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Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

La communion des saints

communion-saintsJadis, les mystiques employaient une expression étonnante pour parler entre eux de cette relation privilégiée que connaissent tous ceux qui, en contact avec leur propre Soi Divin, se retrouvent du même coup en contact avec tous ceux qu’ils connaissent et chérissent. Ils parlaient alors de « la communion des saints. » Sans doute serez vous étonnés et/ou ravis d’apprendre que de très nombreuses personnes, à notre époque et qui se reconnaîtront, connaissent, de l’intérieur et en direct live, cette sorte de communion. Et même si quelques-uns d’entre elles sont encore loin d’être des saint(e)s (sic), quelque chose de bien plus sain qu’eux les a pénétré et les a inondé de Sa Lumière, afin de les purifier. En quoi consiste cette Communion, au juste, et quels sont les effets les plus immédiats ?

Pour vous le faire comprendre, je prendrai l’exemple d’initiés du passé qui se réunissaient, une fois ou deux par an, dans des grottes ou des caves souterraines pour y conduire leurs travaux sacrés et surtout secrets, cela à cause de l’intolérance religieuse et féodale. Lorsqu’ils se quittaient enfin et à regret, durant les quelques jours qui suivaient, ils se sentaient tous unis, reliés ou connectés les uns avec les autres, comme si chacun portait tous les autres en lui tout en étant lui-même porté par chacun d’entre eux.

 

 

communion-saints2Ils demeuraient en paix, remplis de joie et d’amour durant des jours, des semaines ou des mois, selon leur degré personnel d’intégration ou d’alignement sur leur propre Soi Divin. (Ce dernier pouvant varier en fonction de l’implication de chacun.) En vérité, ils comprenaient, avec les tripes, cette phrase inscrite sur le fronton du Temple de Delphes :

« Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’univers et les Dieux. »

Il existe un « lieu » de l’esprit où tous les membres de la Fraternité des Lumières se réunissent et ne forment plus qu’Un Seul Corps, demeurant connectés et en communion permanente. Ce lieu, certains initiés le nommaient jadis Le Temple du Saint-Esprit. Je vous donne donc rendez-vous dans ce Temple et vous invite à y communier dans la paix et dans la joie profondes.

 

Serge Baccino

 

Un dernier détail au sujet des Maîtres

Une personne me demandait, voici quelques semaines : « Mais a-t-on vraiment tous besoin d’avoir un Maître ? » La question, ainsi posée, méritait une réponse aussi précise que définitive. C’est donc ce que j’ai fais. Je vous livre ici, et en résumé, ma réponse à cette question. Le principe du Maître est facile à concevoir : si on veut apprendre la musique, on s’adresse à un prof de musique, et si on veut apprendre la mécanique, mieux vaut fréquenter des Mécanos que des pâtissiers, comme cela pourrait paraître logique.

Toutefois, celui ou celle qui veut juste prendre conscience de sa propre divinité et se « brancher » sur son Soi ou même sur son Soi Divin pour essayer de le suivre, n’a pas besoin d’un Maître autre que celui de son propre cœur, cela est évident ! Il lui faudra simplement beaucoup de temps et il commettra sans doute de nombreuses erreurs en cours de route, puisque n’étant pas guidé (ou mal ! )

 

 

mahaChoanLe Maître n’est nécessaire que pour celui ou celle qui ressent un profond amour pour les autres et/ou une passion sans bornes pour la Connaissance. Celui ou celle qui aime ces deux choses, sera poussé(e), tôt ou tard, à partager avec les autres ses lumières et, ma foi, sans doute sera-t-il même tenté d’instruire carrément ses semblables. Quoiqu’en pensent les pisses-vinaigre, instruire autrui est à la fois prévu et autorisé par la Source Suprême. Mais tant qu’à partager ou instruire, autant ne pas partager ou enseigner n’importe quoi ni n’importe comment, vous ne croyez pas ?

Un Maître Instructeur a la capacité unique de créer d’autres Maîtres comme lui. Celui qui veut devenir un Maître doit préalablement passer par cette épreuve d’humilité qui consiste à être enseigné par un autre que lui. Sinon, il prétendra ensuite pouvoir faire aux autres ce qu’il a refusé qu’on lui fasse à lui-même : instruire. Et croyez-moi, nombreux sont ceux sont prêts à être humbles avec la bouche mais qui complotent en secret pour éviter le plus possible de devoir exprimer cette humilité, par exemple en se laissant instruire vraiment. Car soyons logiques un moment : celui qui devient un Maître va aussitôt se mettre à enseigner à son tour, et s’il n’a pas su être un bon élève, il ne sera jamais un bon professeur.

 

 

Évidemment, ce sont l’ego et/ou le Moi-Idéalisé non encore assagis des élèves potentiels, qui fait que ces derniers rechignent souvent à suivre les conseils d’un Maître, alors qu’ils se languissent et sont tout excités à l’idée de devenir Instructeur des consciences à leur tour ! Ce qui laisse présumer de leur bonne santé spirituelle ! (Shanti, en sanskrit, qui signifie à la fois « santé » et « paix. ») Donc, et en résumé, si votre chemin consiste et se résume à rejoindre votre propre divinité qui sommeille en vous, vous n’avez pas besoin d’un Maître, la vie sera sans doute votre principal instructeur. Mais si vous rêvez d’aider vraiment les autres à devenir Libres et heureux, spirituellement parlant, alors vous avez besoin d’une solide formation.

Cela est si évident aux yeux de l’esprit, qu’il semble aberrant de devoir le préciser ici ! Observez que pour conduire une voiture, pour chasser ou pour certains travaux particuliers, vous avez besoin d’une formation et d’un permis venant sanctionner vos études et démontrer que vous êtes aptes à certaines choses et manifestez bien les qualités requises. De même, on ne s’improvise pas Instructeur des consciences comme ça !

 

 

Il peut exister aussi le cas d’une personne qui n’a aucune ambition ou aucun but en ce domaine et qui, un beau jour, reçoit la visite d’un ou de plusieurs Maîtres qui viennent lui proposer de participer activement au Grand Élan Divin. Je connais des cas où les personnes ont acceptés. Elles sont aujourd’hui correctement éclairées et instruisent à leur tour avec bonheur. Quelques autres ont refusé (ce qui est parfaitement leur droit) et poursuivent tranquillement leur petit bonhomme de chemin, sous la chaude et attentive Tutelle Invisible de leur Dieu Individuel.

D’autres encore, qui n’avaient pas la permission d’instruire directement, car ils ne faisaient pas partie de cette humanité, se sont cantonnés à apporter soutien moral et conseils éclairés, mais d’une manière discrète et générale, sans jamais faire officiellement partie de l’ancienne Hiérarchie Ésotérique Planétaire. Hiérarchie dont faisaient partie tous les Maîtres, sélectionnés officiellement ou pressentis pour enseigner à leur tour.

 

 

Or, depuis les années 1984/86, cette Hiérarchie autrement connues sous le nom de « Grande Loge Blanche » a été dissoute. Ses principaux dirigeants sont arrivés à la conclusion que cette Noble Assemblée avait rempli sa Mission de Lumière et que, désormais, continuer à fonctionner comme elle le faisait, depuis des millénaires, pourrait avoir des effets inverses à ceux escomptés (et obtenus depuis sa création.) En effet, cette relation Maître/Disciple n’est plus d’actualité et pourrait, si elle était conservée, engendrer plus de problèmes que de solutions.

Il a été maintes fois démontré, dans un passé récent, que des élèves de Maîtres s’étaient lentement mais surement enfermés dans ce rôle de Disciple attentif à une autre volonté que la leur. Poursuivre le Discipulat reviendrait à nier, d’une certaine façon, le but de l’enseignement de la Hiérarchie et qui pourrait se résumer ainsi :

 

 » Tout être humain est Divin de part sa Nature et ses Origines. Tous, hommes, femmes et sans aucune exception, sont des Maîtres en puissance et en devenir et chacun possède en son cœur un fragment du Dieu Unique, qui fait de lui un Fils Unique du Grand Dieu Vivant. « 

Une fois la chose enseignée, apprise, comprise et surtout acceptée, comment continuer à se dire Maître ou bien Disciple ? Lisez bien ce qui suit avant de critiquer le bien-fondé de mes allégations :

Si les Maîtres de la Hiérarchie formant la Grande Loge Blanche n’avaient pas décidé de cesser toute activité pouvant inclure cette relation de Maître à disciple, ils n’auraient fait que démontrer leur propre incompétence à remplir le contrat Lumineux qui était le leur et, surtout, leur propre incapacité à abandonner une position « enviable » par rapport au reste de l’humanité dite « laborieuse » !

 

 

En effet, la meilleure façon, désormais, de convaincre l’homme et la femme de notre époque que « nous sommes tous égaux, frères et sœurs devant l’Éternel et divins à part égale…«  c’est justement de cesser de se présenter en Maître face à de supposés élèves et de tendre une main amicale ou de s’embrasser affectueusement et sans manières. Toute autre façon de se comporter et d’agir selon les anciennes conventions hiérarchiques ne peut être que suspecte et donc sujette à rejet immédiat. Très bien, la chose est compréhensible, même si elle blessera la sensibilité de certains qui ont encore besoin de Maîtres pour que ces derniers soient évolués à leur place. Mais dans ce cas, qu’en est-il de la question posée au début de cet article ? Avons-nous encore besoin d’un Maître alors que, désormais, il ne s’en présentera plus en tant que tels ?

La réponse réclame un peu d’attention et de finesse mentales. Jadis, la relation Maître/disciple pouvait durer sur plusieurs vies (ou extensions d’un même Soi Naturel) et il n’était pas rare qu’un Soi incarné (un Maître, donc) suivent chacune des extensions d’un Soi considéré comme étant le vrai disciple du maître ! De telles relations dans le temps et dans l’espace de cette Planète, laissaient augurer de la difficulté que semblaient rencontrer certains Maîtres pour instruire véritablement leurs disciples les plus zélés.

 

 

Mais il n’était pas rare que le Maître et le(s) disciple(s) se prennent à aimer plus que de raison une telle relation porteuse d’émotions aussi puissantes que belles il est vrai. On peut être un Maître, on n’en est pas moins humain, n’est-ce pas ? Mais désormais, le mental de nos contemporains est devenu assez développé et « pointu » pour comprendre que le véritable, le seul et l’unique Maître digne de ce nom, réside en fait  dans le cœur de l’homme. Dès lors, il n’est plus utile pour les Maîtres de « suivre » une entité individuelle (un Soi) sur des milliers d’années : désormais, quelques courtes années d’une seule vie suffisent à une personne de développement moyen pour contacter sa propre divinité intérieure.

Un simple « Prof » d’ésotérisme peut très bien transmettre l’essentiel, c’est-à-dire les Lois et les Principes du fonctionnement de l’esprit. Ainsi, le rôle des Maîtres est désormais de montrer à ceux qui sont devenus de simples amis, comment contacter le Maître Intérieur qui seul, sera capable de prendre le relais et de mener la personnalité à sa destination finale : devenir un Soi, une individualité à son tour.

La « nouvelle réponse » est donc celle-ci : pour ceux qui se sentent capables de contacter leur Maître intérieur seuls, nul besoin d’instructeur extérieur. Pour ceux qui ont encore besoin de guidance, les « Nouveaux Maîtres » ressemblent désormais à des index pointés vers le cœur de leurs plus jeunes amis et frères.

Seule la relation hiérarchique a disparue, mais pas ceux qui furent nos initiateurs, Frères et Amis. Et il demeure l’amour de Dieu pour ses créatures, se manifestant, depuis toujours, par ceux qui incarnent encore et pour un temps, les plus aimantes et respectueuses de Ses créatures

Respect éternels pour ces Êtres de Lumière !

 

Serge Baccino

 

La sphère réflectrice

Dans certaines traditions, il est fait mention d’une certaine « Sphère Réflectrice » qui consisterait, comme l’indiquent les mots, en une sorte de miroir convexe nous renvoyant continuellement… à nous-mêmes, puisque reflétant nos propres pensées, ainsi que toute l’énergie relative aux émotions qui sont liées à nos pensées.

Pour le dire autrement, ce que d’autres nomment « plan vital, astral et mental », ces traditions à tendance gnostique le nomme sphère réflectrice. Selon cette idée, ces mondes seraient ceux de l’illusion, des recherches inutiles, des réalisations imaginaires et, en un mot, ils représenteraient « un piège mortel pour l’homme qui, croyant avoir atteint quelque haut niveau d’illumination, serait en fait en train d’observer la lumière faiblissante d’une chandelle qui menace à tout moment de s’éteindre.« 

 

 

Pour ces mêmes gnostiques, tous les voyants, médiums, gourous de tout genre, et non-initiés vraiment aux choses de l’esprit (lois et Principes), seraient le jouet inconscient de cet Océan d’illusion. Mieux encore : lorsque un homme quitte sont corps (meurt ou se dédouble), c’est au sein même de cette sphère réflectrice qu’il va s’inscrire et se maintenir, vibratoirement, cela pour la simple raison que, puisqu’il fut l’objet de l’illusion des sens sur terre, il est normal qu’il demeure sous la tutelle de l’illusion, une fois désincarné… Cela, c’est tout ce que prétendent les gnostiques qui, comme le sens premier du mot grec « gnôsis » le présuppose, détiennent ce que l’on nomme la Connaissance.

 

Mais qu’en est-il des faits ? Les gnostiques du passé et ceux du présent qui pensent toujours au passé tandis qu’ils vivent aujourd’hui, avaient-ils raison ? Oui. Du moins en partie, attendez deux minutes avant de vous évanouir d’horreur, je vous prie !  En partie seulement. Car s’il est exact que la sphère réflectrice (les mondes psychiques intermédiaires) ne consistent en fait qu’en le fidèle reflet de tous nos processus mentaux et des émotions qui en résultent, il est tout aussi exact d’affirmer que puisque ce reflet est FIDÈLE, alors, il est possible de s’en servir dans le but de se libérer de l’esclavage spirituel duquel nous sommes à l’origine puisque les uniques auteurs.

 

Cela vaut mieux que de le fuir comme la peste et de s’asperger d’eau bénite chaque fois qu’un voyant nous croise dans la rue ! L’idée directrice est que puisque cette sphère ne fait que refléter ce que nous sommes et croyons être puis exprimons ensuite et en vérité, alors le véritable danger ne provient pas d’elle, mais… De nous ! Ce que je propose ici se nomme logique et n’est que l’exposé du bon sens le plus élémentaire.

 

 

Illumination-bleueÉvidemment, il n’est pas question de travailler avec la sphère réflectrice, sachant qu’elle est bourrée de con… euh, d’erreurs de jugement. Il est ici question de s’inspirer de ce qui est fidèlement reflété, pour réussir à comprendre comment nous fonctionnons et pourquoi nous fonctionnons ainsi. Avoir peur de l’astral revient à avoir peur de sa propre ombre. Si des êtres de l’astral vous chuchotent à l’oreille que vous êtes un être extraordinaire, c’est peut-être parce que vous rêvez de le devenir mais doutez encore de vos capacités.

Et si d’autres êtres (ou supposés tels) de ce même astral, vous chuchotent à l’oreille que vous êtes une merde, c’est peut-être AUSSI parce que c’est ce que vous pensez de vous et en votre for intérieur. Ainsi, il n’est plus question de croire ou de réfuter tout ce qui provient de la sphère réflectrice, mais plutôt de tenir compte des précieuses indications qui nous parviennent et qui, osons l’affirmer, proviennent du seul projecteur de cinéma psychique digne de ce nom : j’ai nommé nous-mêmes !

Les mondes psychiques sont-ils réels ? Ils sont réels si vous croyez réellement à tout ce que contient votre tête et votre cœur ! Sont-ils irréels ? Ils sont irréels aussitôt que vous ne croyez plus en tout ce que contiennent votre tête et votre cœur !

« Nous sommes ce que nous pensons; nous vivons tous le contenu de nos pensées.«  (Shiva sutra,  – 4 000 avant J.-C.)

Voilà ce que j’avais envie de proposer à votre sagacité.

 

 

Serge Baccino

 

Maîtres et Fraternité Blanche

Un des sujets qui fascinaient le plus les jeunes étudiants de l’ésotérisme, il y a un quart de siècle, était sans aucun doute celui traitant des Maîtres de la Grande Fraternité Blanche. De nombreuses choses furent écrites sur les Maîtres et sur cette fameuse Fraternité. Et pas seulement des choses intelligentes, il est vrai. Mon but n’est pas d’en remettre une couche à mon tour, mais bien de proposer ici une version différentes du sujet en l’adaptant à notre façon de penser moderne. Je me doute bien que vous ne lirez pas deux fois, dans d’autres forums, livres ou sites web, ce que je vais vous proposer ici. De même, vous ne l’entendrez pas non plus dans quelque conférence traitant de ce genre de sujet. Sauf, bien entendu, si ce que je vais écrire dans ce post est un jour copié, cité ou exploité à d’autres fins que les miennes propres.

 

Les ésotéristes savent déjà que l’être humain, c’est-à-dire l’âme lorsqu’elle est incarnée dans un corps de chair, est limité(e), dans son mode de manifestation, par cet outil plus ou moins pointu qu’est le corps physique. Imaginez un pilote de course qui devrait disputer un grand prix au volant d’une 2CV Citroën poussive et mal réglée, et vous aurez alors une vague idée de ce que peut ressentir une conscience d’essence Divine dans un corps tel que le nôtre ! Donc, et pour résumer, même si une âme individuelle est très évoluée, elle sera toujours limitée, d’une manière ou d’une autre, par son véhicule de chair. Cela simplement parce que ce dernier, aussi « pointu » soit-il, sera toujours infiniment moins sophistiqué que le « corps psychique« , c’est-à-dire l’âme, qui sert de support naturel à la conscience individuelle.

 

 

De fait, dès le début de l’aventure humaine, le but principal des initiés de tout ordre, fut de trouver des moyens de perfectionner cet outil magnifique qu’est notre corps. Diverses techniques furent patiemment élaborées, au cours des siècles et dans diverses cultures, pour que le corps puisse devenir le digne outil d’expression de la conscience animique (de l’âme.)

Plus les corps devinrent sophistiqués et sensibles aux influences de la Soi-Conscience, plus cette dernière reprenait conscience, dans ces mêmes corps, de sa nature véritable et de sa Splendeur illimitée. Les traditions les plus éclairées en vinrent rapidement à la conclusion que le corps devait posséder des sortes de « postes de contrôle » permettant à la conscience Intérieure de se manifester avec plus ou moins de force et de précision. Nous connaissons, de nos jours, ces fameux « postes de contrôle » sous les noms de glandes endocrines et plexus nerveux.

Des initiés plus futés que d’autres remarquèrent que l’être humain n’était pas conscient d’être une conscience individuelle et immortelle incarnée -mais ayant oublié ses origines et attributs- avant que le plexus solaire et une étonnante glande nommée « pancréas » (de pan et kréas, en Grec = toute-chair) cessent d’être prépondérant, afin de céder la place à une autre glande et un autre plexus, situés quand à eux dans la poitrine et au-dessus du diaphragme.

 

Chakra-solaireIl est clair que les initiés du passé n’étaient ni des médecins, ni même des scientifiques comme nous entendons ces termes aujourd’hui. Mais ils étaient tous dotés d’une faculté psychique que l’on souhaiterait tout médecin et scientifique dotés : la perceptions psychique de l’activité purement énergétique de l’intérieur du corps humain.

Les premiers ésotéristes dotés de facultés psychiques élaborées, captaient ce qu’il se passe dans le corps et « voyaient » l’activité énergétique qui résulte du fonctionnement des glandes, plexus nerveux et organes du corps humain. Cela leur permit de tracer des correspondances entre les différents niveaux de conscience d’un être humain, et les divers organes, glandes et plexus qui fonctionnent, ou ne fonctionnent pas, justement, en rapport avec ces mêmes degrés de prise de conscience spirituelle.

 

Les initiés des diverses traditions s’entendirent en fin de compte pour dire que l’homme paraissait mettre un temps phénoménal pour que son niveau de conscience cesse de participer du Chakra Solaire (plexus solaire et pancréas) pour s’élever au stade nécessaire à la prise de conscience spirituelle « de base« , c’est-à-dire au niveau d’activité accrue du Chakra Cardiaque (thymus + plexus cardiaque.) Ils mirent dont au point des techniques très pointues visant à transférer les « énergies du bas » (les trois premiers Chakra) à l’étage spirituel basique (le quatrième Chakra, le Cardiaque.)

 

Bien entendu, ces diverses techniques furent élaborées et mises en pratique à partir du plan terrestre et durant l’incarnation effective des êtres humains les plus évolués, c’est à dire ceux qu’on nommait déjà les Maîtres. Une sorte de fraternité d’intention se créa spontanément à partir de tous les Maîtres incarnés désireux d’aider leurs semblables à atteindre le même degré de prise de conscience qu’eux. Par la suite, ces mêmes Maîtres réalisèrent qu’une fois atteint le stade spirituel de base, une âme incarnée était alors si contente et de son nouvel état d’esprit et si satisfaite de ses « nouvelles capacités animiques » (les facultés psychiques, donc), qu’elle devenait un brin paresseuse et mettez à nouveau des siècles avant de consentir à faire un petit pas de plus en direction de la Splendeur de la Réalisation du Soi (nous dirions aussi de la conscience christique.)

 

 

A cette époque, de nombreux Maîtres avaient déjà atteint des niveaux plus élevés que la Conscience Cardiaque, relative à l’activité accrue du Chakra du même nom. Les Maîtres décidèrent donc, d’un commun accord, de pousser l’expérience plus loin et de créer une succursale invisible de la Fraternité des Lumières, celle des Maîtres Instructeurs. Ils fondèrent donc une sorte de Communauté d’Intention (instruire et guider) mais cette fois ci, sur les plans invisibles de l’après-vie terrestre.

Imaginez, et vous pouvez sourire à pleines dents, une sorte d’Université Astrale dans laquelle les âmes-personnalités, une fois désincarnées, recevaient… des cours de spiritualité ! L’idée, pour séduisante qu’elle était, n’en était pas moins incomplète… En effet, une fois d’autres extensions (personnalités) envoyées sur Terre, les Soi Naturels (les véritables individualités, donc), ne se servaient pas nécessairement des informations engrammées dans l’âme unique (générale, celle pour toutes les extensions) et les nouvelles personnalités, n’ayant pas accès à cet enseignement conservé pourtant dans l’âme, tombaient dans une sorte de paresse spirituelle, de léthargie mentale.

 

 

Illumination-bleueLes Maîtres décidèrent donc d’agir également sur Terre mais à partir de l’invisible ! Dès lors, la technique employée devint plus fine : les élèves furent formés, dans leur corps et sur la Terre, de manière à passer une seule Initiation, nommée « Illumination psychique« , qui leur permettait ensuite de se passer d’instructeur humain (ou terrestre) pour être directement pris en main et guidés par des Maîtres bien plus évolués et puissant, à partir de l’invisible ! Si vous préférez, l’enseignement terrestre se résuma dès lors à des exercices précis et une préparation psychologique poussée, permettant de préparer l’élève à voir, entendre et à être pris en main, par un des Maîtres des plans invisibles, qui lui, était beaucoup moins limité qu’un simple Maître incarné étant toujours tributaire des limites charnelles.

 

 

Chakra5Ces « Grands Maîtres », à partir du plan qui était le leur, dans l’invisible, et qui correspond justement à la fréquence moyenne du Chakra Cardiaque (Le Plan mental), firent alors passer deux autres initiations différentes et si possible successives, à leurs élèves, leur permettant ainsi de se hisser, au mieux, au niveau de prise de conscience du Centre Frontal (Ajna Chakra) après être passés par le niveau du chakra Laryngé (Vishuddha). Depuis de nombreux siècles, les Grands Maîtres, à savoir ceux qui étaient passés au-dessus de la barre du chakra cardiaque ET qui n’étaient pas incarnés, avaient atteint le niveau qui permet à un être humain de fusionner avec sa propre Essence Divine (Esprit, Christ, Soi-Conscient, etc.) Ils n’étaient plus de simple « extensions » (ou personnalités) d’un Soi mais étaient devenus eux-mêmes des Soi-Conscients.

 

 

noces alchimiquesCe niveau n’est atteint qu’à partir du sixième et avant dernier Chakra (Le Frontal/Ajna) cela pour la simple raison que la fréquence du Soi-Divin ne peut pas descendre plus bas que le niveau vibratoire correspondant au sixième Chakra. C’est donc à partir de ce niveau que s’effectuent la « Fusion » et les « Noces alchimiques » entre l’homme et son dieu individuel (à partir du Plan Bouddhique). De même, les Grands Maîtres ne pouvaient pas atteindre psychiquement un être humain incarné dont la fréquence de base était inférieure à celle de son Chakra Cardiaque. Donc, et pour résumer la méthode, les Maîtres, du plan terrestre, permettaient à leur disciples d’élever leur fréquence corporelle et donc leur conscience objective, jusqu’à celle des Grands Maîtres, et ces derniers faisaient de même en élevant la fréquence de l’élève jusqu’à celle de son propre Soi Divin. Après cela, les Instructeurs laissaient tomber l’initié qui était dès lors guidé par son Kristos (la conscience de Dieu en lui.) Bref, l’initié était lui-même devenu un Maître, ou si l’on préfère, un être humain ayant atteint les trois initiations dans les trois mondes.

 

 

La première, l’illumination psychique, qui place le corps en résonance avec les plans invisibles et les Maîtres, La seconde, l’illumination spirituelle, qui permet de se balader sur les divers plans de conscience de l’âme comme dans son propre salon. Enfin la troisième, l’illumination Divine, qui permet à la Conscience Spirituelle Absolue de pénétrer le corps de l’homme et de ne faire qu’Un avec lui. Durant cette période Bénie de l’humanité, il fut établit, pour protocole, que la Grande Fraternité Blanche consisterait en la somme de tous les Maîtres, incarnés ou non, ayant à cœur d’aider les autres humains à atteindre leur stature divine. Il fut défini aussi que La Grande Loge Blanche serait, quand à elle, formée exclusivement de tous les Grands Maîtres invisibles (et donc non-incarnés), capables de mener une âme de l’état d’homme ordinaire à l’état de Christ. Ces derniers étant nommés « Instructeurs des Consciences. »

 

 

Tous les Maîtres et Grands Maîtres promirent de ne considérer la Grande Fraternité Blanche que comme un mouvement INFORMEL ou une communauté d’intention, et JAMAIS comme étant un groupe formel d’hommes et de femmes se connaissant tous et pouvant éventuellement se réunir régulièrement ou d’une manière extraordinaire. Toutefois, la Grande Loge Blanche ou « Hiérarchie Ésotérique » consisterait en la somme de tous les Maîtres et Grands Maîtres instructeurs des consciences, n’ayant de réunions que sur les plans invisibles, et jamais sur terre en tant que telle. Ces promesses furent généralement respectées depuis, et jusqu’en les années 1984/86, dates auxquelles la Grande Loge Blanche d’origine fut dissoute, cela pour des raisons expliquées dans d’autres articles sur ce sujet.

Voilà pour ce qui est pour ce premier jet. Je vous laisse réagir et intervenir à votre guise pour argumenter, réfuter ou vous émerveiller, le mot d’ordre étant, sur ce Blog, Liberté d’expression, pouvoir dont, vous l’aurez sans doute remarqué, je jouis déjà pleinement dans chacun de mes articles ! Cela dit, les malotrus seront virés et leurs déjections mentales effacées sans autre forme de procès. Conserver un seuil vibratoire constant est à ce prix !

 

 

Serge Baccino

 

Incarnations ?

incarnation5Il existe plusieurs façons de considérer le sujet de « l’incarnation » et de la « réincarnation », les deux étant très différents. S’incarner est en effet très différent de se réincarner : le second implique que nous reproduisions les mêmes schémas mentaux, c’est-a-dire que nous revenions incarner un même état d’esprit. Une incarnation a ceci de différent que la personnalité ne revient pas : elle n’a pas d’antériorité dans la chair, cela parce que son incarnation terrestre dense, est à la fois unique et originale.

 

 

l'homme de demainIl existe sans doute autant de « réincarnés » que « d’incarnations », les seconds étant ce qu’on pourrait appeler des « êtres réalisés » (ou en passe de le devenir), qui viennent « faire chair » ou « faire corps » avec un état d’esprit inusité sur terre, novateur, unique, etc. Il est vrai que le simple fait d’avoir le courage de penser différemment et de conserver, contre vents et tempêtes, une façon personnelle et novatrice de penser, est déjà un miracle en soi, surtout à notre époque qui encourage la planification (nivèlement) des consciences, dans le but des les aligner sur un même état d’esprit général (plus facile à manipuler ensuite.)

 

 

avatars2Gautama et Jésus étaient des Incarnations supérieures (Avatars) dans le sens où ils ne revenaient pas incarner une succession d’état d’esprit différents, mais un seul état d’esprit harmonieux et parfaitement aligné sur le divin. Ce qui, à l’époque, était pour le moins nouveau ! Avec cette façon originale de voir le sujet, les  « vieilles âmes » seraient en fait les âmes qui n’ont pas encore réussis à incarner un état d’esprit assez équilibré pour que leur divinité potentielle puisse l’habiter. Elles représenteraient donc tous ceux et toutes celles qui ne réussissent toujours pas à penser seuls ou à s’assumer vraiment, hors d’un groupe, d’une famille, etc.

 

 

ames jeunesLes « jeunes âmes » seraient non pas celles qui ne se sont jamais ou très peu « incarnées » mais celles qui n’ont pas le fardeau, derrière elles, d’une longue antériorité (schémas relatifs à la mémoire de vies passés du Soi, et non de la personnalité) et qui auraient la prétention (voire le toupet !) de penser non seulement seuls, mais d’une manière quelque peu inusitée… Un Angle de vision qui méritait d’être au moins signalé. Ne le partageront que celles et ceux qui se sentiront de le faire !

 

 

Serge Baccino

 

Le plan astral

Il arrivera sans doute, et de plus en plus, que des personnes s’intéressant aux choses de l’esprit, expérimentent ce que l’on nomme soit des dédoublements (le terme technique étant « projection psychique« ) soit des extensions de conscience, ce qui est plus courant (sans quitter votre corps, vous vous retrouvez aussi ailleurs.) Il est important dès à présent de bien comprendre ce qui suit. Tout comme sur terre vous pouvez avoir affaire à des gens sérieux et intelligents et à des gens pas du tout sérieux et cons comme c’est pas permis (lol), de même, dans le plan astral de cette planète (le premier plan où l’on sort en dédoublement), vous pourrez rencontrer des personnages très intéressants et aussi des rigolos de première, qui n’ont que cela à faire de tromper ou d’induire en erreur le visiteur peu au fait des lois spirituelles concernant les différent plans de conscience.

 

 

Comprenez que la plupart des gens, lorsqu’ils « meurent » (en fait, quand ils quittent leur corps), se retrouvent sur l’un des sous plans (il y en a douze, sept pour les humains non initiés et cinq de plus pour les Maîtres) du grand plan astral. En général, sur le 5e ou 6e sous-plan astral. Or, il faut savoir qu’en dessous du 7e ou de 8e sous-plan astral, les personnes que vous rencontrerez son celles qui ont le même niveau de conscience que ce brave ouvrier d’usine qui rentre tous les soirs dans sa famille et qui ne sait même pas qu’il existe une vie après la mort. Je ne dis pas ça dans un soucis de sectarisme social, j’énonce simplement des faits. Dès lors, demander ou recevoir des conseils d’individus rencontrés dans les six premiers sous-plans astraux, reviendrait à demander un conseil d’ésotérisme ou de psychologie ésotérique à votre voisin de palier qui se moque de vos croyances bizarres.

 

 

Le fait de mourir ne rend pas moins con, vous savez ! Cela ne rend pas plus subtil et la science infuse n’attend pas celui qui vient de quitter son corps et se retrouve brusquement « de l’autre côté », comme on dit… Tout le monde passe par le plan astral, en projection psychique ou en extension de conscience, mais le plus grand nombre s’arrête là, car c’est, il est vrai, d’une grande beauté. Sans doute que ce genre de conseil ne vous servira pas avant quelques années et sans doute aussi, seulement pour quelques-uns qui seront appelés, un jour ou l’autre, à se retrouver en contact avec l’un quelconque de ces sous-plans astraux. A ceux-là je demanderai ici de se montrer prudents et de ne pas tout prendre pour argent comptant et en clair, de faire preuve d’un minimum de discernement. Dans l’astral, même dans les niveaux moyens, on « voit » et on « entend » très souvent ce que l’on a le plus envie de voir et d’entendre, si vous me suivez bien…

 

 

C‘est là un domaine de prédilection pour le Moi-Idéalisé, qui trouve dans ce plan « de belles illusions rendues concrètes par l’esprit », un moyen définitif de flinguer l’évolution de la personnalité. Il faut bien comprendre que, dans l’astral, tout ce que le mental est capable d’imaginer, l’esprit est capable de le créer, de le rendre « réel », c’est-à-dire d’offrir à l’imaginaire une forme concrète et bien palpable, du moins pour un corps psychique. Il est donc loisible de s’y inventer de toutes pièces un monde bidon dans lequel tout sera parfait et dont l’inventeur pourra devenir le Roi incontesté. Le plan astral est la sphère réflectrice de toutes nos émotions, les bonnes comme les moins bonnes, mais il est surtout et avant tout le plan de l’illusion la plus parfaite, à tous les sens du terme. Où croyez-vous que « vibre » (plutôt que « se trouve ») l’Inconscient Collectif, ce « Grand Deva » ?

 

 

Ce n’est qu’à partir du plan mental, et surtout dès le cinquième sous-plan, que les infos reçues s’avèrent à la fois raisonnables et constructives pour l’homme, en toute occasion où le mental humain a droit de citer (par exemple pour les inventions, les arts, les sciences, etc.) Le plan astral est un parfait miroir face auquel se sont perdues des générations entières de chercheurs de Lumière. Alors faites attention à vos fesses et usez, plus que jamais, de ce discernement qui fait tant défaut à l’homme, depuis des millénaires.

Ce qu’il faut retenir de tout cela, ce sont les « dangers » relatifs au plan astral. Sa beauté fait rapidement oublier qu’il n’est qu’une sphère réflectrice de tous nos désirs, phantasmes et émotions refoulées. Même ou surtout quand c’est magnifique et dégoulinant d’harmonie, de paix et d’amour (Tsoin tsoin !) Tout ce qui résulte d’un manque, d’une déception, d’une peur ou d’un refoulement, est incapable de traduire la Splendeur de notre Nature la plus véritable et peut, le cas échéant -et pour les Mondes de l’Astral en particulier-, nous en éloigner dangereusement.

 

 

Par exemple, si un homme perd sa femme dans le sens où elle se barre avec un autre homme, il y a fort à parier que, toutes les nuits, même s’il ne le conscientise pas, cet homme se projette sur l’un des sous-plans astraux (en général entre le 4e et 5e sous-plan) et y vive le parfait amour avec une femme très amoureuse et fidèle ! Tout cela étant « réel » pour lui, mais illusoire au niveau de l’actualité terrestre, de ce qui se passe en fait, donc. Bref, vous aurez compris que dans l’astral, on y trouve tout ce que nous espérons, croyons ainsi que nos peurs, nos doutes, nos remords, etc. (le bien comme le mal, le beau comme le laid.)

 

 

Il est possible de définir si on se trouve sur le Plan Astral (la nuit durant le sommeil ou en projection psychique) : sur ce plan, l’air à une « consistance » particulière. On dirait qu’il est « palpable » ou vivant, c’est assez dur à expliquer avec des mots, mais très facile à reconnaître une fois expérimenté ne serait-ce que quelques secondes. Sur le Plan immédiatement supérieur, le Mental, l’air (ou l’atmosphère ambiante) n’a pas de texture. On reconnaît que l’on est sur ce Plan à un autre détail très marquant, mais je ne le donnerai pas ici afin que l’intellect ne s’en empare pas et n’ait pas de pouvoir de suggestion l’esprit des plus influençables qui, du même coup, se croiront les locataires exclusifs du Grand Plan Mental alors que leur lieu de prédilection demeure le 5e sous-plan du Plan Astral.

 

 

Entendons-nous bien sur un point : je ne dis pas que tout ce qui est vu et entendu dans l’astral est faux ! Je dis seulement que, la plupart du temps, ce que l’on y vois et entend ou expérimente, se résume à ce que nous aimerions bien voir, entendre et expérimenter sur Terre mais qui semble nous y être refusé. Il est bien entendu humain de croire, d’espérer, de se faire des films dans lesquels nous incarnons le rôle enviable du héros qui ne meurt jamais à la fin… Mais bien que toutes ces choses soient humaines, elles n’en demeurent pas moins illusoires.

Il y a bien entendu des cas (assez rares) où des Maîtres descendent sur l’un des sous-plans astraux (les 6e et 7e, en général) pour y rencontrer leurs élèves les plus avancés, cela parce que pour diverses raisons, (santé, moral, etc.) ces derniers sont temporairement incapables de monter plus haut afin d’y recevoir aide et assistance (plan Causal, idéalement.) Il faut se souvenir que, normalement, les Maîtres désincarnés répugnent à descendre plus bas que le plan Causal. Avec l’expérience (le mot magique !), on arrive assez vite à savoir non seulement à quel niveau on se trouve, mais aussi, quel est le degré d’évolution de ceux qu’on y rencontre.

 

 

Voici une petite astuce que je puis donner à ceux qui se retrouvent dans l’astral avec des âmes qu’ils ne connaissent pas et dont ils aimeraient connaître au moins le degré d’évolution… Vous portez votre attention juste au-dessus de la tête de celui (ou celle) qui vous parle et vous demandez, mentalement, de connaître « la tonalité de base » de votre vis-à-vis. En réponse, vous verrez une couleur apparaître. Selon la couleur, vous connaîtrez son degré d’évolution moyen (car nous varions tous.) Toutes les tonalités en dessous du vert appartiennent au plan astral. (Rouge, orange et jaune, donc) Du vert au bleu clair ====> Plan Mental. Le bleu foncé et profond (indigo), le violet, le blanc nacré et l’or appartiennent, respectivement, aux êtres évolués des plans supérieurs (Bouddhique et Atmique, par exemple.)

 

 

Djwal-KhulLes vrais Maîtres ont en général deux tonalités principales dans leur aura : leur ton de base individuel et celui qui « explique » leur fonction. Leur ton de base n’est jamais sous le bleu (dans la gamme chromatique) et selon leur affectation (ou spécialité) vous verrez sûrement du violet, du rouge aux reflets adamantin, du blanc ou encore de l’or pur, par exemple. Bien évidemment, ce ne sont là que des considérations d’ordre général, juste de quoi donner une vague idée d’un sujet qui est bien plus complexe que cela dans les faits.

Pour mémoire, ce n’est qu’à partir du Plan Bouddhique que nous pouvons retenir ce qui est perçu comme étant un matériau pur et noble, capable d’agrémenter nos propres constructions mentales. Nous devrons encore et toujours discriminer, certes, mais à partir de ce niveau élevé de conscience, une forme d’intelligence particulière apparaît et commence à éclairer l’ensemble de nos processus mentaux. Quelques-uns persistent encore à appeler cela « La sagesse. »

 

 

27267_4472402250452_311757500_nLes anciens Mystiques disaient que le « plan incarnatoire » se terminait sur le Plan Causal, c’est à dire sur cette partie du Grand Plan Mental planétaire sur lequel sont gravées les Causes de notre façon de penser, de réagir, de ressentir, ainsi que les diverses raisons, bonnes ou mauvaises (pour nous) Lumineuses ou destructrices (surtout pour autrui) de notre incarnation en tant qu’expressions ponctuelle (personnalité) de notre individualité consciente ou « Soi« . Le sujet est très subtil dans la mesure où il existe deux pièges logiques, même une fois que l’on connaît ces choses :

1. On peut croire que dans l’astral, rien n’est bon et que tous ceux que l’on rencontre sont des fous ou des inconscients (ce qui est faux.)

2. On peut croire, à l’inverse, que sur le plan Bouddhique on ne peut recevoir que des conseils adaptés à ce que nous sommes et devons expérimenter, dans cette vie. (Ce qui est faux également.)

 

 

acceptation6Pour bien me faire comprendre, je vais prendre deux cas de figure assez éloignés l’un de l’autre, mais qui sont inspirés de la réalité terrestre et qui ont été expérimentés par des personnes vivantes, actuellement, sur terre. Imaginez qu’une personne très évoluée vive des évènements si dramatiques et si traumatisants, que sa conscience, passablement « décalquée » par le vécu extérieur, ne puisse plus vibrer, pour quelques mois, que sur la fréquence du sixième sous-plan astral (qui est celui des gens ordinaires mais qui ont un bon fond.)

Si un Maître (ou plus haut) doit pour diverses raisons, contacter cette personne, il ne pourra pas attendre que cette dernière répare les dégâts et puisse de nouveau « monter », par exemple, au premier plan spirituel (le huitième, après l’Atmique, pour nous) afin d’y recevoir de précieuses indications pour la suite de sa vie spirituelle. Du coup, il ne reste à ce Maître (ou au Collège particulier qui accompagne l’initié) de courir le risque de descendre de plusieurs plans afin de transmettre tout de même les infos importantes évoquées. Si la personne croit dur comme fer que tout ce qui vient de l’astral est merdique, alors elle est mal, non ?

Ceci est un exemple assez extrême, mais il a le don de bien correspondre à ce que je désirais exprimer ici.

 

 

545387Second exemple, vous êtes déjà bien préparé, spirituellement, vous allez même, et très bientôt, passer un haute initiation qui vous permettra de culminer largement au-dessus de tous ces pingouins de la spiritualité « New-Âge », qui se croient « investis d’une mission sacrée. » (lol) Tout content, vous gambadez donc sur le Plan Bouddhique comme d’autres vont pisser un coup (notez le degré insoutenable de poésie !) et vous y rencontrez un être exceptionnel dont la radiance laisse largement supposer de son degré d’évolution hors du commun (ce qui est vrai par ailleurs.) En confiance, vous lui témoignez votre respect (si vous n’êtes pas trop orgueilleux) puis vous lui posez quelques questions bien senties au sujet de ce qu’il serait bon de faire dans le futur, pour améliorer votre degré de spiritualité. L’être d’exception s’exécute et vous prodigue quelque sérieux conseils qui vous laissent sur le cul, tellement ils paraissent logiques et pleins de lumière (ce qui est exact par ailleurs, encore une fois.)

 

 

Oui mes voilà ! Cet être d’exception, bien qu’évolué, n’est pas un Instructeur des consciences. Il n’est donc pas formé pour conseiller et guider autrui en fonction d’une trajectoire et d’un but précis. Et les conseils qu’il vous donnera seront des conseils « bateau » qui peuvent marcher pour tous et partout, mais ne sont pas adaptés à ce que vous devez faire ou vivre en fonction de ce que vous êtes actuellement et ce que vous projetez de devenir (ou de faire.) Vous suivez le raisonnement ?

Du coup, et moralité de l’histoire, le discernement et le bon sens valent mieux que la connaissance de certaines lois générales qui peuvent tromper, non pas le débutant, bien au contraire, mais celui qui est presque arrivé à terme de connaître puis de comprendre, les desseins particuliers de sa Soi-Conscience.

 

 

annales akashiques3Souvent, des « presque Maîtres » ou des « presque Illuminés » (pour ceux qui ne tiennent pas à enseigner) se cassent la gueule devant le Parvis du Temple Intérieur, quelques temps avant d’y entrer, et à cause d’un dernier manque de discernement ou… Un mauvais conseil ! Je sais que certains seront choqués d’apprendre que des êtres évolués et lumineux par ailleurs, peuvent induire en erreur (sans le faire exprès, bien entendu), mais je leur signale que si la section « Instructeur des consciences » (que nous on appelle « Maître ») a été créée par les Hautes Entités Cosmiques qui présidèrent au lancement de l’Aventure Humaine, ce n’est pas pour des prunes !

Toute entité cosmique, quel que soit son niveau, qui veut venir jouer avec nous (s’incarner pour expérimenter des trucs rigolos inconnus d’elle) doit d’abord demander la permission de « passer » la grille magnétique qui isole notre monde du reste de l’univers, ou doit attendre son tour, ou les conditions favorables, pour être admise au Collège Permanent des Maîtres Instructeurs. Car eux seuls ont le savoir requis pour instruire chacun en fonction des buts individuels poursuivis et d’une manière parfaite. Buts qui peuvent varier, voire changer carrément et avec le temps, rendant la guidance d’autant moins aisée.

 

 

Un Maître Instructeur demeure un profond mystère, finalement, car il n’a même pas besoin d’être très évolué pour savoir instantanément quoi faire, quoi dire et comment guider telle personne ou telle autre. Disons qu’il est devenu un spécialiste d’une seule et unique chose : « transmettre le savoir aux autres en fonction de leurs besoins particuliers et ponctuels. » Dans d’autres domaines, il peut même être « un peu juste » ou carrément incompétent. Personne ne sait tout, vous le comprenez bien.

A l’inverse, il existe des entités supérieures aux Grands Maîtres qui seraient bien incapables de transmettre quoi que se soit sans commettre d’irréparables erreurs. C’est pour cela qu’elles sont de simples « Invitées » sur cette Planète et ne reçoivent pas l’autorisation d’instruire de la Hiérarchie Planétaire (celle composée depuis le début d’Êtres Divins, et non celle des Maîtres, installée en cours de route et remplacée cycliquement.)

 

 

Voilà pour le moment et au sujet du Plan astral, duquel j’ai largement débordé pour des raisons que capterons intuitivement ceux et celles qui comprennent correctement ces choses. Toutefois, et si vous pensez que le sujet mérite d’être plus avant exploité, ou que je n’ai pas correctement expliqué certains passages, faites moi le savoir à la suite de cet article, par un commentaire. Nous en débattrons alors ensemble.

Je crois que ce sujet mérite d’être considéré avec toute notre bienveillante attention…

(Addenda : Désormais, merci de plutôt commenter sur Facebook.)

 

 

Serge Baccino