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Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

La faute à qui ?

La faute à qui ?

 

On dit qu’il est difficile de changer voire d’évoluer seulement. Une des principales raisons vient du fait que tels que nous sommes, cela nous arrange bien ! Être déjà est bien moins fatiguant que devenir, tout le monde sait ça ! D’autant que notre vécu est en grande partie basé sur ce que nous avons pu vivre « grâce aux autres » et, bien sûr, ce que nous n’avons pas pu vivre « à cause des autres. » Notre éducation nous a rendue dépendants d’autrui, ne serait-ce que pour obtenir ce dont nous avons besoin, désirons ou même, convoitons.

Forcément, avec le temps, et à force de devoir satisfaire aux caprices des uns et des autres, qui se vengent en passant de leurs propres dépendances, nous en sommes arrivés à la conclusion logique que sans les autres, nous ne valons rien, ne pouvons rien et, en fait, n’avons aucune existence propre.

 

Mais cette conclusion n’est pas consciente : c’est le subconscient en nous, qui l’a fait pour nous et à notre place, entérinant ainsi une « loi » de l’âme (ou loi secondaire) ressemblant fort à la nécessité de l’enfance, période durant laquelle dépendre d’autrui était chose aussi commune que naturelle. Le subconscient est un excellent serviteur, mais tout comme l’esprit, il est un très mauvais maître ! Jugez plutôt : tout ce qu’il entérine et transforme ensuite en lois, en fait en Mémoires vivantes, il l’inscrit dans le Registre de nos cellules au présent. Par exemple, à six ans vous avez eu très peur d’un groupe de femmes quelconques, le subconscient inscrit (ou mémorise) de la sorte : « J’ai très peur des femmes ! »

Notez bien qu’il ne l’inscrit pas en tenant compte de l’époque (votre âge) ni du lieu, rendant ainsi cette affirmation relative, car très ponctuelle : il l’inscrit au présent et en général ! Plus tard, chaque fois que vous croiserez un groupe de femmes, même si vous avez cinquante années de plus, vous ressentirez de la peur ou, à tout le moins, un malaise. Autrement dit, Mémoires et subconscient ne tiennent pas compte du temps qui passe.

 

Aussi bizarre que cela puisse paraître de prime abord, souffrir ou avoir souffert à cause des autres et réussir grâce aux autres sont toutes deux choses RASSURANTES. Cela parce que dans les deux cas, la responsabilité de la personne n’est pas engagée ! Rien ne fait plus peur à un peuple que de devenir libre, voyez-vous ? (Sinon, observez les français.) Pourquoi cela ? Parce qu’être libre sous-entend agir sous sa propre, entière et unique RESPONSABILITÉ ! Or, le français, pour ne parler que de lui, a horreur de se sentir responsable ! Il est si habitué à ce petit confort mental qui commence à sentir la naphtaline, qu’il ne réalise même pas le lien qui existe entre LE POUVOIR et la responsabilité. Un « détail » qui n’a pas échappé à ceux qui désirent réussir dans la vie et, bien sûr, à tous ceux qui se précipitent aux postes clefs gouvernementaux et légaux. Mais voyons plutôt en quoi la responsabilité va de pair avec le pouvoir, si vous le voulez bien.

 

Imaginons, pour aller au plus simple, que vous souffriez moralement « à cause » d’une tierce personne. On va dire que vous souhaitez qu’une personne précise vous aime ou vous accepte tel que vous êtes, mais que cette dernière refuse de satisfaire cette attente. Question : que pouvez-vous faire pour que cette souffrance cesse ? Réponse : Vous ? Mais rien, voyons ! Vous dépendez du bon vouloir de la seconde personne et êtes donc à la fois sous sa domination psychologique et tributaire de ses sautes d’humeurs, en plus de l’être de votre schéma de dépendance affective à autrui.

Eh bien oui, n’est-ce pas ? N’étant pas à l’origine de cette souffrance, son pouvoir sur elle vous échappe. Il appartient donc à la personne que vous désignez comme responsable à votre place ! On le voit donc clairement ici que pour être libre, il faut être responsable et c’est ce désir de le devenir enfin qui offre tout pouvoir à l’être humain. Du moins, tout pouvoir sur sa propre vie s’entend !

 

Quant au fameux « pouvoir sur autrui », il s’agit bien là d’une magnifique illusion d’optique ! En effet, que diriez-vous d’une personne faible qui aurait la chance de tomber sur bien plus faible qu’elle ? La décrèteriez vous « forte » ou plus forte que la première ? Une faiblesse nous rendant fort est-elle une force ou une autre forme de faiblesse à son tour ? Celui qui a BESOIN de se sentir fort est aussi faible que celui qui deviendra sa probable victime, car tous deux ont besoin de l’autre pour se faire exister ou, du moins, pour s’en donner l’apparence. C’est exactement le même problème que celui du bourreau et de sa victime. La victime a besoin de ne jamais avoir à assumer, que ce soit ses faiblesses avérées ou ses forces supposées. Le bourreau quant à lui a besoin d’oublier sa propre faiblesse aux côtés d’un plus faible que lui. Bourreau et victime sont en fait toutes deux victimes de leur faiblesse attitrée. L’un sans l’autre sont perdus, raison pour laquelle ils ne se perdent jamais de vue !

 

En psychologie ésotérique ou « Psy éso », pour faire court, il est enseigné que pour devenir libre et fort, il faut redevenir responsable de tout. Il faut se précipiter, même, pour prendre la place peu enviée de responsable. Non pas celle qui consiste à commander les autres en abusant peu ou prou de ce type de prérogatives, mais plutôt en comprenant que d’être responsable de sa propre vie revient à en reprendre le contrôle total. Une forme de contrôle qui n’a plus rien à voir avec celle qui consiste à « être dans le contrôle », car ce mode-là revient simplement à sur-intellectualiser notre vie, de peur de devoir la vivre ! (Ce qui est une lourde responsabilité, vous pensez bien !)

Sans compter que chercher à prendre le contrôle de la vie des autres, alors que l’on s’avère incapable de conduire correctement la sienne, est au moins farfelu, pour demeurer poli.

 

Alors nous connaissons désormais ce qu’il convient de faire, non pas avec la langue seulement (affirmations gratuites) ou avec le clavier (écrit pontificaux sur Facebook ou autre) mais en vérité et dans notre vie de tous les jours. Nous sommes tous responsables de nos actes, de nos paroles et même, de notre état d’esprit, car c’est ce dernier qui conduit notre vie et nous dicte notre conduite. À propos de conduite, avez-vous notez que les gens conduisent de plus en plus mal, qu’ils coupent tous les virages à gauche et se conduisent comme s’ils étaient seuls au monde et que la vie d’autrui leur soi indifférente ? Plus ça ira et plus il sera aisé de savoir si une personne est évoluée ou si elle se comporte comme un porcelet ayant sauté un Règne un peu trop vite. Pour cela, il vous suffira d’observer les gens et tout, en eux, vous affirmera très clairement ce qu’ils sont ou ce qu’ils s’imaginent être, en définitive.

Et ce ne peut être quelque chose de valorisant, car quant on a vraiment une opinion saine et valorisante de soi, on prend soin de son comportement ou mieux encore, c’est notre comportement qui prend soin de nous. Ou qui prend le soin de nous expliquer aux autres !

 

Serge Baccino

 

Aimer les autres tels qu’ils sont

Aimer les autres tels qu’ils sont ?

 

Un des commandements les moins bien compris, après le « pardon », est celui qui propose d’aimer les autres tels qu’ils sont. Au premier abord, point de difficulté à comprendre, n’est-ce pas ? Il nous est demandé d’aimer les autres tels qu’ils sont, un point c’est tout ! Mais une question se pose tout de même : ce fameux « tels qu’ils sont » ne serait-il pas un brin différent de « quels qu’ils soient » ? Car soyons clairs : aimer les gens ou, et plus sobrement, les accepter tels qu’ils sont, est chose aisée, finalement. Il suffit de ne pas chercher à comparer ce que nous sommes avec ce qu’ils sont et leur laisser cette chance unique d’être… Uniques, justement ! Il est dit que chacun de nous est un être unique. Partant, il devient presque évident que nul autre ne sera jamais « tel que nous » mais bien toujours « tel que lui. » Dès lors, accepter les autres « tels qu’ils sont », revient à accepter une simple évidence. Jusque-là, nous direz-vous, rien de bien difficile à comprendre et même, à accepter.

 

C’est après que les choses se compliquent un brin. Car si accepter les gens tels qu’ils sont, c’est-à-dire accepter leur droit inaliénable à la différence puisqu’à l’unicité, est une chose naturelle et pour ainsi dire obligatoire, qu’en est-il de cette autre idée qui consiste à accepter les gens « quels qu’ils soient » ? Peut-on vraiment réussir à accepter les autres, quels que soient leur état d’esprit, leur caractère et leur comportement envers nous ? Il nous faut préciser « et leur comportement envers nous », car si nous pouvons accepter L’IDÉE qu’il puisse exister des voleurs, des violeurs et des assassins, ailleurs et dans le monde, pouvons-nous accepter AUSSI que ces mêmes personnages puissent commettre leurs différents forfaits au sein même de notre famille ou parmi nos amis les plus chers ? La réponse est évidente : bien sûr que non ! Et d’ailleurs, aucun être humain sain de corps et d’esprit ne saurait le permettre ou assister à ces choses sans broncher.

 

On pourrait simplifier en proposant cette autre tournure d’esprit, permettant de transformer un peu la première proposition, la reformulant en ces termes : « Jusqu’à quel point pouvons-nous accepter la différence des autres et les accepter tels qu’ils sont ? » Mais cette seconde formulation, en plus de manquer de précision et de mélanger deux concepts différents (« tels qu’ils sont » avec « quoi qu’ils soient ») ne peut rendre justice à la véritable spiritualité. Sauf si on s’imagine encore, et en 2019, qu’être spirituel est la nouvelle façon de parler de la lâcheté morale et de la peur d’assumer ses propres idées ? Auquel cas, il ne s’agit plus de spiritualité mais de peur de vivre et de s’affirmer… Tel quel ! Les autres aussi ont le droit d’accepter notre différence !

 

Or donc, s’il est établi comme un fait que nous ne pouvons faire autrement que d’accepter les autres tels qu’ils sont, voire « en l’état », nous ne sommes pas pour autant obligés de les accepter « quel que soit leur comportement général. » Par exemple, nous n’avons pas à accepter des paroles ou des actes étant volontairement moqueurs, blessants ou humiliants, lorsqu’ils nous concernent directement. Il n’est pas possible d’être heureux, joyeux et en paix, si on n’a pas un minimum de respect de soi, ou « d’amour-propre », comme on le disait jadis.

D’ailleurs, comment réussir à aimer ce personnage que nous sommes si nous acceptons qu’il soit régulièrement traité comme de la merde en boîte ? Il ne faudrait pas confondre pour autant « amour-propre » ou même un respect de soi, avec de la vanité. La vanité ne repose sur rien : nous serions donc vaniteux si nous laissions aux autres le pouvoir de nous abaisser sans réagir. À l’inverse, puisque nous refusons que nos personnes physique et morale soient « couvertes d’opprobre et de scandale », comme disait un certain chanteur français, nous ne sommes alors pas vaniteux (vains, vides) mais seulement fiers d’être qui nous sommes. Ce qui, soit dit en passant, est un signe de bonne santé spirituelle !

 

Nous en voulons pour preuve la jeunesse actuelle dont les timides représentants ont un mal fou à s’accepter eux-mêmes tels qu’ils sont et à avoir foi en eux-mêmes. Du moins pour la plupart. Quand on ne s’accepte pas tel que l’on est, que l’on se juge ou se condamne à la moindre occasion, on ne peut pas réussir à s’aimer et à avoir le sentiment intime de sa propre valeur. Dès lors, nous devenons très sensibles aux moqueries et aux jugements d’autrui, nos réactions plus ou moins épidermiques donnant un net aperçu du niveau de tension intérieure auquel nous sommes déjà parvenus. Au contraire, si nous aimons ce que nous sommes, le respectons et avons le sentiment de notre valeur personnelle, les piètres tentatives d’autrui pour nous déstabiliser se soldent et par un échec, et par quelque parole spontanée bien sentie et surtout, faisant mouche dans le camp adverse.

 

Car aussi bizarre que cela puisse paraître à une personne peu aux faits de la psychologie comportementale, ce sont précisément les personnes les plus réactives à la moquerie et aux critiques, qui prennent le plus grand plaisir à se moquer des limitations (supposées ou avérées) des autres. D’autres préféreraient dire, pour tenter de couvrir ou de minimiser le crime de lèse humanité, que ce sont plutôt les personnes qui ont le plus souffert qui titillent le plus volontiers les autres. Comme si le fait d’avoir souffert pouvait justifier la chose ou même en expliquer vraiment la cause ! Celui qui a vraiment souffert est devenu sensible à la souffrance, la sienne comme celle des autres. Il est bien placé pour connaître les effets de ce qu’il pourrait imposer aux autres et se garde donc de le faire. S’il le fait tout de même, ce n’est moins rien qu’un petit salaud qui ne mérite aucun respect pour sa propre souffrance. Si elle existe ou a vraiment existé un jour !

 

Un certain conditionnement religieux, judéo-chrétien, pour ne pas le nommer, oblige encore les gens à se conduire comme des lâches voire des eunuques de l’âme, en ayant le sentiment de frôler de peu la sainteté. Ainsi, certains ont le sentiment très net de juger leur prochain, même lorsqu’ils ne font que constater le niveau extrême de connerie de ce dernier. Cela provient du fait que la spiritualité moderne s’est plus ou moins volontairement coupée de ses racines, l’ésotérisme, voici quelque deux cents ans de cela environ. Depuis, une personne spirituelle essaye tant bien que mal de tendre la joue droite si on la gifle sur la joue gauche. Alors qu’un ésotériste mettra volontiers « une droite » à celui qui fera seulement mine de le toucher. C’est là toute la différence entre une spiritualité bien comprise et donc, bien vécue, et cette sorte de tambouille mystico-religieuse imbuvable que l’on nous sert de nos jours, sous l’appellation pompeuse de « spiritualité. »

 

Nos modernes spiritualistes vivent dans la peur, c’est évident ! La peur de s’exprimer librement, tout d’abord, puis celle de se laisser aller (spontanéité) et enfin, la plus terrible de toutes : cette trouille bleue à la seule idée de « perdre le contrôle » et de se laisser submerger par leurs émotions. Car émotions il y a, vous pouvez nous croire ! Seulement, nombreux sont celles et ceux entraînés de longue date à refouler tout sentiment jugé inapproprié pour quelqu’un de spirituel (prouuut !) Alors la pression augmente avec les années, obligeant nos doctes et fiers spiritualistes à renier jusqu’à leurs propres pets, surtout s’ils ont le toupet d’être odorants, en plus d’être bruyants.

Résultat, plus des deux tiers des spiritualistes de France (ailleurs, nous ne savons pas) ont soit fait une dépression carabinée dont ils s’imaginent toujours s’en être remis, soit filent à toute allure en direction de cette même dépression. Pour qui sait écouter et observer, certains signes ne trompent pas et certains personnages connus du monde de la spiritualité moderne, présentent tous les symptômes post ou pré-dépression.

 

Cela dit, nous n’avons aucun intérêt à nous réjouir de la chose, bien au contraire ! Quand on a été durant presque quarante ans un amoureux sincère de la véritable spiritualité, on ne peut que grincer des dents en observant ce que beaucoup ont fait de l’objet de notre amour. On essaye donc, avec pudeur mais fermeté tout de même, de dénoncer non pas des personnes, mais des états d’esprit.

Pour nous, chacun est innocent par nature et par défaut, mais les états d’esprit que certains persistent à utiliser comme s’ils étaient les seuls disponibles sur l’étal du grand Banc des âmes, transforme des êtres qui pourraient être déjà humains, soit en animaux (pour les plus atteints), soit en personnages blafards dont seul le Moi-Idéalisé tente encore vainement de briller.

 

Ce qui crée la différence entre les êtres, ce ne sont pas ces êtres ni même quelque « droit de naissance », mais l’état d’esprit général qu’ils se proposent d’utiliser pour exprimer « qui ils pensent être. » Nous sommes tous issus du même esprit, sommes baignés du même Courant Vital Divin, et il n’est qu’une seule conscience, partagée par tous les corps, en simultané. Celui qui sait cela, qui l’accepte et qui le comprend, ne peut plus voir les autres comme tout un chacun les voit. Mais il peut voir ces autres sur deux niveaux en simultané, et choisir celui qu’il convient de choisir, au moment où ce même choix s’avère nécessaire.

Mais que voit-il, en vérité ? Il voit, nous le mentionnions plus haut, deux choses : la première, ce que « l’Autre » est vraiment, à savoir une partie insécable de la Soi-Conscience Divine (ou universelle.) Mais par chance pour lui, il voit également que cet autre ne sait pas encore qui il est vraiment et que même s’il le savait, il ne réussirait pas à le croire. Alors il traite cet autre comme il se traite lui, avec la même déférence ou absence de déférence.

 

En conclusion, nous dirons qu’il est évident et naturel d’accepter les autres tels qu’ils sont, mais pas d’accepter qu’ils soient, avec nous, tout et n’importe quoi ! Car cette seconde version, en plus de n’avoir JAMAIS été spirituelle, est la preuve d’un manque de bon sens et de rationalité hors du commun. Seules une ou plusieurs religions et/ou croyances moyenâgeuses, pourraient rendre l’homme assez con, et fier de l’être, pour accepter de telles idées comme étant un indice de spiritualité. Bien sûr, il n’est pas question pour autant de tout se permettre sous prétexte de laïcité ! On ne peut critiquer le manque de bon sens chez autrui et en faire preuve soi-même !

Si de nos jours les ésotéristes ont appris à se faire au moins discrets, ce n’est pas par peur ou par difficulté à s’adapter à un monde aussi malade que la plupart de ceux qui le composent. Leur discrétion vient du fait que leurs paroles voire leur présence seule, suffisent souvent à déclencher les passions.

Un peu comme si quelque chose parlait en eux et à travers eux, surtout quand eux choisissent de se taire. Pourquoi ? Ceci fera l’objet d’un prochain article.

 

Serge Baccino

Cesser de refouler pour exprimer le Vivant en Soi

Cesser de refouler pour exprimer le Vivant en Soi

 

Nous avons tous tendance à refouler non pas de simples émotions, mais de simples idées. Nous avons peur d’éventuelles  conséquences au cas où nous « oserions » nous exprimer tel qu’en esprit, c’est-à-dire tel que nous pensons vraiment. Pourquoi cela et d’où provient cette peur ? Les réponses sont aussi évidentes qu’incontournables : cela à cause des conséquences bien réelles que nous devions effectivement subir durant notre enfance et sans doute, jusqu’à notre adolescence. Étant jeunes, nous n’avions pas le droit ou la liberté d’exprimer tout ce qui nous passait par la tête. Et si nous faisions mine de nous l’autoriser tout de même, cela pouvait nous coûter cher, voire très cher ! Notre subconscient a donc enregistré cette sorte de loi : « Si j’exprime vraiment ce que je pense, cela va forcément pousser les autres à me le faire payer très cher, si cher que le jeu n’en vaut pas la chandelle. » (ou assimilé.)

 

Il ne s’agit donc pas (ou plus) d’un choix mais d’une obligation quasi inconsciente, qui nous pousse à NOUS TAIRE lorsque ce que nous avons à dire risque de gêner, choquer, perturber, déranger, ou même vexer. Après l’enfance, l’image de l’autorité absolue, qu’elle soit parentale ou autre, cette sorte de tyrannie savamment entretenue et protégée de tous (ou presque), est assurée (et donc maintenue) par autrui, certes, mais pas par n’importe qui ! Uniquement celles et ceux dont la position sociale peut être une excuse pour se croire menacé en cas de libre-expression.

Ce qui explique, du moins en partie, cet engouement pour les places « enviables » de chef de service, de responsable de ceci-cela, de directeur, de président, de maire, de ministre, etc.

 

Toutes ces personnes ont comme espoir immature de contourner cet interdit spirituel, cela grâce à une position leur permettant de s’exprimer enfin librement et surtout, sans craindre en retour. Hélas, cela ne suffit pas à se débarrasser de cette tare héréditaire, bien au contraire ! Car une fois de tels postes enviés obtenus, la personne réalise qu’elle peut perdre cet avantage majeur du jour au lendemain et que, finalement, sa position est aussi périlleuse que ceux qui n’ont aucun pouvoir décisionnel.

D’autant que la peur de s’exprimer librement est ancrée dans nos cellules, et que, de ce fait, rien d’extérieur ou d’originaire des autres ne pourra l’en déloger. Il est bien connu que celui qui tombe de haut (poste important ou considéré comme tel) se fait bien plus mal et pour une plus longue durée, que celui qui tombe de sa propre hauteur (rôles sociaux mineurs, métiers manuels, etc.)

 

Rien ne doit être plus affreux que de CROIRE posséder le pouvoir sur autrui et perdre, du jour au lendemain, cette situation si enviée ! C’est sans doute pour compenser cette affreuse déchéance morale que ceux qui nous gouvernent (ou s’imaginent le faire) sont pourvus de retraites dont le montant est, plus qu’indécent seulement, proprement écœurant. Il faut bien compenser une perte irréparable et la somme doit forcément être à la mesure du choc ressenti en fin de mandat. Bien que si déchéance morale il y a, ce serait plutôt durant leur mandat qu’elle pouvait encore être le mieux perçue et et éventuellement assumée ! En effet, souffrir de ne pouvoir s’exprimer librement durant son enfance puis occuper plus tard une place permettant de faire autant sinon pire à autrui, n’est guère le signe d’une intelligence véritable et d’un niveau d’évolution probant !

 

Ainsi, chaque fois que vous n’osez pas vous exprimer librement et devez refouler des paroles jugées par trop « négatives », vous ne faites pas que retarder le moment de vous libérer du Mal : vous participez au Mal ! Le seul mal qui soit, « le Mal-Soi » ! (Ne pas réussir à être authentique.) De quelle manière ? En ne réalisant pas ce que vous faites vraiment. Puisque tout est double, alors en plus de refouler des idées, vous refoulez également de la force vitale, du pouvoir divin mal employé ou dévoyé, en quelques sortes. Or, si de simples idées n’occupent pas réellement de place, dans le mental, l’énergie qui les sous-tend peut produire de fortes émotions et même déranger le fragile équilibre du fonctionnement nerveux. Avec tous les effets secondaires que cela peut entraîner à plus ou moins long terme.

 

L’énergie qui s’accumule au cours des mois, des années de refoulement quasi autonome, concentre l’énergie vitale, nous faisant ressentir une émotion que nous commettons la double erreur de quantifier et d’associer à un salutaire avertissement sans frais ! Par exemple, vous allez ouvrir la bouche pour dire quelque chose à quelqu’un puis, cette forte émotion vous vient et vous en déduisez que cela signifie que si vous laissez aller votre mental, les résultats seront proprement catastrophiques. Mourir à côté n’est rien, en somme ! Mais il s’agit-là d’une grossière erreur. Ce que vous ressentez alors est fonction de la force avec laquelle vous avez refoulé certaines choses, mais cela n’est en rien une indication d’un futur (ou résultat) probable, à caractère hautement négatif, voire pire.

 

La plupart d’entre vous devez vous dire, en ces moments-là, qu’il est préférable de VOUS TAIRE, que dans le cas contraire, « ça va saigner » ou que vous allez signer la déclaration officielle de la troisième guerre mondiale ! Toute cette fable se produit en nous et ne concerne en fait que des souvenirs d’un enfants bien incapable, le pauvre chou, de lutter contre la vindicte de parents, de professeurs et autres gens dotés d’un pouvoir qu’ils n’ont jamais eu, puisqu’il est simplement issu de la faiblesse évidente et naturelle d’un tout jeune enfant ! Vous parlez d’un pouvoir ! Cela dit, les pensées qui résultent de ce terrorisme  éducatif et surtout, les émotions qu’elles ont fait naître, dans le système psycho-énergétique de l’enfant, ont eu le temps de produire des dégâts et, surtout, de CONVAINCRE l’enfant que, finalement, il n’a aucun pouvoir décisionnel et que même sa vie dépend exclusivement des caprices d’un autre, jouissant d’une position supérieure à la sienne.

 

C’est ainsi qu’est née cette idée grotesque de hiérarchie humaine, dotant les uns d’un pouvoir et les autres d’une faiblesse qu’ils ne possédaient en fait ni les uns, ni les autres. Gag !  Être « fort » grâce à la faiblesse d’un autre, est-ce de la force vraiment ? C’est aussi à cause de cette profonde erreur psychologique que certains attendent fiévreusement de « se faire élire », puisque autant, le pouvoir, ce sont les autres qui nous l’abandonnent ou qui nous le refusent. Mais là encore, dépendre d’une vulgaire élection pour être catapulté à la tête d’un groupe, d’une ville, d’un département ou d’une nation, est-ce vraiment cela, « le pouvoir » ? Comment se sortir définitivement de ce cercle vicieux autogène (CVA) ? La réponse coule d’elle-même quand on se souvient de l’origine du problème.

 

Jeunes encore, nous étions sans gardes-fous, sans limites et surtout, bien incapables de nous rendre compte que nous pouvions choquer ou même blesser. Mais nous ne sommes plus des enfants et nous pouvons CONTRÔLER nos paroles et nos actes. Les contrôler, pas les brimer, ni les faire taire ! Ainsi, sachant que, d’une part, l’émotion ressenti au moment de nous exprimer librement, est en réalité issue des nombreuses fois où l’énergie donnant vie à nos pensées a été refoulée et d’autre part, qu’en tant qu’adultes, nous pouvons nous exprimer librement mais avec courtoisie et décence, il n’existe donc plus aucune raison de ne pas redevenir franc et honnêtes… Avec nous-mêmes !

Car refouler la vérité revient à se mentir à soi-même bien plus qu’aux autres, auxquels nous ne devons rien, si ce n’est le respect, à la condition qu’il nous le témoignent également.

Notre vie devient plus sereine et intéressantes pour tous, lorsque nous cessons de nous prendre pour des femmes et des hommes politiques, c’est-à-dire des personnes devenues incapables de s’exprimer en tant que telles, préférant sacrifier à l’hypocrisie qui rassure, qu’à la spontanéité qui fait peur. Alors, aimeriez-vous faire carrière en politique et aggraver votre conditionnement mental au lieu de vous en débarrasser ? C’est vous qui voyez !

 

Serge Baccino

Du rêve à la réalité

Du rêve à la réalité

 

Pouvons-nous vivre nos rêves ? Car s’il est évident que nul ne peut « vivre de ses rêves », il serait sans doute intéressant de savoir si nous pouvons « vivre nos rêves », dans le sens on ne peut plus pratique de les réaliser. Et « réaliser » revient à rendre réel, à vivre ce dont nous rêvons mais dans la réalité, dans notre vie de tous les jours. Nombreuses sont les personnes qui s’interrogent à ce sujet. Doivent-elles se contenter de rêves inaccessibles ou peuvent-elles enfin réaliser leurs rêves ? Et d’abord, pourquoi avons-nous des rêves et pourquoi réussissons-nous à les entretenir, des mois et des années durant, sans pour autant qu’ils fassent mine de se réaliser, ne serait-ce qu’en partie ?

 

Car soyons honnêtes : si nous avons « encore » (ou toujours) des rêves, c’est que non seulement ils ne se sont pas encore réalisés mais que de plus, ce qui nous tient (toujours) lieu de réalité, ne nous convient pas ou ne nous convient plus. La première question est donc de définir si nos rêves servent uniquement à « compenser » une réalité mal vécue, car mal acceptée, ou s’ils consistent en un futur probable qui ne s’est simplement pas encore réalisé. Dans le premier cas, nos rêves se résumeraient à un moyen psychologique de « fuir la réalité ». Une réalité qui ne nous conviendrait pas, cela va de soi. Dans le second cas, nos rêves consisteraient en un moyen plus ou moins efficace de nous offrir un objectif à atteindre, peu importe quand ou comment, du moment qu’il est atteint un jour.

 

Mais s’il existe deux manières de concevoir nos rêves, comment pourrions-nous, et par exemple, passer d’une manière de les concevoir à l’autre ? Et d’abord, est-il seulement possible de passer de l’une à l’autre ? Pouvons-nous troquer de simples futurs probables non-encore « incarnés », par un moyen de fuir une réalité mal vécue et donc, rejetée, plus ou moins consciemment ? La psy éso, comme à son habitude, offre une réponse sans appel, bien que d’apparence dramatique, surtout si l’on se refuse à la considérer comme plausible, pour ne pas dire mieux.

La psy éso est catégorique à ce sujet : l’homme passe d’une version du rêve à l’autre du fait de son découragement à réaliser chacun de ses rêves successifs. Jusqu’à ce qu’il trouve un rêve qui puisse lui permettre de « rêver sa vie au lieu de la vivre », selon la formule consacrée.

 

Autrement dit, c’est quand une personne commence à douter de sa propre capacité à rendre réel le contenu formel de l’un quelconque de ses rêves, que ce qui était une « réalité probable » se transforme en un moyen plus ou moins efficace mais toujours malhonnête pour soi, de fuir une réalité jugée inacceptable. Prenons un exemple concret et hélas on ne peut plus d’actualité. D’aucuns apprennent, émerveillés, que l’être humain est d’essence divine et est promis à un avenir pour le moins glorieux. L’imagination n’a pas besoin d’autant pour s’envoler voire pour s’enflammer ! Alors ceux qui sont les plus fragiles, émotionnellement parlant, les plus en demande de reconnaissance ou qui n’ont pas assez de ce sentiment si précieux de leur propre valeur, vont se lancer dans une Quête fiévreuse d’informations au sujet de cette fameuse divinité de l’homme.

 

Dès lors, tout deviendra excuse pour se reconnaître au travers des écrits et témoignages d’autrui et pour en arriver à la conclusion, téléphonée d’avance, qu’eux aussi sont bien divins, qu’eux surtout le sont, bien que ce ne soit peut-être pas le cas de tous, mais il ne faut surtout pas avoir l’air de le laisser entendre, n’est-ce pas ? Ce serait un manque de compassion, d’amour, et bla, bla, bla (tartinage égotique mode « on ».)

En somme, sous prétexte de s’autoriser à « rêver », ces personnes en mal de quelque chose et qui le ressentent brusquement sans pour autant en réaliser la nature exacte, vont se mettre à fantasmer à leur propre sujet. Du simple rêve qui est en fait un autre nom pour parler d’un futur meilleur et toujours réalisable, à plus long terme, ils vont « se mettre à rêver leur vie », ce qui est très différent.

 

Et comme il est difficile d’assumer en l’état le contenu de nos rêves, à savoir de vivre au présent ce qui ne saurait appartenir qu’à un lointain futur, la personne va très vite se retrouver puis SE RESSENTIR en décalage formel avec l’actualité (ce qui se passe vraiment dans sa vie et dans celle des autres.) Dès lors, ces personnes vont devenir rapidement la proie toute désignée de ce que la psy éso moderne nomme « Les Marchands de Rêves Inaccessibles » (MRI) et les premiers vont mettre un point d’honneur à tout gober des seconds. Quand on vit de rêves, on achète tous les rêves dignes de ce nom ! Bien, supposons, mais dans ce cas, comment se sortir de ce « songe d’une nuit sans fin » ?

 

Avant de passer à la partie curative du problème, il est précieux de revenir quelques instants sur ce qui cause la transposition d’un futur possible en une réalité intérieure qui ne se déroule que devant l’écran mental d’une seule personne (celle qui rêve à vide, donc.) Nous avons tous des rêves, c’est évident. Et nous avons tous une « foi en soi » différente. Ce qui est beaucoup moins évident ! Car avoir un rêve ne suffit pas pour le réaliser : encore faut-il en avoir LE DÉSIR assez puissant, cela afin que le rêve puisse résister au temps et, surtout, aux différents « contretemps. » Par exemple, si vous rêver de devenir célèbre et que vous n’y parvenez pas, vous allez être forcé, tôt ou tard, de trouver un coupable, de chercher la faute ailleurs et donc, de projeter vers l’extérieur et les autres, une incapacité latente qui, pourtant, prouve d’elle-même qu’elle ne se situe nulle part ailleurs qu’en vous-mêmes, puisque c’est vous-mêmes qui la ressentez, la vivez et, surtout, la subissez. Et comme d’autres ont le culot de réussir là où vous supposez avoir échoué, ces autres vont devoir être passablement ternis afin que vote propre vernis puisse se donner l’illusion de perdurer.

 

Cela, n’importe quel psychologue académique (ou « des écoles ») peut le comprendre et même, le réexpliquer. Du moins un psychologue ne craignant pas de se faire mal considérer par ses éventuels clients ! Car contrairement à ce qu’ils claironnent, les gens ne sont pas en recherche de vérité : ils sont en recherche d’un moyen de se disculper à leurs propres yeux, de s’en sortir « la tête haute », comme on dit.

Ils veulent qu’on les rassure sur le bien-fondé de leurs raisonnements respectifs. Une faiblesse de l’âme humaine que certains professionnels ont très bien captée et avec laquelle ils rivalisent d’ingéniosité afin de réussir à l’exploiter. Au mieux de leur seul intérêt s’entend !

 

C’est pour cela qu’un spécialiste des divorces ou assimilé, cherchera toujours à faire admettre à ses clients qu’ils ont soit tort ou raison… Tous les deux ! Se positionner, prendre parti… Pour la vérité (et non pour une personne), cela n’est pas du ressort d’un praticien diplômé d’état mais du ressort d’un psychologue ésotériste qui seul, sait lire dans l’esprit et le cœur des gens et ne cherche pas à les faire rentrer de force dans des tableaux comportementaux dressés par des gens presque tous morts ou appartenant aux siècles passés. Si vous avez tort, un psy éso vous le dira franchement. Si vous avez raison également. Généralement, les gens se trompent soit d’adresse (problème) soit d’ennemis : dès lors, leur prémisse étant faussée, leur raisonnement ne réussit jamais à tenir la route bien longtemps. Alors ils deviennent la proie de la confusion et finissent par s’en remettre à d’autres pour qu’ils les aident à vivre… Leurs rêves !

 

Car l’idée du rêve en lui-même n’est que très rarement abandonné ! Ce qui est abandonné, et parfois très vite, c’est l’espoir de réussir seul à le rendre vivant par soi-même. C’est d’ailleurs une des raisons de l’assistanat qui sévit en France depuis des lustres et qui permet les beaux jours de certains parasites sociaux qui voient en cela un moyen de se placer à la tête d’un pays d’eunuques de l’âme afin de faire mine de travailler pour eux. On imagine bien la suite… Ou alors ouvrez votre téléviseur et lisez vos journaux nationaux !

Ainsi, on devrait avoir compris l’idée : un rêve devient un moyen de fuir la réalité, dès lors que la personne qui l’entretient se croit puis se décrète inconsciemment incapable d’atteindre le but préfiguré par ce rêve. Nos spiritualistes modernes sont un excellent exemple vivant de ce dont il est traité ici. Si on les écoute, ils sont tous nés soit demi-Elfes, soit originaires d’autres planètes ou plans supérieurs de conscience et, bien sûr, ils ne sont pas venus « pour eux », comme tout un chacun, mais pour aider les autres à atteindre un jour (lointain) leur propre niveau spirituel.

La chose serait attendrissante pour ne pas dire amusante, si ces personnes n’étaient pas convaincues qu’il s’agit bien là de faits et non d’une simples crises de mythomanie aiguë.

 

Bien sûr, cette « certitude intime » d’être « différent » (comprendre « supérieur ») est quasi honnête, puisque la personne croit dur comme fer en l’extraordinaire luminosité de son âme. Peu d’entre ces personnes feignent consciemment, il faut bien en prendre conscience pour comprendre la suite ! Quand on est convaincu d’avoir raison, peut-on vraiment nous taxer de mensonge ? Toutefois, si la personne en est arrivée à ce degré ultime d’auto-hypnose spirituelle, ce n’est pas pour rien ! Sa part intérieure divine sait pertinemment de quoi il retourne : elle sait qu’elle est divine et pure, un point c’est tout !

Mais la personnalité extérieure, de l’âme ou encore « physique » elle, n’est pas vraiment convaincue. Et d’ailleurs, est-elle au moins reliée à sa partie divine intime ? Certainement pas ! Dans le cas contraire, elle vivrait la vie divine sans se soucier de son « niveau » ou de celui d’autrui ! Le problème est là et uniquement là !

La personnalité mortelle, faible, non fiable et qui a peur de sa propre ombre, n’est pas connectée à sa Part-Dieu mais reçoit une information d’elle qui lui apprend qu’elle est bien divine. Mais comme la personne physique est celle qui est directement connectée en live à la vie de tous les jours, il se produit ce que l’on nomme « une DDP animique » (différence de potentiel).

 

En clair, lorsque la personne mortelle reçoit ce Message extraordinaire et le compare avec son propre vécu journalier, elle subit un choc monumental ! Comment, puisqu’elle est divine, peut-elle vivre toutes ces merdes, ces injustices, ces maladies, etc. ? Ce n’est pas rationnel ou logique, c’est très certainement un rêve merveilleux mais qui devra demeurer un simple rêve. Oui mais voilà : plus la personnalité LUTTE (refuse, nie) contre cette information divine authentique par ailleurs, plus la partie intérieure lui met la pression pour que cette même information cruciale soit acceptée pour vraie ! De son côté, plus la personnalité reçoit ce genre de message, plus elle lutte pour en nier la véracité, s’inspirant pour cela de son propre vécu. Si elle était d’essence divine, elle le saurait, quoi, merde à la fin ! (lol)

La personne humaine est faible et peu fiable, disions-nous plus haut… Arrive un moment où la tension est telle entre les deux parties (divine/humaine) que la plus faible des deux baisse les bras et commence à rentrer dans le Jeu de la Conscience, mais pas nécessairement de la bonne manière !

Comprenez ici qu’elle abandonne la lutte et accepte d’être divine et voilà tout ! Sans doute que le lecteur se dira : « Eh bien ma foi, la bonne affaire que voilà ! Si elle cède à Dieu en elle, où est le mal ? »

 

Le seul « mal », en l’occurrence, sera celui que la personne va avoir à ASSUMER sa divinité en tant… Que simple humain, ce qu’elle est aussi, ne l’oublions pas ! Ou qu’elle demeure surtout ! Car lorsque la personne va réaliser que sa vie ressemble à tout, sauf à celle d’un dieu, comment va-t-elle réagir, selon vous ? Elle n’a que deux solutions, aussi mauvaise une que l’autre. La première, réaliser une probable erreur de jugement et retourner à sa vie d’avant. Ce que la part divine en elle ne lui permettra pas, bien évidemment. La seconde, sélectionnée d’office par beaucoup, hélas, faire mine que tout va bien et jouer un rôle de procuration, ce qui, en termes techniques, en psy éso, se nomme « tenter d’assumer son Moi-Idéalisé » (Ce qui est impossible.)

Sans doute que le lecteur se dira, plus sobrement : « Bref, vous voulez dire que ces gens-là vont tricher, OK, et alors ? » Et alors ? Alors c’est toute l’évolution d’une société humaine qui peut en devenir corrompue ! Excusez du peu ! C’est d’ailleurs ce qui est en train de se produire, depuis quelques années.

 

Le « Jeu Karmique », la principale source d’évolution, sur Terre, est désormais empoisonnée par cette sorte de tricherie égotique. Puisque les gens ne sont même plus eux-mêmes, de peur d’être « insuffisants » et qu’ils font mine d’être meilleurs, plus intelligents ou « lumineux », comment vont bien pouvoir se régler les rapports humains ? Chacun est censé « se produire » en l’état face à son prochain qui lui-même va réagir à ce même état. Pour simplifier et résumer en quoi consiste les rapports karmiques, principale source d’évolution, durant l’incarnation, nous dirons que nos VRAIS défauts ainsi que nos VRAIES qualités DOIVENT faire réagir les autres, leur permettre d’exhumer, à leur tour, erreur et vérité. C’est du moins ce qui était prévu depuis toujours.

Cette interaction NATURELLE (ou qui aurait dû le rester) est désormais totalement faussée ou presque. Chacun essaye de renvoyer une image de lui qu’il juge capable de lui faire obtenir ce qu’il désire. Et cet état d’esprit est tout, sauf « porteur de luminosité » ou capable de laisser s’exprimer le divin en nous. De nouveaux archétypes mentaux sont en train d’être créés et « enregistrés » au sein de l’Inconscient Collectif (I.C.) Le problème est que ces archétypes sont mensongers, qu’ils sont faux, bien que certains puissent avoir l’éclat du diamant. Juste l’éclat.

 

Certains états d’esprit sont porteurs de divinité, d’autre détruisent carrément toute chance de laisser filtrer la moindre trace de divinité. Ignorer la chose revient à s’exposer à de bien tristes et sévères désillusions ! Alors, aimez-vous autant rêver votre vie ? Ne croyez-vous pas que, finalement, mieux vaut être un faible être humain véritable qu’un faux dieu ? A chacun de méditer ou pas le sujet, de s’en préoccuper ou non, d’en retire quelque chose de positif ou de se servir de ces textes comme de papiers toilettes ! Chacun est libre mais surtout pleinement responsable de ce que lui apportera, en fin de compte, l’utilisation de cette même liberté !

 

Serge Baccino

 

 

 

 

 

Apprendre à sortir de la dualité

Apprendre à sortir de la dualité

 

Il est souvent question de s’extraire de la dualité terrestre, en ésotérisme et, depuis peu, en spiritualité. On est en droit de se questionner à ce sujet, attendu que ce même ésotérisme, spécialisé dans le fonctionnement de l’esprit humain, affirme par ailleurs que « Tout est double. » Si tout est double, alors la dualité est l’état naturel de la vie terrestre incarnée. C’est du moins ce que pourrait nous chuchoter à l’oreille l’exposé de la raison. Mais en fait, le sujet est tout de même un peu plus complexe que cela. La dualité dont traite l’ésotérisme ne provient pas du « deux » mais du « un. » Ou pour le dire plus sobrement, ne provient pas d’un choix possible entre deux conditions différentes, mais plutôt du fait qu’il nous faudra bien « faire un choix unique à partir de deux conditions différentes. » C’est le fameux « fromage ou dessert » de certains restaurants.

 

En fait, plus que la dualité en elle-même, le problème se situe bien plus au niveau du sentiment de dualité. Par exemple, une femme est amoureuse de deux hommes en même temps et, bien évidemment, chacun de ces deux hommes presse l’infortunée amante potentielle de se décider et donc, de faire un choix. Un choix qui statuera et annoncera qui, en définitive, héritera des faveurs de la belle. Des faveurs… Exclusives s’entend ! N’est-il pas dramatique de devoir faire un choix, non pas entre un fromage et un dessert, mais entre une personne à aimer d’une manière exclusive et donc, à l’exclusion d’une autre ? Il y a fort à parier que pour cette dame, le choix fera figure de drame. Gageons qu’une fois ce choix effectué, cette brave femme sera obligée de réprimer ou de refouler puis de nier carrément, un sentiment de dualité. Sentiment reposant sur le fait qu’elle ne saura jamais si elle a fait le bon choix, en fin de compte.

 

Nous voyons donc ici et clairement, que ce n’est pas le fait que tout soit (toujours) double, qui est problématique, mais le fait qu’il nous faille souvent faire des choix entre deux conditions qui semblent s’opposer entre elles. Choix qui nous privent toujours d’une chose au profit d’une autre et inversement. Ce qui et immanquablement, induit ce fameux sentiment de dualité. Le sentiment de dualité est donc relatif à notre incapacité à unir les deux pôles opposés mais complémentaires de toutes choses.

Une grande part de nos souffrances intimes, qu’elles soient exprimées ou non, provient de ces frustrations répétitives. A tel point que certains en arrivent à se demander si les règles de morale, d’éthique ou même les lois humaines, ont bien été édictées par… Des êtres humains ! Tant de souffrances, alors qu’à l’origine, nous étions LIBRES de penser différemment et, surtout, de nous extraire non pas de la dualité, ce qui ne veut plus rien dire désormais, mais de ce sentiment puissant qui, depuis notre prime enfance, s’efforce de nous pourrir la vie, voire de nous saboter notre vie terrestre. Avec succès, il nous faut bien le reconnaître ici.

 

Alors quoi ? Devons-révolutionner le monde de la restauration et jusqu’aux aspects les plus intimistes de notre vie ? Cela deviendrait du même coup à exiger Fromage ET dessert et, pourquoi pas, non plus, créer une forme de vie communautaire dans laquelle personne n’appartient à personne ? Plutôt qu’un simple couple, pourquoi ne pas viser carrément une sorte de trio marital comptant une femme pour deux homme ou bien deux hommes pour une seule femme ? Qui cela gênerait, en plus des restaurateurs radins n’aimant pas ou plus un simple métier plus qu’une réelle passion ? Réponse : cela ne gênerait, au pire, que 90% des êtres humains actuellement présents sur Terre !

Car soyons honnêtes, voulez-vous ? Parler d’amour inconditionnel, de pardon, de partage, d’empathie et autres calembredaines est une chose : en appliquer la Lettre afin de la rendre vivante en soi et à l’extérieur de soi, est une toute autre affaire ! Qui est prêt à offrir plus que ce pour quoi les autres payent ? Qui est prêt à partager ce qui est devenu une simple marchandise malgré qu’elle concerne de prétendues « relations humaines ? »

 

Mais ne vous méprenez pas sur le sens exact à donner à nos présents propos : l’idée n’est pas de créer une révolution dans l’esprit de personnes déjà trop frileuses pour revendiquer puis pour assumer leurs propres erreurs ou torts. Le but est d’encourager discrètement l’évolution de quelques-uns seulement, non pas par choix arbitraire et nécessairement partial, mais par absence de DEMANDE réelle. C’est là aussi le principe de l’offre et de la demande. Que la demande faiblisse et l’offre fera mine de disparaître conjointement. Car tout est double, n’est-ce pas ? Du coup, il y a toujours deux choix à faire : celui induisant ce sentiment affreux de dualité, avec sa jeune sœur qui se nomme la peur de s’être trompé, de n’avoir pas su faire le bon choix, puis il y a… Le second choix. Choix qui fait hilarant, se résume à ne plus choisir. Jamais !

Mais ceci est une toute autre histoire, avouez-le !

 

Serge Baccino

 

 

 

Pourquoi nous ne sentons pas Dieu

Pourquoi nous ne sentons pas Dieu

(Dossier – Un peu long à lire.)

 

Il est dit, dans le Shivaïsme du Cachemire, que « Dieu est en nous, en tant que nous. » Autrement dit, que Dieu est non seulement en nous mais que depuis le début de notre vie terrestre, il est occupé à être nous, à nous faire croire que ce n’est pas Lui qui est là mais bien un homme ou une femme, avec des caractéristiques différentes des siennes. En somme, nous nous croyons humains et distincts de toutes choses, cela parce que Dieu cherche à nous le faire croire par tous les moyens. Et il y parvient parfaitement, le bougre !

 

Admettons, mais si Dieu est en nous et qu’il s’évertue ainsi à être nous, pourquoi n’en avons-nous pas conscience ? La réponse est presque amusante : parce que pour que nous puissions prendre conscience d’une chose, cette chose doit être distincte de celui qui se propose d’en prendre conscience. L’œil ne peut pas prendre conscience de l’œil, il peut tout voir sauf lui-même. Or, il est bien spécifié que Dieu est en nous… En tant que nous ! Il n’y a donc pas de différenciation, de distinction entre Lui et nous. Il n’y a pas deux mais « Un ». Et nous pensons que cela qui est là et qui prend conscience de toutes choses, c’est nous !

 

Donc, d’un point de vue purement technique, nous ne pouvons pas « prendre conscience » de Dieu en nous, du moins aussi longtemps que nous croyons être « cette personne physique » et ne pas être Lui, également ou en simultané. Cela dit, si nous ne pouvons pas prendre conscience de Dieu, Lui peut prendre conscience de nous ! De nous tous, en fait ! Il le fait pour tous les êtres vivants et conscients, mais Lui, il le fait en simultané ! Dieu est en l’homme, en tous les hommes et il en est pleinement Conscient ! L’homme ne peut faire qu’une seule chose à la fois, cela parce que son mental ne peut se concentrer que sur un seul objet d’attention à la fois.

 

Si vous préférez, nous ne pouvons pas « rester nous » et prendre conscience, en même temps, d’un autre « Nous » mais qui Lui, serait Dieu. Pour le faire, nous devrions être nous (l’homme) et, en même temps, ne plus être « nous » pour conscientiser Dieu ! Comprenez-vous ? La chose est plus difficile à expliquer qu’à comprendre, en fait. Pour prendre conscience de Dieu, nous devrions devenir Dieu, mais dans ce cas, nous ne serions plus l’homme et… Dieu non plus ! Amusant, non ?

 

Mais pas d’affolement ! S’il n’est pas possible de prendre conscience de Dieu en soi, nous pouvons au moins RESSENTIR Dieu en Soi. Ce qui, avouons-le, peut allègrement passer pour une forme de prise de conscience, non ? Le RESSENTI est, avec la pensée, une forme de prise de conscience limitée, certes, mais c’est ce à quoi nous avons droit tandis que nous sommes occupés à alimenter cette forme spirituelle densifiée que nous appelons « le corps physique. » Or donc, nous pouvons ressentir Dieu en nous, c’est-à-dire demeurer ce que nous sommes pour avoir la possibilité de ressentir ce que nous croyons ne pas être encore, voire devoir « atteindre » un jour.

 

Ce qui est follement amusant aussi, mais passons ! Je dis « nous pouvons » mais sans doute devrais-je dire « nous pourrions » ressentir Dieu en nous. Car pour le moment, est-ce le cas, s’il vous plaît ? Avez-vous l’impression très nette de ressentir Dieu ? La question est assez simple et directe pour déclencher une réponse spontanée ou de même nature. Et la réponse est… NON ! Bien sûr que non, voyons ! Car si nous ressentions Dieu en nous, nous serions immédiatement satisfaits de notre sort et heureux ! Et une personne vraiment heureuse, cela se voit et cela se ressent immédiatement.

 

La question est donc de définir pourquoi nous ne ressentons pas Dieu en nous. Est-ce que le fait que nous sommes cela même qui doit être ressenti pose problème ? Non, car ici, l’idée n’est plus d’être conscient que « nous ne sommes pas nous mais Dieu qui fait mine d’être nous » mais de RESSENTIR l’énergie formidable de « Cela que nous sommes vraiment. » Ce qui est très différent. Très bien, dans ce cas, pourquoi ne pouvons-nous pas ressentir ce que nous sommes, faute d’en être conscients ? Pour répondre à cette question, nous devons revenir quelques décennies en arrière.

 

Nous devons retourner à l’époque de la prime enfance, tandis que nous expérimentions certaines choses porteuses de bien trop d’énergie morbide ou de souffrance, pour être supportables et donc, supportées. Qui n’a pas le souvenir d’avoir souffert de quelque chose, durant l’enfance ? Qui n’a pas dû supporter en silence certaines choses susceptibles de troubler définitivement la quiétude et la confiance naturelle d’un enfant ? Sans rentrer dans les détails, il est facile de comprendre que c’est très tôt que l’être humain est confronté à certains états d’esprit et qu’il connaît ce sentiment d’impuissance, de trahison, de rejet et de bien d’autres encore.

 

Toutes ces émotions ressenties poussent l’enfant soit à la rébellion, soit au refoulement. Mais dans les deux cas, le futur adulte refusera ensuite de faire confiance aux émotions fortes. Quelle qu’en soit la nature, d’ailleurs. En effet, ne voit-on pas des êtres humains qui, désormais, refusent de croire à l’amour, au bonheur, cela de peur d’être déçus, une fois de plus, une fois encore ? D’autres ont préféré enfouir au plus profond de leur être, certaines douleurs qu’ils se sentent encore incapables de revivre, même une fois adultes.

En somme, que la souffrance soit refoulée ou au contraire bien active, tout cela concourt à désensibiliser l’être, à le rendre, par prudence ou par peur, plus ou moins insensible en un mot.

 

Nous avons donc aujourd’hui une personne adulte qui refuse désormais de ressentir de fortes émotions, sachant que bonnes ou mauvaises, dans les deux cas, elles ne font, en fin de compte, que conduire vers la souffrance. Absence d’amour ou perte de ce même amour, n’est-ce pas finalement la même chose ? Quand on se sent seul, on souffre. Quand on trouve sa moitié, on ne vit plus tellement que l’on a peur de la perdre ! Tant il est vrai que rien ne dure bien longtemps, surtout le plaisir !

La souffrance semble être la seule chose qui soit universellement partagée par tous les êtres vivants et conscients ! Et la seule chose susceptible de durer. C’est du moins ce que pensent ces mêmes êtres vivants et conscients ! Surtout ici, sur Terre !

 

En réalité, cette idée issue de l’enfance, en plus d’être nécessairement immature, n’est en rien une conclusion définitive et encore moins une condition inéluctable ! En vérité, c’est ce que nous pensons de la vie qui définit cette même vie ! Si nous croyons que l’amour peut faire souffrir, par exemple, alors nous vivrons quelque chose RESSEMBLANT à de l’amour (mais qui n’en est pas) et que nous pourrons ensuite « perdre » ou qui pourra « engendrer de la souffrance », ceci afin de coïncider avec nos croyances les plus marquées.

La seule Loi en présence (concernée) est que nous ne pouvons pas être conscients d’une chose et en vivre une autre ! C’est impossible ! Nous vivons toujours le contenu formel de nos pensées, de nos croyances et de nos peurs, surtout ! C’est surtout cela que nous vivons, mais ce n’est pas « la vraie vie », seulement celle que nous nous imposons bien inconsciemment !

 

Cette peur de souffrir, de devoir revivre sempiternellement les mêmes traumatismes, trahisons, humiliations et déceptions en tous genres, voilà ce qui nous COUPE non pas du Divin, mais de la perception sensorielle que nous pourrions en avoir par ailleurs ! Nous ne pouvons pas être coupés du Divin, c’est impossible, voyons ! Souvenez-vous : « Dieu est en vous, en tant que vous » ! Autant croire que le Divin puisse être coupé de sa propre Essence ! C’est totalement illogique ! Toutefois, même si « Dieu est nous » (et non pas l’inverse, merci), nous sommes presque tous persuadés d’être ce que nous avons tous l’air d’être seulement. Autrement dit, des femmes et des hommes faibles et inconscients, de pauvres choses fragiles incapables de savoir d’où elles arrivent et surtout, où elles vont. Ou devraient aller, ce qui revient au même.

 

Bien sûr, nous avons du mal à imaginer que nous pourrions ressentir « Qui nous sommes vraiment. » Surtout sachant que c’est en rapport direct avec le Divin ! Mais en réalité, nous avons seulement… Du mal à ressentir ! Car si notre ressenti n’avait pas été brimé, contrarié, exploité ou bloqué par certains évènements marquant (ou traumatisants) de notre vie terrestre, nous n’aurions aucun mal à « imaginer… Ce que nous ressentirions alors ! Eh bien oui ! Lorsque nous ressentons la vérité, il n’est plus utile de devoir l’imaginer ou de « se faire des films », comme on dit parfois.

 

Alors voici : nous ne ressentons pas notre divinité, cela simplement à cause d’une capacité à ressentir les choses qui est présentement défectueuse. Présentons les choses ainsi, cela afin de nous simplifier la suite. Une suite qui consistera, dans un premier temps, à COMPRENDRE tout ce qui est présenté ici, puis dans un second temps à ADMETTRE le bien-fondé de toutes ces choses, et enfin, dans un troisième et dernier temps, à ACCEPTER de « rectifier le tir », à savoir, de cesser de vivre en fonction de lois qui ne devraient plus concerner que celles et ceux encore occupés à vivre leur prime enfance !

 

Car c’est ici qu’il faut s’attendre à avoir un choc ! Et un beau ! Mais avant qu’il puisse se produire en notre conscience et l’éclairer d’un jour nouveau, effaçant l’Ancien Testament pour y écrire le Nouveau, nous devons revenir un peu en arrière. Et là, nous allons devoir encore nous servir de notre imagination ! Imaginez, donc…

Vous avez entre six et huit ans. Vous avez un ours en peluche que vous adorez. Vous dormez toutes les nuits avec et en prenez le plus grand soin. Vous avez entendu votre mère vous dire, et à plusieurs reprises, que vous devriez lâcher ce jouet qui n’est plus de votre âge, qui n’est plus digne de vous, etc. Autant de phrases sans aucun sens pour vous mais que vous imaginez importantes voire utiles pour les adultes. Vous aimez votre mère et vous avez confiance en elle. Comment pourrait-il en être autrement ? Comment pourriez-vous vivre autre chose que cela, d’ailleurs ? N’est-elle pas Dieu-En-Personne ? L’amour le plus accessible à votre petit cœur d’enfant ? En vérité, c’est tout cela et bien plus encore qu’est une maman ! C’est la Loi de Dieu incarné ; le cœur divin flamboyant !

 

Un petit frère est né, depuis quelques années déjà. Oh ! Bien sûr, vous avez remarqué cette touchante attention que votre maman prodigue à ce nouvel arrivé dans votre famille ! Vous avez déjà, à une ou deux reprises, ressenti ce pincement bizarre dans votre poitrine, tandis que vous vous endormiez seul dans votre lit, en entendant votre maman chanter une berceuse à ce petit frère qui semble avoir tant besoin d’attention… À chaque fois, vous avez un peu plus serré votre ours en peluche contre votre poitrine, imaginant que c’était maman qui était là et qui vous prodiguait ces mêmes soins accordés désormais à « l’Autre », au petit frère, au nouveau venu, qui a l’air si fragile et qui, de ce fait, nécessite sans doute autant d’attention et d’amour.

 

Puis un jour, alors que vous ne vous y attendiez pas, comme auriez-vous pu vous y attendre, d’ailleurs, alors que vous avez votre ours dans les bras, maman s’approche de vous en souriant et d’un pas décidé, vous croyez qu’elle va vous prendre dans ses bras pour vous embrasser, mais au lieu de cela, elle vous retire l’ours des mains sans ménagement, le place entre les bras du petit frère, immédiatement ravi, puis vous jette cette sentence de mort absolue et immédiate :

« Allez, ça suffit : tu es grand, tu n’as plus besoin de cet ours en peluche ! Je le donne à ton petit frère et je t’interdis de le lui reprendre ! Désormais, c’est son ours à lui, plus le tiens ! »

 

Et c’est un univers complet qui s’effondre à ce moment, en vous et tout autour de vous. Vous restez là, les bras ballants, pétrifié sur place, incapable de parler ni même de pleurer ! Où prendriez-vous la force de le faire ? Maman-Dieu vient de vous arracher le cœur de votre poitrine pour le donner à un autre que vous ! Dieu-En-Personne vient de vous trahir et de commettre l’impensable, l’irréparable ! Même après cinq décennies, la blessure sera toujours ouverte, à vif et produira une souffrance aiguë dont vous ne connaîtrez hélas plus l’origine ou la cause première, en plus d’une peur atavique d’être trahi par ceux qui prétendent vous aimer, y compris Dieu lui-même.

 

Avec les années, la cause sera passée dans la subconscience mais produira à chaque fois des effets qui eux, ne seront pas du tout « inconscients » ! En fait, vous aurez l’impression désagréable de n’avoir aucune raison logique de ne pas être heureux et confiant en les autres et en le lendemain, mais de vivre comme si vous étiez en danger imminent, comme si le Monde entier allait s’écrouler et que les gens prétendant vous aimer allaient en fait vous trahir cruellement et ce, à la moindre occasion de le faire. Et surtout, quand vous vous y attendrez le moins !

Alors, de peur que cela arrive, et sans même le réaliser, vous allez installer en votre subconscient une sorte « d’état d’urgence », censé vous protéger, justement, du côté inattendu de probables évènements traumatisants.

 

Dès lors et par exemple, vous allez rester méfiants, peu enclins à vous épancher, à vous livrer, comme on dit, et vous éviterez d’aimer vraiment, cela, afin de « vous protéger ». En réalité, c’est de l’amour, de la paix, de la joie et du bonheur véritables que vous allez vous « protéger » ainsi ! Et tout cela pourquoi, en fin de compte ? À cause d’un ours donné à autrui ? Certainement pas ! Du moins, pas en voyant la chose aujourd’hui et avec le regard d’un adulte ! Mais essayez de vous souvenir de ce que l’enfant de six, sept ans a pu penser, croire, s’imaginer et… Ressentir ! Puis, comprenez que ce sont en fait ce souvenir et cette charge émotionnelle TERRIBLES que le subconscient va enregistrer fidèlement puis « ressortir » à chaque fois que l’adulte risquera de vivre une expérience similaire.

 

Le subconscient n’a pas pour rôle de nous faire souffrir ni de ni brimer, bien au contraire ! Son but est de nous protéger du mal, voyez-vous ? Par exemple, de nous éviter de revivre sempiternellement les mêmes expériences plus ou moins traumatisantes. Ou même seulement négatives ou désagréables. Toutefois, le subconscient a un grave défaut ! Il ne tient pas compte du temps qui passe et n’a pas la capacité de réactualiser ses enregistrements ! Il se contente de réagir en fonction de notre vécu et de ressortir les vieux dossiers liés ou en concordance. Vous avez été trahi par un être prétendant vous aimer ? OK, alors chaque fois que vous allez à votre tour aimer, vous allez vous sentir mal, ceci afin de limiter votre attachement et ne pas avoir ENCORE à souffrir, en cas de trahison probable. Voilà comment fonctionne votre subconscient.

Ce qui explique bien des choses, avouons-le ici ! Car outre l’ours en peluche pris pour exemple, il existe mille manières de voir le sol s’écrouler sous nos pieds ! Du moins quand on est un enfant qui pose son regard nécessairement immature sur la vie, les évènements et les autres !

 

Si vous écrivez sur un papier « Aujourd’hui, je suis vraiment con », que vous le pliez, le glissez dans le tiroir de votre table de nuit puis que vous l’oubliez ensuite pour le découvrir, par hasard, vingt ans plus tard, que croyez-vous qu’il y aura d’écrit, sur ce bout de papier ? Croyez-vous que vous y lirez « Il y a vingt ans de cela, je croyais à tort être vraiment con » ? Non, n’est-ce pas ? Pour croire cela oui, il faudrait être vraiment con ! Vous lirez, même après vingt ans ou plus, la même chose que ce qui a été écrit, vingt années ou plus auparavant. N’est-ce pas que du très logique, finalement ? Sans doute avez-vous compris, à présent, l’idée générale qui sous-tend cet article. Vous avez compris que notre vie d’adulte est en fait gérée par les idées, les croyances, les peurs et les traumatismes de notre prime enfance. C’est cela le choc dont il était question plus haut !

 

Avouez que cette révélation provoque au minimum l’étonnement, non ? Ainsi donc, nous serions TOUS et plus ou moins, gérés par le contenu formel de notre âme… D’enfant ? Tout à fait ! C’est exactement cela et parfois, pour quelques-uns d’entre nous hélas, uniquement cela. Ce sont ces Mémoires de souffrances relatives à l’enfance et DU NIVEAU INTELLECTUEL ET MENTAL d’un enfant, qui conduisent et contrôlent la vie de nos contemporains !

Et de nous-mêmes, si nous n’avons rien fait pour que cela change. Car cela peut changer, voire disparaître, pour céder la place à des Mémoires toutes neuves et cette fois, relatives à nos pensées, nos émotions et notre vie… D’adultes !

 

Tout le secret d’une vie réussie et harmonieuse se résume à comprendre tout d’abord POURQUOI nous souffrons et subissons ainsi ce sentiment frustrant d’impuissance, comme si nous étions obligés de vivre tels que nous vivons depuis, comme si nous avancions, dans la vie, « pieds et poings liés », livrés de la sorte à la vindicte du moindre passant. Du moins en apparence. Ensuite et seulement ensuite, forts de cette prise de conscience salutaire, salvatrice, même, nous pouvons envisager de changer les choses, de désinscrire ce qui conditionne notre vie et de réécrire tout ce que nous aimerions pouvoir vivre désormais. Tout ceci est du domaine du possible, mais réclame juste un peu d’attention, de foi en soi et de discernement. Et d’un peu de temps aussi.

 

« Le subconscient ne tient pas compte du temps qui passe. » OK, très bien. Mais nous, le pouvons-nous ? Et s’il était de notre devoir, de notre Mission, même, de prendre le contrôle de notre vie, cela en cessant de subir les effets du commencement de cette vie, effets proprement désastreux lorsqu’ils sont appliqués à une vie d’adulte ? Et si c’était seulement ça ou aussi simple que cela ? Il reste encore à déloger ces Mémoires anciennes qui ne sont plus d’actualité, rétorquerez-vous en faisant la moue de celui à qui on ne la lui fait pas… Certes, mais avec quel état d’esprit allez-vous accueillir de telles informations ? Avec l’état d’esprit de l’adulte ou bien celui de l’enfant ? Là est la question principale, avant de débuter ce que l’on nomme un « PRP » (Processus de Réforme Psychologique.) C’est en fait la seule question qui soit à poser au départ.

 

Quant à la réponse, elle est d’une effroyable logique : « Puisque je découvre à peine l’origine du problème, ce ne peut être qu’en tant que ces Mémoires aussi enfantines qu’immatures ! » La seconde question est : « Puis-je conduire moi-même et tout seul un PRP ? » Réponse : « En tant qu’enfant immature ? Cela devrait valoir le détour ! » Il est clair que personne n’a jamais pu, ne peut ou ne pourra jamais se réformer seul ! Autant demander à un chiffon sale de s’essuyer lui-même ! Raison pour laquelle et depuis toujours, il existe des individus qui proposent une guidance aussi discrète qu’attentive. Tous les véritables initiés du Monde et depuis toujours, sont passés par cette phase incontournable mais hélas irrecevable pour une grande partie de l’actuelle humanité.

 

Ceux que l’on nomme « les Grands Maîtres du passé » (de l’ésotérisme, de la spiritualité), ont tous accepté de bon cœur de se laisser instruire puis guider. Voilà pourquoi même à l’apogée de leur Maîtrise, ils paraissaient si simples, ou « humbles », comme on le dirait en ces jours d’absence presque totale d’humilité. Personne ne peut « se faire lui-même » ! C’est impossible ! Un peu de logique et de bon sens suffirait, d’ordinaire, à le comprendre puis à l’accepter sans problème. Hélas, il n’y a pas que l’humilité véritable qui fait défaut à un grand nombre de nos contemporains ! La logique et le sens commun ont déserté leur mental, également. Il suffit pour s’en convaincre, d’observer vivre certains, d’en écouter parler d’autres et d’en lire la plupart !

 

Observez attentivement tous ces nouveaux illuminés de frais qui non seulement l’ont été accidentellement et par la force des choses, puisque leur vie devenait aussi insipide qu’inutile à tous, mais qui une fois cette première forme d’Illumination acquise (il en existe deux autres), se vantent de s’être fait tous seuls et de ne suivre rien ni personne d’autre que leur propre expérience ! Comme ils oublient vite « qui ou quoi ils incarnaient précédemment » ! Comme ils font rapidement main basse sur les travaux plus éclairés d’autres, afin de justifier leur vanité grandissante, au cours des années ! « Car vous comprenez, Madame, il s’est construit tout seul, cet Illuminé-là, oui, oui, comme je vous le dis ! Il ne doit donc rien à personne, même pas à Dieu dont il prendra sans doute la place d’ici peu ! »

 

Étonnamment, lui qui « s’est construit tout seul » (prouuut !), aura à cœur de s’entourer d’une cour de fidèles admirateurs qui pourront (et seulement) l’enfoncer plus encore dans les méandres d’un « moi » encore très enfantin (ou immature), en demande d’affection, quelques fois, de reconnaissance, toujours et, pourquoi pas et dans l’élan, de pouvoir sur autrui ! « Ah ! Si j’avais eu le pouvoir d’empêcher ma s… de mère de donner mon ours à cet enfant de p… de petit frère !.… » Ce jet de pure poésie consistant en la piètre tentative d’installer une version remastérisée, par l’adulte, de la souffrance effective et toujours présente de l’enfant. Que le présentement (et supposé) « adulte » soit Illuminé ou pas ! Car la Lumière peut fort bien cohabiter avec les ténèbres de l’ignorance. Ce ne sera jamais Elle que ça va gêner ! Captez-vous bien l’idée ? L’idée et… Le problème !

 

La plupart des « News Illuminés » commettent la même erreur grossière. En fait, ils en commettent deux. Ou alors, une seule mais en tenant compte de ses deux polarités ! La première polarité de cette erreur grossière est de s’imaginer que « ça y est, tout est accompli » ! Autrement dit, ils ignorent presque tous que la première forme d’Illumination n’est pas faite pour durer en l’état et doit céder la place à DEUX autres, devant suivre si possible et peu de temps après la première, qui n’est qu’une sorte de « mise en bouche » préparant à l’Accès à la véritable Lumière. La seconde polarité de cette grossière erreur est que presque tous s’imaginent « avoir inventé l’eau chaude » ! Autrement dit, à être les premiers, voire les seuls, à passer par l’expérience de vie qui est la leur après la première l’Illumination. Position où ils se trouvent effectivement, certes, mais après laquelle ils se contentent généralement de s’asseoir, sans l’intention de se remettre ensuite en route.

Nota : On reconnaît ce dernier trait au fait que ces Illuminés-là se dépêchent d’inventer des termes personnels pour qualifier leur expérience extraordinaire (comprendre unique), preuve qu’ils s’imaginent naïvement que personne n’a vécu la même chose qu’eux, auparavant et, de ce fait, n’a eu l’occasion de créé des termes adéquats, avant eux. Cela tiendrait presque la route ! En effet, puisqu’ils se moquent éperdument de l’expérience des autres Illuminés (les vrais, qu’ils préfèrent généralement oublier) ils n’ont aucun intérêt à reprendre les termes et expression déjà existants. Cela ferait désordre, pour un précurseur, vous comprenez ? Et cela sent l’ego compulsif à plein nez.

 

Mais reprenons. Ils n’ont donc pas l’intention de se remettre en route. D’ailleurs, comment pourraient-ils seulement « se remettre en route », eux qui n’ont jamais cheminé ni empruntés quelque route que ce soit, puisqu’ils ont été… Routés ! Si je puis dire. Comprendre « orientés de force et sans leur consentement », en direction d’un état passager de l’esprit sanctionné en ésotérisme par le terme « Illumination psychique », qui est la toute première. Ce qui, soit dit en passant et sans vouloir froisser aucune étoffe de la robe d’un nouveau sage, n’est pas forcément grand-chose d’acquis, ni même un gage d’évolution spirituelle !

Surtout si on s’arrête ici et en si bon chemin ! Mais laissons donc la partie vexante de côté et pour le moment.

 

Si certains doutent de la véracité de mes derniers propos, qu’ils s’informent donc discrètement auprès de ceux que je nomme « les news Illuminés » : la plupart leur diront qu’en effet, ils n’avaient rien demandé à personne et que ça leur est tombé dessus sans crier gare, parfois et en dernier recours, lors d’un accident ou d’une « mort clinique » ! Comme quoi, il leur a fallu manquer y rester pour se remettre à vivre vraiment. Contraints et forcés ! Pas de quoi pavoiser selon moi, mais ce n’est qu’un avis et il me paraît en valoir un autre, sans doute plus conditionné par le Moi-Idéalisé des nouveaux spiritualistes.

 

Je n’ai évidemment rien à reprocher aux « News Illuminés », je trouve seulement dommage qu’ils se fassent ainsi piéger par leur humanité refoulée, alors qu’ils viennent à peine de poser un pied sur la première marche du Paradis. S’ils acceptaient de se laisser guider, avec seulement la moitié de cette prétendue humilité dont ils se prévalent avec autant d’indulgence, par celles et ceux qui, bien avant eux, sont passés par cette première étape des plus risquées (la preuve), ils pourraient alors véritablement décoller, au lieu de voir, avec un soupir résigné, leurs facultés et vécu à peine naissants, régresser carrément au cours des mois et des années, sans plus jamais réapparaître comme au tout début.

Mais bon, comme on dit, chacun est libre, même de se cloîtrer dans une prison construite à l’aide de barreaux dorés.

 

Il est pourtant si simple d’évoluer en comprenant que nul ne le peut le faire seul ! Car si Dieu est en nous en tant que nous, alors il est également en NOUS TOUS, en tant que NOUS TOUS ! Du même coup, personne d’autre que Dieu ne pourra nous aider, même si nous devons pour cela nous tourner vers un autre que nous-mêmes. Mais où voyez-vous un autre que vous-mêmes, au fait ? Où pouvez-vous voir quelqu’un d’autre que Dieu ? Cela, les « News Illuminés » auraient pu le réaliser s’ils avaient juste après leur expérience de Lumière, fait appel à l’individu que l’Univers avait nécessairement placé juste à côté d’eux. Comme par hasard, voyez-vous ? Un individu qui lui, a suivi avec simplicité la seule voie possible, celle de l’initiation par tout autre que lui. Du moins, pour la seconde étape (seconde Illumination.)

 

Mais eux n’ont pas vu. Eux n’ont peut-être pas voulu voir. Certains en arrivent même à la conclusion que puisqu’ils ont vécu des choses mais n’en connaissent pas grand chose et que d’autres en savent infiniment plus qu’eux, c’est parce que ces derniers n’ont nécessairement qu’un savoir livresque, mais n’ont jamais rien vécu de semblable à eux. Eh oui ! Fallait y penser, plus qu’il ne fallait oser, mais c’est ainsi. Raisonnement enfantin s’il en est, mais qui semble séduire encore beaucoup de gens. Vous pouvez me croire. Ou pas, vous êtes libres ! Ou pas encore. Mais cela vous regarde seul.

 

Alors, comprenez-vous pourquoi vous ne sentez pas Dieu en vous, alors qu’il est vous ? Comprenez-vous, également, que même les « News Illuminés » ne LE ressentent pas non plus, bien que certains en parlent comme s’ils Le ressentaient vraiment ? Non ? Pas encore ? Ce n’est pas grave. Vous avez tout votre temps pour y parvenir.

Et vous ? Oui, vous comprenez déjà ? Si oui, vous avez tout le mien, de temps, que je vous partage volontiers ! Alors pour vous, il est temps de passer à la seconde étape et de vous libérer enfin du fardeau de votre prime enfance, de passer d’un Testament à l’autre, plus nouveau, mieux adapté à « Qui vous êtes vraiment. » Et ce n’est pas de la Bible que je vous parle ici, mais de ce Testament gravé dans la moindre de vos cellules et qui conditionne l’ensemble de votre vie d’adulte et qui gâchera même votre première expérience de la Lumière, vous faisant croire que c’est vous qui devez briller, plutôt que Dieu, à travers vous et à votre place.

 

Serge Baccino