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Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

La Clairaudience, c’est quoi ?

ClairaudienceLa Clairaudience n’est pas la faculté « d’entendre » ce qui demeure inaudible aux oreilles des autres. Ce qui est inaudible est… inaudible, pour tous ! Si les tympans et les nerfs auditifs ne sont pas concernés par la Clairaudience, alors il ne s’agit pas de sonorités perçues mais de vibrations spirituelles qui sont captées par quelque chose qui n’a plus rien à voir avec le sens objectif de l’ouïe et les centres nerveux qui s’y rapportent. C’est un centre psychique qui se situe au niveau de l’hypothalamus, dans le cerveau et sous le troisième ventricule, qui se charge de transformer les hautes vibrations de l’âme en une chose que la conscience objective (et l’intellect) puisse concevoir et comprendre. L’esprit forme des pensées et ces dernières vibrent sur une fréquence qui leur est propre. Bien qu’il ne soit pas possible d’entendre une pensée, il est tout à fait envisageable de s’entendre avec une pensée, c’est-à-dire de synchroniser le mental avec une fréquence spirituelle précise.

C’est cela « capter les phénomènes psychiques. »

 

syntonisationEn clair, si nos propres pensées se syntonisent avec des états d’esprit différents mais complémentaires, il devient possible de capter des formes-pensées qui se proposent à nous sous la forme objective la plus pratique. De fait, voir, entendre, toucher, goûter et sentir ce qui est  invisible, se résume à transformer de simples vibrations spirituelles en des sensations ou des modes de perceptions qui soient intelligibles pour le mental humain. Mais aucune de ces perceptions, nous le répétons, ne concerne vraiment la vue, l’ouïe, le toucher, etc.

L’esprit n’est rien (neti, neti, en sanskrit), mais il peut prendre toutes les formes possibles et imaginables. Selon la fréquence qu’il adopte tandis qu’il produit l’une quelconque de ces formes mentales, le résultat pourra être vu, entendu, touché, senti ou goûté, parce que la conscience humaine a besoin de tels supports mentaux pour prendre conscience de la diversité des choses produite par un seul et même esprit pour tous.

 

Serge Baccino

Le Tantra de la joie

Shiva2Il m’a semblé utile et d’actualité de vous parler ici et plus longuement que d’habitude (et en d’autres termes, plus accessibles à tous) du véritable Tantrisme, tel que l’entendent les psychologues ésotéristes. Lorsqu’on prononce le mot « Tantrisme », en présence de certaines personnes, les sourires apparaissent et les allusions plus ou moins grasses fusent. En effet, chez la plupart, ce terme se rapporte uniquement au fait de « sexer » dans toutes les positions et le plus souvent possible, cela dans l’espoir immature d’atteindre à un quelconque éveil spirituel par ce biais. Le sexe est un outil, certes, et pas uniquement un outil qui a pour but de se procurer du plaisir et d’en procurer aux autres. Mais qu’est-ce que le plaisir, au fait ? Voici une définition qui ne manquera pas d’étonner, voire de séduire la plupart de mes lecteurs  :

« Le plaisir est le résultat naturel de la libre circulation de la force vitale le long des circuits énergétique du corps psychique. »

A l’inverse, la souffrance (physique et morale) provient de blocages ponctuels se situant le long de ces mêmes circuits (Nadi.) C’est parce que la Force de Vie tente de faire sauter ces blocages et que ces derniers résistent, qu’il y a production de douleur et de souffrance, issue de la résistance à l’effort de vie.

 

Nadi5Voici un exemple concret de blocage psycho-énergétique, c’est-à-dire de masses d’énergie vitale morbides qui se positionnent sur un axe d’un quelconque circuit énergétique ou « Nadi » (en sanskrit) et qui fait obstacle à la libre circulation de l’énergie vitale, produisant, du même coup, une souffrance psychologique (d’où le terme un peu technique de blocage « psycho-énergétique ») Imaginez un blocage qui se présenterait, à la vue psychique, comme un « amas d’énergie morbide », une sorte de brouillard grisâtre et lourd, positionné autour d’une zone du corps, disons dans la région du poignet gauche, puis encore un autre blocage, identique en tous points, situé quand à lui, dans la région du coude gauche, et enfin, un troisième au niveau de l’épaule gauche…

Diagnostic psychologique

Nous sommes là en présence d’une personne qui a du mal à se donner quelque chose de précis à elle-même (le « quoi », on le sait en trouvant d’autres Tampons d’Énergie Stagnante et morbide plus loin ou ailleurs sur le corps.) Supposons qu’un Tantrika confirmé touche ces trois zones d’une certain façon qui ressemble un peu à des sortes de « caresses aimantes » (si je puis dire) ou de frictions rotatives très particulières. Que va-t-il se passer ? Sous l’apport de l’énergie du Tantrika, le Tampon d’Énergie Stagnante (T.E.S.) va être chamboulée, remuée et, en clair, va se remettre en mouvement.

Par le mouvement très précis appliqué à ces zones (poignets, coudes, épaule, dans notre exemple), cette même énergie, qui ne stagne déjà plus, va être canalisée le long d’un Nadi (circuit énergétique comme ceux de l’acupuncture) et s’évacuer du corps psychique ou âme.

 

Selon le degré de condensation de cette énergie morbide formant le « T.E.S. » (appelé parfois « lourdeur »), l’effet pourra être spectaculaire pour la personne traitée. Si c’est juste un blocage ponctuel et vieux seulement de quelques mois, l’effet sera positif et agréable, certes, mais peu impressionnant, cela va de soi. Il faut savoir qu’il existe plusieurs points clefs dans le corps psychique et que chacun est en relation avec des glandes endocrines (la thyroïde pour l’exemple du bras gauche cité) des Chakra mineurs, moyens et majeurs (le Laryngé dans l’exemple) et qu’il n’est pas nécessaire de connaître tous les circuits par cœur, attendu que c’est le « T.E.S. » (blocage) qui est à l’origine de l’arrêt de la circulation vitale, et non le circuit en lui-même qui est normalement ouvert et efficient.

Pour résumer 

Le Tantrisme s’occupe de remettre en mouvement des énergies stagnantes afin de redonner le dynamisme dont notre âme a besoin pour s’épanouir et être heureuse par le biais du sentiment de plaisir (Éros.)

Voilà un premier jet, c’est la partie la plus « technique » mais il faut la comprendre si on veut pousser plus avant ce genre d’étude. Ce sujet n’a jamais (à ma connaissance) était expliqué d’une manière aussi simple, moderne et aérée, j’espère que vous apprécierez l’effort que j’ai du faire pour transcrire des termes sanskrit, des concepts orientaux et le fait de zapper toute une tradition orientale qui ne sert pas à mieux comprendre mais plutôt à rendre bien plus confus ce qui est aisé et simple… Comme la vie.

 

Serge Baccino

L’Etat d’esprit du Lion

Lion2Les psychologues ésotéristes sont sans doute les seuls -ou peu s’en faut- à faire allusion à ce qu’ils appellent « l’État d’esprit du Lion. » En pratique, à quoi correspond cette expression et comment cet état d’esprit peut-il être rendu manifeste à notre époque ? Répondons tout d’abord à la première question et nous pourrons constater qu’il devient ensuite inutile de devoir répondre à la seconde. Il est inutile d’expliquer en détail le symbolisme du Lion associé à l’état d’esprit humain. A moins qu’il soit utile d’expliquer par quel autre animal est symbolisé l’état d’esprit usuel des êtres humains de notre époque ? En supposant que ce soit effectivement le cas, disons, pour donner une indication « subtile » au lecteur, qu’il est surtout question de « bêler de concert » avec tous les autres personnes « bien pensantes. »

Écoutez donc avec plus d’attention toutes ces personnes qui se plaignent sans cesse de leur sort, de cette misère morale qui consiste en l’essentiel de leur vécu journalier. Qu’est-ce qui les agace tant ? Quel est le véritable problème ? D’être obligés de faire ceci plutôt que cela ? Mais sont-ils réellement « obligés » de faire ce qu’ils font et qui les fait râler ainsi ? Si vous leur posez la question, vous apprendrez que, selon eux, ils n’ont pas le choix. C’est du moins ce qu’ils pensent et c’est du même coup, ce qu’ils vivent.

Nous vivons toujours le contenu formel de nos pensées; nous devenons ce que nous pensons le plus souvent (rythme) et le plus longtemps (durée.)

Il s’agit là d’une Loi incontournable du fonctionnement de l’esprit.

 

Pensez une chose morbide ou destructrice et vous sentirez l’aiguillon de cette même pensée. Ceux qui pensent devoir répondre aux attentes des autres ou qui ont à cœur de ne pas les énerver, sont ceux qui sentent ne pas avoir le choix. Et comme c’est vrai qu’ils sentent cela, c’est aussi cela qu’ils vivent. Mais il en arrivent alors à confondre deux niveaux de vérité très différents. Ce qu’ils sentent est bien réel, car on ne peut pas avoir conscience d’une chose et la ressentir si elle n’existe pas au moins pour nous et en esprit (logique.) Mais c’est le ressenti lui-même qui est réel, pas ce que contient ou prétend ce ressenti !

Vous captez la nuance ?

Par exemple, vous pouvez avoir peur de mourir et sentir une peur bien réelle liée à cette seule pensée. Mais dans ce cas comme dans tous les autres, c’est ce sentiment de peur qui est réel, pas le fait que vous allez mourir nécessairement. Comprenez vous l’idée et sa Loi mentale sous-jacentes, malgré leur subtilité ? Espérons le !

A longueur de vie, nos contemporains s’imaginent devoir répondre aux attentes des uns et des autres et comme ce n’est que bien rarement ce qu’ils désirent eux-mêmes, ils se sentent confus et privés de leurs droits les plus légitimes. Pourtant, il ne s’agit bien souvent que d’un scénario qu’ils élaborent dans leur esprit et de leur propre volonté. Leur degré parfois affolant de lâcheté spirituelle provient surtout du fait qu’ils s’imaginent ne pas pouvoir « échapper à leurs devoirs. » Devoirs qui, soit dit en passant, sont présentés comme tels par les autres, surtout ceux qui ont le plus intérêt à ce qu’un tel sentiment programmé soit bien présent dans le cœur de ceux qu’ils désirent manipuler comme de véritables marionnettes ! Et « ça marche« , en effet, mais seulement grâce à leurs victimes qui participent à cette auto-trahison sans toutefois le réaliser.

 

 

 

esprit-de-famille-2005Nous connaissons tous ces repas de famille quasi obligatoires qui n’en finissent plus et durant lesquels il est de bon ton de sourire hypocritement à des personnages attristants qui sont susceptibles, au mieux, de nous faire mourir d’ennui. De même que nous connaissons ces pipelettes dont le passe-temps favori consiste à arrêter tous ceux qu’elles connaissent dans la rue et qui plantées au milieu de la chaussée, s’ingénient à soûler leurs victimes de leurs propos incohérents et ne lâchent leur proie que lorsqu’elles ont débité toutes leurs sornettes.

Alors voici ma question :

« Pourquoi acceptez-vous de vous joindre à ces repas de famille, d’y rester quand ils vous soûlent et qu’est-ce qui vous oblige à supporter les pipelettes rurales ?« 

Vous sentez-vous obligés ? Allez-vous culpabiliser ou vous sentir moche si on vous reproche de ne penser qu’à vous et d’ignorer la sensibilité d’autrui, par exemple ? Où se situe ce pouvoir qui vous manipule ? Au-dehors chez les autres ou au cœur même de votre propre ressenti ? Et ce ressenti, provient-ils de ce que pensent et disent les autres à votre sujet ou de vos pensées concernant « qui vous devriez être » selon votre tyran intime ?

Comprenez cette vérité grandiose :

Ce que vous ressentez provient de ce que vous pensez !

 

peur4Les autres ne font que vous pousser du côté où vous penchiez déjà, pour l’exprimer au plus simple. Ce pouvoir que certains redoutent ou convoitent tant, n’est jamais à l’extérieur et chez les autres. Ces autres ne sont « forts » que parce que vous êtes faible. Mais vous saviez déjà ces choses, n’est-ce pas ? Pourtant – et vous pouvez me croire – ces autres que vous craignez tant, sont peut-être encore plus dépendants que vous car voici :

Sans votre faiblesse avérée, ils ne pourrait plus compter sur leur force supposée.

En somme, ils sont désormais tributaires de vos propres efforts en vu de répondre à leurs attentes frustrées. Ils peuvent ensuite et grâce à vous, se faire croire qu’ils sont forts et vous le faire croire ensuite, ne vous laissant que le rôle du faible et du démuni, alors que ce sont eux qui le sont bien plus que vous. Diriez-vous d’un mouton apeuré qu’il est fort, courageux et combatif ? Non, n’est-ce pas ?

Auriez-vous peur que de ses crocs acérés, ce même mouton puisse vous arracher l’âme ? (Quel grand poète périra avec moi !)

Dans l’une de ses paraboles, Le Maître de Galilée (Jésus, ou Sananda, pour les intimes) explique que ceux qui sont des lions sur Terre sont des agneaux dans le Royaume de son Père… Et vice versa.

Pourquoi ne seriez-vous pas un Lion sur terre etDès aujourd’hui ?

 

Que craignez-vous ? Que risquez-vous vraiment ? Mis à part de perdre « la confiance et l’amour » (sic) de ceux qui vous abusent et vous considèrent comme leur jouet ? Craindriez-vous de ne plus pouvoir ensuite assister à ces repas de famille où chacun fait semblant d’écouter les autres et baille de concert ? Ce parent, ce conjoint, ce frère et cet ami qui prétendent vous aimer et agir pour votre bien ou dans votre intérêt mais qui, en vérité, ne se soucient que de leur petit ego de merde (en Français dans le texte) et comptent sur vous pour briller à vos dépens tandis que se ternissent vos propres couleurs, vont-ils cruellement vous manquer lorsqu’ils vous feront ce cadeau inespéré de ne plus vous bouffer l’âme et de se rabattre sur d’autres victimes auto-désignées ?

Essayez de vous remémorer les techniques perfides mais Ô, combien efficaces, employées par ceux et celles qui prétendent vous aimer mais qui ne font que s’aimer à travers vous… Essayez de percer à jour leurs méthodes pour vous faire peur, vous intimider, vous culpabiliser ou vous forcer la main dans certains domaines… Réagissez, nom de Soi !

 

Peur des autresSoyez enfin honnêtes envers vous-mêmes : Comment pourriez-vous accomplir des choses naturelles et saines tandis que vous SENTEZ ce malaise poindre à l’horizon de votre âme ? Ne sentez-vous pas que vous vous trahissez, que c’est votre main qui tiens ce poignard qui vous transperce un peu plus chaque jour ? Les autres, à l’extérieur, ne sont que les révélateurs de votre faiblesse intime, de votre incapacité à ne dépendre que de vous. Car là est le nœud du problème : la dépendance affective, ce terrible fléau qui terrasse actuellement l’humanité.

Essayez de répondre d’une manière sincère à cette question : Comment pouvez-vous encore faire semblant de ne pas être écœurés par votre propre comportement ? Comment faites-vous pour vous regarder en face dans une glace ? Si tant est que vous puissiez le faire encore…
Ce ne sont là que des figures de style, et vous le savez fort bien.

Mais si vous sentez de l’agressivité dans ces quelques lignes, remontez depuis cette page jusqu’en direction de vos yeux, puis passez derrière eux et vous serez face à face avec le véritable démon, tapis au creux des zones d’ombres, que votre volonté de vous cacher la vérité engendre dans votre propre esprit. En lisant mes propos, dans cet article, vous ne sentez pas d’après ce que vous lisez mais d’après ce que vous pensez de vous-mêmes sans toujours en être conscient.

Vous savez mieux que quiconque que vous n’avez pas le courage de tenir tête à vos démons intimes (peurs, doutes,etc.) et que le véritable tyran n’est pas cet homme ou cette femme qui semble si bien vous connaître et vous conduire par le bout du nez ! L’ennemi est intérieur. Il l’a toujours été et le sera toujours !

Vous n’avez même plus besoin de feindre de le connaître, car c’est déjà chose faite et depuis bien longtemps. D’ailleurs, vous n’avez plus envie de le connaître et encore moins de reconnaître la vérité, la vraie vérité, celle qui vous terrorise tant, même après toutes ces années.

 

A présent vous pouvez comprendre pourquoi l’enseignement des psychologues ésotéristes et réputé n’être réservé qu’à une élite (ben tiens !) Tout comme vous pouvez comprendre pourquoi les mystiques, passés maîtres surtout dans l’art de s’abuser eux-mêmes et dont leur successeurs, de nos jours, suintent littéralement d’hypocrisie, ont toujours affirmé que cet enseignement sentait le souffre et pouvait mener l’homme à sa perte. Tout en claironnant que se connaître soi-même revient à connaître l’univers et les dieux ! Mais pas les démons, notez bien au passage ! Voici une question perfide en diable : Que pourrait bien perdre celui qui est prisonnier des convenances sociales et qui ne possède plus rien qui ne soit à son nom, mis à part sa condition de prisonnier et la pauvreté de ses processus mentaux ?

Vous sentez-vous libre, heureux, joyeux et en paix ? S’il vous plaît, ne répondez pas, car nous ne souhaitons pas vous aider à vous trahir plus encore ! Si vous étiez déjà riches de ces états d’êtres, vous auriez conscience surtout de ces mêmes état d’êtres et ne vous plaindriez que très ponctuellement et jamais à tort. Mais vous vous plaignez souvent et, rassurez-vous : Vous avez tout à fait raison de le faire ! Vous avez raison, car vous ne faites que répondre à ce sentiment permanent d’insatisfaction qui vous habite ou qui, plus exactement, encombre l’essentiel de votre espace-cœur.

 

voir2Vous sentez que quelque chose ne va pas ou ne va plus et vous avez raison. Mais ce qui ne va pas ou ne va plus ne doit pas orienter votre attention vers l’extérieur et les autres, car la cause et l’effet se manifestent au même endroit : en vous. Le dehors et les autres ne vous donnent que « la température moyenne » de vos processus mentaux ponctuels. Ce que vous SENTEZ et qui est VRAI provient de votre façon de penser et de vivre, pas du dehors ou des autres. Votre vérité actuelle consiste donc à ce que vous sentez vraiment, en vous, mais pas forcément à ce qui existe en fait, en dehors de vous.

Maintenant vous devriez être capables de comprendre ce qu’est cet « état d’esprit du Lion » ! Lorsque vous en aurez véritablement envie, c’est-à-dire lorsque vous ne vous supporterez plus du tout « en l’état« , vous pourrez alors trouver en vous des ressources insoupçonnées qui vous donneront la possibilité de vous libérer vraiment. Non pas de vous libérer de l’emprise psychologique d’un parent, d’un conjoint, d’un patron ou même d’un ami mais de ce véritable tyran intime qui est votre propre esprit !
Du moins ce tyran se résume-t-il à des formes mentales aussi invariables qu’inadaptées qui vous privent de bonheur et de liberté.

Cessez d’être robotisé !

 

les autresNe vous souciez pas des autres, car ils sont aussi peu libres que vous ! Ils sont même DÉPENDANTS de vos propres réactions pour être capables de jouer tour-à-tour le rôle du bourreau ou de la victime, bien plus prisé il est vrai. Souciez-vous plutôt de vos démons intimes, à savoir de vos croyances, de vos peurs, de vos besoins inavoués (voire inavouables) et, surtout, de votre immense dépendance à autrui. Mais n’allez pas croire ici que je vous conseille de ruer dans les brancards à tout bout de champs ! Il est inutile de vous révolter, de vous montrer hautain, agressif ou injuste envers vos proches, parents ou enfants. Vous n’avez pas à montrer les dents ou à hausser le ton dans l’espoir de mieux vous faire entendre; vous devez juste commencer à vous exprimer vraiment. A VOUS exprimez VOUS, distinctement et… Sans doute pour la première fois de votre vie !

Observez un Lion lorsqu’il est paisiblement allongé… Notez son port de tête altier, sa mine détendue et la force tranquille qui se dégage de tout son être… Le voyez-vous grogner ou s’agiter comme vous le faites vous-mêmes quand Lionvous avez vraiment à cœur de vous faire entendre ? La violence comme la colère sont les armes favorites des faibles et de ceux qui n’ont aucune conscience de leur véritable valeur. Soyez fort ! N’essayez pas de l’être ni même de tenter de convaincre l’autre de votre force présumée; vous ne feriez que lui démontrer que vous êtes aussi apeuré et paumé que ne le sont tous ceux qui agissent de la même manière.

Fiez-vous à votre propre ressenti !

Vous ne ferez rien de plus ou de moins que ce que font ceux et celles qui réclament de vous plus de temps, d’attention ou même d’amour. De ce temps, de cette attention et de cet amour que vous ne songez même plus à vous accorder à vous-mêmes, soit dit en passant, voire en blessant.

Faites comme tous ceux qui réclament de vous plus de choses : soyez égoïste et pensez en premier à vous !

N’est-ce pas ce qu’ils font eux-mêmes, ces autres, en attendant de vous que vous leur accordiez ce qu’ils se refusent à eux-mêmes ? Rendez-leur service : obligez-les à se fournir eux-mêmes ce temps, cette attention ou cet amour qu’ils vous réclament.

 

Lion3Soyez un Lion parmi les moutons mais évitez toutefois de les effrayer inutilement, que ce soit par vos grognements ou par votre allure : ce ne sont que des moutons, détendez-vous donc un peu ! Je suis persuadé que ce sujet réveillera quelques unes des émotions enfouies puis oubliées chez certains de mes lecteurs. N’hésitez donc pas à vous manifester, à questionner, à participer d’une manière ou d’une autre.

Mais de grâce, évitez de me servir des platitudes ou ces lieux communs qui sentent le réchauffé !

Le monde de la spiritualité est devenu un repère de brigands et une foire d’empoigne dans laquelle chacun se croit original en réagissant… comme tous les autres ! Ne parlez pas des autres; osez parler de celui ou de celle qui vous terrorise le plus, à savoir vous-même.

Je sais déjà ce que pensent ceux qui ont passé leur vie à étudier la spiritualité afin de ne pas avoir à s’étudier eux-mêmes. Et leur avis m’indiffère désormais. Ceux-là forment le troupeau des « bien pensant« , des « bien luisants » et des « bien propres sur eux. » Pour ceux-là, tout ce qui n’est pas marqué dans les livres se résume au mieux à des mensonges. Ce genre de propos virils et francs leur paraît toujours déplacés pour ne pas dire provocateurs. Ce qui les plonge dans une rage guère compatible avec leurs prétentions spirituelles.

Et des prétentions, croyez-moi, ils en ont !

 

avisJe le redis ici : Leur avis m’indiffère et n’est ni requis ni même même souhaitable, car comme les moutons, ils ne partagent qu’un même état d’esprit et ne savent que bêler de concert. Sur ce blog « Vivre Livres!« , je n’écris pas pour les moutons mais seulement pour les Lions. Essayez de conserver cette notion à l’esprit en commentant si d’aventure vous le faites (sur Facebook seulement.) C’est à ces derniers à la crinière fauve, que s’adressent ce genre de propos. Et c’est leur seul avis qui est espéré et honoré par avance.

Bien cordialement à tous les lions.

 

Serge Baccino

La psychologie, c’est quoi ?

Ce mot, «psychologie», provient de deux racines du Grec (psuké = âme et logos = étude ou loi) et signifie «étude de l’âme.» Il est amusant de noter que les psychologues «officiels», c’est-à-dire des écoles modernes, ne croient pas en l’existence de l’âme ! On se demande ce qu’ils peuvent bien étudier, dès lors !

 

psychologie3En fait, les psychologues modernes étudient la personnalité, c’est-à-dire l’expression ponctuelle de l’âme. Ce qui n’est pas gagné, lorsqu’on considère le fait que la personnalité n’est qu’une infime partie de l’Âme Supérieure (ou Soi) qui se manifeste sur des niveaux multiples et simultanés et de façon chaque fois différente ! C’est pour cette raison qu’il est si long d’obtenir des effets probants par le biais d’une psychanalyse classique. Pour comprendre l’homme, il faut le tourner et le retourner dans tous les sens, ceci afin d’en considérer toutes les facettes, car l’âme est comme un diamant. (Di-Amant = Amant de Dieu.) Mais fort heureusement, n’en déplaise à nos diplômés d’État, la psychologie existait bien avant Freud, Jung et tous les autres. Son origine première est incertaine, il est vrai, mais on en retrouve des traces en remontant jusqu’à six mille ans en arrière ! (4000 avant J.-C.)

 

RishiOn dit que les Rishi de l’Inde furent les premiers véritables psychologues. Dans le Shivaïsme du Cachemire, il existe des textes d’une surprenante profondeur spirituelle, les Shiva Sutra, qui démontrent qu’il existe bien des individus qui sont capables de comprendre et d’expliquer les mystères du fonctionnement (lois et principes) de l’esprit, qu’il soit humain ou non. Il se dit dans des milieu underground de la psychanalyse, que le célèbre Karl Gustav Jung aurait trouvé son inspiration et basé certains de ses travaux inachevés, sur les textes des Shiva Sutra, qu’il étudia lors d »un voyage en Orient et, plus particulièrement, en Inde, dans la province du Cachemire.

Il serait donc allé au Kashmir (Cachemire) et serait tombé amoureux de cette philosophie d’une profondeur encore inégalée à ce jour. Mais ce ne sont que des « on dit », bien évidemment et si des preuves existent à ce sujet, ceux qui les détiennent se font pour le moins avares de détails. Mais comme le dit le proverbe psy éso :

« Le temps explique tout… »

(Comprendre : « Avec le temps, on arrive à tout savoir, même ce qui demeurait volontairement caché. »)

 

Serge Baccino

La psychologie ésotérique, qu’est-ce que c’est ?

LA PSYCHOLOGIE ÉSOTÉRIQUE

(Certains disent aussi « Holistique » bien que ce soit là une branche un peu différente de la nôtre.)

 

psychodynamiqueUn psychologue ésotériste est celui qui étudie les formes mentales propres à une âme qui désire se connaître « de l’intérieur. » Bien que ce genre de psychologue là ne soit pas réservé aux spiritualistes et autres ésotéristes, c’est souvent auprès de ces derniers qu’il obtient la plus fidèle et attentive audience. Ce qui a fait dire à certains cornichons que les psy éso ne s’occupent que de choses abstraites ou invisibles. La psy éso enseigne que l’homme doit être considéré comme un tout dont chacune des parties demeure en relation constante avec toutes les autres. Pour comprendre l’origine d’un problème humain quelconque, il faut considérer l’humain dans son intégralité, et non à partir de l’une quelconque de ses parties. Si l’un des doigts de votre main vous fait souffrir, ce n’est pas sur ce doigt qu’il faut concentrer votre attention, ni même sur la main : c’est sur le corps.

Toutes les âmes sont différentes, car toutes ne possèdent pas la même structure spirituelle. L’âme, c’est ce qui nous anime et ce qui nous anime peut se résumer à des pensées et des sentiments. Si tout le monde ne ressent pas la vie de la même façon, c’est simplement parce que tout le monde ne pense pas et ne ressent donc pas la même chose au sujet de la vie. Nous ne sommes pas ce que nous pensons, mais nous pouvons le devenir, cela, en commettant l’erreur de nous IDENTIFIER à nos pensées.

 

L’énergie suit l’attention mentale (et non la pensée.) Nous vivons toujours le contenu de nos pensées, cela parce que nous avons tendance à réagir (rarement à agir) en fonction de ce que nous pensons être juste et vrai. Et en pensant toujours la même chose, nous ressentons les mêmes émotions et finissons par vivre toujours les mêmes choses (évènements.) La vie d’un matérialiste est très différente de la vie d’un spiritualiste, pour la simple raison que le mental de l’un contient des « formes-pensées » très différentes de celles qui se trouvent dans le mental de l’autre.

 

psychologie2La psychologie ésotérique explique pourquoi un homme vit ce qu’il vit et pas autre chose. Elle explique également comment vivre différemment, mais elle n’explique pas « ce qui devrait être vécu » par tous, car ceci serait stupide ! En fait, et aussi prétentieux que cela puisse paraître, la psychologie ésotérique ENSEIGNE LA VÉRITÉ ! Et cette vérité se résume à ceci :

« Seul l’esprit et son mode de fonctionnement sont véritables et consistent en la vérité : tout le reste est affaire de choix. »

La psy éso (pour faire plus court) enseigne que c’est l’esprit qui FORME toutes choses et que c’est également ce même esprit qui permet de prendre conscience de toutes choses et de s’en faire des idées. Mais la psychologie ésotérique dénonce un piège dans lequel tombent (et tomberont encore longtemps) la plupart des hommes. Ce piège consiste à CROIRE (avec l’esprit, donc !) que certaines formes, certaines prises de conscience et certaines idées, consistent en la vérité. La vérité est informelle mais l’esprit qui est vérité peut adopter toutes les formes probables, sans se limiter à aucune d’entre elles. L’esprit Est ; tout le reste (les diverses formes mentales) ne fait qu’apparaître et disparaître seulement et demeure dépendant de l’esprit et relatif à lui.

Les formes mentales naissent, évoluent, se transforment puis disparaissent, mais l’esprit demeure ce qu’il Est. Ceci consiste en la seule et unique vérité. La vérité est donc informelle par nature. Toutes les « vérités humaines » sont formelles, c’est-à-dire que c’est l’esprit qui donne une forme provisoire aux pensées des hommes. Ces vérités là apparaissent puis disparaissent au rythme des changements d’état d’esprit (Vritti, en sanskrit) de toutes ces modifications mentales qui se produisent nécessairement dans l’Inconscient Collectif humain. C’est à cette prise de conscience que se réfèrent tous ceux qui affirment qu’il n’existe pas de vérité (ce qui n’est pas complètement faux, en fait, mais cache parfois quelque vice.)

 

moi humainLorsque le « moi » (ou ego) d’une personnalité S’IDENTIFIE temporairement à un groupe formel d’idées, il devient temporairement ce qu’il a choisi d’incarner, parmi toutes les formes mentales qui existent en esprit au sein de ce « réservoir de conscience » qu’est l’inconscient collectif. Pour lui, ce qu’il pense et ce en quoi il a foi désormais, deviennent « la seule et unique vérité. » Mais cela revient tout bêtement à confondre réalité et vérité, la première relevant des processus mentaux individuels, la seconde des lois et des principes immuables du fonctionnement de l’esprit. De l’esprit universel.

Fort de ce Principe, le véritable psychologue de l’âme ou ésotériste n’a pas de croyances particulières : il connaît le pouvoir formateur de l’esprit et il considère avec humour le fait que l’âme humaine est littéralement subjuguée par ce pouvoir de créativité qui est illimité. Il n’enseigne donc pas « Ce qui doit être formé ou non avec l’esprit », mais bien COMMENT devenir libre de générer des formes mentales capables de véhiculer l’amour, la paix, la joie, le bonheur et le plaisir. Il enseigne donc la vérité à tous, laissant à chacun le soin de se construire sa propre réalité.

La réalité personnelle consiste en la quantité de vérité qu’un être humain est capable d’appréhender, mentalement.

A une âme dont la conscience individuelle est ORIENTÉE vers des états d’esprit matérialistes, spiritualistes, religieux ou scientifiques, le psy éso enseigne comment TIRER PROFIT d’une telle orientation, c’est-à-dire comment VIVRE HEUREUX à partir de tels états d’esprit. Mais il ne dit pas que ceci est préférable à cela, car il sait que ce n’est pas là « la Vérité », la vraie vérité qui elle, se réfère à la nature de l’esprit et non de ce qu’il convient d’être, de vivre ou de devenir…

 

Lors de sa quête spirituelle ou de sa démarche initiatique, l’ésotériste se retrouve souvent confronté à de nombreux pièges dans lesquels tombent généralement ceux et celles qui avancent sans guide ni discernement. Ceux qui tombent dans ces pièges ont par ailleurs fort à faire pour en ressortir… Indemne. Le psychologue ésotériste est celui (ou celle) qui peut aider le chercheur, cela en lui indiquant par avance l’existence de ces pièges et, surtout, comment ne pas y succomber ou en ressortir, si on s’y trouve déjà en étant quasi enseveli sous des tonnes d’illusions. En somme, et pour essayer de résumer d’une manière quelque peu lapidaire, la psychologie ésotérique est l’Art de bien vivre sa vie sociale et/ou spirituelle et ne plus prendre des vessies pour des lanternes !

Pour ceux qui ignorent tout de cette forme très différente de psychologie, prière de s’inspirer des écrits de ce présent blog. Et si vous souhaitez visionner toute une série de vidéos consacrées à la psychologie ésotérique et à l’enseignement si particulier qui est le sien, vous pouvez vous abonner à notre page YouTube : https://www.youtube.com/c/SergeBaccinoB4/videos

Vous y trouverez un grand nombre de vidéos, sur la psy éso, en particulier, et sur d’autres thèmes semblables.

 

Serge Baccino

Le Yoga

3eme oeil4Mot sanskrit dont la racine yug signifie lier ou relier. Bien qu’il existe plusieurs formes de yoga, il n’existe en fait qu’un seul but au yoga : se relier à soi-même. (C’est une des devises de l’association dirigée par Lætitia, ma femme et, bien avant sa création, de l’enseignement offert sur les divers supports du Net employés par l’ancien forum Psukelogos de 2006.) Les sages de l’Inde antique savaient pertinemment que l’homme a tendance à suivre ses pensées plutôt qu’à se suivre lui-même.

L’homme n’est pas ce qu’il pense ou ce qu’il ressent : il est Cela (Om) qui pense et qui ressent toutes ces choses. Il n’est pas une chose créée mais (un des) créateur(s) de toutes choses, y compris des formes mentales (idées, concepts) ou physiques (corps, objets) qui lui servent à s’exprimer, sur la Terre comme au ciel (dans la chair ou sur les plans de conscience plus éthérés.)

Celui qui s’exprime est toujours supérieur à la somme des formes mentales ou physiques qui lui servent à s’exprimer. Certaines formes de yoga qui existent encore de nos jours, démontrent que même l’Inde n’est pas à l’abri des méfaits des diverses croyances et superstitions engendrées par l’esprit humain.

 

yoguiLorsqu’une technique devient plus importante que celui qui est censé s’en servir pour se comprendre, se connaître ou s’exprimer, ce n’est alors plus une technique mais une forteresse dans laquelle l’âme humaine finie par s’enfermer. Aucun yoga digne de ce nom ne devrait mettre l’accent sur des techniques qui concernent le corps ou même l’esprit. Aucun yoga ne devrait dire à l’homme ce qu’il doit être, faire, dire ou penser. Le seul yoga digne de ce nom est celui qui permet à un être de réaliser ces trois choses :

« Je suis l’esprit vivant et conscient. »

« Tout ce que je désire être ou atteindre, je le suis déjà. »

« Rien n’est vrai ou faux : tout fait partie du Jeu de la Conscience en action. »

(Traduction des psy éso modernes, inspirée des Shiva Sutra et des enseignements du Maharishi Patanjali.)

 

Serge Baccino