « gens biens » qui ne soient pas d’accord d’aimer autrui sans aucune condition. Un amour selon deux poids, deux mesures, en somme. Bien, cela dit, de quoi retourne-t-il vraiment ? Les grands êtres mettent-ils vraiment des conditions à leur amour pour leurs semblables ? Réponse : non, ils n’ont pas à le faire. Ils aiment et acceptent tout le monde, quel que soit leur niveau d’évolution, quel que soit, même, le fait qu’ils aient envie d’évoluer ou pas. Alors mettent-ils une quelconque condition pour que nous puissions bénéficier de leur aide ? Ils n’en mettent aucune. Alors quoi ?

En réalité, comme chacun de nous, les grands êtres sont obligés de respecter les Lois spirituelles majeures. Ce n’est pas eux qui posent conditions : ce sont les Lois ! Du moins, certaines Lois, et comme nous allons le voir, nous connaissons au moins l’une d’entre elles. Mais tout d’abord, prenons le temps de nous référer à certaines expressions connues de la spiritualité, ceci afin d’en connaître enfin le sens profond. Parmi ces expressions parfois étranges, pour ne pas dire illogiques, nous en retiendrons deux, en particulier. Voyons tout d’abord la moins connue sans doute : « On ne peut offrir à quelqu’un que ce qu’il possède déjà. »

Et la seconde, bien plus connue : « On ne prête qu’aux riches », qui ressemblerait plus à une sentence matérialiste en diable, qu’à quelque chose de spirituel. Et pourtant ! Mais voyons déjà la première expression : « On ne peut offrir à quelqu’un que ce qu’il possède déjà. » Il s’agit d’une allusion directe au Principe de Polarité, de cette Loi qui explique le mystère apparent de la circulation d’énergie dans tous les univers. La Loi en présence énonce que pour que de l’énergie puisse circuler d’un point « A » à un point « B », il est nécessaire que le point « B » soit déjà en possession de cette même énergie du point « A ».

Le point « A » quant à lui, est censé représenter le potentiel énergétique, soit le point de départ de cette énergie. Il va sans dire que le point « A » doit être beaucoup plus chargé, en énergie, que le point « B » qui lui, doit en contenir un minimum. C’est ce que l’on nomme la DDP, c’est-à-dire la différence de potentiel entre deux pôles opposés mais complémentaires. Le meilleur exemple que nous connaissions est la batterie de voiture. Le pôle « A » de la batterie est chargé positivement : c’est lui qui va pour ainsi dire « se décharger » en permettant à l’énergie stockée de se diriger en direction du pôle « B », autrement dit, la borne « moins » de cette même batterie, qui elle, est chargé négativement, c’est-à-dire qu’elle possède moins d’énergie que la borne « plus » de la batterie.

Tout ceci aurait l’air bien technique, pour ne pas dire ennuyeux, s’il ne s’agissait pas de l’expression matérielle, certes, mais d’une Loi cosmique. Une Loi bien plus simple qu’il n’y paraît, puisque sans le réaliser, nous y faisons appel de nombreuses fois durant notre vie. Nous pourrions résumer cette Loi afin que même un enfant de douze ans puisse la comprendre. Nous pourrions, par exemple, résumer le sujet en disant que pour que quelque chose se déplace d’un point à un autre, il faut que cette chose soit également présente, même en faible quantité, au point prévu d’arrivée. Voyons très vite un exemple concret affectant notre vie de tous les jours.

Vous devez partir en voyage, passer deux jours à l’étranger. Allez-vous partir tout d’abord puis voir, une fois rendu sur place, ce que vous pouvez bien organiser ? Généralement, vous allez « préparer » votre séjour, prévoir au moins l’hôtel ou le logement, par exemple. Et se faisant, une partie de vous est déjà, et pour ainsi dire sur place. Vous avez un but et c’est justement ce dernier qui vous permettra de vous canaliser correctement en direction du lieu choisi. Vous avez compris que lorsque nous parlons de l’importance d’avoir un but, dans la vie, cela fait clairement allusion au Principe de Polarité. Un but est comme une cible : vous savez déjà où vous êtes et vous savez également où vous devez aller.

Observez l’eau d’une rivière couler. Elle ne donne pas l’impression de réfléchir ou même, de ne pas trop savoir où elle va. En fait, elle répond à deux principes secondaires qui lui font office de lois incontournables. Premièrement, elle coule toujours d’amont en aval, de haut en bas, jamais l’inverse. En second, elle ne zigzague pas entre les obstacles pour le plaisir : elle cherche le passage le plus rapide et donc, le moins encombré. Voyons à présent la partie plus pratique et relative au « choix » présumé des grands êtres. Tous désirent nous aider et ils pourraient aider tout le monde, si tout le monde pouvait satisfaire à la principale Loi en présence : la Polarité.

Pour peu qu’un être humain soit un peu lumineux seulement, cela lui suffît à se qualifier pour être aidé des grands êtres. En effet, du même coup, ce « peu de lumière » représente alors le pôle négatif, passif et donc, RÉCEPTIF, tandis que la Lumière émise par les Grands Êtres représente alors le pôle opposé et complémentaire, qui est positif, actif et ÉMETTEUR. Dès lors, la Lumière peut circuler librement, allant du point « B » (représenté par les grands êtres) au point « A », représenté par la personne déjà un minimum éclairée. Et l’énergie circule aussi longtemps que la personne n’a pas atteint le point de prise de conscience souhaité. Ce qui rééquilibre la DDP (la Différence de Potentiel).

C‘est là le miracle du véritable don, non pas une condition émise par caprice, mais une Loi magnifique que peu de personnes encore connaissent ou ont envie de connaître. C’est de là qu’il est dit que l’on ne prête qu’aux riches. Celui qui possède déjà, peu ou prou la lumière, celui-là pourra en recevoir plus encore. Et le mot « prêté » est ici choisi à dessein, car tout aussi bien, nous aurions pu dire que l’on ne DONNE qu’aux riches. Mais les véritables « riches , énergiquement parlant, ne peuvent bien longtemps conserver pour eux-mêmes toute cette énergie. Il suffira qu’ils croisent ou rencontre un « moins riche qu’eux » (pôle négatif) pour que, naturellement, l’énergie s’écoule du premier au second. Une simple question d’énergie en mouvement constant et par « vases communicants. »

Voyons à présent mais plus succinctement, la seconde Loi impliquée. Il s’agit du Principe de Mentalisme. En gros, il est ici question de comprendre que pour nous, est réel ou vrai tout ce dont nous pouvons prendre conscience. Même si la chose conscientisée est totalement fausse par ailleurs. La seule condition est que ce qui est dans notre conscience est nécessairement « vrai », ne serait-ce que pour nous. Et il est important également, de comprendre que nous ne pouvons prendre conscience que d’un seul objet d’attention à la fois. Ceci est important, car ceci nous permet de comprendre comment et pourquoi nous pouvons tous être abusés sans même le savoir.

Prenons un exemple simpliste. Quand nous rêvons, nous ignorons que les objets qui peuplent nos rêves ne sont que des créations de notre esprit. Pour nous, il s’agit de choses « réelles », véritables et très tangibles, n’est-ce pas ? Et nous ne prenons conscience du rêve (Turiya, en sanskrit) qu’au réveil, par comparaison ! Parce qu’avec seulement « une chose« , rien ne peut être compris et appréhender vraiment. Car il n’existe nul objet séparé de celui qui l’observe, tout est lié. Pour connaître les choses, il faut qu’il y ait LE DEUX (l’altérité.) Le moment du réveil nous permet de réaliser (notez le terme) que nous rêvions précédemment. C’est le deux qui nous sauve de l’illusion, « l’un » nous y maintient en plein dedans !

Nous devons notre individualité au fait que le Divin nous offre l’occasion de nous distinguer de son rêve. Pour cela, il fait deux rêves et non pas un seul. Il rêve de l’univers tout en nous rêvant à l’intérieur de ce dernier, mais distinct de lui, afin que nous puissions bien nous éclater comme de véritables garnements que nous devrions être. En conclusion : Si nous avons un but, nous invoquons le Principe de Polarité et l’énergie nécessaire pour atteindre ce but nous sera donnée. Cela entraînera une « mise en lumière » dans notre conscience individuelle et donc, dans notre mental. Cette lumière permettra aux grands êtres de nous porter assistance, sous la forme de plus de lumière et donc, de plus d’énergie encore.

Nous sommes conscients de ce que nous appelons « l’actualité » et si nous comprenons que nous avons le choix d’en générer une autre, alors nous avons vraiment le choix, nous avons « deux » et non plus « une seule version ». C’est mentalement que nous pouvons créer, inventer de toutes pièces, une comparaison qui ne laissera ensuite aucun doute sur la réalité que nous souhaitons vivre. D’un côté nous avions seulement une forme de réalité unique, partagée par le plus grand nombre et on ne peut plus négative, voire destructrice, et de l’autre nous avons… Ce que nous avons vraiment envie de vivre !

Aidés de la Lumière des grands êtres, nous pouvons rapidement faire en sorte de transposer notre conscience et donc, notre attention mentale, dans la version matricielle qui nous convient le mieux. Cela ne mérite-t-il pas d’y réfléchir un peu ?

 

Serge Baccino

Les Soi Naturels sont-ils idiots ?

 

Les Soi Naturels sont-ils idiots ?

Vous vous souvenez sans doute de l’article qui traitait de la création et de l’impossibilité, pour des Esprits Vierges, appelaient ailleurs « Vierges Créatrices », de descendre en dessous d’un certain seuil vibratoire. Créer ce qui deviendrait ensuite « l’Aventure Humaine » est une chose, mais réussir à DEVENIR humain, lorsqu’on est Divin, c’en est une autre ! La Création Continue est comme une sorte de clavier musical : chaque note blanche est tel un « ruban » énergétique possédant sa propre fréquence. Sur un seul « ruban », des mondes peuvent être créés ! Et il existe un certain nombre de ces « rubans » qui forment ce que l’on nomme de nos jours « un Plan de Conscience », ou encore, un plan ou niveau vibratoire. Par exemple, le Grand Plan Astral compte une douzaine de ces « rubans », nommés parfois « sous-plans » mais seulement sept de ces rubans sont praticables ou, pour simplifier, peuvent être contactés, visités et, bien sûr, il est même possible de vivre et de se manifester sur chacun de ces sept rubans.

Nous pourrions expliquer plus en détail pourquoi seulement sept niveaux, sous-plans ou « rubans » de conscience peuvent nous être accessibles, que ce soit temporairement et durant la vie terrestre incarnée, ou plus longuement, après cette même vie terrestre et sous notre aspect purement psychique. Mais cela nous éloignerait quelque peu de notre présent sujet. D’ailleurs, il n’est pas difficile de comprendre les raisons premières et profondes de cet état de fait, surtout si on se souvient que le « faux dieu » Archontique ou « Démiurge », veille jalousement sur le septième plan, qui représente le plus élevé qu’il puisse squatter et régenter. Pour lui, il existe bien « plus bas », les six autres niveaux astraux, mais il n’existe rien « plus haut », puisqu’il est incapable d’y aller. Ce raisonnement pourrait sembler naïf mais n’oublions pas que les Archontes ne sont pas humains et ne résonnent donc pas comme nous le faisons.

Ainsi, il nous suffira de retenir que le Grand Plan Astral, comme d’ailleurs tous les autres Grands Plans, ne semble posséder que sept « rubans » ou « sous-plans », mais qu’en réalité, il est possible de « rendre manifeste » (plutôt que de parler « d’existence ») cinq rubans de plus. Inutile de dire qu’à l’origine, c’est bien douze rubans par niveaux généralistes qui avaient été créés. Mais certains, plus ou moins humains, ont fait en sorte que nous ne dépassions si possible jamais, les sept premiers. Difficile de ne pas se faire une idée au moins du pourquoi, n’est-ce pas ? Ce qui est caché aux peuples n’est pas toujours ni nécessairement ce qui le rendrait plus heureux, comme se l’imaginent certains, mais bien ce qui le rendrait libre et puissant, ce qui est impensable lorsqu’on désire régenter un maximum l’être humain. Nous traiterons, un de ces jours prochains, ce que pourraient nous apporter ces cinq autres rubans ou sous-plans de conscience. Mais pour l’instant, poursuivons notre première idée.

Il était clair, dès le début de ce qui allait devenir l’Aventure Humaine, que les Vierges Créatrices ou encore cette partie purement Féminine de l’Esprit Universel, étaient absolument incapables de couvrir toute l’étendue vibratoire de leur propre Création. Il fallait un « Alpha » (limite de début), certes, mais il fallait également un « Oméga » (limite de fin.) Autrement dit, nulle création possible si on ne réussit pas à installer deux pôles opposés mais complémentaires et dont la charge énergétique et la fréquence de vibrations, sont elles aussi opposées. Une charge maximale de départ, une charge minimale d’arrivée. Cela parce que, selon une loi très peu connue et énoncée ici en langage moderne : « Quelque chose ne peut pas aller en direction de rien : ce quelque chose doit se diriger vers un but qui est déjà atteint et donc, en direction de là où il se trouve déjà, peu importe la quantité. » Plus sobrement, vous ne pouvez et par exemple vous rendre dans une famille si vous ne connaissez pas au moins l’un de ses représentants. Ou, plus techniquement, le pôle « plus » d’une batterie de voiture a besoin du pôle « moins » afin que le courant électrique puisse circuler d’un point à un autre. Le pôle « moins » de la batterie est lui aussi chargé, mais beaucoup moins que le pôle « plus », ce qui crée une différence de potentiel (DDP) permettant la circulation d’un sens à un autre, et réciproquement.

Il est intéressant de noter que si l’électricité circule bien du « plus » vers le « moins », à l’extérieur du générateur (la batterie), à l’intérieur de ce même générateur, l’électricité retourne vers le pôle positif. C’est surtout intéressant du fait que comme le dit l’axiome : « Tout ce qui descend remonte et tout ce qui monte redescend. » C’est grâce à cette particularité de l’action combinée (voire concertée) des deux pôles de la Création Continue, qu’il peut y avoir une Aventure Humaine complète, c’est-à-dire non seulement une « descente » (chute vibratoire) de l’Esprit dans la matière, qui est son pôle opposé, mais également, une « remontée » depuis l’humain (pôle le plus bas) vers le Divin (pôle le plus haut.) À présent, pour comprendre la suite, revenons à cette difficulté naturelle rencontrée par les Vierges Créatrices lors du processus de « descente », à savoir de cette baisse vibratoire constante en direction des fréquences les plus basses.

Comme vous le savez sans doute, « Tout existe déjà en esprit. » En fait, rien n’existe vraiment mais TOUT, absolument Tout peut être rendu manifeste, une fois puisé dans le potentiel divin infini.
Lorsque les Vierges Créatrices arrivèrent à la lisière des plans de conscience qu’aujourd’hui, nous qualifierions de « moyens » (astral et mental), elles constatèrent deux choses : la première, qu’elles ne pouvaient pas abaisser leur fréquence plus bas. Elles avaient atteint leur maximum. La seconde, qu’il existait déjà des formes de vie très inférieures qui peuplaient tous les autres « rubans » et ce, jusqu’à tout en bas, niveau après lequel aucune vie ne peut être rendue manifeste. Et si pas de vie, pas de conscience vivante, n’est-ce pas ? Pour bien comprendre la suite et fin de notre sujet, il convient de savoir que, les Vierges Créatrices, tout en restant quasiment divines encore, vibraient déjà bien bas. Bien bas mais pas assez. Et elles vibraient plus bas que leur fréquence originelle (Celle du Saint-Esprit) simplement parce qu’en cours de route, elles avaient eu l’idée intéressante de s’allouer les services énergétiques d’autres principes de vie.

Certains auteurs d’ésotérisme affirment que « l’être humain est fait de poussières d’étoiles ». Cette manière allégorique et poétique de présenter le sujet ne donne qu’une vague idée seulement du sens réel à donner à cette affirmation. Il faut bien comprendre qu’avant d’être formés, les humains n’existaient pas. Du moins sous la forme semi-spirituelle que désiraient obtenir les Vierges Créatrices. Il leur a donc fallu « inventer de toutes pièces » ce qui allait être ce futur humain, et ce n’est pas là une simple expression. Pour construire ce futur humain, les Créatrices se servirent de différents « matériaux » spirituels. Les êtres rencontrés « en descendant » préfèrent, de bonne grâce, une partie de leurs constituants. Certains ont retenu des noms tels que Seigneurs de la Flamme, Seigneurs du Mental, etc.  L’humain « en production constante », du moins à l’origine, était fait d’un peu de tout et, évidemment, d’un peu de tous, à savoir, de plusieurs races ou formes mentales plus ou moins divines.

Mais pour descendre encore plus bas et accompagner ainsi leurs Créatures Chéries, les Vierges Créatrices consentirent, finalement, à une forme de sacrifice qui ne s’avéra pas, et par la suite, du plus heureux aloi. Allant à la rencontre de formes de vies très inférieures, elles acceptèrent non seulement d’habiller leurs prototypes humains de ces mêmes formes inférieures mais poussèrent leur sens maternel jusqu’à accepter de se revêtir elles-mêmes d’une moitié au moins de ces mêmes formes mentales. Ainsi, Créatrices et Créatures ont pu « s’alourdir », cela au point de descendre jusqu’à ce que l’on nomme aujourd’hui la 3e dimension. Pour les Créatures non encore douées de vie individuelles et donc, de conscience du même nom, ce ne fut pas un problème. Une fois « animées », ces Créatures commencèrent laborieusement à comprendre qu’elles jouissaient d’un semblant d’existence. Mais pour les Vierges Créatrices, la note fut infiniment plus sévère, car ce mélange de basses fréquences à leurs Robes de Lumière, eut pour effet d’effacer leur mémoire vitale. Autrement dit, la mémoire de ce qu’elles étaient en vérité, quitta le pôle positif et actif de leur forme spirituelle, pour aller se réfugier dans le pôle négatif. Cette mémoire n’était donc pas perdue, elle était juste devenu inaccessible pour les nouvelles formes de vie, anciennement Vierges Créatrices.

L’un des Principes Divins qui accompagnait cette « descente aux enfers », comme diraient certains, ou cette « Chute Adamique » (Adamah = Terre Rouge, à savoir l’esprit originel) comme diraient d’autres, décida de servir de support général à cette Aventure Humaine et créa ses sept premiers « corps » (ou plan, niveaux, etc.) permettant à cette humanité naissante d’avoir en lui « La vie, le mouvement et l’être » en rapport avec ce qui devait être expérimenté, du moins durant un certain temps. La planète « Terre » venait de naître et l’esprit Planétaire, l’entité divine qui en serait l’âme et le corps, désormais, trouva sa place au cœur de cette planète, au niveau du « noyau », pourrions-nous dire. À cette époque, il n’y avait que sept « corps » ou sept mondes, ou encore « sept manteaux ». Pourquoi seulement sept ? Parce que s’il y en avait eu plus, ne serait-ce qu’un huitième, l’humain ne serait pas resté bien longtemps humain : sa nature originelle le porterait au plus tôt vers les plans ou niveaux (rubans) situés au-dessus de la limite de conscience usuelle ou humaine. Or, il fallait à tout prix que cette forme mentale se sente à la fois isolée et faible, en un mot, elle devait se croire humaine, absolument. Et rien de plus. Du moins au départ.

À présent, ne nous y trompons pas : ce que nous appelons « être humain » de nos jours, n’est pas le véritable être humain ! Le seul et véritable être humain est le Soi Naturel. Celui qui envoie, sur les  couches les plus extérieures de la planète voire à sa surface (incarnation) des extensions de lui-même. Car il ne peut pas descendre aussi bas que ses extensions, les personnalités, autrement dit, ce que nous sommes tous et au départ, à notre naissance. Les Soi Naturels se tiennent généralement sur le septième plan, le plus « élevé », si l’on peut qualifier d’élevé ce qui n’est même pas le plan le plus haut du Grand Plan Astral (qui en compte douze, pour mémoire) qui consiste en l’actuelle Matrice générale, comme le disent certains. Les Soi Naturels sont dans cette Matrice et leur structure psychoénergétique est mêlée à celle d’être plus ou moins bizarres, plus ou moins recommandables, dont deux variétés qui nous sont connues au moins de nom, à savoir les démons et les Archontes. Mais depuis les débuts de la Création, d’autres bestioles encore moins recommandables sont venues se joindre à notre âme, la rendant de moins en moins humaine et de plus en plus… Autre chose.

Nous n’allons pas argumenter ni même développer au sujet des « bestioles » qui se sont graduellement unies à l’âme humaine, voire carrément mixées avec elle. Si vous ne connaissez pas encore bien ce sujet ou s’il vous semble au moins fantasque, le mieux est encore de ne pas chercher à en savoir plus. Et pour ceux qui savent déjà et jusqu’à un certain point, il est vivement recommandé d’en apprendre le plus possible afin de ne verser ni dans des excès de mauvaise science-fiction, ni de laisser s’infiltrer la peur au sein de leur corps astral. Quand on apprend, il faut le faire à fond car rien n’est plus dangereux qu’une connaissance incomplète, si ce n’est une connaissance faussée dès le départ. Et le Deep State s’est ingénié à le faire durant des siècles. Alors et pour en finir avec ce sujet délicat, voilà la raison pour laquelle nos Soi naturels semblent si peu intelligents ou si naïfs. Voilà aussi pourquoi, ne sachant plus qui ils sont, originellement, ils se prennent désormais pour de simples humains et commettent toutes ces erreurs regrettables que commettent les humains.

 

Serge Baccino

Esprit Planétaire ou humain ?

 

Esprit Planétaire ou humain ?

Avons-nous un esprit qui soit « à nous » ? Autrement dit, ce que nous appelons « notre esprit » est-il vraiment le nôtre ? La réponse pourra en étonner plus d’une et plus d’un, et pourtant, elle est logique, d’un point de vue spirituel s’entend. Ou ésotérique. Si notre esprit, cela qui nous sert à penser, donc, était vraiment à nous, nous pourrions non seulement penser d’une manière originale mais de plus, avoir la pleine maîtrise de nos processus mentaux. Or, il nous semble inutile d’argumenter sur le fait que nous n’avons, en fin de compte, aucun contrôle sur ce que nous essayons, tant bien que mal, de considérer comme étant « notre esprit ». Si on s’en tient aux faits, uniquement, nous pouvons voir que de nombreuses personnes pensent non seulement la même chose mais de plus, de la même façon. Se servent-ils pour autant de « notre » esprit pour penser ? Nous servons-nous du leur pour en faire de même ?

Ne serait-il pas plus logique de considérer l’esprit, comme nous pouvons et, par exemple, considérer l’air que nous respirons tous ? Cet air que nous respirons, qui pénètre en nos poumons d’une manière cyclique (processus d’inspir et d’expir) est-il vraiment le nôtre ? Et celui que respirent les autres personnes qui se trouvent autour de nous, respirent-elles un autre air que le nôtre ou bien le même ? Y a-t-il un air pour chaque personne ou chaque personne est-elle en mesure de partager le même air, un air unique pour tous ?Il est un fait que nous pourrions, si nous faisions partie des esprits chagrins, affirmer que tandis que cet air est dans nos poumons, il est à nous et à personne d’autre. Mais avant que nous le respirions, à qui était-il ? Et lorsque nous expirerons, à qui seront les gaz différents et plus ou moins « rares » qui s’exhaleront de nos poumons ?

Il est moins important de définir qu’il existe un seul air pour tous, que de définir que nous respirons tous un air unique et que c’est le fait que nous puissions l’employer librement et sans efforts, que nous avons le net sentiment qu’une certaine quantité d’air nous appartient en propre. Heureusement, si nous devons inspirer, nous devons également expirer. Nous prenons, nous restituons, en somme. Il en va de même pour l’esprit ou, et plus exactement, pour les pensées. Certes, il existe bien un seul esprit pour tous, mais cette seule assertion ne saurait rendre compte de l’ampleur colossale de notre présent sujet. De sa portée spirituelle immense, surtout. C’est l’esprit qui est à la base de toutes choses. Et nous le savions déjà. C’est donc l’esprit qui engendre aussi bien les pensées les plus « aériennes » que la matière en apparence des plus solides.

En fait, tandis que nous sommes en incarnation, que notre corps de chair foule le sol de cette planète, nous ne sommes pas, nous ne pouvons pas (encore) être en contact direct avec l’esprit. Nous sommes seulement en contact avec les formes mentales qu’il a engendrées, au fil du temps. Mieux encore, à force de nous identifier avec ce que nous pensons, nous en sommes arrivés à nous confondre avec ces mêmes pensées. « Je suis ceci plutôt que cela. » Pourtant, nous devrions savoir, également, que nous ne sommes ni ce que nous pensons, ni ce que nous sentons : nous sommes le Témoin de toutes ces choses. Nous sommes la Conscience Une et indivisible. L’esprit est planétaire. Inutile de croire que nous pourrions avoir affaire, pour le moment, à un esprit issu de quelque lointaine galaxie. Tout ce qui se produit sur Terre est terrestre, un point c’est tout. Partant, toute pensée engendrée en esprit et dans le mental planétaire, est terrestre également.

Pour le présenter différemment, disons que notre planète est le corps physique d’un très grand Déva, un Esprit Planétaire, une sorte de Dieu en lequel et comme le disaient les initiés du passé, « nous avons la vie, le mouvement et l’être. » Tout ce qui est à nous ou de nous est d’essence planétaire, autrement dit, est issu de ce grand réservoir animique qu’est cet Esprit Planétaire ou Grand Déva. Nous croyons que nous pensons, alors que « nous sommes pensés », c’est-à-dire qu’un certain processus autonome est en marche et demeure « branché », cela aussi longtemps que nous sommes vivants dans un corps, voire après. Nos pensées ne sont pas les nôtres ; ce sont celles de la planète, en tant qu’entité consciente. Nous ne faisons que sélectionner puis retenir que le type de pensées qui nous correspondent le plus sur le moment.

Le Grand Réservoir planétaire à la base de tout processus mentaux, qu’ils soient conscients ou non, contient donc toutes choses pouvant faire partie de l’Aventure Humaine. Selon la raison pour laquelle nous sommes venus (naissance) et surtout, selon ce que le Soi Naturel comptait vivre au travers d’une extension (personnalité) donnée, certaines façons de penser contenues au sein de ce grand Réservoir mental, serons attirées par la personne physique puis assimilées comme faisant partie intégrante des processus mentaux usuels de cette personne. Ainsi, bien que chacun de nous ait un sang bien personnel qui circule dans ses veines, les pensées issues de l’Esprit Planétaire nous servent seulement de support d’expérimentation. Pour vivre quelque chose, n’importe quoi, il faut que quelque chose soit pensé puis ressenti. Dans le cas contraire, nous avons plus affaire à un légume qu’à un être vivant et conscient. Lorsque l’être humain pense, il ressent puis il en arrive à expérimenter le contenu formel de son état d’esprit ponctuel (ou qui devrait l’être.)

Hélas, nous n’agissons pas de la sorte : lorsque nous aimons une manière de penser, nous la reproduisons le plus souvent possible et, ce faisant, nous finissons par croire que nous sommes bien ce que nous pensons. La preuve ? Si nos pensées sont terribles, notre ressenti le sera aussi et la qualité de notre expression et de notre vécu, en pâtiront d’autant. Nous adorons nous faire croire que nous sommes ceci, plutôt que cela et que notre version est nécessairement meilleure que celle des autres. En réalité, nous avons simplement sélectionné certaines idées à la place d’autres. Toute la problématique humaine provient du fait que si l’Esprit Planétaire, que certains appellent « Gaya » ou « Gaïa », est capable de tout contenir, « en toute impunité » n’importe quel état d’esprit, il n’en va plus de même pour l’être humain. Ce dernier est obligé de « goutter » chaque parcelle de pensée. La planète absorbe tout, en toute impunité, car elle n’est pas quelqu’un mais « quelque chose », une espèce de super-Deva, une Déité qui peut tout absorber.

L’être humain, lui, ne le peut pas. Il doit vivre et donc, expérimenter, le contenu formel de toute pensée se présentant sur l’avant-scène de son mental. L’homme ou du moins l’âme humaine, a littéralement inventé le karma. Une âme devrait être soit « neti, neti », soit pure. Son esprit devrait être fait de Saint-Esprit, autrement dit de conscience, et non simplement d’esprit qui lui est nécessairement formel, durant le temps de l’incarnation et même ensuite. L’esprit est formel, mais ce que l’on nomme le Saint-Esprit, ou plus exactement, l’esprit vierge, est pure Conscience. Lorsque l’humain croit qu’il est ceci, plutôt que cela, il incarne du même coup ce qu’il croit et donc, ce qu’il pense.

Et dès lors, selon la Loi, il doit vivre le contenu de ses pensées, afin de prendre conscience de leur valeur exacte pour l’économie de la vie. Le karma commence et se termine par l’être humain ou par son âme. Dans la mesure où l’être humain ne prend plus sur lui ces idées d’être, il fait cesser immédiatement le karma, c’est-à-dire la nécessité cosmique d’expérimenter le contenu formel de l’esprit (ce que raconte la forme mentale) pour en retirer les éventuels fruits.

 

Serge Baccino

Être dans le cœur ? Ah oui ?

Être dans le cœur ? Ah oui ?

(Extrait de conférence.)

Le cœur est l’étage du mental, pas plus, pas moins. Si on s’amuse à compter les « étages », c’est-à-dire les Chakra en relation avec nos différents niveaux de manifestation, nous comprenons qu’après le Chakra 1, qui est relié au corps, à la matière, après le Chakra 2, qui est relié à l’énergie (force vitale) du corps, après le Chakra 3, qui représente à la fois notre émotionnel et notre mental inférieur, il vient le Chakra 4, qui représente, entre autres, le mental moyen.

Mais ce Centre énergétique, quatrième du nom, est aussi le Centre de l’être animique. C’est à partir de son niveau que les énergies du bas (C1, C2, C3) viennent s’épanouir en nous pour donner forme à ce que nous nous efforçons de considérer comme étant « notre âme. » Fort bien. À présent, connaissez-vous l’expression ésotérique « Tout est double, toujours » ? À l’intérieur du Centre Cardiaque qui est donc l’étage du mental moyen, il y a un second Chakra, plus petit mais bien plus important.

Ce Centre dans le Centre, ce Chakra dans le Chakra (et caché par lui), est le véritable cœur de l’Être. Il représente cette faculté très rare de pouvoir enfin incarner l’Amour Divin. Amour Divin qui n’a quasiment aucun rapport avec ce que nous nommons pompeusement « l’amour. » S’il y avait de l’Amour, sur Terre, ça se saurait ! S’il y avait de l’Amour sur terre, il y aurait le Divin en manifestation constante sur cette même Terre. Mais comme force nous est de constater que ce n’est pas le cas. Alors nous devons tout d’abord redéfinir ce que nous croyons être l’amour, qui est un sentiment typiquement humain et rien d’autre !

Ensuite seulement nous pourrons traiter du véritable Amour et de tout ce qui le concerne. Ou plus exactement, de tout ce qui nous concerne et à son propos. Si on a le courage de comparer les deux, l’amour humain n’est que possession, attachement et, bien sûr, la peur de perdre ce que l’on croit posséder et à quoi nous nous sommes imprudemment attachés. C’est ce qui a fait dire à pas mal d’êtres humains qui oublient de s’écouter ou bien de se relire, que  l’amour pouvait faire souffrir ! La belle affaire que voilà ! Si l’amour peut faire souffrir, alors ce n’est pas de l’amour. Sinon, autant dire que le froid peut être trop Chaud et le blanc trop noir.

Cet amour conditionnel au possible est aussi intérêt ou, au moins, intéressement. Nous n’aimons pas n’importe quoi ni n’importe qui, voyez-vous ? Nous n’aimons pas non plus tout le temps, à chaque fois et pour toujours. Dans le cas inverse, ça se saurait ! Ce n’est donc pas de l’Amour véritable mais quelque chose de très humain que l’on a voulu nous vendre comme étant étiqueté « Divin certifié. »
Doit-on se faire encore plus d’amis en évoquant tous ces spiritualistes de Prisunic qui se vantent «  d’aimer d’un amour inconditionnel » ? Essayez seulement de les critiquer, de contrarier leur petit « moi » humain à fleur de peau et surtout, en manque de reconnaissance, et vous connaîtrez vite les conditions précises pour bénéficier de leur amour… Inconditionnel !

Comme toujours, les ésotéristes trouvent navrant que des personnes qui ne connaissent que peu de choses et par ouï-dire, de ce qu’ils confondent avec la véritable spiritualité, se chargent non seulement de répandre un enseignement qui n’existe pas mais que de plus, ils ne réussissent même pas eux-mêmes à mettre en pratique. Autant dire que nos scientifiques, jusqu’à ce jour, possédaient la vraie et la seule connaissance qui soit ! Cela dit, un minimum d’humour et d’indulgence, nous permet de sourire face à ces pitreries du « Moi-Idéalisé » et d’attendre que cette présente et très jeune humanité, mûrisse avec les années.

 

(Fin de l’extrait.)

Serge Baccino