Archives de catégorie : Articles

Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

Un ancien secret de Vie (Archives)

Note: Cet article est typique de l’état d’esprit des psychologues ésotéristes : mes lecteurs les plus assidus et quasi amoureux de ce système de pensée, auraient donc intérêt à le lire et le relire plusieurs fois, car il exprime l’essence de l’Enseignement. Il a aujourd’hui de nombreuses années mais je pense qu’il conserve sa vigueur ainsi que sa fraîcheur des premiers jours.
_________________________

 

coeur-feuLes premiers ésotéristes, avant que ne se forment les diverses traditions humaines dont la principale fonction était de propager ou de répandre la connaissance initiatique au cœur des foules, découvrirent que la matière était en fait de l’énergie. Ils découvrirent que cette énergie était sensible à l’attention mentale ainsi qu’a la pensée humaine et qu’elle en présentait les mêmes attributs. Ces premiers ésotéristes comprirent que ce que nos sens nous font prendre pour de la matière solide n’est en fait que de l’énergie concentrée. Et cette énergie, concentrée ou non, ils la nommèrent l’esprit (du moins est-ce sa traduction française la plus fidèle), ce même esprit qui nous sert à formuler nos penser et à être conscients. Ils réalisèrent, émerveillés, que l’univers est constitué de formes mentales dont le degré de densité dépend exclusivement de la fréquence vibratoire des particules énergétiques qui composent ces mêmes formes mentales. Ils découvrirent que, de la matière à l’énergie pure ou esprit, tout n’est que vibration et que seule la fréquence de ces vibrations a le pouvoir de faire varier la Nature des choses et des êtres, expliquant du même coup la diversité des ces choses et de ces êtres. Une simple différence de fréquence vibratoire ! De cycles par seconde (c/c), de hertz, comme on dit désormais.

 

Cette première découverte fut vraiment fondamentale, car elle permit aux Lois spirituelles (de l’esprit, donc) de devenir accessibles à l’entendement humain. En effet, si l’univers est mental et formé d’esprit, alors l’esprit et le mental humain peuvent accéder à la plus haute forme de compréhension, de par leur Nature identique. Et à partir de cette Matéria Prima (matière première), de ce composant universel (l’esprit), il suffit à l’homme de hausser la fréquence vibratoire des particules d’esprit formant sa conscience individuelle, pour réussir à participer de toutes choses et donc de pouvoir connaître toutes choses intimement ou de l’intérieur.

L’homme, comme toutes choses, est fait d’esprit et la différence entre un homme et un autre homme se résume à la fréquence vibratoire de l’esprit qui forme les pensées et donne naissance aux émotions qui leurs sont intimement reliées (ou connexes.) Ceci permit à ces premiers initiés de notre monde, de faire une autre découverte fondamentale pouvant expliquer bien de choses.

Si un homme se résume à un ensemble de pensées, d’idées, d’habitudes, de croyances, de mémoires, etc., en faisant varier tout ceci et qui forme l’état d’esprit général d’une personnalité terrestre, on peut changer de personnalité, durant la vie terrestre. Du moins en théorie. Car dans la pratique, rien ne paraît plus difficile pour l’homme que de changer sa façon de penser et donc d’être, c’est-à-dire de penser autre chose que ce qu’il pense déjà et d’agir autrement qu’en conformité avec ce qu’il pense puis ressent.

C‘est d’ailleurs pour cela que cette notion typiquement Hindou de Karma, fut tout d’abord incorrectement traduite et, de ce fait, mal expliquée et donc, très mal comprise. Certes, l’état d’esprit peut s’affiner, s’améliorer ou s’enrichir, par exemple mais changer carrément d’état d’esprit demeure une chose apparemment improbable ou pour le moins difficile pour le commun des mortels. Pourquoi cela ? Pourquoi cette incapacité notoire ? Nous savons pourtant que la chose est POSSIBLE puisque d’autres êtres humains, avant nous, ont atteint ce stade évolutif enviable que nous nommons la Maîtrise. Les Maîtres sont d’anciens robots humains (programmés mentalement) devenus des individualités, à savoir des hommes et des femmes dont le mental à été libéré de son contenu aussi exclusif que compulsif et qui, de ce fait, ne peut plus être divisé (indivi.) En terme purement ésotérique, ils ne sont plus des personnes (de l’étrusque persona, qui signifie « masque ») mais des Soi (ce terme et tout ce qu’il implique est expliqué ailleurs et dans nos cours Privés par correspondance et ne doit jamais être écrit au pluriel.)

 

corps3Les premiers initiés ou Maîtres comprirent rapidement le problème : ce que nous appelons un être humain (ou une personnalité incarnée) n’est en réalité qu’une façon de penser qui se produit et s’exprime par le biais d’une forme mentale solide ou terrestre nommée corps. Cette forme mentale – qui présente un état d’esprit invariable – la délimite dans le temps (elle ne dure pas) et dans l’espace (elle ne peut se produire qu’à un endroit à la fois) et la rend de ce fait unique.  Mais cette forme mentale qui a pris corps, ne peut ni évoluer rapidement ni même changer, car si elle le faisait, cela reviendrait pour elle à ne plus incarner ce qu’elle est (son programme intime), à ne plus exister et donc, à mourir. Or, cette forme mentale qui a pris corps ou qui est « incarnée », n’est pas capable de se distinguer d’elle-même. Autrement dit, elle est consciente au travers de ses programmes mentaux et non pas outre ses programmes mentaux ou malgré eux. Il n’existe rien, au départ, qui puisse se distinguer et observer la partie mentale programmée afin de juger de sa valeur, de son utilité et de son actualité.

Lorsque une personnalité humaine non-libérée de son identification totale à l’ensemble de ses processus mentaux dit « moi », ce n’est pas une véritable conscience d’être et d’exister qui s’exprime de la sorte mais un ensemble plus ou moins hétéroclite d’idées, de concepts, de croyances, de préjugés et de peurs. Il s’agit en fait d’un état d’esprit général qui s’exprime ou cherche à s’exprimer afin de mieux manifester sa nature, ses attributs ainsi que ses limites exactes. Lorsqu’une personne (un robot humain, donc) commence à observer les mouvements de son propre esprit ainsi que les effets que ces derniers ont sur ses émotions et l’ensemble de son comportement, elle développe, sans s’en rendre compte, une seconde conscience et ce, du simple fait d’essayer de s’observer penser vivre et réagir dans sa vie de tous les jours.

Pour présenter la chose plus simplement, le seul fait de désirer sincèrement s’observer vivre et réagir, oblige le mental à se scinder en deux afin de permettre au processus d’observation de se produire. D’un point de vue purement technique, la partie qui se borne à observer est la conscience sans pensées (Le Soi), tandis que la partie observée consiste en tout le reste, en tout ce que contient, accueille ou produit cet énorme « chaudron » qu’est le mental humain. Ainsi, lorsqu’il est question d’évolution, d’illumination, d’Éveil, d’Ascension ou de tout autre expression ésotérique de ce genre, cela s’applique et ne peut s’appliquer  qu’à la conscience, à Cela qui observe les mouvements de l’esprit et qui en demeure distinct et détaché et non au contenu formel du mental humain (le moi.)

Évoluer revient donc à faire grandir cette Conscience de Soi qui ne dépend plus des processus mentaux ou des sens objectifs pour exister et se produire.

Ceux auxquels nous faisions allusion, plus haut, les fameux Maîtres, sont donc des êtres humains ordinaires, comme nous tous, mais qui ont réussi à se distinguer de l’ensemble de leurs processus mentaux puis à ne plus s’identifier à leurs mouvances constantes (Karma Chitta, en sanskrit) et aux incessantes modifications de l’esprit (Vritti.)

 

Les premiers Initiés, ceux que nous nommons affectueusement les premiers Maîtres Spirituels, comprirent cette vérité mais remarquèrent également que ceux d’entre eux qui réussissaient à ne plus s’identifier au contenu de leur mental (Manas) ainsi qu’aux incessant mouvements de l’esprit en eux (karma Chitta) obtenaient des effets secondaires (Kriya) qui ne semblaient pas liés au Processus de Réforme Psychologique (P.R.P. voir ce terme dans nos autres articles) en lui même. En effet, plus que de se montrer conscients de ce qui se trouvait dans leur esprit, les Maîtres remarquèrent que cette conscience aiguë qu’ils avaient développée d’eux-mêmes, pouvait s’étendre, se mêler à celle d’autrui et permettre les manifestations sporadiques ou même constantes de certaines qualités ou facultés aussi surprenantes qu’inattendues.

De nos jours ou, du moins, depuis quelques centaines d’années, nous avons pris l’habitude de désigner ces qualités qui apparaissent souvent spontanément lors du Processus de Dés-identification (ou de Libération), par les termes facultés psychiques. Durant les siècles qui nous séparent du Moyen-Âge, des millions de chercheurs de lumière, réussirent à s’abuser et à abuser les autres au sujet de leurs intentions véritables. Ce n’était pas vraiment la Lumière (compréhension, savoir, sagesse, etc.) du Royaume évoquée par le Maître Jésus, que recherchaient ainsi ces personnes, mais le pouvoir. Or, les premiers Maîtres découvrirent que SEUL le moi humain (nous dirions aujourd’hui l’ego) se sent à la fois faible, pauvre, isolé et en perpétuel danger de mort (les évènements de la vie tendent à changer son caractère et donc, son contenu formel.) Lui seul peut donc ressentir le besoin d’obtenir plus de pouvoir ! C’est si logique, en vérité !

 

 

pouvoir sur autrui-influenceIls comprirent donc que tous ceux qui recherchent le pouvoir ne peuvent pas être de véritable êtres humains (des Soi-Conscients) mais bien des « robots de chair« , inconscients de leur nature véritable (l’esprit) et surtout désireux de… Ne pas mourir ! Et pour ne pas mourir (= être transformé) le robot humain doit avoir le sentiment de contrôler sa vie et, si possible, celle des autres robots humains susceptibles de remettre en question sa souveraineté. Seulement voilà : aussi longtemps que c’est le robot humain qui vit et s’exprime, l’Homme Intérieur ou Véritable, c’est-à-dire LA CONSCIENCE DE SOI (ou Christ), ne peut pas vivre et s’exprimer.

Plus près de nous, nous trouvons des allusions très nettes de ces connaissances précieuses dans la Bible Chrétienne. A noter que pour un psy éso, avant de devenir un livre religieux, la Bible était un Manuel de psychologie ésotérique dont se servaient les ésotéristes pour avancer dans leurs études des lois et des principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit. On prête à Jésus des expressions telles que celles-ci :

 » A moins de renaître d’eau et d’esprit, nul ne peut voir le Royaume des Cieux. « 

Ou encore :

 » Cherchez d’abord le Royaume des Cieux et sa Lumière et tout le reste vous sera donné de surcroît. « 

A l’évidence, renaître d’eau et d’esprit (ou d’eau et de feu, selon les versions), signifie « installer de nouvelles pensées et de nouvelles émotions connexes. » Quand au second verset, voici une interprétation qui devrait vous intéresser :

« Essayez de devenir tout d’abord conscients de qui vous êtes vraiment et vous verrez que vous n’aurez alors plus besoin de rechercher ce qui vous fascine tant et qui découle tout naturellement de cette conscience aiguë de vous-mêmes… »

(Le Royaume des Cieux et sa Lumière.)

 

Les premiers Maîtres, littéralement fascinés par les lois spirituelles, mirent au point des méthodes et des techniques puissantes et accessibles à tous pour développer la conscience de l’être (Iéshua, en Hébreu) et faire diminuer la conscience objective, c’est-à-dire celle relative aux sens et aux mouvances mentales. Faites le rapprochement qui s’impose entre ce que vous venez de lire et ce célèbre verset Biblique, attribué à Jean-le-Baptiste :

 » Il faut que je décroisse afin que Lui puisse croître« 

Au fil des siècles, ces techniques furent simplifiées, améliorées et finirent par devenir l’héritage culturel d’individus semi-légendaires connus sous le nom générique de Rishi. Les Rishi apparurent publiquement (se firent connaître, en fait) en Inde, la première fois. Le nom de Rishi leur fut attribué plus tard par les Hindous mais ces êtres n’appartenaient pas à ce peuple. Leur peau était blanche, leurs yeux clairs et ils portaient de longs cheveux en nattes ou tressés blonds ou châtains clairs. Les Rishi formèrent les premiers Siddha ( êtres parfaits, dans le sens de parfaitement eux-mêmes) qui à leur tour, donnèrent naissance à une philosophie issue de leur propre capacité à comprendre puis à partager l’enseignement originel.

Les premiers Siddha écrivirent les Shiva Sutra, véritable Monument de connaissance et de sagesse appliquée, des textes qui furent ensuite considérés comme sacrés par le peuple et qui, d’un point de vue historique, représentent les bases premières (et vérifiables pour les inquiets et maladifs des sources) de la psychologie ésotérique. Malgré des individus illustres tels que Patanjali qui fut un Siddha capable d’adapter la connaissance des Rishi afin que les plus lettrés puissent y accéder et ressentent l’envie de se réformer, ce qui était devenu Le Shivaïsme du Cachemire (ou Kashmir) n’a jamais  réussi à percer et à être connu, accepté et considéré comme le patrimoine humain indéniable qu’il a toujours été.

 

Pouvoir3Il est facile de comprendre les raisons qui poussèrent ceux qui dirigeaient l’Inde, à cette époque, à bouder avec application l’enseignement originel des premiers Maîtres. Il est difficile de combiner luttes des castes et esclavage psychologique (les Gourous de l’époque des Rishi) avec un sens inné de la fraternité humaine issue du PARTAGE de la connaissance et de la vérité concernant les choses et les êtres. Bien évidemment, les plus farouches opposant aux Rishi puis à leurs successeurs, les Siddha, furent les instructeurs spirituels et autres gourous de l’époque ! (Cela se passait, je le rappelle, il y a six mille ans, environ.)

Il est difficile d’asseoir son autorité de Guru (en sanskrit) sur son disciple et de faire durer ses études toute sa vie afin de le forcer à devenir l’esclave de son instructeur, tout en lui apprenant qu’il peut devenir libre, heureux et épanoui en très peu d’années terrestres ! A cette époque, l’enseignement spirituel était sous l’autorité absolue de la caste des Guru, à savoir de ceux qui étaient censés relier (racine « gur« , en sanskrit) le « moi » de l’élève à son « Soi« , représenté par Shiva à cette époque. Et sous prétexte de suivre scrupuleusement les moindres directives de son Guru chéri et adoré, le disciple se transformait en véritable souillon et devait subvenir aux moindres désirs de son maître et dieu et, le cas échéant, satisfaire certains de ses penchants sensuels. Bref ! Rien de très surprenant de la part d’êtres humains conduits par leurs passions mais faisant mine d’apprendre aux autres comment les dépasser !

Face au manque d’intérêt réel pour leur enseignement, les Rishi se retirèrent sur les montagnes puis disparurent de la surface de la Terre. Du moins aux yeux du vulgaire (= « Qui ne se fie qu’aux apparences. ») A leur tour, lorsque les premiers Siddha virent le peu d’enthousiasme pour leur philosophie, ils essayèrent, inspirés en cela par des intentions louables mais naïves, d’adapter une fois encore, une fois de trop, l’enseignement originel. Le résultat fit que quelques chercheurs de Lumière furent plus enclins à trouver refuge auprès de leur sagesse et de leur bonté naturelle, mais l’enseignement originel venait de « s’assoupir », endormi sous le poids de multiples tentatives de rendre la vérité accessible à tous tout en ménageant la susceptibilité du pouvoir en place (les castes supérieures, en particulier, les Brahmines.)

De nos jours, il existe toujours un courant initiatique originaire de l’enseignement des premiers Siddha (le Siddha Yoga) mais tout en le respectant, les psychologues ésotéristes tiennent à se distinguer de lui, car leur version des choses et des êtres diffèrent sensiblement. Cela dit, les traductions Anglaises et Françaises des ouvrages de Swami Muktananda qui fut le dernier chef de file de la lignée des Siddha, demeurent à ce jour sans doute les plus précises et donc, les meilleures au monde. Je parle des traductions, pas nécessairement de l’interprétation ponctuelle qui les accompagne.

 

Mon but n’est pas de critiquer le travail des autres mais de préciser que les psy éso demeurent séparés et distincts de ce même travail, tout aussi extraordinaire et plus que respectable qu’il puisse être par ailleurs. J’espère la chose clairement et définitivement entendue. Ainsi ce termine cet article sur Un ancien secret de vie, qui est en fait l’origine et le fondement de l’enseignement de la psychologie ésotérique.

Image

Bien cordialement à tous ceux qui liront ce texte empreint de la Présence de nos Frères Ainés. Puissent-ils être conscients du RESPECT et de l’admiration qu’ont pour eux les véritables initiés de la Terre, qui savent exactement ce que les hommes d’aujourd’hui leur doivent, en vérité…
Serge Baccino

Les trois ciels

corps psychiqueSelon les anciens psychologues ésotéristes, il existerait Trois ciels, c’est-à-dire trois formes de réalités et de prises de conscience différentes. Le premier ciel ou espace mental personnel, se compose de tout ce qui se trouve dans notre mental ou encore, « dans notre tête », comme on dit vulgairement, qui compose notre réalité personnelle et à laquelle n’accèdent généralement pas les autres individus, sauf si nous acceptons de partager honnêtement et librement son contenu. Les personnes qui fréquentent généralement les lieux virtuels d’échange tels que les forums, les sites et les salons de t’Chat et qui désirent seulement « partager » leur savoir (sic), sont en réalité des personnes qui désirent être rassurées quand à la valeur réelle de leur propre monde intérieur. Raison pour laquelle le terme de « partage » ou « d’échange » spirituel, est perçu d’un œil inquiet par les psy éso.

Le second ciel ou espace mental collectif, est composé par tout ce qui se trouve à l’extérieur et autour de nous : c’est la réalité extérieure, sociale et collective. On parle aussi  » d’actualité.  »

 

psychologie2Le troisième ciel est formé par la réalité intérieure ou spirituelle : c’est l’actualité cosmique, ce qui existe en fait. Cette forme de réalité là diffère énormément des deux premières, car elle est relative aux lois et aux Principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit. Autrement dit, à ce niveau de réalité, ce qui se passe correspond uniquement à ce qui PEUT se passer effectivement et en accord avec les Lois en présence (concernées.)

La plupart des gens ne fonctionnent qu’à partir du premier ciel, c’est-à-dire qu’ils vivent dans leur tête puis projettent leur réalité personnelle vers l’extérieur et les autres, tout en croyant fermement vivre une réalité collective et unanimement partagée (ce qui est rassurant pour eux.) Les personnes un peu moins conditionnées et surtout plus rationnelles, fonctionnent à partir du second ciel ou « espace mental collectif » et pensent généralement qu’il s’agit-là de la seule réalité possible, car se démontrant constamment elle-même (on appelle cela une réalité axiomatique.)

Ces personnes-là ne sont pas conscientes de l’incidence voire de l’ingérence régulière de la réalité personnelle : ils passent alternativement d’un degré de réalité à un autre, sans même le réaliser mais, au final, considèrent que seul ce qui se trouve au-dehors et qui est partagé par tous, consiste en l’unique réalité.

 

Enfin, il y a les individus qui participent de tous les ciels en même temps : l’accès au troisième ciel (le monde Nouménal, celui des causes) leur permet de sauter d’une forme de réalité à une autre et de tenir compte de tous les aspects d’un même sujet. Ils peuvent savoir ce qu’ils pensent d’une chose, ce qu’en pensent les autres et ils connaissent la vérité au sujet de cette chose. Ces individus sont appelés des initiés, car ils consistent en les prémisses d’un mode de fonctionnement mental qui, d’ici quelques décennies, sera celui de la plupart des êtres humains. Pour accéder au troisième ciel (ou espace mental spirituel), il faut être capable de considérer chacun des autres ciels comme étant complémentaire et nécessaire aux deux autres. Ne pas juger et ne pas chercher à se rassurer au sujet d’une hypothétique vérité cosmique, sont deux conditions essentielles pour pouvoir accéder à cette forme de prise de conscience supérieure.

Le troisième ciel a été nommé espace supramental par certains initiés modernes (nos deux cents dernières années.) Mais le Supramental véritable inclut, tout en les dépassant, chaque forme de réalité et ne s’attache à aucune d’entre elles. Le débat est ouvert et toutes les questions seront les bienvenues. Sur Facebook uniquement.

 

Serge Baccino

Pourquoi les Maîtres ont disparu (Archives)

l'amourCet article a été préalablement écrit pour et sur un ancien forum de spiritualité (2006) qui se proposait de transmettre une connaissance ésotérique profonde et orientée vers l’individu plutôt que vers l’extérieur et les autres. Je pense que ce texte est toujours d’actualité et que malgré son langage des plus virils et susceptible de choquer les âmes par trop sensibles, il pourra intéresser certains de mes lecteurs intelligents sachant lire entre les lignes ce que l’Esprit juge inutile de préciser tant est toujours évidente la vérité pour celui qui a vraiment envie de la rencontrer de front puis de la regarder droit dans les yeux.

Généralement ce texte amuse, intrigue ou impressionne les gens ordinaires et sains et ne dérange et ne remue en profondeur que ceux qui doivent l’être. Et à l’origine, c’est pour cela et pour ces derniers que ce texte avait été écrit, pour les faire réagir et leur donner une chance de se réformer, une dernière fois encore… Comme me le faisait remarqué, il y a de nombreuses années de cela, (1993) un élève de cours d’Ontologie que je donnais gratuitement par le biais d’un Club privé, en Corse du Sud :

« Les Maîtres Instructeurs de cette humanité ont l’air d’avoir disparu… On dirait qu’il se sont passé le mot pour ne plus revenir sur Terre et dans la chair… »

 

Occultisme3Force nous est de constater que passées les années 1880/1930, il n’y a plus eu, en Europe et en France en particulier, de ces Grands Maîtres qui ont laissé après eux toute cette littérature mystique, ésotérique et spirituelles à laquelle se réfère désormais et faute de mieux, les nouveaux étudiants. Mais il est dit que « Tout est double » ! Est-ce seulement les Instructeurs de Conscience qui ont disparu ? Et puisque leur disparition choque les sens, ne serait-ce pas le simple effet d’une cause demeurée cachée voire… Occultée sciemment par quelques-uns ? D’ailleurs, pourquoi les Grands Maîtres disparaîtraient-ils, cela au moment où, justement, l’humanité laborieuse semble avoir le plus besoin de leur Lumière ?

Cela dit, et bien que ce besoin soit évident en soi, rien ne dit qu’un tel besoin soit reconnu par les principaux intéressés ! Quels sont ces principaux intéressés ? Ceux qui ont un besoin urgent d’apprendre et qui le sentent nettement. Ceux qui, jadis, méritaient encore le nom « d’élèves de l’ésotérisme. » Car on ne peut devenir un ésotériste digne de ce nom sans passer entre les mains d’un professeur ou d’un Maître. Et ce n’est jamais l’élève lui-même qui s’autoproclame « Initié » ou ésotériste, mais ceux qui l’ont formé qui lui apprennent qu’il est enfin prêt à voguer de ses propres ailes. Sinon, autant se décerner soi-même les titres de Bachelier, de Docteur ou de Notaire, tant que l’on y est ! Quoique au train où l’on va… Bien sur, nous savons que les Grands Maîtres avaient à cœur de faire cesser ce rapport quelque peu désobligeant et dévalorisant de Maîtres à disciples, mais sans doute n’étaient-ils pas capables d’imaginer à quel point il était devenu urgent de faire cesser une telle relation !

 

Tradition PrimordialeEt si leur décision de supprimer la Grande Loge Blanche et la Hiérarchie des Maîtres était arrivée… Trop tard ? Et si le mal était fait ou déjà trop avancé ? Bien que le rapport de Maître à disciple évoqué plus haut soit la cause de la disparition des Maîtres Instructeurs en tant que tels, rien ne dit qu’ils ne soient pas revenus, depuis, sous les traits ou le masque d’hommes et de femmes simples et sans détours, ressemblant à s’y méprendre à ceux et celles qui, jadis, leur reprochait leur position « hautaine » et quelque peu inconciliable avec le fait que « Nous sommes tous égaux devant Dieu » (sic.)

Il est vrai, cela dit, qu’il est difficile de faire admettre à un étudiant qu’il peut devenir comme son Maître si ce dernier continue de se comporter éternellement en Instructeur, attendant que son élève se comporte en disciple attentif et respectueux, cela indéfiniment ! Mais l’inverse est également vrai et certains élèves n’en finissaient plus d’être… élevé par un autre que leur propre Soi. Et cet état de fait ne venait pas du Maître.

Alors pour répondre à l’attente frustrée de leurs anciens élèves, les Maîtres sont revenus et, selon leur promesse, se présentent et se comportent désormais comme des hommes et des femmes ordinaires (ce qu’ils sont, de toute manières et soit dit en passant sans manquer de respect à personne.) Sans doute que, désormais, les anciens élèves par trop susceptibles, accepteront de se laisser guider et inspirer quelques temps par aussi humble qu’eux ? La première partie de la promesse étant accomplie, reste à manifester la seconde partie de cette même promesse :

Se montrer capable d’étudier vraiment en présence d’hommes et de femmes ordinaires et de s’inspirer de leur exemple !

 

Hypocrisie3Hélas, si les anciens élèves étaient finalement devenus incapables d’apprendre avec des Maîtres, ils s’avèrent désormais tout autant incapables d’apprendre avec des êtres humains aussi ordinaires qu’eux. Il semblerait même que ce qui a empêché les anciens élèves d’apprendre autre chose que ce qui se trouvait déjà dans leur tête, soit la même chose qui empêche les nouveaux « étudiants libres » (qui se sont fait tous seuls, ne doivent rien à personne, etc.) de s’instruire auprès de leurs semblables. L’ancienne excuse pourrait se résumer à ceci :

« Arrête ! Tu m’écrases trop de ta prestance et te place trop loin de moi pour que je te rejoigne ! »

La nouvelle se résume désormais ainsi :

« Arrête ton char, Ben-Hur, tu es aussi ignorant et humain que moi et tu ne détiens pas plus la vérité que moi ! »

Alors voici la réponse que j’ai faite, il y a des années, à cet étudiant de l’Ontologie, en Corse. Celle que je vous propose, aujourd’hui :

« Tu as raison, les maîtres ont effectivement disparu mais ce n’est pas parce qu’ils ne désirent plus instruire leurs frères mais parce qu’il n’existe plus d’élève susceptible de se laisser instruire. Comme tout est double, les Maîtres ont disparu en même temps que les derniers élèves dignes de ce nom ! »

 

hypocrisie2Pour en terminer et pour démontrer à quel point le sujet est poignant et consiste désormais en une lourde chape d’ignorance librement installée par ceux qui n’ont aucun intérêt à apprendre vraiment de ceux qui savent, voici un extrait du Règlement de cet ancien et tout premier forum (2006) évoqué en note plus haut. Un règlement que personne ne lisait et surtout pas les nouveaux venus, comme il se doit sur tout bon forum de spiritualité, et qui souligne, mieux que tout autre argumentaire, ce que je désire expliquer et démontrer ici :

« Or donc, et parant au plus pressé, nous en sommes rapidement arrivés à la conclusion que chaque être se disant chercheur ou élève de la Vie se considérait lui-même – mais en secret – comme étant déjà un trouveur, c’est-à-dire un réel initié qui a trouvé une vérité valable qu’il aimerait bien partager avec d’autres… Et, ma foi, ceci serait un état d’esprit et un comportement dignes et sains SI la chose était entendue dès le départ et honnêtement exprimée face aux autres.

Mais ce n’est pas le cas et c’est justement là que se situe le seul et unique problème ! Parallèlement à cette soif d’instruire leur prochain, les hommes abritent certaines phobies et peurs paniques qui leur rongent le foie et leur interdit de se comporter avec cette simplicité et cette probité morale qui remplace haut la main l’hypocrite humilité invoquée par certains et à tout bout de champ (surtout concernant le comportement que devraient adopter les autres, bien évidemment.)

masques hypocrisie

Pour faire simple.
Forts de cette prise de conscience, nous avons décidé de lancer ce forum et de le présenter sans aucune forme de cette hypocrisie latente et détestable que nous dénonçons par ailleurs. Mais pour cela et avant de porter un jugement de valeurs sur nos semblables, il nous fallait démontrer que nous étions pleinement conscient des enjeux et que nous étions différents de ceux que nous désignions ainsi du doigt comme de vulgaires marchands du Temple. (car vous n’imaginez même pas le fric qui s’échange grâce à ce marché juteux du soi-disant « ésotérisme » !)

Alors voici les faits et nous vous demandons ici toute votre bienveillante attention : nous présentons un forum non pas pour échanger entre hypocrites faisant mine d’ignorer le mensonge de l’autre pour mieux placer les siens, mais POUR INSTRUIRE notre prochain. Ce forum est là UNIQUEMENT pour transmettre l’enseignement qui est le notre ET NON pour connaître les idées plus ou moins farfelues de nos élèves. Et parce que nous sommes ici pour partager notre savoir (et non celui de nos élèves) et nos connaissances acquises « en direct live« , nous voici désireux de nous adresser à des élèves, c’est-à-dire à des hommes et à des femmes qui se présentent en tant que profanes et… Qui le sont vraiment ! Nous attendons donc de nos membres qu’ils se comportent d’une manière franche et honnête envers nous et qu’ils ne cherchent notre contact que s’ils sont VRAIMENT aptes à se laisser instruire par une autre personne que leur propre ego (car là se situe le véritable problème, voire le seul.)

Quand aux fiers à bras, à tous ces hypocrites qui se présentent en élèves ou en ignorants des choses de l’esprit, avec pour seul désir de montrer à quel point ils sont déjà des maîtres (et en profiter l’air de rien de pomper un brin notre enseignement), ils seront traités de la seule manière qui puisse leur convenir, puis iront rejoindre le lieux qui est le leur : Nos toilettes publiques. Ainsi, nous annonçons CLAIREMENT et FRANCHEMENT la couleur, en espérant que les plus intelligents de nos futurs élèves sauront en apprécier la valeur unique. Nous souhaitons la bienvenue à tous ceux et celles qui sont vraiment prêts à apprendre et à étudier un matériel initiatique qui vaut au moins autant que cette ignorance crasse qui est actuellement « partagée » (et répandue) sur le web et qui ose se nommer ésotérisme. »

(Fin de citation)

 

vendre-SoiVoilà qui devrait être clair et ne souffrir aucune autre interprétation que ce qui est clairement formulé ici ! Reste à voir s’il existe des personnes assez équilibrées et intelligentes pour comprendre le sens exact (et unique) à offrir à ce texte ! Je suis curieux de connaître les diverses réactions, des années après celles provoquées par ce même texte !

 

Serge Baccino

La Réalité Multidimensionnelle

Inconscient Collectif6Du fait que l’esprit est capable d’envisager un nombre incalculable de réalités probables mais que le mental humain ne peut se concentrer que sur une seule réalité à la fois, l’inconscient conserve en mémoire toutes les autres réalités, qui continuent de se produire mais en esprit et sur des niveaux qui ne sont pas ordinairement accessibles à la conscience humaine. Autrement dit, lorsqu’un homme fait un choix entre plusieurs possibilités d’expériences, tandis qu’il est occupé à vivre le scénario probable qu’il a choisi, l’esprit déroule simultanément tous les autres scenarii, même si l’homme concerné n’en est pas conscient et ne pourra sans doute jamais y accéder à partir de sa conscience objective.

 

C’est cette particularité de l’esprit qui permet à un individu initié de sauter d’une réalité à l’autre, tandis qu’il est occupé à ne vivre que sur un seul niveau d’expérimentation (réalité) à la fois. Encore plus simplement, même si nous ne pouvons expérimenter qu’une seule Inconscient Collectif5réalité à la fois, rien ne nous empêche de changer de réalité un grand nombre de fois ! Mais ceci n’est possible que si notre esprit est vide de tout conditionnement mental.

Les exemples pratiques ne sont abordés puis développer que dans les cours de troisième année d’étude, que je propose au public depuis des années. Cela du fait qu’ils pourraient quelque peu heurter la sensibilité et la logique des étudiants qui n’en sont qu’au tout début de leur démarche. Une fois les deux premières années assimilées, le sujet paraît alors comme étant novateur, rafraichissant et plein de bon sens.

 

Serge Baccino

Le mécanisme de défense

Les mécanismes de défense sont instaurés par cette partie du moi que l’on appelle généralement ego, en psychologie académique. Ils sont censés compenser une incapacité (supposée ou avérée) à faire face aux diverses agressions provenant de l’extérieur et des autres (évènements et personnes physiques.) La plupart des gens qui ignorent les vérités spirituelles (relatives à l’esprit, donc), possèdent de tels mécanismes, sortes de réactions spontanées et programmées par avance. Ces mécanismes sont soit instaurés durant la tendre enfance (5/7 ans) soit hérités des ascendants (parents, éducateurs, famille) soit les deux en même temps. Deux exemples connus de ce genre de réactions défensives :

Le ton plaintif. Exemple :  » Pourquoi es-tu si méchant avec moi ? « 

L’indifférence feinte. Exemple :  » Tu peux toujours parler ; je t’ignore ! « 

 

Ce type de mécanisme démontre que pour ce genre de personne, le danger provient toujours du dehors, jamais de l’intérieur et de son propre mental. Du moins, de son contenu ! Ce qui tend à prouver que la personne se suppose incapable d’assumer ses propres responsabilités en matière de relationnel et tente de tricher ou de biaiser. Lorsqu’une méthode pour éluder les problèmes relatifs aux relations humaines fait ses preuves, c’est-à-dire qu’elle à l’air de fonctionner sur les autres, elle se transforme rapidement en mécanisme de domination, à savoir que dès lors, elle ne sert plus vraiment à la défense mais à l’attaque !

Le réflexe qui consiste à ne pas assumer ses propres responsabilités affaiblit sensiblement le mental d’un individu. Celui-ci s’étiole rapidement. Et seuls les faibles éprouvent le besoin compulsif d’adopter un comportement par trop agressif envers leurs semblables. Réfléchissons deux minutes, voulez-vous ?

Si on désire obtenir le pouvoir, c’est qu’on a le sentiment d’en manquer, n’est-ce pas évident ?

 

En fin de compte, la personne qui se considérait comme une victime, se transforme lentement mais sûrement en bourreau, prenant plaisir à faire aux autres ce qu’elle redoutait précédemment qu’on ne lui fasse à elle. Bien entendu, ses futures victimes seront choisies parmi celles qui présentent les mêmes faiblesses qu’elle mais en plus prononcées.

Ce phénomène qui consiste à sauter la barrière et à reproduire, sur les autres, ce qui nous fait le plus peur, s’appelle l’attraction morbide. L’intellect est toujours fasciné par ce qu’il adore ET ce qu’il redoute le plus : il veut tout comprendre, tout savoir à ce sujet. Et la meilleure façon de connaître une chose, c’est encore de l’expérimenter soi-même. C’est ce qui explique ce phénomène paraissant quelque peu irrationnel, de ces enfants battus qui, une fois rendus à l’âge adulte et devenus pères à leur tour, battront également leurs enfants.

Il est également possible que la personne souhaite se punir elle-même au travers d’autrui. Dans ce dernier cas, ses victimes potentielles seront choisies en fonction de traits de caractères semblables. En clair, les victimes désignées devront absolument ressembler à leur agresseur.

Ne pouvant se punir elle-même, la personne transfère alors la charge émotionnelle sur autrui, tentant ainsi de la faire disparaître. Ce sujet est passionnant mais réclamerait, pour être traité d’une manière exhaustive, plusieurs volumes, tant sont nombreuses les implications croisées avec d’autres schémas concomitants.

 

Serge Baccino

Le sens de notre valeur personnelle

Il semblerait que l’une des plaies de notre société moderne soit la perte de certains repères fondamentaux. L’un de ces repères psychologiques fondamentaux est le sens de notre valeur personnelle. Si nous ignorons notre valeur réelle, nous ignorons du même coup quelle peut être notre place légitime au sein de la société en général. En clair, les gens ont perdu le sens de leur valeur véritable. Ils ne savent plus ce qu’ils valent vraiment ! Du coup, soit ils se surestiment, soit ils se placent volontiers « plus bas que terre. »

Cela se manifeste d’une manière tristement évidente au niveau de la jeune génération. Et bien que chaque jeune y réagisse soit en argumentant sans cesse sur sa valeur présumée, soit en accusant autrui de ne pas accepter de la reconnaître, le résultat est le même en fin de compte. Un grand nombre de nos jeunes gens est devenu déprimé, paumé et prêts à se vendre au plus offrant, telles de vulgaires marchandises comestibles. Voir à ce sujet le succès hautement suspect des Realityshows et autre Stars académies ou la prostitution morale est de rigueur !

Nous pourrions argumenter sans fin au sujet des « responsabilités » qui incombent à nos dirigeants qui ont le pouvoir décisionnel et ont installé les diverses méthodes d’instructions académiques imposées dans nos écoles laïques. Mais cela ne ferait que compliquer le problème et ne nous offrirait pas pour autant un moyen rapide et efficace de nous extraire de ce marasme définitivement installé par ailleurs.

 

maladies spirituellesNotre but n’est pas de rechercher des coupables pouvant encore plus nous DÉRESPONSABILISER : notre propos et de COMPRENDRE réellement ce qui arrive puis d’y remédier au plus tôt. Ou au moins, de proposer une solution, car il n’est pas dit que quelques-uns parmi nos jeunes, soit assez courageux et ouvert pour accepter l’idée même qu’ils sont peut-être « spirituellement malades. » Que dit le « moi » (ego) d’une personne complexée ou qui ignore totalement sa valeur, cela au point d’avoir recours au jugement d’autrui afin de pouvoir le définir ? Il dit à peu près ceci :

« Tu ne vaux rien, tu es une vrai merde, le sais-tu seulement ? »

Pour compenser cette affreuse prise de conscience, ce sentiment écrasant de nullité, le Moi-Idéalisé arrive au galop et se met à claironner ceci :

« Faux ! Si seulement on t’offrait une chance de prouver ta valeur, tu pourrais alors montrer à la face du monde qui tu es vraiment ! »

Bien entendu, ces termes ne font que renforcer plus encore le sentiment de dépendance à autrui (« Si seulement on t’offrait une chance... »)

Les moins atteints ignorent simplement leur valeur et n’attendent que certains indices positifs -et bien évidemment EXTÉRIEURS- pour réussir à compenser cette absence d’informations qualifiantes à leur propre sujet. Mais la plupart des gens n’ont pas cette chance et ce qu’ils sentent, à chaque minute de leur vie, est hélas bien trop puissant et surtout précis pour leur laisser la moindre chance de ne pas bien capter le message. Un message qui ressemble étrangement à celui-ci :

« Tu es une merde, voilà tout ! »

 

Essayons de comprendre, tout d’abord, l’origine de ce sentiment affreux, de ce fardeau psychologique à porter, une vie durant. Nous n’évoquerons ces origines que très brièvement, car ce sujet est traité ailleurs dans un autre article lui étant plus spécifiquement consacré. Au départ, un enfant se doit d’obéir à ses parents, cela est un fait évident pour chacun de nous. Que cette obéissance découle d’une façon « légitime » de penser ou que ce soit « pour le bien de l’enfant » (sic), force nous est de constater que peu importe le motif et l’état d’esprit à la base du fait, un enfant n’est pas libre de penser et d’agir comme il le souhaite : il doit obéir à ses parent, un point c’est tout.

Fort de cette prémisse, il est dès lors plus facile d’avancer logiquement et de définir l’origine de ce manque de confiance en soi qui cède rapidement la place à la perte totale du sentiment de la valeur personnelle. Si l’enfant doit répondre aux attentes (légitimes ou pas) de ses parents, il devra du même coup dépendre également de ces derniers pour savoir si son comportement correspond vraiment à leurs attentes. (« Tout est double. »)

Du coup, l’enfant passe sous la double tutelle mentale et émotionnelle des parents, car ses pensées et ses sentiments découleront désormais de sa capacité à satisfaire l’état d’esprit de ses géniteurs. En son for intérieur, l’enfant s’adresse ainsi à ses ainés :

« Vous, là, dehors, dites-moi vite ce que vaut mon comportement, car j’ai besoin de vous pour le savoir ! »

Avec les années, l’habitude sera installée et deviendra une seconde nature : l’adulte aura besoin du regard d’autrui pour connaître sa valeur « véritable », reconnue d’autrui, c’est-à-dire sa capacité à répondre aux exigences quelques peu tyranniques de notre société et des olibrius qui la composent gaiement. Cela, c’est l’origine, voyez-vous ? Analysons à présent ce qui peut se passer en profondeur, à savoir dans la conscience intime d’une personne d’âge mûr. Disons la trentaine.

 

inexisterNous savons déjà que les plus jeunes se contentent soit de souffrir en silence (ou de se droguer ou « d’inexister » avec une application louable), soit de se transformer en excités de première, capables de camper toute une nuit sur un trottoir, par un froid glacial et ce, dans le seul espoir d’être accepté aux présélections de « la Star’Ac. » Nous savons très bien ce que recherchent ces jeunes gens, au travers de telles émissions populaires et retransmises dans des milliers de foyers. Ils recherchent le sentiment de leur propre valeur. Hélas ! Ils le cherchent là où il ne se trouve pas, là où il ne se trouvera jamais.

C’est d’ailleurs pour cela qu’ils le cherchent encore, à l’orée de la trentaine ! Pour les plus âgés, la chose est un peu différente. Leur expérience vivante a eu le temps linéaire de leur démontrer que l’extérieur et les autres ne semblaient pas posséder ce qui leur manquait si cruellement.

Leur Quête change alors de direction : ils vont visiter un peu leur intérieur à la recherche de cette fameuse valeur. Bien évidemment, ils ne la trouvent pas plus « au-dedans » qu’au dehors ! Mais n’allons pas trop vite et essayons de comprendre pourquoi.

Certains, supposant s’y être mal pris, vont alors se tourner vers la spiritualité : les moins chanceux vont devenir… Bouddhistes ! (non, je déconne, respirez !) Les plus futés se tourneront plutôt vers l’ésotérisme puis, rapidement, vers des formes de psychologie dites transpersonnelles (passer d’une forme de personnalité à une autre, bien meilleure) qui semble lui être intimement liée. C’est à ce stade que nous voyons débarquer de nouveaux « chercheurs de Lumière » sur les forums (ou fora) ou bien dans les Salons de Chat.

 

Grâce à ces nouveaux outils – du moins lorsqu’ils ne se sont pas perdus carrément en cours de route à la recherche d’eux-mêmes – voici nos chercheurs tous beaux et bien propres sur eux, occupés à apprendre des techniques efficaces censées leur permettre de s’intérioriser plus encore, cela au point d’atteindre, tôt ou tard, les premières strates de leur subconscience. Et que trouvent-ils dans ces mêmes strates premières ? La preuve formelle que si, à l’origine, d’autres que eux étaient responsables de leur dépendance, ils sont devenus désormais responsables de leur penchant naturel à demeurer dépendant d’autrui !

Il est en effet plus pratique d’attribuer la cause de nos échecs à l’incompétence d’autrui et de s’attribuer les mérites de tout ce qui ressemble de près ou de loin à une forme quelconque de réussite. Cela, c’est la première chose qu’ils découvrent et, en général, la plupart d’entre eux font un peu la grimace et rient jaune mais se prétendent décidés à poursuivre leurs investigations et même à se déguiser en spéléologues de l’âme, si besoin !

Mais là où leur enthousiasme chute comme un avion dont les moteurs se serraient brusquement arrêtés de fonctionner, c’est lorsqu’ils atteignent la couche subconsciente dans laquelle se trouvent enregistrés les actes qui découlent de leur propre façon de penser en tant qu’adultes libres et responsables !

Et là, c’est la catastrophe ! Non pas parce que ce qu’ils découvrent alors est horrible ou était impossible à imaginer au préalable mais bien au contraire, parce que ce qu’ils découvrent est d’une logique effroyable, incontournable et absolue. Et cette découverte pourrait être résumée ainsi :

« Ta valeur dépend de la valeur de tes pensées et des actes qui en découlent : si tu n’as pas conscience de ta valeur, c’est que tu ne poses jamais aucun acte de valeur. Et si tu as le sentiment d’être une merde, c’est parce que tu te conduis comme si tu étais effectivement de la merde ! »

Comme vous pouvez le constatez, c’est à la fois simple, logique, rationnel et surtout… Sans aucune pitié ! Ainsi, ceux qui n’ont aucune conscience de leur valeur sont aussi et surtout ceux qui ne se mouillent jamais et n’ont encore rien fait qui puisse, justement, avoir quelque valeur. Ils ne sont pas moches : ils sont… Rien du tout ! (dans le sens où leur identité spirituelle n’existe pas encore, car ils ne se distinguent pas de la masse.)

Leur Tiédeur naturelle fait que par peur de passer pour des cons ou par honte d’assumer d’éventuels échecs, ils n’ont encore rien fait de notoire et qui soit susceptible de les informer sur leur valeur intrinsèque. Vous captez l’idée ? OK !

 

identificationMais pour les autres, alors ? Est-ce à dire que si je me sens moche, c’est parce que… Je le suis en vérité ? Oui et non ! Oui, si vous avez commis l’erreur de VOUS IDENTIFIER à vos processus mentaux de merde (en Français dans le texte.) Non, si vous comprenez que vous n’êtes pas ce que vous pensez mais celui qui pense toutes ces choses… Merdiques au possible ! En clair :

C‘est votre état d’esprit qui est merdeux, pas vous !

 

Vous suivez toujours ou vous êtes déjà évanoui d’horreur ?
Pour ceux qui n’ont pas encore succombé, nous poursuivons gaiement. Nous avons appris qu’il existe deux types d’individus incapables de définir avec quelque exactitude leur valeur réelle :

1. Ceux qui ne ressentent rien, car il n’existe en fait rien à ressentir à ce propos, et qui devraient apprendre à se mouiller un peu, à « prendre des risques » et, en un mot, qui devraient commencer à se mettre à VIVRE pour de vrai, et non pas seulement « en esprit » (dans leur imagination débordante.)

2. Ceux qui se sentent étrangement merdeux ou moches et qui, en fait, se servent de processus mentaux si négatifs ou destructeurs (égoïsme, rancune, jalousie, etc.), qu’ils ne peuvent avoir un autre ressenti que celui qui est présentement le leur. (Logique : « Nous sentons ce que nous pensons et rien d’autre. »)

Dans le premier cas, il existe un vide à combler pour prendre conscience de sa valeur. Dans le second cas, il serait temps de transformer son état d’esprit général, cesser de faire des choses moches pour se sentir enfin quelque peu « valeureux », en somme.

Inutile de dire ici que ceux qui se découvrent appartenir à la seconde catégorie se dépêchent de se trouver des justificatifs ou de mettre en doute le degré d’exactitude de leur découverte ! Quand ils ne se retournent pas, avec une violence qui en dit long sur leur souffrance intime, vers celles ou ceux qui leur pointent du doigt le problème ! Hélas ! Se contenter de nier le mal ou s’en prendre à ceux qui ont à cœur de nous aider à en sortir, ne transforme pas le mal en bien ou la souffrance en plaisir. Cela se saurait !

Mais une fois le premier moment de découragement passé et si la colère ne prend pas le dessus sur le bon sens, la personne met son mouchoir là-dessus, comme on dit (elle ne s’y attarde pas) et passe courageusement à la seconde étape, la seule qui « coûte » et qui consiste à SE REFORMER complètement.

 

prpC‘est d’ailleurs à cette fin que les psychologues ésotéristes ont mis au point le fameux P.R.P. ou « Processus de Réforme Psychologique. » Grâce à cette technique, une personne apprend lentement mais surement à INVERSER les processus mentaux les plus rédhibitoires et installés dès la prime enfance. Elle apprend à obéir à ses besoins naturels, à sa nature la plus authentique (même si jugée moche), ceci afin de réapprendre à S’ASSUMER totalement et à retrouver le goût de l’effort personnel, seul garant officiel du sentiment véritable de notre valeur à tous. A l’évidence, si vos pensées et vos actes sont ceux d’un animal sauvage, vous ne assumer2pourrez pas vous ressentir comme étant « un saint homme » ! Il n’est pas possible de penser une chose et d’en sentir une autre, de même qu’il n’est pas possible de penser une chose et de prendre conscience d’une autre. Notre vie dépend entièrement de nos processus mentaux.

Il est URGENT que l’être humain le réalise et l’accepte sans aucune condition !

Mais le but n’est pas non plus et à l’inverse, de se flatter ou de devenir un surhomme : le but est de redevenir responsable de ce que nous sommes et des sentiments qui en découlent. Peu importe qui vous pensez être en ce moment :

Si vous n’êtes que le pâle reflet de votre éducation, alors vous n’existez même pas ! Pas encore.

Essayez de le comprendre vraiment, complètement et une fois que vous aurez dépassé le stade bien compréhensible de tous les « Oui, mais… » à la con, venez en discuter avec moi, sur mes pages Facebook. Ce blog est une plateforme dédiée à la Connaissance de Soi, qui n’existe que pour vous et, surtout, que par vous !

 

Serge Baccino