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Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

Nous sommes, déjà !

main-droitePour la psychologie ésotérique, toute démarche spirituelle ou ésotérique débute depuis toujours par un « oups ! » En fait, ce que se propose d’atteindre un spiritualiste ou un ésotériste, ne peut pas être atteint ! Il ne peut pas être atteint pour la simple raison que le but envisagé au départ est déjà atteint et ce, bien avant le départ !  En effet, les initiés désirent « rejoindre Dieu » ou bien « se fondre en le Soi Divin » ou encore « connaitre les mystères de la création » (entre autres désirs.) Or, ils ne peuvent ni « atteindre Dieu » ni « se fondre dans le Soi Divin », car toutes ces choses-là, et bien d’autres, sont déjà réalisées, dès le départ ! Une main ne peut pas se fondre dans le bras, parce que c’est déjà le cas ! L’homme est non seulement « fait » de ce qu’il se propose idéalement d’atteindre, mais de plus, IL EST, et ce depuis toujours, cela même qu’il se propose d’atteindre. Et c’est bien pour cela qu’il n’y arrive pas et se retrouve souvent déçu et frustré dans sa quête initiatique.

 

saint-espritEn somme, c’est un peu comme si vous étiez un homme de 35 ans, nommé Lucien, et que votre rêve soit d’atteindre l’âge de 35 ans et de vous appeler Lucien ! Cela serait impossible, car déjà réalisé ! « Tout est fait d’esprit et l’esprit est Dieu» La texture ou l’essence même de l’homme est Dieu. L’homme fait donc partie intégrante de ce Grand Tout dans lequel il se propose souvent de « se fondre. » De fait, il ne peut réaliser une chose qui l’est déjà, ce qui le chagrine souvent et au plus haut point ! Très bien : Nous sommes « fait de Dieu » et nous sommes déjà ce Soi que nous nous proposions bêtement d’atteindre… Mais dans ce cas, comment cela se fait-il que nous soyons ignorants de ces faits pourtant extraordinaires ? Le mot exact est « inconscient. » Nous sommes simplement inconscients de ce que nous sommes déjà. Voilà pourquoi et en toute logique, nous n’en avons pas… Conscience !

 

L‘homme n’a rien à se rajouter pour devenir « plus Divin » : il est déjà aussi Divin qu’il lui est possible de l’être, soyez-en assurés. Toutefois, quelque chose l’empêche de réaliser cette vérité, ce qui le rend dépendant d’une recherche spirituelle qui, et dès le départ, est vouée à l’échec et pour cause ! Une précieuse indication est donnée dans le mot « inconscient. » Si l’homme est inconscient d’être Divin (ou « fait de Dieu », c’est à dire d’esprit), c’est que quelque chose lui ôte toute conscience de sa Nature véritable, de ce qu’il est « en esprit et en vérité. » Qu’est-ce qui prive l’homme de la conscience de sa propre divinité ? Réponse : Les processus mentaux (Karma Chitta, en sanskrit.)

Chacune de nos pensées, qu’elles soient engendrées par notre mental ou qu’elles soient « héritées » (éducation, enseignement), produit des sentiments et des émotions. Chaque pensée a donc son sentiment ou son émotion connexe, c’est-à-dire et plus simplement, qui lui est reliée.

Et ceci est une Loi du fonctionnement de l’esprit.

 

Hélas ! Nos processus mentaux et les émotions qu’ils produisent, brûlent énormément d’énergie. Énergie qui, d’ordinaire, devrait être employée pour soutenir, renforcer et déployer la conscience individuelle et, du même coup, la prise de conscience qui en résulte et qui se décline ainsi :

« Je Suis déjà tout ce que je me propose d’être et de devenir, mais je n’en avais pas conscience. »

Cordialement à toutes mes fidèles lectrices et à tous mes fidèles lecteurs,

 

Serge Baccino

 

La Tradition Primordiale

LA TRADITION PRIMORDIALE

 

 

Tradition PrimordialePresque toutes les écoles initiatiques prétendent qu’à la base des traditions humaines, existe une tradition première et « non-humaine » qui proviendrait d’un niveau de conscience largement supérieur à celui que nous avons atteint, même aujourd’hui. Il existe deux manières différentes de comprendre cette proposition : La manière formelle ou littérale et la manière informelle ou symbolique.

La première permet d’imaginer la venue, sur Terre, d’entités extraterrestres qui nous auraient offert une connaissance immense que nous n’avons pas encore réussie à intégrer, même de nos jours.

La seconde, informelle et symbolique, se réfère à des formes mentales supérieures, présentes dans notre conscience humaine ordinaire et que nous n’avons pas encore réussies à synthétiser vraiment ou à rendre manifeste, même de nos jours.

Une sorte de potentiel non encore exploité. Cette seconde version, plus aérée et moins partisane, nous permet de mettre temporairement de côté des notions qui ne sont pas acceptables pour tout le monde et qui pourraient priver des êtres intelligents par ailleurs, d’un intéressant sujet de réflexion. En effet, si la cette Tradition primordiale pouvait se résumer à :

« Un ensemble de formes mentales qui permettent à l’homme d’exprimer pleinement son potentiel créateur »

Il ne serait plus nécessaire d’y ajouter l’idée, discutable pour certains, d’une intervention non-humaine ou extraterrestre, ce qui rendrait immédiatement le débat moins équivoque et plus attrayant pour tous. Partant de la prémisse que « Toutes choses existent déjà en esprit », autrement dit que l’esprit possède un potentiel créateur illimité, il n’est pas difficile d’imaginer qu’il existe encore de très belles idées que l’être humain n’a pas encore réussi à rendre manifeste.

 

Plus l’homme évolue plus son mental s’affine et devient capable de produire ou d’exprimer des idées subtiles. Nous pouvons constater qu’il existe actuellement, sur Terre, des êtres d’une haute élévation morale, capables de vivre et d’exprimer l’harmonie. Nous pouvons constater également l’inverse, ne nous le cachons pas ! On peut rester « positif » sans devenir hypocrite ou aveugle pour autant.

De fait, nous pouvons en conclure deux choses : Il est exact que l’homme peut produire un très haut degré de maturité spirituelle et que ce niveau de spiritualité semble s’accroître au cours du temps, en fonction de l’évolution du mental humain. Il est tout aussi exact que tous les hommes ne manifestent pas ce même niveau d’élévation ou de maturité spirituelle.

 

ondes mentalesIl est BON que l’homme puisse évoluer mentalement. La preuve en est que la souffrance se manifeste sur terre par le biais de certains états d’esprit immatures, morbides et même destructeurs. Il est un fait que l’homme peut évoluer mentalement. La preuve en est que la souffrance se manifeste de moins en moins lorsque règnent sur Terre certains états d’esprit qui incarnent un plus haut degré de maturité. Nous pourrions donc accepter l’idée d’une sorte de Tradition Primordiale qui énoncerait ce genre de formule :

« Ce que l’homme pense, il le vivra, cela aussi longtemps qu’il le pensera. Le degré de maturité spirituelle d’un être se mesure à la qualité de sa conscience individuelle, qui elle-même dépend des formes spirituelles qu’il produit ou qu’il accueille puis, qu’il entretient ensuite dans son mental. »

Cela dit, si l’intervention d’intelligences extraterrestres est une idée qui peut vous inspirer plus avant, ne vous gênez surtout pas pour l’inclure dans votre besace ésotérique ! Ce n’est que pour la psy éso que « Seul compte le message contenu dans la bouteille, pas l’origine de la bouteille ni même le Messager. »

 

Serge Baccino

 

Le détachement

LE DÉTACHEMENT

 

Les spiritualistes modernes ont une compréhension désastreuse de ce concept ésotérique ! Que signifie ce terme « détachement » ? Et de quoi donc devrions-nous nous détacher, au juste ? Du bonheur ? Du plaisir ? De l’argent ? De tout ce qui rend la vie terrestre supportable une fois qu’on y est ? N’avez-vous pas la sournoise impression qu’on vous demande de vous détacher de tout ce qui est agréable et désirable ? A moins qu’il ne vous faille vous détacher de tout ce qui induit de la souffrance ? Tiens donc ! Et qu’est-ce qui induit de la souffrance ? L’attachement.

Ben voyons ! On ne sait toujours pas ce qui nous « attache » et ce qui nous « détache », en fin de compte. Qu’à cela ne tienne : il existe des gourous, des maîtres à penser et des institutions sérieuses à n’en plus pouvoir, qui se chargeront certainement de nous faire savoir de quoi il retourne. L’idée de détachement provient évidemment du désir de faire cesser la souffrance. Les Bouddhistes nous proposent de nous détacher du désir, qui selon eux est « à l’origine de la souffrance. » Cela sans même réaliser qu’un tel but ne peut provenir lui-même que d’un ÉNORME désir : celui de faire cesser la souffrance ! Gag !

 

Partons de la prémisse convenable que ce concept de détachement provient en droite ligne du désir (on ne peut plus légitime et humain) de faire cesser la souffrance. Il nous reste donc à définir cette souffrance, sa cause ainsi que la méthode qui permet de s’en libérer. De quoi souffrons-nous, pourquoi souffrons-nous et comment ne plus souffrir, en somme.

A la première question « de quoi souffrons-nous ? », la réponse est évidente : De dépendance à autrui. A la seconde question « Pourquoi souffrons-nous ? », la réponse est toute aussi évidente : Parce que nous pensons que nous dépendons des autres pour exister. A la dernière question « Comment ne plus souffrir ? », la réponse s’impose d’elle-même : Il faut cesser de penser et de croire que nous dépendons des autres pour exister.

 

deux facesA noter au passage : puisque comme le dit l’axiome « Tout est double et avance toujours par paires d’opposés« , il va sans dire que le contraire (ou l’opposé) de nos trois précédentes affirmations est tout aussi valable ! Nous devons aussi et absolument arrêtez de croire que les autres peuvent dépendre de nous ! Cela était implicite mais il nous a semblé utile de le mentionner tout de même. Nous pouvons à ce point présenter l’ébauche d’une méthode capable de nous libérer de la souffrance psychologique. Cette dernière doit faire appel à la logique, au bon sens ainsi qu’à la connaissance et à l’acceptation inconditionnelle des lois spirituelles impliquées. Et pour commencer, nous pouvons poser les bases de travail ou de réflexion suivantes :

La souffrance est un sentiment, pas une simple idée. Puisqu’elle peut être ressentie, c’est qu’elle n’est pas illusoire. Un sentiment provient toujours d’une pensée : la pensée est donc toujours à l’origine du sentiment de souffrance. Personne ne désire penser à ce qui le fait souffrir : la souffrance provient donc de formes mentales involontaires ou mécaniques. Toutes les pensées sont faites d’esprit : la souffrance trouve donc sa cause première dans l’esprit. L’esprit peut produire des pensées mais pas des sentiments : c’est donc en l’homme que se manifeste la souffrance. L’esprit peut produire toutes les pensées, sans distinction de formes ou de qualités : c’est donc au niveau de la conscience de l’homme que peut s’établir dans cette distinction (le discernement.)

    L’esprit ne veut ni ne désire quoi que se soit, car son rôle unique est de créer ; c’est donc à l’homme qu’il appartient de choisir les créations de l’esprit qui lui sont le plus bénéfiques, en fonction de sa volonté et de ses désirs humains et donc légitimes. Si la volonté et les désirs humains sont orientés vers un idéal de bonheur, la présence d’un sentiment de souffrance dans la conscience de l’homme, trahit également la présence de formes mentales contraires à cet idéal (croyances, superstitions.)
    L’homme ne peut être conscient que de ce qui se trouve dans son mental et qui est produit par l’esprit : la souffrance est donc engendrée par des formes spirituelles qui se trouvent dans le mental de l’homme, et nulle par ailleurs. L’énergie suit toujours l’attention mentale : en se concentrant sur les pensées qui produisent de la souffrance, on leur donne plus de force et de pouvoir encore. L’origine de la souffrance provient donc de l’attention mentale accordée à des idées qui contrarient l’idéal de bonheur. Pour faire cesser la souffrance, il suffit donc de SE DÉTOURNER de toutes les pensées qui contrarient l’idéal de bonheur, puis de se concentrer fermement sur leur opposé direct.

samskara2Nous voici à présent en mesure de formuler correctement notre technique appelée détachement ! « Le détachement consiste à se désintéresser de toutes les pensées qui produisent un sentiment de souffrance, pour orienter fermement l’attention mentale sur toutes les pensées qui génèrent le plaisir. Le plaisir est le contraire de la souffrance, et la présence de l’un de ses deux sentiments, contrarie ou annule la présence de l’autre. »

 

Serge Baccino

 

Vous avez dit tolérance ?

Que signifie « être tolérant envers autrui » ? Que nous allons devoir supporter sans trop faire d’histoire, l’expression du manque d’harmonie et d’intelligence des autres ? Vous me direz, la bouche en cœur : « Oui, mais si on aime une personne, on doit faire des efforts.. et bla, bla, bla ! » On doit quoi ? S’en prendre plein la gueule durant des années et se la fermer ? Et si nous commencions par tolérerNotre besoin naturel de paix, de joie, de plaisir et de liberté ?

Et si nous tolérions, aussi, notre part d’humanité, même si ses exigences nous font parfois honte ? Est-ce que la personne qui jouit de notre « tolérance » le serait également envers nous, tolérante, si nous faisions mine d’exprimer ce que nous ressentons à cause de son manque de maturité ? Essayez donc, vous m’en direz des nouvelles ! Alors quoi ? On tire à vue et sur tout ce qui bouge ?

Certes non ! Mais pour bien commencer à nous connaître, à nous accepter puis, peut-être un jour, à nous aimer vraiment « en l’état« , nous devons devenir tout d’abord intolérants envers… Nos propres schémas ! Surtout envers nos schémas apparemment « lumineux » (Moi-Idéalisé.)

 

Vous savez, ce petit ange, en nous, qui nous habitue, depuis des lustres, à toujours nous précipiter sur le meilleur rôle, celui du « Bien trop noble pour s’abaisser à ça« , fut-il celui de la victime, voire du martyr. Avouez que la simple idée qu’il nous faille supporter sans broncher les frasques continuelles d’une personne, cela sous le prétexte à la con que « nous l’aimons et qu’elle nous aime aussi ! » ressemble à s’y méprendre à un très solide schéma mental (conditionnement religieux et/ou social ou même orgueil déguisé en sagesse.)

Se montrer compréhensif voire indulgent envers les menus travers des êtres que nous aimons ET qui nous prouvent qu’ils nous aiment aussi, est bien entendu une saine manière de se comporter en société… Soit ! Cela dit, la chose ne doit pas devenir une excuse pour laisser s’exprimer le laxisme, la lâcheté ou toutes les formes sournoises de dépendances à autrui et de peur de perdre, qui sommeillent en nous. Nous sommes humains, la partie supérieure de notre âme (le Soi) est en voie de devenir divine mais elle est encore et surtout bien humaine !  Et l’Esprit en nous doit bien se marrer à nous voir nous tortiller en tous sens afin de réussir à nous faire croire que nous sommes encore plus saints et purs que le petit Jésus lui-même !

 

Soyons tolérants envers nous-mêmes ! Soyons PLUS qu’indulgents envers notre soif d’harmonie et paix. Soyons tolérants envers notre humanité, en un mot ! Et les autres, me direz-vous ? Mais quels autres ????

Eux sont déjà, et depuis des années, très tolérants envers eux-mêmes et nous l’imposent « avec amour et luminosité » ! Ne l’aviez-vous pas encore compris ? Pauvres de vous !

 

Serge Baccino

 

Le vrai Maçon

Nous avons tous un père et une mère biologiques. En tant que spiritualistes ou ésotéristes, nous avons également un Père et une Mère spirituels : L’esprit et la force vitale. Le premier nous permet de penser et consiste en le moule de tout ce qui est créé dans l’univers. Le second nous permet d’être vivant, de percevoir, de ressentir des émotions et de vivre tels des êtres sensibles et réceptifs. La Force Vitale ou « Pouvoir Divin » (Shakti, en sanskrit), est ce qui se précipite dans le moule spirituel formé par nos processus mentaux, pour leur donner vie, force et durée. Mais tout comme le jeune garçon doit tôt ou tard s’émanciper et se passer de la direction éclairée de ses parents terrestres, de même, le véritable initié devra un jour se passer des deux Principes Directeurs qui guidaient son existence.

 

A longueur de vie, nous entretenons des processus mentaux qui produisent ou induisent à leur tour des sentiments ou des émotions. Nous savons que toutes pensées et toutes émotions connexes, ne sont pas, loin s’en faut, positives et lumineuses (ou simplement agréables.) Pourtant, dans la Bible, il est écrit noir sur blanc : « Dieu est esprit » (Évangile de Saint-Jean, Ch. 4 v. 24) Mais si Dieu est esprit, et que c’est ce même esprit qui nous sert à penser, doit-on en déduire que Dieu accepte que sa propre texture puisse donner forme à des pensées négatives ? Auquel cas, Dieu est très large… euh… D’esprit ! Mais les pensées qui nous visitent sont-elles toutes intéressantes pour nous ? Comment définir les pensées que nous devons conserver, et celles que nous devons chasser, fussent-elles faites de Dieu (d’essence spirituelle, donc) ?

 

Eh bien ! Puisque chaque pensée est obligatoirement reliée à un sentiment (ou une émotion), pourquoi ne pas « goûter » chacune de nos pensées, c’est-à-dire juger librement de ce qu’elles nous font ressentir, puis de les virer sur le champ ou de les entretenir, selon le cas ? Mais pour se faire, encore faut-il être capable d’assimiler cette vérité : « Quoique je pense, quoique je ressente, je ne suis pas ce qui est pensé et ressenti, JE SUIS CELA qui pense et qui ressens toutes choses ! »

Si je comprends que JE SUIS la pure Conscience d’être (le Kristos), alors je peux comprendre aussi cette célèbre phrase attribuée à Dieu : « J’ai mis mon Fils au-dessus de moi »

 

Conscience4Si je suis la Conscience, alors je ne suis plus ni guidé par l’esprit, ni asservi par les formes mentales qu’il a permis de générer : Je suis Cela (OM) qui va SE SERVIR de l’esprit pour penser librement. Et donc, pour ressentir librement tout ce qui me procure de la paix, de l’amour et de la joie.  Oui mais…. Une minute, Docteur ! Si Dieu est esprit et que je me sers de ce dernier, est-ce à dire que je vais avoir le culot démesuré de prétendre me servir de… Dieu ? Je vous laisse le soin de répondre vous-mêmes à cette question et de réagir comme bon vous semble.

 

Serge Baccino

 

Symbolique du corps

coeurJ‘ai pensé qu’il serait agréable à certains qui ne connaissent pas encore bien ce sujet mais qui en ont vaguement entendu parler, de lire des condensés relatifs à la symbolique du corps humain, selon la psychologie ésotérique. Je me propose donc d’écrire quelques lignes sur le sujet, afin de satisfaire un peu votre curiosité. D’une manière générale, notre corps « compense » ! Et puisque l’esprit est créateur de formes, alors nous avons « le corps qu’on pense » ! Une petite astuce, juste pour vous rappeler que c’est l’esprit qui conditionne la chair. Mais attendu que nous ne savons pas toujours ce que nous pensons, au niveau des couches sous-jacentes de la conscience (subconscient), la seule façon, pour nous, de connaître de nouveau ce que nous avons jadis pensé mais que nous avons oublié depuis, c’est la somatisation.

La somatisation, c’est quand notre subconscience « donne corps » à nos processus mentaux, en incarne le contenu. Quand nous oublions de demeurer attentif à nos processus mentaux, notre corps COMPENSE cette carence par une somatisation quelconque. Il existe deux formes principales de somatisation :

***  La plus connue = La maladie !
***  La moins connue = Les kriya (sanskrit = effets ou réactions.)

 

corps humainNous pourrions même dire que « La maladie c’est quand le mal à dit ce que l’intellect ou le « moi » n’avait pas envie d’entendre ! » Et c’est le corps qui exprime cela à notre place, ce qui engendre un désordre énergétique consécutif au divorce qui se crée entre ce que nous SAVONS et ce que nous avons ENVIE de retenir de ce que nous savons. Cette forme de somatisation est la plus courante. Par exemple, si vous avez trop de soucis et que vous pensez trop à des choses qui vous « rongent« , votre estomac va engendrer un ulcère. Si vous ne vous aimez pas ou/et que vous avez une très piètre opinion de vous même, c’est votre foie qui va en prendre plein la gueule, cela à cause de votre manque de… foi en vous !

Voyons à présent la seconde forme de somatisation : les kriya.

Certaines personnes qui avaient laissé de côté l’aspect purement spirituel de leur Nature, peuvent avoir des kriya, c’est-à-dire des réactions plus ou moins violentes, relatives à un changement radical de certains circuits énergétiques, ou encore, à cause d’une hyperactivité passagère de certains centres psychiques ou « Chakra » (sans le « s » au pluriel, c’est du sanskrit, pas du français !) Les kriya sont reconnaissables au fait qu’ils sont de nature psychique et ne ressemblent en rien aux symptômes des maladies les plus connues. Celui qui vit des kriya n’a pas trop envie d’aller consulter un médecin, car il a peur de se faire prendre pour un fou ! (Et on le comprend.)

Exemple de kriya :

*** Sortir de son corps, brusquement, la nuit, juste avant de s’endormir.
*** Avoir certaines parties du corps qui se mettent à chauffer, devenir glacées, vibrer, etc.
*** Sentir un courant d’air frais au bas du dos, au sommet de la tête ou sur le front, ou qui remonte de bas du dos jusqu’au sommet du crâne.
*** Sentir qu’on est très grand et voir une pièce dans laquelle on est, comme si elle était située plus bas que nous.
*** Sentir de l’énergie qui remonte du sol par nos pieds et circule « en bretelles » de chaque côté du tronc, derrière et ensuite devant.
*** Entendre des voix nous parler dans la tête, dans la poitrine ou légèrement décalées, sur la gauche de notre visage.
*** Se sentir touché, physiquement, par des êtres de l’invisible, etc.

Bref, tout ce que certains nomment « expériences psychiques« , est en fait des kriya, à savoir, des sortes de messages que l’être intérieur fait parvenir au « moi«  ou à la personnalité physiologique.

 

corps-parlePassons à présent ( et rapidement ) à la symbolique proprement dite, c’est-à-dire à ce qui nous permet de déchiffrer le langage naturel de notre subconscience. D’une manière générale, tous le côté droit du corps est lié au père, au futur, au mental et à l’activité. Le côté gauche est lié quand à lui à la mère, au passé, aux émotions et à la passivité. Nos jambes sont liés à la direction que prennent nos pensées (jambe droite) et/ou nos émotions (jambes gauche.) Nos bras représentent notre faculté à nous donner (droit) ce dont nous avons besoin (sans dépendance à autrui) ou à notre capacité à recevoir (gauche.)

Beaucoup de gens refusent de se donner (bras droit/main droite) certaines choses (temps, attention, amour, pardon, etc.) ou sont incapables de l’ouverture nécessaire pour recevoir (bras gauche/main gauche) ce qu’elles attendent des autres et leur réclament pourtant à grands cris. Si leur vie ne vas pas dans le sens où ils le désirent (jambe gauche) ou s’ils sont temporairement incapables de voir où les dirige un état d’esprit passager (jambe droite), on est en droit d’attendre des problèmes de santé pouvant affecter les parties du corps concernées et évoquées plus haut.

 

cerveau8Il est assez connu que des problèmes de vue peuvent être occasionnés par une volonté de ne pas voir certaines vérités dérangeantes, de même qu’une subite surdité peut provenir d’un désir de ne pas entendre ce qui fâche… Bref, toutes les parties du corps, organes internes compris, ont un langage qui leur est propre et connaître leur symbolique revient à comprendre tout ce qui nous avait échappé sur nous-mêmes, que se soit sciemment (peur d’affronter certaines réalités) ou inconsciemment (schéma mentaux compulsifs et inconscients.)

Il faudrait deux ou trois tomes pour offrir une liste exhaustive de toutes les parties du corps et de leur symbolique attitrée. Mais ces quelques infos sauront déjà alimenter votre curiosité et vous pousser à mener votre propre enquête sur ce vaste sujet. Pour les autres, les passionnés et, en particulier, pour ceux qui suivent nos cours de psy éso, il y a le séminaire, sur quatre jours, de « la symbolique initiatique et du corps humain. »

 

Serge Baccino